« Les acheteurs du journal comme les victimes de l’attentat et leurs ayants droit ont été dupés par la direction […], qui est délibérément et unilatéralement revenue sur ses engagements […]. Ce revirement démontre en réalité une intention de détourner les fonds promis initialement aux familles ».
économie et finance - Page 465
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Où sont passés les millions de Charlie Hebdo ?
Philippe Val, l’ex-directeur de l’hebdo satirique, s’était engagé à reverser l’intégralité des recettes du numéro dit « des survivants » aux familles des victimes. Un appel à la générosité était parallèlement lancé pour assurer l’avenir du journal. Les ventes historiques de la Une « Tout est pardonné » ont rapporté 12 millions d’euros. Contre 4,3 millions provenant des dons.Mais la nouvelle direction de Charlie a décidé de conserver les bénéfices colossaux issus des ventes. Dans une plainte transmise à la justice, l'une des familles des victimes écrit :En clair : un « abus de confiance ». -
Durée du travail : les salariés français, derniers de la classe européenne
FRANCE (NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : Selon une enquête d’Eurostat, l’office de statistiques de l’Union européenne, les Français travailleraient de moins en moins et seraient même les derniers de la classe européenne pour la durée annuelle de travail.
Cette enquête, commandée et publiée mercredi dernier par le Centre d’observation économique et de recherche pour l’expansion de l’économie et le développement des entreprises (Coe-Rexecode), révèle en effet que la durée effective annuelle du travail des salariés à temps complet en France est la plus basse de tous les pays de l’Union européenne.
Les Français auraient en moyenne travaillé 1 646 heures en 2015, soit 14 heures de moins qu’en 2013, année des derniers relevés.Comparé à nos voisins européens, c’est 199 heures de moins qu’en Allemagne, 228 heures de moins qu’au Royaume‑Uni et jusqu’à 434 heures de moins qu’en Roumanie ! En 2013, seuls les Finlandais faisaient moins bien. En 2015, nous sommes devenus les derniers de la classe.
Comment expliquer un tel écart ? Les résultats de la France sont plombés par le nombre de semaines d’absence par an. Il est de 10,6 semaines en France contre 7,7 en Allemagne. En cause, non pas les arrêts‑maladies, mais les congés ordinaires et les RTT : 7 semaines sur les 10,6.
La répartition du temps de travail en France est particulièrement inégalitaire. En comparant les différentes catégories de travailleurs et secteurs d’activité, on constate que les fonctionnaires des services non marchands (administration publique, éducation, santé, action sociale, etc.) sont ceux qui travaillent le moins : 1 569 heures de travail par an. Moins que la durée légale de travail, qui est de 1 607 heures par an, correspondant aux fameuses 35 heures par semaine. En revanche, les chefs d’entreprises français, avec en moyenne 2 335 heures par an, travaillent beaucoup plus que la moyenne nationale et même européenne. C’est 42 % de plus qu’un salarié moyen français et 14 % de plus qu’un chef d’entreprise britannique.
L’enquête soulève aussi un curieux paradoxe : même en travaillant moins, les Français font partie des travailleurs les plus productifs au monde. Une énigme pour les pays anglo‑saxons si souvent critiques envers le modèle français. La clé est sans doute à chercher dans le caractère fortement inégalitaire de la répartition des heures travaillées, en France. En clair, peu de personnes travaillant beaucoup surcompensent le poids que représentent beaucoup de personnes travaillant peu…
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JUVIN EN LIBERTES SEMAINE DU 13/06 AU 17/06/2016
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Le Sénat : 4 ou 5 jours par mois pour… 11 350 euros net mensuel
La politique est une activité particulièrement noble en ce sens, qu’en théorie, elle cherche le bien commun. A ce titre, ceux qui l’exercent devraient le faire, sinon bénévolement, au moins sans en tirer des revenus outranciers. Or, dans notre démocratie, c’est exactement le contraire que l’on observe. Ainsi, dans un livre récemment paru, Le Sénat. Un paradis fiscal pour des parlementaires fantômes, le journaliste Yvan Stefanovitch énumère les avantages financiers des sénateurs.
