Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 582

  • La Cour européenne des droits de l’homme valide la vente d’enfant !

    D’un crime naît un droit.

    Le 27 janvier, dans l’affaire Paradiso, la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) a condamné l’Italie pour avoir retiré à un couple l’enfant qu’il a acheté 49.000 euros à Moscou en 2011. L’Italie doit leur verser 30.000 euros de dommages.

    L’enfant, conçu par GPA, n’ayant aucun lien génétique avec le couple, l’Italie refusa de reconnaître l’acte de naissance russe qui indiquait le couple comme parents de l’enfant, leur retira l’enfant et le confia à l’adoption.

    Saisie par le couple, la CEDH a jugé, par cinq voix contre deux, que l’Italie pouvait refuser de reconnaître la filiation russe, mais que le retrait de l’enfant a porté atteinte à leur vie privée et familiale. La Cour a estimé que les acquéreurs se sont comportés comme des parents pendant six mois et qu’ils méritent la protection accordée à la vie familiale, puis elle a jugé que l’interdiction de la GPA et de la vente d’enfant ne justifie pas le retrait de l’enfant au regard de l’intérêt de celui-ci à rester avec ses parents d’intention.

    L’achat d’un enfant confère ainsi aux acquéreurs un droit sur cet enfant au nom de l’intérêt de l’enfant tel que déterminé par les juges.

    Lire la suite

  • La presse en France : encore plus de subventions, mais toujours moins de liberté !

    Une des conséquences de l’attentat subi par l’hebdomadaire Charlie Hebdo aura été d’avoir fortement accru son tirage, au moins pour le numéro du 14 janvier. Avec 7 millions d’exemplaires vendus, il a gagné plusieurs millions d’euros.

    Pourtant, Fleur Pellerin a annoncé vouloir subventionner encore plus la presse !
    Ce qui est curieux, car jusqu’à peu, même sans ressources publicitaires, Charlie Hebdo refusait toute aide publique pour pouvoir conserver son indépendance. Néanmoins, il y a quelques jours, la ministre de la Culture a promis d’élargir le système des aides à la presse afin d’en faire bénéficier les hebdomadaires et les mensuels.

    Le système de subventions distribue déjà 2 milliards d’euros !
    Mais il ne concerne que la presse quotidienne, que le public boude de plus en plus. Le citoyen paye, quoi qu’il fasse, pour des journaux dont il ne partage ni l’orientation politique, ni le style. Pourtant, la qualité ne semble pas vraiment au rendez‑vous.

    L’argument employé ici par la ministre est celui du « soutien au pluralisme de la presse ».

    Mais ce pluralisme, donc, la liberté de la presse, est‑il vraiment pleinement assuré, en France ?
    Pas vraiment. Selon l’édition 2014 du classement mondial de la liberté de la pressede Reporters Sans Frontières, qui compare la liberté et la qualité de la presse dans le monde, la France n’est que 39e…

    Le pays des droits de l’homme, du vivre‑ensemble où tout le monde est Charlie est derrière la Suisse ou la Pologne, mais aussi la Jamaïque ou la Namibie… Et la France perd des places dans ce classement.

    Une place médiocre pour un pays dont les dirigeants se vantent de ses principes de liberté
    En réalité, on constate l’avalanche de lois qui restreignent tous les jours un peu plus la liberté d’expression. Et cela est renforcé depuis l’attentat contre Charlie Hebdo, avec le contrôle accru d’Internet.

    Tout se passe en pratique comme si les subventions jouaient le rôle de déterminer quel journal peut vivre ou non, à l’abri des contraintes de marché. Cette situation où le gouvernement achète la presse en échange de ses attaques contre les libertés n’est guère favorable à un réel pluralisme.

    http://fr.novopress.info/181753/presse-en-france-encore-subventions-toujours-moins-liberte/

  • La Mafia rouge : la mafia de la pêche

    Vers la fin des années 1970, alors qu’une pénurie de viande sévit en URSS, le gouvernement décide de miser sur le poisson pour nourrir sa population. Une flotte de pêche nationale est créée et très vite, l’industrie génère des milliards de roubles, attirant inévitablement les esprits criminels. Une économie clandestine se développe au sein de l’industrie de la pêche, sous la surveillance d’un ministère des Pêches tout aussi corrompu.

