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élections - Page 432

  • Populisme, vous avez-dit populisme ?

    Sommes-nous en train d’assister à une contestation généralisée des systèmes politiques, que ce soit aux Etats-Unis, ou en Europe ? La montée de forces appelées « populistes » par les tenants de ces systèmes est souvent présentée comme la « preuve » de la généralisation de ce problème, donnant alors naissance au discours sur la « menace populiste ». Ce discours peut-être agrémenté de réflexions sur le « nationalisme », comme le fit à plusieurs reprises François Hollande.

    La figure de cette menace change de pays en pays, Trump aux Etats-Unis, Viktor Orban en Hongrie, Norbert Hoffert en Autriche (qui pourrait bien être élu à l’élection présidentielle qui se tiendra dans quelques semaines à la suite de l’annulation du scrutin de ce printemps pour cause de fraude), mais aussi Beppe Grillo (le Mouvement 5 étoiles) en Italie Marine Le Pen en France, et divers mouvements aux Pays-Bas, au Danemark, en Finlande et en Suède. En apparence, la présence d’une « vague » populiste semble avérée. Mais, si ce n’était qu’une apparence ? Et surtout, si le discours sur le « populisme » n’avait pour but que de cacher les déficiences très réelles des systèmes dits « démocratiques » ?

    Trump, Sanders, et la contestation populaire aux Etats-Unis

    La candidature de Donald Trump à l’élection présidentielle a servi de catalyseur à ce discours sur le « populisme ». Car, Donald Trump ne peut être assimilé à un nouvel avatar de la longue tradition de candidats se plaçant hors du système aux Etats-Unis, et ce même si on peut trouver des précédents, qu’il s’agisse de Ross Perrot ou de George Wallace, sans même évoquer la figure de Huey P. Long dans les années 1920. Le discours de Donald Trump inquiète ; mais, celui de son adversaire, Mme Hillary Clinton apparaît comme tout aussi inquiétant. Au-delà, on a tendance à oublier que Trump n’est que le représentant sur le versant Républicain d’un mouvement bien plus général, et qui s’est incarné par la candidature de Bernie Sanders sur le versant démocrate. Cela montre que la révolte contre le système politique est bien plus vaste aux Etats Unis que le seul mouvement populaire qui existe derrière Donald Trump. Ce mouvement a pour origine l’énorme désillusion produite par la double présidence de Barack Obama, qui n’aura tenue pratiquement aucune des promesses, qu’elles soient explicites ou informulées, qui avaient été faites lors de la première élection d’Obama. Jamais les inégalités de salaires et de revenu n’ont été aussi importantes aux Etats-Unis.

    La manière dont la direction du parti Démocrate a écarté la candidature Sanders, manière qui fut à tout le moins non-démocratique et fort peu transparente, a laissé des traces durables. Même si Hillary Clinton devait l’emporter au mois de novembre, il est illusoire de croire que Trump et son mouvement disparaitrait de la scène politique. De nombreux électeurs démocrates n’arrivent d’ailleurs pas à se décider à voter pour Hillary Clinton justement en raison de ce que la convention Démocrate a révélé comme pratiques oligarchiques.

    La contestation populaire en Europe

    Mais, la situation au Etats-Unis ne peut être décalquée sur les pays européens. Le « populisme » en Europe centrale, en Hongrie, mais aussi en Autriche et désormais en Croatie, trouve une bonne part de ses racines dans la revendication de la souveraineté de ces pays. On a tendance à oublier un peu vite que les pays d’Europe centrale et orientale n’ont retrouvé leur pleine souveraineté que depuis 1990. La Croatie est de création nouvelle, et quant à l’Autriche, son histoire au XXè siècle a été dramatique. On mesure immédiatement les différences entre la situation de ces pays, les représentations collectives qui y dominent, et ce que l’on peut connaître aux Etats-Unis. La réaction des opinions publiques centrales européennes à ce qu’elles perçoivent comme des intrusions des autorités de l’Union européennes et plus spécifiquement de l’Allemagne et dans une moindre mesure) de la France, explique assez largement la force des mouvements de contestation, voire des partis au pouvoir, qui sont aujourd’hui regroupés dans la catégorie de « populistes ».

