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Europe et Union européenne - Page 756

  • Les contrôles aux frontières reprennent

    Selon nos immigrationnistes forcenés, il était évident que la France ne pouvait pas se barricader, recontrôler les frontières à l'heure de la mondialisation. Mais ces déclarations ne traduisent qu'une absence de volonté politique, voire une volonté politique de laisser aller. Mais pour la grand messe sur le climat, la COP21, il existe une véritable volonté politique et ce qui n'est pas faisable pour garantir la sécurité des Français, le devient pour garantir celle des grands de ce monde.

    Ainsi, 30 000 policiers sont mobilisés, dont 4000 agents de la police de l'air et des frontières, à partir de ce vendredi et jusqu'au 13 décembre pour sécuriser les frontières dans le cadre de la conférence sur le climat qui se tient à Paris. Pendant un mois, les contrôles seront quasi-systématiques. 85 points de passages ont été identifiés pour déclencher cette vaste opération de contrôles très sélective des frontières : des routes, des ports, des aérogares...

    Plusieurs milliers de douaniers vont également se positionner très régulièrement sur d'anciens postes de contrôles qu'ils avaient désertés depuis des années.

    Il y aura également des patrouilles mobiles en mer ou sur terre. Les contrôles deviendront ensuite quasi-systématiques du 25 au 29 novembre, puis du 8 au 12 décembre.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Guerre psychologique contre l'Europe

    Pour asseoir leur puissance dans le monde, les États-Unis mènent une guerre psychologique contre l'Europe. Les politiciens européens ne manifestent aucun intérêt à consolider une conscience européenne.

    Dans l'hebdomadaire hambourgeois Die Zeit, le journaliste américain David Brooks, rédacteur principal du Weekly Standard, essayiste auprès du New York Times, du Washington Post et du New Yorker, vient de découvrir un nouvel ennemi global de l'Amérique : la “bourgeoisophobie”. Cette phobie est constitué d'un rejet pathologique de tout ce qui est “bourgeois” ; elle a commencé à sévir vers 1830, quand des intellectuels français comme Flaubert et Stendhal — et pourquoi pas aussi Balzac ? — ont donné libre cours à leur haine des méprisables commerçants, négociants et hommes d’affaires, une haine qu'ils justifiaient au nom de l'esthétique et qu'ils dirigeaient sans pitié contre les pionniers de l’esprit capitaliste. Brooks estime que ce sentiment fondamental, né dans cette France du XIXe siècle, où il était partagé officiellement par toute l'intelligentsia française, s'est transposé aujourd'hui à Bagdad, à Ramallah et à Pékin. Ce sentiment est la base d'une conception ultra-réactionnaire, qui revient à la charge actuellement.

    La “bourgeoisophobie” est donc une conception du XIXe siècle qui sévit toujours aujourd'hui, qui est quasiment la seule à survivre de son époque et qui a des affinités avec le marxisme, le freudisme et le social-darwinisme. « Aujourd'hui, ce ne sont plus seulement les artistes et les intellectuels qui partagent ce sentiment, car il est plus que probablement partagé aussi par les terroristes et les auteurs d'attentats suicide ». Les ennemis actuels de la bourgeoisie, qui sont ces terroristes et ces commandos suicide, sont consumés par « l’ardent désir de réduire en poussière Israël et les États-Unis ». Brooks utilise ensuite des termes comme “fureur nihiliste”, “haine”, “envie”, “jalousie”, etc., pour ensuite faire référence à Spengler et à son appel à l'avènement d'un “homme supérieur socialiste” (sozialistischer Herrenmensch). Tout devient clair pour Brooks : « C'est là le chemin qui mène à Mussolini, à Hitler, à Saddam Hussein et à Ben Laden ».

    Cependant, là où il y a un danger, émergent également les éléments salvateurs. “L’Axe du Mal”, nihiliste sur le plan culturel, qui part de Flaubert pour aboutir à Ben Laden, a été pointé du doigt par le bon Président Bush, qui le considère comme un “défi moral”, qu'il faut impérativement relever. Il suffit d'évoquer la date magique du “11 septembre” pour justifier tout et le contraire de tout, pourvu que cela aille dans le sens des intérêts américains. Malheureusement, le monde arabe et l’Europe ne viennent qu'en traînant les pieds pour participer à ce combat final. Il faut donc leur faire la morale, les admonester.

