Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

économie et finance - Page 755

  • Relocaliser en France, c’est possible

    Les délocalisations ont fortement frappé la France depuis 1990. Cependant certaines entreprises font marche arrière et installent à nouveau, en partie, leur production dans l’Hexagone, à l’instar d’Easybike, propriétaire de la marque Solex.

    Qui a dit que la France manquait de compétitivité ? Certes le coût de la main-d’œuvre y est plus élevé que chez la plupart de ses voisins européens, mais il ne constitue plus un frein à la relocalisation d’entreprises. Easybike est la dernière d’entre-elles. Propriétaire de Solex, la fameuse marque de cyclomoteur reconverti dans le vélo à assistance électrique (VAE), l’entreprise va transférer 30 % de sa production en France d’ici 2014. Trois mille VAE devraient être créés à Saint-Lô dans la Manche, sous l’égide de son patron Gregory Trebaold.

    Ce phénomène de relocalisation n’a rien d’une vague, ni d’un long fleuve tranquille. Restructuration, automatisation des chaînes de production, gains de productivité sont le versant de ces stratégies dont certaines obtiennent des résultats probants dès leur retour, à l’instar de Rossignol. Rachetée en 2008 au groupe Quicksilver par la société Chartreuse et Mont-Blanc, l’entreprise perd deux cent milles euros par jour.

    Quatre mois après, la nouvelle direction continue les licenciements engagés précédemment et annonce vouloir se séparer de 30 % de ses salariés. Dès lors, la société se recentre sur son cœur de métier, le ski. Dans un premier temps, elle conserve ses usines à l’étranger. En septembre 2010, Rossignol fait connaître son intention de faire revenir la production de 75.000 paires de ski à Sallanches et crée 40 nouveaux emplois. En 2012, plus de la moitié des employés se situaient en France, soit 694 sur 1224. L’entreprise renoue avec les bénéfices. Ils atteignent cinq millions d’euros pour l’exercice 2012. En 2013, dix millions d’euros devraient être investis pour moderniser les différents sites, selon la direction.

    Pour Jean-Yves Hepp, le fondateur de Unowhy, l’aventure a été un peu différente. Dès le départ, le fabricant de tablette numérique culinaire décide de produire en Chine à Shenzhen. Et en 2009, la tablette Qooq investit le marché français. Mais au bout de deux ans Jean-Yves Hepp décide d’installer sa production en France. « J’en avais raz le bol d’entendre dire qu’on ne pouvait rien faire en France. C’est vrai que ce n’a pas été facile. Pour y arriver, il a fallu faire des investissements très lourds dans la recherche et le développement. Nous avons redessiné la tablette. »

    Résultat : la production est réalisée par un sous-traitant, Eolane. Une chaîne de montage automatisée au possible où deux à trois fois moins d’ouvriers travaillent. Des vis ont été enlevées et le processus de construction est raccourci. L’installation en France a permis de réduire les temps de livraison.

    « Aujourd’hui, lorsqu’une entreprise fait une commande le lundi, la marchandise peut être livrée le mercredi dans son entrepôt. En Chine, ce n’était pas possible il y avait de une à quatre semaines de délais », confie Jean-Yves Hepp. « C’était un enfer de gérer une production à des milliers de kilomètres. Dès qu’il y avait un problème, je perdais pendant une semaine mon directeur technique. » Baisse des charges de transports, optimisation du produits, gain de productivité et de flexibilité. Tous ces éléments permettent aujourd’hui à l’entreprise Unowhy de vendre au même prix sa tablette numérique pour la cuisine que lorsqu’elle était fabriquée en Chine.

    Toutes les relocalisations ne se terminent pas aussi bien. Sullair avait ramené de Chine la fabrication de compresseurs pour l’industrie à Montbrison (Loire) en 2005. Les mêmes arguments que pour Rossignol ou Unowhy ont poussé le groupe américain à installer une usine en France : baisse des délais, gain de qualité, maîtrise du produit du début à la fin de sa production. Cinq ans plus tard l’idylle prend fin pour les cent douze salariés. Un manque de commandes qui a conduit l’entreprise à fermer.

    D’autres facteurs expliquent cependant ces relocalisations improbables. Ainsi les multinationales ne rencontrent-elles pas les mêmes problèmes de logistique que les petites et moyennes entreprises et ont donc un intérêt moindre à revenir en France. Mais le consommateur a lui aussi sa part de responsabilité en désirant acheter toujours moins cher. Une logique de bas coûts, au détriment de la qualité.

    Marianne

    http://fortune.fdesouche.com/321107-relocaliser-en-france-cest-possible

  • En France, il y aura les riches qui doivent payer et les riches privilégiés

    Le Gouvernement l'a presque décidé, encore une promesse de François Hollande qui s'envole. : les clubs de foot ne paieront pas la taxe à 75% sur les salaires dépassant le million d'euros annuel. Au prétexte que ces clubs sont fragiles, même adossés sur le riche Qatar. On aurait presque la larme à l'oeil... 

    "La fronde des clubs de football français contre le gouvernement semble avoir porté ses fruits. Alors que le président de la République François Hollande avait fait de la taxe à 75% sur les salaires dépassant le million d'euros annuel une promesse électorale, le chef de l'État semble avoir fait machine arrière.  

    Le ministre de l'Économie et des Finances, Pierre Moscovici, a affirmé ce mardi matin, que les clubs de football pourraient être exclus de cette mesure, qui concernerait 100 à 150 joueurs. Pourquoi? «Sur ce sujet, nous attendons les avis, mais c'est vrai que nous avons des clubs de football dont l'équilibre est fragile», répond le locataire de Bercy".

    La gauche est en train de créer une situation où il existera des riches plus égaux que d'autres devant la loi. Belle démonstration d'absence de courage politique.
  • Fonds européens : l’État cède la place aux régions

    Avec la responsabilité des programmes et la concentration thématique demandée par la Commission européenne, les conseils régionaux montent en puissance. Ils auront le pouvoir de «corrections et sanctions financières» jusqu’ici dévolu à l’Etat. Et le devoir de sélectionner et de coproduire avec les autres collectivités les projets territoriaux.

    L’année 2014 marquera le début de la nouvelle programmation des fonds européens pour sept ans, jusqu’en 2020. Depuis 2012, institutions européennes et nationales travaillent à la mise en route de cette mécanique de haute précision (lire le calendrier) fondée sur le contrat de partenariat passé entre le gouvernement et l’Union européenne. Fixer les orientations stratégiques de la mise en œuvre des fonds européens par la France, les mettre en conformité avec les ambitions de la Stratégie Europe 2020 pour « une croissance intelligente, durable et inclusive »…

    Après 17 séminaires thématiques et territoriaux, suivis par 600 organismes différents, Tours accueillait, le 9 juillet 2013, le séminaire de restitution de la concertation nationale. Ses conclusions vont nourrir le texte final de l’accord de partenariat qui sera soumis fin octobre à la Commission européenne.

    …La période 2014-2020 sera marquée par la montée en puissance des régions et, dans une moindre mesure, des départements. Le projet de loi de modernisation de l’action publique territoriale, en cours de discussion, prévoit de leur confier, à leur demande, la gestion des programmes européens en qualité d’autorité de gestion.

    Concentration thématique

    Ainsi que le soulignait Thierry Repentin, ministre délégué aux Affaires européennes, la concertation a fait émerger trois thèmes majeurs :

    1. le développement de la compétitivité de l’économie et la création d’emplois,
    2. la transition énergétique et écologique
    3. et l’égalité des territoires — de tous les territoires : urbains ou ruraux, périurbains ou de centre-ville, métropolitains ou ultra-périphériques. La concertation a clairement fait ressortir la nécessité de la mobilisation et de la solidarité des collectivités. « La dimension territoriale est et doit être partie intégrante de la cohésion territoriale », insiste le ministre.

    La concentration thématique demandée par la nouvelle stratégie, vue comme une avancée par tous les acteurs, risque en effet de faire passer les territoires au second plan. Compétitivité des PME, recherche et innovation, efficacité énergétique et énergies renouvelables doivent représenter au moins 80 % des investissements. Les projets d’infrastructures ou d’équipements ne pourront donc pratiquement plus être éligibles aux fonds européens. Le seront, en revanche, les projets stratégiques à l’échelle d’un territoire.

    Montée en puissance des régions et départements

    La période 2014-2020 sera marquée par la montée en puissance des régions et, dans une moindre mesure, des départements. Le projet de loi de modernisation de l’action publique territoriale, en cours de discussion, prévoit de leur confier, à leur demande, la gestion des programmes européens en qualité d’autorité de gestion.

    Confiantes, plusieurs régions font valoir qu’étant déjà autorité de gestion par délégation, elles savent dans quoi elles s’engagent et que leur proximité avec les territoires leur permettra d’être plus réactives. Un constat partagé en 2010 par un rapport sur « Le risque de dégagement d’office des fonds structurels européens », qui notait « une meilleure efficacité des conseils régionaux que de l’Etat à efficience égale dans le rythme de programmation des fonds structurels ».

    Eviter le dégagement d’office

    Devenir autorité de gestion de plein titre est cependant une charge lourde, techniquement et financièrement. Le 9 juillet, Johannes Hahn, commissaire européen à la politique régionale, invite les régions à ne pas négliger le fait que ce transfert « sera un exercice très exigeant ».

    La loi prévoit ainsi que « corrections et sanctions financières, mises à la charge de l’Etat » lorsqu’il est autorité de gestion, seront désormais assumées par les régions. La charge peut être lourde. Et particulièrement en temps de crise lorsque la mise en œuvre des projets est ralentie.

