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Europe et Union européenne - Page 752

  • Bruxelles, capitale du djihadisme européen

    Cet entretien vient d'être réalisé au parlement belge avec Filip Dewinter, membre du Vlaams Belang:

    Michel Janva

  • Le Premier ministre néerlandais : « L’UE risque de s’écrouler comme l’Empire romain »

    L’immigration inquiète le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, parce qu’elle est une source de déstabilisation de la construction mondialiste (UE). C’est donc la priorité de nos élites politiques de maintenir debout la tour de Babel tant qu’ils le peuvent encore.
    « L’Europe risque de s’écrouler comme l’Empire romain à cause de la crise des migrants, a soutenu le Premier ministre néerlandais Mark Rutte, cité par le Financial Times, alors que son pays s’apprête à prendre la présidence de l’UE en janvier.

    De nombreuses dissensions existent au sein de l’Union européenne sur la manière de gérer la venue de centaines de milliers de Syriens, Irakiens et Érythréens, notamment, fuyant leur pays pour se rendre en Europe. »
    La première étape, c’est s’assurer que les frontières soient contrôlées », a soutenu Mark Rutte, cité jeudi soir par le Financial Times : « l’Empire romain nous l’a montré et nous le savons tous, les grands empires s’écroulent si les frontières ne sont pas bien protégées ».

    M. Rutte s’est adressé à un petit groupe de journalistes invités depuis Bruxelles en amont de la présidence de l’UE que les Pays-Bas vont assurer au premier semestre 2016.

    Le gouvernement néerlandais a fait de la crise des migrants une de ses priorités pour sa présidence du groupe des 28.

    « Nous devons arrêter ce flot de migrants qui viennent en Europe, nous ne pouvons continuer avec les niveaux actuels », a-t-il dit, cité par le quotidien en ligne EUObserver.

    Le ministre néerlandais des Affaires étrangères Bert Koenders a appelé mercredi à travailler pour maintenir en vie l’espace de libre circulation Schengen.

    Mais le ministre néerlandais des Finances et président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a prévenu vendredi qu’un petit groupe de pays de l’UE, dont les Pays-Bas, pourraient être forcés de former un « mini-Schengen » si la crise des migrants ne peut être résolue.

    M. Rutte a par ailleurs dit, cité par le quotidien britannique Guardian, ne pas « être sûr » qu’un accord entre l’UE et le Royaume-Uni en vue d’éviter un « Brexit » pourrait être conclu d’ici la fin de l’année. »

    Source : 7sur7

    http://www.contre-info.com/le-premier-ministre-neerlandais-lue-risque-de-secrouler-comme-lempire-romain#more-40100

  • C’est officiel : la France envisage d’enfreindre les Droits de l’Homme

    La France a écrit au Conseil de l’Europe pour l’alerter qu’elle risque de déroger à la Convention européenne des Droits de l’Homme. 
    C’est officiel : la France envisage de déroger aux Droits de l’homme, dans le cadre de l’état d’urgence décidé après les attentats. Le gouvernement a lui-même envoyé un courrier au Conseil de l’Europe pour l’en informer. "Les autorités françaises ont informé le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe d’un certain nombre de mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence […], mesures qui sont susceptibles de nécessiter une dérogation à certains droits garantis par la Convention européenne des droits de l’homme", peut-on lire sur le site du Conseil. Une procédure nécessaire pour se prémunir d’un éventuel procès auprès de la Cour européenne des Droits de l’homme (CEDH). 
    Mise à jour 27/11/2015 à 12h42 : La France a formellement informé le Conseil de l'Europe "de sa décision de déroger à la Convention européenne des droits de l'homme". 
    L’article 15, où la possibilité d’une dérogation. La Convention européenne des Droits de l’Homme, dont le Conseil de l’Europe est le garant, oblige ses signataires à respecter une liste de droits fondamentaux : droit à la vie, interdiction de la torture, interdiction de l'esclavage et du travail forcé, droit à la liberté et à la sûreté, droit à un procès équitable, pas de peine sans loi, droit au respect de la vie privée et familiale, liberté de pensée, de conscience et de religion, liberté d'expression, liberté de réunion et d'association, droit au mariage, droit à un recours effectif ou encore interdiction de discrimination. 
    Mais l’article 15 de cette convention prévoit aussi une possibilité de déroger à certains de ces droits. Les pays signataires peuvent ainsi "prendre des mesures dérogeant aux obligations prévues par la présente Convention, dans la stricte mesure où la situation l’exige […] et ce uniquement en cas de guerre ou en cas d’autre danger public menaçant la vie de la nation". 
    La France a fait une demande officielle. Pour éviter tout procès devant la CEDH, la France doit, pour déroger à ses obligations, faire une déclaration qui motive ses raisons. En clair, elle doit officiellement se déclarer en guerre ou expliquer quel est le "danger public" qui menace "la vie de la nation". Ce qu’elle a fait dans un courrier du 24 novembre : "la menace terroriste en France revêt un caractère durable, au vu des indications des services de renseignement et du contexte international (…) De telles mesures (celles de l’état d’urgence ndlr) sont apparues nécessaires pour empêcher la perpétration de nouveaux attentats terroristes. Certaines d’entre elles […] sont susceptibles d’impliquer une dérogation aux obligations" de la CEDH. C’est on ne peut plus clair : la France informe officiellement qu’elle risque d’enfreindre certains Droits de l’Homme avec les mesures récemment votées pour lutter contre le terrorisme. Et même qu’elle l’a déjà fait. 
    De quelles mesures parle-t-on ? L’état d’urgence, récemment élargi et prolongé pour trois mois, donne en effet le droit aux autorités françaises d’enfreindre certaines libertés. Premièrement, le ministère de l’Intérieur a désormais la possibilité d’ordonner des perquisitions, de jour comme de nuit, sans passer par une autorité judiciaire. Durant ces perquisitions, les policiers peuvent notamment fouiller et copier toutes les données informatiques qu’ils souhaitent. Ce qui, en temps normal, est jugé contraire au droit à la vie privée. Autre mesure concernée : l’élargissement des assignations à résidence à n’importe quelle personne pour laquelle il y a "des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre public". En temps normal, une telle mesure pourrait être jugée arbitraire est contraire à la liberté de circulation. 
    La France risque-t-elle un procès à la CEDH ? Il revient désormais au Conseil de l’Europe et à la CEDH de vérifier la conformité de la dérogation déposée par la France. Car cette dérogation ne peut pas s’appliquer à tous les droits. Ainsi, elle ne peut pas se faire à l’encontre du droit à la vie, de l’interdiction de la torture, l’interdiction de l’esclavage, ou du principe de légalité des peines (il faut enfreindre la loi pour être condamné). 
    En outre, une dérogation doit respecter le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Or ce pacte, qui dépasse le cadre européen, prévoit d’autres droits intangibles, comme la liberté de pensée, de conscience, et de religion. En outre, la dérogation s’applique uniquement s’il y a vraiment "menace sur la vie de la nation". S’il s’avère que des perquisitions sont menées sans lien avec les attentats et/ou qu’elles s’avèrent discriminante contre une religion, la France pourrait, en théorie, être inquiétée. 
    D’autres pays ont-ils déjà dérogé ? Cette invocation de l’article 15 est loin d’être une première. Le Royaume-Uni avait également dérogé aux Droits de l’Homme en 2004, après les attentats de Londres. L’Irlande avait, elle aussi, déposé une dérogation en 1957 et 1970 pour lutter contre les terroristes de l’IRA (l’armée républicaine irlandaise). La Turquie, qui a signé la Convention européenne, avait elle aussi dérogé à la Convention européenne en 1996, à la suite d’affrontements entre les forces de l’ordre et le PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan.

