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économie et finance - Page 452

  • Immigration régulière, immigration illégale : un éclairage en rappel

    FIGAROVOX/EXCLUSIF – Une communiqué du ministère de l’Intérieur et du Logement nie de fait la distinction entre immigration régulière et immigration illégale.

    Alexis Théas redoute l’appel d’air que pourrait susciter cette évolution de la politique d’immigration française.

    Le 1er août 2016, les ministres de l’Intérieur et du Logement ont publié un communiqué passé totalement inaperçu dans la torpeur de l’été mais d’une importance capitale sur le plan de l’évolution des mentalités et de l’idéologie politique française. Ce texte marque une inflexion profonde de la conception française de l’immigration. Jusqu’alors, celle-ci était fondée sur la distinction entre l’immigration régulière et l’immigration illégale. La première, conforme à la loi, était destinée par exemple à accueillir des travailleurs dont la France peut avoir besoin, à former des étudiants dans l’intérêt de la France ou du pays d’origine, ou bien à assurer le principe d’unité familiale. Elle était évaluée à environ 200 000 personnes par an. En revanche, les migrants en situation irrégulière, entrés ou séjournant en infraction avec la loi, devaient impérativement repartir dans leur pays, volontairement ou par la contrainte. Tel était le principe. Cette différence, pour la première fois depuis que l’immigration est devenue un sujet politique au début des années 1980, est désormais niée par l’Etat. Le migrant en situation irrégulière n’a plus vocation à être reconduit dans son pays, mais à être accueilli en France et pris en charge par la puissance publique, au même titre qu’un étranger en situation régulière ou qu’un citoyen français en difficulté.

    La distinction fondamentale entre l’immigration régulière et l’immigration illégale est désormais officiellement condamnée par l’Etat.

    Communiqué du 1er août 2016: «Créé le 25 février dernier à l’initiative de Bernard Cazeneuve, ministre de l’Intérieur, et d’Emmanuelle Cosse, ministre du Logement et de l’Habitat durable, le comité de suivi du plan de mise à l’abri des migrants sans-abri s’est à nouveau réuni mardi 26 juillet 2016. Présidée par Emmanuelle Cosse, en présence de représentants du Ministère de l’Intérieur, du Ministère de la Famille, de l’Enfance et des Droits des Femmes et de la Préfecture du Pas- de-Calais, cette séance a rassemblé une trentaine d’associations engagées dans l’accompagnement des migrants. Les pouvoirs publics ont tenu à saluer leur travail et leur mobilisation pour faire face à cette crise migratoire sans précédent. A cette occasion, le ministère de l’Intérieur et le ministère du Logement et de l’Habitat durable ont présenté aux associations la Charte de fonctionnement des Centres d’Accueil et d’Orientation (CAO). Répondant à un souhait partagé de l’Etat et des acteurs associatifs, et rédigée au terme de plusieurs semaines de dialogue avec les opérateurs des CAO, cette charte édicte des règles claires de fonctionnement et décrit les principales prestations délivrées aux migrants sans-abri qui y sont accueillis: conditions d’accueil et de localisation, taux d’encadrement, restauration, évaluation – juridique, sociale et médicale – de la situation des personnes accueillies et accompagnement adapté, sécurité, etc. La prise en charge en CAO doit ainsi permettre aux personnes migrantes sans-abri de bénéficier d’un temps de répit et d’engager, si elles le souhaitent, une démarche de demande d’asile. Elle leur permet également d’avoir accès à une offre de soins adaptée et d’être orientées rapidement vers des structures qui correspondent à leur situation (CADA pour les demandeurs d’asile, etc.). Depuis le 27 octobre dernier, 148 Centres d’accueil et d’orientation ont été ouverts sur l’ensemble du territoire national pour un total de près de 2000 places qui ont permis de mettre l’abri plus de 4700 personnes dans des délais très resserrés.»

    Le principe abroge l’idée de frontière. Les associations humanitaires, les idéologues, les partisans de la liberté totale d’immigrer en rêvaient depuis au moins quarante ans.

    Ce communiqué enterre donc toute notion d’immigration irrégulière. Il abolit le clivage entre légalité et illégalité en matière d’immigration. Il va dans le sens de la loi du 7 mars 2016, dont les dispositions reviennent à rendre très difficiles l’application des mesures d’éloignement. Il proclame que la France a le devoir d’accueillir et de prendre en charge tout étranger sur son territoire, qu’il soit autorisé à entrer et à séjourner ou qu’il ne le soit pas. De facto, le principe ainsi proclamé abroge l’idée de frontière ou de respect du droit de l’entrée et de séjour.

