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économie et finance - Page 333

  • Le krach dès 2019 plutôt que l’effondrement ultérieur du Système

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    Marc Rousset

    La France vit le Mai 68 des classes moyennes qui souffrent et ne veulent pas mourir en raison de la trahison, de l’irréalisme et de l’incompétence des élites. Un krach pourrait bien déclencher un processus politique révolutionnaire en Europe. La crise de 2008 n’a pas été réglée d’une façon économique structurelle interne dans chaque pays, mais par la fuite en avant sous forme de l’hyperendettement des États et de création monétaire non conventionnelle par les banques centrales.

    L’Union européenne n’a fait que reporter la date de faillite inéluctable de la Grèce de dix ans en reportant ses créances, et Tsípras est passé du « Go Back Merkel » à « Willkommen Angela » car le taux d’emprunt de l’État grec reste au-dessus de 4 %. La Grèce est bien sortie des programmes de tutelle budgétaire de l’Union européenne depuis le 20 août 2018, mais elle ne parvient pas à emprunter de l’argent sur les places financières.

    La ruineuse réforme démagogique du « revenu citoyen » en Italie est très difficile à mettre en place, suite aux conditions strictes et trop nombreuses. Le président de la « Cofindustria » craint surtout que ce revenu favorise le travail au noir et dissuade les chômeurs de rechercher un emploi. Le pays se dirige, de plus, vers la nationalisation de la banque Carige. Le président du Conseil Giuseppe Conte vient de signer, en urgence, un décret permettant de mobiliser jusqu’à quatre miliards d’euros d’argent public pour la sauver.

    Les « stress tests » des ratios des banques européennes ne résisteraient pas en cas de crise. En France, le Fonds de garantie des dépôts et de résolution ne dispose que de trois milliards d’euros pour garantir des centaines de milliards d’euros de dépôts jusqu’à 100.000 euros par déposant en cas de faillite bancaire. L’État français en faillite serait tout aussi incapable de garantir ces dépôts.

    Selon le professeur Omar Issing, économiste en chef de la BCE, « un jour, le château de cartes va s’effondrer ». La BCE ne va pas avoir d’autre choix que la reprise de la fuite en avant de la non-augmentation des taux d’intérêt et la création monétaire non conventionnelle si les taux d’intérêt devaient s’élever à leur niveau historique de 3 % au-dessus des taux actuels afin d’éviter, au deuxième semestre 2019, le « défaut » à la Grèce, à l’Italie avec ses 500 milliards d’euros de dette TARGET2. La zone euro et la BCE se retrouveront alors dans la situation actuelle complètement bloquée du Japon.

    Le Système se prépare à reculer pour mieux sauter jusqu’à l’impossibilité de sauter et à l’effondrement total, en 2020-2021, avec hyperinflation, perte de confiance dans la monnaie, arrêt du paiement ou paiement en monnaie de singe, pour les retraites, les salaires des fonctionnaires, les loyers. Mario Draghi n’aura pas été le sauveur mais le fossoyeur de l’Europe en n’obligeant pas les gouvernements européens à se réformer d’une façon viable par la réduction structurelle des dépenses.

    En octobre 2018, le bilan en augmentation constante de la BCE se montait à 4.632 milliards d’euros, soit 41 % du PIB de la zone euro. Aux États-Unis, le bilan de la Fed, qui totalise 4.000 milliards de dollars, en constante diminution depuis peu de temps de 50 milliards de dollars par mois, représente 22 % du PIB. Mais avant la crise financière de 2007-2009, le bilan de la Fed ne s’élevait qu’à 900 milliards de dollars. Powell, le président de la Fed, parle de nouveau de souplesse des taux, voire de freiner la réduction mensuelle du bilan de la Fed. Le même ratio est de 101 % au Japon, le pays étant sauvé jusqu’à ce jour de la faillite par les détenteurs de la dette, car japonais et patriotes !

    On retrouve, partout dans le monde, la problématique de l’irresponsabilité en matière économique et politique aboutissant à la révolte des peuples. En fait, on peut légitimement se poser la question s’il n’est pas déjà trop tard pour la France et la zone euro, si l’effondrement du Système n’est pas d’ores et déjà inéluctable ? L’or est la seule valeur refuge qui se moque de la folie humaine, ce que vient de reconnaître Russ Koesterich, gestionnaire du gigantesque fonds américain d’investissement BlackRock.

    Article aussi paru sur Boulevard Voltaire cliquez là

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Ouvrons les vrais cahiers de doléances

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    C’est la troisième fois que Macron prend la parole depuis le début de la crise. Le processus semble mal parti, mais le président soutient qu’il n’y a pas de questions interdites. Prenons-le au mot !

    Il y a quelques formules positives dans cette lettre, par exemple : « Comment ne pas éprouver la fierté d’être français ? » A une époque de repentance ad nauseam, la question est bienvenue. Quant à l’idée de « transformer les colères en solutions », qui n’y adhèrerait ? Il y a enfin cette affirmation selon laquelle il n’y aura pas de questions interdites.

