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économie et finance - Page 463

  • Montebourg, Sarkozy : des baisses d’impôt sans se préoccuper du déficit ?

    Évidemment opposés, Arnaud Montebourg et Nicolas Sarkozy se rejoignent pourtant sur un point dans leurs programmes: la volonté d’une baisse massive des impôts, pas vraiment financée

    Il peut paraître curieux de rapprocher ainsi deux responsables politiques dont le seul point commun est apparemment de prétendre à la magistrature suprême. Quel lien entre le chantre du made in France qui veut s’affranchir des règles européennes pour mieux redonner du pouvoir d’achat aux classes moyennes et populaires, et l’ex président de plus en plus libéral ? Nicolas Sarkozy est partisan de l’abrogation totale des 35 heures -le code du travail ne contiendrait plus aucune référence à une durée hebdomadaire du temps de travail- , de licenciements économiques grandement facilités, d’une indemnisation des chômeurs réduite, devenant dégressive, et de la suppression de 300.000 fonctionnaires. Autant d’orientations qu’Arnaud Montebourg ne reprendra jamais à son compte.

    Place aux baisses d’impôts

    Pourtant, ils partagent sans le dire une même vision de la gestion des finances publiques : tous deux veulent baisser franchement les impôts. Ils prennent acte d’une situation de « ras le bol fiscal » qui perdurerait en dépit de la stabilisation des prélèvements obligatoires, depuis 2014. Pas de redressement économique sans allègement massif des impôts, affirment-ils en chœur. Nicolas Sarkozy va plus loin, de ce point de vue, que son concurrent Alain Juppé ou que François Fillon. Certes, Montebourg et Sarkozy n’entendent pas baisser les mêmes impôts. Le premier veut en faire profiter les couches populaires et moyennes.

    « Je propose que nous décidions par une mesure de solidarité nationale l’annulation progressive des hausses d’impôts de ces cinq dernières années sur les revenus du travail des classes moyennes et populaires » a-t-il affirmé depuis Frangy, où il a présenté son pré-programme. « Ce sera justice de restituer ces prélèvements indus et ce sera excellent pour l’économie. »

    Nicolas Sarkozy, lui, vise plutôt les hauts revenus. Il supprimerait l’ISF, allègerait voire annulerait les droits de succession sur les transmissions d’entreprise, ferait disparaître l’imposition des successions à hauteur de 400.000 euros par bénéficiaire et diminuerait de 10% l’impôt sur le revenu de tous. Par définition, cet impôt ne peut être allégé qu’au profit des 45% de ménages les plus aisés qui le paient. En outre, les revenus de l’épargne du patrimoine seraient fortement détaxés, leur imposition revenant à 26% (y compris les prélèvements sociaux), contre une taxation au barème de l’impôt sur le revenu aujourd’hui. Seule mesure bénéficiant aux salariés du bas de l’échelle : le retour de la détaxation des heures supplémentaires. Des allègements d’impôts massifs, que le candidat à la candidature n’a pas manifestement cherché à chiffrer. Tout comme Arnaud Montebourg. L’heure n’est manifestement pas aux comptables, fussent-ils experts…

    Quel financement ?

    Une question essentielle sera néanmoins posée, c’est celle du financement de ces allègements fiscaux. Comment baisser ainsi les impôts sans creuser le déficit ? Interrogé sur le sujet, Nicolas Sarkozy répondra sans aucun doute « coupes dans les dépenses publiques ». Il a présenté le 30 mars un « document d’orientation » concernant les sujets de dépense publique et de fiscalité, qui contenait déjà une grande partie des propositions qu’il vient de formuler dans son nouveau livre. Il évaluait alors à 25 milliards d’euros les baisses d’impôts, évoquant « dès l’été 2017, un contre-choc fiscal de plus de 25 milliards d’euros pour (…) redonner de l’oxygène à notre économie ». Ce serait sans doute plus, compte tenu de ses nouvelles propositions.