  • « (Leur) Europe, c’est fini » ?

    Israël, qui de toute façon est assez peu réceptif (litote) aux suggestions de la communauté internationale,  a annoncé dimanche la suspension des  contacts avec l’Union européenne dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien. Cela ne remet pas en cause la présence du Premier ministre israélien à Paris dans le cadre de l’ouverture de la COP 21 et  c’est une mesure  surtout symbolique, les conversations étant  au point-mort. Des discussions seront maintenues avec les Etats de l’UE jouissant d’un poids important comme la France ou l’Allemagne, a cependant précisé Tel-Aviv. Une mesure de rétorsion pour punir l’UE de vouloir étiqueter les produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires occupés –voir notre blogue. Les produits concernés représentaient en 2014 environ 1% du total des échanges commerciaux entre l’Europe et Israël, selon la Commission européenne. Moins symbolique, plus concret et à dire vrai plus inquiétant, se tenait à Bruxelles hier la réunion des 28 chefs d’État européens au sujet de la Turquie. En présence de son  Premier ministre  Ahmet Davutoglu, ce rendez-vous  a confirmé les engagements pris lors du sommet de Malte, dont nous nous faisions aussi  l’écho  il y a quelques semaines.

    L’Union européenne a annoncé le versement de trois milliards d’euros  à la Turquie pour, de manière très hypothétique, qu’elle lutte contre une immigration clandestine, aujourd’hui torrentielle,  qu’elle laisse se déverser  vers l’Europe. Il s’agira surtout avec ce pactole, a-t-il été précisé, de financer la scolarisation des enfants ou encore de faciliter  l’accès au marché du travail des réfugiés sur le sol turc.

    Il n’y pas  que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme islamique que la Turquie atlantiste de M. Erdogan fait preuve, au bas mot, d’une réelle ambiguïté alimentant les soupçons de double ou de triple jeu. D’ores et déjà  M. Davutoglu a ainsi  affirmé qu’aucune garantie ne sera apportée par le gouvernement turc sur la moindre baisse du nombre de « réfugiés » et autres « migrants » passant en Europe depuis la Turquie…

    L’Europe et la Turquie «partagent la même destinée» avec l’Union européenne a scandé le Premier  ministre turc à Bruxelles,  tandis qu’un nouveau chapitre d’adhésion de ce pays non européen… à l’Union européenne a été également ouvert -Ankara avait demandé l’ouverture de cinq autres chapitres, mais s’est heurté  à la ferme opposition de Chypre…

     C’est un spectacle toujours assez sidérant que de voir cette UE trahir les souhaits des peuples dont elle prétend avoir  la charge  et vouloir faire le bonheur,  en ne prenant  aucune des mesures fermes que les Européens réclament pour lutter vraiment contre l’immigration. Tout en poursuivant, souligne Bruno Gollnisch, une politique d’adhésion à petit pas de  la Turquie, selon la technique dite du voleur chinois, adhésion  là aussi dont les Français, comme leurs voisins, ne veulent pas.

    Dans ce climat  de peur et d’anxiété sur l’avenir de notre continent et de sa civilisation, le journalistePierre Haski s’est livré sur le site de  l’Obs  à une recension de la troisième édition,  les 18 et 19 novembre, des « Journées de Bruxelles». Elles sont  organisées par ce même magazine et   les  quotidiens belges, le Soir et De Standaard.