    Mais la lettre commence par une série d’erreurs de diagnostic :

    – « Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. » C’était vrai il y a un demi-siècle, mais la retraite vieillesse et la retraite par répartition ne permettent plus à un retraité de vivre décemment. La démographie, l’immigration de masse, et l’aberrant passage à la retraite à 60 ans en 1983, ont détruit notre système de retraite.

    – « Chez nous, un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités. » Mais il existe une caste, les gagnants de la mondialisation. Et les enquêtes montrent que les inégalités se sont accrues, en particulier sous Hollande.

    – « Les aléas de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontés. » Mais notre taux de chômage est le double ou le triple de celui de tous les pays ayant un niveau de développement comparable.

    – Enfin la France serait « l’une des nations les plus libres ». L’indice Libertex qui analyse le degré de liberté dans le monde, déclasse régulièrement notre pays, désormais noyé sous un empilement de lois liberticides, mémorielles, politiquement correctes et autres. Les Etats-Unis, bien entendu, mais aussi la Hongrie, l’Italie ou la Russie, sont mieux classés que nous.
    « Pour moi il n’y a pas de questions interdites » (Macron)

    Macron fustige ensuite « la mise en accusation générale des médias ». Il vise là directement les Gilets jaunes. Mais il ne dit mot de l’hyper-concentration des grands médias entre les mains de quelques milliardaires.

    Quant à la consultation populaire, après nous avoir précisé qu’« il n’y a pas de questions interdites », Macron la cantonne à quatre thèmes : la fiscalité et les dépenses publiques, l’organisation de l’Etat et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté.

    L’idée est de canaliser la parole en amont. Mais pour notre part, sur la base de cette absence de « questions interdites », nous vous proposons de faire de Présent la tribune de vos attentes, ceci jusqu’au 15 mars, date-butoir annoncée par la lettre.

    Dans Présent, puis dans vos mairies, sur les cahiers de doléances, faites-vous les porteurs de nos revendications. La peine de mort, les 80 km/heure, l’immigration, les taxes relatives aux carburants ou à l’électricité, les éoliennes, le mariage homo, la PMA, l’avortement, la double nationalité, la construction de mosquées, la concentration des médias, les lois mémorielles et du soi-disant antiracisme, les prébendes d’Etat (CESE et autres), les 300 autorités « indépendantes » mais surpayées, Benalla et Jouanno, le nombre de députés, la moquette de l’Elysée, les associations mainstream sans adhérents mais qui croulent sous les subventions, la mainmise maçonnique, l’indulgence d’Etat à l’égard des « antifas », l’enfer des zones de non-droit, le pillage de notre pays par des bandes venues d’Europe centrale ou d’Afrique, sur tous ces sujets, exprimez-vous, n’ayez pas peur, remplissez les cahiers de doléances.

    Organisez-vous pour préparer vos messages. Contactez les associations spécialisées sur chacun des sujets. Quant à nous, nous allons nous efforcer de relayer vos initiatives, de faire partager vos expériences, de porter votre parole, celle du peuple français, celle des « invisibles ». Un grand débat s’ouvre ? Oui, et ça va secouer !

    Francis Bergeron

    Article paru dans Présent daté du 15 janvier 2019

    https://fr.novopress.info/213262/ouvrons-les-vrais-cahiers-de-doleances/

  • Fiorina L. : « Je me sens encore plus gilet jaune ! Je ne peux pas imaginer que toutes ces personnes soient blessées pour rien… »

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    Fiorina L., 20 ans, a perdu un œil dans une manifestation des gilets jaunes, le 8 décembre dernier, après avoir reçu une grenade lacrymogène lancée par un policier.
    Elle raconte et analyse les faits au micro de Boulevard Voltaire.

    Comment allez-vous aujourd’hui ?

    Ça va de mieux en mieux. La fatigue est encore là, mais je me remets tout doucement.
    Pouvez-vous rappeler au lecteur de Boulevard Voltaire, les circonstances de votre blessure ?

    Nous étions en haut des Champs-Élysées aux alentours de 14h. C’était assez calme jusqu’au moment où les casseurs ont commencé à vandaliser une boutique de l’autre côté de l’avenue. Les policiers ont alors commencé à charger afin de laisser passer les pompiers pour éteindre le feu qui avait été déclenché par les casseurs.
    Nous étions une centaine de gilets jaunes à la gauche des policiers. C’était très calme de notre côté. Ils ont commencé à lancer des gaz lacrymogènes. Je n’ai plus trop de souvenirs, mais je me suis pris un tir tendu de grenade lacrymogène dans l’oeil gauche. À ce moment-là, je me suis complètement écroulée.

    Dans quel état d’esprit êtes-vous aujourd’hui ?