    Comment ce programme serait-il financé ? Au nom de Républicains, Nicolas Sarkozy évoquait fin mars 100 milliards d’euros d’économies sur le dépenses publiques. Mais seront-elles vraiment au rendez-vous ? La logique reste du celle du coup de rabot appliqué aux différentes politiques publiques, sans véritable remise en cause de celles-ci. L’économiste Jean-Marc Daniel, peu suspect de sympathie pour la gauche, a eu l’occasion d’analyser précisément les limites de cette stratégie :

    « Tous les candidats déclarent vouloir baisser les dépenses publiques, de 100 à 130 milliards d’euros au cours du quinquennat » a-t-il déclaré aux Echos. « C’est même leur obsession. Mais, à part Hervé Mariton, aucun ne dit clairement où ces économies seront trouvées. Ils se contentent d’objectifs de baisse de dépenses publiques sans remettre en cause les missions de l’Etat. Ils restent dans une logique de rabot. Pour eux, il s’agit de faire passer la révision générale des politiques publiques (RGPP) mise en place par Nicolas Sarkozy de 10 à 100 milliards. En somme, pour eux, c’est une simple question d’échelle. Or, l’expérience prouve que cela n’est pas réaliste. Pour baisser les dépenses publiques, il faudra faire des choix, pas seulement raboter ».

    Pour le dire clairement, le programme fiscal de Nicolas Sarkozy n’apparaît pas financé par des économies totalement crédibles. Par exemple, 8 milliards d’euros seraient économisés en « optimisant les achats publics », selon le document d’orientation débattu fin mars. Comment est-on parvenu à ce résultat? Les achats ne sont-ils pas déjà largement « optimisés »?

    Peut-être Nicolas Sarkozy a-t-il décidé de faire passer au second plan la question du déficit, rejoignant en cela Arnaud Montebourg. Ce dernier assume le conflit avec l’Europe, se disant prêt à payer des amendes qui seraient imposées par Bruxelles pour déficit excessif. Il estime que le « redécollage » de l’économie -c’est son expression- est à ce prix. Un redécollage au moyen d’une politique de la demande qui n’a du reste rien d’assuré. Mais ce mépris pour les traités budgétaires européens n’est pas à ce jour la position officielle de Nicolas Sarkozy.

    Certes, les campagnes électorales tournent rarement au concours de rigueur, tant intellectuelle que budgétaire (celle de 2012 faisant exception sur ce second point, François Hollande tenant à annoncer dès la campagne de lourdes hausses d’impôts pour diminuer rapidement le déficit à 3% du PIB, avec le résultat que l’on sait). Mais s’ils sont habités par quelque souci d’honnêteté, les candidats à la candidature devraient faire la lumière sur ce sujet non négligeable.

    Ivan Best La Tribune

    http://www.voxnr.com/1005/montebourg-sarkozy-baisses-dimpot-se-preoccuper-deficit

  • AUX OLYMPIADES DE LA FISCALITE, LA FRANCE EST MEDAILLE D’OR !

    Tous les ans, les contribuables français et belges doivent travailler plus de 7 mois pour payer l’Etat. Est-ce normal ? 

    Selon le dernier rapport de la société PWC de 2016 (Total Tax Rate) la pression fiscale sur les entreprises est de 62,7% en France, 58,4% en Belgique, 50% en Espagne, 48,8% en Allemagne et 32% au Royaume-Uni.

    Malgré ces taux prohibitifs, les déficits des budgets annuels en France et en Belgique continuent de creuser la dette publique qui, au 30/06/2016 s’élevait à 2.130 milliards d’euros en France (32.750 € par habitant) et à 449 milliards d’euros en Belgique (soit 35.900 € par habitant).

    Que ce soit dans l’Hexagone et Outre Quiévrain, aucune mesure structurelle sérieuse n’a été mise en application afin de diminuer les dépenses de l’Etat et revenir à l’équilibre financier.

