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économie et finance - Page 462

  • Mort d’une maman française abandonnée par la CAF

    Une maman française est morte. Morte après que la CAF l’a abandonnée. Le 3 juillet, à cinq jours de son 32e anniversaire, Emilie a mis fin à ses jours. Elle sera inhumée demain à Armentières, dans le Nord, sa ville natale. Le mois dernier, sur un réseau social, elle avait posté ce message : « Je veux juste être tranquille ». Emile avait deux enfants en bas âge, dont une petite fille de six ans, atteinte de trisomie.

    Début mai, elle avait contacté La Voix du Nord qui lui avait consacré un article : « Privée de RSA parce qu’elle touche une allocation belge pour sa fille handicapée. » A la naissance de sa fille, Emilie avait dû arrêter de travailler et avait pu percevoir le RSA. « Je suis disponible entre 9 h et 16 h, pas plus. Elle est scolarisée en Belgique. Elle va bien mais il faut constamment la booster. C’est difficile avec la prise en charge qu’elle demande d’avoir une activité. »

    Un jour, la CAF, la Caisse d’allocation familiale, l’a contactée. Pour lui dire que c’est la Belgique qui devait lui verser l’allocation d’enfant handicapé. Ça a été fait. Mais ce que la CAF ne lui avait pas dit, c’est que le versement de cette prestation entraînerait l’arrêt de toutes les aides versées par la France. Début mai, elle a raconté à La Voix du Nord ce qui lui est arrivé : « On m’a coupé le RSA. Je suis passée de 1 125 euros d’allocations à 690. Je ne m’en sors plus du tout. En plus, ils me demandent de rembourser ce que j’ai perçu au RSA depuis deux ans. C’est dingue. »

    « On examine ce qui peut lui être proposé », avait juste indiqué la CAF au quotidien régional, s’appuyant sur la législation et ajoutant, dans la mesure où Emilie était séparée du père de ses enfants et que celui-ci était installé en Belgique : « Nous lui avons conseillé de faire valoir ses droits à une pension alimentaire. »

    En juin, les revenus d’Emilie avaient encore baissé. A La Voix du Nord, qui l’avait rappelée, elle avait confiée, très lasse : « À part me dire que je dois demander une pension alimentaire au papa de mes enfants, je n’ai rien de plus. La CAF m’a même supprimé mon APL. » Elle n’avait plus vivre et élever ses deux enfants que le montant de l’allocation belge, soit 398 euros par mois…

    Après la mort d’Emilie, La Voix du Nord a rappelé la CAF : « Nous avons contacté ce matin le service communication de la CAF pour les avertir du décès d’Émilie, dont ils n’avaient pas connaissance, et leur proposer de réagir dans cette affaire délicate.Nous aurions souhaité connaître les actions qui avaient été menées par leurs services, au-delà de l’arrêt des allocations, pour l’aider. Étant bien entendu qu’un acte désespéré résulte rarement d’un seul problème. Nous n’avons pas eu de retour. »

    La CAF n’a plus qu’à chercher dans la législation : il doit bien exister une prestation orphelins. 

    La CAF, qui aide le monde entier, est incapable d'aider une mère et son enfant trisomique. Elle s'est suicidé. http://m.lavoixdunord.fr/region/emilie-maman-privee-d-allocations-et-desemparee-a-ia11b49726n3619290#.V37qXc0QR-0.twitter 

    Photo published for Émilie, maman privée d’allocations et désemparée, a mis fin à ses jours

    Émilie, maman privée d’allocations et désemparée, a mis fin à ses jours

    Début mai, Émilie Loridan avait sollicité «La Voix du Nord» d’Armentières pour parler de ses problèmes financiers. - Armentières (59280, Nord) - La Voix du Nord

    m.lavoixdunord.fr

    http://fr.novopress.info/

     
  • 2632 postes devraient être créés dans la fonction publique l'an prochain

    À ce geste en faveur des créations de poste s'ajoute le dégel du point d'indice qui devrait entraîner une hausse de la masse salariale publique de 600 millions en 2016, puis de 1,7 milliard en 2017. Sans oublier les nouvelles grilles salariales des agents publics.

    François Hollande prépare sa réélection.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’Inde et le Pakistan entrent dans le Groupe de Shanghai le jour du Brexit

    Pour le professeur Alfredo Jalife-Rahme, le principal géopoliticien latino-américain, la concomitance de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne et de l’entrée de l’Inde et du Pakistan dans l’Organisation de coopération de Shanghai marque le basculement du monde. Désormais, la déglobalisation est en marche.