    Je ne suis pas en colère contre les policiers, mais un peu contre le policier qui a tiré volontairement.
    Ils se sont préparés pendant 5 min avant de charger. Ce n’était donc pas un tir décidé au dernier moment, dans l’urgence. J’estime que c’était volontaire et réfléchi.
    En revanche, contre la police en général, je ne suis pas en colère. Certes, un policier a peut-être mal fait son travail, mais son geste ne représente pas toute la police.
    Une cagnotte a été ouverte en ligne pour couvrir vos soins et vous permettre de continuer votre vie. Comment avez-vous accueilli cette initiative ?

    Au début, je n’ai pas trop réalisé. Cette initiative m’a surprise sur le moment. Je remercie vraiment tous les participants. Cela me touche profondément.
    Cette cagnotte m’a pour l’instant servi à régler les frais engendrés pour me rendre à l’hôpital en taxi et en ambulance. Les frais doivent être avancés avant d’être remboursés.
    Je suis vraiment très touchée par ces dons. Je pense faire un don grâce à cette cagnotte pour la recherche médicale.
    Après ce que vous avez vécu, vous sentez-vous encore gilet jaune ?
    Le combat continue-t-il encore ?

    Je me sens davantage gilet jaune qu’avant. Je suis aujourd’hui réellement concernée et indignée de voir tous ces blessés. Il faut continuer la lutte pacifiquement et ne pas baisser les bras. Je ne peux pas imaginer que toutes ces personnes soient blessées pour rien. Il faut vraiment continuer le combat tous ensemble.

    Vous avez malheureusement perdu un œil suite à ce tir de grenade lacrymogène.
    Aviez-vous conscience, en vous rendant à cette manifestation, que de telles violences pouvaient vous arriver ?

    C’était ma toute première manifestation. J’y avais pensé, mais pas à ce point-là. J’ai été étonnée. Je savais que lors des manifestations, il y avait toujours des dangers, mais je ne pensais pas à ce point là. Je ne m’attendais pas à perdre un œil, surtout venant de la police. Je partais quand même avec l’idée qu’il pouvait y avoir de la bagarre. J’ai été très surprise par la violence.

    http://www.bvoltaire.fr/fiorina-l-je-me-sens-encore-plus-gilet-jaune-je-ne-peux-pas-imaginer-que-toutes-ces-personnes-soient-blessees-pour-rien/

  • Shutdown : apocalypse politique à Washington !

    Aux États-Unis le gouvernement fédéral est à l’« arrêt » depuis environ quatre semaines. Comment cela va-t-il finir ?

    Par Philippe Lacoude, depuis les États-Unis.

    La fin du monde approche à grands pas alors que les fonctionnaires non payés meurent de faim pendant que la plèbe mange de la salade non contrôlée par le gouvernement à cause de l’abominable président Trump qui veut construire un mur inutile dont on sait depuis Joshua 6:1-27 qu’on pourrait le détruire d’un simple coup de trompette ! Heureusement, de vaillants Démocrates veillent encore et toujours à faire des économies budgétaires et cette dépense inutile ne passera pas !

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  • Bonneteau fiscaliste

    6a00d8341c715453ef022ad3b0bd97200d-320wi.jpgTout le monde sait, sauf les magistrats de la Cour d'Appel de Paris,[1] que le bonneteau, ce jeu de dupes, proposé à la sauvette sur les marchés et dans les lieux publics, relève en fait sinon en droit strict, de l'escroquerie. Pratiquée depuis toujours en orient, attestée en France depuis le XIVe siècle, appelée en allemand Kümmelblättchen, cette tromperie se base sur le déplacement très rapide de l'enjeu, du billet de banque, d'un quelconque mistigri ou des cartes que l'on substitue l'une à l'autre.

    Dès septembre Darmanin annonçait son intention manipulatrice. Il pensait assortir sa marche vers l'impôt réputé indolore d'un “choc psychologique positif”[2].

    Reconnaissons au ci-devant maire de Tourcoing un don certain pour le boniment. Gérant les budgets français les plus dégradés depuis des décennies, dans un contexte qui depuis des années se caractérise par le ras-le-bol fiscal, il ose se dire "favorable aux baisses d’impôts."[3] Une telle attitude justifie la plus grande méfiance. Timéo technocratos et dona fera ferentes, disaient les anciens.[4]

    Comme 8 800 000 de nos concitoyens, à ce qu'il paraît, votre chroniqueur préféré a donc découvert, ce 15 janvier, créditée sur son compte bancaire, une gentille somme qu’il ne prévoyait pas. Au moins Gérald Darmanin est-il quand même convenu qu’il faudra, peut-être, reverser tout ou partie de cette avance de trésorerie. Soyons plus précis : le fisc après s’être invité comme virant d’autorité le montant de l’aller, sera fondé à débiter la restitution qu’il décidera de prélever librement en retour. Nous ne pourrons plus jamais nous considérer comme propriétaires, de manière stable, de ce qui restera de nos épargnes.

