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Europe et Union européenne - Page 370

  • Raz-de-marée patriotique sur l’Ombrie rouge : Salvini et Meloni triomphent

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    Lors des élections régionales de ce dimanche 27 octobre, en Ombrie, une région italienne située au nord de Rome et aux mains de la gauche depuis la mise en place du conseil régional en 1970, la candidate du centre droit, regroupant les partis patriotiques la Ligue de  et Frères d’ de Giorgia Meloni et la formation conservatrice de Silvio Berlusconi Forza Italia, Donatella Tesei, de la Ligue, est élue présidente de la région avec 57,5 %.

    Pour l’élection de l’assemblée régionale, la Ligue décroche 37 % et 8 sièges sur 19, Frères d’Italie 10,4 % et 2 sièges, Forza italia 5,5 % et un siège, alors que la liste Donatella Tesei presidente récolte, avec 3,9 %, 1 siège et une autre composante du centre droit local Umbria Civica reçoit 2,1 % et pas de siège.

    Le candidat de l’alliance électorale entre la formation politique anti-système Mouvement 5 étoiles (M5S) et le Parti démocrate (PD) de centre gauche à la présidence de la région Vincenzo Bianconi obtient 37,5 %. Pour l’élection de l’assemblée régionale, le PD récolte 22,3 % et 5 sièges et le M5S 7,4 % et 1 siège, alors qu’une autre liste de cette alliance reçoit 1 siège.

    Ce scrutin anticipé, organisé à la suite d’un scandale dans le système régional de santé, constituait le premier test électoral pour le gouvernement national de Rome entré en fonction au début du mois de septembre 2019 et qui regroupe le M5S et le Parti démocrate.

    La presse de la péninsule décrit l’importance de ce changement en Ombrie et ses conséquences au niveau national. Le Corriere della Sera titre « Salvini triomphe, un coup pour le gouvernement »La Repubblica écrit « Il était une fois l’Ombrie “rouge” » alors qu’il Fatto Quotidiano indique « Le M5S paie l’alliance avec le PD »Il Mattino « Ombrie, KO du pacte M5S-PD » et Il Giornale « Ensevelis ».

    La dirigeante de Frères d’Italie Giorgia Meloni écrit sur les réseaux sociaux : « Nous avons libéré l’Ombrie. Libérons maintenant l’Italie. »

    Alors que les responsables gouvernementaux tentent de persuader le public que ce scrutin régional n’a pas de conséquences au niveau national, la déroute de l’alliance M5S-PD en Ombrie constitue un précédent dangereux pour l’alliance gouvernementale et conduit l’Italie vers un scénario « à l’allemande », qui voit la coalition en place à Berlin subir des défaites lors d’élections au sein de divers États fédérés, tout en s’accrochant désespérément au pouvoir au niveau national et en ne tenant pas compte des avertissements électoraux.

    Au sein du centre droit italien, ce scrutin consacre une nouvelle fois un scénario qui voit les deux partis patriotiques, la Ligue et Frères d’Italie, récolter une immense majorité des votes, alors que la formation conservatrice de Silvio Berlusconi, Forza Italia, est réduite à une portion congrue.

    L’Italie, éternel laboratoire de la politique en Europe, indique le retour du patriotisme et du nationalisme, en tant que réaction d’une partie de la population à l’agression contre le peuple et la société, conduite par les mondialistes ultralibéraux, visant à détruire le peuple, via l’immigration de masse, et la famille, en utilisant les droits des minorités sexuelles et certaines formes de féminisme, tout en précarisant et flexibilisant le travail.

    Un vent de nostalgie, de l’époque à laquelle l’État national régnait en maître et les frontières protégeaient la société et les travailleurs, souffle sur le vieux Continent.

    Lionel Baland

    https://www.bvoltaire.fr/raz-de-maree-patriotique-sur-lombrie-rouge-salvini-et-meloni-triomphent/

  • FRÉQUENCE OCCIDENT Express 01 - ITALIE: Résultats des élections régionales du 27 Octobre 2019

  • Que penser de la candidature Breton ?