     


    La mafia rouge : "Les dessous de la mafia de la… par stranglerman

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Envolée du franc suisse : menace sur les communes françaises

    Les taux d'emprunts souscrits par les communes indexés sur la parité entre l'euro et le franc suisse vont parfois être encore bien supérieurs à ceux annoncés (jusqu'à + de 30 % pour l'instant).

    Le barème du fonds de soutien aux collectivités locales ayant souscrit des emprunts toxiques sera "revu" afin de répondre à la "nouvelle donne" provoquée par l'envolée du cours du franc suisse, a assuré le 29 janvier le secrétaire d'Etat au budget. "La brutale appréciation du franc suisse, que personne n'avait anticipée, provoque une inquiétude au sein des collectivités locales", a déclaré Christian Eckert au Sénat. Le coût de l'envolée de la monnaie helvétique pour les collectivités françaises ayant dans leur encours de dette des prêts indexés sur cette devise "peut atteindre plusieurs centaines de millions d'euros, voire un milliard d'euros, j'espère pas plus", a-t-il précisé. Le fonds de soutien doté de 1,5 milliard d'euros sur dix ans "est sous-dimensionné et ne permet pas de faire face aux échéances de remboursements", a estimé Elisabeth Doineau, sénatrice UDI-UC de la Mayenne. Le 21 janvier, le secrétaire d'Etat au Budget avait révélé que "près d'un millier de collectivités" et "plusieurs dizaines d'hôpitaux" ont souscrit de ces emprunts indexés sur la parité entre l'euro et le franc suisse.

    1300 communes seraient concernées. "Avec un taux d'intérêt passé d'un coup de 13,7% à près de 26%, ce sont 700 000 euros d'annuité d'emprunt que nous devrions rembourser jusqu'en 2038", s'alarme par exemple Gérard Gicquel, le maire d'Elven. Serge Brosolo, adjoint aux finances de Quiberon, autre commune morbihannaise dans la tourmente :

    "Avec un taux d'intérêt qui atteint aujourd'hui 29%, c'est comme si on avait emprunté des dizaines de millions d'euros et non 2,8 millions".

    La commune d'Avion au lieu de devoir rembourser un prêt de 3,5M € (montant initial), aura un boulet de 9,5 M€. Chambéry voit le taux de deux de ses emprunts passer de 14% à 26%.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bernard Monot présente les actualités économiques vues par le Front National - 26/01/15 au 29/01/15

  • La gauche en soutien au capital par Pierre LE VIGAN

    Charles Robin offre, avec La gauche du capital, un regroupement de ses études sur la généalogie du libéralisme libertaire. Sa thèse est connue des lecteurs de Jean-Claude Michéa. Il n’y a pas un « libéralisme » économique, de « droite », qui s’oppose à un « libertarisme » sociétal, de « gauche ». Il y a un seul mouvement qui transforme la société, et passe par des acteurs socio-politiques qui se partagent le travail mais font, précisément, le même travail. Le libéralisme est en d’autres termes toujours en phase avec le libertarisme car il s’agit de déconstruire tous les liens, tous les enracinements, toutes les communautés pour aboutir à un homme nu, donc désaliéné selon l’extrême gauche, mais aussi totalement ouvert au libre marché, à la consommation mondiale unifiée, selon les libéraux. C’est le même homme suradapté à un monde de plus en plus intégralement marchandisé, postpolitique qui convient aux libéraux (dits de droite) et aux libertaires (dits de gauche).

     

    Le travail de désencastrement de l’homme, de désincarnation (au profit de sa liquéfaction), de « libération » de toutes les valeurs et de tous les liens, est convergent, qu’il soit opéré par la droite « libérale avancée » ou par la gauche « libérale-libertaire », et concoure à un même résultat. Car, de fait, l’homme sans liens devient homme sans qualité, sans spécificité, sans identité culturelle, sans classe, sans syndicat, et est livré au marché, et celui qui est livré au marché est bel et bien « libéré », comme le rêve l’extrême gauche, de la famille, de la durabilité, de la transmission, de la « patrie », de la « solidarité de tribu » (ou de métier), du sexisme, du machisme, au profit de la consommation hédoniste de la sexualité et du relationnel en général (les « amis » que l’on a sur Facebook…).

     

    Résumons. Le libéralisme n’est pas conservateur, il n’y a rien de plus révolutionnaire. Quant à la gauche elle n’est pas socialiste, elle est « la gauche du capital », elle est la pointe avancée de la déconstruction des peuples. Qui profite à qui ? Au capital.