    Elles avaient pour  thème  «Europe: dernière chance»  et la question de   « L’irruption du terrorisme au cœur du continent, pour la deuxième fois de l’année après Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher à Paris en janvier, n’a fait que renforcer la force du titre de ces Journées » a relevé M. Haski. «Tant l’Europe est apparue à côté de la plaque aux yeux de ses citoyens : échec du renseignement, manque de coordination face à une menace commune, tolérance ou laxisme vis-à-vis de foyers de radicalisation islamiste…»

    « Un Européen convaincu, l’Italien Walter Veltroni, ancien maire de Rome et figure de la gauche transalpine »,  a souligné que «la peur est aujourd’hui dominante dans les opinions publiques,avec comme conséquence la montée des demandes identitaires (…) Pour Walter Veltroni, il faudra donc choisir : Soit le repli identitaire, soit les Etats-Unis d’Europe.»

    Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, comme « l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, président du groupe libéral (ALDE) au Parlement européen, ont martelé eux aussi lors de ces Journées  que « la solution, c’est l’Europe.» « Le changement climatique, le crime organisé, le terrorisme ne s’arrêtent pas aux frontières nationales. Lerétablissement des frontières comme le préconise Marine Le Pen créera plus de problèmes qu’il n’en résoudra.»

    A quoi il est facile de rétorquer qu’au-delà même des arguments, ô combien cohérents et légitimesavancés par le FN  pour un retour aux pleines souverainetés nationales, à l’Europe des patries libres, de la libre coopération, c’est  l’étalage d’impuissance de cette  Europe bruxelloise qui achève de la décrédibiliser.

    «L’Europe, c’est fini, on a raté le coche, c’est trop tard» a d’ailleurs  affirmé un autre européiste historique,  l’ex Premier ministre Michel Rocard. « Sombre », il  a « constaté que le monde se refait dans la force, mais que l’Europe a baissé les bras. Les dépenses de défense sont au plus bas depuis cent cinquante ans, les citoyens de l’Union européenne sont joyeux de ne plus s’occuper des problèmes du monde. A ses yeux, l’Europe s’est dotée d’un système d’institutions paralytiques, des institutions qui tuent le leadership. Il a plaidé à l’opposé pour un civisme mondial autour des grandes questions comme le climat, la laïcité, etc ».

    Un improbable, nébuleux civisme mondial comme palliatif à une construction européenne défaillante  sous la coupe de la technocratie euromondialiste? Quel plus bel exemple d’aveuglement  et d’hémiplégie intellectuelle ? L’avenir, la renaissance de la France, de l’Europe européenne ne passera par eux, et ce qui est nouveau c’est que désormais cette certitude s’impose  dans les esprits et est en passe de devenir  majoritaire.

    http://gollnisch.com/2015/11/30/leur-europe-cest-fini/

  • « (Leur) Europe, c’est fini » ?

    Israël, qui de toute façon est assez peu réceptif (litote) aux suggestions de la communauté internationale,  a annoncé dimanche la suspension des  contacts avec l’Union européenne dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien. Cela ne remet pas en cause la présence du Premier ministre israélien à Paris dans le cadre de l’ouverture de la COP 21 et  c’est une mesure  surtout symbolique, les conversations étant  au point-mort. Des discussions seront maintenues avec les Etats de l’UE jouissant d’un poids important comme la France ou l’Allemagne, a cependant précisé Tel-Aviv. Une mesure de rétorsion pour punir l’UE de vouloir étiqueter les produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires occupés –voir notre blogue. Les produits concernés représentaient en 2014 environ 1% du total des échanges commerciaux entre l’Europe et Israël, selon la Commission européenne. Moins symbolique, plus concret et à dire vrai plus inquiétant, se tenait à Bruxelles hier la réunion des 28 chefs d’État européens au sujet de la Turquie. En présence de son  Premier ministre  Ahmet Davutoglu, ce rendez-vous  a confirmé les engagements pris lors du sommet de Malte, dont nous nous faisions aussi  l’écho  il y a quelques semaines.

    L’Union européenne a annoncé le versement de trois milliards d’euros  à la Turquie pour, de manière très hypothétique, qu’elle lutte contre une immigration clandestine, aujourd’hui torrentielle,  qu’elle laisse se déverser  vers l’Europe. Il s’agira surtout avec ce pactole, a-t-il été précisé, de financer la scolarisation des enfants ou encore de faciliter  l’accès au marché du travail des réfugiés sur le sol turc.

    Il n’y pas  que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme islamique que la Turquie atlantiste de M. Erdogan fait preuve, au bas mot, d’une réelle ambiguïté alimentant les soupçons de double ou de triple jeu. D’ores et déjà  M. Davutoglu a ainsi  affirmé qu’aucune garantie ne sera apportée par le gouvernement turc sur la moindre baisse du nombre de « réfugiés » et autres « migrants » passant en Europe depuis la Turquie…

    L’Europe et la Turquie «partagent la même destinée» avec l’Union européenne a scandé le Premier  ministre turc à Bruxelles,  tandis qu’un nouveau chapitre d’adhésion de ce pays non européen… à l’Union européenne a été également ouvert -Ankara avait demandé l’ouverture de cinq autres chapitres, mais s’est heurté  à la ferme opposition de Chypre…

     C’est un spectacle toujours assez sidérant que de voir cette UE trahir les souhaits des peuples dont elle prétend avoir  la charge  et vouloir faire le bonheur,  en ne prenant  aucune des mesures fermes que les Européens réclament pour lutter vraiment contre l’immigration. Tout en poursuivant, souligne Bruno Gollnisch, une politique d’adhésion à petit pas de  la Turquie, selon la technique dite du voleur chinois, adhésion  là aussi dont les Français, comme leurs voisins, ne veulent pas.

    Dans ce climat  de peur et d’anxiété sur l’avenir de notre continent et de sa civilisation, le journalistePierre Haski s’est livré sur le site de  l’Obs  à une recension de la troisième édition,  les 18 et 19 novembre, des « Journées de Bruxelles». Elles sont  organisées par ce même magazine et   les  quotidiens belges, le Soir et De Standaard.