    L’Organisation de coopération de Shanghai représente désormais les deux tiers de la population mondiale. Elle comprend la première économie mondiale (la Chine) et la première puissance militaire conventionnelle (la Russie).

    La chute du Mur de Berlin en 1989 avait imposé l’unipolarité stratégique des États-Unis, et la globalisation financière toxique, ce qui a répandu une inégalité monstrueuse, aux niveaux local, régional et global, assortie de chômage massif et d’une austérité asphyxiante. 

    Le Brexit, un demi-siècle après l’étape pernicieuse de dérégulation thatchériste, et vingt-sept ans après la chute du Mur de Berlin, ouvre le chemin à une douloureuse déglobalisation  [1] ; cela implique des changements géostratégiques, et accentue le dynamisme de la multipolarité.

    Le Brexit constitue la plaque tectonique en mouvement : et cet ébranlement aura des conséquences profondes pour le nouvel ordre global que je qualifie de tripolaire : États-Unis, Russie et Chine.

    À court et moyen terme, le Brexit équivaut à la chute du Mur de Berlin.

    À plus long terme, à l’échelle du temps long de Fernand Braudel, c’est un anti-Waterloo : c’est un renversement de tendance par rapport à la trajectoire ascendante de la Grande-Bretagne depuis sa victoire militaire décisive, il y a 201 ans, dans l’ancienne Belgique, devenue précisément siège d’une Union Européenne en voie de dislocation.

    Pour l’éditorialiste du Global Times chinois, « le futur paysage de la politique globale va probablement conduire des changements d’envergure, comparables à ceux dont on a la trace dans l’histoire géologique avec la fracture de l’ancien super-continent Gondwana il y a 180 millions d’années » [2].

    Les pions dispersés de l’UE vont se partager entre la Russie et les États-Unis, la Chine restant à l’arrière-plan.

    Dans la façon dont les trois super-puissances racontent la chose, se dessine peut-être le noyau du nouvel ordre global qui va naître du Brexit : les États-Unis disent que c’est la Russie qui a gagné, la Chine assure que c’est le dollar qui a gagné et l’euro qui a perdu, tandis que la Russie assure que c’est la Chine qui a gagné.

    De façon prémonitoire, trois jours avant le Brexit, le diabolique méga-spéculateur George Soros —qui a sérieusement contribué au démantèlement de l’Union européenne et de l’euro, en maniant à sa guise migrants et capitaux mobiles—, entrevoyait déjà la Russie comme la puissance globale émergente, dans le mouvement même de la vaporisation de l’Union [3].

    Le Premier ministre de Hongrie, Victor Orban, avait déjà souligné la responsabilité de Soros, quand il a favorisé la crise migratoire du Proche-Orient afin de faire couler l’Europe [4].

    Ce n’est pas par hasard si Soros est déjà l’un des principaux bénéficiaires du tsunami financier causé par le Brexit, pour avoir misé sur l’effondrement de la Bourse et la hausse de l’or [5].

    Maintenant, Soros fait le pari d’anéantir la principale banque allemande/européenne, la Deutsche Bank, de façon à avantager les banksters de Wall Street et de la City [6].

    Mon article de l’année dernière aura été prémonitoire : « La Grande Bretagne quitte l’Europe pour la Chine : une alliance géofinancière avec hollandisation », tandis que la complémentarité des plus grandes réserves de devises de la Chine avec le savoir-faire financiériste de la City construit l’échafaudage multipolaire pour le nouvel ordre géofinancier du XXI° siècle [7].

    Proche de ma façon d’aborder le sujet, c’est Thierry Meyssan, directeur du Réseau Voltaire, qui ajoute que le Brexit, appuyé par la reine d’Angleterre et la réorientation de la Grande-Bretagne vers le yuan chinois, équivaut à la chute du Mur de Berlin et accélère la redistribution des cartes de la géopolitique mondiale [8].

    Dans mon article précédent [9], je soulignais la simultanéité géostratégique suivante : le jour même où l’UE commençait à imploser, le groupe de Shanghai (OSC) se réunissait, pour son seizième sommet, à Tachkent (Ouzbékistan), où se sont retrouvés le tsar Vladimir Poutine et le mandarin Xi, et ils approuvaient le protocole d’adhésion de deux grands poids lourds nucléaires : l’Inde et le Pakistan [10]. C’est bien la fin d’une ère [11].