     

    Voilà notamment ce que développe, rigoureusement, Charles Robin. Autant dire que son livre est essentiel.

     

    Pierre Le Vigan

     

    • Charles Robin, La gauche du capital. Libéralisme culturel et idéologie du marché, Krisis, 244 p., 18 €.

    http://www.europemaxima.com/

  • Nous sommes tous bastiais ! La banderole qui fait enrager Nicolas Sarkozy

     

    Lors du match de foot Bastia-PSG, des supporteurs corses ont déployé une banderole affirmant que le Qatar finançait le PSG… et le terrorisme. Ce qui a mis en boule Nicolas Sarkozy, fervent supporteur du PSG et grand ami du Qatar. Toutefois, à l’UMP, le député Bruno Le Maire réclame une commission d’enquête sur le Qatar et ses relations avec le terrorisme islamiste.

    La commission de discipline de la LFP (Ligue de football professionnel) a convoqué les dirigeants du SC Bastia pour sa séance du jeudi 5 février. Objet de cette « invitation » qui pourrait se solder par une lourde sanction pour le club corse : le déploiement d’une banderole le 10 janvier au stade Armand-Cesari. Ce samedi-là, trois jours après le massacre de « Charlie Hebdo » et au lendemain de la tuerie du supermarché casher de la porte de Vincennes, le SC Bastia, dans le cadre du championnat de France de football, recevait le Paris-Saint- Germain qui est la propriété du cheikh Al-Thani, l’émir du Qatar. Au moment de la minute de silence pour rendre hommage aux victimes des attentats, des supporteurs corses ont déployé une banderole où l’on pouvait lire: «Le Qatar finance le PSG… et le terrorisme ».

    Après la rencontre, les dirigeants du PSG ont annoncé leur intention de porter plainte pour diffamation. Ils n’en ont pourtant rien fait. Officiellement, les avocats du PSG ont expliqué que leur action ne pourrait pas aboutir : c’est le Qatar qui a été diffamé et c’est à lui de porter plainte s’il le souhaite. Mais il ne le souhaite pas… Car l’émir n’est pas très chaud à l’idée que d’éventuels liens entre son pays et le terrorisme islamiste soient évoqués devant un tribunal français…

    Nasser Al-Khelaïfi, président qatari du PSG, a refilé la patate chaude à Frédéric Thiriez, le patron de la LFP : « J’attends que la Ligue prenne des décisions et des sanctions. » La Ligue a donc convoqué les dirigeants du SC Bastia qui risquent une sanction sportive.

     

    Cette banderole, mieux que les abêtissants « Je suis Charlie », était pourtant un réel hommage à « Charlie Hebdo » et à sa liberté d’expression. Car le journal satirique n’a jamais épargné l’émirat. Dans un tweet posté le 23 septembre dernier, l’équipe de « Charlie » donnait ainsi un précieux conseil: « Peur d’un attentat à Paris? Réfugiez-vous au PSG. C’est le seul endroit que n’attaqueront pas les djihadistes financés par le Qatar. » Hélas, ils n’ont pas suivi eux-mêmes ce conseil. S’ils avaient tenu leurs conférences de rédaction au camp des Loges, là où s’entraîne le PSG, les membres de « Charlie » seraient toujours en vie.

    La boulette de Sarko

    Bien qu’ils aient décidé de ne pas porter plainte, le PSG et le Qatar se sont trouvé un solide avocat. Il s’agit d’un fidèle supporteur du PSG, qui assiste à tous les matches au Parc des Princes, assis dans la loge d’honneur aux côtés du président Al-Khelaïfi. Et d’un amoureux du Qatar où il s’est encore rendu en décembre dernier, invité par la Qatar National Bank à donner une conférence rémunérée. Accessoirement, il a également été président de la République française et est le nouveau président de l’UMP. Grâce à ces indices, vous aurez reconnu Nicolas Sarkozy.