    Les associations humanitaires, les idéologues, les partisans de la liberté totale d’immigrer en rêvaient depuis au moins quarante ans.

    Cazeneuve et Mme Cosse l’ont fait. La question est de savoir quel sera l’ampleur de l’appel d’air que cette transformation profonde de tous les fondements de la politique d’immigration française est susceptible provoquer à terme. Le communiqué annonce une France ouverte, qui n’éloigne plus ses migrants illégaux mais au contraire les accueille. Le potentiel d’émigration est élevé : des centaines de millions de personnes déshéritées et désœuvrées, dans ce monde en ébullition, ne songent qu’à trouver un point d’accueil. Reste à savoir si la France, qui compte cinq millions de chômeurs, de gigantesques problèmes de logement, des centaines de milliers de personnes vivant sous le seuil de pauvreté, un millier de cités sensibles dévastées par la violence, l’exclusion, le communautarisme, l’islamisme radical, si cette France a les moyens d’accueillir une immigration supplémentaire. Mais pour M. Cazeneuve et Mme Cosse, c’est une autre affaire. Et ce n’est visiblement pas la leur.

    Alexis Théas12/08/2016

    Source : FIGARO VOX – VOX POLITIQUE

    Voir aussi : « Immigration : cette loi votée en catimini qui élargit le droit du sol »

    http://www.polemia.com/immigration-reguliere-immigration-illegale-un-eclairage-en-rappel/

  • Journal du Mardi 4 octobre 2016 - Société / Le mondial de l’auto dans la ville anti-voiture

  • Cette haute finance qui veut toujours plus d’immigrés

    La responsabilité de la haute finance et du grand capital dans la crise de l’immigration est un sujet sur lequel il faut insister. 

    Une illustration vient s’ajouter : la Fédération des Entreprises de Belgique (FEB) a lancé vendredi un guide pratique à l’attention des employeurs qui veulent recruter des réfugiés ou demandeurs d’asile. Les chômeurs ne manquent pourtant pas en Belgique et on peut légitimement se demander pourquoi un pays qui ne parvient pas à offrir de l’emploi à tous ses nationaux devrait permettre que les entreprises présentes sur son territoire favorisent l’embauche d’immigrés, qui plus est arrivés illégalement. A moins d’avouer officiellement que c’est une politique de préférence étrangère qui est menée, confirmant ainsi la notion de grand remplacement.

    Pour en revenir à ce guide publié par la FEB, il aborde l’immigration avec des questions telles que « Les entreprises n’ont-elles pas des bâtiments pour loger les réfugiés ? « , « Super ! de la main-d’œuvre à disposition : peut-on les employer directement ? « , « Nos employés veulent faire quelque chose pour les réfugiés : que pouvons-nous organiser ? « . Autant dire que cela bon la propagande en faveur de l’immigration et du multiculturalisme.

    http://www.medias-presse.info/cette-haute-finance-qui-veut-toujours-plus-dimmigres/62033

  • Traités de libre-échange : bienvenue dans le monde d'Orwell

    Par Jean-Michel Quatrepoint

    Le Comité Orwell a organisé le 27 septembre un colloque autour des traités de libre-échange. Jean-Michel Quatrepoint dénonce cette nouvelle forme de guerre économique que mènent les Etats-Unis contre l'Europe [Figarovox - 23.09]. L'analyse que Jean-Michel Quatrepoint fait ici - comme toujours, lucide et réaliste - intéresse les patriotes français et, dans notre cas, les royalistes.  LFAR

    Nous sommes en guerre ! On pense, bien sûr, à Daech et au terrorisme islamiste. Mais il y a aussi une autre guerre, plus sournoise, plus vicieuse, puisqu'elle nous oppose à des amis, des alliés. Je veux parler de la guerre avec les États-Unis, de la guerre entre l'Europe et les États-Unis, de la guerre aussi entre le modèle culturel anglo-saxon, un modèle communautariste, et notre modèle républicain, laïc. Cette guerre a un champ de bataille : le marché, l'économie. Avec un objectif pour les États-Unis, ou plutôt pour les multinationales, en très grande majorité anglo-saxonnes : assurer un nouvel ordre mondial, où le rôle des États est réduit à la portion congrue, où les citoyens sont cantonnés à un rôle de consommateurs, où la politique s'efface devant les impératifs du marché et d'un libre-échange total, absolu.