    En fait il y a eu deux poussées géostratégiques dans la mesure où, le lendemain du Brexit et après avoir assisté au sommet du Groupe de Shanghai à Tachkent, Poutine a réalisé une visite de deux jours en Chine, pour y approfondir les liens stratégiques avec Xi.

    Et ces deux rencontres, celle de Tachkent et celle de Pékin, ont été escamotées par les médias désinformateurs de l’Occident angoissé.

    Avec son sarcasme légendaire, le tsar Poutine, sept jours avant le Brexit, admettait, lors de la réunion financière de Saint-Pétersbourg, que les États-Unis « sont encore probablement la seule superpuissance mondiale », au moment où il « se prépare à travailler avec celui qui héritera de la présidence à Washington, quel qu’il soit », sans pour autant « accepter que les États-uniens lui dictent la conduite à tenir » [12].

    Le jour même du Brexit, deux puissances nucléaires du sous-continent indien étaient admis dans le Groupe de Shanghai, ce qui veut dire : 110 à 120 ogives nucléaires pour l’Inde [13], et de 110 à 130 ogives pour le Pakistan [14].

    Le Daily Times en déduit que l’adhésion du Pakistan est fort significatif, sur la scène géopolitique en plein bouleversement [15].

    Avec moins d’enthousiasme cependant que le Pakistan, The Hindu exulte à l’idée que l’Inde et le Pakistan vont être des membres de plein droit de l’OSC ; on peut supposer que la Chine parraine le Pakistan, et la Russie l’Inde [16].

    Or tout n’est pas rose dans le Groupe de Shanghai, car, selon Yang Jin, de l’Académie des Sciences sociales de Chine, la « crise financière globale, les prix en baisse des matières premières de première nécessité (staple commodities) et la détérioration des échanges qui découle des sanctions économiques appliquées à la Russie ont exercé des effets négatifs sur la stabilité (sic) et l’économie des membres de l’OCS », alors que « les grandes puissances (autrement dit les États-Unis, et plus précisément le « plan Brzezinki ») sont intervenus en profondeur dans les affaires régionales, perturbant les intérêts conjoints des membres de l’OCS », ce qui « a rendu difficile leur coopération circulaire » ; car à côté du binôme des superpuissances que sont la Chine et la Russie, quatre pays centre-asiatiques (Kazakhstan, Kirghizstan, Tadjikistan et Ouzbékistan) qui en sont membres, se disputent territoires, ressources en eau et ethnicité [17].

    L’adhésion de l’Inde et du Pakistan au Groupe de Shanghai va-t-il lui donner un nouvel élan, après seize sommets décevants ?

    Le problème de l’élargissement de l’OCS est qu’elle doit définir son objectif principal, la met face à un dilemme : constituer un bloc de sécurité militaire euro-asiatique pour contrecarrer l’Otan, ou intégrer sans plus un vulgaire bloc mercantiliste.

    Le rapprochement entre l’ours russe et le dragon chinois, voilà l’évènement. LePeople’s Daily affirme que l’association entre la Chine et la Russie sera un tournant implacable (sic) [18], tandis que Cao Siqi explique que la Chine et la Russie fortifient la stabilité globale et ont atteint un consensus contre l’hégémonie US [19].

    Dans le Global Times, un éditorialiste considère que la pression des États-Unis resserre les liens entre la Chine et la Russie, alors que Washington est incapable d’abattre le dragon chinois et l’ours russe en même temps [20].

    L’ancien régime est mort, vive la nouvelle ère !

    Traduction
    Maria Poumier

    Source
    La Jornada (Mexique)

    [3] “Soros sees Russia emerging as global power as EU fades”, Andy Bruce & Kit Rees, Reuters, June 20th, 2016.

    [4] “Hungarian Prime Minister accuses billionaire investor George Soros of trying to undermine Europe by supporting refugees travelling from the Middle East”, Jennifer Newton, Daily Mail, October 30th, 2015.

    [5] “Billionaire Soros Was ‘Long’ on Pound Before Vote on Brexit”, Francine Lacqua & Sree Vidya Bhaktavatsalam, Bloomberg, June 27th, 2016.