    La classe politique française et belge semble ignorer certains principes élémentaires, tels ceux énoncés déjà par le président américain Abraham Lincoln devant le Congrès en 1860 :

     Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur.

    Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche.

    Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez.

    Vous ne pouvez pas forcer le caractère en décourageant l’initiative et l’indépendance. » Entre’autres.

    Le poids des maux, le choc des impôts. 

    Est-il normal, qu’en Belgique, pour une population de 11,25 millions d’habitants, moins de 5 millions soient actifs et que sur ces 5 millions, presque 40% sont des travailleurs payés par l’argent public ? 

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    Pourquoi seulement 65% des Belges, âgés de 15 à 64 ans sont–ils au travail ?

    Est-il acceptable que l’économie souterraine belge concerne 16,5% du PIB, soit 72 milliards d’euros, qui échappent aux taxes, aux impôts et à la TVA ?

    Est-il logique que les grandes sociétés du CAC 40 et du BEL 20 éludent les impôts nationaux en délocalisant leur siège social à l’étranger ?

    Et que penser des ces cohortes de ministres et de ces bataillons d’élus dans les différentes assemblées où, très souvent, ils brillent par leur absence ?

    Dans le plat pays ce sont 67 excellences (sans compter les secrétaires d’Etat) qui ont reçu un maroquin. Si l’Inde devait nommer proportionnellement autant de ministres, elle en compterait alors 7.716, c’est grotesque !

    Au lieu de nous distraire avec la polémique autour du « Burkini », les princes qui nous gouvernent seraient mieux inspirés de s’atteler au redressement des finances publiques, à l’amélioration de la balance commerciale et à la relance de l’économie, sans tabous idéologiques, sans utopies multiculturelles et loin des chimères « politiquement correctes ».

    Car sinon, les sanctions électorales s’annoncent sévères.

    Pieter KERSTENS.

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/aux-olympiades-de-la-fiscalite-la-france-est-medaille-dor_167028.html#more-167028

  • Le FN demande une enquête parlementaire sur le financement de l’Islam en France

    Les députés Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard ont déposé une proposition de résolution tendant à la création d’une commission d’enquête parlementaire sur le financement de l’Islam en France et sur les conséquences liées à l’apport financier d’États tiers cherchant à implanter la pratique d’une version fondamentaliste de l’Islam en France. Exposé des motifs de cette commission :

    "Les récents attentats perpétrés sur notre territoire par des musulmans radicalisés situent l’Islam au centre des débats. Deuxième religion du pays, l’Islam connaît de graves dérives qui conduisent à s’interroger sur sa place au sein de la société française, son mode de fonctionnement, ses influences. Des réponses précises ne peuvent que mieux aider à distinguer nos compatriotes musulmans des dérives djihadistes en forte progression ces dernières années.

    Fort d’un nombre croissant de pratiquants dans notre pays, l’Islam cristallise des enjeux considérables d’ordre économique, culturel, géopolitique. En effet, de nombreux États étrangers participent activement à l’organisation du culte musulman. Plus de la moitié des imams salariés exerçant en France sont rémunérés soit par l’Algérie, le Maroc, l’Arabie Saoudite ou la Turquie. Les mosquées sont financées par des pays étrangers ou par des « mécènes » privés dont on ne connait pas les identités. L’Islam devient l’objet d’une lutte d’influence entre divers pays musulmans, au risque d’instiller une ingérence étrangère préoccupante tant pour la cohésion nationale que pour le respect du principe de laïcité. Le circuit de la viande halal, aux financements très opaques, est lui aussi source de trafics dont les fonds peuvent bénéficier à des associations culturelles et cultuelles intégristes.

    Les actuelles organisations se targuant de représenter les musulmans de France sont elles-mêmes les leviers de pression d’États étrangers. Ainsi, l’UOIF est l’obligée du Qatar tandis que la Grande Mosquée de Paris est gérée par l’État algérien. Cette infiltration étrangère dans le quotidien des musulmans de France nuit au développement de la religion musulmane en accord avec le cadre républicain et pose un sérieux problème de souveraineté nationale et d’ordre public.