    Elles avaient pour  thème  «Europe: dernière chance»  et la question de   « L’irruption du terrorisme au cœur du continent, pour la deuxième fois de l’année après Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher à Paris en janvier, n’a fait que renforcer la force du titre de ces Journées » a relevé M. Haski. «Tant l’Europe est apparue à côté de la plaque aux yeux de ses citoyens : échec du renseignement, manque de coordination face à une menace commune, tolérance ou laxisme vis-à-vis de foyers de radicalisation islamiste…»

    « Un Européen convaincu, l’Italien Walter Veltroni, ancien maire de Rome et figure de la gauche transalpine »,  a souligné que «la peur est aujourd’hui dominante dans les opinions publiques,avec comme conséquence la montée des demandes identitaires (…) Pour Walter Veltroni, il faudra donc choisir : Soit le repli identitaire, soit les Etats-Unis d’Europe.»

    Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, comme « l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, président du groupe libéral (ALDE) au Parlement européen, ont martelé eux aussi lors de ces Journées  que « la solution, c’est l’Europe.» « Le changement climatique, le crime organisé, le terrorisme ne s’arrêtent pas aux frontières nationales. Lerétablissement des frontières comme le préconise Marine Le Pen créera plus de problèmes qu’il n’en résoudra.»

    A quoi il est facile de rétorquer qu’au-delà même des arguments, ô combien cohérents et légitimesavancés par le FN  pour un retour aux pleines souverainetés nationales, à l’Europe des patries libres, de la libre coopération, c’est  l’étalage d’impuissance de cette  Europe bruxelloise qui achève de la décrédibiliser.

    «L’Europe, c’est fini, on a raté le coche, c’est trop tard» a d’ailleurs  affirmé un autre européiste historique,  l’ex Premier ministre Michel Rocard. « Sombre », il  a « constaté que le monde se refait dans la force, mais que l’Europe a baissé les bras. Les dépenses de défense sont au plus bas depuis cent cinquante ans, les citoyens de l’Union européenne sont joyeux de ne plus s’occuper des problèmes du monde. A ses yeux, l’Europe s’est dotée d’un système d’institutions paralytiques, des institutions qui tuent le leadership. Il a plaidé à l’opposé pour un civisme mondial autour des grandes questions comme le climat, la laïcité, etc ».

    Un improbable, nébuleux civisme mondial comme palliatif à une construction européenne défaillante  sous la coupe de la technocratie euromondialiste? Quel plus bel exemple d’aveuglement  et d’hémiplégie intellectuelle ? L’avenir, la renaissance de la France, de l’Europe européenne ne passera par eux, et ce qui est nouveau c’est que désormais cette certitude s’impose  dans les esprits et est en passe de devenir  majoritaire.

    http://gollnisch.com/2015/11/30/leur-europe-cest-fini/

  • Premier Forum de la Dissidence de Polémia – Les tables rondes

    Synthèse de Bernard Mazin, essayiste.

    ♦ « Et pour leurs coups d’essai veulent des coups de maître » : c’est sous l’égide de cet alexandrin du Cid que s’étaient résolument placés les organisateurs de ce Premier Forum de la dissidence de Polémia. Et ce fut un vrai coup de maître, puisque cette manifestation a rassemblé plus de 600 auditeurs – et ce sont les vrais chiffres ! – dont l’attention n’a pas faibli durant les cinq heures d’interventions et de débats.

    Il est vrai qu’après les Journées de la Réinformation et les Bobards d’Or, Jean-Yves Le Gallou et son équipe n’ont plus rien à prouver en matière de savoir-faire ni de capacité à mobiliser toutes celles et tous ceux qui refusent le Système.

    Je ne m’étendrai pas sur l’allocution introductive de Jean-Yves Le Gallou (1), qui a déjà été mise en ligne sur le site, ni sur la conclusion de Michel Geoffroy (2), qui va l’être incessamment. Au risque d’être accusé de flagornerie, car ils m’honorent tous deux de leur amitié depuis plus de quatre décennies, je me bornerai à remarquer que l’un comme l’autre ont su communiquer à l’auditoire la passion qui les anime, liée à la profondeur des analyses que requiert la gravité des sujets abordés.

    C’est sous la houlette talentueuse de Philippe Christèle, l’un des animateurs et contributeurs « historiques » de la Fondation Polémia, que se sont enchaînés les trois temps des travaux de l’après-midi :

    Table ronde n°1 – Les valeurs, ou l’épuisement de Mai-68 et le retour des permanences anthropologiques

    Animée par Gabrielle Cluzel, chroniqueuse à Boulevard Voltaire, cette première table ronde réunissait trois participants de qualité qui ont expliqué les raisons de leur engagement pour la dissidence et la manière dont ils le traduisent dans leur vie individuelle et collective.

    Béatrice Bourges, fer de lance de la Manif’ pour Tous et animatrice du Printemps français, a eu dès 2005-2006 le pressentiment que la question de l’homoparentalité allait être un sujet fondamental des années à venir. C’est donc tout naturellement qu’après l’élection de François Hollande, elle s’est jointe au combat contre le mariage pour tous, jusqu’à en devenir l’un des hérauts, en même temps que l’une des héroïnes.

    En quoi est-ce une dissidence ? Au cœur de son attitude est la question des valeurs, entendue comme la conviction que l’homme est un être spirituel, une personne sacrée. Si l’on partage cette conception de l’homme et du monde, il en résulte que ce dernier doit être organisé en fonction du Bien commun.

    Si, au contraire, l’homme n’est qu’un amas de cellules, on débouche sur la recherche d’un « homme augmenté » au service de la marchandisation du monde.