    [6] “Soros had Deutsche Bank ’short’ bet at time of Brexit fallout”, Arno Schuetze,Reuters, June 28th, 2016.

    [7] « Gran Bretaña abandona a EU por China : alianza geofinanciera con "holandización" », Alfredo jalife-Rahme, La Jornada, 25 de Octobre de 2015.

    [8] « Le Brexit redistribue la géopolitique mondiale », Thierry Meyssan, Réseau Voltaire, 27 juin 2016.

    [9] “Brexit : ganó el nacionalismo británico/Perdió la globalización/Derrota de Obama/Triunfo de Putin”, Alfredo Jalife-Rahme, La Jornada, 26 de Junio de 2016.

    [10] « Ташкентская декларация », Сеть Вольтер, 24 июня 2016.

    [11] « "Un nuevo significado, un nuevo peso" : La organización que unirá casi a la mitad del planeta », Russia Today, 24 de Junio de 2016.

    [12] « Presidente ruso Putin dice acepta rol de superpotencia de EEUU, diluye elogios a Trump », Grigory Dukor, Reuters, 17 de Junio de 2016.

    [13] “Indian nuclear forces, 2015”, Hans M. Kristensen & Robert S. Norris, Bulletin of Atomic Scientists, September 1st, 2015.

    [14] “Pakistani nuclear forces, 2015”, Hans M. Kristensen & Robert S. Norris,Bulletin of Atomic Scientists, September 1st, 2015.

    [15] “Pakistan’s entry at SCO significant in changing geopolitical scenario”, Daily Times, June 26th, 2016.

    [16] “India, Pakistan become full SCO members”, The Hindu, July 11th, 2015.

    [17] “SCO needs to overcome diverse demands”, Yang Jin, Global Times, June 26th, 2016.

    [18] “China, Russia pledge "unswerving" partnership”, People’s Daily, June 27th, 2016.

    [19] “China, Russia to strengthen global stability”, Cao Siqi, Global Times, June 27th, 2016.

    [20] “US pressure spurs closer Sino-Russian ties”, Global Times, June 27th, 2016.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Seul le Front National récuse le nouvel impôt européen

    Communiqué de presse de Bruno Gollnisch,
    Député européen et membre du bureau politique du Front National

    Les groupes PPE (Les Républicains) S&D (Parti Socialiste) et ALDE (UDI) ont présenté une résolution commune hier, mercredi 6 juillet 2016, au Parlement européen sur les priorités stratégiques du programme de travail de la Commission pour 2017.

    Tous unis, ils ont, par un vote public (appel nominal) dont la preuve existe au procès-verbal, voté au paragraphe 34-1 un texte de leur cru demandant de financer rapidement l’Union européenne par de « véritables ressources propres ou en en mettant en place de nouvelles », c’est à dire la création d’un impôt européen qui se rajoutera aux charges démentielles déjà supportées par nos compatriotes.

    Cette nouvelle attaque contre les contribuables et leur pouvoir d’achat dans les enceintes parlementaires est très révélatrice. Avec les députés du Front National nous avons bien évidemment refusé de soutenir cette politique anti économique et anti nationale de matraquage fiscal toujours plus opaque, incohérent et injuste.

    http://gollnisch.com/2016/07/07/seul-front-national-recuse-nouvel-impot-europeen/

  • Les subventions versées par la Région Pays de la Loire à des associations idéologiques

    Communiqué de Brigitte Neveux, Secrétaire départemental du Front National de la Vendée, élue régional, membre de la Commission culture :

    "Ce lundi 4 juillet, les élus régionaux de la commission culture, présidée par Laurence GARNIER, ont voté de faramineuses subventions à tout un ensemble d’associations toutes plus marquées idéologiquement les unes que les autres. La majorité de droite, qui a pourtant fait campagne sur les valeurs, persiste à reconduire les politiques culturelles de la gauche bobo-sociétale.

    La Ligue pour l’enseignement, s’est vue verser une gracieuse subvention pour sa « semaine d’éducation contre le racisme », véritable œuvre de propagande idéologique, en partenariat avec des associations telles que le Centre LGBT, AIDES et CONTACT, qui portent leur sexualité comme étendard communautariste ; ainsi que le MRAP et la LICRA, associations dont le message politique procède davantage du racisme anti français que d’une lutte sincère contre les discriminations. La majorité a récidivé ses subventions au Planning familial, et au Pass-contraception, qui diffusent dans les lycées leur culture de mort, se substituent au rôle éducatif des parents, et propagent d es théories fumeuses sur l’identité de genre. Au programme : « - Intégrer dans la pratique professionnelle l’approche genre ».