    Si l’on regarde maintenant l’Europe occidentale, on voit qu’en Italie la réaction contre la corruption et l’inefficacité de la classe politique est le terreau principal du Mouvement 5 étoiles, qu’en France c’est une réaction contre les dénis répétés de démocratie (depuis le référendum de 2005), une crise de l’Etat et une crise dramatique de légitimité d’un pouvoir aux abois qui explique la montée des forces dites « populistes ». En Allemagne, enfin, la percée de l’Alliance pour l’Allemagnes (AFD) lors des dernières élections locales est largement la traduction de la mauvaise gestion de la question des réfugiés par Mme Merkel.

    Non seulement les différentes forces de contestation, en Europe centrale comme en Europe occidentale, n’ont donc que peu de choses à voir avec la situation aux Etats-Unis, mais encore ces forces sont assez largement différentes quant à leurs racines, en Europe elle-même. Nous revenons alors à notre question initiale : la vague « populiste » ne serait-elle qu’un mythe, un mythe créé tant par des journalistes peu scrupuleux que par des dirigeants confrontés au risque de perdre le pouvoir ? Plus généralement, peut-on dire que le « populisme » n’existe pas ?

    La divergence des conditions de base de ces différents mouvements, les différences aussi dans leurs idéologies, empêche en effet radicalement toute généralisation. On est plus probablement en présence de mouvements survenant simultanément mais pour des raisons qui sont largement spécifiques dans chacun de ces pays. Pourtant, il y a un grain de vérité dans le discours sur la « vague populiste », mais ce grain de vérité porte en lui une critique radicale du système politique existant.

    Populistes ou révolutionnaires ?

    S’il y a bien quelque chose de commun dans ces différents mouvements, c’est probablement la volonté des différents peuples de retrouver ce qui fait l’essence de la souveraineté populaire, c’est à dire la capacité de décider par soi-même, mais aussi la possibilité de dégager des responsabilités précises pour les divers politiques mises en œuvre et aujourd’hui tellement contestées. Ces différents mouvements ont donc en commun un déni de démocratie, qu’il s’agisse de la domination de « Wall street » sur « main street » comme l’on dit aux Etats-Unis, du poids politique indue de l’Union européenne, ou encore de la manière dont les élites politiques traitent les votes populaires quand ils ne vont pas dans leur sens, comme on l’a vu en France après le référendum sur le projet de Constitution européenne de 2005, ou comme on le voit dans les tentatives désespérées pour imposer le traité CETA sans débat.

    Ces mouvements ont donc en commun une aspiration très profonde à la démocratie, et la compréhension – en particulier en Europe – qu’il ne peut y avoir de démocratie sans souveraineté. C’est pourquoi la revendication de la souveraineté est en train d’occuper une telle place dans les débats politiques européens. Nous vivons en effet un « moment souverainiste ».

    Ce n’est pas la première fois dans l’histoire que l’on observe ce type de mouvements en Europe. Le rejet des élites était important en 1789. Les mois qui viennent trancheront la question de savoir si ces mouvements continueront d’être appelés « populistes » ou si ils deviendront de fait, de par leurs victoires, des mouvements « révolutionnaires » capables de réformer en profondeur les systèmes politiques aujourd’hui à bout de souffle.

    Source

    http://www.voxnr.com/5134/populisme-vous-avez-dit-populisme

  • Le vice et le crime au bras d’Hillary, seconde partie : le vice

    Les révélations de Julian Paul Assange ont particulièrement dérangé les puissants. Prenons par exemple le journal Slate (ardoise) dans sa version française. Fondé par des journalistes très à gauche (Jean-Marc Colombani et Eric Leser du Monde et Johan Hufnagel de Libération) et soutenu par le mondialiste Jacques Attali et la famille Rothschild, il est l’émanation d’un journal américain fondé par Microsoft du milliardaire Bill Gates et racheté par le Washington Post, dirigé actuellement par Jacob Weisberg, de l’université de Yale et qui refusa son affiliation à la secte luciférienne des Skull & Bonesau seul motif de l’absence de femmes. Que dire sur Slate sinon qu’ils ont recrutés ce qui se fait de plus haineux comme collaborateur, de Henri Tincq à Claude Askolovitch, en passant par Laurent Sagalovitsch…

    Slate a lancé de violentes attaques contre Assange, notamment par Claire Levenson, peu représentative du peuple et bien plus de ses médiats. Elle accuse Assange d’être fou et d’attaquer Clinton uniquement pour lui nuire lors de sa campagne et donc d’être affilié à Trump, et même de « reprendre des informations d’extrême droite », en fait, les confirmer… La version française n’est pas en reste et un certain Jean-Marie Pottier qui déclare que ces révélations sont sans intérêts (préférant en donner aux ragots contre Trump).

