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Europe et Union européenne - Page 759

  • Quelle Europe ? Par Vincent Revel

    Incapable d’avoir une ligne constructive à propos du problème syrien, Bruxelles joue encore avec le feu. Pour essayer de contraindre les Turcs à mieux contrôler leurs frontières, nos technocrates européens relancent une possible adhésion de la Turquie à l’Union européenne.

    Face aux défis, crises, conflits et dangers de l’ère moderne – démographie croissante et galopante qui prévaut dans la majorité des pays musulmans et dans les pays en voie de développement, émergence politique et économique des puissances chinoise et indienne, défi du terrorisme islamiste et radicalisation du monde musulman, prolifération de la menace nucléaire, mondialisation des échanges, immigration de masse qui fragilise de nombreuses nations, loi des marchés financiers, grandes criminalités organisées, problèmes écologiques, impérialisme américain… -, l’Europe n’aurait-t-elle pas besoin, dans les années à venir, de se définir et de s’exprimer en tant que civilisation pour continuer à se faire entendre et respecter sur la scène internationale ?

    L’Europe, à l’image de la France, défend, avec conviction et depuis trop longtemps, l’idée du multiculturalisme. L’ouverture aux cultures étrangères est devenue une obligation, une nécessité et un devoir pour les pays européens au point de vouloir les assimiler à nos sociétés et parfois les substituer à nos traditions.
    Selon nos commissaires européens et les gardiens de la pensée unique, la diversité est considérée aujourd’hui comme une chance. Ce phénomène, typiquement occidental, est vécu comme une fatalité avec laquelle les nations européennes doivent se développer et vivre pour espérer construire un avenir radieux. Seuls les avantages du multiculturalisme sont mis en avant et jamais les inconvénients ne sont sérieusement pris en compte.

    La diversité est désormais étroitement liée à l’égalité et les minorités visibles se trouvent à revendiquer des droits extranationaux. Une société moderne ne peut plus se dire juste et bonne si elle n’épouse pas aveuglément l’idéologie multiculturelle, broyant toute fierté d’être européen de souche occidentale. L’identité européenne, héritage de l’Histoire de notre continent, de nos nations et de nos provinces, doit s’effacer devant cette réalité imposée par Bruxelles.

    Goutte d'Or

    Marché Dejean, Quartier de la goutte d’Or, Paris

    La majorité des partis politiques représentés au parlement de Strasbourg milite dans ce sens pour que nos pays s’adaptent mieux à l’étranger ; symbole de l’ouverture sur le monde. Paradoxalement, les militants du multiculturalisme décrient souvent avec mépris, mais aussi avec raison, la mondialisation et le libéralisme sauvage sans vraiment réaliser que leur idéologie naît et prend corps grâce à ce qu’ils dénoncent et combattent. Le brassage des peuples et des cultures fait partie intégrante des conséquences de la mondialisation et de l’évolution des marchés internationaux.

    colonne_clandestins_slovenie

    Une colonne de clandestins progresse en Slovénie, encadrée par la police. Ils ont transité pour la majorité d’entre eux par la Turquie.

    L’Union européenne, ne voulant ou ne pouvant aller contre cette dynamique économique et migratoire, réfléchit, en dehors de tout critère culturel et géographique, aux adhésions de l’état islamo-mafieux du Kosovo et de la Turquie en tant que nouveaux membres.

    Dans l’éventualité de l’aboutissement de ce projet, les frontières européennes seraient repoussées jusqu’à l’Irak, la Syrie et l’Iran. Sommes-nous prêts à avoir ces pays pour voisins ? De quoi parlons-nous ? Quelle Union européenne voulons-nous ? Qu’est-ce que l’Europe ? Le peuple Turc est-il vraiment un peuple européen ? Le Kosovo, mérite-t-il vraiment le nom d’état européen ? Pouvons-nous assimiler plus de 70 millions de musulmans ?

    Après la Turquie, où l’Europe doit-elle s’arrêter ? Devrons-nous aller en Inde ou en Afrique du Nord ? Vouloir rassembler tout et son contraire part certainement d’un bon sentiment, mais est-ce suffisant pour créer un avenir plus sûr ? L’Union européenne en sortira-t-elle plus forte et plus stable à vouloir uniquement se développer sur des critères économiques et sur l’utopie du bien vivre ensemble ? Il est bien connu que l’union fait la force, mais faut-il aussi que cette union soit solide et ne fonde pas comme neige au soleil à la première crise rencontrée !

    Une société sans âme, divisée, éclatée n’a pas d’avenir.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/194555/quelle-europe-vincent-revel/#more-194555

  • Éditorial de L’Action Française 2919 : L’Europe est formidable !

