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économie et finance - Page 592

  • Les bébés se révoltent

    BSuite à l'annonce par le gouvernement que 700 millions d’euros d’économies seraient faits sur la branche famille de la sécurité sociale dans le budget 2015, des milliers de parents se sont mobilisés sur Facebook et ont pris le nom de « Bébés Révoltés » avec le soutien de Familles de France.

    Le mercredi 8 octobre, a été créé avec des parents représentants les Bébés Révoltés et deux autres grandes associations (Le Mouvement Mondial des Mères France et l’Union des Familles en Europe) un collectif « Les Bébés Révoltés et leurs Familles ».

    Les premières actions ont déjà démarré dans toute la France : Diffusion d’affichettes chez les gynécologues, les pédiatres, dans les haltes-garderies, les crèches, les boulangeries, les pharmacies,… Courrier à Mme Marisol Tourraine et à plusieurs grands média. Très prochainement, les parents vont être invités à écrire à leur député.

    Mardi, le mouvement a été auditionné par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale à l'heure des arbitrages sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2015.

    Michel Janva

  • Allocations familiales : c’est ça, la justice sociale ?

    Tous les œufs étant tondus, il ne semble plus possible d’augmenter encore l’impôt. Reste alors la solution de diminuer les prestations, familiales de préférence.   

    Comment tailler dans les dépenses quand on ne veut rogner sur rien ? Difficile. C’est pourtant ce à quoi prétend se livrer notre gouvernement, le président Hollande – malgré son air pataud – étant le champion des entrechats.

    Tous les œufs étant tondus, il ne semble plus possible d’augmenter encore l’impôt. Reste alors la solution de diminuer les prestations, familiales de préférence. C’est la piste que suggèrent des élus de la majorité, d’autant plus pressés d’indexer lesdites prestations sur les revenus que les familles nombreuses à très nombreuses se situent globalement aux deux bouts de l’échelle sociale : chez les CSP+ et chez les Groseille–, autrement dit la France chrétienne des beaux quartiers et la société polygame d’importation.

    Bref, disent les esprits simples, taxer les premières serait automatiquement favoriser les secondes et l’économie de marché aux fruits et légumes par la même occasion. D’ailleurs, madame Marie-Françoise Clergeau, la rapporteuse (je préfère « rapporteuse » à « rapporteure », ça me rajeunit…) socialiste de la partie famille du budget 2015 pour la Sécu, devrait proposer à ses collègues, en ce mardi après-midi, quelque 700 millions d’euros de coupes dans les allocations familiales, notamment en durcissant l’accès à « certaines allocations accessoires ».

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  • Les familles ne peuvent pas être les variables d’ajustement de l’incapacité à réformer

    Des députés UMP ont publié une tribune dans Le Figaro de ce jour :

    "Depuis 1945, la politique familiale fait consensus au-delà des clivages partisans ou syndicaux. Le consensus a porté ses fruits : la politique familiale est une réussite française. Depuis l’élection de  François Hollande, l’idéologie est au pouvoir et les familles en sont les victimes.

    Au-delà même del’attaque contre l’institution du mariage, du soutien implicite à la marchandisation du corps des femmes, ou de la promotion rampante de la théorie du genre,c’est le coeur de la politique d’aide aux familles qui est aujourd’hui ébranlé par les décisions gouvernementales.

    Le gouvernement et sa majorité ont réduit à deux reprises lequotient familial. Or le quotient familial est un outil puissant de solidarité entre les familles avec enfant et les familles sans enfant. À revenus égaux, le quotient familial tient compte du coût de l’éducation d’un enfant. Nous, députés de l’UMP, considérons qu’un enfant vaut toujours un autre enfant.De retour au pouvoir, nous devons revenir sur cette baisse du quotient familial. Nous devrons refonder la politique familiale si durement atteinte depuis deux ans.

