économie et finance - Page 596
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Jean-Paul Gourévitch, "les Migrations pour les Nuls"
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La fronde fiscale s’étend sur tout le territoire
Signe d’une exaspération liée à la crise et à la pression fiscale en France, les centres des impôts sont aujourd’hui pris pour cible. Depuis septembre, les actes de vandalisme contre ces services se multiplient sur tout le territoire. Mais, fait nouveau, la violence est aujourd’hui montée d’un cran. On ne se contente plus du traditionnel dépôt de fumier devant les portes ou du «lâcher» de cochons dans les bureaux. Désormais, on brûle les locaux. Des destructions hautement symboliques au retentissement plus fort et qui revêtent une qualification criminelle.
L’incendie le plus spectaculaire est celui du centre de Morlaix (Finistère) le 19 septembre. Dans la soirée, des légumiers en colère manifestant contre les réglementations administratives et fiscales avaient fait partir en fumée le centre des impôts. « Les locaux sont détruits et les employés sont répartis sur plusieurs sites. On est choqués », indique Hélène Fauvel, secrétaire général de FO-DGFIP.
Quelques jours plus tard, dans le Morbihan, un autre établissement a été pris pour cible. Le ou les auteurs ont tenté de détruire le centre des impôts de Questembert avec des pneumatiques enflammés entassés devant la porte d’entrée. L’incendie a été revendiqué par l’ARB, l’Argade résistance bretonne, un groupuscule indépendantiste. Le même sigle qui avait été découvert, quelques jours plus tôt, sur la façade d’un autre centre des finances publiques, celui de Pont-l’Abbé, situé à une centaine de kilomètres.
Ces saccages ou ces tentatives revêtiraient un aspect moins inquiétant s’ils étaient circonscrits à cette seule région. Mais la violence se répand et la Savoie est aussi touchée. Le centre des impôts d’Albertville a été en partie endommagé par un incendie en début de semaine. Début septembre, à moins de 30 kilomètres de là, le centre de Moutiers a failli aussi partir en fumée. Dans le même temps, les centres de Sarrebourg en Moselle et de Balma en Haute-Garonne ont reçu leur lot habituel de fumier…
«Autant d’attaques en si peu de temps, c’est véritablement inquiétant», souligne Richard Marin, secrétaire général du syndicat FSU Finances, en rappelant toutefois que les premières attaques ont démarré en début de cette année. En janvier, une charge explosive avait été déposée contre la façade du centre des impôts d’Aix-en-Provence. Des centres en Corse ont aussi été endommagés.
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http://la-dissidence.org/2014/10/03/la-fronde-fiscale-setend-sur-tout-le-territoire/
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Se libérer du libéralisme ?
Question complexe, car le mot recouvre différentes acceptions : il est habituel de distinguer parmi les libéralismes, le politique (la démocratie libérale issue de Tocqueville), l’économique (le libre marché autorégulé par la « main invisible » d’Adam Smith), voire le philosophique (à chacun sa vérité, maxime de nos modernes relativistes). Et à l’intérieur de ces catégories, l’homogénéité est loin d’être la règle, les divergences pouvant être notables et variées – entre les libéraux nationaux et les libéraux mondialistes, par exemple. Bref, c’est précisément parce que nous avons affaire à une réalité ambivalente complexe, qu’il nous a paru nécessaire d’engager une vaste enquête pour recueillir les analyses argumentées d’un nombre significatif de penseurs concernés par cette réflexion. Ainsi démarre ce mois-ci notre série « Se libérer du libéralisme ? » avec le premier article de Falk van Gaver qui pose les jalons de notre consultation. C’est en effet l’ami Falk qui a eu l’idée de cette série et c’est lui qui en est le principal maître d’œuvre, il était donc normal que cet honneur lui revînt. Cette enquête est menée en partenariat avec l’Observatoire socio-politique (OSP) du diocèse de Fréjus-Toulon, sous la responsabilité du Père Louis-Marie Guitton, et nous tenons à le remercier ici pour cette fructueuse et originale collaboration. Une quarantaine de personnalités ont été contactées, principalement des chrétiens ayant sur le libéralisme des analyses très différentes, allant de la critique la plus radicale au soutien le plus inconditionnel. Nous publierons chaque mois dans La Nef un ou plusieurs textes, et ce durant une année entière ; nous ne pourrons cependant pas passer tous les articles reçus, mais ceux-ci seront systématiquement mis en ligne progressivement sur le site de l’OSP (1) et le blog de La Nef (2). Nous espérons, à l’issue de cette série, publier un ouvrage reprenant au moins la partie la plus substantielle de ces interventions, afin de contribuer, à notre modeste place, à un nécessaire débat d’idées sur la question incontournable du libéralisme.
