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économie et finance - Page 463

  • 53 000 fraudeurs touchent une retraite française à l’étranger alors qu’ils n’y ont pas droit

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    Un récent rapport de la Cour des comptes révèle que 53 000 bénéficiaires inconnus perçoivent une retraite française dans un pays de l’étranger alors qu’ils n’y ont aucun droit ou qu’ils sont morts.

    Ainsi, les contribuables français accordent chaque mois une retraite à un Algérien imaginaire de 117 ans… Au total, c’est 200 millions d’euros qui sont ainsi perdus chaque année. Pour rappel, cette somme correspond à celle de l’aide aux maisons de retraite publiques que Manuel Valls avait retirée en 2016.

    L’association Contribuables associés a donc adressé une pétition au ministre de la Solidarité et de la santé afin de régulariser une situation d’illégalité qui saigne les contribuables français.

  • Politique & éco n°143 : Corruption politique, libre circulation des capitaux et guerre des monnaies

  • Non, les « quartiers » n’ont pas été abandonnés

    André Versaille publie en ce moment un feuilleton sur le site du Monde, intitulé: « Les musulmans ne sont pas des bébés phoques »

    Des jeunes musulmans des banlieues se sentent victimes – et nombre d’entre eux le sont certainement. Mais le sont-ils du « système français » ? Depuis des années, on met en cause l’abandon des cités par les gouvernements successifs, ainsi que des réductions drastiques des aides à l’intégration. Malika Sorel-Sutter s’inscrit en faux contre cette accusation« Peut-on ainsi dire que les 43 milliards d’euros injectés en dix ans dans la rénovation urbaine, ce n’est rien ? Peut-on considérer comme négligeables les près d’un milliard d’euros qui sont investis chaque année dans l’éducation prioritaire […] ? Peut-on balayer d’un revers de main tout ce qui a été injecté dans tous les programmes ZFU, ZUS, Halde, plan égalité des chances, ACSÉE, préfets à l’égalité des chances, cordées de la réussite, internats d’excellence, Commissariat à la diversité, Plan espoir banlieues, Contrats d’accueil et d’intégration, et à présent les emplois dits “d’avenir” ? […] Autant on aurait pu dire que l’État n’avait pas fait grand-chose pour venir en aide aux immigrés des précédents flux migratoires – d’origine intra-­européenne –, autant on ne peut pas le dire pour les flux migratoires extra-européens. »1

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  • Clandestins : le budget de l'aide médicale d'État va croître de 108 millions d'euros en 2018

    Selon le projet de loi de finances épluché par Capitalle budget de l'aide médicale d'État (AME) va croître de 108 millions d'euros en 2018. 

    L'AME, mise en place en 1999, permet la prise en charge médicale des personnes en situation irrégulière et résidant en France depuis plus de trois mois. La "droite" au pouvoir n'a jamais osé remettre en cause cette pompe aspirante de l'immigration. En 2018, son budget s'élèvera donc à 910 millions d'euros, soit une augmentation de 13 % par rapport à l'année précédente.

    910 millions d'€ en plus pour les immigrés, quand on sait que les Armées ont été privées de 850 millions d'€...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un pactole à 42 milliards d'euros - Polony TV

  • Nouveau coup de rabot contre les familles

    6a00d83451619c69e201bb09c7d3d1970d-800wi.jpgLes familles restent les vaches à lait d'un gouvernement à l'autre :

    "Vigilance pour les parents donnant naissance à partir du 1er avril 2018. L'allocation de base de la Prestation d'accueil du jeune enfant (Paje) sera à partir de cette date alignée sur les montants et les plafonds du Complément familial. Aujourd'hui fixé à 184 euros à taux plein, cette allocation versée mensuellement sous conditions de ressources aux parents d'enfants de moins de trois ans sera revue à la baisse de quinze euros. Soit 169 euros, comme le Complément familial, versé aux allocataires modestes ayant au moins trois enfants de plus de trois ans. A taux partiel, la réduction s'élève à 7,50 euros par mois en passant de 92 à 84,50 euros.

    L'entourage du ministre de la Santé Agnès Buzyn a confirmé mercredi cette information du Figaro. Cet «alignement» s'appliquera «pour les naissances à partir d'avril 2018, le montant ne changera pas pour les parents qui en bénéficient déjà», a-t-on précisé de même source. En 2016, l'allocation de base de la Paje comptait un peu plus d'1,5 million de bénéficiaires à taux plein.