On y apprend, via une interview accordée au Point, que chacun des 348 sénateurs « est rémunéré 11 350 euros net par mois, mais ne paie l’impôt sur le revenu que sur 4 140 euros et empoche ainsi plus de 7 000 euros net au black ! De plus, 45 sénateurs dignitaires touchent, en outre, une prime de fonction allant de 700 à 7 000 euros mensuel net qui échappe également à l’impôt sur le revenu. C’est complètement scandaleux, mais tout à fait légal. » En cas d’absence, des retenues seulement symboliques sont effectuées, et encore, le manque d’assiduité doit être prononcé car pour que ces retenues s’appliquent, il faut savoir que par trimestre, « sur un total de 33 journées en moyenne de travail en hémicycle et commission, un sénateur peut réglementairement échapper à toute sanction s’il se montre présent à une douzaine d’entre elles. Soit une moyenne harassante de quatre ou cinq jours de travail par mois au Sénat pour… 11 350 euros net mensuel ! »
Dans ces conditions, les politiques deviennent réellement des gamellards, s’octroyant des revenus qu’ils n’auraient jamais eus dans la vie civile s’ils avaient exercé leur profession, se coupent totalement des réalités du pays. Pour garder leurs prébendes, ils font allégeance aveugle à leurs partis, eux-mêmes totalement soumis au mondialisme, car c’est leur seul moyen d’être (ré)élus. La noblesse de la politique n’existe plus et est remplacée par une course aux avantages indus.
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Racket d’État : bientôt une facture de rattrapage pour les usagers d’EDF
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Les 3 verrous à faire sauter pour débloquer l’économie française - Programme économique du FN #10
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Loi travail, beaucoup de bruit pour rien ?
La gauche de la gauche est vent debout contre la loi El Khomri, avec à sa tête la CGT. hollande tiendra-t-il ? La politique de l’édredon va-t-elle à nouveau payer ? Philippe Martinez se dit maintenant prêt « à discuter » sans « préalable » avec le gouvernement. Le début de la fin du bras de fer ?
Pénuries d'essence, grève dans les centrales électriques, les transports publics, blocages des routes... La CGT (et FO à sa suite) a sorti le grand jeu contre la loi « Travail ». La centrale syndicale réussira-t-elle là où les frondeurs ont échoué ? Les gros bras de Montreuil feront-ils mieux que les bobos noctambules de Nuit Debout et les casseurs qui les parasitent, eux et les multiples manifestations contre la loi El Khomri ?
Pas sûr. Après le coup de force du 49-3, Valls joue son rôle préféré, celui de l'homme-viril-droit-dans-ses-bottes. « On ne lâche rien » hurlent les camions sono de la CGT ? « On ne lâche rien », leur répond le Premier ministre. Ni amendement, ni retrait. L'objet de ce bras de fer vaut-il pourtant de plomber des PME, de pourrir la vie des Français, de menacer la fragile reprise, de se mettre les électeurs et population à dos ?
Depuis sa présentation en février, le projet de loi, censé fluidifier le marché du travail, est passé plusieurs fois à la moulinette. La rue a ainsi obtenu en mars le retrait du plafonnement des indemnités prud'homales, remplacé par un barème indicatif. L'assemblée a également adouci le texte. Ainsi, les licenciements économiques sont encadrés par un barème de baisse du chiffre d'affaires en fonction de la taille de l'entreprise. Mais surtout, dans le cas de multinationales, ces critères s'estiment au niveau du groupe et non de la filiale française.
Un texte édulcoré, mais encore très libéral
Le PS tenait à cette mesure « anti-licenciements boursiers », qui empêchera une société faisant des bénéfices à l'étranger de licencier en France. Un sérieux frein à l'investissement étranger dans notre Pays.
Les jeunes ne sont pas oubliés : la Garantie jeunes, un dispositif destiné au départ à ceux qui peinent à trouver un travail, devient un « droit » étendu à tous. À la clef, 461 euros mensuels, sans condition, cadeau.
Enfin, la loi comporte un joli marqueur « de gauche », avec ce qu'ils appellent désormais le compte personnel d'activité. Un dispositif qui permet aux travailleurs de conserver leurs droits à la formation, leur compte pénibilité et un « compte d'engagement citoyen » tout au long de leur vie professionnelle et même après la retraite. C'est surtout un bel emballage de mesures existantes et le transfert de leur gestion à l'entreprise. À en croire Jean-Christophe Cambadélis, ce serait même « la grande avancée du quinquennat », il faut savoir se contenter de peu.
C'est d'ailleurs ce que doit se dire Valls à propos des syndicats et de sa gauche, car pour le reste, la loi El Khomri penche clairement en faveur des entreprises. Ainsi, les accords offensifs pour l'emploi permettent aux entreprises d'augmenter le temps de travail sans augmenter les salaires, en cas de surcharge d'activité. Le gouvernement a aussi renoncé à surtaxer les CDD.