    6a00d8341c715453ef0240a4e4ff85200b-320wi.jpgPlus cet étrange quinquennat déroule son fil, et plus les Français redécouvrent que le gouvernement politique reste un métier. Les faits sociaux ne se réduisent pas à des choses, et les hommes ne se dirigent pas, et les lois ne s'élaborent pas, comme l'imaginent les technocrates, avec des pourcentages et des calculettes. Si les maladresses du pouvoir s'additionnent, on ne doit donc pas s'étonner.

    On n'entend plus, la mode en est passée, l'antienne proposant de gérer le pays comme une entreprise. De ce slogan tant soit peu méprisant, on aurait pu au moins retirer une ou deux bonnes idées. Il eût semblé bénéfique par exemple d'accorder un peu plus d'audience aux travaux de la Cour des Comptes. Certes, la loi sécurité sociale de juillet 1994, puis, 14 années plus tard, la réforme constitutionnelle de 2008 ont timidement fait avancer le rôle, aujourd'hui encore consultatif, de cet organisme, lui-même reflet de la haute administration, au sein de nos institutions. Mais on s'est jusqu'ici refusé à aller au-delà. Ajoutons que, contrairement à ce qui s'impose aux moindres sociétés commerciales, tout cet univers se refuse à la logique comptable et à la production d'un bilan, d'un compte d'exploitation, etc.

    Dès lors certains seraient tentés d'applaudir à la proposition du gouvernement de Paris, après celle de Mme Goulard refusée par le Parlement européen, de lui substituer la candidature à la qualité de commissaire européen de Thierry Breton, considéré comme l'un de nos plus brillants administrateur de sociétés et autres dirigeants d'entreprises du secteur privé.

    Qu'on me permette de juger ici, bien que cela paraisse nous sortir de l'anarchie coutumière, qu'il s'agit d'une fausse bonne idée.

    Parmi les compétences que l'on préempte en faveur de ce candidat figure par exemple, outre certains domaines pour lesquels son expérience plaide certainement en sa faveur, le projet d'une défense européenne.

    Sur ce terrain, politiquement si sensible, constamment miné et pourtant essentiel, comment imaginer qu'il puisse faire avancer les vraies préoccupations françaises, celles d'un pays trop souvent seul ou presque à envoyer, sur le terrain, des soldats pour l'intérêt commun des Européens.

    Depuis le désastreux traité de Nice, rédigé sous Chirac par Juppé et Toubon, la Commission compte un seul Français, sur 28 États-Membres. Il est donc indispensable de ne plus confier ce rôle à des ectoplasmes, à des apparatchiks, ou à des recalés du suffrage universel national, comme le sont beaucoup d'élus au Parlement européen désignés sur des listes bloquées.

    La candidature Breton, second choix du gouvernement, peut ainsi être présentée pour novatrice.

    Mais on peut difficilement s'accommoder, dans une fonction aussi éminemment politique, d'un représentant de ce qui ressemble fort au capitalisme de connivence, et qui sera certainement jugé pour tel par le parlement de Strasbourg.

    D'autre part, sur le terrain des idées, quel souvenir M. Breton laisse-t-il, sinon celui d'un immigrationniste. Camille Galic, seule de la presse bien évidemment, rappelle ainsi dans Présent[1] son caractère de "fleuron du mondialisme : En parfaite adéquation avec l’ONU, écrit-elle, qui préconisait en janvier 2000 l’importation de 25 millions d’immigrés pour 'revivifier' notre vieux continent, il soutenait ainsi dans Le Point du 9 mai 2013 que, du moment que 'l’histoire de notre pays est intimement [sic] liée à sa politique migratoire', car 'l’immigration produit de la croissance [re-sic]‘, il faut avoir, que cela dérange ou non, l’ambition d’une France autour de 85 à 90 millions d’habitants' à l’horizon 2050 en ‘ouvrant les vannes de l’immigration’. Le sort de l’Europe dépendant du super-ministère brigué par la France, il faut donc s’attendre au pire au cas où serait investi ce fossoyeur de notre identité et de notre civilisation". Comment la contredire ?