    En ce qui concerne les plafonds de ressources, ils passeront pour un enfant, de 30 000 euros à 26 000 euros pour un couple avec un seul revenu d'activité, et de 38 000 à 34 000 euros pour une personne seule ou un couple avec deux revenus d'activité. De ce fait, «des familles vont sortir des critères» d'attribution, a ajouté cette source sans en préciser le nombre. On ignore encore si les bénéficiaires à taux plein basculeront de factodans les allocataires à taux partiel. Le Figaro, qui avance le chiffre de 10% de bénéficiaires en moins, ajoute que cette mesure concernerait également la prime à la naissance (923,08 euros), avec une diminution de 5% des bénéficiaires.

    Cet alignement permettra l'économie de près de 70 millions d'euros en 2018 et 500 millions en trois ans, a ajouté l'entourage de la ministre."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

     

  • L’ERREUR GROTESQUE DE MACRON D’AVOIR VENDU ALSTOM POWER À GENERAL ELECTRIC !

    Il n’est pratiquement plus rien resté du produit de la vente à General Electric dans les caisses d’Alstom.

    Patrick Kron et Macron nous avaient juré, la main sur le cœur, que l’activité énergétique d’Alstom Power n’était pas viable en raison de sa taille insuffisante, mais que l’on allait voir ce que l’on allait voir…. Car avec les 12,25 milliards d’euros de vente de cette activité, on allait enfin pouvoir investir dans Alstom Transport, augmenter sa taille, le remuscler, investir et faire rayonner une entreprise française d’avenir dans le monde ! Or, en réalité, suite à des dividendes versés et pour différentes raisons à éclaircir, il n’est pratiquement plus rien resté du produit de la vente à General Electric dans les caisses d’Alstom.

    Macron nous dit maintenant que l’on va faire l’« Airbus du rail » ! Oui, mais sous le contrôle de Siemens qui sera majoritaire, avec plus de 50 % du nouvel ensemble. Le lot de consolation sera plus acceptable si le siège reste en France, car la fusion se ferait par l’apport en nature de l’activité ferroviaire Siemens Mobility à Alstom ! Mais le contrôle sera allemand, avec six membres du conseil d’administration sur onze, y compris le président. L’État français ne détiendra plus, lui, que 7,5 % du capital et Bouygues 15 %, donc moins que la minorité de blocage de 33 %. Et Alstom a été conseillé, comme par hasard, par Rothschild, l’ancien employeur de Macron…

    Pour combien de temps garderons-nous le guignol français Henri Poupart-Lafarge à la tête du nouvel ensemble ? Tout comme on a eu Attali à Londres lors de la création de la Banque pour le financement de l’Europe de l’Est ! Aujourd’hui, les Anglais ont toujours le siège, la France n’a plus que ses beaux yeux pour pleurer et il y a belle lurette qu’Attali a quitté Londres pour retourner à ses prévisions futuristes et fumeuses.

    Il est vrai, en revanche, que l’« Airbus du rail » a du sens sur le plan économique, face à la concurrence du géant chinois CRRC avec 18 milliards de dollars de chiffre d’affaires, en constituant un ensemble franco-allemand de 15 milliards d’euros et de 60.000 salariés. Et il était préférable qu’Alstom se rapproche de Siemens plutôt que de rester seul sur la touche si le canadien Bombardier et Siemens avaient fusionné.

    Mais l’erreur, la faute lourde et grave de Macron, c’est de ne pas avoir vendu, alors qu’il était en position de force, la division énergétique d’Alstom à Siemens plutôt qu’à General Electric, obtenant alors en contrepartie un contrôle 50/50 intérêts français et Siemens pour l’activité ferroviaire ! D’autant plus qu’Alstom a un meilleur carnet de commandes et de meilleures technologies que Siemens Mobility. Le résultat, c’est que la France a été « cocufiée » deux fois, une fois avec General Electric pour l’activité énergétique et une deuxième fois avec Siemens pour l’activité ferroviaire.

    L’Airbus de l’air, lui, est un partenariat équilibré à 11,1 % entre la France et l’Allemagne, avec impossibilité de monter jusqu’à plus de 15 % au capital pour chaque partenaire.

    Quant à l’« Airbus naval », les discussions sont en cours entre le français Naval Group et l’italien Fincantieri et l’on va voir ce qui va sortir du chapeau avec, là encore, des problèmes de taille et de survie face à la concurrence dangereuse du géant russe OSK, des Chinois et des Sud-Coréens !

    http://www.bvoltaire.fr/lerreur-grotesque-de-macron-davoir-vendu-alstom-power-a-general-electric/

  • "Les vaccins servent à affaiblir le peuple" - Philippe Ploncard d'Assac

  • Alstom - Siemens : faiblesse française ou force européenne - Journal du mercredi 27 septembre

  • Après la séquence sociale, le fiscal. Emmanuel Macron est de plus en plus prévisible, il suffit de relire le Rapport Attali pour savoir ce qu’il va faire

    Jean-Marc Sylvestre, éditorialiste à Atlantico.fr, et Aude Kersulec, Essec, spécialiste de la banque et des questions monétaires, chroniqueuse et blogueuse.