    La dissidence, c’est s’opposer au Système de façon résolue, car une société qui ne se fonde pas sur des valeurs court à sa perte. Cela signifie, certes, s’associer à des actions de groupe anti-Système, mais cela commence par des actes individuels, et être prêt à des sacrifices, jusqu’au sacrifice ultime s’il le faut.

    Béatrice Bourges précise ensuite, au fil du débat, plusieurs points de sa pensée :

    • A la suite des attentats du 13 novembre, les mesures prises ne peuvent pas être à la mesure des enjeux, car on ne désigne pas l’ennemi. Lors des manifestations contre le mariage pour tous, les gens ne se sont pas mobilisés parce qu’ils étaient concernés personnellement, mais parce qu’ils avaient conscience qu’il s’agissait d’un enjeu de civilisation, et qu’ils étaient confrontés à une menace, à un ennemi identifiables.

    • Les vrais ennemis des dirigeants en place ne sont pas les djihadistes, mais les dissidents que nous sommes, et l’oligarchie en est de plus en plus consciente. Il faut donc s’attendre, et être prêt, à faire face à une intensification des mesures liberticides.

    • Dans l’option : être libérale ou pas ?, Béatrice Bourges se qualifie de non libérale, car la forme exacerbée du libéralisme que nous observons laisse la porte ouverte à la marchandisation du monde. Il faut donc décrypter la novlangue, dénoncer sans relâche l’oligarchie et la confiscation de la démocratie.

    • Une rupture sera nécessaire, mais avant de se compter à nouveau, il faut avant tout savoir si l’on peut compter sur soi-même. Notre patrie est sous une chape de plomb qui se fissure et finira par exploser, mais il ne faut pas se cacher que lorsque le Système va exploser, on va en baver. Toutefois, comme la France est bourrée de talents, Béatrice Bourges est convaincue que le redressement sera plus rapide que prévu et, en attendant, prêche pour la radicalité contre le modérantisme. Le jour du choix radical viendra, mais on ne sait pas quand. Dans l’immédiat, il faut s’y préparer avec nos sacrifices et nos dissidences individuels, si dérisoires puissent-ils paraître.

    Charlotte d’Ornellas, chroniqueuse à Boulevard Voltaire, est venue à la dissidence par refus des compromissions du monde médiatique : journaliste de formation, elle s’est rapidement tournée vers les médias alternatifs, et a fait sien le combat pour la défense des Chrétiens d’Orient.

    Elle a toujours orienté son activité en fonction de la réponse à la question : Que veut-on défendre ? Elle constate qu’après les attentats contre Charlie Hebdo, les médias revendiquaient le droit de se vautrer dans le blasphème : ils ne trouvaient rien d’anormal à ce qu’on caricature Mahomet, au risque de choquer les pieux musulmans et faisaient l’impasse sur les caricatures beaucoup plus violentes qui avaient été publiées au fil des années contre la religion catholique. La liberté d’expression était le faux-nez du « Jouissons sans entraves » des héritiers de Mai-68. Après le 13 novembre, Libé a tenté, mais sans succès cette fois-ci, de reprendre la même tactique en refusant de prier pour Paris et en appelant à une partouze géante contre l’EI !

    Là où nos ennemis proposent de s’éclater, Charlotte d’Ornellas propose de s’enraciner. Il faut en effet réveiller notre peuple qui souffre de désespérance. On ne peut livrer tout ce que notre pays représente à des étrangers. Et il n’est pas mauvais de rappeler que le catéchisme de l’Eglise catholique énonce expressément que l’amour de la patrie est un acte de charité.

    Thibaut Degarde, l’un des jeunes espoirs de la Génération 2013 et de l’Institut ILIADE, rappelle brièvement les objectifs de l’Institut voulu par Dominique Venner. Il met l’accent sur la destruction de la France et de l’Europe voulue par le Système.

    Le libéralisme est l’ennemi de toutes les civilisations, car il refuse ce qui fait leur essence, à savoir la conscience de leurs limites, de leur finitude, et le partage de valeurs communes. Autrement formulé, la mondialisation prétend, contre toute évidence et contre toute logique, instaurer une civilisation planétaire et c’est ce contre quoi nous devons nous battre. La dissidence n’est rien d’autre que la conscience de la permanence des limites et des valeurs partagées.

    ILIADE veut aider à la prise de conscience de la déchéance historique de l’Europe, conséquence du cosmopolitisme libéral-libertaire.

    En définitive, il ne s’agit pas, en retrouvant nos racines françaises et européennes, d’appeler à un Grand Soir, mais à un retour à l’Ordre. Cette perspective peut paraître utopique, mais l’intervenant souligne que des possibilités d’agir existent dans les interstices de l’Europe bruxelloise, comme en témoigne le succès de la « révolution conservatrice » menée en Hongrie par Viktor Orban.

    A une question posée sur la Suisse, pays à la fois libéral et identitaire, Thibaut Degarde note qu’à ses yeux, il s’agit largement d’un faux semblant : certes, la Suisse résiste mieux que le reste de l’Europe aux assauts migratoires et à l’invasion de l’islam, et se maintient à un niveau de patriotisme que l’on peut lui envier. Mais cela est dû à sa situation géographique. Sur le fond, il est à craindre qu’elle ne suive la même pente que ses voisins, tant la pression de l’idéologie du « tout-marché » paraît irrésistible. Thibaut Degarde invoque à ce sujet l’ouvrage de Jean-Claude Michéa L’Empire du moindre mal.

    Dans un intermède consacré à « la dissidence en libraire », Claire Chardon nous a présenté le blogue Metapo infos ((http://metapoinfos.hautetfort.com), qui se propose, pour lutter contre le Système, de diffuser « des idées venues d’ailleurs » et qui, à ce titre, a toute sa place dans la réinfosphère. Elle commente six ouvrages récents qui participent à la dissidence, dans des genres différents (3). Certains d’entre eux, nul ne s’en étonnera, ont été recensés sur le site de Polémia.