    Cette candidature, au total, a tout, ou presque, pour nous déplaire.

    Chacun son métier et les technocrates seront bien gardés.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] "Breton le remplaciste"

    https://www.insolent.fr/

  • Paris croule sous la délinquance – Journal du mardi 29 octobre 2019

     

    Paris croule sous la délinquance

    La criminalité explose dans la Capitale. Les chiffres de la préfecture de Paris viennent de tomber et le verdict est implacable : les attaques aux personnes sont en hausse depuis janvier. Sans surprise, les 18 et 19èmes arrondissements sont les plus criminogènes.

    Criminalité : le gouvernement veut cacher la vérité

    Alors que la sécurité demeure l’une des préoccupations majeure des Français, le gouvernement a annoncé la suppression de deux instituts régaliens : l’INHESJ et l’ONDRP. Une décision sous couvert d’économie budgétaire qui cacherait, en réalité, une dérive bien plus importante. Le criminologue, Xavier Raufer, et l’avocat Stéphane Maître, témoignent dans cette édition.

    La revanche de Matteo Salvini

    Deux mois après son départ du gouvernement, Matteo Salvini revient plus fort que jamais. Dimanche, la Ligue a remporté haut la main les élections régionales en Ombrie infligeant, par la même occasion, une claque à l’alliance gouvernementale.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/paris-croule-sous-la-delinquance-journal-du-mardi-29-octobre-2019

  • Ombrie, Thuringe... Les droites nationales européennes vers la reconquête.

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Magnifique succès de Matteo Salvini en Ombrie. La coalition de droite formée autour de la Lega, avec Forza Italia et nos amis de Fratelli d'Italia écrase la gauche et emporte la région.
    Ceux qui espéraient que le départ de Salvini du gouvernement scellerait la fin de l'ambition qu'il nourrit pour l'Italie en seront pour leurs frais. Pour le Système auquel s'est rallié le Mouvement 5 étoiles, le compte à rebours a commencé.
    On notera que le hasard — ou le destin — a voulu que ce résultat soit connu ce 28 octobre, jour anniversaire du début de la Marche sur Rome de 1922.
    Ombrie aujourd'hui, l'Italie toute entière demain.
    Cette victoire, acquise au lendemain du grand succès en Thuringe de l'AFD qui, avec presque 24% des suffrages double ses voix par rapport à l'élection précédente, témoigne de ce que le vent porte désormais les forces de la droite nationale européenne vers de nouveaux horizons.
    Tout est maintenant possible. La France ne devra pas être en reste.
  • Élection régionale en Ombrie : Salvini donne sa « première giffle » à l’exécutif italien !

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    Au moment où cet article est écrit, une dépêche de l’agence de presse Reuters vient de confirmer une large victoire de la Ligue, alliée aux partis Forza Italia et Fratelli d’Italia, lors de l’élection régionale de dimanche, en Ombrie. Cette union de droite était opposée à la coalition entre le Mouvement 5 étoiles et le Parti démocrate. Selon un sondage sorti des urnes, le trio de droite, mené par Donatella Tesei, sénatrice de la Ligue, obtiendrait entre 56,5 et 60,5 % des voix, devançant les deux partis associés au gouvernement depuis septembre dernier. « Une première giffle » à l’exécutif, a annoncé Matteo Salvini. En attendant la raclée électorale qui le conduira au pouvoir ?

    Cette région, contrôlée par la gauche depuis plusieurs décennies, va donc passer aux mains de la droite. Il faut dire qu’elle est confrontée à une crise économique, à laquelle s’est ajouté un scandale de corruption touchant des personnalités régionales du Parti démocrate. La présidente du conseil, Catiuscia Marini, avait elle-même été poussée à la démission pour son implication présumée dans cette affaire. Ironie du sort, le M5S avait été particulièrement critique envers l’ex-présidente de région, ce qui avait poussé Salvini à dire : « En Ombrie, on vote d’abord parce que le M5S a mis fin au conseil dirigé par le PD. Maintenant, ils sont ensemble sur le bulletin de vote. »

    Les Italiens, comme les Français, n’aiment guère les gens corrompus, ni les girouettes qui, par opportunisme, chérissent aujourd’hui ceux qu’ils détestaient hier. C’est, sans doute, une explication des résultats du vote. Mais c’est surtout la confirmation que la stratégie politique conduite par Salvini, en démissionnant de son poste de ministre de l’Intérieur, est en passe de réussir. Il est de plus en plus populaire, tandis que le crédit du nouveau gouvernement, issu d’un marchandage entre parlementaires, s’amenuise de jour en jour.