    Revenons à Brooks. Ses prémisses théoriques sont déjà ridicules: le marxisme et le freudisme sont des constructions conceptuelles et scientifiques, le social-darwinisme n'en est qu'une caricature ; quant à la “bourgeoisophobie”, dénoncée avec véhémence, elle est tout au plus un affect. Si Brooks place tout cela sur le même plan, une chose est sûre : il cherche à semer la confusion dans les esprits et non pas à donner des explications claires et distinctes. Derrière l'apparente simplicité de son argumentation, derrière la volonté de donner une explication claire quant aux idées qui ont animé la scène intellectuelle européenne du XIXe à nos jours, se profilent des intentions politiques réelles.

    La première intention de David Brooks est d'excuser moralement la politique agressive d'Israël, qui, en un tournemain, est posé comme “victime des bourgeoisophobes”. Cette posture est doublement risible car Israël, vu d'Europe, n'apparaît nullement comme une citadelle de la bourgeoisie, mais comme un État fortement militarisé, où des ayatollahs se réclamant du sionisme et des colons fondamentalistes sont prêts à tout justifier et entreprendre au nom de textes bibliques vieux de plusieurs millénaires, notamment à rejeter les Palestiniens au-delà du Jourdain ; si un homme politique au pouvoir en Serbie, par ex., proposait de telles mesures, il se retrouverait aussitôt sur la liste noire des criminels de guerre à rechercher pour le Tribunal de La Haye […].

    Il s'agit d'un conflit idéologique et politique

    Brooks ne définit même pas le concept de “bourgeoisie”, de façon à pouvoir l'utiliser à mauvais escient. D'après ses descriptions, l’écœurant magnat du pétrole de la série Dallas, J. R. Ewing, serait la figure idéaltypique du “bourgeois”. Pourtant les choses ne sont pas aussi simples. La victoire de la “bourgeoisie”, à la suite de la Révolution française, signifie, pour être concis, une relève de la garde : ce n'est plus désormais la noblesse héréditaire qui domine mais la noblesse du mérite qui gère les sphères politique et économique. Cette relève de la garde s'est accompagnée de tout un pathos sur la démocratie et les droits de l’homme, ce qui a pour corollaire que la bourgeoisie se déclare la représentante et la défenderesse de revendications générales, d'ordre éthique/moral. Ce n'est pas tant contre ce pathos utilisant les notions de progrès et de liberté que se sont insurgés Balzac, Stendhal et Flaubert, plus simplement, ils voyaient que le processus à l’œuvre en Europe, c'est-à-dire une accumulation toujours plus accrue de capital, rendait ce discours toujours plus creux. L’égoïsme et la morale à deux vitesses de la noblesse, la bourgeoisie ne les a ni éliminés ni dépassés, mais, pire, les a vulgarisés ; le pathos, au départ destiné à véhiculer vers les masses de véritables idéaux, a été instrumentalisé par des malhonnêtes et trahi. La critique mordante de Flaubert n'était ni un snobisme ni une pure esthétique : elle jaillissait d'un vieux fonds éthique, considéré comme “chrétien”.

    Ainsi, cette “bourgeoisophobie” trouverait à s’alimenter tout autant en Europe qu'en Amérique aujourd'hui. Pourtant Brooks affirme qu'un front commence clairement à se dessiner à l'horizon de nos jours : les États-Unis, puissance “bourgeoise”, contre l’Europe, puissance “anti-bourgeoise” (le monde arabe et le reste de la planète restant en dehors de ce clivage). Affirmer pareille dichotomie aujourd'hui est pure déraison. Car le conflit qui oppose les deux entités n'est pas d'ordre moral mais est purement politique et idéologique. Brooks l’admet indirectement quand il explique la distance que prend actuellement l’Europe vis-à-vis des États-Unis en disant que les Européens ne savent plus « ce que c'est, de ressentir une assurance impériale, d'avoir des objectifs audacieux voire eschatologiques ».