    Au 31 décembre 2012, il restait environ 1,5 milliard d’euros à dépenser au niveau national au titre du FEDER pour échapper au dégagement d’office. La région Alsace, la seule à avoir expérimenté, depuis 2003, la gestion des fonds européens, a ainsi mieux structuré ses interventions et rendu obligatoire un échéancier prévisionnel pour l’ensemble des porteurs de projets pour ne plus risquer de dégagement d’office.

    Les régions devront aussi désormais informer, instruire les dossiers, assurer suivi, animation, contrôle, remontée des factures.

    La qualité de l’instruction apparaît décisive pour programmer des projets cohérents et pertinents. Or, les services européens actuels des régions seront insuffisants. D’où la nécessité de transférer le personnel des secrétariats généraux à l’action régionale (SGAR) des préfectures.

    « Pas assez de personnel »

    « Il y a une bagarre avec les préfets et les Sgar pour savoir combien de personnes nous seront transférées. Ma plus grande inquiétude est qu’il n’y ait pas assez de personnel transféré pour faire le travail », a alerté René Souchon, président de la région Auvergne, le 9 juillet.

    Certaines régions envisagent de créer une structure qui pourrait être un GIE regroupant fonctionnaires de l’Etat et des régions, partageant et transférant leurs savoir-faire. Structure qui pourrait être temporaire ou pérenne. Mais le projet semble complexe et difficile à finaliser.

    Avant d’en arriver à l’exercice effectif du transfert, il reste à boucler l’accord de partenariat et l’élaboration, menée en parallèle, des programmes opérationnels (PO), qui présentent les axes prioritaires de chaque région. Nouveauté pour cette nouvelle génération : un programme pourra être plurifonds, afin d’assurer une meilleure transversalité.

    Emmanuel Berthier, délégué interministériel à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale (DATAR), en clôture du séminaire, a précisé le calendrier. Après encore une ultime réunion de concertation le 10 octobre, l’accord de partenariat sera finalisé et transmis à la Commission à la fin du même mois. Durant l’été, un autre dialogue démarre, entre l’accord de partenariat et les autorités de gestion afin que des PO plus avancés soient élaborés en cohérence. Les PO devront être finalisés en janvier, « pour un démarrage de la programmation courant 2014 ».

    Chiffres Clés :

    • 14,5 milliards d’euros, c’est Le montant de l’enveloppe affectée à la France pour la période 2014-2020, stable par rapport à la période 2007-2013. Sur un budget total de 325 milliards d’euros (354,5 Md€ pour 2007-2013).

    LE COURRIER des maires

    http://fortune.fdesouche.com

  • Bernard London et l’obsolescence planifiée

    Un livre-phare et la critique de Serge Latouche

    Bernard London, Juif originaire de Russie, est l’auteur d’un texte (“Ending the depression through planned obsolescence”) tout à fait étonnant et important dans l’histoire des idées. Ce texte est paru en 1932 aux Etats-Unis, où il s’était installé. Il y soutenait l’idée d’un plan pour « introduire de l’ordre à la place du chaos » et mettre fin au « gâchis social » d’une main d’œuvre inemployée, en d’autres termes au chômage de masse. Sur quoi reposait son plan ? Il s’agissait de la mise en œuvre systématique, planifiée, de l’obsolescence des objets, c’est-à-dire de leur usure accélérée et de leur mise au rebut.

    Pourquoi ? Pour permettre la production et la consommation de nouveaux objets, et ainsi fournir un emploi à chacun. Chaque objet aurait donc une durée de vie volontairement limitée. Exemples : 5 ans pour une voiture, 25 ans pour un logement. C’est en fait la reprise concrète d’un slogan circulant dans Le Meilleur des mondes d’Aldous Huxcley : « Mieux vaut jeter que réparer. » C’est aussi l’idée de « la Cité de Pléthore » de Vance Packard, où « chaque printemps et chaque automne, on abattra les maisons de papier mâché pour les reconstruire aussitôt et s’épargner ainsi la fatigue du grand nettoyage. » Or, ce système, imaginé par Bernard London, et que dénonçait déjà Paul Lafargue, c’est tout simplement celui qui a permis la survivance d’une croissance de plus en plus déconnectée d’une amélioration réelle du bien-être depuis la grande crise systémique des années 1970, amplifiée à partir de 2008.

    Ce système d’obsolescence programmée fit certes débat. Il était en un sens ultra-capitaliste et productiviste mais critique du libéralisme. Tandis que Brooks Stevens défendait cette thèse, Walter Dorwin Teague s’y opposait. L’obsolescence programmée n’était pas non plus dans la conception d’Henry Ford. Elle s’est néanmoins imposée car elle correspondait à la logique de renouvellement maximum des biens, comme le souligna Vance Packard dans L’art du gaspillage (Etats-Unis, 1960). En conséquence, les ressources naturelles s’épuisent, et les poubelles se remplissent.

    Comme le souligne fort bien Serge Latouche, l’évidence de la crise écologique, signalée dès “Le printemps silencieux” de Rachel Carson (1962), a tranché : l’obsolescence programmée est peut-être bonne pour les intérêts à court terme du capitalisme mais c’est un désastre pour les sociétés humaines. « L’obsolescence accélérée représente un formidable gâchis de cette ressource particulière : le travail humain. Face à la surabondance de produits, réduire les horaires de travail serait la solution de bon sens, mais c’est précisément celle que l’économie a rendue impensable et impossible. » L’obsolescence envahit la planète de déchets, et elle liquide nombre de petits métiers de réparateurs et nombre de savoir-faire. L’obsolescence appauvrit l’humanité. Elle constitue un abus du capital, et un abus du droit de propriété. L’idéal serait de parvenir à une économie circulaire, dans laquelle tout est réutilisé (Michael Braungart et la théorie de l’éco-efficacité). « On ne peut à la fois sauver la planète, écrit Serge Latouche, – l’environnement et donc le futur de l’humanité – et l’emploi à court terme, à l’intérieur d’un système qui a lié son destin à la croissance illimitée de la consommation et de la production. On ne peut sortir du dilemme, et résoudre en même temps la préoccupation sociale de Bernard London, et celle, écologique, de Vance Packard, que par la construction d’une société de prospérité sans croissance ou d’abondance frugale économe des ressources naturelles et du labeur des hommes, dans laquelle les gains de productivité sont obligatoirement transformés en réduction du temps de travail, et non plus en augmentation de la production /consommation / destruction. Mais cela, c’est une révolution… »

    - Bernard London, L’obsolescence planifiée. Pour en finir avec la grande dépression, suivi de Serge Latouche, Bernard London, ou la planification de l’obsolescence à des fins sociales, Editions B2 (19 quai aux fleurs 75004 Paris), 94 p., 13 €.

    Pierre Le Vigan

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/141280/bernard-london-et-lobsolescence-planifiee/#more-141280