    Il y avait quatre cavaliers du crime, il y a aussi quatre cavaliers du vice… En premier lieu, le vice par l’image. Je vis un cheval doré, et son nom était Oscar et le cavalier qui le montait s’appelait Hollywood. L’industrie du cinéma soutient massivement Clinton, et ce, pour des raisons que le regretté Joseph McCarthy pourrait expliquer mieux que moi.  Il est vrai que Hollywood est un milieu ou la morale règne : drogue, pédophilie, alcoolisme,  infidélité, scandales de toutes natures, blanchiment d’argent douteux… et propagande progressiste obligatoire. Qui se ressemble s’assemble. Leonardo Wilhelm DiCaprio a été contraint de renoncer à financer la campagne de Clinton, englué qu’il est dans une affaire de blanchiment d’argent sale. Robert Anthony De Niro, grand insulteur de Trump, est camé jusqu’aux yeux et a été impliqué dans des affaires de prostitution et de harcèlement sexuel. Sans parler ceux qui sont, quand il s’agit de respirer l’honnêteté, asthmatiques. Michael  Francis Moore par exemple, qui a fait un film sur le massacre de Columbine en oubliant l’essentiel : les deux tueurs avaient développés une paranoïa née de leur éducation familiale, centrée sur la peur d’une nouvelle Shoah. Nous parlions de Jacob Weisberg  en début d’article. Il est intéressant de savoir qu’il a un frère, Joseph, passé comme lui par Yale, et qui est producteur à Hollywood avant d’avoir été… membre de la CIA ! 

    En second lieu, le vice inverti. Je vis un cheval rose, et son nom était Sodome, et le cavalier qui le montait s’appelait LGBT. Les accusations d’homosexualités contre Hillary Clinton remontent à la surface, je les connaissais depuis 20 ans. Elle a notamment été l’amante de Yoko Ono, l’égérie et épouse du chanteur John Lennon (ce qui permet de comprendre sa clémence envers son mari amateur de duo de musique de chambre pour bureau ovale, saxophone et flûte à bec). Elle est bien entendue financée par le puissant lobby gay, notamment par Mel Heifetz qui lui a donné 1 million de $. Non contente de vouloir promouvoir les déviances, Clinton veut également mettre au pas l’Eglise catholique. Les révélations d’Assange montrent ainsi que l’un de ses plus proches collaborateurs, le fameux John David Podesta, a été démarché par Sandman « Sandy » Newman pour infiltrer des gauchistes dans l’église pour la détruire de l’intérieur et y créer un « printemps catholique ». La liquidation du cardinal Raymond Leo Burke par un Bergoglio a tant besoin de l’argent américain pour boucler ses caisses en est une illustration. Newman est le fils d’Elaine Lipkin, une avocate connue pour son racisme anti-blancs. Il va de soi qu’aucun catholique digne de ce nom ne peut accorder sa voix à cette femme.

    En troisième lieu, le vice culturel. Je vis un cheval jaune, et son nom était Billboard, et le cavalier qui le montait s’appelait Show-business. La chanteuse ringarde Madonna, qui n’a plus rien fait de valable musicalement depuis 1990, a ainsi accordé un soutien pour le moins glauque à Clinton, promettant à ses électeurs une prestation de service fort appréciée par l’autre Clinton. Parmi son comité de soutien, la quasi-totalité des chanteurs ethniques. A l’exception d’Azealia Banks, afro-américaine, qui soutien Trump. Et bien sur, soutien affirmé au clan Clinton, le chanteur Robert Zimmerman, aka Bob Dylan, poulain du militant communiste Peter Seeger. Quand Dylan s’en détacha, il fut violemment attaqué par son coreligionnaire Irwin Silber, critique musical très à gauche. Il est vrai qu’à une époque où Brejnev s’était brouillé avec les habituels amis du communisme américain, Kissinger avait tenté d’embrigader Dylan dans la CIA pour une opération de déstabilisation de la jeunesse soviétique.

