économie et finance - Page 465
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Politique & Eco N° 155 - Charles Gave : Qu’est ce que le libéralisme ?
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8 nouveaux impôts et taxes depuis l'élection de Macron
Le cabinet d'audit Ernst&Young estime, dans son baromètre annuel sur l'environnement fiscal et budgétaire, que le nouvel exécutif a instauré au moins un nouveau prélèvement par mois depuis l'élection présidentielle. Le cabinet d'audit s'est basé sur la loi de finances 2018 et les lois de finances rectificatives pour 2017 afin de réaliser ce calcul. Ernst&Young recense ainsi, entre autres, le nouvel impôt sur la fortune immobilière, qui vient remplacer l'impôt sur la fortune (ISF), deux nouvelles contributions exceptionnelles sur l'impôt sur les sociétés des très grandes entreprises, qui serviront à financer l'annulation de la taxe de 3% sur les dividendes.
Cinq autres nouveaux prélèvements sont relevés : nouvelle taxe sur le tabac, d'une autre sur les plus-values de ventes de logements HLM, d'un nouveau prélèvement "sur le développement des industries de fabrication de papier", ainsi que de deux taxes "sur l'exploration d'hydrocarbures et de gîtes géothermiques".
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Trois remarques du FN suite à l’annulation du transfert vers Notre-Dame des Landes
Intéressantes remarques de Pascal Gannat, conseiller régional FN des Pays de la Loire et vice-président du groupe :"La décision du Président de la République Emmanuel Macron et du gouvernement d’Edouard Philippe sur le projet d’aéroport de Notre Dame des Landes appelle 3 réflexions
-L’archaïsme du fonctionnement des institutions politiques et administratives, pratiquant l’opacité sur les contrats avec VINCI, incapables de prendre les décisions nécessaires dans des délais évitant les divisions et le blocage du développement de Nantes Atlantique depuis 10 ans, ainsi que du schéma des infrastructures de circulation autour de la Métropole Nantaise et cet aéroport.
-La tolérance inadmissible dont ont bénéficié des groupes ultra violents se disant Antifas, occupant des portions de la ZAD et saccageant régulièrement les centres villes de Nantes et de Rennes : leur évacuation et leur dissolution est un impératif de sécurité et de paix civile.
-L’erreur politique de la majorité de la droite et du centre de Bruno Retailleau puis de Christelle Morançais qui ont fait alliance avec le PS pour soutenir NDDL, puis ont fait voter pour Emmanuel Macron au second tour de l’élection présidentielle : ils ont été balayés aux législatives dans notre région et viennent de subir une réplique de ce tsunami avec la décision de ce jour. Ce n’est pas avec Emmanuel Macron que la droite LR rebâtira une majorité dans l’avenir, y compris en Pays de Loire aux prochaines élections régionales, mais avec la Droite nationale."
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Réforme de l'ISF : Muriel Pénicaud ( ministre du travail) s'en sort plutôt bien avec 62 000 euros économisés par an
Selon les calculs de la rubrique en ligne CheckNews de Libération, la ministre du Travail sera très avantagée par la suppression de l'ISF sur les biens mobiliers. Cette réforme lui permettra d'économiser 62 000 euros par an.Coup de pouce pour les Français les plus fortunés, qui commenceront l'année 2018 avec le sourire : à partir du 1er janvier, l'impôt sur la fortune immobilière (IFI) vient remplacer l'impôt sur la fortune (ISF). Concrètement, cela signifie que les personnes qui étaient soumises à ce fameux impôt, mais qui avaient choisi de placer leur fortune dans les biens mobiliers (assurances vie et autres produits bancaires) et non pas dans la «pierre», seront moins taxés grâce à la réforme du gouvernement d'Emmanuel Macron... C'est notamment le cas de la ministre du Travail, Muriel Pénicaud.62 000 euros... à réinvestir ?Selon les informations du journal Libération, cette dernière réalisera une économie annuelle de 62 000 euros. Le patrimoine de la ministre est en effet majoritairement constitué de biens mobiliers : sur 7,7 millions d'euros de biens, seulement 1,8 million d'euros auraient été investis dans ses deux maisons.La fortune de la ministre du Travail est principalement répartie dans les actions, les assurances vie et les produits d'épargne : en tout 5,9 millions d'euros qui ne sont plus soumis à l'ISF.Si Emmanuel Macron avait invité les Français les plus fortunés, les «premiers de cordée», à s'engager pour la société française lors d'une interview en octobre, il reste à savoir quelle part de ces 62 000 euros Muriel Pénicaud voudra réinvestir dans l'économie hexagonale.Pour mémoire, le Conseil constitutionnel avait validé les réformes les plus attendues du gouvernement le 28 décembre, malgré plusieurs saisines de la part de parlementaires Les Républicains (LR) mais aussi de la gauche. Concernant l'ISF, les députés LR jugeaient, dans leur saisine, que la charge imposée aux propriétés immobilières était excessive et, de ce fait, «cause d'une rupture caractérisée du principe d'égalité». La gauche socialiste, insoumise et communiste dénonçait, pour sa part, un budget «pour les riches» qui allait «creuser les inégalités». La France insoumise (LFI), par la voix du député Alexis Corbière, considérait que le budget présenté créait «des systèmes réduisant drastiquement la taxation pour les plus riches». -