    Le lundi 12 janvier, il était l’invité de la matinale sur RTL. Jean-Michel Aphatie, l’intervieweur politique maison, lui a bien évidemment demandé ce qu’il pensait de la banderole déployée à Bastia. Sarko l’a pris de haut: « Monsieur Aphatie, je ne viens pas au micro de RTL pour commenter les banderoles dans les stades. » Il a toutefois tenu à balayer les doutes concernant le Qatar et le financement du djihad: « Le Qatar est un pays ami de la France, pas depuis moi, M. Aphatie… Est-ce que vous croyez que M. Mitterrand, que M. Chirac, que moi-même hier, que M. Hollande aujourd’hui, vous croyez qu’on aurait cette politique d’amitié avec le Qatar si nous pensions que le Qatar, c’était uniquement le financeur du terrorisme ? » Oh la bévue! Au moment même où il le disait, Sarko a saisi que cet « uniquement » laissait entendre que, pour le Qatar, financer le terrorisme était une activité parmi d’autres. Immédiatement, il a repris la fin de sa phrase ambiguë en supprimant la mention litigieuse: « si nous pensions que le Qatar, c’était le financeur du terrorisme? »

    Et Sarko se lançait alors, tel l’employé zélé d’un office du tourisme, dans un éloge du Qatar, un pays qui concilierait islam et modernité, et qui permettrait à des architectes et artistes du monde entier « Français, Américains, étrangers, par ailleurs juifs ou non juifs » de venir exercer leurs talents à Doha, la capitale de l’émirat. Bref, selon Sarko, le Qatar finance le PSG et les beaux-arts, mais jamais, au grand jamais, le terrorisme islamiste.

    Pour Sarko, les rapports américains, c’est de l’intox !

    Mais depuis, à l’UMP, on a entendu un autre son de cloche. Le 19 janvier, le député de l’Eure, Bruno Le Maire (candidat malheureux à la présidence de l’UMP en novembre dernier) était reçu sur BFM TV par le journaliste Jean- Jacques Bourdin. Interrogé sur les doutes planant sur le Qatar, Le Maire a estimé qu’il fallait tirer l’affaire au clair: « Je ne peux pas accepter qu’il y ait le moindre double jeu de la part de pays qui sont censés être nos alliés. J’ai fait une proposition en 2012, j’ai demandé qu’il y ait une mission d’information parlementaire sur les liens entre le Qatar et les réseaux islamistes. Cette mission d’information parlementaire, elle m’a été refusée. Je refais ma proposition. » Et le député de s’inquiéter d’« un éventuel double jeu du Qatar, de l’Arabie saoudite, d’un certain nombre d’états du Golfe dont on nous dit, rapports à l’appui, qu’ils pourraient tolérer le financement de réseaux islamistes. »

    D’où sortent ces rapports? Ils émanent de l’administration américaine. Le 30 septembre dernier, le journal anglais « The Daily Telegraph » s’en faisait l’écho: « Alors que le Qatar affirme combattre l’extrémisme et a rejoint la coalition contre l’Etat islamique, différents rapports sur le terrorisme du département d’Etat américain montrent que des Qataris financent, avec l’aval de l’émirat, le mouvement djihadiste en Irak et en Syrie. »

    La presse anglaise n’invente rien. Il suffit de consulter le site internet officiel du département du Trésor des Etats-Unis. Le 24 septembre dernier, il a diffusé le portrait de douze terroristes à surveiller comme l’huile sur le feu. Parmi eux, un certain Al-Harzi, qui recrute des combattants pour le jihad : il est financé par un Qatari, basé au Qatar, à condition que les fonds soient utilisés pour des opérations « militaires ».

    Un président islamiste pour le PSG ?

    Il y a pourtant un supporteur du PSG qui n’y croit pas. Nicolas Sarkozy. Lors de son passage sur RTL, alors que Aphatie évoquait ces rapports américains, Sarko a, à demi-mots, parlé d’intox, en déclarant qu’en matière de renseignements il était « partisan de l’indépendance de la France ».

    Et puis, c’est vrai, même s’il y a au Qatar des gens qui financent le terrorisme, l’émir Al-Thani n’est pas censé les fréquenter. Sauf que. Le 18 décembre 2013, le département du Trésor américain publiait la fiche d’un certain Al Nu’aymi, ainsi présenté: « Nu’aymi est un financier du terrorisme basé au Qatar qui a fourni de l’argent et un soutien matériel à Al-Qaïda et ses affiliés en Syrie, en Irak, en Somalie et au Yémen depuis plus d’une décennie. Il était considéré comme parmi les partisans les plus en vue, basé au Qatar, des extrémistes sunnites irakiens. »