  • L'échec de la mondialisation et du mondialisme

    La mondialisation se comprend comme l'ouverture des économies des états du monde, jusqu'à former une forme d'économie à peu près unifiée, ou du moins étroitement communicante d'un point à l'autre de la planète. Les marchés mondialisés seraient les plus efficaces possibles, c'est-à-dire proposant les prix les moins chers possibles pour l'ensemble de l'humanité, qui y gagnerait. Telle est la théorie du libre-échange, doublée de la complète mobilité des moyens de production - qui aboutissent aux fameuses délocalisations frappant depuis quelques décennies l'Europe -, étendue au monde entier dans le cadre de l'OMC - Organisation Mondiale du Commerce - , qui s'applique à tous les États, membres ou non. En pratique, le système ne fonctionne pas, ou fort mal, même si les marchandises circulent en des volumes toujours croissants, flux réels doublés plusieurs fois par des flux financiers, pour l'essentiel purement spéculatifs. Tous les États ou groupes d’États associés trichent plus ou moins, en suivant le plus souvent des clauses légales pour l'OMC, mais en multipliant leur usage au point de fausser l'esprit général, car l'avantage le plus évident consiste à exporter au maximum, profiter de l'ouverture de l'autre, et importer au minimum, en se fermant plus ou moins de facto. On en arrive ainsi au protectionnisme, qui, s'il était pratiqué par tous, ralentirait considérablement le volume des échanges au niveau mondial. Ce ne serait pas en soi un mal, cela éviterait probablement des volumes considérables de gaspillage et de consommation d'énergie pour les transports, et permettrait à chaque État de veiller au mieux à ses intérêts. Les seuls États qui ne peuvent absolument pas se passer du libre-échange sont assez artificiels le plus souvent, ou des micro-États, comme Singapour, Monaco, les nombreuses îles-États des Caraïbes ou du Pacifique... Les plus grands États, comme dans une certaine mesure les États-Unis ou le Japon, très nettement la Chine ou l'Inde, entendent imposer un libre-échange effectif aux autres Nations, tout en protégeant souvent leurs propres marchés, particulièrement ceux réputés stratégiques - du textile indien aux terres rares chinoises -. L'OMC a désigné quelques boucs-émissaires, jugés à la fois significatifs et pas assez puissants à l'échelle mondiale : le plus célèbre est l'ensemble de mesures protectionnistes de l'industrie nationale adoptée en Argentine par la présidente néopéroniste Kirchner, à la politique économique souvent discutable, à la politique sociétale détestable, mais sur ce point précis elle a raison.
    Il existe un vaste ensemble politique qui applique honnêtement les règles de l'OMC, seul au monde, ce qui aboutit donc à un désastre - puisque tous trichent sauf lui -, l'Union Européenne. Pour défendre, en principe, les intérêts de l'Union, à défaut des États constituants qui ont renoncé par les traités successifs à toute politique autonome, il existe un quasi-gouvernement de fait, la Commission Européenne : or, elle a pour habitude de sacrifier systématiquement les intérêts européens, en œuvrant en particulier à la destruction de tout le secteur productif - agricole et industriel -, rêvant d'une mythique économie dématérialisée, ne polluant pour le coup plus du tout faute de production ; l'homme n'étant pas pur esprit, on perçoit immédiatement l'absurdité de la chose. Les négociateurs officiels de l'OMC ou des Nations étrangères, en particulier les États-uniens ou les Chinois, sont d'ailleurs surpris de ce bradage systématique alors qu'ils sont entraînés pour des conflits commerciaux durs. En ce moment, la Commission est en train de céder sur toutes les barrières invoquées jusque-là pour des raisons sanitaires, le plus souvent valables, au sujet des importations alimentaires américaines - bœuf aux hormones, poulet au chlore, maïs-OGM -, et ne se montre en apparence ferme que sur un détail face à la totalité de nos marchés envahis, celui des panneaux solaires, dont ceux importés de Chine ont tué leurs concurrents européens par un clair dumping - vente à perte pour éliminer la concurrence, procédé évidemment interdit -. L’euro, qui se situe à un niveau trop élevé, ou les règlements coûteux ajoutés - comme les fameuses « taxes carbones » que seules ou quasiment les entreprises européennes paient -, ajoutent aux handicaps. Il reste, il est vrai, dans certains secteurs, comme le textile, le coût de la main d'œuvre et des charges sociales ; mais il ne faut pas considérer les travailleurs européens trop payés ou l'assurance sociale pour les autochtones trop généreuse, il faut d'autant plus protéger l'économie par des barrières douanières au nom de « normes sociales et environnementales », paradoxalement en théorie admissibles par l'idéologie dominante. Or, les pays d'Europe du Sud, du Portugal à la Grèce, en passant par l'Espagne et l'Italie, organisent l'effondrement du niveau des salaires pour retrouver en compétitivité : ce n'est qu'un cercle vicieux qui accroît la pauvreté générale et n'atteindra jamais en bas le niveau de misère humaine de bien des pays d'Asie ou d'Afrique. Le prétendu modèle allemand n'en est pas un : il se caractérise par 7 millions de travailleurs très précaires, gagnant quelques centaines d'euros par mois, une croissance en 2013 à moins de 1 %, donc tout sauf une réussite à imiter, même si la structure économique ultra-rhénane comprend des éléments plus sains qu'en France, dont une base industrielle spécialisée dans le haut de gamme largement préservée.
    Bruxelles veut 100 À 200 millions d'immigrés en plus d'ici 2050 en Europe !
    La Commission Européenne pousse aussi à un immigrationnisme forcené, souhaitant, d'accord avec les conseils des "experts" de l'ONU, l'entrée de dizaines de millions d'allochtones sur le territoire de l'Union pour les décennies à venir, dans ses idéaux de 100 à 200 millions d'ici 2050, dont 10% pour la France... Le pire est que sur ce point, l'objectif de la Commission risquerait d'être atteint. Le tout en plein accord d'ailleurs avec le Parlement européen, hémicycle de névrosés dans leur monde à eux, persuadés de représenter une Nation européenne imaginaire. La France devrait vraiment quitter d'urgence ce syndicat de destruction du Vieux Continent qu'est l'Union Européenne. À ce degré de folie collective à Bruxelles, cette obstination sur des décennies, il y a lieu de croire que les actions sont délibérées, bien au-delà de l'incompétence de telle ou telle équipe ; on observe nettement la volonté de réaliser une utopie maçonnique, et cela malgré l'échec total évident.
    La mondialisation détruit donc l'économie de l'Union Européenne. Toutefois les autres États en profiteraient-ils vraiment, c'est-à-dire avec un total d'avantages clairement supérieur aux inconvénients ? Il est probable que non, comme en témoignent les très récentes fluctuations, monétaires d'importance, avec des conséquences sur les entreprises et consommateurs des pays concernés. En cet été 2013, la Réserve Fédérale Américaine, la Banque Centrale des seuls États-Unis, a envisagé de remonter de manière significative les taux d'intérêt aux États-Unis, extrêmement bas, sinon négatifs en termes réels depuis de nombreuses années. Constatons qu'il ne s'agit que d'une possibilité, pas d'un programme certain, et d'une ampleur impossible a fortiori à chiffrer, même s'il y a lieu de croire en fait la hausse éventuelle prudente, progressive et modérée - suivant la tradition désormais établie de la Réserve Fédérale -. Or, les conséquences ont été très importantes de par le monde : les monnaies de pays très significatifs, comme l'Inde ou le Brésil s'effondrent - plus de 30 % pour la roupie de la Nouvelle-Delhi -, suivies par celle de la plupart des pays dits "émergents". Il en résulte une perturbation immédiate des marchés locaux avec une hausse importante des prix des produits importés - répercutant, voire davantage, les variations des changes -, en particulier des carburants importés, subie par les consommateurs locaux ; le phénomène toujours pénible, peut en outre devenir dramatique à l'occasion, pour la nourriture, ou des médicaments par exemple ; à terme, la baisse de la valeur internationale de la monnaie favorise certes les entreprises nationales, avec un temps nécessaire de réaction, contrairement à la hausse des prix, immédiate. Surtout, l'instabilité structurelle perturbe gravement les acteurs économiques : la fameuse remontée des taux américains peut être non significative, et les parités monétaires atteintes se stabiliser, repartir en sens inverse, ou en cas de remontée significative, continuer dans le sens de la réévaluation du dollar, par ailleurs trop faible face aux autres grandes monnaies de référence, dont l'euro, depuis deux décennies.
    Face à ces perturbations connues, depuis des années, en prétendant les corriger ou les annuler, se développe l'idéologie mondialiste : elle soutient la nécessité d'une direction centralisée de la mondialisation, pour un contrôle contraignant par institutions existantes, autour de l’ONU, comme dans les années 1920-30 son précurseur direct la SDN, et ses multiples organisations-satellites, dont l’UNESCO, qui prétend promouvoir une culture mondialisée, siégeant à Paris, ou l'OMS, Organisation Mondiale de la Santé, qui organisent le militantisme dans cette direction. Les institutions économiques internationales, l'OMC, la Banque Mondiale, le FMI (Fonds Monétaire International), aux prêts léonins, devraient contribuer à une croissance et un développement économique mondiaux harmonieux. Il faut constater l'échec. Ce mondialisme entend s'accompagner d'un bras armé. Il en est de deux types. Le premier type, pour les conflits de basse intensité, est composé des « casques bleus », avec des contributions théoriques des armées de tous les États membres de FONU, en pratique surtout des pays les plus pauvres disposant d'armées relativement importantes et professionnelles, qui se spécialisent comme mercenaires de la prétendue communauté internationale, comme les Iles Fidji, le Népal, le Bangladesh, l'Inde, le Pakistan, le Nigeria. Le second type pour des conflits de haute intensité correspond au recours au « gendarme dû monde », les États-Unis. Le sommet de popularité, toujours relatif, de cette théorie du recours à la guerre pour le bien supérieur du monde et de toutes les populations, y compris du pays visé, avait eu lieu il y a dix ans avec l'invasion de l'Irak, qui aurait été suivie de celles de l'Iran et de la Syrie, annulées pour cause de désastre en Irak. Elle s'appuie sur le point de vue optimiste de l'homme universel de la philosophie des droits de l'homme du XVIIIe siècle, d'essence maçonnique, qui serait universellement semblable, aux aspirations identiques. Or, ce n'est pas le cas : le monde arabo-musulman en particulier raisonne encore aujourd'hui de manière différente des libéraux occidentaux ; il aspire à un gouvernement "moral", selon les critères de l'Arabie du VIIe siècle, avec une infinité de nuances très significatives, beaucoup d'hypocrisie, mais s'oppose certainement à l'hédonisme occidental, repoussoir absolu. Ce qu'il y a d'universel, en l'homme, ce sont ses vices, et l'on trouve certainement des corrompus dans le monde entier, du Maroc à la Chine ou au Brésil. Par contre, une diffusion de ces règles onusiennes s'accomplit malgré des résistances passées ou présentes dans l'Amérique latine, partiellement dans le Sud-Est asiatique, avec un très fort mélange des cultures locales en Indonésie, en Malaisie, en Thaïlande, désormais en Birmanie aussi.
    Scipion de Salm. RIVAROL 5 septembre 2013

  • Racisme et capitalisme

    Le racisme est une question souvent très mal abordée, à la fois par ceux qui s’en revendiquent que par ceux qui le combattent ou combattent l’hostilité à l’Autre. Autre phénomène assez déroutant, les mouvements ou écoles de pensées se revendiquant de l’anti-capitalisme sont très souvent anti-racistes et globalement imperméable à tout discours ethniciste et à l’inverse on constate de nombreux mouvements ethnistes et identitaires ou certains penseurs de l’identité qui professent un catéchisme libéral.