    En dernier lieu, le vice artificiel. Je vis un cheval  couleur fumée, il n’avait pas de nom, juste « horse », et le cavalier qui le montait s’appelait Air America. Hillary Clinton a été la complice de son mari qui, en tant que gouverneur de l’Arkansas, a été impliqué dans des affaires assez sordides (de même que son demi-frère Robert Clinton Jr, arrêté pour possession d’héroïne) avec notamment deux petits garçons découverts décapités par un train ( !!!) après avoir joué un peu trop près dans de mystérieux entrepôts gouvernementaux, six témoins de leur meurtres morts également,  de même que ceux qui avaient enquêtés d’un peu trop près sur les scandales de Bill : Danny Casoloro qui enquêtait sur ses fraudes et l’avocat Paul Wilcher qui l’assistait, son ancienne garde du corps Kathy Fergusson, son collecteur de fonds Ed Willke, l’enquêteur Jon Parbel Walker… Hillary poursuit le travail : en quelques semaines, 5 personnes ayant des informations compromettantes sur elles sont mortes.

    Le vice et le crime, bras dessus, bras dessous avec Clinton. Candidate du Nouvel Ordre Mondial, celui-là même prôné par George Herbert Bush. J’ai dis ce que j’avais à dire, du moins dans la limite de la pagination imposée, et maintenant, alea jacta est.Américains, si vous voulez tout de même voter Clinton, alors votez pour elle. A ceci près que la Russie et la Chine ne sont ni la Libye, ni la Syrie, ni l’Irak, ni l’Afghanistan, ni même l’Allemagne.  Vous savez ce que c’est un Jin ? Non, ce n’est pas une boisson ni un pantalon. Vous savez ce que c’est qu’un Typhoon ? Non, ce n’est pas un vent violent. Les deux sont des classes de sous-marins tirant des missiles nucléaires. Oui, les machins avec des champignons. Comme Hiroshima et Nagasaki ne vous concernent pas,  je vous conseille de voir le film The Day after. Pas celui de 2004 avec les glaçons, celui de 1983 avec les boules de feu. Film de politique fiction montrant les habitants de ce qui reste de Kansas-City après l’explosion de deux bombes sur la ville, plus sur les bases alentours. 99 % du casting meurt, soit dans l’explosion (les chanceux), soit des radiations… Regardez bien, ça pourrait être votre futur si l’autre cinglée décide de passer ses caprices sur le bouton rouge.  Si vous essayez de voter pour elle, vous aurez des problèmes, cela dit, c’est vous qui voyez… 

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/le-vice-et-le-crime-au-bras-dhillary-seconde-partie-le-vice/63537

  • Laurent Bouvet analyse le fiasco de François Hollande

    Avec 4% d’opinions favorables, François Hollande chute lourdement dans les sondages. Pour Laurent Bouvet, le président de la République a précipité dans l’abîme toute la gauche française de gouvernement.

    Le constat fait par Laurent Bouvet, pour FigaroVox, est sans concessions :

    Le fait que François Hollande, président de la République, soit quasiment redescendu au score dans l’opinion qui était le sien avant qu’il devienne le favori pour la présidentielle en 2011 – c’est-à-dire avant la sortie de la course de Dominique Strauss-Kahn en mai à New York – est un symbole très fort de ce qu’il a fait de la responsabilité que lui ont confié les Français. Le sentiment de gâchis, à gauche, et sans doute au-delà, est terrible. Et évidemment, il a précipité avec lui dans l’abîme, même s’il n’en est assurément pas le seul responsable, toute la gauche de gouvernement française.

    (…)

    François Hollande est comme un joueur de bonneteau qui a étourdi pendant des années tous ses camarades et adversaires au sein du PS mais qui une fois élu président s’est lui-même perdu dans ses tours de passe-passe. Le problème, c’est que l’enjeu n’était plus simplement le pouvoir au sein du PS mais le sort du pays. Et cela, c’est tout simplement impardonnable pour nos concitoyens.