    On va cependant dire encore de la partie aller de ces reversements, qu'ils représentent autant de cadeaux faits aux riches. L'impôt sur le revenu, voté par les représentants supposés de l'ensemble des citoyens, n'est supporté néanmoins que par moins de la moitié des ménages. Donc par les plus riches.

    Si on diminue cette charge, d'une manière ou d'une autre, par l'effet de ce qu'on appelle une niche, et il en existe en France à peu près autant que de sortes de fromages, plus de 300, à inscrire dans les quelque 1 200 cellules et cédules de nos déclarations simplifiées, ce sont, une fois de plus ces 45 % de damnés ploutocrates qui en bénéficient. CQFD : salauds de riches.

    Voilà qui confirme l'image, mille fois répétée depuis des semaines, dont le chef de l'État voudrait tant se défaire sans y parvenir. Merci Monsieur le ministre.

    C'est donc avec la plus grande circonspection que l'on se doit d'accueillir cette prétendue bonne nouvelle.

    Elle n'intervient absolument pas dans un but expérimental. Elle ne vise pas à tester dans la pratique le grand bond en avant, maoïste ou stakhanoviste, opéré par l'administration des Finances, en marche vers la Terre Promise[5] du prélèvement à la source.

    L'utopie des princes qui nous gouverne remonte à Keynes. Les équations fausses de ce talentueux sophiste règnent encore sur l'esprit de nos technocrates. Il avait fait fortune en spéculant intelligemment à la bourse, mais il est parvenu à convaincre qu'il fallait procéder à l'euthanasie des rentiers.

    Dans cet esprit, on pourrait donc appeler pudiquement cette forme nouvelle de perception de l'impôt une expropriation dans la dignité. Comme la mort du même nom.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] cf. arrêt du 26 avril 2014, et l'article "Jeu de hasard : Le bonneteau a tout d'une arnaque." 
    [2] cf. Reuters le 5 septembre à 9h49.
    [3] cf. Son "face aux lecteurs" du Parisien le 14 janvier
    [4] La célèbre citation de l'Énéide est couramment instrumentalisée pour inciter à stigmatiser les "Grecs" en tant que peuple. En réalité, Danaos désigne les assiégeants Achéens coalisés, dans le cadre d'une guerre civile, contre leurs voisins d'Asie mineure . Or, elle trop souvent mal traduite. Je crains mes ennemis, en l'occurrence mes spoliateurs technocrates, "même si" ["et"="je les crains encore"] [je les vois] porteurs de présents.
    [5] Dont on ne devrait pas oublier que dès 2007 la candidat de la droite l'avait mise à son programme.

    https://www.insolent.fr/2019/01/bonneteau-fiscaliste.html

  • Gilets jaunes : le silence assourdissant du monde de la culture

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    « Que sont tous ces gens de la culture devenus,
    Qui signaient pétitions et appels convenus ? »

    (d’après Rutebeuf)

    Que sont ces artistes devenus, qui lançaient une pétition contre les violences policières, suite à l’empalement de Théo ? Une main arrachée, un œil crevé, des visages défigurés devraient pourtant susciter chez eux la même indignation.

    Que sont ces anciens révolutionnaires médiatiques, cinéastes de Mai 68 devenus, qui criaient « CRS SS », aujourd’hui prêts à enfiler le casque et la matraque ?

    Que sont toutes ces âmes si belles à la télévision devenues, tous ces metteurs en scène, acteurs ou réalisateurs à l’engagement bien-pensant, tous ces multimillionnaires qui vont sur les écrans demander à ceux qui sont à peine moins pauvres de vider leurs poches pour les plus démunis ?

    On n’en a pas vu un seul, sur les ronds-points, venu soutenir le peuple des pauvres gens. Même le directeur du théâtre du Rond-Point, pourtant à quelques mètres des Champs-Élysées, inventeur des soirées contre la haine et du rire de résistance subventionné, n’est pas venu. Mais lui, au moins, a une excuse, il est sur un Rond-Point toute l’année : celui de la gauche mondaine.

    Pas un mot pour les gilets jaunes, le silence… Allez savoir pourquoi !