    L’anti-capitalisme serait le monopole d’une gauche « ouverte et tolérante » alors que toute volonté de préservation ethnique serait de facto dans le camp du capitalisme, de cette odieuse volonté de l’homme blanc de dominer les peuples bigarrés, forcément opprimés. On ne sait pas bien sur quelles bases repose cette vision des choses mais on se doute bien qu’il s’agit d’une fine analyse bâtie sur des références extrêmement solides…

    Depuis le XIXe siècle nous pouvons considérer que le racisme, entendu comme la domination d’une race par une autre, repose sur deux éléments : le capitalisme et la science, l’un nourrissant l’autre.

    Le capitalisme est la face économique du libéralisme et sa valeur centrale est le progrès. Ainsi le progrès technique, généré par le capitalisme industriel, a permis à l’Europe d’effectuer un véritable bond en avant scientifique. Le positivisme, le scientisme, le darwinisme sont des enfants de ce XIXe siècle où l’Europe allait de l’avant et dominait les 5 continents. Machines de plus en plus puissantes, outils de plus en plus perfectionnés, ouvertures de laboratoires, de sociétés scientifiques diverses, exploration de contrées méconnues, augmentation des échanges inter-continentaux, le XIXe a opéré un véritable bouleversent économique, technique et scientifique qui s’est traduit par le sentiment chez certains européens de leur supériorité. Cette supériorité, associée au christianisme, était le Fardeau de l’homme blanc de Rudyard Kipling, alors qu’associée à la franc-maçonnerie elle était le « devoir des races supérieures de civiliser les races inférieures » de Jules Ferry. Cette domination sans partage de l’Europe, principalement celle des deux grands empires coloniaux, le britannique et le français, a progressivement pris fin au XXe siècle, lorsque l’Europe s’est suicidée par deux guerres civiles et a laissé place aux Etats-Unis d’Amérique dont elle n’est aujourd’hui qu’un valet servile.

    Ce court exposé de la révolution induite par le libéralisme ne nous dit pas tout. Si le capitalisme a effectivement engendré le racisme scientifique, il n’en demeure pas moins que le discours anti-raciste repose sur un odieux mensonge et surtout un odieux simplisme opposant des Blancs unilatéralement racistes à des non-Blancs unilatéralement dominés. Je ne reviendrais pas sur la complicité des élites indigènes dans les colonies aux différentes activités menées par les Européens, en revanche je rappellerai que les grandes entreprises capitalistes dominaient probablement bien plus les millions d’ouvriers européens qui s‘entassaient dans nos usines que les populations rurales des colonies dans des territoires difficilement maîtrisables malgré les progrès logistiques. Le capitalisme a bien plus détruit l’Europe qu’il n’a détruit les autres continents : paysans déracinés et jetés dans les haut-fourneaux et les usines textiles, artisans concurrencés par la production en série, enlaidissements des villes, pollution des eaux, du sol, de l’air, développement des maladies respiratoires, des cancers, de la syphilis, travail des enfants, … Les premières victimes du capitalisme furent des Européens. Quant aux guerres du capitalisme, elles tuèrent et mutilèrent de jeunes hommes européens, créèrent des déficits de naissance et détruisirent nos villes. Si l’armée fut utilisée par des politiques, eux-mêmes financés par des industriels, pour administrer certains territoires coloniaux, elle fut aussi utilisée pour réprimer les révoltes populaires, comme ce fut le cas de La Commune en 1871.

    Ainsi le racisme induit par la domination capitaliste, qui induisait une domination d‘une race sur un autre légitimée par la science n’était en réalité qu’un racisme produit par une classe de dominants réunissant franc-maçons, intellectuels divers, scientifiques ou hommes politiques. Le peuple, constitué d’ouvriers, mais encore et surtout majoritairement de paysans n’avait aucunement les moyens de dominer d’autres races. Ainsi la majorité des Français n’ont pas à se sentir coupables des agissements d’une hyper-classe. Cette même hyper-classe qui insulte désormais l’ouvrier français frontiste de « raciste » quand il se plaint des agissements de certaines populations immigrés, qu’il n’a pourtant aucun moyen de dominer et avec qui il partage des espaces de vie, alors que dans le même temps l'hyper-classe ne rechigne pas à employer des jardiniers marocains, des vigiles congolais ou des femmes de ménage philippines, qu’elle paye une misère pour entretenir et surveiller ses résidences de luxe dans des quartiers fermés entièrement peuplés de Blancs sociaux-démocrates ou ultra-libéraux. Le racisme voyez-vous, ce serait établir le constat de l’échec cuisant des politiques migratoires instaurées entre autre par Bouygues ou s‘inquiéter de la démographie galopante des populations allogènes, ce n’est pas d’exploiter des immigrés sans-papiers miséreux dans des abattoirs si on en croît la doxa officielle. Le racisme, ce serait vouloir préserver son cadre de vie, ce n’est pas lorsque l’Etat hébreu dresse des murs entre lui et les palestiniens ou lorsqu’il traite les noirs en sous-hommes, ça c’est l’avant-poste de la démocratie.

    Il faut donc bien comprendre qu'aujourd'hui c'est l'anti-racisme qui est le véritable racisme car il vise non seulement à humilier les "Blancs" par la culpabilisation de leur Histoire et de leurs opinions, mais parce qu'il légitime le néo-colonialisme en Afrique au nom du "développement" et de la "démocratie" et l'exploitation de milliers d'Africains sur notre sol au nom du "vivre-ensemble".

    Le peuple n’est pas raciste car il n’en a pas les moyens. En revanche il est beaucoup plus volontiers ethno-différentialiste, c'est-à-dire conscient de sa spécificité et cherchant à mettre à distance l’Autre pour ne pas perturber la cohésion de son propre groupe. Cet ethno-différentialisme est la condition du maintien de la "décence commune" et de la solidarité. En effet, si il possible d'assimiler des individus dans un groupe social, deux groupes ne peuvent pas s'assimiler sans perdre leur nature propre. L'ethno-differentialisme est différent du racialisme socialiste d’un Vacher de Lapouge fortement marqué par les espérances dans le progrès scientifique de son temps. Le racialisme se base principalement sur la biologie et l'anthropologie. L’ethno-differentialisme est une démarche d’altérité et de maintien des différences produites par la nature autant que par la culture. Le racisme une démarche de domination économique et sociale sur d’autres races ou d’autres groupes ethniques.

    Dans l’Antiquité, l‘appartenance à la cité était fondamentale pour l’ordre du monde et l’universalisme qu’il soit celui d’Alexandre ou celui des empereurs romains fut porteur de désordre. Rien ne rapproche la vieille Rome républicaine du paysan-soldat-citoyen de la Rome orientalisée et tyrannique qui s’est développée sous l’Empire, particulièrement au IIIe siècle. De nos jours, les grandes luttes de libération nationale se sont toutes fondées sur deux piliers : le socialisme et l’indigénisme, comme c’est le cas par exemple en Amérique latine avec le zapatisme mexicain ou le bolivarisme venezuelien mais aussi en Europe avec le nationalisme basque ou irlandais, fortement marqués par le marxisme-léninisme. Nous ne voyons pas pourquoi les Français, harassés par deux siècles de domination du capitalisme devraient faire exception à cette règle.

    Ainsi à travers le monde dominé par l’Occident, la volonté de lutter contre le capitalisme va de pair avec la préservation de son identité particulière. Le peuple français est dominé depuis longtemps par une hyper-classe manipulant les sentiments patriotiques quand cela l’arrange mais en réalité celle-ci est très fortement adepte du nomadisme, du cosmopolitisme et des professions de foi apatrides. Le peuple français, dominé par les grandes firmes qui lui imposent le voisinage de nouveaux français quelque peu exotiques, doit entreprendre la lente construction de sa libération à la fois ethnique et anti-capitaliste. Ainsi, pas d’anti-capitalisme sans ethno-differentialisme, pas de socialisme sans enracinement préalable. C’est pour nous une conviction et il faut balayer l’extrême-gauche du Capital, sans –frontieriste, apatride et cosmopolite, autant que l’extrême-droite du Capital, raciste et libérale. Jean

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/archive/2013/08/29/racisme-et-capitalisme-5135477.html

  • Avec des avantages fiscaux à la clé, le Qatar achète une propriété de PSA sur les Champs-Élysées

    C’est l'ancien émir du Qatar qui a acheté la salle d'exposition de Citroën sur la prestigieuse avenue des Champs-Élysées à Paris. Ce nouvel achat qatarien porte à plus de six milliards d'euros les biens immobiliers du Qatar en France.
    Le constructeur automobile français PSA en difficulté a vendu en 2012 son siège de l'avenue de la Grande-Armée pour 245 millions d'euros à une institution financière québécoise et sa salle d'exposition du 42, avenue des Champs-Élysées pour 77 millions d'euros - on l'apprend aujourd'hui seulement - à l'ancien émir du Qatar qui a abdiqué en juin 2013 en faveur de son fils.
    AVANTAGES FISCAUX
    Avec cette acquisition, le portefeuille immobilier du Qatar, réalisé en France à travers son fonds souverain ou encore  les investissements de la famille régnante et ses proches, dépasse les six milliards d'euros. Il a été constitué sur les dix dernières années grâce notamment à des avantages fiscaux consentis par la France.
    L'accord conclu avec le Qatar exempte d'imposition les plus-values immobilières. Destiné à favoriser les investissements en France des pays pétroliers il a atteint son but puisque Paris rivalise désormais avec Londres sur ce point. Des avantages sensiblement égaux sont consentis au Koweït et à l'Arabie saoudite. Quant au hall d'exposition Citroën, il reste à la même adresse, mais la marque aux chevrons n'y est donc plus que locataire.