    L’Europe est formidable. On le sait, mais il convient de ne pas l’oublier pour garder intactes sa capacité à prendre du recul et celle, non moins nécessaire, à résister au panurgisme.

    Car l’Europe est une matière inépuisable. Pas un jour où elle ne surprend même les plus blasés ou les plus rassis, contraignant chacun à garder une certaine fraîcheur, levain des indignations productives, faute de quoi on risquerait de la prendre au sérieux, ce qu’il faut faire, évidemment, mais pour les catastrophes qu’elle provoque, non pour les intentions qu’elle affiche — restaurer le paradis terrestre via l’extension à toute la galaxie de la démocratie, des droits de l’homme et de l’Etat de droit, puisque telles sont les frontières de l’Europe, non pas géographiques ni historiques, par définition affreusement identitaires, mais idéologiques.

    Ainsi, on apprend que la Commission européenne — le bras armé de la démocratie universelle — va « analyser minutieusement » le rapport du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), agence de l’Organisation mondiale de la santé, qui a classé, comme par hasard à quelques semaines de la COP 21 — les végétaliens dénoncent l’élevage parmi les causes anthropiques du réchauffement climatique —, comme aliments possiblement cancérigènes, la viande rouge, la charcuterie ... et les cornichons ! — les media les ont occultés, on se demande bien pourquoi, mais il suffit de se rendre sur le site de CIRC pour s’en assurer. Et Bruxelles d’ajouter : « Nous tiendrons compte des résultats  », ce qui ne peut que nous rassurer. Nul doute que la Commission ne prépare déjà une directive « Viande froide et cornichons » qui aura pour effet de supprimer ces deux violents poisons des buffets : chacun sait qu’elle veille sur notre santé avec le désintéressement d’une mère Teresa. Une nouvelle preuve ? En réponse à la tricherie, de qualité toute allemande, commise par Volkswagen, n’a-t-elle pas avoué qu’elle soupçonnait la fraude depuis deux ans déjà ? Selon le Financial Timesdu 25 octobre, le commissaire européen à l’Environnement a averti dès 2013 ses collègues que des constructeurs truqueraient des moteurs pour fausser les tests antipollution. Et que croyez-vous que la Commission fit ? Rien évidemment. Et que croyez-vous qu’elle a décidé de faire ? Edicter de nouvelles normes sur la pollution des moteurs diesel ...qui introduisent des marges de tolérance plus larges encore pour les constructeurs ! Bref, récompenser Volkswagen et satisfaire Merkel !

    Oui, l’Europe est vraiment formidable ! Une dernière preuve : les emballages en carton recyclé seraient cancérigènes, car ils déposeraient des résidus d’hydrocarbure sur les aliments, selon l’ONG Foodwatch, qui a reçu le soutien du Réseau environnement santé, lequel a notamment contribué à la dénonciation des perturbateurs endocriniens, comme le Bisphénol A, dans de nombreuse maladies. Que fait l’Europe ? Rien évidemment, sinon, là encore, avouer par le biais de l’Agence sanitaire européenne, être au courant depuis trois ans au moins : dans un avis de 2012, l’agence indiquait que l’exposition à ces substances par la nourriture était « une préoccupation potentielle ». 

    Qu’on ne se méprenne pas : nous ne réclamons pas plus de réglementation bruxelloise arbitraire n’ayant pour seul effet que d’étouffer nos différents modes de vie. Non, mais nous n’aurions rien contre un collaboration entre Etats voisins et souverains visant à améliorer la santé publique, notamment en matière de sécurité alimentaire ou de qualité de l’air, à partir du moment où il s’agirait de faire pièce aux lobbies, que ces derniers soient économiques, financiers ou politiques — ce qui, il est vrai, aurait pour déplorable effet de rappeler qu’avec sa haine du nucléaire, compensée par une émission exponentielle de carbone, un Allemand écolo pollue deux fois plus qu’un Français radioactif. De fait, ce n’est ni au diesel ni au sans plomb que carbure l’Europe, c’est aux groupes de pression. C’est pourquoi il convient de dénoncer une institution criminelle qui, loin de se préoccuper de la santé ou du bien-être des quelque 500 millions de semble-citoyens européens que nous sommes, n’hésite pas à favoriser des pratiques nocives ou à faire semblant de les combattre pour mieux satisfaire les différents groupes de pression dont elle n’est que la courroie de transmission. Une institution dont, il est vrai, les membres sont généreusement rétribués pour leurs bons et loyaux services, une fois l’heure de la retraite venue. Ainsi Ludovic Greling établit comment « l’évolution des membres de l’ancienne Commission Barroso, [...] montre l’ampleur des liens troubles qui existent entre ceux qui établissent les lois européennes et les instituts d’affaires  ». Je vous laisse aller voir : c’est édifiant [1] !