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  • Présidentielles US : Trump, Clinton, les derniers chiffres et le poids des minorités

    Le Los Angeles Times du 27 octobre donnait en intention de vote pour les présidentielles américaines 45.3% pour Donald Trump et 44.2% pour Hillary Clinton. On peut cependant s’attendre à un grand nombre d’abstentions du fait de la campagne anti-Trump qui ne déplace pas les voix du côté de Clinton, ce qui est habituel aux Etats-Unis où le président peut être élu par une minorité d’électeurs. Les chiffres viennent donc de s’inverser en faveur de Trump. Ils avaient été la veille en faveur de Clinton dans les mêmes proportions. Cela peut devenir un jeu jusqu’au dernier jour, avec des inversions quotidiennes.

    Sociologiquement, Trump est majoritaire chez l’électorat blanc, chez les hommes tout court et dans les générations âgées. Clinton, qui tend à être majoritaire dans les jeunes générations, l’est actuellement chez les femmes et chez les minoritaires. Ces chiffres sont stables, d’où une variation qui joue sur les pourcentages. Les derniers documents livrés au public montrent la corruption chez les Clinton. Trump vient de nuancer intelligemment son projet de révision de « l’Obamacare » qui restera sans doute la grande réforme intérieure de Barack Obama.

    Le résultat électoral reposera sans doute sur le nombre des électeurs des minorités qui se déplaceront pour voter en faveur d’Hillary Clinton. En ce qui concerne les noirs, la situation est tellement tendue qu’il n’est pas certain qu’ils se déplacent pour celle qui n’a jamais rien fait pour eux, et leur vote sera plutôt pour rechercher à augmenter le facteur général de pagaille. Les latinos sont plutôt déçus par Barack Obama qui a réussi à atteindre les plus grands chiffres d’expulsions d’illégaux des derniers présidents américains en exercice. Les noirs et les latinos se fichent éperdument de la campagne contre le sexisme de Trump puisque ce genre de langage est tout aussi courant chez eux. En plus les relations entre les latinos, et les noirs ne sont pas bonnes. Ces derniers ont l’impression que tout se ligue contre eux alors qu’ils estiment avoir des droits historiques à l’égal de ceux des blancs. La police américaine dans la Sun Belt (en français la « ceinture du Soleil qui se compose des États du Sud et de l’Ouest des États-Unis) a ainsi réussi à faire que la classe moyenne noire se pose des questions quant à sa survie physique. Elle sait qu’elle n’a rien à attendre d’Hillary Clinton qui, une fois élue, prendra le parti des forces de l’ordre.

    Au cours du mois d’octobre, les intentions de vote des noirs américains en faveur de Trump sont passés de 9 à 19 %. Il s’agit là d’un vote de protestation avant tout. Trop de noirs estiment que le système politique libéral Wasp traditionnel les a trompés . Il n’intervient jamais avant les drames de sang, mais après, pour calmer provisoirement les choses. Cet establishment leur a selon eux constamment menti.

    Il ne faut pas oublier qu’un des enjeux majeurs de cette élection est le rétablissement de l’ordre dans toute l’Amérique. Sous la pression des noirs tout dépendra de la manière avec laquelle Donald Trump négociera. Or, il est très habile, a du doigté et son art, malgré les accusations, est celui d’un négociateur hors-pair.

    Metamag

    http://www.voxnr.com/5214/presidentielles-us-trump-clinton-les-derniers-chiffres-et-le-poids-des-minorites

  • Carla Bruni et « le vieux sang pourri » des Français

    Dans son livre La cause du peuple, l’ancien conseiller spécial du président Sarközy rapporte des propos de la femme de ce dernier, dont il explique par ailleurs à quel point elle l’influençait.
    A propos d’une discussion évoquant le film « bienvenue chez les Ch’tis », Carla Bruni lâche, selon Patrick Buisson : « heureusement qu’ils ont dans le coeur le soleil qu’ils n’ont pas dehors ». Ce dernier raconte ensuite : « habituée à être le centre du motif, l’épouse du président crut devoir enrichir sa contribution au débat : si les Français en général manifestaient une déplorable et fâcheuse tendance à l’entre-soi et au repliement frileux, c’était le huis clos de l’endogamie qu’il fallait, d’après elle, incriminer, ce « vieux sang pourri » qui ne se renouvelait pas et, pis encore, refusait de se renouveler. La régénération viendrait de l’apport de sang neuf des populations immigrées, évidence dont il ne fallait pas douter et que l’on devait acclimater, à toute force, dans la tête du retardé global qu’était le prolétaire hexagonal. »

  • Jean-Frédéric Poisson s'exprime au micro de Franck Abed

      

  • Pour l'Autriche avec le cœur et l'âme. Avec l'aide de Dieu !