  • Jamais le dimanche

    130909Reprenant cette chronique je ne la consacrerai aujourd'hui qu'à un pays dont les gros moyens de désinformation ont gommé l'évocation dans leur présentation de l'actualité. Durant ces quelques jours d'une volontaire déconnexion de toute électronique, je n'ai lu que Le Figaro et le Canard enchaîné en édition papier. Je n'ai même consulté ni les sites d'information ni les journaux de cette Grèce où je retournai après plusieurs années, pays que j'aime beaucoup, et dont j'essaye habituellement de comprendre les évolutions.

    Mon observation n'est donc nullement liée aux événements du jour. À peine rentré à Paris je prenais en revanche connaissance d'une chronique fort lucide, équilibrée et révélatrice  (1)⇓ sur une question qui peut paraître secondaire. Il s'agit de la controverse, qui continue, sur la liberté d'ouvrir les magasins le dimanche. Cette pratique existait déjà depuis longtemps comme c'est actuellement encore le cas en France, dans toutes les zones qualifiées de touristiques, — le reste étant soumis dans l'Hexagone à l'arbitraire administratif.

    L'auteur conclut son article par d'intelligentes propositions complémentaires. Elles s'adressent au gouvernement de son pays dont il entend dépasser le vulgaire argument mimétique "ça marche comme ça dans les autres pays européens". Ce pays précis pourrait selon lui en tirer un avantage particulier.

    Mais il analyse surtout l'absurdité pathétique du "front du dimanche" agglomérant "l'extrême gauche, la 'droite populiste', une partie du clergé, les bureaucraties syndicales, etc." Les salariés et les commerçants qui ouvrent le dimanche sont-ils "des imbéciles ? des antéchrists ? des valets du capitalisme et de la mondialisation néolibérale ?" etc. Son argument central consiste à souligner que cette ouverture fonctionnera comme une liberté, non comme une contrainte.

    Tout cela me confirme dans la certitude que la Grèce représente, en bien comme en mal, un champ expérimental dont on a tort d'évacuer les enseignements, et plus encore à les réduire à des clichés démagogiques. Ce vieux pays constitue l'un des laboratoires caractéristiques de la modernisation économique et sociale de l'Europe. Or, les effets de la crise tendent maintenant, depuis les résultats connus du 2e trimestre, à s'y ralentir, son secteur privé se redresse, malgré les difficultés d'y réformer le secteur public.

    Mais aussi, on se souviendra que, si dramatiques que puissent se révéler, — ne les nions pas, — en termes de difficultés sociales, dans certains quartiers d'Athènes, les conséquences de la politique imposée par les bailleurs de fonds, on doit les comparer à d'autres exemples.

    Premier cas. On va bientôt commémorer, de façon prévisible le coup d'État de septembre 1973 au Chili. Après un ou deux ans d'une dictature classiquement conservatrice, cruellement anticommuniste et d'économie dirigiste le général Pinochet changea de politique. Il fit appel aux disciples de Milton Friedman et de l'école de Chicago. Le résultat reste brillant, on peut le considérer comme exemplaire pour l'Amérique latine. Les traces qui demeurent quarante années après la mort du marxiste Allende méritent d'être méditées en termes positifs : or, qui oserait dire que le sort du Chili ne fut pas plus dur, pendant quelques années, que celui de la Grèce dans le cadre de l'Europe actuelle ?

    Deuxième référence : la Pologne. Elle constitue aujourd'hui l'un des réussites de l'Europe, une nation en plein essor. Or on doit se souvenir que, dans le début des années 1990, elle fut soumise à ce qu'on appela une "thérapie de choc", le plan du ministre des Finances, Leszek Balcerowicz, dans le cadre du gouvernement Mazowiecki formé le 12 septembre 1989. Tout ce que fit cette équipe non-communiste au pouvoir en Europe de l'est, la première depuis 1944, dut alors subir, comme par hasard, la critique acharnée de ces mêmes bons esprits qui, aujourd'hui, vitupèrent avec tant de véhémence contre ce qu'ils appellent la "mondialisation néolibérale". On nous annonçait autour de 1993 que le chômage allait connaître une courbe exponentielle, sans espoir, génératrice d'une explosion sociale. La Pologne tint bon et, dès 1997, le taux de demandeurs d'emploi passait sous la barre des 10 %. Aujourd'hui, sans esquiver les vicissitudes du monde, ce pays se porte très bien.

    Cas plus spectaculaire encore, quoique dans un plus petit pays : celui de l'Estonie de 1992 à 1994 sous la conduite de Mart Laar  (2)⇓. Un succès.

    La  Grèce depuis 2009 connaît, au bout du compte, un débat du même ordre. Certes en France, on s'est employé à le caricaturer. On a diabolisé la question fiscale. C'est bien connu : les hommes de l'État ne sont pas coupables de leurs déficits, seuls les contribuables et les mauvais citoyens, qui ne payent jamais autant d'impôts que ne voudraient les socialistes. On a prétendu limiter le dossier à son aspect monétaire en relation avec l'appartenance du pays à la Zone euro et le cadre dans lequel son plan d'assainissement lui est, plus ou moins, imposé de l'extérieur, alors qu'il est régulièrement voté par une majorité parlementaire.

    En réalité il s'agit d'une sortie de l'étatisme et d'une évolution nécessaire vers l'économie de marché. Et, douloureusement, elle avance.

    En fait il me semble que l'Europe du sud peut sortir de la crise, conséquence du socialisme, si ses gouvernants cherchent à le faire et si l'opinion publique accepte de voir les choses en face.

    Toute évocation d'une ressemblance avec la France de Monsieur Normal serait fortuite, grotesque et déplacée.

    JG Malliarakis http://www.insolent.fr/

    Apostilles

    1. sur le site d'un chroniqueur de droite
    2. cf "Objectif liberté" du 7 septembre
  • Nigel Farage (UKIP) favorable à l’accueil des réfugiés syriens dans leur partie du monde plutôt qu’en Europe

    Nigel Farage (UKIP) favorable à l’accueil des réfugiés syriens dans leur partie du monde plutôt qu’en Europe

    09/09/2013 – 08h00
    LONDRES (
    NOVOpress via Lionel Baland) – Le dirigeant de l’UKIP, Nigel Farage (photo), qui est opposé à une attaque contre  la Syrie, est favorable au fait que le Royaume-Uni envoie une somme d’argent, qui correspond à une partie des coûts d’une intervention militaire, aux pays voisins de la Syrie qui accueillent les réfugiés syriens. [L'UKIP est le troisième parti en nombre de voix (23%) lors des dernières élections au Royaume-Uni en 2013, juste derrière les Tories (25%) et le Labour (29%).]

    Nigel Farage estime que le fait de permettre aux réfugiés de rester dans la partie du monde dont ils sont issus, plutôt que de les voir tenter leur chance en Europe, est positif tant pour les réfugiés que pour l’Europe.

    Crédit photo : European Parliament, via Flickr, (cc).

    http://fr.novopress.info/141259/nigel-farage-ukip-favorable-a-laccueil-des-refugies-syriens-dans-leur-partie-du-monde-plutot-quen-europe/#more-141259

  • Faillite: Pourquoi la France est la prochaine sur la liste…

    Excellent article qui résume la situation financière française actuelle. N’oubliez pas que la hausse des taux français entraînera de facto comme en Grèce, une hausse massive des impôts et des coupes budgétaires massives, le tout pour la fin d’année ou début 2014.

    Article original: businessinsider.com

    3Le côté émotionnel du moi a tendance à imaginer la France, comme la princesse dans les contes de fées ou de la Madone dans les fresques, comme dédiés à un destin exalté et exceptionnel. Instinctivement, j’ai l’impression que la Providence l’a créée, soit pour des succès complets ou pour des malheurs exemplaires. Notre pays, car il est entouré par les autres tels qu’ils sont, doit viser haut et se tenir droit, sous peine de danger mortel. Bref, à mon sens, la France ne peut être la France sans grandeur3.

    - Charles de Gaulle, à partir de ses mémoires

    Récemment il y a eu une vague d’accidents de train horribles dans les nouvelles. Presque inévitablement, nous découvrons qu’il y avait une erreur humaine en cause. Il y a près de quatre ans, j’ai commencé à écrire sur l’accident de train économique qui était venu en Europe et plus particulièrement en Grèce. Il était clair à partir des chiffres que la Grèce aurait à faire un défaut, et je pensais à l’époque que le Portugal ne serait pas trop loin derrière. L’Espagne et l’Italie avaient besoin clairement une restructuration massive. Pour une partie du problème, j’ai souligné le déséquilibre significatif entre les exportations et les importations dans tous les pays ci-dessus.

    Dans la zone euro, il n’existait aucun mécanisme par lequel les taux de change pourraient être utilisés pour équilibrer les différences de coût du travail entre les pays de la périphérie et ceux de la partie nord. Et puis il y a la France. J’ai écrit dans cet espace depuis un certain temps que la France a le potentiel pour devenir la prochaine Grèce. J’ai passé beaucoup de temps à revoir la situation européenne, et je suis plus que jamais convaincu que la France est sur le point de devenir le plus important accident de train économique en Europe dans les prochaines années.

    Nous avons changé d’orientation au début de l’année au Japon en raison de la vraie crise qu’il se prépare. Au cours des prochains mois, je vais commencer à me recentrer sur l’Europe sur les trains qui menacent de sortir de leurs rails. Et fidèle à son habitude, cette épave sera entièrement due à une erreur humaine, couplée avec une grosse cuillère de l’orgueil.