L'heure du bilan pour Hidalgo : 6 milliards de dette pour Paris en 2018
Lors de la présentation du budget de la Ville de Paris, Anne Hidalgo a annoncé que la dette de la capitale s'élèverait à 6 milliards d'euros pour 2018, une hausse de 12% par rapport à 2017. Elle plafonnait à un milliard d'euros en 2001.Lors de sa présentation du budget prévisionnel de la Ville de Paris, le 11 décembre, Anne Hidalgo a annoncé une dette de près de 6 milliards d'euros pour 2018, soit six fois plus qu'en 2001. Depuis 2010, la dette a ainsi progressé de 2,48 milliards et en 2018, la hausse sera de 12% par rapport à l'année précédente. Les soutiens du maire de Paris font valoir que cette dette rapportée au nombre d'habitants demeure inférieure à celles de Lille et de Marseille, et que l'agence de notation Standard and Poor's a confirmé la note AA de la capitale.Dans des propos rapportés par le quotidien L'Opinion, l'élu La République en marche (LREM) Jérôme Dubus souligne que cette dette servirait principalement à couvrir les dépenses de fonctionnement de la mairie. «Fin 2018, les effectifs municipaux atteindront environ 50 300 unités contre 48 400 l’an dernier alors même que la fusion entre le département et la ville, prévue en janvier 2019, devrait permettre de générer des économies d’échelle. La dette supplémentaire contractée en 2018 financera la moitié des dépenses d’investissement prévues par la mairie (1,69 milliard)», explique-t-il.Selon l'analyse du journal, ces dépenses sont principalement composées d'investissements dévolus au logement social (262 millions d'euros) et aux acquisitions foncières (142 millions d'euros).Paradoxal : c'est la hausse des prix du logement privé, régulièrement déplorée par les élus de la majorité parisienne qui permet en fait de couvrir une partie de l'augmentation de la dette grâce aux recettes de droits de mutation qu'elle génère, selon L'Opinion. -
Algérie : chronique d’une faillite annoncée
ALGERIE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Un dossier de Valeurs Actuelles vient opportunément nous rappeler qu’un effondrement de l’Algérie aurait des répercussions catastrophiques sur la France.En juillet dernier, lors des cérémonies qui ont marqué le 55ème anniversaire de l’indépendance algérienne, le président Bouteflika a officiellement admis que le pays était au bord de la banqueroute. En 1962, lorsque la France s’est retirée de l’Algérie, 47% des recettes du pays provenaient de produits hors-hydrocarbures. Aujourd’hui, ce taux est passé à 3%. L’Algérie ne produit plus rien, n’exporte plus rien. Pour survivre, elle a dû sortir la planche à billets, avec pour résultat immédiat une envolée de l’inflation et une explosion de la paupérisation. Les campagnes se vident, mais aussi des villes comme Oran ou Alger, affirme l’hebdomadaire. C’est non seulement la jeunesse, mais aussi les classes moyennes qui veulent fuir
Conséquence pour la France : une explosion des demandes d’asile en provenance d’Algérie
Lundi 8 janvier dernier, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (l’Ofpra) révélait que l’Algérie fait partie des dix nationalités les plus représentées parmi les demandeurs d’asile. Au ministère de l’Intérieur, on envisage l’arrivée de près de 100.000 ressortissants algériens dans les deux ou trois prochaines années.
Pour sa part, l’Espagne s’alarme de l’arrivée de quelque 90.000 clandestins algériens dès les prochains mois…
Selon le YouTubeur Aldo Sterone, né en Algérie dans une famille musulmane, et donc grand connaisseur du milieu, « l’argent vient des pays du Golfe, l’intelligence dogmatique est égyptienne.»
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Remplacement de la taxe d'habitation par un nouvel impôt : Marine Le Pen l'avait prédit
Suite à l'aveu du secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur Jacqueline Gourault, annonçant que la taxe d'habitation sera en fait compensé par un nouveau prélèvement, voici ce qu'en disait Marine Le Pen lors du fameux débat du second tour face à Emmanuel Macron :
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Taxes : l'imagination au pouvoir
L'ancienne secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes Juliette Méadel propose la création d’un... « impôt Charlie Hebdo » pour soutenir la... «liberté d'expression».« La liberté d’expression est la mère de la République. La République doit donc la financer comme elle finance le fonctionnement de notre vie démocratique […]. La liberté d’expression mérite donc bien un impôt supplémentaire : l’impôt Charlie Hebdo ». « Pourquoi ne financerait-on pas des journaux menacés par des terroristes ? » « Il pourrait s’agir d’un impôt sur les bénéfices de la publicité diffusée sur internet ou d’un impôt sur les bénéfices des grandes plateformes. En effet les réseaux sociaux contribuent largement à la diffusion des idéologies délétères et anti-démocratiques ». « On finance un parti politique, pourquoi ne financerait-on pas des journaux menacés par des terroristes qui ont un projet politique anti-démocratique ? […] La presse indépendante, celle qui ne vit pas du soutien d’un actionnaire ou d’un industriel, celle qui ne vit que de ses lecteurs, doit pouvoir continuer à exprimer ce qu’elle a à dire ».