    Table ronde n°2 – L’art de la dissidence

    Ce n’est pas minimiser le prestige et les qualités des intervenants précédents et de ceux qui ont suivi que de souligner l’impatience particulière de l’auditoire et l’ovation qui s’est déclenchée à l’arrivée de Robert Ménard, orateur de la deuxième table ronde. Le maire de Béziers, ancien patron de Reporters sans frontières, et cofondateur du site Boulevard Voltaire, est l’un de nos plus fins connaisseurs des médias, et les campagnes de dénigrement auxquelles il est en butte de leur part depuis qu’il est passé de l’autre côté de la barrière lui donnent une légitimité particulière à parler de « l’art de la dissidence ».

    Présenté par Gabrielle Cluzel, il s’est livré, avec sa faconde habituelle et son style très direct, au jeu des questions réponses. Voici le résumé de ses propos :

    A la question de ce qui avait été l’élément déclencheur de sa prise de conscience de la nécessité d’une posture dissidente, notamment lorsqu’il a décidé de se présenter à l’élection municipale à Béziers, il répond que « le réel lui a sauté à la gorge ». Il ne s’agissait pas de débats idéologiques, ni de la France présentée par les journalistes : il a été littéralement sidéré par les difficultés quotidiennes de la France réelle, par la souffrance vécue par les habitants. Etant lui-même originaire de Béziers, où sa famille pied-noir s’est installée après l’abandon de l’Algérie, il a vu comment la ville s’est transformée au fil des années et il a voulu passer du comportement du râleur qui se contente de tout critiquer à celle de l’acteur du changement. Il est en effet convaincu que l’on peut changer les choses en s’engageant résolument, pour peu évidemment que le contexte soit favorable.

    Encore faut-il ne pas s’éparpiller ; c’est pourquoi il est hostile au cumul des mandats et se borne à être « maire à plein temps ».

    Comment rendre les gens courageux ? lui demande Gabrielle Cluzel : pour Robert Ménard, le courage, c’est de dire à un moment donné « ça suffit ! » et en tirer les conséquences. Force est toutefois de constater que s’il y a beaucoup de gens brillants et talentueux, sur cent personnes brillantes, il n’y en a guère plus d’une qui soit courageuse.

    Quelle est la recette de son succès ? Il faut s’adresser aux gens directement en contournant les médias installés. Ainsi a-t-il créé, pour s’opposer au monopole de la Dépêche du Midi, qui lui est hostile, et pour tenir un discours de vérité, un journal municipal qui est distribué gratuitement à tous les Biterrois.

    En même temps, il faut :

    être extrêmement attentif à la légalité, car tous les adversaires sont en embuscade. Pour illustrer le résultat de cette politique prudente, il rappelle qu’il a gagné les 6 procès intentés par la LDH ;
    éviter les exagérations dans lesquelles se complait parfois notre mouvance. Même si la restriction des libertés doit nous préoccuper, nous ne sommes pas dans un régime totalitaire, et il existe encore de nombreux interstices dans lesquels se loger.
    Robert Ménard observe que sur le terrain médiatique des batailles sont en train d’être gagnées : le Monde n’est plus le « quotidien de référence » qu’il était autrefois, les médias sont de plus en plus sous le feu de la critique et se battent désormais dos au mur.

    En ce qui concerne le lien entre son expérience locale et la politique nationale, il rappelle qu’il est en désaccord avec le FN sur trois sujets :

    le programme économique, qui ne lui paraît pas réaliste ;
    le mariage pour tous, car il déplore la discrétion dont le FN a fait preuve dans le débat ;
    l’abandon de l’euro, thème qu’il considère comme inutilement anxiogène et peu audible par le peuple de droite.
    Pour autant, sa position est claire : on ne peut pas gagner sans le FN et on ne peut pas gagner qu’avec le FN. Il faut donc tous concourir à faire triompher Marine Le Pen, sans tenir compte des querelles du passé, qui n’ont aucun intérêt. « Arrêtons de nous chamailler, car sinon, il sera trop tard. » Les Français ont envie d’entendre un discours d’union, pas de division, et il n’y a pas de différence essentielle entre Marine Le Pen, Philippe de Villiers et Nicolas Dupont-Aignan.

    En saluant l’orateur, Jean-Yves Le Gallou remarque que la dissidence ne se borne pas à l’action électorale, mais qu’en ce qui concerne ce type d’action, il n’hésite pas à préconiser de voter MLP aux prochaines régionales, même si, comme Robert Ménard, il n’est pas d’accord avec toutes les options stratégiques et tous les modes de management du FN.

    Table ronde n° 3 – La dissidence sur l’identité

    On ne présente plus Renaud Camus, écrivain et essayiste de talent, que l’on a parfois le tort de réduire à « l’invention » du Grand Remplacement. C’est à lui que revient le privilège de lancer l’échange sur le réveil des identités.

    Il précise en premier lieu qu’il n’est pas le premier « prophète de malheur » à avoir pronostiqué le Grand Remplacement : Jean Raspail et Enoch Powell l’ont fait avant lui et ils ont aussi payé au prix fort leur discours de vérité.

    L’attitude de Renaud Camus est paradoxale, car il n’est pas chauvin de nature et il est devenu patriote par désespoir et par refus : refus de la société du mensonge dans lequel nous vivons, refus de la novlangue et de ce qu’il a dénommé le « faussel », c’est-à-dire le déni de réalité, refus enfin des pensées et des paroles interdites.