    L'affiche de campagne de Norbert Hofer ne plait pas à tout le monde :

    6a00d83451619c69e201b7c8a969c2970b-320wi.jpg"Alors que la course à la Hofburg s’ouvre sous les meilleurs auspices pour Norbert Hofer – il est crédité de 51% des intentions de vote, contre 49% pour Alexandre van der Bellen – les forces mondialistes en Autriche se mettent en ordre de bataille.

    Depuis quelques jours, la nouvelle campagne d’affichage du FPÖ soulève polémiques et insultes. Ce sont les « évêques » des Eglises protestantes qui ont ouvert le bal en stigmatisant ses références chrétiennes, tandis que les apparatchiks parlementaires des Verts ont réitéré les insultes vieilles de soixante-dix ans (...)

    Le 21 octobre, le FPÖ a présenté sa dernière campagne d’affichage avant le scrutin prévu pour le 4 décembre. Après la Toussaint, deux affiches seront placardées dans toute l’Autriche, sur les thèmes : «Décider dans votre sens» et «Pour l’Autriche avec le cœur et l’âme». Chacune d’elles, en portant la devise «Que Dieu me vienne en aide», affirme ainsi un «fort enracinement dans le système de valeurs de la culture chrétienne occidentale», ce qui le distingue de son rival agnostique van der Bellen. Le secrétaire général du FPÖ et directeur de campagne Herbert Kickl a déclaré que le candidat à la fonction suprême entendait défendre la référence à Dieu. Il a également prévenu que s’il remporte l’élection, Hofer prononcerait lors de sa prestation de serment cette prière chrétienne et prendrait ses décisions à la lumière des principes généraux du christianisme. «Nous voulons une patrie qui conserve et conservera ses spécificités autrichiennes», a-t-il souligné. Par ailleurs, Norbert Hofer aurait une forte conscience personnelle de l’histoire occidentale chrétienne (...)

    Le 26 octobre, les représentants des églises protestantes, parmi  lesquels l’évêque luthérien Michael Bünker, lançaient leurs attaques. La prière «Que Dieu me vienne en aide» a provoqué leur indignation qu’ils ont exprimée en une formule magique : «Dieu ne se laisse pas instrumentaliser pour des intérêts personnels ou à des fins politiques.» (...)"

    Philippe Carhon

  • Bistro libertés avec Jean-Frédéric Poisson, candidat à la primaire de la droite et du centre

  • LE SUICIDE DE HOLLANDE ET LA MORT PROGRAMMEE DU PARTI SOCIALISTE (par l’Imprécateur)

    Avec ses « confidences » à deux journalistes du Monde, Davet et Lhomme, François Hollande n’a pas fait que  montrer une fois de plus  sa « stupidité » (le journal espagnol El Confidencial)…

    Il ne s’est pas seulement « suicidé politiquement » comme le dit de manière quasiment unanime la presse européenne : « Le président de la République a entamé la dernière œuvre de sa vie politique : son autodestruction méthodique…

    Un suicide politique en règle ! » ajoute Emmanuel Beretta dans Le Point du 13 octobre…

    En réalité, il a poignardé toute la gauche politique française, puisqu’il a compris qu’il ne fera pas de second mandat et ne pourra donc pas terminer l’œuvre commencée par Mitterrand : rénover de fond en comble le très archaïque Parti socialiste actuel.

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    Pour le quotidien russe en ligne Vzgliad,  le livre “présente au monde un tout autre visage du président de la France : non pas l’euro-socialiste progressiste et politiquement correct qui se bat pour la liberté des minorités opprimées, mais un petit bourgeois ordinaire bardé de la panoplie complète des stéréotypes xénophobes et racistes”. (en référence à la phrase de Hollande disant dans ses confidences qu’il y a trop de migrants en France).