    Comme est édifiante une autre dissémination, due, celle-là, non pas au diesel, sauf celui qu’utilisent les bateaux, mais ouvertement à l’Europe, favorisée avec une détermination toute germanique par mère Angela-des-Migrants — une seconde mère Teresa — et servilement accompagnée par nos dirigeants. C’est le socialiste Malek Boutih qui, en janvier dernier, en réponse à la « politique de peuplement » voulue alors par le Gouvernement pour mettre fin à un « apartheid  » (dixit Valls) social et ethnique qui était, paraît-il, la vraie cause des attentats, déclarait au Figaro : « Ce que refusent les maires, de gauche comme de droite, ce n’est pas de construire du logement collectif, c’est d’attirer une population islamiste. On ne fera pas disparaître les foyers radicaux en les disséminant. » Pourtant, le Gouvernement a manifestement décidé d’accélérer ladite dissémination. Et de mettre au pilori quelques communes récalcitrantes où le préfet pourra préempter des terrains pour construire du « logement collectif  ».

    Les Français accepteront-ils encore longtemps d’être conduits à l’abattoir comme de misérables bovins voués à accompagner des cornichons ? Déjà, parmi d’autres, les Autrichiens, les Danois ou les Polonais réagissent, à la suite des Hongrois. Les Suisses, qui sont hors Union, mais sont affectés par sa politique, ne sont pas en reste. On dit même que les Allemands, du moins ceux de la CSU... Les Français qui, d’ordinaire, pour le meilleur et parfois pour le pire, ont l’habitude de montrer la voie, seront-ils les derniers à se lever ?

    François Marcilhac - L’Action Française 2919

    [1]http://lafautearousseau.hautetfort....

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Editorial-de-L-Action-Francaise,9650

  • Europe-puissance : de la révolution néolithique à la fusion nucléaire (édito 02/12/03)

    Mercredi 26 novembre 2003, les ministres européens ont décidé, à l'unanimité, de choisir comme candidat unique de l'Europe le site français de Cadarache pour accueillir l'ITER : le réacteur de recherche sur la fusion thermonucléaire contrôlée.
    Pour obtenir que ce projet mondial (10 milliards d'euros sur trente ans) s'installe effectivement en Provence aujourd'hui, en concurrence avec un site japonais et canadien, l'Europe devra encore obtenir le soutien d'une majorité de ses partenaires : dans une logique géopolitique d'équilibre, à la fois régional et mondial, la Chine et la Russie devraient facilement se laisser convaincre, d'autant plus que le site de Cadarache est le plus pertinent (forte communauté scientifique nucléaire déjà sur place, moindre risque sismique qu'à Rokkash-Mura, qualité de vie attractive pour les chercheurs
    Il n'en reste pas moins vrai que la décision unanime de l'Europe mobilisée par le noyau franco-allemand est un point fort : l'Espagne avait longtemps été tentée de faire cavalier seul en escomptant obtenir le soutien des Etats-Unis pour prix de son soutien à la guerre d'Irak ; elle y a finalement, et fort heureusement, renoncé.
    Ainsi l'Europe unie a de bonnes chances d'accueillir un projet scientifique dont la réussite bouleverserait la donne énergétique en créant, à l'image du soleil, une source d'énergie maîtrisée, propre et quasi inépuisable.
    Par un caprice du calendrier, c'est le jeudi 27 novembre que la revue « Nature » a relancé le débat sur l'origine des langues indo-européennes, sources de la civilisation européenne.
    En appliquant les techniques utilisées par les généticiens et en utilisant de nouveaux algorithmes dans la comparaison de 87 lexiques de langues indo-européennes, deux chercheurs néo-zélandais ont reconstruit l'arbre philo-génétique indo-européen : selon Russel Gray et Quentin Atkinson, la langue proto-indo-européenne se serait diffusée, à partir d'Anatolie, il y a 8 000 ou 8 500 ans et aurait suivi un processus de diffusion parallèle à celui de l'agriculture.
    Si ces découvertes scientifiques sont confirmées, c'est la vision des origines de l'histoire qui serait ainsi bouleversée :
    Les origines les plus profondes de l'histoire européenne reculeraient de plusieurs millénaires.
    Quant à la théorie de « l'ex-oriente lux », opposant des peuples indo-européens nomades et frustres s'étendant vers le nord par des chevauchées guerrières pendant que les grands empires orientaux d'Egypte ou d'Assyrie inventaient l'agriculture et donc la civilisation, elle s'effondrerait définitivement.
    A contrario, une nouvelle vision s'imposerait : celle d'une révolution néolithique et d'une diffusion de l'agriculture liée à l'expansion et à la dispersion d'un peuple proto-européen de l'Islande au Bingale.
    L'Europe a une mémoire plus longue encore que nous le pensions.
    Et ses chercheurs seront encore à la pointe des découvertes majeures du siècle à venir.
    Est-ce vraiment un hasard ?
    Jean-Yves Le Gallou, 02/12/03