    Qu’en pensent les élus de Sens Commun membres la majorité ?Enfin, le Front National a rappelé qu’il n’était pas normal de verser des sommes abusives pour l’organisation de spectacles aux thèmes parfois douteux, citons le « Presque X » de Madame Suzie production qui exalte la pornographie ; quand d’autres associations qui proposent une culture de qualité, telle Egregor Vocal, se sont vues refuser des aides régionales.

    Le groupe Front National des Pays de la Loire s’est vivement opposé aux subventions à caractère idéologique, et a rappelé sa volonté de promouvoir une culture populaire et enracinée, plutôt qu’une culture élitiste qui érige la provocation comme fin en soi."

    Michel Janva

  • "La région Ile de France est le 1er financeur de la marche (des fiertés) et elle en est fière"

    Valérie Pécresse semble complètement en phase avec la "marche des fiertés", qu'elle subventionne à hauteur de 25 000 euros. Elle instrumentalise la tuerie d'Orlando, derrière laquelle elle s'abrite pour expliquer pourquoi elle n'a pas osé dire non à un lobby qui représente si peu de Français mais sait si bien terroriser les autres. De quoi Madame Pécresse a-t-elle peur, maintenant qu'elle est élue ?

     

    Marie Bethanie

  • Coût du logement social : et si on parlait de l’immigration ?

    30/06/2016 – FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation deRadio Courtoisie) : Dans une étude récente de la fondation Ifrap consacrée au logement social à la française et intitulée Stopper la création de logements sociaux, le think tank libéral dénonce une politique trop coûteuse et peu efficace au détriment du secteur privé locatif, mais sans parler de l’immigration. « Les locataires les plus pauvres (premier décile de revenus) sont majoritairement logés dans le parc privé », s’indigne l’Ifrap, qui constate que si les logements sociaux sont de plus en plus nombreux en France (« Entre 1985 et 2011, on observe une augmentation de 53% du parc social »), ils ne permettent pas de subvenir à une demande qui a augmenté de 80 % en 13 ans. Cherchez l’erreur, et vous aurez une chance de la trouver dans les flux migratoires, non ?

    IFRAP-Logements-sociaux-248x350.jpgCombien coûtent les logements sociaux en France ? 40 milliards d’euros par an sont dépensés chaque année pour le logement social en France, soit 2,3 % du PIB, deux fois plus que dans les autres pays européens. Les logements sociaux représentent 17 % du parc de logements, soit deux fois plus que la moyenne européenne qui s’élève à 8,6 %. Ils représentent exactement 5,3 % en Italie et 4,6 % en Allemagne.

    Pourquoi se trouve‑t‑on dans une telle galère ? Selon l’Ifrap, cette situation est due en partie à l’article 55 de la loi SRU qui impose la création de 20 % puis de 25 % de logements sociaux dans les communes de plus de 3 500 habitants. « Se donner des objectifs de construction généraux sur tout le territoire n’a plus de sens », peut‑on lire dans l’étude qui dévoile un taux de vacance des habitations à loyer modéré alarmant. S’il s’élève en moyenne à 1,6 %, ce taux peut quasiment atteindre les 10 % dans certaines villes.

    Comment pourrait‑on régler le problème aujourd’hui ? Selon l’Ifrap, il faudrait favoriser l’accession à la propriété, par exemple en facilitant la vente des logements à leur occupant. Ce serait en effet d’excellente politique mais une autre mesure s’impose : réduire la demande de logements sociaux en réduisant… l’immigration.