    Notre principe d’action est simple : nous refusons d’établir une distinction entre les enfants selon les ressources de leurs parents. Nous considérons comme un acquis sacré l’universalité de la politique familiale. Voilà pourquoinous nous opposerons à l’avenir de toutes nos forces à la mise sous condition de ressources des allocations familiales qui est une véritable déclaration de guerre aux familles.

    Le gouvernement vient de franchir une autre ligne rouge en présentant son budget 2015 pour la branche famille de la Sécurité sociale.

    En 2003, notre famille politique a fondé la Paje, la prestation d’accueil du jeune enfant. Toutes les familles de France savent ce qu’elles doivent à cette  prestation qui garantit le libre choix de mode de garde et le libre choix d’activité pour les parents.

    Parmi toutes les mesures décidées par le gouvernement,le partage paritaire du congé parental entre la mère et le père est sans doute la mesure la plus pernicieuse. Le gouvernement doit cesser de se mêler de la vie des couples et des familles. Les familles sont libres de choisir pour elles mêmes. Le  système actuel a prouvé son efficacité. La France a aujourd’hui un taux de fécondité élevé à l’échelle de l’Europe et un taux d’activité des femmes élevé.

    S’il persiste dans cette voie, le gouvernement prend à nos yeux trois risques majeurs :
    - celui debaisser encore davantage le pouvoir d’achatdes familles ;
    - celui d’affaiblir la solidarité nationale, car qu’est-ce qui justifiera demain que les familles soutiennent le régime des retraites par répartition? Ce sont en effet les enfants de demain qui paieront la  retraite des actifs d’aujourd’hui. En s’attaquant aux familles, c’est tout l’édifice de notre protection sociale que le gouvernement attaque ;
    - celui, enfin, gravissime pour l’avenir du pays, d’uneffondrement du taux de fécondité.

    Les familles ne peuvent pas être les variables d’ajustement du manque de courage et de l’incapacité à réformer notre pays. Il est grand temps que cela cesse, la révolte gronde. Le président de la République doit savoir que les familles, qui sont la France de demain ne pourront longtemps encore payer le prix de l’irresponsabilité de sa politique."

    Michel Janva

  • Marine Le Pen demande la renationalisation des sociétés d'autoroutes

    Face à la presse, Marine Le Pen a demandé ce dimanche de nationaliser à nouveau les sociétés d'autoroutes. La Présidente du Front National s'est par ailleurs prononcée en faveur de la suppression de l'écotaxe, mais s'est dite favorable au paiement d'une taxe de passage par les camions étrangers. Marine Le Pen a par ailleurs demandé l'ouverture d'une enquête sur les conditions d'attribution du contrat écotaxe à Ecomouv'.
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    "Un montage éminemment suspect"
    "Je suis pour la suppression" de l'écotaxe, a déclaré Marine Le Pen en accord avec la ligne suivie par Ségolène Royal. Invitée à dire si elle pense qu'Ecomouv' doit percevoir 1 milliard d'euros d'indemnités au titre de la suppression de l'écotaxe, la Présidente du Front National a demandé "l'ouverture d'une enquête sur la manière dont on a cru pouvoir transférer à une entreprise privée étrangère le soin de lever l'impôt. J'aimerais qu'il existe une enquête sur les conditions de cette signature, car je trouve ce montage éminemment suspect".
    Taxer les camions étrangers usagers du réseau autoroutier
    La Présidente du Front National s'est par ailleurs prononcée en faveur d'une taxation des camions étrangers utilisant le réseau routier français. "Moi je suis pour faire payer les camions étrangers. Le réseau routier français a été payé par les Français. Il est utilisé -et c'est normal compte tenu de la situation géographique de la France- par énormément de véhicules étrangers, qui ne contribuent pas à l'entretien de ce réseau, alors même qu'ils l'utilisent. Donc moi, je pense que le premier bon sens serait de commencer par faire payer ces véhicules de l'étranger qui pourrait ainsi contribuer", a déclaré Marine Le Pen lors du Grand Rendez-vous Europe 1- Le Monde- i-Télévision .
    "Les Français ont été victimes d'une très grave escroquerie"
    En revanche, la conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais semble vouloir une liberté d'usage des grands axes de communication pour les Français. "Les Français ont déjà payé les autoroutes !", argumente-t-elle. La Présidente du Front National pousse plus loin l'argumentaire, demandant une nouvelle nationalisation des sociétés d'autoroutes. "Je pense qu'il faudrait renationaliser les sociétés d'autoroutes. Les Français ont été victimes d'une très grave escroquerie. C'est monsieur de Villepin qui est à l'origine de cela... Les Français ont payé les autoroutes et, à partir du moment où elles devenaient rentables, elles ont été privatisées ! N'est pas merveilleux comme système ? C'est la communautarisation des coûts et des risques et la privatisation des profits et de la rentabilité", s'est insurgée Marine Le Pen...