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2053

  • Orban accuse Soros de déstabiliser l’Europe en aidant les réfugiés

    Source : Le Saker francophone
    Prise de bec entre deux éminences hongroises : le Premier ministre hongrois Viktor Orban accuse George Soros d’alimenter la crise des migrants en Europe.

    Viktor Orban, le premier ministre hongrois n’est pas vraiment un pro-migrant.
    Il a même fait tout son possible pour faire savoir à toute l’Europe que Budapest n’est absolument pas intéressée à accueillir les centaines de milliers de migrants fuyant un Moyen-Orient déchiré pas la guerre. Et voici ce qui arrive lorsque des réfugiés osent tester la résolution d’Orban à défendre la nouvelle barrière anti migrants :

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    Comme nous le savons déjà, la Hongrie a fermé ses frontières avec la Croatie et la Serbie, ce qui a entraîné une véritable bataille aux frontières dans laquelle personne ne sait plus trop comment diriger des centaines de milliers de réfugiés vers l’Allemagne sans transformer son propre pays en une autoroute de migrants.

    De son côté, le marionnettiste ukrainien, fraudeur fiscal, milliardaire philanthrope et hongrois de naissance Georges Soros a déclaré que la politique d’Orban empêchait l’Union européenne de répondre efficacement au défi.
    Voici un extrait d’une analyse de Project Syndicate [le groupe de réflexion financé par Soros, NDT] dont nous avions déjà parlé ce mois-ci :

    Le premier ministre hongrois, Viktor Orban, vient de sortir un plan en six points pour résoudre la crise. Mais son plan, qui place les droits humains des demandeurs d’asile et des migrants sous la responsabilité des gardes-frontières, menace de diviser et de détruire l’Union européenne en la faisant renoncer aux valeurs sur lesquelles elle a été construite et viole les lois qui sont censées la gouverner.


    Pour rappel, voici les six points proposés par Soros qui devraient constituer une politique européenne envers les migrants :
    1 Accueillir au moins un million de demandeurs d’asile par an.
    2 Mener un effort global pour aider la Turquie, le Liban et la Jordanie à obtenir les fonds nécessaires pour les quatre millions de personnes réfugiées dans ces pays (Soros a estimé les coûts à 5 000 €/réfugié).
    3 Mettre en place une agence européenne de la migration et aboutir à la création d’un corps de gardes-frontières européen (pour remplacer les 28 systèmes actuels différents qui fonctionnent de manière non coordonnée).
    4 Établir des voies sûres pour que les demandeurs d’asile puissent rejoindre leur pays européen de destination à partir de la Grèce et de l’Italie.
    5 Utiliser ces arrangements nécessaires financiers et opérationnels européens comme base pour établir des standards internationaux de traitements des demandeurs d’asile et des migrants.
    6 Mobiliser le secteur privé, les ONG, les églises et les entreprises comme sponsors pour les réfugiés et les demandeurs d’asile.

    Mais Viktor Orban n’est pas vraiment du genre à tenir sa langue et il accuse maintenant Soros d’essayer d’usurper le style de vie européen. Tiré d’un article de presse de Bloomberg :
    Le premier ministre hongrois Viktor Orban a accusé l’investisseur milliardaire George Soros d’être un membre influent d’un groupe d’activistes essayant de déstabiliser les nations européennes en aidant les réfugiés du Moyen-Orient et d’ailleurs à rejoindre l’Europe.

    Son nom est peut être le meilleur exemple de ceux qui soutiennent tout ce qui peut affaiblir les nations, ils soutiennent tout ce qui peut modifier le style de vie européen traditionnel

    a déclaré Orban au cours d’une interview sur la radio publique Kossuth.
    « Ces activistes qui soutiennent les immigrants deviennent involontairement partie prenante de ces réseaux de trafic d’humains. »
    Des organisations des droits de l’homme ont critiqué Orban pour sa barrière de barbelés aux frontières, pour avoir durci le droit d’asile et avoir tenté de rallier des électeurs avec sa rhétorique anti-immigration. Soros, qui est né en Hongrie et qui est un des plus grands philanthropes d’Europe de l’Est au travers de fondations et d’universités, subventionne les organisations qui fournissent une aide juridique aux demandeurs d’asile.

