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entretiens et videos - Page 852

  • Céline Lafontaine : “La bioéconomie, c’est le stade ultime du capitalisme”

    Dans son livre “Le Corps-Marché”, la sociologue canadienne Céline Lafontaine, professeure à l’université de Montréal, dénonce la “bioéconomie”, une économie fondée sur la marchandisation du corps.

    S’attachant en particulier à l’industrie biomédicale, Céline Lafontaine délivre une enquête documentée et pragmatique sur les enjeux de la bioéconomie. Elle éclaire les règles d’un marché mondialisé du corps humain, dont les éléments (sang, ovules, cellules, tissus…) sont de plus en plus marchandisés, comme dans l’industrie de la procréation. Par-delà les clivages éthiques que tous ces débats suscitent entre les citoyens – par exemple au sujet de la gestation pour autrui –, elle consigne précisément les enjeux réels de cette bioéconomie souveraine. Un éclairage à partir duquel les positions éthiques de chacun peuvent s’ajuster en fonction de plusieurs conceptions possibles de la liberté et de l’égalité…

    Le monde vivant est devenu aujourd’hui, selon vous, “une mine à exploiter”. Une mine qui définit ce que vous appelez la “bioéconomie” ? Qu’est-ce qui la caractérise ?

    - 1Céline Lafontaine – La bioéconomie, c’est le nouveau modèle de développement économique, promulgué par l’OCDE. La bioéconomie est au cœur du processus de globalisation. L’origine du concept se rattache à l’écologie et au modèle de la décroissance. Face à l’épuisement des ressources naturelles, la bioéconomie, dans sa première version, devait tenir compte des limites imposées par la planète, des limites du vivant. Historiquement, la bioéconomie est directement liée à la crise du pétrole du début des années 70, à l’abandon de l’étalon-or, au moment où le rapport du Club de Rome annonçait l’épuisement de l’énergie fossile.

    Les Etats-Unis ont alors réagi en développant un nouveau modèle de l’économie qui place les processus vivants au centre de tout. Dès le début des années 80, le pays a investi massivement dans les biotechnologies. La bioéconomie, c’est donc un mode de production qui touche tous les secteurs économiques (agriculture, industrie, santé…), qui prend les processus vitaux, au niveau de l’ADN et des cellules, pour les transformer et leur conférer une nouvelle productivité.

    Ces processus biologiques sont à la source d’une nouvelle productivité. Plutôt que d’utiliser la force de travail des ouvriers, la bioéconomie est fondée sur l’exploitation du vivant, la manipulation des gènes, des processus cellulaires et des processus vitaux. La vie elle-même est devenue la source de la productivité économique.[....]

    La suite sur Les Inrocks.com

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Celine-Lafontaine-La-bioeconomie-c

  • La Manif Pour Tous va recomposer le paysage politique français

     

    La manifestation des familles du 5 octobre 2014 a été, une fois de plus, un succès. Mouvement de masse transcendant l’ensemble des partis, la manif pour tous, qui puise dans la redécouverte de la nature comme norme est amenée à bouleverser le paysage politique français. Entretien avec Henri Hude :

    Quel est le poids de la manif pour tous ?

    Nous ne sommes pas en face d’un mouvement groupusculaire, ou catégoriel, mais d’un mouvement de masse. Le concept de base, pour l’analyse, est la tripartition en trois segments d’opinion : les « proches », les « indifférents » et les « éloignés ». En chiffres ronds, 30% de proches dont 15% de très proches. Ces derniers forment un bloc d’environ dix millions de personnes, tous âges confondus. C'est le chiffre qu'il faut garder en tête. Cela montre que nous sommes en face d’un mouvement massif, luttant pour un intérêt profond et non négociable, déterminé, ancré dans la durée. Il n’y a aucune vraisemblance qu’un mouvement aussi profond s’amortisse dans les années à venir. Le plus intéressant est que ce mouvement national divise la totalité des partis, des classes sociales et des cultures. Bref, toutes les divisions habituelles sont recoupées par une nouvelle division longitudinale qui les traverse toutes.  

    Comment expliquer que le mouvement reste marginalisé ?