Je disais que le libéralisme recouvre des réalités multiples. Il existe néanmoins un critère qui justifie les liens qui existent entre eux : tous, dans leur domaine, font de la liberté la fin poursuivie : liberté politique, liberté économique, liberté des mœurs… Il y a donc entre eux une parenté difficilement niable, même s’il est vrai, encore une fois, que l’on peut revendiquer un libéralisme et pas un autre : beaucoup sont, par exemple, favorables au libéralisme politique et critiques sur le libéralisme économique, de même que ce dernier se conjugue fort bien avec la dictature politique comme le Chili de Pinochet – avec ses fameux « Chicago boys » – l’a bien prouvé. En ce qui concerne notre série, nous avons centré la question sur le libéralisme économique, d’une part pour mieux cibler notre réflexion, d’autre part parce que c’est lui qui aujourd’hui nous interpelle et représente pour beaucoup un danger mortel. [....]
La suite dans La Nef
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Se-liberer-du-liberalisme
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La Toile a de la mémoire
... et François Rebsamen l'a appris à ses dépens. Ayant répondu aux questions politiques d'un journaliste du Miroir, un magazine bourguignon, François Rebsamen a défendu une vision libérale de l'économie, assouplissement de la législation sur les 35 heures, contrôle des chômeurs... Il n'en fallait pas plus pour que le régime aux abois exige la disparition de l'article. Chose faite dans les plus brefs délais, sauf que... hélas, les internautes entre temps s'étaient emparés de l'interview. Rien de plus volatil qu'un article de presse, de nos jours ...
On en viendrait presque - sans aller toutefois jusque là - à plaindre un peu le ministre du Travail, qui se prend des seaux d'eau dans la figure, puis se voit obligé de courir partout pour rattrapper son interview fugueuse. Fichu job !
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Bygmalion, le maillon faible de Sarkozy ?
Nicolas Sarkozy l’a dit droit dans les yeux à Laurent Delahousse lors de sa remontée sur la scène politico-médiatique. S’il avait quelque chose à se reprocher, il ne serait pas revenu sous les projecteurs !
Concernant les tripotages financiers de l’UMP, il n’en savait rien et n’en avait cure. Cependant, la justice avance, celle dont tous les hommes politiques disent haut et fort qu’ils s’en remettent à elle quand ils ne prétendent pas lui « faire entièrement confiance » ! Il est vrai que l’ancien président n’a, dans les temps passés récents, guère fait écho à cette antienne exorciste psalmodiée par les menacés de poursuites judiciaires…
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Myret Zaki : “Le système se relance par bulles successives”
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Au total, les impôts sur les ménages augmenteront en 2015
Michel Sapin promet une baisse des prélèvements obligatoires... mais pas pour les ménages. En contrepartie de l'allègement de l'impôt sur le revenu, les particuliers subiront une série de hausse de prélèvements
Le gouvernement n'a pas encore publié de synthèse concernant les prélèvements obligatoires en 2015. Tout juste sait-on qu'il table sur une très légère baisse de ces prélèvements, qui passeraient de 44,7% du PIB en 2014 à 44,6% en 2015.
Taxes sur le gazole revues à la hausse
Qui en profite? Les entreprises? Certainement, notamment à travers la montée en puissance du CICE et les autres allègements de charges prévus. Au total, le pacte de responsabilité leur apportera 5,8 milliards d'euros d'allègements de charges en 2015.
Concernant les ménages, Bercy met bien sûr en avant l'allègement de l'impôt sur le revenu -via la suppression de la première tranche-, à hauteur de 3,2 milliards d'euros en 2015. Mais, face à cet allègement, une série de prélèvements vont impacter en 2015 le revenu des ménages. La plus forte hausse concerne les taxes sur le gazole. Elles vont augmenter de quatre centimes par litre (4,8 centimes y compris la TVA), soit un total dépassant 1,2 milliard d'euros concernant les ménages.