      Cette semaine, nous allons jeter un bref regard sur les problèmes de développement en Europe et ensuite faire une série de plongées en profondeur entre maintenant et le début de l’hiver. La crise européenne à venir ne sera pas affichée la semaine prochaine, mais va commencer à jouer dans une salle de cinéma près de chez vous l’année prochaine. La lettre d’aujourd’hui se terminera par une petite spéculation sur la façon dont le conflit se développe entre la France et l’Allemagne et avec le reste de ses voisins.

    France: Sur le fil de la Périphérie

    Je pense que je dois d’abord reconnaître que le marché n’est manifestement pas d’accord avec moi. Le marché des OAT françaises (Obligations Assimilables du Trésor), de leurs obligations à long terme, ne voit pas de risque. Le tableau suivant est une comparaison des taux d’intérêt pour la plupart des pays développés, que je reproduis pour ceux qui sont intéressés par les détails comparatifs. Notez que les taux français sont inférieurs à ceux des États-Unis, au Canada et au Royaume-Uni. Maintenant, je comprends que les taux d’intérêt sont fonction de la politique monétaire, les anticipations d’inflation, et la demande de monnaie, qui sont tous liés à la croissance économique, mais encore ….

    130825 01

    Les voisins de la France, l’Italie et l’Espagne, ont des taux qui sont environ le double de la France. Mais, comme nous allons le voir, les économies sous-jacentes ne sont pas tellement différentes pour les trois pays, et vous pouvez faire une bonne affaire si la trajectoire de la France est la pire.

    «Non: France n’est pas en faillite» – Vraiment?Nous allons commencer par un exemple remarquable de deux orgueils et ignorance économique publiée plus tôt cette année dans  Le Monde.  Sous le titre  « Non: France n’est pas en faillite  » par Bruno Moschetto, professeur d’économie à l’Université de Paris I et HEC,  qui a fait le cas suivant. Apparemment, il a écrit cela avec un visage impassible. Si vous n’êtes pas seuls, s’il vous plaît essayez de ne pas rire à haute voix et embêter les gens autour de vous.Non, la France n’est pas en faillite …. L’affirmation est fausse économiquement et financièrement. La France n’est pas et ne sera pas en faillite, car il serait alors en état d’insolvabilité. Un Etat ne peut pas être en faillite, dans sa propre monnaie, à des étrangers et résidents, puisque celui-ci serait invité à rembourser sa dette par une augmentation immédiate de la fiscalité. En résumé, l’État est à ses citoyens, et les citoyens sont les garants d’obligations de l’Etat. En dernière analyse, «L’Etat, c’est nous. » Pour être dans un état de cessation de paiement, un état devrait être endetté dans une monnaie étrangère, incapable de faire face aux engagements en devises dans cette monnaie….

    En fin de compte nos dirigeants ont tous les moyens financiers et politiques, à travers la perception des impôts, à faire face à nos échéances en euros. Et d’ailleurs, nos prêteurs renouvellent régulièrement leur confiance, et les taux n’ont jamais été aussi bas.Quatre choses sautent à l’esprit quand je lis cela. Tout d’abord, le professeur, en disant un pays n’est pas en faillite, car il serait alors insolvable est un peu comme dire à votre fille de ne peut pas être enceinte, car sinon elle va avoir un bébé. Dire que quelque chose est impensable ne signifie pas qu’il ne peut pas arriver.Deuxièmement, contrairement à votre compréhension apparente et la compréhension de vos partenaires de la zone euro, en particulier l’Allemagne, la France ne dispose pas de sa propre monnaie. Les Grecs, les Portugais, les Italiens et espagnols ont tous découvert qu’ils ne peuvent pas imprimer leur propre monnaie, peu importe combien ils aimeraient pouvoir. Vous êtes tous liés dans une expérience économique erronée appelé l’euro. Vous mourrez avec. Pour toutes fins utiles, vous êtes en effet redevable dans une monnaie étrangère. Sur votre chemin actuel, vous aurez bientôt vous rendre en Allemagne et dans le reste de l’Europe pour demander une dispense spéciale parce que vous êtes en France.

    Si cette évolution n’était pas si tragique potentiellement, avec des conséquences économiques terribles pour le monde entier, il serait un théâtre surtout amusant.Troisièmement, je trouve l’utilisation du terme  invité  dans l’expression «invité à rembourser sa dette par une augmentation immédiate de la fiscalité » être tout à fait une merveilleuse expression française. Votre taux d’imposition sont déjà parmi les plus élevés en Europe. À un taux d’imposition supérieur à 75%, vos entrepreneurs et hommes d’affaires quittent le pays en masse. Cette icône de l’éveil économique, la star du tennis Serena Williams, a récemment commenté dans  Rolling Stone  magazine «75% ne semble pas légal. » Gérard Depardieu et bien d’autres pas aussi célèbre sont d’accord et ont déjà quitté le pays. Vous allez recueillir moins, pas plus, les impôts des riches avec votre augmentation remarquable irréfléchie du taux d’imposition supérieure. Il suffit de regarder à travers le canal de l’Angleterre pour constater la fuites des capitaux.Quatrièmement, enfin, vous avez clairement pas fait vos devoirs sur les crises économiques. Le fait que les taux d’intérêt soient bas et que vos prêts se reconduisent  régulièrement signifie simplement que vous n’avez pas encore rejoint votre propre  Big Bang! .

    Chaque pays qui tombe dans une crise est en mesure d’obtenir du financement à des taux bas à droite jusqu’au moment où il ne peut pas. Il s’agit de la confiance des investisseurs, et j’avoue volontiers que maintenant vous l’avez. Mais à travers ses politiques que le gouvernement actuel fait tout ce qu’il peut pour détruire la confiance du marché obligataire aussi rapidement que possible. Et la France est particulièrement dépendant de sources non-françaises pour le financement de sa dette.Examinons quelques faits, le professeur Moschetto:1. Votre pays est en récession et a été pendant près de deux ans. Même le gouvernement commence à reconnaître que la croissance est et sera plate. Standard & Poor pense que votre taux de croissance peut être aussi bas que -1,5%. Jean-Michel Six de Standard & Poors a récemment fait remarquer, «Le déficit du compte courant croît mois après mois, et cela signifie qu’il dépend de plus en plus sur le reste du monde pour financer sa croissance.

    Selon moi, la France a obtenu seulement une année de sursis. « Une des façons de faire face à une crise de la dette est de faire croître votre moyen de s’en sortir. Vous ne faites pas ça. Le nombre de nouvelles installations industrielles créées par des étrangers a baissé de 25% l’an dernier, et la création d’emplois a chuté de 53%. Ernst & Young a déclaré le langage du corps anti-marché de la France était devenue presque « répulsif » à des investisseurs extérieurs, et une série de conflits de travail amères n’a pas aidé (source:  The Telegraph).

    La production industrielle française est toujours en baisse, et à la fois votre fabrication et de service PMI sont parmi les pires en Europe, bien pire encore que celles de l’Italie et de l’Espagne, qui sont tous deux clairement en déroute financière.Le graphique ci-dessous PMI est de Mars, mais Août était encore en territoire négatif (graphique gracieuseté de Josh Ayers de Paradarch Advisors).2. Votre croissance de la dette est insoutenable. La France connaît actuellement les plus bas taux d’emprunt effectifs qu’elle a eu pendant 30 ans, permettant d’assurer la totalité des augmentations de la dette. Les paiements d’intérêts et les intérêts exprimés en pourcentage du PIB sont au plus bas de tous les temps.Voici une analyse sommaire d’à peu près la meilleure équipe de recherche autour, à Bridgewater:La France aborde le point dans sa phase d’expansion de la dette dans lequel les coûts de service de la dette va augmenter plus vite que les revenus provoquant un squeeze. Les graphiques ci-dessous transmettre cet aperçu. Ils montrent les dettes de la France en hausse par rapport aux revenus tandis que les taux d’intérêt ont chuté de sorte que les frais de service de la dette ont diminué relativement malgré les dettes supérieures.

    Lorsque les frais de service de la dette tombent par rapport au revenu, qui laisse plus d’argent pour des dépenses, stimulant l’économie. Tant le taux sans risque et les spreads de crédit ont baissé à peu près aussi loin que possibles. En conséquence, le redressement net des paiements de service de la dette qui est venu de la baisse des taux d’intérêt sera supprimé. Si les taux augmentent, en particulier si les deux des taux sans risque et le crédit se propagent, le projet de service de la dette devra augmenter avec plus d’intérêt.Cela signifie que soit (a) les frais de service de la dette va augmenter en proportion du revenu, en serrant ainsi la consommation et en réduisant la croissance économique (b) il y aura une accélération de l’endettement pour payer à la fois les exigences accrues en matière de service de la dette et l’augmentation de la croissance de la consommation (ce qui est un signe certain d’une bulle insoutenable) ou (c) les revenus provenant d’autres sources doivent augmenter. Comme la croissance des revenus est fonction de la croissance de la productivité et de la compétitivité sur les marchés mondiaux, et la France ne fait pas beaucoup pour améliorer la productivité et la compétitivité, nous n’attendons pas de revenus au profit des variations de ceux-ci.