L'article II : celui de la discorde
Gardons le meilleur pour la fin, c'est surtout le fameux article II qui cristallise toutes les oppositions (de gauche) au projet. En cause, la primauté des accords d'entreprise sur les accords de branche. Chaque entreprise sera donc libre d'ajuster le temps de travail ou le montant des heures supplémentaires, pour peu qu'elle obtienne un accord avec la majorité des syndicats ou lors d'un référendum d'entreprise. Et comme elles sont en position de force au niveau local, les syndicats craignent avec raison que la mesure n'aboutisse à un dumping social entre sociétés d'un même secteur d'activité et à un détricotage des accords de branche. La première à augmenter le temps de travail ou à baisser la rémunération des heures sup sera immanquablement suivie par d'autres, qui ne pourront laisser cet avantage concurrentiel à leurs compétiteurs.
Voulue à tout prix par le gouvernement pour satisfaire les patrons, les vrais, ceux de Bruxelles, la loi Travail est certes un clou de plus dans le cercueil du modèle social français. Mais son abandon et la victoire d'une CGT plus radicale que jamais signeraient la mort de toute possibilité de réformer sereinement ce modèle sclérosé, le condamnant à l'explosion. Dans les deux cas, ce serait une victoire à la Pyrrhus pour les salariés français.
Une vraie réforme à la Hollande.
Richard Dalleau monde&vie 9 juin 2016
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Le trio indispensable pour faire gagner les entreprises - Programme économique du FN #11
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La réponse est-elle politique ? par Gabriele ADINOLFI
La mondialisation, c’est la continuité d’un processus né avec l’Usure, un processus qui s’affirma ensuite par l’hégémonie que celle-ci obtint au XXe siècle par le biais de deux guerres mondiales et de la Révolution bolchévique.
Le système global, particulièrement en Occident, est de type soviétique, capitaliste mais soviétique, par la mentalité imposée, par ses règlements, dans sa culture et sa bureaucratie.
Ce système a pour ennemis l’identité, la liberté, l’initiative, la propriété, la communauté, le sacré.
Au moins l’Occident dans son entièreté et tout l’Orient blanc sont imbus de la mentalité soviétique dans laquelle ils sont prisonniers.
Nos institutions nationales, l’Union européenne, l’ancien empire soviétique, forment un seul goulag, un seul désert qui grandit. Malheur à celui qui cache en lui des déserts!
La réponse est-elle politique ? Jusqu’à un certain point.
Le pouvoir politique est soumis à celui des soviets de la finance et des satellites, et il n’existe plus en soi, sauf dans une partie minime.
Les réactions populaires constituent un phénomène intéressant mais, quoi que l’on pense de ceux qui les gèrent, elles ne fournissent rien d’autre que des illusions si elles ne sont pas accompagnées d’une alternative déjà structurée.
Donc ?
Donc nous devons structurer cette alternative en parallèle au système politique. Ce qui signifie être en relation constructive et dialectique avec les réactions populaires mais ne pas se limiter à cultiver des illusions.
Au désert nous devons opposer la forêt : notre monde de sources, de fleuves, de montagnes. Nous devons créer pour remplir le vide, nous devons croître à contre-courant.
Ce qui compte le plus, c’est de grandir mentalement, spirituellement, culturellement, économiquement, organisationellement, afin de créer autonomie et pouvoir.
Nous devons donc organiser l’autonomie des institutions de la part des catégories productrices, les liant entre elles par une logique corporatiste et renforcer aussi les autonomies locales.
Celle-ci est importante : beaucoup plus que les résultats électoraux.
Il faut faire cela dans toute Europe, selon l’optique de l’Impérium.
Un Empire qui ne coïncide pas avec l’UE et qui, en même temps, tout en l’attaquant, ne se laisse pas entraîner dans une logique centrifuge qui nous priverait de toute puissance.
Un Empire que nous devons créer dans notre imaginaire mais que nous devons aussi bâtir dans notre activité quotidienne.
Un Empire qui garantit et qui exalte nos nations et nos régions.
Un Empire héritier de la pensée grecque et de l’Axe gibelin, qui nourrit et exalte à la fois ses racines qu’il faut renouveler (normanité, celtisme, âme slave, latinité) et ses univers de pensée, ainsi que ses anciens mondes coloniaux (Espagne, Portugal, France, Belgique, Hollande) qui sont encore et toujours porteurs de relations internationales qui, une fois rétablis, permettraient même d’inverser le flux migratoire.
Cette logique d’Empire doit viser alors à l’organisation sociale (catégories productrices) dans une optique corporatiste et à l’enracinement ethnique, le tout dans une vision d’ensemble et dans le désir de redécouvrir notre volonté de puissance.
Ainsi seulement nous pourrons soutenir la cohésion et la force de l’Europe tout en l’attaquant et soutenant les réactions populaires, et vice-versa. Seulement ainsi nous pourrons rentrer en jeu et défier les soviets du désert.
Gabriele Adinolfi
• D’abord mis en ligne sur http://fr.gabrieleadinolfi.eu, le 3 mai 2016, puis repris le lendemain par Cercle non conforme.
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