    C'est exact. Mais d'une façon autre que ne le croit Brooks. La faiblesse d'action des Européens ne vient pas tant de leurs gènes décadents, mais de l'avance qu'ils ont en matière d'expériences historiques. Le besoin de cultiver des objectifs “eschatologiques” est largement et définitivement satisfait et dépassé, ici en Europe, après les expériences du national-socialisme et du communisme. L’Europe se situe aujourd'hui dans une phase plus avancée de la dépression post-coloniale et post-impériale. D'après la loi historique de l’ascension et du déclin des grandes puissances, les États-Unis finiront, eux aussi, par connaître cette phase de dépression. Si Brooks s'accordait un tantinet de sérénité philosophique et historique, sa vision dichotomique et simpliste s’effondrerait immédiatement. Il comprendrait tout de suite pourquoi le “11 septembre” a certes été pour le reste du monde un grand choc, mais non pas l'expérience unique d'une sorte de réveil quasi religieux. En Europe, en Afrique et en Asie, à rebours des États-Unis, les peuples ont expérimenté bien trop de “11 septembre”, au cours de leur histoire mouvementée. L'esprit missionnaire et universaliste des États-Unis repose sur une sérieuse dose de naïveté et d'ignorance.

    Sur le plan intellectuel, la polémique engagée par Brooks est sans importance aucune. Elle est néanmoins digne d'attention, parce qu'elle nous permet d'entrevoir ce qui se cache dans la chambre secrète, où la puissance américaine puise aujourd'hui ses convictions du moment. Sûr de lui, Brooks écrit : « Sans doute, après le 11 septembre, plus d'Américains s'apercevront qu’il est juste de vivre comme nous vivons, d'être comme nous sommes ». Imaginons, après ces paroles, un monde, tous continents confondus, qui prendrait exemple sur la consommation d'énergie américaine… La catastrophe écologique serait pour demain et non pas pour une date ultérieure et hypothétique… Brooks, sans vouloir le reconnaître, parle le langage de la barbarie planétaire.

    Le nouveau plaidoyer américain contre la diplomatie classique

    Dans un autre passage de son article, Brooks, soi-disant défenseur de l'esprit bourgeois, se démasque et nous apparaît sous les traits d'un Berserker, d’un énergumène, de l'ère pré-bourgeoise : « La diplomatie convient au tempérament du bourgeoisophobe esthétisant, car la diplomatie est formelle, élitaire, civilisée et surtout complexe ». Or les valeurs que Brooks attaque ici, et méprise, sont des valeurs essentiellement bourgeoises. Le monde, que nous suggère Brooks, est en revanche parfaitement unidimensionnel : Saddam Hussein et Arafat doivent disparaître, s'il le faut par la violence, et les États arabes doivent se démocratiser de gré ou de force. Simple question à Brooks : pourquoi les États-Unis n'ont-ils pas imposé par le biais d'une action musclée ce modèle démocratique à leurs alliés arabes corrompus ? Tout simplement parce qu'un régime démocratique en Égypte ou au Koweït n'irait pas dans le sens de leurs intérêts stratégiques. Exiger la démocratie chez les Palestiniens traumatisés ne permet qu'une chose : de faire gagner du temps à Sharon. La “démocratie”, la “morale”, la “bourgeoisie” sont, pour Bush comme pour Brooks, de purs instruments sémantiques et conceptuels pour promouvoir, via le gigantesque appareil médiatique contrôlé par l’Amérique, une politique qui ne repose que sur la force, qui ne sert qu'à "booster" les intérêts égoïstes des États-Unis, excités de surcroît par les fureurs fondamentalistes.