    Bien sûr, comme d’habitude en pareil cas, les vaincus cherchent à minimiser leur défaite : « On vote ici pour des régionales », avait anticipé Nicola Zingaretti, secrétaire du Parti démocrate italien. Dans un meeting précédant le scrutin, le Premier ministre Giuseppe Conte, pressentant la déconfiture, a assuré que « pour lui, rien ne changera lundi. Nous irons de l’avant avec détermination. » Belle occasion, pour , de lui répondre que le vote de l’Ombrie est celui de « la vraie Italie ».

    Cet épisode électoral devrait donner à réfléchir à la droite française. Non pas celle qui s’est trop facilement ralliée au camp macronien, mais celle qui reste soucieuse de la souveraineté et de l’identité de la France. À défaut des cadres du parti Les Républicains, beaucoup de ses électeurs, qui n’en peuvent plus de la politique actuelle, seraient prêts à joindre leur vote à celui de la droite nationale. Il n’est que de voir l’enquête menée par l’IFOP pour le JDD : l’inquiétude sur la question de laïcité est majoritaire, 80 % des sondés pensent qu’« [elle] se pose aujourd’hui différemment en France s’agissant de la religion musulmane », ils sont même 61 % à estimer que « l’islam est incompatible avec les valeurs de la société française ».

    Emmanuel Macron, refusant de prendre clairement position, préfère rencontrer à l’Élysée le Conseil français du culte musulman, éludant les questions que se posent les Français quand ils se rendent compte que leur culture et leur identité sont menacées. Ce n’est pas en faisant l’autruche qu’on peut répondre à ces menaces, mais en saisissant le problème à bras-le-corps, pour sauvegarder la cohésion des Français, y compris les Français de confession musulmane qui ne souhaitent que l’assimilation. À quand un Salvini français ?

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/election-regionale-en-ombrie-salvini-donne-sa-premiere-giffle-a-lexecutif-italien/

  • Catalogne : la réponse aux révolutionnaires indépendantistes qui voudraient créer un "Cuba sur Méditerranée"

    Depuis quelques décennies, les indépendantistes catalans ont infiltré, pour le dénaturer, un ancien mouvement sain et légitime de défense du particularisme local; un mouvement traditionaliste, pour qui les libertés locales et la langue régionale sont un plus. Ils essayent d'opérer une véritable  captation d'héritage, un détournement du sain fédéralisme en se servant du particularisme pour dynamiter l'unité espagnole, au lieu de l'enrichir...

    Ils ont osé ajouter au beau drapeau catalan, surgi du fond des âges, l'horrible emblème à l'étoile bleue du castrisme oppresseur : importer la tyrannie marxiste aussi oppressive que périmée, faire de Barcelone un Santiago sur Méditerranée, et, pourquoi pas, importer toutes les recettes qui ont conduit Cuba au fond du trou, voilà leur conception de l'avenir pour la Catalogne ?

    Leur choix de l'étoile bleue castro/marxisto/tyrannique est révélateur de leurs options politiques : le choix d'une écrevisse comme logo, et de la devise "j'avance en reculant", traduite en catalan, évidemment !... -  eût été plus conforme à ce qu'ils sont, et au désastre vers lequel ils voudraient conduire la Catalogne et les Catalans...