    Malgré l’emprise croissante des pétromonarchies islamistes sur l’Islam en France et l’essor d’un Islam de plus en plus rétif à la loi française, aucune réforme de grande ampleur n’est engagée par le Gouvernement. C’est pourquoi il apparaît nécessaire de créer une commission d’enquête parlementaire pour faire le jour sur le financement des mosquées, des associations cultuelles et culturelles animant l’Islam dans notre pays ainsi que pour mesurer les conséquences de l’influence exercée par les États étrangers instillant une vision fondamentaliste dans l’organisation de l’Islam en France."

    Résolution :

    "En application des articles 137 et suivants du Règlement de l’Assemblée nationale, est créée une commission d’enquête de trente membres pour étudier le financement de l’Islam en France et mesurer les conséquences de son financement par des États tiers cherchant à implanter la pratique d’une version fondamentaliste de l’Islam.

    1. Elle s’attachera à mesurer l’influence des États tiers sur l’organisation et le financement de l’Islam en France et identifiera les modalités par lesquelles les États tiers exercent leurs influences sur les Musulmans de France.
    2. Elle identifiera les États tiers qui favorisent le financement des lieux de cultes, associations cultuelles et culturelles propageant une idéologie islamiste.
    3. Elle contribuera à identifier le rôle des États tiers dans l’incitation aux atteintes à la loi de 1905 et les lois de 2004 et 2010 encadrant le port de signes religieux dans les établissements scolaires et l’espace public.
    4. Elle tentera de mesurer le rôle des États tiers dans la connexion entre les mouvements terroristes et certains acteurs de l’Islam de France.
    5. Elle proposera de renforcer l’arsenal juridique afin d’empêcher le financement de lieux de culte par des États tiers.
    6. Elle proposera éventuellement des mesures pour geler les avoirs des pays tiers et de leurs ressortissants dont il est fait preuve d’un soutien logistique ou financier de mouvements terroristes agissant sur le sol français."

    Michel Janva

  • Crise céréalière : et si les aides allaient vraiment aux agriculteurs ?

    A l’heure où les annonces de plans de soutien aux agriculteurs se succèdent pour les intrants de la future campagne, philanthropie et pragmatisme ne semblent pas dicter ces opérations.

    Pauvres semeurs, payez pour eux !

    Ainsi, le Conseil régional d’Île-de-France accorderait une aide aux semences qui viennent des firmes, dénommées « semences commerciales » ou « semences certifiées » par rapport aux semences fermières.

    Imaginons une grande entreprise qui licencierait massivement et que l’on donne une aide aux supermarchés du secteur pour combler leurs baisses d’activité provoquées par le chômage ?

    Non, pour un bon usage de fonds publics – y compris des collectivités territoriales, l’OPG de la CR demande que les aides soient ciblées sur les agriculteurs eux-mêmes plutôt que détournées en faveur de leurs fournisseurs.

    De même, des systèmes d’aides sur les intrants de la nouvelle campagne sont en train de se mettre en place en collaboration avec les banques. La gestion en étant attribuée aux coopératives, ces aides seront délivrées à leur discrétion, aux agriculteurs de leur choix, pour des produits phytopharmaceutiques choisis par leurs soins à des prix non négociés. Autant dire que la marge de manœuvre de l’agriculteur sera très réduite.

    Et si on osait parler de solidarité ?

    Ce sont les agriculteurs qui subissent la crise ! Tout doit être mis en œuvre pour qu’ils bénéficient de 100 % des aides accordées.

    Les paysans constatent de manière amère que, même en période de crise, on les prend encore pour des bêtes à tondre !