    La critique que Brooks adresse aux Européens, qui refusent aujourd'hui d'agir, et son assertion, affirmée sans appel, qui prétend que cette volonté d'inaction s'enracine tout entière dans un ego mutilé et dépressif, recèle toutefois un authentique noyau de rationalité. Car cette faiblesse mentale, militaire et politique prêtée à l’Europe, l’empêche d'affirmer de manière impavide ses différences de vue et ses divergences d'intérêts avec les États-Unis. Sortir de ce dilemme, implique, pour l'Europe, de ne jamais abandonner son sens des complexités (ndlr : fruits de la croissance organique et de la longue histoire) et de ne pas abdiquer ses scrupules face aux simplismes apocalyptiques et manichéens des Américains, car un tel abandon et une telle abdication ne feraient qu'amplifier la suprématie américaine, déjà écrasante. Par ailleurs, les Européens ne peuvent plus, comme ce fut le cas jusqu'ici, se laisser totalement dominer par les États-Unis et subir un chantage perpétuel, pour les forcer à l’inaction.

    L'objectif stratégique est de paralyser l’Europe totalement

    Une première chose saute aux yeux, dès qu'on évoque ce dernier point : le déficit de confiance en soi, dont les Européens ne cessent de souffrir depuis plusieurs décennies, peut à tout moment se voir renforcer et consolider par une action stratégique et psychologique bien ciblée, venue des États-Unis, quand ceux-ci entendent maintenir l’Europe en état de faiblesse et quand ils ont intérêt à ce que d^es complexes de culpabilité affectent certains Européens, au point de les paralyser entièrement dans leurs actions. Par exemple : les hommes politiques américains ne cessent d’admonester l’Allemagne, de l'inciter à continuer à rejeter et à diaboliser son passé, font importer des produits “culturels” comme le débat sans fin qui ronronne autour des travaux de Goldhagen, des films comme La liste de Schindler ou Le soldat Ryan, quand ils réclament des dommages et intérêts aux firmes allemandes ou quand ils orchestrent, dans la presse américaine, des campagnes systématiques de dénigrement de notre pays, à propos d'un “néo-nazisme”, pourtant très hypothétique, qui relèverait la tête dans toute l'Europe centrale (les faiseurs d'opinion de nos pays prennent allègrement le relais de cette propagande). Toutes ces manœuvres doivent être considérées, puis critiquées et rejetées, car elles sont les éléments moteurs d'une guerre psychologique que mènent sans repos les États-Unis contre l'Allemagne et contre l’Europe.

    Ensuite, deuxième point : cette guerre psychologique, dans laquelle s'insère parfaitement l'article de Brooks dans Die Zeit, ne vise pas l’Allemagne en tant que telle — notre pays est trop petit dans la perspective des Américains, il n'est que quantité négligeable — mais vise toute concentration naturelle de puissance dans le centre de l’Europe et cherche à enrayer le moteur de l'unification européenne. L’objectif stratégique est de paralyser totalement l’Europe. Aucun des pays européens pris isolément ne pourra jamais s'opposer au colosse américain et constituer un contre-poids sérieux — cependant, une Europe unie pourrait parfaitement résister et faire miroiter une alternative. Dans une telle perspective, les querelles d'intérêts en Europe et les petites jalousies intestines de notre sous-continent sont pures mesquineries et reliquats d'un passé bien révolu. La polémique lancée par David Brooks contre l’Europe doit être perçue comme un signal d'alarme par tous les Européens qui veulent œuvrer dans le sens de l'unité.

    ► Doris Neujahr, Au fil de l'épée (supplément au n°56 de NSE), août 2002.

    (article paru dans Junge Freiheit n°29/juillet 2002)

    http://www.archiveseroe.eu/recent/34

  • Bloody Sunday : 43 ans après, un ancien soldat britannique est arrêté

    Âgé de 66 ans, un ex-militaire a été arrêté ce mardi dans le comté d’Antrim, en Irlande du Nord, quarante-trois ans après les affrontements à Londonderry. Il est le premier suspect à être interpellé.

    Ce dimanche sanglant de 1972, treize hommes, âgés de dix-sept à quarante-et-un ans, sont morts sous les balles des parachutistes britanniques. Treize autres ont été blessés; l’un d’entre eux mourrait de ses contusions, quelques mois plus tard.