    Cette bataille, elle se joue aussi sur les traités commerciaux, à travers le TAFTA, le TPP pour le Pacifique, le TISA pour les données. Sans oublier le traité entre l'Europe et le Canada qui a servi en quelque sorte de matrice aux négociations transatlantiques sur le TAFTA. Cette offensive américaine se déroule comme à la parade. Dans un premier temps, les autorités judiciaires d'outre-Atlantique ont mis en place un arsenal juridique pour imposer peu à peu l'extraterritorialité du droit américain. C'est ainsi qu'on a vu se multiplier, depuis des années, les amendes colossales contre les groupes européens. Amendes pour avoir obtenu des contrats dans divers pays du Tiers Monde avec des commissions. On pense, bien sûr à Alstom. Amendes pour avoir financé des opérations commerciales avec des pays frappés d'embargo par les États-Unis. On pense, bien sûr, à BNP Paribas. Amendes pour avoir bidouillé, comme Volkswagen, les moteurs Diesel vendus sur le marché américain, etc. À chaque fois ce sont des montants considérables. Des milliards, voire des dizaines de milliards de dollars.

    Pis, ces menaces pèsent sur le système bancaire européen qui n'ose plus financer les investissements des entreprises, françaises et autres, dans des pays sensibles. Ainsi, les banques françaises sont très frileuses sur l'Iran, sur la Russie. Nos entreprises ratent des contrats. Pour le plus grand profit… des Américains. Bref, tout se passe comme si cette menace subliminale que fait peser la justice américaine et Washington sur les banques et entreprises européennes était destinée à les paralyser, à les tétaniser. Parallèlement, le capitalisme américain a déployé sur une très grande échelle une forme moderne de corruption : l'influence, le trafic d'influence. Plus besoin de verser des bakchichs, il suffit d'offrir aux dirigeants politiques, aux élites européennes de belles et rémunératrices fins de carrière, ou de faciliter l'accès de leurs progénitures aux cercles restreints du pouvoir des multinationales.

    Aujourd'hui, les masques tombent. C'est un ancien président de la Commission européenne dont on savait qu'il était très proche des Américains qui pantoufle chez Goldmann Sachs. On découvre qu'une ancienne commissaire à la concurrence avait pris systématiquement des décisions nuisibles aux intérêts industriels européens tout en étant administrateur d'un fonds off shore aux Bahamas. Cerise sur le gâteau : elle a intégré Bank of America et, au printemps dernier, le groupe américain… Uber. Un autre commissaire, négociateur et thuriféraire de l'accord TAFTA, a, lui, rejoint les conseils d'administration de CVC Partners, un fonds américain et Merit Capital. Bref, les Américains savent remercier ceux qui ont œuvré pour eux. Mais ceux qui rechignent à intégrer ce nouvel ordre mondial sont frappés. Volkswagen, mais aussi Deutsche Bank et maintenant Airbus que l'on menace de dizaines de milliards d'amende, parce que le groupe aurait bénéficié de subventions européennes. Mais comment Boeing s'est-il développé sinon avec l'argent du département de la Défense ? Comment la Silicon Valley est-elle devenue ce qu'elle est sinon avec les subsides sous diverses formes de l'État américain ? Comment les GAFAM et autres NATU (Netflix, Airbnb, Tesla et Uber) prospèrent-ils sinon en optimisant fiscalement aux États-Unis (les multinationales américaines ont exporté plus de 2 000 milliards de dollars dans les paradis fiscaux) et en ne payant pratiquement pas d'impôt en Europe ? Et lorsque une commissaire européenne ose s'élever contre les avantages exorbitants accordés par l'Irlande à Apple, c'est le président Obama et 250 patrons américains qui volent au secours de la firme et somment l'Europe d'abandonner ses poursuites.

    Trop, c'est trop! Ou les Européens se couchent et nous allons collectivement basculer dans un monde où quelques monopoles régneront sur notre vie de tous les jours, géreront nos données… un monde digne de Big Brother. Ou l'Europe se réveille, refuse ces diktats, renvoie les accords TAFTA aux calendes grecques. On ne négocie pas dans une position de vassal. Voilà pourquoi la bataille du TAFTA est symbolique. Voilà pourquoi si nous voulons défendre nos valeurs, une certaine idée de la géopolitique, il faut dire non au TAFTA, relancer l'idée de la préférence communautaire, défendre nos banques et nos grandes entreprises. À condition, bien sûr, qu'elles veuillent être défendues et qu'elles n'aient pas déjà pactisé avec l'Oncle Sam… pour un plat de lentilles.   