    Installons une vraie solidarité entre les membres de l’interprofession céréalière de sorte que l’aval (coopératives et agro-alimentaire) vienne enfin et sans arrière-pensée en soutien de l’amont (les agriculteurs) !

    http://www.coordinationrurale.fr/crise-cerealiere-aides-allaient-vraiment-aux-agriculteurs/

  • Les gueux et le milliardaire

    On sait ce qu’il en coûte en Europe de proposer des référendums ou de laisser des partis populistes se présenter aux élections : du récent Brexit d’Outre-manche à l’élection présidentielle autrichienne qui se rejouera en automne… en passant par la France où le Front national caracole en tête des urnes, les médias ont beau médire, les politiciens ont beau affoler, les candidats « hors Système » ou plutôt « anti-Système » sont là et bien là !

    L’exemple de Donald Trump dans l’actuel course présidentielle aux USA le confirme. Pas un jour sans que les médias (surtout français, mais pas que !) ne s’affolent d’un de ses bons mots ou d’une de ses tirades sacrilèges, annonçant aussitôt soit sa dégringolade dans les sondages, soit qu’il est lâché par des ténors du  GOP (en anglais : Grand Old Party). Seulement… rien n’y fait, il est toujours dans la course et plus que jamais.

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  • D’Atlanta à Rio, la face cachée des médailles olympiques

    Alors que les jeux de Rio se sont clôturés ce dimanche et que notre très cher président recevait mardi nos médaillés à l’Élysée, nous avons souhaité revenir sur les résultats de cette 33ème olympiade de l’ère moderne.

    Nous avons pour cela replacé ces Jeux dans le contexte de ces vingt dernières années. Vingt années et six olympiades qui révèlent bien des surprises sur la nature exacte des Jeux olympiques. Car bien au-delà du côté sportif, c’est en effet sur un tout autre plan que les nations du monde s’affrontent.

    Explications.

    Petit rappel historique des jeux olympiques

    Les jeux olympiques antiques

    Les Jeux olympiques tirent naturellement leur origine des jeux olympiques antiques, qui se sont étendus sur près de mille ans, du VIIIème siècle avant J.C. au Vème siècle après J.C. Courses hippiques, lancer de javelot, saut en longueur, course à pied et lutte constituaient l’essentiel des épreuves de ces jeux. Limités géographiquement au monde hellénique, ils voyaient s’affronter entre-elles, non pas des nations bien sûr, mais les cités grecques. Déjà à l’époque il s’agissait pour chaque cité de faire valoir sa suprématie sur les cités voisines.

    Les jeux se sont peu à peu perdus au cours des années, jusqu’à tomber dans l’oubli. Il faudra attendre la fin du XIXème siècle pour voir les jeux renaître de leurs cendres.

    Pierre de Coubertin

    De son vrai nom, Charles Pierre Fredy de Coubertin, le baron de Coubertin était à la fois historien et pédagogue. Passionné de sport, il s’est très tôt consacré à sa promotion. La vision de Coubertin était de favoriser l’activité sportive scolaire. Et c’est pour rendre sa pratique plus populaire qu’il eut l’idée de l’internationaliser. Cet élan de mondialisation avant l’heure allait donner naissance à la grande œuvre du Baron, les « Jeux olympiques modernes ».

    Très productif, Pierre de Coubertin est aussi le dessinateur du drapeau olympique. Constitué de cinq cercles (symboles d’union), pour chacun des cinq continents réunis lors des Jeux, il sera hissé pour la première fois en 1920, aux Jeux d’Anvers, en Belgique. Chose étonnamment méconnue, c’est également à lui que l’on doit le dessin du fameux «bouclier de Brennus », le trophée encore décerné aujourd’hui au vainqueur du championnat de France de rugby.

    Si Pierre de Coubertin a un temps soutenu le choix de Paris comme première ville hôte, la valeur symbolique de la ville d’Athènes finira par emporter les suffrages. Et c’est ainsi que le  le roi Georges Ier de Grèce ouvrait officiellement les premiers Jeux olympiques de l’ère moderne. S’en suivront 30 olympiades (1), jusqu’au Jeux de Rio.