    Ce mouvement massif n’est pas majoritaire et faute d’une stratégie d’alliance, une politique isolationniste le condamnerait à l’échec. Mais, pour pouvoir négocier des alliances, ce mouvement devra savoir ce qu’il est et où il va. Sans doute va-t-il « objectivement » dans une certaine direction. Mais son leadership devrait définir ce que serait pour lui la victoire, au-delà du retrait de quelques textes législatifs ou réglementaires, et se donner une stratégie ambitieuse et claire. Une telle stratégie se doit d’être au niveau des enjeux de tout le pays et de tous les Français.

    Quels sont les fondements du mouvement ?

    Philosophiquement, ce mouvement se définit comme une redécouverte par un peuple de la nature comme norme. Cette redécouverte a d’abord eu lieu de manière plus superficielle dans les milieux écologistes, face aux dégâts causés à l’environnement. Elle s’est accomplie ensuite de façon bien plus profonde, en silence, et dans un nombre considérable d’esprits, face à la confusion pathogène causée en l’Homme et en la Société par la négation radicale de lanature et de sa normativité. Or, cette idée d’une nature comme facteur d’harmonie, est adaptée au multiculturalisme contemporain. En outre, cette idée force peut s’accorder à la tradition de l’humanisme.

    Quelles seront les conséquences politiques du mouvement ?

    Nous sommes en face d’un mouvement qui cherche sa place sur l’échiquier politique. Il fait partie des forces politiques modernes qui ont vocation à restructurer l’espace politique tout entier, mais n’en ont pas encore pris conscience. Modérés par tempérament, par éducation, par position sociale, les leaders du mouvement voudraient exister dans l’espace libéral classique. Ils préféreraient cela de beaucoup à d’autres tentatives plus ambitieuses. Mais, l’énergie propre de leur mouvement contrarie leur prudence. C’est  pourquoi ils peinent à trouver leur place dans le paysage, entre les partis existants. Si ces derniers ne se résolvent pas à lui faire une place et même, peu à peu, à se laisser restructurer à partir de son dynamisme, nous verrons les gens décrocher peu à peu du système politique et le rejeter dans son ensemble. C’est alors que les événements pourraient prendre un tour assez différent.

    Propos recueillis par Thomas Flichy de La Neuville.

    Henri Hude, dernier ouvrage paru La force de la liberté, Economica, 2013.

    Le Salon Beige

     

  • Jean-Paul Gourévitch, "les Migrations pour les Nuls"

  • "Le vice obscur de l'Occident" par Massimo Fini - Entretien exclusif avec "Le Retour aux Sources"

    Célèbre journaliste italien depuis plus de 30 ans,  Massimo Fini est l'auteur de 17 livres dont la ligne directrice s’inscrit dans une critique radicale du modernisme. Il y montre les limites du modèle de développement occidental, dénonce ses paradoxes et déconstruit ses mythes fondateurs. Les éditions "Le retour aux sources" ont traduit et publié deux ouvrages en un : Le vice obscur de l'Occident et la démocratie et ses sujets.

    Les équipes des Non-alignés et de Scriptoblog ont rencontré Massimo Fini pour un entretien exclusif : (Traduction et montage : Agence Info Libre)


    "Vice obscur de l'Occident et la démocratie et...par agenceinfolibre

    http://www.scriptoblog.com/index.php/component/content/article/90-videos/1549-le-vice-obscur-de-l-occident-par-massimo-fini-entretien-exclusif-avec-le-retour-aux-sources

  • Mères porteuses : le cynisme glaçant des LGBT

    Julie Graziani, porte-parole d'Ensemble pour le bien commun, répond au Figaro, suite à son intervention face à Alain Juppé hier :

    "Ce dont je suis convaincue c'est qu'il faut maintenir la pression et marteler qu'en l'état de sa rédaction cette loi est une loi de contournement des interdictions de la PMA et de la GPA, qui demeurent interdites en théorie et qui sont désormais autorisées en pratique. L'échange d'hier a montré qu'en révélant ce caractère intrinsèquement frauduleux de la loi Taubira on oblige les hommes politiques à reconnaître qu'il n'est pas envisageable de laisser cette loi en l'état. Vous savez, les hommes politiques n'ont que le courage qu'on leur donne et ne tiennent leurs engagements que si on les leur rappelle régulièrement.

    Dans un entretien au journal la Croix, le premier ministre annonce que la GPA sera interdite en France. S'agit-il d'une vraie victoire ou d'un recul temporaire de Manuel Valls avant la Manif de dimanche?