    Voilà que la réponse éclate, claire et nette, dans la bouche de l’inénarrable directeur du Festival d’Avignon, Olivier Py, ce grand démocrate qui voulait le déplacer si les électeurs envoyaient le FN à la mairie, et que Le Monde est allé questionner : « Le lien à l’extrême droite m’empêche d’être solidaire des gilets jaunes. »

    Mais oui… mais c’est… bien sûr ! Il y a le peuple démocrate, celui qui va voter tous les cinq ans pour ces gouvernements identiques dont il est le propagandiste, et le peuple populiste, celui qui s’insurge et qui vote Marine Le Pen. Ce peuple en sécession, exclu des scènes officielles, devenu un fantasme. Et l’artiste confortable de déplorer la réalité qui l’éclabousse : « Le Front national est très présent dans les cortèges de gilets jaunes, cela fait quelque chose de très complexe et de très inconfortable pour l’homme engagé que je suis. »

    Engagé dans quoi, chochotte ? Dans le conformisme ministériel ? Dans la servitude ? Un peu inquiet, quand même, il veut se rassurer : « Mais pourquoi s’en prendraient-ils au monde de la culture ? » C’est vrai, ils ont tellement d’autres choses à penser, par exemple à leurs fins de mois qu’ils n’arrivent plus à boucler, ces fachos. Eh oui, le ministère ne leur paie pas leurs frais de déplacement, les nuits dans les quatre étoiles ou le taxi, à eux ! Et puis, Olivier, si tu savais où ils se la mettent, ta culture, comme on dit dans les manifs… Mais il ajoute, cynique, ou inconscient : « Le théâtre public en France est extrêmement soucieux de la diversité sociale de son public » et s’il n’est pas question de culture, dans les revendications des gilets jaunes, c’est que « depuis plusieurs décennies déjà, un vrai travail de démocratisation de la culture a été mis en place ».

    Alors là, on rigole ! Mais, Olivier, le public populaire, celui des gilets jaunes, il n’y va jamais, dans tes théâtres publics ! Ton festival de l’entre-soi cultureux, tes spectacles inaccessibles au commun des mortels, il ne sait même pas que ça existe. Et s’il le sait, et qu’il y est allé une fois, il s’est demandé ce qu’il regardait, et il n’y est plus revenu…

    Cruel échec sur lequel tu devrais t’interroger ! Mais, gauchitude oblige, il réfute l’idée « d’un domaine coupé des classes populaires ».

    Pour le vérifier, qu’il invite donc une centaine de gilets jaunes à ses spectacles sur la montée du populisme, le transgenre ou le rejet de l’autre, cela l’éclairera ! À supposer qu’ils viennent…

    « On a foiré la démocratisation de la culture », disait Jean Rochefort, plus lucide que lui. C’est pourtant l’évidence, Olivier !

    Les masques tombent, ceux de la comédie et de la tragédie : faut-il rire ou pleurer ? Ces masques des acteurs grecs – et le nom de masque a donné le mot hypocrite (hupokritês : celui qui est sous le masque) -, ils tombent et nous montrent ce qu’est ce monde, opportuniste, profiteur et superficiel, d’une culture d’hypocrites, non plus au sens ancien, mais bien au sens moderne du terme…

    Rideau !

    Jean-Pierre Pélaez

    http://www.bvoltaire.fr/gilets-jaunes-le-silence-assourdissant-du-monde-de-la-culture/

  • La dette, pas un problème ?

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    Libération publie, sous la plume de Savinien de Rivet, un article sensationnaliste et provocateur : la dette ne serait pas (plus ?) un problème : en 2000, les recettes de la TVA représentaient 2,5 fois le montant du remboursement de la dette, alors qu’en 2018, elles sont 4 fois plus importantes. De même le poids des remboursements par rapport au PIB a diminué de 2,5 % (en 2000) à 1,8 % (en 2018). Alléluia, tout va bien ! Puisque nous avons de la marge, endettons-nous encore plus et satisfaisons toutes les revendications des gilets jaunes !

    Que faut-il penser de cet article ? Les économistes et hommes politiques qui ne cessent de tirer la sonnette d’alarme sur la dette sont-ils des incompétents qui se trompent du tout ou tout ?

    D’abord, les chiffres donnés par M. de Rivet sont justes, mais il met de côté celui qui est le plus inquiétant : le montant de la dette est, désormais, proche de 100 % du PIB et rien ne semble pouvoir arrêter cette course folle. Ensuite, en schématisant à l’extrême, la dette se décompose en trois. Celle à court terme (six mois à un an) dont les taux sont négatifs (autour de -0,5 %), ce qui veut dire que l’État s’enrichit en empruntant ! La dette à dix ans a des taux autour de 1,5 %. Et celle à trente ans autour de 3 %. Les taux eux-mêmes ne veulent rien dire. Il faut les comparer avec l’inflation. Un taux de 1 % avec une inflation à 0 % est bien plus coûteux qu’un taux à 10 % avec une inflation à 15 % ! Actuellement, l’inflation est autour de 1,5 %. Donc, actuellement, tout va merveilleusement bien pour la dette : les taux à un an sont négatifs, ceux qui sont à dix ans du même ordre que l’inflation et ceux à trente ans sont raisonnables et ne sont pas insupportables.