    Jean-Michel Quatrepoint est journaliste économique et vice-président du Comité Orwell.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2016/09/28/traites-de-libre-echange-bienvenue-dans-le-monde-d-orwell-5853708.html

  • Le gouvernement s'apprête-t-il à confisquer les économies des Français ?

    La baisse imposée des rendements des assurances-vie avait été évoquée dans ce billet en juin 2016. La menace se précise et devient encore plus inquiétante sur le placement privilégié des épargnants et donc des familles. En effet, la loi Sapin II prévoit de limiter voire d'interdire les retraits en cas de crise financière :

    "Tous les épargnants détenteurs d'un contrat d'assurance-vie, et ils sont plusieurs millions, ont toutes les raisons de s'inquiéter.

    Cette loi Sapin II comporte en effet des dispositions nouvelles qui ont pour objet de protéger le secteur de l'assurance-vie qui étouffe face à des taux d'intérêt historiquement bas, qui laminent leur marge, et effacent les rémunérations des fonds en euros.

    Pour les assureurs sur la vie, le problème est simple : ils ont engrangé des tonnes et des tonnes de contrats d'assurance-vie avec deux attractions, un rendement garanti aux environs de 3 à 5%... avec en prime une fiscalité très light

    Dans ces conditions, tous les assureurs risquent bien de sauter. Depuis que les taux d'intérêt sont tombés à zéro, les professionnels de l'assurance ont toujours plus de mal à trouver des rendements qui leur permettraient de respecter les promesses faites aux épargnants. 

    L'assurance-vie, en France, c'est la poutre maîtresse du système financier. Les épargnants français qui craignent le risque depuis leur naissance se précipitent sur les contrats d'assurance-vie, considérés comme très sécurisés. L'Etat, de son côté, utilise cet argent pour financer son déficit budgétaire.

    D'ailleurs, le travail de l'Etat est très simple. D'un côté, il dépense sans compter. De l'autre, il draine des impôts et comme ces impôts ne suffisent pas, il "pique l'assurance-vie". Sauf qu'avec les rémunérations actuelles, les sociétés d'assurance sont en danger de mort. La boucle est bouclée. Cette situation explique que tout le monde panique.

    L'Etat craint donc une nouvelle crise financière qui serait allumée dans les assurances. Il veut donc éviter que les épargnants retirent massivement leurs avoirs des contrats d'assurance-vie en cas de hausse des taux pour profiter d'opportunités meilleures. Pour éviter ce type de panique, la loi Sapin va donc autoriser le haut conseil de stabilité financière, présidé par le ministre de l'Economie, à "suspendre, retarder ou limiter pour tout ou partie du portefeuille le paiement des valeurs de rachat..."

    En clair, les retraits des épargnants pourraient être limités dans le temps, pendant six mois (renouvelables). Bref, la loi instaure une sorte d'Etat d'urgence pour les assurances-vie qui sont gérées par des compagnies en risque."

    Qui a dit que la France ne connaitrait pas la situation de la Grèce ou de Chypre ?

    Philippe Carhon

  • Jean-Paul Gourévitch : L’islamo-business, ou comment on finance les djihadistes…

    L’islamo-business, c’est plus de 1.000 milliards de dollars par an. Que représente-t-il exactement et à quoi sert-il ? Jean-Paul Gourévitch dresse dans son nouveau livre un état des lieux de la galaxie islamiste…

    Explications.

    http://www.bvoltaire.fr/jeanpaulgourevitch/lislamo-business-ou-comment-on-finance-les-djihadistes,285317

  • Le genre : ça n'existe pas mais ça a besoin d'argent

    Mercredi 28 septembre à 16h30, dans le cadre des travaux menés sur les études de genre, la Délégation aux droits des femmes organise une table ronde sur la budgétisation sensible au genre, avec :

    Cette audition sera retransmise en direct sur le portail vidéo de l'Assemblée.

    Le rapport d'information sur les études de genre sera présenté par Maud Olivier, lors de la réunion de la Délégation du mercredi 12 octobre à 16h15. 

    Michel Janva