    Comme il a tout perdu du fait de sa dissidence, il a fait le choix de l’assumer jusqu’au bout. A titre d’illustration, il défend bec et ongles le maintien dans le vocabulaire du terme de « race », qui a été confisqué par les racistes et par les antiracistes, et que certains entendent faire disparaître purement et simplement de la langue française. Il rappelle qu’il s’agit d’un mot très ancien, qui ne recouvrait aucunement une acception biologique, et qui a été utilisé depuis des siècles par les écrivains pour signifier la beauté, l’art ou la poésie (cf. le « génie de la race »).

    A la question « Qu’est-on prêt à perdre ? », Renaud Camus note qu’il y a une grande similitude entre les dissidents « antiremplacistes » et ceux de l’URSS. Ces derniers se battaient contre tout le Système communiste, et les antiremplacistes se battent contre les remplacistes qui sont de gauche, mais aussi de droite. Il relève avec humour que l’UMP devenue Les Républicains adopte un sigle qui pourrait tout aussi bien désigner Les Remplacistes…

    On peut être prêt à perdre beaucoup lorsqu’on combat pour la vérité contre le mensonge. On perd, certes, une certaine sérénité d’esprit devant les échecs et les déceptions, par exemple en constatant la faiblesse de la mobilisation pour défendre notre identité. Pourtant, il reste toujours l’espoir que l’éveil se produira : l’effondrement brutal du Système soviétique offre à cet égard un précédent qui doit inciter les dissidents d’aujourd’hui à rester confiants dans l’avenir.

    Tout est fait pour nous faire croire que nous sommes des monstres, alors que la morale est de notre côté. C’est le remplacisme qui est une monstruosité, car il procède de l’idée que l’homme est un objet jetable et remplaçable.

    Il ne suffit donc pas de dire, selon une conception purement mathématique et démographique, qu’il faut faire plus d’enfants pour remplacer les remplaceurs. Il faut avoir une conception plus écologique du monde : nous vivons dans un monde de laideur, et ce n’est pas parce que nous n’aurons plus d’enfants « de souche » qu’ils vivront dans la beauté, entre le MacDo, le centre commercial et les éoliennes.

    Julien Rochedy, Génération 2013, ancien directeur du FNJ, adopte une position plus pessimiste : il considère que les déséquilibres liés à l’immigration ont d’ores et déjà provoqué une hétérogénéité irrémédiable des populations, et que les Etats continuent à raisonner en termes de peuples, alors qu’il faudrait raisonner en termes de populations. Quelle attitude adopter entre l’acquiescement au Grand Remplacement, la remigration et l’assimilation, qui lui paraissent tout autant de chimères ? Dans l’immédiat, il lui semble que la seule option raisonnable est de commencer à s’organiser.

    En quoi cela consiste t’il ? Il n’est pas question d’action à court terme, mais de vision de longue durée. Son postulat est que le « peuple français » n’est plus qu’un concept vide de sens. Notre monde est mort, ou à tout le moins en déclin. Il faut donc penser à des « sanctuaires », qui permettront de prendre la suite et de redémarrer, même si nous ne travaillons que pour nos arrière-petits-enfants.

    Renaud Camus est d’accord avec Julien Rochedy sur la multiplication des sanctuaires dans les domaines culturel, éducatif, spirituel, mais il observe que l’idée sous-jacente d’une nouvelle féodalité suppose une temporalité longue de plusieurs siècles, qui n’est guère mobilisatrice.

    Le troisième intervenant, Damien Rieu, Génération 2013, ancien porte-parole de Génération identitaire, apporte une autre vision de la dissidence. A ses yeux, la dissidence n’est pas qu’une posture individuelle, elle doit s’incarner dans des mouvements, de jeunesse notamment, dont Génération identitaire offre un exemple très éclairant.

    Relatant les différentes actions destinées à occuper le terrain médiatique, Damien Rieu souligne que ces actions n’ont de sens que si elles obéissent à une stratégie, et si elles s’accompagnent d’efforts importants de formation (Universités d’été qui prennent de plus en plus une dimension européenne). L’objectif ne se résume pas à « faire des coups » mais en obligeant les médias à parler des actions menées, le but est de transmettre des messages à notre peuple.

    En complément, un travail métapolitique monte en puissance : activités sportives ; accueil des SDF de souche ; organisation de lieux de vie, etc.

    Damien Rieu ne partage pas le pessimisme de Julien Rochedy. Il lui semble que les jeunes sont de plus en plus mobilisés à droite. La gauche est idéologiquement moribonde, la mouvance identitaire est extrêmement présente sur les réseaux sociaux et les connexions européennes augmentent.

    En conclusion, Julien Rochedy ne conteste pas le constat que les jeunes ont enterré la gauche, mais il persiste à penser que nous vivons dans un monde mort. Il faut donc s’organiser, pour défendre notre culture, notre sécurité et notre avenir. L’inscription dans le temps long n’est peut-être pas roborative, mais à la fin, c’est nous qui triompherons.

    Bernard Mazin, 23/11/2015

    Notes :

    (1) http://www.polemia.com/premier-forum-de-la-dissidence-de-polemia-introduction-de-jean-yves-le-gallou/
    (2) http://www.polemia.com/premier-forum-de-la-dissidence-de-polemia-conclusion-de-michel-geoffroy-premiere-partie/
    http://www.polemia.com/premier-forum-de-la-dissidence-de-polemia-conclusion-de-michel-geoffroy-deuxieme-partie/
    (3) Charles Robin, La Gauche du capital, Ed. Krisis
    Rodolphe Christin, L’Usure du monde, Ed. L’Echappée
    Jean Bricmont, La République des censeurs, Ed. L’Herne
    Paul Fortune, Poids lourd, Ed. 1975
    Serge Michailof, Africanistan, Ed. Fayard
    Jean-Philippe Jawosky, Rois du monde, Ed. Les moutons électriques.

    http://www.polemia.com/premier-forum-de-la-dissidence-de-polemia-les-tables-rondes/

  • La peste belge ça suffit !