    Malek Boutih avait vu juste quand, en 2013, il avait déclaré « François Hollande, c’est un homme de droite. À la fin de son quinquennat, il finira haï par tous. Comme au PS « . Homme de droite, non, mais « homme de droite » entre guillemets, oui. A la manière Mitterrand, un autre « homme de droite », et même d’extrême droite, qui a su se servir de la stupidité congénitale du Parti Socialiste et de la naïveté d’une majorité de Français (qui ne connaissent pas plus la réalité criminelle historique du socialisme que celle de l’islam), pour arriver au pouvoir et s’y maintenir jusqu’aux dernières semaines de sa vie après avoir pendant plus de quarante ans fait l’éloge de « valeurs de la gauche » auxquelles il ne croyait pas un seul instant.

    Manuel Valls, que l’on a vu dépité et meurtri pendant son séjour à Casablanca, dit maintenant de Hollande « Il va falloir s’en débarrasser « . Et Jean-Christophe Cambadélis passe ses journées à tenter de replâtrer un Parti Socialiste largué par l’Histoire que Hollande, dans le livre de Davet et Lhomme, appelle à détruire et à dépasser.
    Comme une majorité de Français aujourd’hui, Hollande a compris que le socialisme c’est fini en tant qu’idéologie politique, il ne restera que « le social », valeur universelle. Or, la droite sait aussi bien que la gauche être « sociale », comme le montrent les programmes de ses candidats, de Juppé à Marine Le Pen. Excepté que lorsque c’est la droite qui se montre proche du peuple et « sociale », la gauche (meurtrie que Sarkozy ait osé appeler son programme « La cause du peuple« ) appelle cela du « populisme ».

    Hollande voudrait rebaptiser le PS « Parti du Progrès ». « On peut y mettre des écolos. C’est facile à comprendre : vous êtes pour le progrès ? Oui. Le progrès social, humain « , dit Hollande à Davet et Lhomme ahuris. Hormis le fait que les écolos ne sont en rien progressistes mais au contraire furieusement rétrogrades, il y a de quoi ! Ahuris comme Emmanuel Berretta du Point après que Hollande, au moment ou sortait le livre de ses confidences, ait déclaré à L’Obs « je suis prêt« . « Oui, il est prêt : il a mis son dernier masque, celui d’Hannibal Lecter, un serial killer dont la dernière victime n’est autre que lui-même. François Hollande tient des personnages de David Lynch : triple fond, mystérieux derrière sa bonhomie, tueur politique à sang froid, égotique dissimulé qui ravage tout sur son passage dans une certaine bonne humeur. « Mul-Hollande drive », quand, à la fin du film, les personnages sont tout petits, petits…« 

    Logiquement, la gauche ne sera plus à la présidentielle le problème de la France. La droite, toutes composantes réunies, y est largement majoritaire avec près de 70 % des Français qui sont aujourd’hui le peuple de France, comme il y eut pendant une très courte période de l’histoire un peuple de gauche. Ce peuple français mériterait un chef à sa hauteur. L’élection présidentielle peut-elle le lui apporter ? La prudence, pour ne pas dire la méfiance, s’impose.

    D’abord parce que le grand corps agonisant de la gauche bouge encore. Elle a pour elle le plus grand nombre des médias à la tête desquels elle a placé ses hommes, qu’elle finance avec les impôts transformés en subventions, et auxquels le chef de l’Etat socialiste a consacré, dit-on, le tiers du temps de son mandat présidentiel autour d’assiettes de charcuterie et de bonnes bouteilles. Heureusement, les Français n’ont plus confiance dans la presse et lui préfèrent internet où tout est dit, le meilleur comme le pire, mais qui est devenu ce fait même le seul média démocratique, le seul (avec Valeurs Actuelles) où l’on puisse se forger une opinion qui ne doive rien au prêt-à-penser officiel des rues de Solferino et Saint-Honoré.