    Alexandra Saintpierre  Boursier.com :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dep_interieur/EuEFkZEpypttqDzuhg.shtml

  • Zone euro : La reprise est différée, les déficits filent, le budget 2015 est irréaliste

    Le sérieux sans l’austérité budgétaire. L’Elysée pensait avoir trouvé la formule magique. C’est tout le contraire. Les historiens choisiront sans doute ce 1er octobre, date de présentation de la loi de finances pour 2015, comme la Journée des Dupes du quinquennat. Au moment où tout semblait en ordre pour le nouvel élan, tout s’effondre. Ce pronostic, comme tout pronostic, a sa part d’aléa. Mais en disant que “la reprise est différée”, l’Insee a pris acte du refus de ce pays de se projeter dans l’avenir. Tous les freins restent serrés. Le budget 2015 n’y changera rien. C’était celui de la dernière chance.

    Par Jean-Michel Lamy

    Le gouvernement défend une relance pro-entreprise incarnée par le Pacte de responsabilité et ses 41 milliards d’euros d’allégement de charges à l’horizon 2017. Les ministres trublions ont été virés. Les impôts baissent pour les smicards. A l’Assemblée nationale le Premier ministre Manuel Valls a obtenu la majorité, même si elle est relative, sur sa déclaration de politique générale. A Bercy, les deux ministres en charge du Budget ont expliqué que “l’effort de maîtrise de la dépense publique est sans précédent et sera intégralement respecté avec un plan de 50 milliards d’économies sur trois ans”.

    Pourquoi alors un tel désenchantement et à quoi faut-il s’attendre sur le front d’un endettement peut-être bientôt hors de contrôle ?

    Un ‘‘1%’’ de croissance illusoire

    François Hollande est le premier responsable de ce grand décalage entre les intentions gouvernementales et les actes des agents économiques.

    Le chef de l’Etat aura vécu tout le quinquennat en croyant en sa bonne étoile, autrement dit au redémarrage de l’activité. Au moment même où tous les cabinets ministériels prenaient connaissance du diagnostic atterrant de l’Insee – tous les indicateurs sont au rouge -, le Président continuait le 2 octobre à défendre “la sincérité de la prévision, réaliste, de 1% de croissance l’an prochain” inscrite dans la loi de finances 2015.

    “A l’été le climat des affaires s’est à nouveau dégradé dans tous les secteurs.” souligne en effet l’Insee qui ajoute “l’attentisme est plus fort qu’attendu”. L’acquis de croissance pour 2015 ne serait que de 0,1% – voire négatif.”

    Ce 1% est tout bonnement improbable et suffit à décrédibiliser toute la trajectoire de redressement des comptes publics. “A l’été le climat des affaires s’est à nouveau dégradé dans tous les secteurs. L’investissement des entreprises recule, notamment dans la construction. En particulier, les nouvelles normes anti-pollution du 1er janvier 2014 ont pesé sur les immatriculations de véhicules lourds”, souligne en effet l’Insee qui ajoute “l’attentisme est plus fort qu’attendu”. L’acquis de croissance pour 2015 ne serait que de 0,1% – voire négatif. Il y a zéro croissance de PIB en magasin.