    La France est en guerre contre le terrorisme. Mais quel terrorisme exactement ?

    Pour les médias de propagande la réponse est simple : tout le mal vient des Belges. Salauds de Belges !

    L’auto-radicalisation des Belges

    Pourtant à l’origine, nous, on aimait bien les Belges, notamment les hommes : Tintin, Spirou et Fantasio notamment. Sans oublier Milou et le Manneken Pis. On aimait bien aussi les histoires belges.

    Mais hélas les Belges se sont autoradicalisés. On ne sait pas comment c’est arrivé : sans doute la mauvaise influence conjuguée de la bière et des frites. La radicalisation c’est un mal belge, tout le monde le sait maintenant.

    Depuis, les Belges nous font des tas d’histoires et font tout pour nous empoisonner la vie. Avec leurs coutumes bizarres comme celle de voiler leurs femmes, par exemple, de prier dans les rues, de manger de la viande vidée de son sang ou de se laisser pousser la barbe.

    On dit aussi qu’ils se livrent à toutes sortes de trafics en vivant des subsides publics parce qu’ils font beaucoup d’enfants.

    Salauds de Belges !

    Les maudis Belges ont aussi perverti notre belle jeunesse industrieuse, notamment en Seine-Saint-Denis, aux Minguettes, à Toulouse ou à Vénissieux.

    Le parler belge s’est ainsi imposé dans nos jolies banlieues : on n’entend plus que des expressions belges comme « nique ta mère », « nique ta race » ou « nique les keufs ». Et les coutumes belges se sont aussi imposées : filles voilées, vendeurs de brochettes, courses de voitures et jeunes barbus notamment.

    Les criminels belges

    Mais voilà maintenant que les Belges radicalisés commettent au surplus des attentats sanglants non seulement chez eux mais aussi chez nous en hurlant leur célèbre cri de guerre belge : Allah Akbar. Cela devient insupportable !

    On nous dit que le cerveau des attentats du 13 novembre était en Belgique. Un cerveau belge, voilà qui devrait faire rire tous les Français si l’affaire n’était pas aussi grave.

    Heureusement que la police française, si efficace, elle, l’a promptement mis hors d’état de nuire. Un terroriste belge de moins !

    Belgique go home !

    A l’évidence il faut vite renvoyer chez eux tous ces terroristes belges.

    Nous en avons assez de ces patronymes belges : Abdelhamid, Abdeslan ou Hasna.

    Rentrez donc dans votre Flandre et votre Wallonie natales ! Ou bien restez en Syrie où on nous dit que vous aimez beaucoup voyager. Comme cela vous ne quitterez plus Daech.

    Daech : voilà d’ailleurs un autre nom qui sonne bien flamand !

    Michel Geoffroy, 20/11/2015

    http://www.polemia.com/la-peste-belge-ca-suffit/

  • Le chantage de la Turquie pour entrer dans l'UE

    Malgré le double-jeu de la Turquie dans l'expansion de l'Etat islamique, l'Union européenne a décidé que le chapitre 17 des négociations pour l'adhésion de la Turquie sera ouvert à la mi-décembre. Le chapitre 17 porte sur les politiques économique et monétaire. En échange, l'Union européenne espère obtenir une coopération accrue des Turcs sur les réfugiés, qui partent en majorité depuis les côtes turques pour rejoindre la Grèce, avant de poursuivre leur route au nord.

    Il s'agit donc d'un marchandage, auquel se soumettent les dirigeants de l'UE : la Turquie, qui accueille officiellement 2,2 millions de Syriens, souhaite obtenir une augmentation de l'aide financière européenne (on parle de 3 milliards d'euros), une libéralisation du régime des visas d'entrée dans l'UE pour ses citoyens et une accélération au processus d'adhésion à l'UE.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ça se passe en Europe : En Pologne, le drapeau européen prié d’aller voir ailleurs

    Le nouveau gouvernement polonais a décidé de retirer le drapeau de l’Union européenne de la salle où se tiennent les conférences de presse des autorités.

    Signe de plus du peu d’euro-enthousiasme du nouveau gouvernement polonais, celui-ci a décidé purement et simplement de retirer le drapeau aux 12 étoiles sur fond bleu de l’Union de sa salle des conférences de presse. - STR/AP/SIPA

    C’est un signe de plus du peu d’euro-enthousiasme du nouveau gouvernement polonais. Celui-ci a ainsi décidé purement et simplement de retirer le drapeau aux 12 étoiles sur fond bleu de l’Union européenne de la salle où se tiennent les conférences de presse des autorités.

    La Premier ministre, Beata Szydlo, n’a pas fait beaucoup de sentimentalisme vis-à-vis de ce symbole de la construction européenne. « Nous sommes membre de l’Union européenne, membre actif, mais nous avons arrêté un principe, selon lequel les réunions du gouvernement polonais et les déclarations après les réunions se feront sur fond des plus beaux drapeaux à mes yeux, les drapeaux blanc-rouge » polonais , a-t-elle expliqué.

    Si quelqu’un n’avait pas encore compris que Varsovie allait désormais mener la vie dure à Bruxelles, Beata Szydlo a ajouté : « Nous allons mener une politique, tout en respectant notre appartenance à l’UE, en vue d’en tirer le maximum de profits pour les citoyens polonais, l’économie polonaise et notre patrie », a encore souligné la Première ministre. Sur Twitter, Guy Verhofstadt, le député européen leader du groupe parlementaire libéral, a ironisé : « Donc vous ne voulez pas du drapeau, mais vous voulez encore de l’argent ? » [...]

    La suite sur Les Echos

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Ca-se-passe-en-Europe-En-Pologne