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/10/28/la-reponse-aux-revolutionnaires-independantistes-qui-voudrai-6186141.html

  • Allemagne : déroute électorale pour Angela Merkel et percée des nationalistes en Thuringe

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    Lors des élections de ce dimanche 27 octobre pour le Parlement de l’État allemand de Thuringe, le parti patriotique Alternative pour l’ (AfD), conduit par le chef de file de son aile la plus nationaliste Björn Höcke, double son score en décrochant 23,4 %, soit une progression de 12,8 points par rapport à 2014, et arrive deuxième. Les post-communistes de Die Linke sont premiers, avec 31 % des voix, soit une progression de 2,8 points.

    Les démocrates-chrétiens de la CDU, le parti de la chancelière fédérale Angela Merkel, chutent de 11,7 points et tombent à 21,8 %. Les sociaux-démocrates du SPD, qui gouvernent l’Allemagne avec la CDU et ses alliés sociaux-chrétiens bavarois de la CSU, reculent de 4,2 points et obtiennent 8,2 %.

    Les écologistes de Bündnis 90/Die Grünen restent au Parlement de Thuringe avec plus de 5 % des voix alors que les libéraux du FDP, doublant leur score, entrent au sein de cette assemblée avec juste les 5 % nécessaires afin d’obtenir des élus.

    Trente ans après la chute du rideau de fer, une majorité des citoyens de Thuringe, parmi ceux acceptant encore de se déplacer aux urnes – la participation étant de 64,9 % -, ont choisi soit un parti qui porte l’héritage du système qui a régi durant les décennies d’après-guerre la République démocratique allemande, communiste, contre lequel la population est descendue massivement dans la rue au péril de sa vie en 1989, soit un parti patriotique dont la figure de proue en Thuringe, Björn Höcke, représente le nationalisme, héritier de la réaction à l’occupation napoléonienne au début du XIXe siècle, théorisé à cette époque par Johann Gottlieb Fichte et d’autres écrivains tels que Ernst Moritz Arndt et Friedrich Ludwig Jahn, et anticipé par Johann Gottfried von Herder. Ce phénomène met en avant la désillusion des citoyens de l’est du pays face au système politique en place et à ses dérives, sous la conduite de la dirigeante du pays Angela Merkel. La politique des frontières ouvertes mise en œuvre par cette dernière provoque un mécontentement de la population qui est confrontée à la délinquance.

    La répartition des 90 sièges de l’assemblée donne 29 sièges aux post-communistes, 22 aux patriotes, 21 aux démocrates-chrétiens, 8 aux sociaux-démocrates, 5 aux écologistes et 5 autres aux libéraux.

    La formation de la future coalition gouvernementale en Thuringe constitue un casse-tête, car les démocrates-chrétiens de la CDU refusent de gouverner avec l’AfD ou Die Linke et devront donc tolérer un gouvernement minoritaire constitué des post-communistes de Die Linke, des sociaux-démocrates et des écologistes. Les libéraux affirment refuser de gouverner avec Die Linke.

    De plus, au sein de la coalition sortante rouge-rouge-verte qui a gouverné la Thuringe au cours des cinq dernières années, sous la conduite du ministre-président Bodo Ramelow (Die Linke), les rapports de force sont désormais modifiés en faveur de Die Linke et au détriment des sociaux-démocrates du SPD.

    Lionel Baland

    https://www.bvoltaire.fr/allemagne-deroute-electorale-pour-angela-merkel-et-percee-des-nationalistes-en-thuringe/

  • Frémissements populistes au Portugal

    2753234785.jpgGeorges Feltin-Tracol

    Le 6 octobre 2019 se tenaient des élections législatives au Portugal. Au cours des jours précédant ce scrutin, la grosse presse cosmopolite ne cessa pas de vanter la clique politicienne locale.

    Bien qu’arrivée en tête aux élections de 2015, la droite modérée qui se désigne « sociale-démocrate », bel aveu de modération avancée, est incapable de s’entendre au point de laisser le pouvoir aux forces de gauche. Le Parti socialiste d’Antonio Costa négocie âprement avec son ennemi historique, le Parti communiste, et avec le Bloc de gauche, une sorte de condensé lusophone de Mélenchon et de Besancenot. Costa constitue un gouvernement socialiste homogène qui bénéficie du soutien parlementaire des communistes et des gauchistes. Cette alliance inédite n’empêche pas le Portugal d’appliquer une politique économique décidée par la troïka FMI – BCE – Commission de Bruxelles. La violence économique de l’austérité néo-libérale s’édulcore seulement de mesures progressistes d’ordre sociétal.