    Cependant, nous sommes à la merci d’un coup de grisou. Actuellement, les prêteurs sont légion et se battent pour que la France les choisisse eux et pas le voisin. Mais la confiance est volatile et si elle est entamée, plus personne ne voudra prêter ses fonds, sauf à des taux insoutenables (autour de 10 %). Or, notre pays est toujours à court d’argent. Il doit sans cesse emprunter : 200 milliards en 2019 ! Si le robinet du crédit ne coule plus qu’au compte-gouttes, nous sombrerons corps et biens. La Grèce a connu une telle crise et a failli imploser. Récemment, l’Italie a dû capituler et amender son budget comme Bruxelles le voulait, car elle empruntait à 3,8 % ! Une crise violente et insurmontable peut éclater d’un moment à un autre.

    Cette éclaircie sur la dette s’explique par la politique de la BCE. Celle-ci n’imprime pas des euros pour payer la dette des États, mais presque. Elle prête massivement des sommes aux banques qui les fournissent aux États. La BCE rachète, ensuite, les titres d’emprunts aux banques. Ce jeu d’écriture est une forme de cavalerie financière qui serait une escroquerie si un organisme privé faisait de même. On ne peut absolument pas durer sur cette base et la BCE va remonter ses taux. Le château de cartes va-t-il alors s’écrouler ? Difficile de le dire car l’économie n’est pas une science exacte : on a une chance sur deux de s’en sortir sans trop de mal et une autre que tout s’écroule. Mais ce qui est rageant, révoltant et désolant, c’est que MM. Hollande et Macron n’ont pas profité de ce répit qui dure depuis 2014 pour équilibrer enfin notre budget et nous mettre définitivement à l’abri. L’Histoire les jugera sévèrement !

    Christian de Moliner

    http://www.bvoltaire.fr/la-dette-pas-un-probleme/

  • #GrandDébatNational : la contribution de la Dissidence Française

    Communiqué de la Dissidence Française

    Enlisés dans la crise des Gilets Jaunes et incapables d’apporter des réponses concrètes à la colère des Français, Macron et son gouvernement ont annoncé le lancement d’un « Grand Débat National » destiné à recueillir les propositions et contributions des citoyens.

    Dans les faits, ce « Grand Débat » s’apparente davantage à une piètre tentative de sortie de crise d’un gouvernement aux abois qu’à une réelle volonté d’entendre la colère des Français.

    Sur la forme d’abord : inauguré le 15 décembre dernier, le site du CESE – dédié au recueil des « doléances des Français » – n’accepte plus de contributions ni de vote depuis le 4 janvier. Ainsi, la possibilité de déposer des contributions en ligne aura duré moins de 20 jours, durant la période des fêtes de fin d’année. Les contributions recueillies sont donc désormais en cours  « d’analyse et de synthèse » par le CESE qui se contentera de formuler un avis purement consultatif. Pire, certains ministres – comme Bruno Le Maire – ont d’ores et déjà annoncé que ce débat ne devait pas conduire « à détricoter ce qui avait été fait » par son gouvernement. Un enfumage qui n’est pas sans rappeler les « Etats généraux de la bioéthique » organisés il y a 6 mois par ce même gouvernement.

    Sur le fond ensuite : le « cadrage » des contributions exclu de fait des questions fondamentales comme celles de l’immigration, de l’insécurité ou de la bioéthique, et se borne à 4 thématiques : transition écologique, fiscalité et dépenses publiques, démocratie et citoyenneté, organisation de l’Etat et services publics.

    A défaut d’ouvrir la possibilité réelle d’une large concertation populaire, le gouvernement Macron a donc fait le choix délibéré de verrouiller ce débat, de museler la parole des Gilets Jaunes et de ne créer que l’illusion du dialogue. 

    La Dissidence Française dénonce ce simulacre de débat et réaffirme son soutien total à la mobilisation des Gilets Jaunes, que nous accompagnons sur le terrain depuis ses débuts.

    Voici les contributions de la DF sur chacune des 4 thématiques de ce débat :

    Transition écologique

    La crise écologique est une réalité : pollution de l’air, de l’eau et des sols, destruction de l’environnement, des paysages et de la biodiversité, dégradation de l’espérance de vie… Cette crise résulte d’abord et avant tout du système productiviste et du libre-échange mondialisé, et ne trouvera pas de réponse dans des demi-mesures punitives qui ciblent toujours les mêmes et escamotent les vrais enjeux. Seule une remise en cause de ce système hérité du siècle dernier pourra nous permettre de relever véritablement le défi de la transition écologique.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • d’instaurer la détaxation de proximité permettant de moduler le prix d’un produit en fonction de la distance parcourue avant sa distribution ;
    • de relancer l’économie de nos territoires en favorisant les circuits courts ;
    • de consolider l’indépendance économique de la France en mettant un frein aux délocalisations et en protégeant nos entreprises du dumping social, fiscal et environnemental ;
    • de réduire drastiquement l’impact écologique de la société marchande en régulant la mondialisation sauvage.