    Cela signifie que la croissance de service de la dette et la dette va accélérer jusqu’à ce que la bulle de la dette explose ou que la croissance de la dette augmente et la croissance économique ralentit. Puisque la croissance douloureuse lente n’est pas une option, il est plus probable que la croissance de service de la dette et la dette va accélérer jusqu’à la bulle éclate. Cela aura des conséquences importantes pour l’ensemble de la zone euro.La France se rapproche de la fin de sa capacité à jouer avec sa dette. Bien que la France a proposé une grande partie de sa dette à des comptes hors bilan pour ses programmes sociaux, la dette totale se développe tellement que les agences de notation devront commencer à prendre préavis.3. Le niveau de la dette française est à des sommets d’après-guerre et commence à se rapprocher de celle des pays périphériques. Notez dans le tableau ci-dessous à partir de Bridgewater qu’en Allemagne la dette non financière totale a diminué ces dernières années, la dette de l’Europe périphérique dans l’agrégat a augmenté à peu près stablement, mais la dette de la France augmente de façon spectaculaire. A ce rythme, la France fait face à l’accumulation de nouvelles dettes, il ne sera pas long avant que votre situation financière soit assez similaire à celle de vos voisins périphériques.

    Votre déficit budgétaire cette année est susceptible d’être bien plus que 4%, bien au-dessus du niveau spécifié dans vos engagements envers la zone euro. Le chien de garde du budget de la France, la Cour des Comptes, appelle à des coupes budgétaires beaucoup plus profondes que M. Hollande propose. Les syndicats et les employés du gouvernement, ainsi que beaucoup de parti de M. Hollande, sont en rébellion de communication. La France a besoin profondément de réformes du travail pour se rendre plus compétitif, mais il n’y a tout simplement pas de volonté politique ou la capacité de le faire.Votre budget sociale (dépenses sociales) est actuellement de 35% de votre PIB total. De mon ami Josh Ayers, curieusement appelé  Sex Drugs et la dette,  vient l’analyse suivante:Créé en 1945, ce système de protection sociale est entièrement capitalisé. Le schéma (leur mot, pas la mienne) a pris des proportions grotesques. Comme le montre le graphique 5, les dépenses de protection sociale française dépassent maintenant le reste du monde par une marge considérable.Mauldin Quelle est ce passif éventuel? Eh bien, les gouvernements sont un peu drôle au sujet de la transparence. Alors qu’ils convoitent les détails sombres de l’ensemble de votre histoire proctologique, ils n’aiment pas divulguer leurs propres obligations sociales en matière d’information, en particulier-capitalisation, bilan et hors bilan.

    En 2009, la BCE a commandé un rapport à partir du Centre de recherche pour les contrats générationnels qui ont cherché à quantifier la valeur actuelle des pensions du gouvernement et des régimes de sécurité sociale pour chaque membre UE. Alors que leurs données se termine à 2006, le rapport estime que la France a eu le plus grand passif total non capitalisé par rapport au PIB, à 362,2%, soit EUR 6,5 milliards de dollars.Comme les échecs des régimes de retraite américains l’ont prouvé, la solidarité est juste un autre mot pour système pyramidal. Le schéma reste solvant tant que les contribuables sont plus nombreux que les bénéficiaires. Mais tout va jackfu [note de John: C'est un terme d'économie technique] lorsque le pourcentage des contribuables commence à se contracter.En France, les pourcentages des deux payeurs et les bénéficiaires évoluent désormais dans le mauvais sens. Bien que le pourcentage des bénéficiaires intensifs aux cheveux blancs de la population totale a été en augmentation constante au cours des 25 dernières années, le pourcentage des contribuables a commencé à décliner. Est-il surprenant alors que les deux explosions majeures du déficit budgétaire français aient coïncidé avec le déclin à la fois de l’année-vieux démographique 30-49 au milieu des années 1990, puis plus tard avec le pourcentage d’accélération des 60 ans démographiquement dès la fin des années 2000?5. La France est dans une impasse économique profonde, et ce n’est pas la substance à partir de laquelle les récupérations importantes sont apportées.

    La confiance des consommateurs dans votre pays, était au plus bas depuis 40 ans en Juin. Une étude récente de la Fondation Pew a déclaré que le soutien français pour le projet européen est en panne de 60% à 40% au cours de l’année écoulée. Seulement 22% pensent maintenant que l’intégration économique de l’UE est positive.Le taux de chômage français est à un sommet en 15 ans de 11,2% et a augmenté pendant 26 mois consécutifs. Le chômage des jeunes français se situe à 25,7%. Le FMI a récemment publié un rapport qui suggère que les réformes économiques proposées par M. Hollande ne vont pas assez profondes et ne seront pas de nature à réduire le chômage par rapport aux niveaux à deux chiffres d’ici la fin de la décennie.La France a connu une érosion chronique de la compétitivité de la main-d’œuvre contre l’Allemagne en vertu de l’union monétaire en raison des accords salariaux plus élevés. De  53 % à  35 % en France et en Allemagne depuis 1999. Les coûts salariaux horaires français sont maintenant 5 % supérieurs à 36,40 €, alors même que la productivité allemande, c’est mieux. Le FMI a déclaré que la France a commencé à perdre du terrain face à l’Italie et à l’Espagne qui se serrent la ceinture ou réduisent les salaires. Le souci principal est « une perte constante de parts de marché, à la fois globalement et par rapport à ses voisins.»  (The Telegraph)6.

    Les avoirs étrangers de la dette française sont de 50% supérieurs à ceux de l’Italie et quatre fois plus élevés que ceux de l’Espagne. Alors que les investisseurs se sont inquiétés de la dette espagnole et italienne, ils tournaient en 1 milliards de dollars de la dette du gouvernement français sur l’hypothèse que la dette française était plus sûr. Le simple fait est que la France ne peut pas imprimer sa propre monnaie, il dépend donc de la bonté des étrangers. Bridgewater estime que si la France était jugée uniquement sur ses fondamentaux, sa propagation à l’Allemagne devrait être d’environ 3,5% plutôt que de 50 points de base en vigueur. Si ce genre de différentiel ont été réalisés par le marché, la France n’aurait pas d’espoir, sous le régime actuel, de faire passer son déficit sous les 3%, et encore moins au-dessous de la croissance du PIB nominal, qui est le nombre plus important.7. Comme les pays périphériques de la zone euro, la France a commencé à subir un important déficit commercial. Sans entrer dans le calcul, en termes très généraux, vous ne pouvez pas réduire votre dette et un déficit commercial en même temps. Cela a été l’un des principaux problèmes de la Grèce, le Portugal, l’Espagne et l’Italie. Restructuration et déficit commercial sont douloureux en ce qu’il nécessite un ajustement à la baisse de la monnaie ou une réduction des coûts de main-d’œuvre (ou une augmentation de la productivité du travail).

    Lorsque les dévaluations ne sont pas possibles, l’ajustement est généralement porté sur les épaules des travailleurs sous la forme de réductions de salaires et licenciements. Cela signifie bien sûr, une baisse des recettes fiscales et des déficits plus importants, venant à un moment où ils sont les plus difficiles à gérer. La France doit simplement devenir plus compétitive. Les nouvelles entreprises ne sont pas créés, et les entreprises existantes partent. Certes, Bruxelles n’a pas aidé, avec l’imposition d’une flopée de nouveaux mandats qui augmentent les coûts par rapport au reste du monde. Google « crise de poulet français» et «manifestations d’œufs françaises » pour voir pourquoi les exportations sont en baisse. Les exportations de volailles françaises ont chuté de 1,2 milliard € à moins de 200 M € sur 10 ans.8. Les dépenses du gouvernement français est déjà à 56% du PIB, et la dette au PIB est supérieur à 90%. À quel moment le marché va commencer à s’inquiéter d’un piège de la dette? Combien pouvez-vous payer d’impôt? Et vous voulez vraiment augmenter les impôts dans une période de faible croissance? Vous ne pouvez pas imprimer de l’argent sans l’accord de l’Allemagne et le reste de l’Union européenne. La réduction des dépenses de 4 à 5% au cours des prochaines années entraînera une récession beaucoup plus grave que ce que vous avez connu. (Il suffit de demander à la Grèce ou de l’Espagne.)Quand je regarde vos options en France, Professeur, je ne vois que de mauvais choix. Peut-être que vous pouvez parler à l’Allemagne pour signer un chèque pour couvrir vos déficits, mais pour ma part, je ne serais retenir mon souffle.

    Demandez à Chypre comment cela s’est passé. La seule façon pour obtenir le reste de l’Europe à signer des chèques est l’accord pour renoncer à votre souveraineté budgétaire.Compte tenu de l’état d’esprit de l’opinion publique française telle qu’elle est exprimée dans les sondages, quelle est la probabilité que la France acceptera de telles conditions? Mais alors, si vous ne voulez pas faire face à l’austérité forcée, quel choix avez-vous? Les créanciers étrangers ne vont pas continuer à accorder des prêts à la France tout simplement parce que c’est la France.Je dis tout cela avec un coeur lourd, parce que j’aime vraiment la France. J’aime la campagne française, l’histoire, l’art et de Paris. Mes nombreuses expériences en France ont toujours été agréables et ont créé de nombreux souvenirs agréables. Mais la réalité est ce qu’elle est. Vous avez rencontré des dettes, et maintenant le paiement est dû.

    Alors, quel est le catalyseur d’une crise française?