    Qui a raison ? Le milliardaire qui a souvent poussé Washington à fournir une aide létale à Kiev pour l’aider dans son combat contre les séparatistes soutenus par la Russie ? Ou le premier ministre qui fait son possible pour empêcher qu’une profonde différence religieuse entre l’Occident et le Moyen-Orient ne favorise une intense (et même dangereuse) poussée de nationalisme, voire une augmentation de la xénophobie en Europe de l’Est ?
    Nous laissons les lecteurs en décider tout en remarquant que :

    1) Plus l’Allemagne et les autres pays auront à s’endetter pour gérer les centaines de milliers de migrants inondant les Balkans, plus la BCE devra continuer à faire tourner la planche à billets.

    2) Le Premier ministre d’un pays européen a ouvertement accusé George Soros de soutenir involontairement le trafic d’êtres humains. C’est une grave accusation.

    – Source Zero Hedge. Traduit par Wayan, édité par jj, relu par xxx pour le Saker Francophone

    http://fr.novopress.info/194576/orban-accuse-soros-destabiliser-leurope-en-aidant-les-refugies/#more-194576

  • La pression populaire pour neutraliser le sentiment d’impunité politique

    C

    Le président du SIEL, Karim Ouchikh, déclare à Présent :

    "Notre arme principale ? L’inquiétude de la classe politique. Ce sentiment anxiogène que nous devons susciter et entretenir en permanence dans l’esprit de nos dirigeants de l’UMPS, lesquels doivent se persuader en effet qu’ils ne pourront bientôt plus contenir une colère populaire qui s’exprimera sous peu dans les urnes… Seule cette angoisse taraudant perpétuellement nos dirigeants, à Paris mais aussi ailleurs en Europe, sera de nature, au-delà des échéances électorales, à peser sur les choix technocratiques européens concernant les « migrants » : cette pression populaire doit en somme neutraliser le sentiment d’impunité politique qui prévaut actuellement dans les couloirs de Bruxelles.

    De ce point de vue, il nous faut mobiliser tous azimuts, dans les médias bien sûr, mais aussi dans la rue afin de faire entendre la colère des peuples européens. C’est dans le cadre de cette stratégie maîtrisée de montée des tensions politiques que s’inscritle rassemblement du 7 novembre prochain à 15 heures devant l’ambassade de Hongrie, que le SIEL organise à la fois pour soutenir à la politique d’indépendance nationale de Viktor Orban mais aussi pour résister à l’invasion migratoire actuelle."

    Michel Janva

  • 218 000 clandestins ont traversé la Méditerranée en octobre

    NOVOpress avec le bulletin de réinformation)

    218 000, c’est le nombre de clandestins à avoir franchi la Méditerranée en octobre. Ce chiffre, enregistré par le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés, est un « record mensuel » et vient battre le précédent record de 172 843 arrivées en septembre.
    Ce nombre, en constante augmentation malgré les mauvaises conditions météorologiques, témoigne d’une accélération rapide du processus migratoire auquel l’Europe doit faire face.

    Le Haut-Commissariat de l’ONU pour les réfugiés prévoyait l’arrivée de 700 000 clandestins avant la fin de l’année, ils sont déjà plus de 744 000. L’institution va donc devoir revoir ses chiffres à la hausse et, alors que la colère populaire commence à sérieusement gronder partout en Europe, les gouvernements européens vont peut-être enfin se pencher sur des solutions efficaces et responsables.

     

    http://fr.novopress.info/

  • Droit-de-l’hommisme et immigrationnisme

    Fiche de lecture de Bernard Mazin, essayiste.

    ♦ Le triptyque engagé d’Aymeric Taillefer

    « Le libéralisme triomphant et pleinement développé a transformé le monde en société de consommation dont l’ordre moral est le droit-de-l’hommisme. »


    Dans son excellent dernier ouvrage Le Mur de l’Ouest n’est pas tombé, Hervé Juvin a cette formule lapidaire, mais ô combien juste (p. 203) : « La piété pour l’immigration, l’hystérie des droits de l’homme, la terreur contre la liberté d’expression ont le même but et la même fonction : interdire aux sociétés de faire histoire et de choisir l’histoire qu’elles font. »

    Les éditions Godefroy de Bouillon, dont on ne saurait trop saluer, avec d’autres, les courageux efforts pour diffuser la pensée non conformiste, ont publié, sur une période qui s’étend de février 2013 à mai 2015, trois ouvrages d’Aymeric Taillefer, qui s’emboîtent comme des poupées russes, du registre de l’analyse générale vers celui de l’énoncé de la posture idéologique personnelle de l’auteur, et qui viennent comme un écho amplificateur détailler les menaces qui pèsent dans les trois domaines cités par Hervé Juvin.