Hausse des cotisations retraite, des taxes sur l'électricité
A cela s'ajouter la hausse des cotisations retraite. Celle-ci est double: il y a d'un côté l'effet de la réforme de 2012, au profit des carrières longues (0,05 point de cotisation en plus pour les salariés), de l'autre la réforme de 2013, qui prévoit un relèvement des cotisations de même ampleur. Selon la commission des comptes de la sécurité sociale, cette hausse de cotisations représentera 500 millions d'euros à la charge des ménages. En outre, les cotisations aux retraites complémentaires (agirc-arrco) sont revues à la hausse. Au total, la hausse des cotisations retraite atteindra donc plus de 800 millions.
Autre prélèvement à la hausse: la CSPE, contribution au service public de l'électricité -qui finance notamment les énergies vertes-, augmenterait de 1,1 milliard, dont près de 40% à la charge des ménages, soit 450 millions.
Quant à l'augmentation de la redevance télé (+3 euros), cela représentera une ponction inférieure à 100 millions.
Pour estimer l'évolution globale des prélèvements, il faut aussi, comme le fait du reste le gouvernement dans l'exposé des motifs du projet de loi de finances, prendre en compte l'annulation de la baisse forfaitaire d'impôt sur le revenu pour 2014 (1,3 milliard d'euros): par contrecoup, l'impôt en sera relevé d'autant. La baisse nette de l'impôt sur le revenu est donc limitée à 1,9 milliard d'euros en 2015.
Hausse des impôts locaux
Selon des documents de Bercy examinés par le Haut conseil des finances publiques, le gouvernement table sur une hausse des impôts locaux en 2015. "Les impôts locaux sont également supposés augmenter", écrit le Haut conseil... Le gouvernement tablerait sur une hausse d'un milliard, dont la moitié serait à la charge des ménages.
Trois milliards de d'euros de taxes et cotisations en plus, face à 1,9 milliard d'euros de baisse nette de l'impôt sur le revenu
Au total, les différentes hausses de prélèvements frappant les ménages atteindraient donc au moins trois milliards d'euros. Elles compensent donc largement la baisse de l'impôt sur le revenu liée à la suppression de la première tranche, qui atteint, en net, 1,9 milliard d'euros...
Ivan Best
source : La Tribune
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Homofolie : après 20 000 dollars payés par le contribuable anglais pour un changement de sexe, il souhaite revenir en arrière
Encore un exemple concret de la folie de nos sociétés contemporaines… Les opérations sont payées à des malades mentaux pour qu’ils croient avoir changé de sexe… A vomir…
Lu sur journaldemontreal.com: Chelsea Attonley, née Matthew, trouve qu’être une femme est exténuant. Après avoir subi une chirurgie de réattribution sexuelle, qui a coûté près de 20 000$ au système de la santé publique du Royaume-Uni, la transsexuelle veut passer sous le bistouri pour redevenir un homme.
La femme de 30 ans ne supporte plus les talons hauts et le maquillage, rapporte le Daily Mail. Chelsea regrette amèrement sa réassignation sexuelle et demande maintenant la somme de 25 000$ au système de la santé publique du Royaume-Uni pour corriger son erreur.
Né à Chesterfield, en Angleterre, Matthew adorait se déguiser en femme. À l’âge de 20 ans, il est devenu Miss Malibu, une drag queen aux allures de Katie Price.
Matthew a souffert d’une dépression lorsqu’un médecin a refusé sa première demande de chirurgie de réattribution sexuelle. Il a heureusement rencontré son idole, Katie Price, dans une boîte de nuit en 2007. Cette dernière lui a donné un second souffle.
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Le traité transatlantique (TAFTA) expliqué en quelques minutes
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Le business de la sécurité routière
Vérités sur les radars. Vidéo à voir d’urgence
Le business de la sécurité routière from LDC on Vimeo.
Si, comme des millions de Français, vous conduisez avec la hantise de vous faire flasher pour quelques km/h de plus que la limite autorisée, regardez vite cette vidéo.
Vous y découvrirez la face cachée de la sécurité routière : un business florissant, qui profite à des grandes entreprises, à l’Etat et aux dirigeants politiques.
Tous les Français ont le droit savoir. Alors, après avoir regardé cette vidéo, n’hésitez pas à transférer cette video à vos contacts.
Ligue de défence des Conducteurs
23, avenue Jean Moulin 75014 PARIS