    La médiacratie hexagonale s’extasie surtout de l’absence de tout signe de populisme. Le discours national-identitaire n’est guère audible dans l’opinion portugaise malgré une immigration croissante due à la conjonction de deux phénomènes : l’installation de plus en plus fréquente de ressortissants d’anciennes colonies ultra-marines et l’arrivée des retraités francophones et anglophones. Leur présence favorise la hausse rapide des prix de l’immobilier aux dépens des Portugais eux-mêmes.

    Les résultats électoraux voient le vote socialiste croître de 4,3 points et remporter vingt sièges supplémentaires. Antonio Costa est sûr de retrouver son poste de Premier ministre. Le Bloc de gauche garde ses dix-neuf sièges tandis que la Coalition démocratique unitaire, un regroupement de diverses formations dont les communistes et les Verts, n’en a plus que douze, soit cinq de moins. L’alliance gouvernementale est reconduite avec une préférence – implicite – accordée au Bloc de gauche.

    La politique sociétaliste de Costa suscite cependant une forte défiance populaire. Outre une abstention élevée (46,5 %), le mouvement environnementaliste et proto-animaliste de centre-gauche Personnes – Animaux – Nature s’emparent de trois autres sièges, soit un total de quatre élus. Mouvement de droite nationale, le Parti national rénovateur ne recueille que 15 272 suffrages (0,3 %), une perte de 0,2 point. Cet échec cuisant s’explique par le (modeste) succès de CHEGA !.

    Fondé le 9 avril 2019, CHEGA !, c’est-à-dire « ASSEZ ! », est dirigé par un professeur de droit de 36 ans, André Ventura. Il entre au Parlement avec 66 442 voix (1,30 %). Cet ancien adhérent du Parti social-démocrate entend importer au Portugal les méthodes du voisin espagnol Vox et, lusophonie oblige, l’activisme du président brésilien Jair Bolsonaro. CHEGA ! ne verse pas dans l’euroscepticisme et pencherait plutôt vers l’Alliance des conservateurs et réformateurs européensdorénavant dominée par le PiS polonais. Hostile à l’islam et au mariage gay, ce jeune parti politique promeut une ligne nationale-libérale conservatrice. Il s’affiche libéral en économie, nationaliste sur le plan culturel et conservateur dans le domaine sociétal. À l’instar de Vox, il se déclare irréprochable sur certains sujets supposés controversés et prend par conséquent bien soin de ne pas être confondu avec le RN français, la Lega italienne et l’AfD allemande.

    Par cette élection surprise, l’illusion d’une Lusitanie préservée de tout affreux populisme, se dissipe enfin. Faut-il y voir une conséquence indirecte de la polémique de l’été ? En août dernier, le maire socialiste de Santa Comba Dao, Leonel Gouveia, proposa l’édification d’un musée, ou plutôt d’un centre d’étude et d’interprétation du régime de l’enfant de la commune, Antonio Salazar, le président du Conseil de l’« État nouveau » (1933 – 1974). Le 11 septembre suivant, à l’initiative du groupe communiste, le Parlement vota grâce à l’abstention d’une « droite » toujours aussi pleutre, une condamnation de ce projet qui offenserait la mémoire des « victimes » du salazarisme.

    André Ventura est bien seul. Et alors ? Pendant près de vingt-huit ans, Jair Bolsonaro fut un député fédéral isolé et méprisé. En dépit d’un changement fréquent d’étiquette partisane, cet isolement politique le préserva des compromissions politicardes. Le président de CHEGA ! a-t-il commencé une longue marche qui en fera un jour le Bolsonaro du Portugal et de la Vieille Europe ?

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n°144, mise en ligne sur TVLibertés, le 21 octobre 2019.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Identité obligatoire pour obtenir les aides sociales.