Et pourquoi pas un impôt Minute ?
Par ailleurs, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur Jacqueline Gourault a annoncé que la taxe d'habitation, dont le gouvernement avait vanté la suppression dans son budget 2018, serait en fait compensé par... un nouveau prélèvement sans donner plus de détails. La taxe d'habitation sera remplacée par un nouvel "impôt plus juste" (?), une mesure de compensation qui devrait "s'emboîter avec la fin de la taxe d'habitation" et pourrait prendre la forme d'un "impôt en lien avec le territoire, c'est-à-dire les citoyens." Une fiscalité supplémentaire dont la définition fait déjà l'objet de "discussions". Voici son intervention :
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POURQUOI M. PHILIPPE N’EST-IL PAS AUSSI RÉPRESSIF AVEC LES DÉLINQUANTS QU’AVEC LES AUTOMOBILISTES ET LES CONTRIBUABLES ?
Comme on aurait aimé qu’à l’occasion des annonces gouvernementales pour lutter contre la délinquance, Édouard Philippe se montre aussi ferme et déterminé que lorsqu’il a annoncé son plan pour la sécurité routière. Hélas, autant les premières sont restées floues, sans ambition et sans vision globale, et feront le jeu des criminels de tous poils, autant les secondes, par le choix du tout répressif, promettent aux automobilistes des lendemains qui déchantent. Car dans ce plan « pour sauver des vies », dont la mesure emblématique est l’abaissement de la vitesse maximale sur le réseau routier secondaire à 80 km/h, c’est bien le bâton qui a été choisi en guise de méthode pédagogique.
Ainsi, après l’acharnement sur le contribuable, qui fait de la France le deuxième pays le plus imposé d’Europe, après l’acharnement sur le consommateur, qui fait figurer les Français parmi les Européens les plus taxés, après l’acharnement sur les citoyens qui fait peser sur leurs épaules une masse de textes législatifs et réglementaires toujours plus importante et contraignante, voici que s’accomplit un acharnement sans précédent sur les automobilistes.
Et tout y passe. Augmentation des taxes sur les produits pétroliers, qui alourdit de façon injuste et inconsidérée la facture carburant des ménages. Augmentation des contraventions au stationnement dans de nombreuses villes, qui pénalisera surtout ceux dont l’usage du véhicule est indispensable pour travailler. Augmentation des tarifs d’autoroute, qui alourdira un peu plus les conditions de déplacement, lors des vacances notamment. Bref, tout est devenu bon pour taper sur les Français qui doivent désormais avoir en permanence la main sur le portefeuille.
Mais non content de pénaliser des familles dont le pouvoir d’achat, depuis plusieurs années maintenant, fond comme neige au soleil, c’est dans le cercle vicieux d’une répression aveugle que le gouvernement d’Emmanuel Macron a décidé de nous emmener.
Car enfin, soyons clairs. Il ne s’agit pas de contester pour contester. Il s’agit simplement de s’élever contre une méthode de gouvernement qui choisit la facilité en s’en prenant aux bons citoyens, et en évitant soigneusement, par ailleurs, de contrarier certains pans de la population dont on redoute les réactions. En effet, il y a peu de chance que les automobilistes mettent leurs quartiers à feu et à sang. Et il y a peu de chance, également, pour qu’ils s’en prennent physiquement aux forces de l’ordre. Face à eux, il est facile, pour un Premier ministre, de jouer les gros bras et d’assumer une impopularité qui n’aura aucune conséquence sur la suite de sa carrière. À combattre sans péril on triomphe sans gloire, dit l’adage. Il a rarement été aussi bien illustré.Sur le fond, qu’il faille prendre des mesures pour rendre nos routes plus sûres, c’est incontestable. Ainsi la tolérance zéro doit-elle être de mise pour la consommation d’alcool et de stupéfiants. De même pour l’usage du téléphone au volant, qui contribue grandement à une perte de concentration incompatible avec la conduite automobile. Mais il ne peut y avoir de répression efficace sans prévention assumée. Et, dans ce domaine, les annonces brillent par leur absence.
Tout cela ne peut qu’inciter à penser qu’il n’y a pas, chez nos gouvernants, de réelle politique en matière de sécurité routière. Qu’elle se limite à quelques mesures de circonstance qui ne reposent sur que sur des données parcellaires, habilement déduites de rapports tronqués. Est-ce vraiment ainsi qu’on diminuera le nombre des tués sur nos routes ?
http://www.bvoltaire.fr/m-philippe-nest-repressif-delinquants-quavec-automobilistes-contribuables/
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Les augmentations de 2018