    Gros doutes sur l’efficacité des mesures pro-entreprise

    En l’absence de toute accélération perceptible fin 2014, le Haut Conseil des finances publiques a donc qualifié d’“optimiste” le “1%” de Bercy. Doux euphémisme. Tout en concédant qu’une baisse de l’euro peut soutenir la compétitivité, le Haut Conseil relève aussi que “le CICE n’a eu pour l’instant qu’un impact limité sur la faiblesse des taux de marge”. Il en a un en revanche sur les contorsions salariales de certaines entreprises qui cherchent à contourner la barre des 2,5 Smic maximum pour bénéficier du dispositif.

    Ainsi l’efficacité des mesures pro-entreprise du pouvoir sont mises en doute alors qu’elles sont au cœur de la stratégie budgétaire. C’est même la justification ultime des 50 milliards d’économies. Qui elles-mêmes sont mises en doute, notamment pour la contribution des hôpitaux et des collectivités locales !

    “l’efficacité des mesures pro-entreprise du pouvoir sont mises en doute alors qu’elles sont au cœur de la stratégie budgétaire”

    Une telle superposition de mesures reposant sur ce qui s’apparente à des sables mouvants aura rarement été atteinte.

    “On attend les détails, il n’y a absolument pas 21 milliards d’économies dans le projet de loi de finances 2015”, accuse Charles de Courson, député UDI de la Marne. Dans quel état en sortira la construction budgétaire 2015 ? Avec le risque d’un dérapage des déficits publics supérieur aux 4,3 % de PIB déjà programmés, eux-mêmes en dérapage par rapport à la trajectoire fixée l’an dernier.

    Contre-performances de la zone euro

    Du coup, le gouvernement s’en prend aux contre-performances de la zone euro. Il attendait une arrivée d’oxygène et il se retrouve au bord d’une déflation qui rogne les recettes fiscales en valeur. Bercy n’anticipe que 0,6 % d’inflation en 2014 et 0,9 % en 2015. Certes, Michel Sapin, ministre des Finances, ne manque pas de féliciter Mario Draghi pour sa réactivité. Le président de la BCE reste pleinement déterminé à contenir les risques pesant sur les perspectives d’inflation à moyen terme et à “user d’instruments non-conventionnels si cela devenait nécessaire”. Mais la panoplie “Draghi” patine : la BCE est incapable à elle seule de multiplier les demandes de crédit des entreprises et de pallier les blocages d’une union monétaire prisonnière des intérêts divergents des Etats membres. Et surtout Berlin commence à donner de la voix contre le laxisme monétaire de la BCE.

    “Au lieu de prendre des décisions radicales et globales pour redresser sa propre croissance potentielle – le Conseil d’analyse économique vient d’en fournir le programme franco-français clef en mains – l’Elysée a choisi de laisser filer les déficits.”

    C’est pourquoi la France joue un jeu dangereux. Au lieu de prendre des décisions radicales et globales pour redresser sa propre croissance potentielle – le Conseil d’analyse économique vient d’en fournir le programme franco-français clef en mains – l’Elysée a choisi de laisser filer les déficits. Voici l’argumentaire signé Michel Sapin : “Faudrait-il, dans une situation économique difficile, faire plus d’efforts parce que la mesure de nos efforts se dégrade ? Cette discussion, légitime, nous l’aurons avec nos partenaires européens.”

    La bombe à retardement du coût de la dette

    Les “partenaires”, y compris les périphériques du Sud, ont déjà donné au Parlement européen un début de réponse en étrillant le candidat Pierre Moscovici au poste de commissaire au Budget. A tel point que l’ancien ministre de l’Economie a juré qu’avec lui jamais la Commission ne proposerait des “eurobonds” – la mutualisation au niveau communautaire d’une partie des dettes. C’est un naufrage avant l’heure pour les thèses françaises.