    Avec mes amis du Parti VOX à Séville, le verre de l'amitié dans un café où sont réunis l'étoile de David, le Coran et la Croix du Christ

    Le parti VOX, qui occupe actuellement 24 sièges à l’Assemblée Nationale, est très préoccupé par le déroulement des prochaines élections législatives du mois de novembre en Espagne.

    En effet, les sondages proposent le PSOE (Socialistes) comme le prochain vainqueur de ces élections mais dans l’impossibilité de gouverner sans alliance et qui s’est vu proposer l’appui du parti « Ciudadanos » d’Alberto Rivièra, en perte de vitesse justement à cause ce renversement de direction vers la gauche, depuis la dislocation du parti d'extrême gauche « Podemos », principal soutien des socialistes, d’une part à cause de sa position favorable à l’indépendance de la Catalogne et, d’autre part, par la scission occasionnée par le départ de son secrétaire général qui a fondé son propre parti « Mas Pays », refusant de prononcer le mot « Mas Espana », ce qui est très explicite.

    Le « Parti Popular », seule opposition, pour le moment, aux socialistes devrait améliorer son pourcentage et inquiéter justement le PSOE et la crainte du parti VOX est que nombre d’électeurs qui leur seraient favorables décident, justement pour aider le PP, à lui apporter momentanément leurs voix.

    Malgré cette crainte justifiée, il est plus que probable que VOX obtiendra un pourcentage en progression sur les dernières élections, si l’on tient compte de l’intérêt qu’il provoque parmi les citoyens espagnols soucieux de l’avenir de leur pays, actuellement sérieusement menacé par l’insécurité due à une invasion incontrôlée.

    Le gouvernement régional d’Andalousie vient d’approuver, mercredi dernier, une proposition d’accord avec le ministère de l’Intérieur lancée par le parti VOX qui, pour la première fois, avec 12 élus, participe aux décisions de ce gouvernement régional qui durant plus de trente années fut aux mains des socialistes.

    Cette proposition afin que les plus de 40.000 migrants clandestins illégaux, qui se font soigner gratuitement dans les hôpitaux de la région andalouse, soient répertoriés officiellement dans un fichier national.

    Immédiatement cette proposition a soulevé le tollé des 125 organisations de défenses des droits de l’homme (l’APDHA) qui estiment qu’une telle mesure constituerait une attaque flagrante contre les droits fondamentaux des migrants et qu’ils la contesteront en justice.

    Depuis quand les migrants clandestins et illégaux auraient-ils des droits fondamentaux ? Ces droits qui sont réservés aux demandeurs d’asile par exemple.

    Que ces migrants clandestins soient soignés dans les hôpitaux d’Andalousie est tout à fait compréhensible mais à la condition qu’ils puissent justifier de leur identité, de leur provenance et de leur âge or, et pour des raisons parfaitement compréhensibles, ces migrants illégaux se débarrassent de leurs papiers d’identité dès leur arrivée en Europe et cela pour des raisons évidentes : ne pas pouvoir être expulsé puisque sont ignorés les pays de provenance ou d’origine, mais également pour pouvoir se faire identifier comme « mineurs », afin de bénéficier de toutes les mesures prescrites dans un tel cas, alors qu’un grand nombre sont en réalité des « majeurs ».

    L’application d’une telle mesure autoriserait, si la nécessité se faisait sentir, de permettre une expulsion légale pour la plus grande majorité d’entre eux .

    L’Espagne n’est pas le seul pays concerné, tous les pays européens, y compris bien entendu la France, se trouvent confronter à une situation identique.

    Il est absolument urgent, dans l’intérêt même des véritables demandeurs d’asile, d’exiger la preuve de l’identité, de l’origine et de l’âge, de tous les migrants présents sur notre sol et de refuser l’attribution de toutes les aides sociales et autres à tous ceux qui ne peuvent justifier d’une identité réelle.

    http://magoturf.over-blog.com/2019/10/identite-obligatoire-pour-obtenir-les-aides-sociales.html