    Fiscalité et dépenses publiques

    Avec plusieurs centaines de taxes et impôts différents, la France est la championne d’Europe des prélèvements obligatoires, qui ont absorbé près de 49% du PIB en 2017 (chiffres d’Eurostat). Un matraquage fiscal qui asphyxie l’économie réelle et les classes moyennes mais qui épargne les banques, les institutions financières et les firmes transnationales. Résultat : plus de 7 millions de chômeurs, 60 000 faillites d’entreprises par an et une précarité omniprésente qui mène des millions de ménages au surendettement.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • de créer un choc de libération fiscale, en remplaçant progressivement l’ensemble des prélèvements obligatoires par une Taxe Unique sur l’ensemble des transactions électroniques et financières, d’un montant maximum de 9% ;
    • d’en finir avec avec l’immigration massive (dont le coût pour le contribuable oscille entre 80 et 100 milliards par an), en rétablissant nos frontières, en appliquant la préférence nationale, en organisant une politique de remigration, et en mettant fin aux versements des allocations dont bénéficient les étrangers en attente de régularisation ainsi qu’aux subventions destinées aux associations immigrationnistes ;
    • de briser les chaînes de l’usure, en séparant les activités bancaires spéculatives de celles de dépôt/crédit, en déclarant un moratoire sur le paiement de la dette et de ses intérêts, en lançant un audit approfondi de la dette, des taux d’intérêts consentis ces dernières décennies, et en renégociant la dette en vue d’un défaut de paiement partiel sauvegardant l’épargne des ménages français.

    Démocratie et citoyenneté

    Influences étrangères, pressions de lobbies communautaires, transferts de souveraineté à des instances européennes non-élues, déconnexion entre le pays réel et le pays légal, parisianisme… autant de symptômes d’une faillite de la démocratie parlementaire qui brade la souveraineté et l’indépendance de la France au seul profit d’une oligarchie hors-sol.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • de rétablir notre indépendance en suspendant la participation de la France à l’Union Européenne, à l’OTAN, à la Zone Euro et aux Traités de Libre-Echanges Transatlantiques ;
    • de suspendre les fonctionnaires étrangers et binationaux, de révoquer les fonctionnaires et élus qui ont prêté le serment maçonnique, qui se sont rendus coupables des faits de fraude fiscale ou de trafic d’influence ;
    • de faire de la commune l’échelon démocratique fondamental, auquel un maximum de compétences sont transférées et où s’organisent régulièrement consultations citoyennes et référendum locaux ;
    • de réduire le nombre de parlementaires et de rendre les assemblées représentatives du peuple et des communes de France ;
    • d’encadrer la pratique des sondages d’opinion, de supprimer toutes les subventions à la presse, aux partis politiques, aux associations communautaires et aux syndicats ;
    • d’abroger les lois d’entrave à la liberté d’expression et à la recherche historique et de sanctuariser la neutralité du Net.

    Organisation de l’Etat et services publics

    La fracture entre la « France périphérique » et des métropoles engorgées s’accroît. La désertification des campagnes, la disparition des services publics de proximité, la répression routière et l’asphyxie financière des communes accentue la marginalisation de la France rurale. Il est urgent de rétablir la permanence des services publics et l’équilibre entre les territoires, et de donner un nouveau souffle aux communes de France.

    Seule la Dissidence Française propose :

    • de placer sous contrôle public les entreprises des secteurs stratégiques, de renationaliser les autoroutes, et de revenir au 90km/h sur le réseau secondaire ;
    • de lancer un vaste programme de simplification des formalités administratives pour les particuliers comme pour les entreprises ;
    • de mettre un terme à la désertification des campagnes, aux fermetures de services publics de proximité et aux privatisations des entreprises publiques ;
    • de préserver l’autonomie des communes et leurs dotations, de démanteler le mille-feuille administratif en transférant aux communes et à l’Etat la plupart des compétences des échelons départementaux et régionaux.

    Si vous partagez nos analyses et nos propositions, nous vous invitons à participer à ce débat en relayant la contribution de la Dissidence Française, notamment dans les mairies qui ont prévu un cahier de doléances dans le cadre de cette consultation.

    Vous pouvez télécharger et imprimer notre contribution en PDF en cliquant sur l’image ci-dessous :

  • Pandore et sa deuxième boîte

    6a00d8341c715453ef022ad3afc029200d-320wi.jpgL'avant débat, consacré aux limites que le pouvoir imagine pouvoir tracer, pour freiner la libre expression des Français. Cela demeure encore aujourd'hui dans le registre comique. Nous devrions profiter de ce répit, avant qu'il tourne au tragique, pour souligner les inconstances, les incertitudes et, à de nombreux égards, les incongruités de celui que l’on n'appelle plus Jupiter, encore moins le Maître des Horloges, sinon par dérision.

    Nouveau revirement en effet dans sa Lettre aux Français : le président revient à la case qu'il avait effleurée dans son allocution du 10 décembre. On pourra donc parler de l’immigration.