    “En cas de péril majeur, il n’y aura plus que la BCE pour monétiser (acheter) la dette française à un taux “raisonnable”. En tant que pays systémique – trop gros pour ne pas être secouru – la France peut penser qu’elle a cette carte en réserve. ”

    Si cela tourne mal sur le front des taux d’intérêt, que va-t-il se passer avec 2 000 milliards d’euros de dette sur les bras ? En 2015 la France battra son propre record en émettant 188 milliards d’euros de dette à moyen-long terme. A ce jour, seul François Fillon parle brut de décoffrage. En conférence de presse, il explique : “Ce qui entraîne des effets récessifs c’est l’absence totale de perspective pour les investisseurs. Comment investir en France avec la perspective d’une dette dont on sait qu’un jour ou l’autre elle va exploser ?Si les taux d’intérêt à long terme augmentent, ce qui n’est pas impossible compte tenu de ce qui se passe aux Etats-Unis, nous allons vers un accident financier dans notre pays.”

    L’échéance n’est pas forcément immédiate, mais tôt ou tard le coût de la dette s’envolera. Jusqu’à présent la France bénéficie sur les marchés de la solidarité de fait entre la dette française et la dette allemande. En cas de péril majeur, il n’y aura plus que la BCE pour monétiser (acheter) la dette française à un taux “raisonnable”. En tant que pays systémique – trop gros pour ne pas être secouru – la France peut penser qu’elle a cette carte en réserve. On comprend qu’un tel transfert de risque potentiel sur les “partenaires” soit un grand motif d’inquiétude – pas seulement à Berlin. Oui, la France joue un jeu dangereux.

    enouveleconomiste.fr

    http://fortune.fdesouche.com/358323-zone-euro-la-reprise-est-differee-les-deficits-filent-le-budget-2015-est-irrealiste#more-358323

  • Et pendant que Zemmour cartonne, Libé et Noah galèrent !!!

    Les bonnes nouvelles sont rares et il faut les savourer…

    D’abord le succès incroyable que rencontre le livre d’Eric Zemmour,« Le Suicide Français »déjà vendu à plus de 5.000 exemplaires par jour depuis le début de sa commercialisation, mais également son succès sur les plateaux télévisions. Il est partout décrié et critiqué mais s’il est aussi invité c’est bien parce que ça marche ! Partout où il passe, Éric Zemmour bat des records d’audience à la télévision. Dans On n’est pas couché samedi 4 octobre, il a tout simplement permis à Laurent Ruquier, Aymeric Caron et Léa Salamé de réaliser leur meilleure performance de la saison et la seconde depuis deux ans.

    Rien de bien nouveau dans le discours d’Eric Zemmour mais une assurance pour porter la voix des Français que nul autre n’a su avoir sur les plateaux télés et dans le monde médiatique dont la première règle est la pensée unique…

    La nouvelle est bonne, mais deux autres viennent encore la renforcer !

    Tout d’abord l’état du quotidien Libération en plein plan social drastique. « Depuis lundi, il y a presque un pot de départ par jour, et on voit les bureaux se vider un par un », raconte un journaliste qui semble regretter ce qui risque de faire sourire beaucoup de Français ! Depuis le 1er octobre, une vingtaine de journalistes ont choisi de quitter le quotidien sur les trente-deux candidats au départ (tous métiers confondus). Parmi les partants, quelques « grandes plumes » du quotidien … « C’est une histoire qui se finit, commente un journaliste. L’ambiance est très pesante, comme dans une fin de règne. »

    Comment ne pas se réjouir que ce journal vecteur de la pensée unique mesure enfin très concrètement sa trahison du peuple Français ?