    Manuel Valls n'annonce rien de concret ni de neuf, puisqu'en théorie la GPA est déjà interdite et qu'en pratique elle est tolérée.Comment compte-t-il s'y prendre? S'il s'engage lui aussi à réécrire la loi Taubira on avance ; sinon on est dans l'effet d'annonce. Cette déclaration a au moins le mérite de reconnaître que la manifestation de dimanche se tient pour un juste motif. C'est appréciable quand on se rappelle qu'il nous traitait il y a quelques mois encore comme des extrémistes.

    Ces propos interviennent après la condamnation de la France par la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) pour son refus de transcrire les actes de filiation d'enfants nés par GPA à l'étranger, une décision qui n'a pas fait l'objet d'appel. Comprenez-vous cette décision?

    Bien sûr je la comprends, et c'est toute la perversité du système mis en place par les LGBTqu'elle met en lumière. Ces gens-là conçoivent des orphelins pour les rendre adoptable, puis placent tout le monde, et l'enfant le premier, devant le fait accompli en invoquant son intérêt à être adopté. C'est d'un cynisme glaçant. Ils piétinent l'intérêt de l'enfant en le privant de son père ou de sa mère, puis invoque l'intérêt de l'enfant pour l'adopter. Un principe fondamental du droit dit que «nul ne peut se contredire au détriment d'autrui». C'est ce que font les LGBT.

    Si la France n'a pas fait appel de la décision de la CEDH, c'est parce que «nous pensons que les enfants ne sont pas coupables du mode de conception que leurs parents ont choisi», a argumenté la secrétaire d'Etat à la famille Laurence Rossignol. A-t-elle raison de ne pas vouloir pénaliser les enfants?

    Les enfants ne sont jamais coupables d'avoir des parents toxiques.Faire le choix d'un mode de conception qui prive l'enfant de son père ou de sa mère c'est causer une injustice à cet enfant et commettre un abus de pouvoir. La question n'est pas de pénaliser les enfants, les pauvres, mais de sanctionner efficacement ceux qui se permettent ces pratiques.Aujourd'hui la loi Taubira récompense ces pratiques en faisant de la complice de l'infraction la mère adoptive."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2014/10/m%C3%A8res-porteuses-le-cynisme-gla%C3%A7ant-des-lgbt.html

  • Identité française et islam : débat houleux entre Edwy Plenel et Alain Finkielkraut

  • Aymeric Chauprade : « Face à la barbarie de l’EI, il faut rappeler la hiérarchie des civilisations »

    Aymeric Chauprade, géopoliticien français reconnu et auteur notamment de Géopolitique : Tendances et changements dans l’Histoire, a récemment publié une tribune sur la place de la France face à la question islamique, qu’il définissait comme une priorité. Récemment engagé aux côtés du Front National, avec lequel il a été élu au parlement européen, M. Chauprade a répondu à nos questions suite au débat qui a suivi sa prise de position radicale contre l’État islamique et, secondairement, en faveur d’Israël face au Hamas.

    LBDP : Est-ce la mort de Dominique Venner qui dicte votre engagement politique aujourd’hui ?

    A. Chauprade : Ce qui dicte mon engagement politique aujourd’hui c’est d’abord une réalité charnelle et sentimentale : une famille, des enfants auxquels je veux laisser un avenir français et européen. Mais il y a aussi trois écrivains qui, à la fois sur le plan intellectuel et amical, ont beaucoup compté pour moi, trois hommes radicalement différents.

    Charles Saint-Prot, le maurrassien, pro-arabe, fervent défenseur de la Francophonie, soutien du baasisme irakien devenu islamophile (il a suivi l’évolution du monde musulman au fond), Dominique Venner qui m’a consolidé dans mon combat pour l’identité de notre civilisation. Et François Thual, un homme du Grand Siècle français (raison et classicisme), juif d’origine et orphelin, converti au christianisme orthodoxe, franc-maçon, un conservateur d’une intelligence fulgurante et qui m’a appris à dépasser le déterminisme scientifique et à me passionner pour la philosophie de l’Histoire.

    Je les considère tous les trois comme des maîtres qui ont compté dans ma formation intellectuelle et je les tiens en grande estime mais je sais que chacun des trois aurait aujourd’hui quelques motifs de désaccord avec moi. C’est normal, chacun suit son chemin en homme libre.