    La hausse de la CSG pour baisser le coût du travail y était écrite, le grand chantier de la réforme par points des retraites aussi. Et s’il suffisait de relire le Rapport Attali pour savoir ce que nous réserve le gouvernement ?

    Les noms de Macron et Attali ont d’ailleurs souvent été liés. L’économiste a longtemps été considéré comme un des maîtres spirituels du jeune prodige. Derrière la politique Macron, celle du conseiller du premier président socialiste ?

    Le Rapport Attali est sorti en 2010, mais il n’a pas pris une ride. Nicolas Sarkozy, qui avait commandé ce rapport à Jacques Attali, l’a partiellement laissé de côté. Faut dire que l’explosion des subprimes et la gigantesque crise mondiale ont tout bouleversé.

    Mais Emmanuel Macron s’en souvient : il était rapporteur général adjoint de la 1re version et membre de la seconde ; il les a gardées dans le coin de sa tête et certaines de ses propositions se sont retrouvées dans le programme du candidat à la présidentielle.

    Ressortir ce rapport du placard, vieux de bientôt dix ans, pour son premier opus, Emmanuel Macron l’a donc fait pour concocter son programme économique. La Commission Attali avait pour vocation de libérer la croissance française et s’articulait autour d’une ambition à 10 ans : l’ambition de tout homme de pouvoir qui veut faire réussir son pays et s’inscrire dans la longévité d’une politique à deux quinquennats.

    Alors, à l’époque, Jacques Attali avait nommé là le jeune Macron un peu par hasard ; il ne connaissait pas encore le jeune homme, mais son CV correspondait au profil recherché. Jeune énarque, inspecteur des finances, Macron est donc devenu rapporteur adjoint de la Commission. En 2010, ce fut plus facile. Emmanuel Macron était gérant chez Rothschild et il avait déjà usé de son entregent pour se lier avec les membres de la Commission et s’imposer comme un des leurs.

    « Une occasion historique de changer la France », avait déclaré Jacques Attali au moment de la sortie du rapport, mais surtout un ensemble, une vision globale à avoir. Impensable que l’on puisse sélectionner uniquement certaines de ses mesures. Il s’agissait « d’un ensemble cohérent dont chaque pièce est articulée avec les autres, dont chaque élément constitue la clef et la réussite de tout ». Aucune des mesures qui sont là ne peut s’appliquer sans être faite dans un ensemble. On ne peut pas supprimer les freins sur la roue gauche d’une voiture sans supprimer les freins sur la roue droite ». Trouver un équilibre : c’était la méthode Attali ; la méthode Macron n’en est pas si éloignée. Lors de la présentation des ordonnances, Edouard Philippe avait en effet insisté sur la nécessité de prendre cette réforme dans sa globalité, chaque arbitrage ayant été décidé avec le soin d’une dentellière.

    Parmi une suite de poncifs, liés à la reprise de la croissance, à une meilleure éducation, ou à la préservation de l’environnement mais sans réalisation concrètement applicable, certaines propositions sont au contraire des recommandations directes et ciblées.

    Les propositions que le président a déjà mises en œuvre

    Le premier gros chantier a été celui de la fiscalité. Du Rapport Attali, on peut lire : « Réduire le coût du travail pour toutes les entreprises en transférant une partie des cotisations sociales vers la Contribution sociale généralisée (CSG) ». Le basculement du financement de la protection sociale vers l’impôt, c’est effectivement ce qu’avait promis Macron et qui sera effectif dans la loi de finances de fin septembre : une hausse de 1,7 point de la CSG destinée à contrecarrer la baisse de cotisations maladie et famille. Objectif : l’allégement du coût du travail pour favoriser l’emploi.

    La réduction des niches fiscales, afin de ne pas grever les ressources fiscales, est aussi toujours un sujet touchy. Cela reste en général discret, mais certaines niches fiscales ont donc disparu. Fini le crédit d’impôt pour la transition énergétique lors du changement de portes et fenêtres ou encore la réduction de l’ISF pour l’investissement dans les PME. Là encore, le Rapport Attali était bien l’instigateur de la mesure, préconisant « la réduction et l’élimination de niches fiscales, notamment celles ayant des effets non redistributifs ».