    Et ce financier du terrorisme, l’émir Al-Thani ne peut pas ne pas le connaître. Les deux hommes partagent le même amour du ballon rond. Nu’aymi a même été président du Qatar Football Association, la fédération de l’émirat! Reste à souhaiter qu’un jour l’émir ne nomme pas Nu’aymi président du PSG. On imagine, comme première étape, le Parc des princes transformé en arène islamiste à l’image de ce qui est arrivé ce 18 janvier au Qatar où se déroule le Mondial de handball. Alors que l’équipe de France affrontait l’Egypte, des supporters égyptiens ont déployé deux banderoles en écho aux événements parisiens: « Je suis Mohamed » et « Nous sommes avec notre prophète Mohamed »

    Pierre Tanger

    http://fr.novopress.info/181697/sommes-bastiais-banderole-fait-enrager-nicolas-sarkozy/#more-181697

  • L’Iran quitte le dollar pour ses échanges internationaux

    Le dollar ne tient encore que sur la puissance militaire américaine et les réseaux pétroliers d’Arabie saoudite et le Qatar au Moyen-Orient.

    Toujours monnaie mondiale indispensable pour acheter du pétrole, le dollar perd de plus en plus pied dans les échanges internationaux. Sa valeur dégringolant, après la Russie, la Chine et l’Inde, c’est au tour de l’Iran de se séparer, au moins en partie, du billet vert.

    « Dans ses échanges commerciaux avec l’étranger, l’Iran se sert désormais d’autres monnaies, notamment du yuan chinois, de l’euro, de la livre turque, du rouble russe et du won sud-coréen », a déclaré Gholamali Kamyab, vice-gouverneur de la banque centrale du pays.

    Lire la suite

  • Réformes socialistes ou réformes de liberté ?

    Ce 26 janvier à l'Assemblée nationale était enfin donné le coup d'envoi officiel du débat sur la loi Macron. Après des semaines d'incertitude et de négociations en commissions, voilà qui venait au bon moment pour nous rappeler quel est en vérité l'homme malade le plus problématique pour l'Europe actuelle. Car, jusqu'ici, les gouvernements de M. Hollande n'ont su mener à bien aucune vraie réforme de liberté.

    À cet égard il faut souligner pourtant que les principes de la "Réforme Macron" semblent convenir, selon tous les sondages, à une très grande majorité des Français, environ 60 %.

    Les avis divergent certes selon les divers types de mesures, et, disons-le, toutes ne nous paraissent relever ni de la même urgence, ni de la même pertinence. L'épineuse question des professions réglementées ne saurait être alignée, par exemple, sur celle de la libération de l'offre de transports, essentielle pour la vie quotidienne de millions de Français captifs du monopole ferroviaire.

    → Pour être tenu au courant de nos chroniques, il suffit de s'inscrire à la liste de diffusion de L'Insolent en adressant un message à : <courrier.insolent-subscribe@europelibre.com>

    Remarquons, en gros, que cette initiative, – dont le défaut principal tient à sa timidité, – rencontre d'abord l'opposition de la gauche la plus sectaire et la plus racornie du monde. S'y ajoute aussi celle d'une certaine droite. Ainsi, sur le site du "Figaro" le projet de loi est présenté pour "controversé". Ce mot est supposé éliminatoire. Il ne veut rien dire en vérité. Et cependant il permet aux vaseux communicants d'excommunier à bon compte ce qui leur déplaît. Voilà qui en dit long sur la difficulté de certains milieux d'entrer dans le monde de la liberté.

    Ah certes, les 106 articles [initiaux] du projet en faisaient dès le départ une sorte de loi fourre-tout. Donc, effectivement, légitimement,"controverses", débats… Celui-ci durera jusqu'au 10 février. Il a commencé par 82 heures de travail en commission.

    On peut dire aussi, de façon symétrique, que toute loi nouvelle peut être présentée pour une "réforme".

    La république a déjà, sous Hollande, "réformé" de la sorte l'institution du mariage, et elle l'a même sérieusement "révolutionnée". Sans commentaire.

    On peut soutenir aussi qu'a été "réformée", dans un sens plus étatiste et plus collectiviste encore, la réglementation déjà fort lourde de l'urbanisme et du logement par la baguette magique de l'inepte Mme Duflot. Même les décrets d'applications ont été publiés. Effet désastreux garanti.