    Le «Bloody Sunday» est, sans nul doute, l’un des épisodes les plus sombres des trente ans de violences en Irlande du Nord. L’homme arrêté ce mardi et interrogé à Belfast, aurait un lien avec ces événements marquants. Pour le moment, les motifs exacts de sa détention restent inconnus, tout comme son identité. Son arrestation marque, selon Ian Harrison, l’inspecteur en charge de l’investigation, «une nouvelle phase dans l’enquête» menée depuis 2012. L’inspecteur Harrison a malgré tout souligné que les recherches devraient encore durer «quelques temps».

    En quête de vérité

    En quarante-trois ans, trois enquêtes ont été ouvertes sur le «Bloody Sunday». Les conclusions de la première, menée par Lord Widgery, avait été très controversées.

    girlsoldier

    Elles suggéraient que les soldats britanniques, qui ont tiré sur la foule ce jour-là, ne faisaient que répondre aux attaques des manifestants armés d’explosifs et de pistolets. C’est seulement vingt ans plus tard, en 1998, à la fin du conflit nord-irlandais, que Tony Blair lança une enquête publique, afin de connaître les circonstances exactes des affrontements de ce 30 janvier 1972.

    Après douze ans de recherches et d’interrogatoires, le rapport rédigé avait conclu en 2010, que des parachutistes britanniques avaient tiré les premiers dans la foule manifestant à Londonderry, deuxième ville nord-irlandaise. Le Premier ministre britannique, David Cameron, avait présenté, dans la foulée, des excuses, décrivant l’action de l’armée comme «injustifiable», «ce qui s’est produit n’aurait jamais, jamais dû se produire. Certains membres de nos forces armées ont mal agi». À la suite de la publication du rapport, l’enquête avait été ouverte de nouveau en 2012. Depuis, aucune information n’avait été divulguée, à l’exception, en septembre dernier, d’une annonce faite par les services de police nord-irlandais, indiquant leur volonté d’interroger sept ex-soldats sur leur implication.

    Paix en danger?

    L’opinion publique est divisée sur la pertinence de poursuites contre les auteurs de ce drame. Certains estiment qu’elles sont indispensables et d’autres craignent qu’elles ne fragilisent le processus de paix et n’ouvrent une boîte de Pandore.

    Nombre des familles des quelque 3500 personnes tuées lors des trente ans de violences pour l’égalité des droits entre catholiques et protestants en Irlande du Nord, n’ont en effet pas eu droit à un procès.

    Des accords de paix ont été conclus en 1998, mettant fin à l’essentiel des troubles dans la province britannique désormais dirigée par une coalition composée de républicains et d’unionistes.

    Source

    http://www.contre-info.com/bloody-sunday-43-ans-apres-un-ancien-soldat-britannique-est-arrete#more-39856

  • Marche de 50 000 nationalistes en Pologne contre l'invasion

    Environ 50 000 nationalistes polonais ont manifesté dans le centre de Varsovie contre l'invasion "non-blanche" de l'Europe et de l'Union européenne - et en particulier sur les demandes faites à ce que la Pologne "absorbe" les envahisseurs qui ont submergé l'Allemagne depuis les tous derniers mois. (ndlr : traduction de l'équipe).



  • L'UDI colporte ses mensonges sur l'avortement en Irlande

    Le 28 octobre, des membres de l'UDI, dont les sénatrices Chantal Jouanno et Annick Billon et le sénateur Olivier Cadic, sont allés en Irlande faire la propagande de l'avortement. Olivier Cadic raconte :

    "Au pays du trèfle, les femmes n’ont pas le droit de disposer de leur propre corps. C’est évidemment l’affaire des Irlandais, mais la nôtre est d’informer les Françaises des divers dangers d’une grossesse en Irlande."

    Sic. Et il rapporte ce propos de Laurence Hélaili, Conseillère consulaire à Dublin :

    « On est en danger du seul fait d’être enceinte ».