    La deuxième nouvelle est aussi amusante que réjouissante. Il s’agit de l’inénarrable autant qu’insupportable Yannick Noah.

    Le pauvre garçon a affirmé qu’il devait sans doute payer ses engagements politiques, expliquant n’avoir jamais eu autant de mal à vendre ses place de concert…  Sa tournée commence la semaine prochaine en France métropolitaine mais le chanteur n’est pas serein : après le bide qu’a fait son album, certaines dates de concerts sont annulées, fautes de spectateurs !

    Il est certain qu’à force de donner des leçons de morale toute la journée sans n’être personne pour le faire, à force d’accuser les Français de tous les maux, à force de cracher sur le choix politique d’une bonne partie d’entre eux, on finit par se mettre les gens à dos…  Là encore, impossible de ne pas sourire, et de ne pas savourer cette claque symbolique que tant d’entre nous ont eu envie de lui donner si souvent…

    Une page se tourne, la réalité devient trop évidente pour tous les Français méprisés par ces chiens de garde de la bien-pensance…Toutes les idéologies ont une fin, il semblerait que celle de l’antiracisme et de la glorification du multiculturalisme commence à prendre l’eau !

    Il faut avouer qu’il était largement temps… Espérons qu’il ne soit pas trop tard !

    http://www.contre-info.com/et-pendant-que-zemmour-cartonne-libe-et-noah-galerent#more-34963

  • Les franco-sceptiques acceptent mal les critiques de l'UE

    Lu sur le blog d'Yves Daoudal :

    "« Le projet de budget de la France est assez loin de l'objectif, à la fois en terme de déficit et de mesures effectives, concernant le déficit structurel et le nombre et la qualité des réformes qui doivent être réalisées… On leur a donné deux ans et la question est : comment ont-ils utilisé ce temps ? Pour être tout à fait franc, je crois qu'ils ne l’ont pas utilisé. »

    Le propos est de Jeroen Dijsselbloem, ministre des Finances des Pays-Bas et actuel président de l’Eurogroupe.

    Michel Sapin a répondu :

    « Monsieur Dijsselbloem n'est pas l'Europe. Monsieur Dijsselbloem ne représente pas l'Europe. »

    Et Manuel Valls :

    « Il faut respecter la France, c'est un grand pays. Je n'accepte pas de leçons de bonne gestion. Je demande à chacun beaucoup de sang-froid, beaucoup de respect, surtout de la part de partenaires européens. »

    Mais Jeroen Dijsselbloem, qui « représente l’Europe » dans la mesure où il est le président du club des pays qui ont la monnaie unique, ne fait que dire tout haut ce que les experts de la Commission européenne disent tout bas – pas si bas que cela, d’ailleurs.

    On remarque que pour défendre leur gestion désastreuse nos politiques jouent sur le sentiment de l’honneur national bafoué, alors que lorsqu’il faut faire accepter de nouvelles pertes de souveraineté ils expliquent qu’il faut dépasser le cadre national. Ainsi quand on met davantage encore la France sous la coupe de Bruxelles (notamment en permettant à l’exécutif européen de contrôler les budgets nationaux), on nous explique que l’union fait la force et que la France est un trop petit pays pour jouer seule dans la compétition mondiale, mais quand ce même exécutif européen menace de nous sanctionner avec les sanctions que nous lui avons octroyées, tout à coup la France devient un grand pays auquel on ne fait pas la leçon… C’est pitoyable."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Conférence de Serge Latouche : « Construire l’avenir avant ou après l’effondrement ? »

    Dans le cadre du cycle 2013-2014 « Une société du bien vivre – Pour sortir de la tyrannie de l’économie », co-organisé par les Amis de la Terre et le Mouvement politique des objecteurs de croissance, Serge Latouche, professeur émérite d’économie de l’Université d’Orsay, a donné une conférence intitulée « Construire l’avenir avant ou après l’effondrement ? ».

    http://fortune.fdesouche.com/