    De la première pierre à Athènes, à la chute du mur de Berlin

    Il est étonnant de constater qu’un grand nombre de disciplines, telles que le water-polo, le tennis, le golf, le cyclisme sur piste ou encore le football, étaient déjà présentes dès la seconde édition des jeux en 1900. Le nombre d’épreuves lui, par contre, est progressivement passé d’une centaine environ lors des premières olympiades, à plus de 300 aujourd’hui. Ce nombre croissant de médailles n’est pas anodin, car il a permis, au fil des années, de pondérer les résultats. C’est ce qui nous permet aujourd’hui d’en avoir une analyse statistique, comme nous allons le voir plus bas.

    La chute du mur de Berlin (le 9 novembre 1989) et la dissolution du Pacte de Varsovie (le 1er juillet 1991) ont considérablement modifié la géopolitique du sport. Les Jeux de Barcelone, en 1992, furent les premiers Jeux de l’après guerre froide,  mais la Russie n’y a pourtant pas participé en tant que nation. C’est l’équipe unifiée de l’ex-URSS qui y représenta l’ensemble des pays de l’ex-URSS. Aussi notre étude se base-t-elle sur les six olympiades suivantes, de 1996 à 2016, pour prendre comme cadre une situation géopolitique stable.

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  • Le gouvernement veut taxer la femme au foyer pour sa protection sociale !

    Ce n’est pas la première attaque – loin s’en faut ! – de ce gouvernement contre la famille, mais c’est en tout cas l’attaque aux répercussions financières les plus importantes dirigée principalement contre les familles dont la femme a décidé de ne pas travailler pour s’occuper de ses enfants. Dorénavant, loin d’être récompensée ou du moins laissée tranquille, la famille va être taxée jusqu’à 8% des revenus non professionnels du foyer. Par exemple, une famille qui a un appartement en location devra payer 8% des revenus locatifs soit disant pour assurer la protection sociale de la mère !

    C’est une nouvelle façon d’obliger les femmes à aller travailler : voici la conception de la liberté de la femme à la sauce maçonnique !

    Le site contribuable.org l’explique très bien :

    En toute discrétion, le gouvernement est en train de supprimer le statut d’ayant droit d’un assuré social pour le remplacer par celui de bénéficiaire de la « protection universelle maladie ».

    Concrètement, cela signifie l’extension du principe de la CMU à tous ceux qui, jusqu’à présent, bénéficiait de la sécurité sociale en tant qu’ayant droit.

    Ainsi, le conjoint qui ne travaille pas et était ayant droit sous le numéro de sécurité sociale de celui qui travaille, sera désormais affilié personnellement à la sécurité sociale, avec son propre numéro, au nom de ladite protection maladie universelle. Outre le fait qu’il s’agit là d’une étape supplémentaire vers l’explosion de la cellule familiale, l’inconvénient de la réforme est qu’elle s’accompagne bien entendu de la création d’une nouvelle cotisation…

    En effet, alors que le conjoint ayant droit bénéficiait jusqu’à présent gratuitement de la sécurité sociale, il sera désormais soumis à une cotisation de 8 % s’il perçoit des revenus non professionnels (loyers, redevances, dividendes…) d’un montant supérieur à environ 9 650 € par an.

    Ainsi, la femme au foyer qui touche des loyers au titre de ses biens propres, mais aussi au titre des biens de son mari s’ils sont sous un régime de communauté, paiera désormais une cotisation de 8 % sur la part des revenus qui excède 9 650 €, soi-disant pour financer sa sécurité sociale.

    Ce qui est pour le moins injuste car, rappelons-le, ces mêmes revenus du patrimoine ont déjà subi 15,5 % de prélèvements sociaux précisément pour financer notre système de protection sociale !

    Il s’agit donc, ni plus ni moins, que de la création d’une nouvelle cotisation de 8 % sans aucun droit supplémentaire et sans aucune contrepartie, qui vise avant tout les familles, spécialement celles qui ont choisi d’avoir des enfants et décidé pour cela de valoriser le rôle de la mère au foyer.