    Or, l'un des pays qui peut se vanter des meilleurs chiffres dans le domaine de la santé maternelle est précisément l'Irlande. Une étude de 2011 contredit les idées reçues. Elle porte sur 42 ans de statistiques relevées en Irlande et Irlande du Nord d'une part, en Grande-Bretagne de l'autre. Voici les faits positifs relevés pour l'Irlande et l'Irlande du Nord :

    • Un bien meilleur taux de natalité que dans l'ensemble de l'Europe, près d'assurer le remplacement des générations.
    • Sur la durée, l'Irlande présente un profil démographique plus jeune qui lui permet d'être moins dépendante de l'immigration que les autres nations européennes.
    • Moins de fausses couches, de petits poids de naissance, de naissances prématurées, de paralysies cérébrales, de morts maternelles, toutes choses dont le risque est aggravé chez les femmes ayant subi un avortement.
    • Moins de cancers du sein.
    • Une santé mentale relativement meilleure, à juger d'après les prescriptions d'antidépresseurs.
    • Certaines maladies du système immunitaire sont nettement moins fréquentes.

    Michel Janva

  • Calais (62) : Troisième nuit d’affrontements (MàJ)

    Le ras-le-bol est général

    Des militants de No Border « poussent les migrants à l’émeute« 

    [...] Mardi après-midi, lors d’une conférence de presse, la préfète du Pas-de-Calais, Fabienne Buccio, avait déjà déploré « plus d’agressivité de la part des migrants, avec certaines associations comme No Border qui les organisent, qui leur donnent des outils pour venir à la rencontre des forces de l’ordre ».

    Invité de France Info ce mercredi matin, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Pierre-Henry Brandet, lui a emboîté le pas, expliquant que « des militants de No Border » (une association altermondialiste qui plaide pour la suppression des frontières) avaient été « identifiés » et que « les services de police cherchaient à les identifier ». [...]

    France Info


    La préfète annonce une évolution du dispositif policier « afin que les riverains ne subissent pas de désagréments«

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  • Colonel Jacques Hogard : ouf, le Kosovo ne fera pas partie de l’Unesco

    Ce 9 novembre la demande d’admission du Kosovo en son sein a échoué à 3 voix près. Le colonel Jacques Hogard qui a commandé les forces spéciales françaises lors la guerre contre les Serbes souligne que le Kosovo est un Etat fantoche qui n’est pas reconnu par l’ONU.

    Un prêtre orthodoxe serbe arrive à l’église de St Stefan dans le village de Brezovica au Kosovo, un matin de janvier 2014 Crédits photo : VISAR KRYEZIU/AP

    Le 9 novembre 2015, sur proposition de l’Albanie (ce détail n’est pas neutre), l’UNESCO s’est prononcée sur la demande d’admission en son sein, en tant qu’« état-membre », de la soi-disant « république du Kosovo ».

    Cette dernière n’est pourtant pas reconnue par l’ONU, dont la Résolution 1244, de juin 1999, toujours en vigueur, rappelle clairement l’appartenance du Kosovo à la République de Serbie.

    Mais elle s’est de fait détachée par la force en 1999 lorsque l’OTAN l’a arrachée à la Serbie au terme d’une campagne d’intenses bombardements aériens de mars à juin, et surtout elle a autoproclamé unilatéralement son indépendance en 2008, que certains pays, dont la France hélas, se sont alors un peu hâtivement empressés de reconnaître.

    Le Kosovo devrait pourtant faire réfléchir les Européens.

    Sur ce territoire grand comme un grand département français, que les Serbes considèrent à juste titre comme le cœur historique, spirituel, culturel et identitaire de leur nation, la population serbe, de majoritaire qu’elle était encore à la veille de la seconde guerre mondiale, est progressivement devenue minoritaire sous le triple effet de la politique délibérément pro-albanaise menée par le régime communiste du Croate Tito, de la démographie (les familles serbes, chrétiennes , monogames, comptant de moins en moins d’enfants pour en arriver à deux ou trois maximum par famille, tandis que les familles albanaises, musulmanes, polygames, comptent de l’ordre de cinq à six enfants par épouse…), et enfin, bien sûr, de la guerre et de l’épuration ethnique qui s’en est suivie (Des centaines de milliers de Serbes ont quitté ainsi la province arrachée à l’administration serbe en 1999 puis proclamée « indépendante » en 2008 par la guérilla islamo-albanaise installée au pouvoir par l’OTAN, avec le soutien de l’Union européenne et des monarchies pétrolières du Golfe).