    Alors, pourquoi la France bénéficie-telle d’aussi faibles taux d’intérêt? La réponse simpliste est que le marché ne voit tout simplement pas le risque. Mais là encore, il n’a pas vu le risque en Grèce ou en Italie ou en Espagne avant leurs crises. Je pense que le catalyseur pourrait venir au cours de la dernière partie de l’année ou au cours du premier semestre de 2014. Il y a deux événements qui pourraient servir. Tout d’abord, quelque chose doit être fait très bientôt sur le Portugal. Les Portugais vont avoir besoin d’une autre injection de capitaux. Leur économie est à l’envers; leur dette par rapport au PIB continue de croître plus vite que les revenus, et en réalité ils ont besoin de faire défaut sur une partie de leur dette. Le Portugal va étouffer lentement dans les paiements d’intérêts massifs requis pour le service de sa dette.

    Le problème est que toute décote sur la dette mettrait les banques portugaises (qui sont les plus gros détenteur de la dette portugaise) dans l’insolvabilité. Le seul garant de banques portugaises dans la structure actuelle est le gouvernement portugais, ce qui signifie que, pour prendre annuler une partie de la dette qu’elle doit déjà aux créanciers, le gouvernement devra emprunter plus d’argent pour donner aux banques. Ils vont faire deux pas en arrière pour chaque pas en avant.

    Après Chypre, il est maintenant évident que l’UE et la BCE sont parfaitement disposés à voir de grands déposants et des créanciers obligataires subordonnés de banques assumer les pertes  plutôt que d’assumer une responsabilité mutuelle. Si les mêmes principes sont appliqués aux banques portugaises que celles  appliquées à ceux de Chypre, cela ferait une mauvaise situation financière du Portugal encore plus désespérée. Et pourtant, si la BCE renfloue les banques portugaises sous une fiction juridique, Chypre aurait une réelle justification pour d’éventuelles poursuites. Il n’y a tout simplement pas de bonnes solutions pour le Portugal sans que quelqu’un encourir beaucoup de douleur. Mais une crise bancaire portugais signifierait une ruée sur les banques italiennes et espagnoles. C’est vraiment aussi simple que cela.

    Tout le monde a dit, et le marché croit de toute évidence, que la Grèce était « one-off » et qu’aucun autre pays aurait besoin pour prendre une annulation de dette. Si le Portugal est le cas, alors le facteur de contagion que l’Europe s’inquiète de la Grèce va vraiment entrer en jeu. Si l’Allemagne et les autres pays du noyau dur permettent au Portugal à défaut d’une certaine manière, que feront-ils pour l’Italie et l’Espagne? Que va faire la France? Est-il soutenir davantage l’austérité pour le Portugal, ou sera le français qui va plaider pour le soutien des contribuables européens au Portugal (laissant ainsi entendre que la France devrait être en mesure d’accéder au même financement à un certain moment dans l’avenir)?

    Le Portugal a lui-même plongé dans ce qui peut seulement être appelé austérité sévère et souffre économiquement pour elle. Combien peut-on demandé aux Portugais de supporter? La réponse pourrait être, beaucoup plus, à moins que l’Allemagne et d’autres veulent signer un assez gros chèque. Italie, l’Espagne et la France seront à l’affût.

    Si les investisseurs privés dans des banques portugaises sont obligés de prendre des pertes, les déposants des banques italiennes et espagnoles deviendront nerveux. Toute personne faisant attention aux fondamentaux français va commencer à remettre en question le régime actuel des taux bas.

    Et puis il y a les tests européens de résistance des banques qui sont prévues pour le début de 2014. Celles-ci ont été reportées afin que la BCE puisse faire sa propre analyse, mais le temps pour eux se rapproche rapidement. Les régulateurs veulent avoir une méthodologie uniforme sur toute la zone euro pour le calcul des créances douteuses, ce qui permettra aux banques d’utiliser des «pratiques locales» pour masquer les mauvaises créances. En outre, il n’est pas encore clair comment les nouveaux tests de résistance des banques vont traiter la dette souveraine. Jusqu’à présent, la dette souveraine en Europe a été considéré comme sans risque, et les banques ont levier jusqu’à autant que 40 à 1 sur la dette souveraine. Les banques portugaises, par exemple, n’ont pas à réserver contre l’achat de la dette portugaise, pas plus que les banques italiennes ou espagnoles quand ils achètent la dette de leur propre pays. Toute modeste restructuration de la dette nationale entraînera des faillites bancaires massives, et pas seulement dans les pays périphériques, mais dans toute l’Europe.

    Il est question de commencer à exiger des réserves contre la dette souveraine, mais cela signifierait que les banques devront lever des capitaux importants dans le but d’apporter leurs ratios exigés Tier 1 en conformité. Bonne chance pour lever des dizaines de milliards d’euros qui seraient nécessaires dans l’environnement actuel du marché.

    Les tests de résistance des banques qui ont été administrés il y a quelques années étaient une blague, et tout le monde le sait. C’était tout un clin d’oeil. Afin de soutenir une quelconque crédibilité, la prochaine série de stress tests devra être beaucoup plus grave. Comment le nouveau régime réglementaire de la BCE traite-t-il la dette souveraine?. Ce sera dans une large mesure dire au monde comment ils sont sérieux au sujet des tests de stress. Après la Grèce, et après avoir examiné les problèmes actuels du Portugal et de l’Espagne (et en particulier les banques espagnoles), qui peut dire sans sourciller qu’il n’y a absolument aucun risque sur la dette souveraine? Mais s’il y a un risque, il doit y avoir des réserves en contrepartie?

    La France ne peut être la France sans grandeur

    Ces deux événements avec le Portugal et les stress test des banques européennes porteront l’attention des marchés retour sur les fondements de la dette européenne et l’euro. Il est fort possible que le déficit budgétaire français sera de plus de 5% en 2014. Dans un discours prononcé la semaine dernière, François Hollande a parlé de la façon dont la France aura le plein emploi, une troisième révolution industrielle, et le logement abordable d’ici 10 ans. La justice sociale sera atteint, et le changement climatique sera abordé. Il y avait beaucoup de belles paroles sur la façon merveilleuse dont l’avenir sera, mais pas beaucoup de détails sur la façon d’y arriver.

    À un certain moment, le marché ne pourra plus se contenter de belles paroles: il va exiger une action. Cette action va être difficile à produire, compte tenu de la politique intérieure de la France. Les décisions de la France fait, avec ceux de l’Allemagne, va déterminer l’avenir de l’expérience de l’euro. Et la situation n’est pas aussi simple que de demander si la France va obtenir ses finances en ordre ou si l’Allemagne va signer un chèque.

    Offrez-moi un instant et je vous offre un scénario très spéculative, mais intéressant. Les exportateurs allemands aimeraient voir un euro plus faible, mais l’Allemagne ne veut pas permettre à la Banque centrale européenne d’imprimer de l’argent. Cependant, les dirigeants allemands vont reconnaître qu’à un moment donné, si la zone euro doit maintenir une union monétaire, il doit également avoir une union fiscale. Un éclatement de la zone euro serait désastreuse cher pour tout le monde mais surtout pour l’Allemagne. Il y aura un effet  » live or die » par toutes les parties à maintenir l’euro. Si l’Allemagne et les autres membres financièrement sains de l’Union européenne peuvent persuader les pays périphériques d’adopter des règles qui exigent rigueur budgétaire en échange d’une mutualisation de la dette, alors que ce serait permettre à la BCE de monétiser les déficits dans l’intérim, et donc potentiellement affaiblir l’euro .

    Ce scénario nécessiterait l’accord des membres de la zone euro à renoncer à une grande partie de leur autonomie fiscale à Bruxelles. Cela va devenir la question centrale en ce qui concerne l’existence de l’euro d’ici quelques années. Dans une drôle de façon, la zone euro va entrer dans sa propre guerre des monnaies interne que les pays périphériques continuent d’avoir des problèmes d’endettement.

    La situation sera exacerbée par la crise budgétaire qui fera bientôt engloutir France. Il viendra précisément au moment où l’Allemagne devra permettre à la BCE pour accueillir le marché obligataire français, comme il l’a fait pour l’Italie et l’Espagne, et la France sera à son tour invité à entrer dans une période d’austérité, à la fois comme Italie et l’Espagne ont fait (très douloureusement).C’est à ce moment que la survie ultime de l’euro sera décidée.

    Bien que je ne pense pas que l’euro va survivre, je dois admettre que je ne suis pas très convaincu. L’euro n’a jamais été une monnaie véritablement économique; elle a été créée comme une déclaration politique, et est une monnaie politique. Le problème de l’Europe est que l’union monétaire nécessite finalement une union fiscale. Tout comme les différents états des Etats-Unis doivent équilibrer leurs budgets, c’est ce qui pourrait être exigé des pays qui font partie d’une union budgétaire européenne. Étant donné que la plupart de l’Europe a des problèmes du droit de dépenses tout aussi graves (ou pire!) Que ceux des États-Unis, il n’y aura pas une union budgétaire européenne sans beaucoup de controverse politique.

    L’Allemagne est-elle prête à payer la note pour le reste de l’Europe, compte tenu de la contrainte budgétaire sérieuse qui va s’imposer sur son propre budget? La France va être prêt à abandonner le contrôle de son processus budgétaire à Bruxelles? Telles sont les questions sur lesquelles reposent euro.

    Charles de Gaulle a déclaré que «la France ne peut être la France sans la grandeur. » Le chemin courant est que la France va emprunter  non la grandeur renouvelée, mais plutôt l’insolvabilité et la tourmente. La France est destinée à être groupé avec ses cousines périphériques méditerranéennes, ou pour être considéré comme faisant partie du solide noyau de l’Atlantique Nord? Le monde est bien mieux lotis avec une grande France, mais la France ne peut atteindre la grandeur que par ses propres actions.

    Article original: businessinsider.com
    Traduction Maître Confucius