    Enfin, si le Rapport Attali omettait totalement de se prononcer sur l’avenir de l’impôt sur la fortune, Jacques Attali s’est rattrapé en 2016 dans son ouvrage Cent jours pour que la France réussisse, où dans le chantier fiscal est apparue, pour la première fois, la proposition de transformer l’ISF en impôt sur la fortune immobilière.

    Les propositions en cours de réalisation

    La réforme des retraites sera un des piliers de la politique d’Emmanuel Macron et c’est aussi le chantier qui risque d’occuper une bonne partie de l’année 2018. Est préconisé le lissage des systèmes de retraite en un système unique qui comportait un régime par points, annoncé dans le programme du candidat. Là encore, le Rapport Attali évoquait déjà la mise en place d’un système de comptes individuels où les droits à la retraite sont regroupés, pour « laisser à tout salarié le libre choix de poursuivre une activité sans aucune limite d’âge – une fois acquise la durée minimale de cotisation – en bénéficiant, à compter de 65 ans, d’une augmentation proportionnelle de sa retraite et en supprimant tous les obstacles aux cumuls emploi-retraite et tous les dispositifs de préretraite ». La réforme Macron respectera l’esprit de la proposition du Rapport Attali, même si les cotisations seront probablement converties en points. Celui qui sera chargé de la mener a déjà été nommé ; il s’agit de Jean-Paul Delevoye, un fidèle d’En Marche.

    En dehors du côté purement national, on sait qu’Emmanuel Macron est un Européen convaincu. Renforcer la gouvernance européenne, en particulier avec l’Allemagne, est donc clairement un des objectifs de son mandat : une gouvernance dictée à la fois sur le front des dépenses avec, comme le suggérait le Rapport Attali, des investissements européens d’avenir et la mise en place de projets à dimension européenne, mais aussi sur le plan budgétaire où la volonté est d’aller – enfin – vers une mutualisation d’une partie des dettes des Etats. Là, il faudra pourtant convaincre les Allemands.

    Ce que le président pourrait nous réserver pendant son mandat

    En parcourant le rapport, on peut alors se dire que d’autres propositions, dans le même esprit, seront sans doute reprises et mises en route.

    Parmi elles, notamment, la fin du numerus clausus pour des professions réglementées comme les taxis, les pharmaciens et les médecins. En tant que ministre de l’économie, Macron avait ouvert certaines zones pour que les notaires puissent s’installer librement. Créer de la concurrence dans des secteurs où il y en avait traditionnellement peu, exactement comme les cars de tourisme, est un credo de la politique Macron ; il pourrait donc aller plus loin sur de nouvelles professions.

    Ou alors la TVA sociale, qui avait eu une courte vie, mise en place par Sarkozy et supprimée par Hollande. Celle-ci pourrait être remise sur le tapis pour financer, tout comme la CSG, la baisse des cotisations salariales.

    Enfin, dans le domaine de l’emploi, on pouvait trouver dans le rapport quelques idées novatrices. Une des idées phares : le « contrat d’évolution » comme statut de droit commun pour les demandeurs d’emploi qui verrait leur période de recherche d’emploi rémunérée et qui deviendrait à terme universel, remplaçant tout dispositif existant. Il était stipulé dans le rapport de 2010 que « ce contrat proposerait une rémunération et un accompagnement dans l’orientation professionnelle, la formation et la recherche d’emploi du demandeur ».

    Il serait signé avec Pôle Emploi, le dernier employeur du demandeur d’emploi, ou les Conseils généraux et possiblement financé par une réduction du plafond de l’assurance chômage.

    Quant aux cotisations chômage, il était proposé qu’elles puissent voir leur montant évoluer en fonction de la stabilité de l’emploi et du comportement de licenciement de l’entreprise, ainsi que de sa politique de formation.

    Si Jacques Attali se dit éloigné des coulisses du pouvoir, ses idées – et celles de la Commission qu’il a présidée, n’en restent pas moins présentes. Autant de pistes donc, qui pourraient donner des idées au gouvernement. Un des chapitres était intitulé « Réussir 2020 », mais il y aura sans doute un léger retard…

    Jean-Marc Sylvestre et Aude Kersulec
    25/09/2017

    Source : Atlantico.fr

    https://www.polemia.com/apres-la-sequence-sociale-le-fiscal-emmanuel-macron-est-de-plus-en-plus-previsible-il-suffit-de-relire-le-rapport-attali-pour-savoir-ce-quil-va-faire/