    Le Kosovo - de son vrai nom le Kosovo et Métochie, car ce que les Occidentaux appellent Kosovo recouvre en fait l’ensemble des territoires constitués par le Kosovo proprement dit (partie orientale de la province) et par la Métochie, la « Terre d’Eglise » (partie occidentale de la province) - est un résumé de l’Histoire de la Serbie dont il constitue le berceau.

    En son centre se trouve le lieu-dit Kosovo Polje, « le Champ des Merles », théâtre historique de la formidable bataille qui le 15 juin 1389 a opposé la Chevalerie serbe menée au combat par le Prince Lazar, aux Turcs mahométans du sultan Mourad. Cette bataille trop vite annoncée comme victorieuse du côté chrétien - est alors célébrée comme telle jusqu’à Paris, dont les cloches de la Cathédrale Notre Dame sonneront à toute volée en l’honneur des Héros serbes. Elle marquera en fait le début de la domination ottomane dont le joug s’exercera de longs siècles sur la nation serbe. [...

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Colonel-Jacques-Hogard-ouf-le

  • Comment Moscovici a trompé les Français en direct sur RTL

    La déclaration de Pierre Moscovici est un tissu d’inepties et de contrevérités.
    Le 9 novembre sur RTL Pierre Moscovici a déclaré ceci : « Contrairement à une idée reçue […], l’afflux de réfugiés […] a un impact positif sur la croissance, nous l’estimons à 0.2% – 0.3% pour l’Union européenne, plus pour les pays où il y a un accueil fort, pourquoi ? Parce que les dépenses publiques sont, c’est vrai un coût pour le citoyen et le Trésor public mais c’est aussi une dépense injectée dans l’économie, deuxièmement parce que ces jeunes hommes, ces jeunes femmes viennent là travailler, consommer […] ».

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  • Donbass Janus Putkonen : « il faut construire une ligne Mannerheim »

    Janus Putkonen est Finlandais, né dans une petite localité du nom de Pernaja en 1974. Issu d’une famille attachée aux arts, notamment au théâtre, il deviendra réalisateur et scénariste du théâtre de Porvoo sur les bords de la Baltique. Rien ne le prédisposait donc à entamer une carrière dans les médias jusqu’à une prise de conscience politique au milieu des années 90. A cette date, il comprend dans la grande valse des médias internationaux que quelque chose « ne tourne pas rond ». Cette prise de conscience l’amène à travailler rapidement dans la communication et dans les médias. Il fondera naturellement un média alternatif dans son pays mais c’est dans le Donbass que finalement naîtra dans sa tête un vaste projet : le groupe DONI.

    Questionné sur son engagement pour le Donbass, Janus indique qu’il ne connaissait pas grand-chose à la Russie, à part comme touriste et qu’il ne pratique pas la langue russe. Ayant toutefois senti que la cause de la Novorossia était beaucoup plus complexe et que quelque chose se cachait derrière l’acharnement des médias, il décide de se rendre sur place au mois de mars 2015. Comme il le dit lui-même « ce fut un réel choc, la veille de mon départ après ce séjour immersif, ce fut très difficile, je n’avais pas envie de partir et je ne pouvais dormir. Aussi je me promettais cette nuit-là de revenir, ce que j’avais compris était trop important ». Comme beaucoup de journalistes indépendants venus ici, éloignés du circuit des mass médias, Janus a été terrifié par la situation du Donbass et les enjeux colossaux de cette guerre. Il m’explique, qu’avant son arrivée, il avait déjà pris conscience que manipulations et mensonges étaient à l’œuvre autour des événements du Maïdan et de la guerre de l’Ukraine contre les insurgés du Donbass. Sa venue au milieu des habitants fut toutefois une révélation, le conduisant à l’évidence : il fallait revenir.

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