    Le premier d’entre eux est consacré à l’idéologie « droit-de-l’hommiste », cette idéologie dominante dont Aymeric Taillefer décortique avec une grande précision et beaucoup d’esprit d’à-propos les « valeurs », les instruments et les objectifs. Le droit-de-l’hommisme a pu être accusé de dériver vers un « totalitarisme doux » : l’auteur montre bien que cette « douceur » n’est plus qu’un faux-semblant, qui cède désormais la place à une tentation répressive de plus en plus visible.

    L’analyse repose sur l’idée que le droit-de-l’hommisme est une névrose religieuse, autrement formulé : il serait « l’islamisme du Christianisme, en ce sens qu’héritier de ce dernier, par le truchement des Droits de l’Homme, il en expose la caricature sans la profondeur, la religiosité dénuée de toute spiritualité… »

    Je laisse aux théologiens et aux exégètes de la pensée chrétienne le soin de trancher si cette idée que les droits de l’homme font intrinsèquement partie de l’héritage du christianisme est recevable. Pour ma part, j’avoue être assez réticent à l’égard de cette notion d’idéologie « christianiste », qui serait une sorte d’hérésie comme l’islamisme serait une déviation de l’islam.

    Il reste que l’idée que le droit-de-l’hommisme, sous ses multiples avatars, serait une forme de névrose religieuse n’est pas dénuée de pertinence. Elle rejoint en partie la thèse, déjà ancienne mais toujours valide, de Jules Monnerot sur le caractère millénariste des idéologies révolutionnaires.

    En filigrane de l’ouvrage, on trouvera également l’idée que « le libéralisme triomphant et pleinement développé a transformé le monde en société de consommation dont l’ordre moral est le droit-de-l’hommisme. » Cette assertion nous est familière, à travers les écrits de penseurs aussi divers qu’Hervé Juvin, Alain de Benoist ou Jean-Claude Michéa. Mais elle n’est pas toujours saisie dans toutes ses implications, car nous avons encore du mal à admettre qu’il n’y a pas d’incompatibilité entre notre conviction que la liberté d’entreprise et de propriété est nécessaire, et la conscience que la logique de « l’hyperlibéralisme » nous mène à la destruction des valeurs que nous chérissons.

    Au final, le lecteur résistant à la zombification des esprits sera reconnaissant à Aymeric Taillefer pour le puissant tableau qu’il nous campe de la redoutable police de la pensée dont nous sommes les cibles désignées. En dépit de quelques imperfections factuelles, et de points de vue parfois trop définitifs, il se sentira en symbiose avec un auteur que l’on peut classer sans hésitation dans la catégorie, de plus en plus nombreuse, des « nouveaux dissidents ».

    Son second opus, La Psychose immigrationniste, analyse la vision droit-de-l’hommiste appliquée au domaine plus particulier de l’immigration, notamment musulmane. Il est donc étroitement complémentaire du premier.

    Se gardant de toute interprétation caricaturale, Taillefer, dans la première partie du livre consacrée à la « réification de l’immigré non européen », apporte un éclairage personnel sur les différents volets de l’idéologie immigrationniste : repentance, victimisation, sanctification de l’immigré à des fins politiques, etc.

    La seconde partie, intitulée « Le Droit-de-l’hommisme à l’épreuve de la Nation religieuse (Islam) », met en parallèle les grands préceptes des théologies islamique et chrétienne du Nouveau Testament, et n’a pas de mal à démontrer, à l’instar d’un René Marchand, que le mariage morganatique de l’islam et de l’idéologie dominante ne peut que déboucher sur la destruction pure et simple de notre culture et de nos valeurs.

    On pourra parfois reprocher à l’auteur d’abuser du wishful thinking, ainsi p. 90 : « Le lecteur comprendra que c’est à l’apostasie que nous appelons les Musulmans, nos frères humains ». Vaste programme ! On lui pardonnera également quelques erreurs, par exemple à propos de « l’escroquerie du droit du sol ».

    Mais on saura gré à Aymeric Taillefer, à l’heure du nouveau « Camp des Saints » et du « Padamalgam », d’apporter une contribution stimulante à la réflexion sur les multiples pièges sémantiques à désamorcer pour préserver notre identité.