    Les horaires scolaires des établissements publics, eux aussi, ont subi des évolutions : ces charcutages du temps de travail des éducateurs pourraient "créer des emplois"…  si les employés correspondants existaient, disposés à travailler quelques heures saupoudrées et dispersées. Réforme dites-vous ? Anarchie totale.

    Le gouvernement a également mis en route dès 2012 une évolution plus significative encore : celle du transport ferroviaire.

    On l'a baptisée "réforme Cuvillier" du nom du sous-ministre dont fort heureusement le pouvoir s'est débarrassé. Entre-temps sa "loi" a été votée.

    On aurait sans doute gagné à l'appeler loi Pépy.

    "Le Monde" du 18 décembre remarquait en effet que "le patron de la SNCF applique la réforme ferroviaire en sa faveur". En fait l'embryon existant a subi une interruption volontaire de libéralisation qui ressemble de plus en plus à un avortement socialiste étatiste.

    Une sorte de "holding" d'État coiffera les deux entités, elles-mêmes étatiques, que l'on avait prétendu séparer et que, pour tromper l'ennemi bruxellois, on feint de maintenir distinctes. Et il n'est maintenant un secret pour personne que la SNCF est en train d'avaler son ancienne partenaire RFF rebaptisée significativement "SNCF-Réseau", totalement satellisée désormais par l'astre Pépy, roi de la communication creuse et des comptes à dormir debout.

    L'échec commercial patent de cette structure subventionnaire ne dérange pas ses défenseurs. Attachés de façon quasi théologiques au monopole, ils refusent de voir la réalité en face, et s'opposent à toute préparation à la concurrence, ce qu'avait, trop timidement esquissé la séparation mise en place en 1997.

    Les avis de la cour des comptes, le mécontentement des régions, la tromperie vis-à-vis des engagements européens, les besoins des usagers des transports, les "réformateurs" à la sauce du socialisme hollandais n'en ont cure. On communique, sans agir vraiment. On alourdit la barque de l'étatisme au lieu de l'alléger.

    Seul compte pour eux le maintien bec et ongles du prétendu "modèle social". Ils en sont les plus gros bénéficiaires, faut-il le rappeler ?

    Que vienne par conséquent le temps des réformes de liberté : cette aspiration est devenue majoritaire dans l'opinion réelle.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

  • La Grèce dans le mur

    Lu dans Les 4 Vérités :

    "[...] L’élection d’une majorité d’extrême gauche est toujours une mauvaise nouvelle. D’autant que cette majorité semble fort n’avoir rien appris. M. Tsipras a annoncé vouloir pratiquer la fameuse relance par l’offre, c’est-à-dire augmenter les salaires et les prestations sociales pour, hypothétiquement, « relancer » la consommation et l’investissement. Cette méthode n’a jamais fonctionné en économie ouverte (elle n’a pu fonctionner en Allemagne dans les années 30 que parce que, précisément, les frontières étaient fermées et que l’État contrôlait strictement l’économie). De toute évidence, avec un tel gouvernement, la Grèce – et toute l’Europe avec elle, malgré les discours lénifiants sur la « contagion » parfaitement maîtrisée – va dans le mur. Pourtant, il faut aussi voir ce qu’il y a de positif dans cet événement.

    Tout d’abord, il n’est pas déplaisant de voir cette oligarchie mondialiste, qui voudrait faire notre « bonheur » malgré nous, se prendre une claque. Nous avons entendu tous les caciques de la commission européenne et de la BCE sermonner doctement les Grecs sur les conséquences de leur vote. Le peuple grec a réagi logiquement : en faisant exactement le contraire de ce qu’on voulait lui imposer ! Mais, surtout, dans ce débat sur l’austérité, il va peut-être devenir enfin audible que cette politique d’austérité n’a rien à voir avec du sérieux budgétaire. L’austérité à la mode de la troïka consiste à augmenter les impôts ou, à impôt constant, à baisser les prestations. C’est donc, purement et simplement, du vol légalisé. Quand nous réclamons des budgets à l’équilibre, nous ne suggérons pas ce type « d’austérité ». Nous demandons que la sphère publique cesse de faire mal et coûteusement ce que la sphère privée peut faire mieux et moins cher. Ce n’est pas en augmentant la sphère publique, comme le veut Syriza, ni en vampirisant la sphère privée, comme le veut la troïka, que l’on y parviendra. C’est en remettant l’État à sa place, toute sa place, mais rien que sa place !"

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html