    Remarquons qu’à l’instant, comme cela vient de sortir, cela risque de se révéler provisoire : le curseur proposé se préoccuperait de quotas.

    Campons bien au départ les trois points de vue concurrents. Ils sont appelés à se partager l'opinion, évidemment divisée.

    Première approche : celle des gens aux yeux desquels on n'en fait jamais assez au bénéfice des migrants d'où qu'ils viennent, quels que soient leurs effectifs. Le quotidien Le Monde dans son édition faussement datée du 15 janvier en fait les seuls dignes d'intérêt. Le journal nous assène ainsi les déclarations immigrationnistes comme s'il s'agissait d'expertises scientifiques.

    Nous apprenons ainsi que Pierre Henry, directeur de France Terre d’asile "reste perplexe sur l’opportunité de jeter cette question au milieu de ce grand brouhaha, de ce bazar aux idées courtes." Cet homme aux idées longues s'inquiète de voir se déployer un débat "dans l’hystérie et la surenchère". On ne peut que lui donner raison. Mais cela vaut pour tout le processus, imitant les États Généraux de 1789, sans même recourir aux élections, et pas seulement pour cette question-là. François Gemenne est présenté comme spécialiste des mouvements migratoires en sa qualité de chercheur à l’université de Liège. Il déclare, sur le mode péremptoire : "Les migrations sont un sujet dont il faut débattre mais le faire ici, cela sous-entend qu’elles sont responsables du déclassement dont les gilets jaunes se plaignent et cela peut vite déboucher sur la désignation de boucs émissaires." Enfin parmi les trop nombreux députés du parti présidentiel La République en marche, le journal a trouvé un certain Aurélien Taché, qui reste, nous dit-on, mitigé : "Dans une société où on réfléchit aux enjeux de citoyenneté, il est normal qu’on évoque le sujet si c’est pour avoir une politique migratoire claire. En revanche, il est étonnant qu’il apparaisse de façon aussi précise sans que le président n’en ait parlé avec sa majorité et alors que ça n’était pas remonté du mouvement des gilets jaunes."

    On se retrouve donc en lisant tous ces doctes avis dans une séance de catéchisme humanitaire, irréfutablement renforcé de fausse connaissance, où les derniers rogatons démocrates chrétiens concurrencent en platitude les plus urticants francs-maçons.

    Deuxième attitude : celle des technocrates qui entrent dans le jeu des quotas. Notons que François Fillon, candidat malheureux en 2017 allait dans ce sens. On planifierait comme cela des chiffres passoires. On quantifierait sur le papier, tout en admettant des exceptions présentées pour obligatoires, destinées à submerger la règle. On continuerait ainsi avec le regroupement familial à sens unique, sur le territoire de l'Hexagone. On disserterait sur l'extension de ce droit aux enfants quasi adoptifs, sachant que l'islam récuse l'adoption. On reprendrait la formule jésuitico-macronienne de nos soi-disant obligations en matière d'asile. Moyennant quoi l'invasion continuera.

    Troisième et dernier point de vue : on permet de s'exprimer au ressenti de 80 % des Français. Il rejoint celui de 80 % des Européens. On mesurera peut-être avec une règle millimétrée un petit plus ou un petit moins selon le degré d'exposition au fait migratoire.

    Leur réponse tient en trois mots : ras le bol.

    Cela veut dire, mon prince, que le sentiment populaire, que l'on taxera de populiste, pourquoi pas, si l'on ouvre véritablement le débat, se traduira par des quotas négatifs. Et par quelques questions indiscrètes. Combien de reconduites à la frontière ? Combien d'inactifs expulsés ? Combien d'imams polygames que l'on cessera de subventionner par des allocations familiales ? etc.

    Dernière solution, certes : l'État tente, une fois de plus, de falsifier la libre expression des opinions, en intimidant les participants.

    Le Figaro du 10 janvier s'inquiétait, sans doute juste titre, d'une ouverture de la boîte de Pandore des hausses d'impôts. Une boîte peut en cacher une autre.

    JG Malliarakis

    https://www.insolent.fr/

  • Selon le magistrat Charles Prats : 1,8 millions de faux numéros de sécurité sociale, 80% des faux documents sont d’origine algérienne, marocaine, congolaise, et malienne. Estimation : 20 milliards d’euros de fraude par an (MàJ : vidéo)

    15/01/2019

    Charles Prats détaille les faits sur France 5

    20/12/2018

    La journaliste Géraldine Woessner contredit les affirmations de Charles Prats qui lui répond

    Charles Prats :

    Ex-magistrat de la délégation nationale à la lutte contre la fraude (DNLF) au ministère du budget, ancien juge d’instruction, ancien inspecteur des douanes à la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED). Toujours magistrat du siège (dans une cour d’appel), toujours membre du conseil scientifique du CSFRS (le conseil supérieur de la formation et de la recherche stratégique)

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