    Et à n’en pas douter, cette barre de 9650 € sera abaissée au fur et à mesure, tandis que le taux de 8% augmentera petit à petit, le tout fonctionnant comme une mâchoire fiscale de destruction familiale invincible. Si aujourd’hui peu sont concernés, beaucoup le deviendront dans les années qui viennent. La bonne vieille technique du voleur chinois adaptée à la politique…

    Pour le moment, une parade pour les mères de famille est de s’inscrire en tant qu’auto-entrepreneur pour réaliser une petite activité rémunérée à domicile et bénéficier ainsi de la protection sociale du RSI. Pour échapper à ce nouveau racket gouvernemental, il faut réaliser par cette activité un chiffre d’affaire de 10% du PASS, soit pour 2016 un CA de 3861 €.

    http://www.medias-presse.info/le-gouvernement-veut-taxer-la-femme-au-foyer-pour-sa-protection-sociale/60118

  • Si on assiste au même cataclysme qu'avec le Brexit ça donne envie d'essayer

    La haute finance a peur de l'élection de Donald Trump et annonce l'apocalypse : 

    "Si l'homme d'affaires Donald Trump est élu à la Maison Blanche en novembre,l'économie mondiale pourrait tomber en récession, affirment des experts de Citigroup dans une note hier. Dans cet avis, les chercheurs, menés par l'économiste en chef Willem Buiter, estiment que l'élection présidentielle est une source majeure d'incertitude pour l'économie mondiale. «Notre hypothèse de base est une victoire d'Hillary Clinton et principalement une continuité dans les politiques» économiques, dit la note soulignant qu'avec l'élection de la candidate démocrate on assisterait à une expansion budgétaire. Mais la victoire du promoteur immobilier new-yorkais en revanche réserverait des jours plus sombres pour l'économie, promettent ces experts.

    Vu l'amplification des incertitudes et le durcissement des conditions de financement, «une victoire de Trump pourrait abaisser la croissance du Produit intérieur brut (PIB) mondial de 0,7 à 0,8» point de pourcentage, disent les économistes du groupe bancaire. Cela entraînerait l'évolution du PIB dans le territoire de la récession, selon ces experts qui définissent celle-ci comme une croissance de 2% ou moins sur le globe."

    Il y aura des pluies de sauterelles, Los Angeles sera engloutie et les Twins Towers seront détruites.... ah non ça c'est déjà fait.

    Michel Janva

  • Concessions d’autoroutes : l’État français organise sa propre spoliation !

    La Cour des comptes, à plusieurs reprises, a épinglé les sociétés d’autoroute.

    Dans la deuxième quinzaine de ce mois, les militants de Debout la France ont distribué, un peu partout en France, des tracts aux usagers de l’autoroute. Par exemple, aux péages de Sées et Dozulé (en Normandie), ou encore à celui de Beaune (en Bourgogne). Tout ceci avec un objectif : sensibiliser sur la nécessité d’un retour des autoroutes sous le contrôle de l’État pour enrayer la hausse des tarifs.

    Rappelons, ici, qu’en vertu de l’article 4 de la loi n° 55-435 du 18 avril 1955 portant statut des autoroutes, « l’usage des autoroutes est en principe gratuit ». En principe… Par conséquent, la situation actuelle n’est rien de moins – n’ayons pas peur des mots – qu’un hold-up financier au profit des grands groupes. À ce titre, on peut légitimement regretter qu’à l’exception notable de Nicolas Dupont-Aignan, justement, nos hommes et femmes politiques ne se bousculent pas au portillon du péage pour dénoncer ce que le député-maire d’Yerres appelle avec raison « un gigantesque scandale d’État ».

    Un hold-up d’autant plus scandaleux, en effet, que l’État engage des investissements en infrastructures et finance ainsi actuellement environ 20 % du réseau total.

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