
Présente au sommet conservateur de Bratislava début novembre, Teresa Nogueira Pinto s’affirme comme l’une des intellectuelles les plus stimulantes de la nouvelle droite portugaise. À 40 ans, cette universitaire formée à Lisbonne et passée par la Heritage Foundation à Washington conjugue une expertise très pointue des régimes autoritaires africains et un engagement de plus en plus assumé contre les dérives idéologiques contemporaines, du wokisme à l’atomisation culturelle de l’Occident. Professeure de sciences politiques à l’Université Lusófona, chroniqueuse régulière et désormais figure du « gouvernement fantôme » constitué autour d’André Ventura (Chega), pour préparer l’arrivée au pouvoir de ce parti, elle incarne un courant intellectuel qui refuse la reddition culturelle imposée par les institutions européennes.