    En Suisse, quand l’UDC calcule le coût de l’immigration, elle y intègre le coût de construction des logements, des écoles, des hôpitaux ou des routes pour subvenir aux besoins de cette population nouvelle. En France, jamais. Cherchez (encore) l’erreur.

    http://fr.novopress.info/

  • Sur l'économie, le FN devrait garder en 2017 le cap de 2012

    Le Front national lève peu à peu le voile sur son programme économique pour la présidentielle 2017, mis à jour par rapport à 2012 mais toujours basé sur la "clé de voûte" de la sortie de l'euro et de la manne financière attendue du frein à l'immigration.
    Le Cap éco, organe interne du parti, remettra jeudi à Marine Le Pen un "pré-programme économique" pour 2017, fruit de "quatre ans de travail" et d'adaptation, a déclaré à l'AFP le "stratégiste économique" du parti, Bernard Monot, confirmant des informations de Valeurs Actuelles et du Parisien.
    Le programme final pour 2017 ne devrait d'après lui guère varier de ce pré-programme : "Sur les grands thèmes, tout a déjà été arbitré par Marine Le Pen".
    Celle-ci a pourtant indiqué rapidement à l'AFP que ce que va lui soumettre le Cap éco est "un document de travail parmi d'autres. Rien n'est validé. Je présenterai mon projet, économique et autre, dans plusieurs mois".
    Pour la candidate à la présidentielle, l'enjeu est grand. Si son électorat et celui de droite en général partagent plutôt ses positions régaliennes ou sécuritaires, l'économie reste le principal point de clivage.
    Selon un sondage Odoxa d'avril, les sympathisants de droite hors FN approuvent à 79% une forme de préférence nationale, chère aux frontistes, mais 13% seulement souhaitent "sortir de la zone euro et revenir au franc", 14% "sortir de l'UE", deux mesures FN cardinales. 70% jugeaient d'ailleurs le programme frontiste "dangereux pour notre économie".
    Pourtant, dans ce pré-programme dévoilé par M. Monot, pas vraiment de virage à 180 degrés. La sortie de l'euro, transformé en "euro commercial à côté d'une monnaie nationale", sera "toujours la clé de voûte du patriotisme économique" FN, d'après lui.
    "Si Marine Le Pen dit demain +on est pour l'euro+, les adversaires diraient +vous êtes des incompétents, vous vous êtes trompés pendant des années, c'est sûrement la même chose avec l'UE, l'immigration...+. C'est perdant-perdant", décryptait en janvier Florian Philippot devant quelques journalistes.
    Quelques traductions concrètes de la communication FN depuis début 2017, axée sur le volet libéral de son programme économique, apparaissent.
    M. Monot propose ainsi un "objectif de réduction des dépenses publiques de 60 milliards d'euros", qui seraient à "moyen terme" ramenées à 50% du PIB (contre 57% en 2015). En 2012, Marine Le Pen n'avait pas pris d'engagement chiffré.
    De la même manière, le droit du travail serait "assoupli (...) quand les choses iront mieux". Sur l'emploi, les 35 heures seraient aussi "assouplies" pour favoriser les accords de branche et le "39 heures payées 39".
    Par rapport à 2012, la taxe sur les importations qui vise à augmenter de 200 euros net les salaires jusqu'à 1,4 fois le Smic, deviendrait "temporaire", selon M. Monot.
    - 40 mds € annuels attendus avec une immigration réduite -
    Constante par rapport à 2012, Marine Le Pen a récemment déclaré à plusieurs reprises qu'elle maintenait sa volonté de revenir à la retraite à 60 ans avec 40 ans de cotisation.
    Volet recettes, tous les Français seraient tenus de payer l'impôt sur le revenu (IR), même "symboliquement". Le FN souhaite aussi élargir l'assiette imposable des particuliers "mais surtout des entreprises", tout en réduisant les taux marginaux. En 2012, le FN prônait une tranche marginale de l'IR à 46%.
    Le FN escompte récupérer "15 à 20 milliards d'euros annuels" de la lutte contre la fraude fiscale des entreprises et des multinationales.
    Parmi les principaux postes, le FN attend, selon M. Monot, "40-42 milliards d'euros annuels à la fin du quinquennat" (11,5 en 2012), et 8,5 mds dès la première année (4,8 en 2012), d'une réduction de l'immigration à 10.000 entrées légales annuelles.
    Cette prévision de recettes, contredite par de nombreuses études universitaires, paraît d'autant plus ambitieuse que le parti d'extrême droite a discrètement assoupli sa position sur l'immigration: le chiffre de 10.000 entrées légales annuelles était en 2012 un plafond brut, il est devenu un solde, c'est-à-dire les entrées moins les sorties.
    Reste à savoir ce qui restera dans le projet final frontiste. Mme Le Pen prévoit de lancer officiellement sa campagne début 2017.

    L'Express :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuyZkVZZFkuHFZVNrr.shtml