    J’avoue avoir été moins convaincu par le troisième et le plus récent panneau du triptyque Anarchiste de droite / Précis de survie. L’objectif en est louable, puisqu’il s’agit rien moins « dans un monde asservi par le commerce cosmopolite » que de chercher les moyens de « préserver ces deux biens précieux que sont l’enracinement et la liberté ».

    Mais la réinterprétation de l’histoire millénaire de la France à travers une succession de « cycles », eux-mêmes subdivisés en « siècles » connaissant des phases d’aurore, d’ordre et de déliquescence, pour séduisante qu’elle soit, tourne parfois un peu court. On sent que l’auteur a eu parfois du mal à faire entrer son propos dans sa grille d’analyse. Qui trop embrasse mal étreint, et un peu plus de modestie eût été de bon aloi.

    Surtout, le long plaidoyer de Taillefer en faveur d’un « anarcho-royalisme » et d’une « aristocratie guerrière et plébiscitaire » me paraît largement empreint de déni de réalité : comment adhérer à des affirmations péremptoires telles que « le crédit extraordinaire, quoique que toujours minoritaire, du royalisme en France » (p. 72) ou « Il n’existe qu’une solution, qu’une digue au déferlement nihiliste. La Restauration de la Monarchie capétienne est ce garde-fou » (p. 181).

    On regrettera en outre que l’auteur, dans son propos sur « les Lois Fondamentales relatives aux trois Ordres », ne fasse aucune allusion au modèle indo-européen des trois fonctions, donc bien antérieur à la monarchie capétienne, mais qui offre d’intéressantes, et toujours actuelles perspectives sur l’évolution des sociétés occidentales.

    Pour autant, la lecture de ce nouveau Que faire ? est toujours roborative, même si l’on n’en partage pas toutes les conclusions. Elle met en avant le versant « lyrique » de la personnalité de l’auteur, ce qui est d’autant plus sympathique que son triptyque est, sur le fond, bien orienté et témoigne de la richesse et du foisonnement de « l’anti-pensée unique ».

    Bernard Mazin, 2/11/2015

    Aymeric Taillefer :

    Droit de l’hommisme : une névrose religieuse, 02/2013, 319 p.
    La Psychose immigrationniste, 10/2013, 248 p.
    Anarchiste de droite / Précis de survie, 05/2015, 218 p.
    Les trois ouvrages aux éditions Godefroy de Bouillon.

    Hervé JuvinLe Mur de l’Ouest n’est pas tombé, Editions Pierre-Guillaume de Roux, 05/2015, 277 p.

    http://www.polemia.com/droit-de-lhommisme-et-immigrationnisme/

  • LE BLANC ET LE NOIR: un nouveau blog européen au meilleur sens du terme:

  • Oskar Freysinger: « Le multiculturalisme est à la société ce que la partouze est à l’amour »

    Source : Boulevard Voltaire

    Oskar Freysinger, conseiller d’État du Valais et membre de l’Union démocratique du Centre (UDC), répond aux questions de Charlotte d’Ornellas sur l’Union européenne et le système politique de la Confédération helvétique.

    Pour Oskar Freysinger, l’Union européenne est un système bureaucratique, centralisateur, voulu par une élite, éloignée des soucis des citoyens. En contrepoint, la Suisse paraît être un modèle démocratique dont l’Europe pourrait et devrait s’inspirer.

    http://fr.novopress.info/

  • Interview exclusive de Tony O’Neill, leader du Parti du Peuple Celte 5/5 : l’immigration

    Alors que les provinces françaises se battent pour sauver leurs langues et traditions régionales, NOVOpress vous propose une interview exclusive du fondateur irlandais du Parti du Peuple Celte – PPC —. Nous publions cet entretien-fleuve en cinq parties afin de vous en offrir une lecture plus agréable. La première est consacrée à la naissance du mouvement et aux questions politiques. La seconde est axée sur la défense de la culture celte, le monde celtique et les liens que noue le PPC avec la diaspora celte dans le monde. La troisième traite des questions liées à l’Union Européenne. Les deux dernières sont consacrées à l’immigration. >

    NOVOPRESS : Il y a des millions d’Irlandais dans le monde entier, bien éduqué et profondément attaché à leurs racines : comment se fait-il que votre gouvernement ne cherche pas à les faire revenir au lieu d’accueillir des personnes n’ayant aucun intérêt dans vos valeurs à l’exception des allocations sociales, sans compétences spécifiques et ne parlant pas anglais ?