    Ensuite, il reste quelques personnalités à peu près honnêtes et intelligentes à gauche, bien que des trois paramètres qui feraient le bon élu socialiste (intelligence, honnêteté et socialisme), il ne soit jamais possible d’en réunir plus de deux : socialiste et honnête, mais pas intelligent ; socialiste et intelligent mais pas honnête ; honnête et intelligent mais pas socialiste. Un homme comme Macron pourrait faire partie de la troisième catégorie, puisqu’il est intelligent et que jusqu’à preuve du contraire il n’est soupçonné par la justice d’aucune malhonnêteté. Il dit lui-même ne pas être socialiste et cependant de gauche, ce qui confirme le théorème initial. Bref, Macron pourrait faire gagner la gauche en faisant perdre le socialisme.

    À droite, c’est plus compliqué. Il y a sept candidats au premier des quatre tours de la présidentielle, et un ou deux autres pourraient surgir quand le second tour aura sélectionné le candidat imposé aux Français, que ce soit Juppé ou Sarkozy. Le premier débat, qui fut en réalité une succession de monologues minutés entre les sept prétendants, n’a rien apporté. On en est ressorti sans bien comprendre qui voulait quoi et à quel degré, seulement qu’ils sont tous contre le chômage et pour le progrès, contre la gauche et pour la justice sociale, etc. Ce n’est pas cela que les Français attendaient et le candidat chouchou des sondages et de la gauche, Alain Juppé, ne s’en est pas mieux sorti que les autres. Sarkozy non plus d’ailleurs, piégé par la « softitude » de ce pseudo-débat strictement réglementé en monologues alternatifs, ce qui ne convient ni à son énergie ni à sa combativité.

    Ce que les Français espéraient était que les candidats abordent le fond des sujets qui les inquiètent, discutent moins des moyens techniques de rétablir la sécurité et le plein emploi que de ceux permettant d’éradiquer les causes de l’insécurité et du chômage, la principale étant les deux cent mille musulmans chômeurs potentiels ou plus qui entrent chaque année plus ou moins illégalement en France. Ce débat là a été soigneusement évité.

    Le plus « à droite » semble être Jean-Frédéric Poisson. Ce n’est pas le débat qui nous l’a appris mais ses déclarations précédentes. C’est notamment le seul décidé à supprimer la loi Taubira, le seul qui ne considère pas le FN comme infréquentable même s’il dit ne pas partager toutes ses idées. Les trois qui sont incontestablement gaucho-compatibles sont Juppé, Fillon et Nathalie Kosciusko-Morizet qui se prétendent de droite comme Macron se dit de gauche, mais on sent trop la posture et pas assez la conviction.

    D’ailleurs, que certains candidats – supposés de droite – fassent appel aux électeurs de gauche pour battre le président de leur propre parti, élu démocratiquement par 2/3 des adhérents est tout de même un peu fort de café ! « Comme Juppé, Fillon invite les électeurs de gauche à voter à la primaire. François Fillon accueille à bras ouverts tous les électeurs (de gauche) qui souhaitent voter à la primaire de la droite » (Le Figaro).

    Juppé, de plus, est islamophile, « Les Français sont hystériques avec l’islam« , dit-il. Juppé souhaite-t-il que Paris devienne comme Londres ?

    L’avance qu’il a actuellement sur Sarkozy dans les sondages est largement due (84 % selon un sondage spécifique) à la frange des gens qui, déçus par Hollande et la gauche, se disent aujourd’hui de droite et voteront à droite, mais ont gardé le cœur à gauche et voient en Juppé une sorte de président d’attente en attendant une hypothétique reconstruction de la gauche.

    Un récent article paru sur Boulevard Voltaire fait part d’une position originale. Elle semble se développer au sein du FN. Il faut, dit cet article, aller voter à la primaire de la droite pour faire passer Sarkozy comme candidat officiel de la droite à l’issue du second tour de la primaire.

    En effet, si Juppé est choisi, il y aura à la présidentielle en 2017 un second tour Juppé contre Marine Le Pen où Juppé est certain de l’emporter grâce à l’appoint des voix de gauche qui lui sont d’ores et déjà acquises. Marine est mathématiquement battue d’avance.

    En revanche, si c’est un duel Sarkozy contre Marine, la grande partie de la gauche et une partie de la droite viscéralement anti-Sarko pourraient très probablement rejoindre le camp de l’abstention. Dans ce cas, Marine aurait au moins une chance d’être élue à la présidence. Tout cela mérite réflexion.

    L’Imprécateur

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