    Y a-t-il une différence de ligne entre le Chauprade géopoliticien indépendant et le Chauprade candidat du Front National ?

    Une différence de ligne certainement pas. Je me suis engagé pour faire gagner mes idées et non pour en changer. Une différence d’approche et de traitement des idées oui et c’est normal. Le champ libre de la politique est plus réduit que le champ libre de l’écriture. Il y a des contraintes de formulations évidentes. L’autre différence c’est que l’écriture est tendue vers l’explication tandis que la politique est tendue vers la solution.

    Je n’ai pas dit la solution idéale laquelle n’existe pas puisqu’on ne refera pas le monde, mais la solution crédible. Moi je suis entré en politique avec un objectif simple : aider Marine Le Pen à arriver au pouvoir pour que celle-ci stoppe le changement de population qui est en train de nous vider de notre substance, de notre civilisation. Je suis comme le militaire, je commence par définir l’EFR (l’effet final recherché) et je bâtis ensuite une stratégie politique en fonction de cet objectif.

    La suite sur Le Bréviaire des Patriotes

  • David Rachline : “Les patriotes font leur entrée au Sénat” [Présent 8198]

    Pour la première fois de son histoire, le Front national envoie deux sénateurs le représenter à la chambre haute du Parlement français : David Rachline et Stéphane Ravier, respectivement maires de Fréjus et du 7e secteur de Marseille. Après les municipales et les européennes, le renforcement institutionnel du Front national se confirme. De très bon augure pour les prochaines élections départementales et régionales. Ses listes recueillent un nombre de voix très supérieur au nombre de ses élus propres (plus de dix fois plus), témoignant d’une capacité nouvelle à attirer des élus de proximité qui ne sont pas étiquetés Front national ou Rassemblement Bleu Marine. Comme nous l’espérions (voir notre interview du 6 septembre) notre ami David Rachline (le sénateur-maire qui affiche Présent sur son bureau) fait son entrée au Sénat à l’âge de 27 ans. Il est le plus jeune sénateur de cette assemblée.

    Propos recueillis par Caroline Parmentier

    C’est une première pour le Front national et c’est une première pour la France ?

    Une du numéro 8198 de "Présent"

    Une du numéro 8198 de “Présent”

     

    C’est la démonstration que le Front national est en mesure de rassembler encore plus largement que ce que l’on imaginait. C’est un signal fort envoyé par les grands électeurs. Même les grands électeurs voient que nos idées et nos convictions sont en phase avec les Français. Le Front national est en phase avec les Français et avec les élus locaux. Nous multiplions nos scores jusqu’à 11 fois, ce qui est absolument considérable. Cela témoigne de la capacité du Front national à rassembler et à porter ses idées dans les plus hautes assemblées.

    Nos voix viennent d’un peu partout mais elles viennent surtout des territoires abandonnés de la République, des endroits où reculent les services sociaux, où avancent les communautarismes et dont on n’entend finalement jamais parler. Il y a un certain nombre de grands électeurs, de municipalités, de maires qui se sentent abandonnés au profit des grandes agglomérations. Nous sommes partisans d’un équilibre entre les territoires, c’est ce que nous allons défendre demain au Sénat. Nous nous y sommes engagés.

    Comment allez-vous peser au Sénat ?

    Nous allons peser en provoquant le débat. Nous allons imposer au Sénat les débats qu’attendent les Français. Et tous ceux qu’attendent les grands électeurs du Var, comme la baisse des dotations de fonctionnement aux municipalités ou les problématiques d’aménagement du territoire. On va enfin parler d’immigration, de politique sociale au Sénat, de sujets qui étaient tus jusqu’alors. Sur tous ces sujets, nous allons mettre la pression et nous opposer véritablement au gouvernement, ce que n’a pas été capable de faire l’UMP. Les patriotes font leur entrée au Sénat.

     

    Vous êtes le plus jeune sénateur comme Marion est la plus jeune femme député. Est-ce que cela a une signification ?

    C’est le signe du renouveau de la classe politique et de ses vieux crocodiles et ce n’est pas trop tôt ! Les Français aspirent à cela et y participent. C’est aussi la preuve de la confiance que le Front national fait à la jeunesse. Non pas seulement en mettant les jeunes en avant sur les photos mais en leur donnant les moyens d’accéder réellement et pleinement aux responsabilités politiques.

     

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