    Tony O’Neill : Officiellement, il y a 78 000 de nos jeunes qui sont ENCOURAGÉS à quitter nos terres pour chercher du travail à l’étranger, et comme vous le dites, des milliers d’immigrants sont autorisés à venir sur notre sol. La plupart des gens sont en désaccord avec cette politique. Il n’y a pas de zone soumise à la charia – pas encore —, mais cela arrivera forcément à moins qu’une voix politique ne s’élève pour dire STOP à cette invasion planifiée. Ce sera l’action du PPC et nous travaillons à cette tâche quotidiennement. Quand nous monterons en puissance avec notre réseau d’ambassades locales, nous mettrons en place une politique dans le monde entier pour encourager le peuple celtique à revenir en Irlande pour aider à construire notre pays dans les années à venir.

    NOVOPRESS : De nouvelles mosquées – désolé, de « centres culturels » — sont censés être construit dans toutes les grandes villes : l’Islam se propage à toute vitesse en Irlande. Avez-vous déjà des zones conformes à la charia comme Blanchardstown peut-être ? Et en France, il y a eu une invasion de Kebabs, des sandwicheries petit prix, tout halal, venant de l’argent de la drogue pour être blanchi facilement : avez-vous vu la même chose en Irlande ?
    Tony O’Neill : Cela ne va pas si loin, mais l’invasion de l’Irlande est très récente. Et à moins d’arrêter cette invasion, nous serons sans aucun doute aussi « enrichis » à l’instar de la France.
    NOVOPRESS : Avant chaque élection, nous voyons en France diverses associations musulmanes monnayer leur soutien aux politiciens locaux en échange de logement à loyer modéré ou de menus halal dans les écoles, offrant du soutien éducatif aux enfants, organisation des fêtes, etc. Et la plupart de nos politiciens accèdent à toutes ces exigences, espérant se gagner le vote de cette communauté mal intégrée, qui préféré l’islam à la démocratie. Les politiques irlandais font la même chose ?

    Tony O’Neill : Encore une fois cela ne va pas si loin, mais c’est seulement parce que les immigrants n’ont pas la concentration suffisante et ne sont pas politiquement organisés – pour le moment. Nous avons donc encore un peu de temps pour sauver notre pays.

    NOVOPRESS : Le dogme officiel lorsque des pays sont confrontés au terrorisme musulman et à ses atrocités comme en France, Grande-Bretagne, Belgique, États-Unis, Tunisie, Irak, Syrie, Nigeria, Égypte, Chine, Turquie, Australie, Yémen, Indonésie, etc., etc., etc. est de dire que cela n’a rien à voir avec l’islam : subissez-vous le même discours en Irlande ?
    Tony O’Neill : Oui, mais le PPC dit la vérité aux gens. Nous allons continuer à dire cette vérité et ce que l’invasion en cours signifiera pour l’Irlande et pour l’Europe sauf nous pouvons tout arrêter MAINTENANT !
    NOVOPRESS : En ce qui concerne votre action en Irlande et vos nombreux liens avec les communautés celtiques dans le monde entier… Quels conseils donneriez-vous aux militants désireux de défendre leur identité ? Se battre par des actions métapolitiques ? Attirer l’attention des médias et du public ? Coordonner une vision européenne celte avec leur identité locale ?

     

    Tony O’Neill : Soyons clairs, si des militants voulaient enfreindre la loi, je leur conseillerai de se montrer plus malins que cela et de travailler pour obtenir le pouvoir par les urnes. Cela ne sert à rien de manifester dans les rues. Nous avons vu des manifestations monstres de PEGIDA en Allemagne et d’autres groupes en Europe et pourtant l’invasion de l’Europe continue. Il y a qu’un seul moyen pour sauver l’Europe, et c’est en remportant le pouvoir politique. La plupart des peuples européens ne veulent pas d’une Europe envahie, mais ils n’ont pas voix politique pour exprimer ce point de vue. Il appartient à chaque homme et femme européens de devenir politiquement actif dans leurs pays et faire ce que nous faisons en Irlande : devenez actifs, organisez-vous, faites de la politique. Obtenez le pouvoir !
    NOVOPRESS : Et enfin M. O’Neill, quelle est votre vision d’une Irlande idéale dans un monde parfait ?
    Tony O’Neill : Une Irlande idéale serait un pays celtique où notre peuple serait dirigé par des personnes ayant une grande force morale dans leurs cœurs et un vrai sens de l’honneur dans leurs âmes. Je voudrais voir tous les peuples de tous les pays — non seulement européens, tous les pays — conduits d’une manière similaire.

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