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Europe et Union européenne - Page 763

  • Journal du Jeudi 23 Juin 2016 - Brexit / Bruxelles craint l’effet domino

  • Nicolas Bay (FN) : "On ne peut pas ne pas faire le constat de cet échec total de l'Union européenne"

    Nicolas Bay, secrétaire général du FN, à propos du Brexit sur France Info :

    "Une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne serait l'occasion d'émettre un signal très fort en direction de tous les peuples d'Europe qui aspirent à une Europe construite totalement différemment. Il ne s'agit pas d'être antieuropéen, il s'agit de constater tous les échecs.

    Cela n'empêcherait pas de maintenir le partenariat. La réalité c'est que la France a rayonné à travers le monde bien avant l'Union européenne qui entrave nos libertés. On ne peut pas ne pas faire le constat de cet échec total de l'Union européenne.

    Schengen, on nous l'avait vendu comme un espace de libre circulation à l'intérieur des Etats membres, avec une maîtrise des frontières extérieures.Il n'y a aucune maîtrise des frontières extérieures. Les frontières sud de l'Europe sont de véritable passoires. Ce qui est extraordinaire avec Schengen c'est qu'on les [les migrants] laisse entrer librement en France, mais ensuite on les empêche de sortir parce que les Britanniques ont été plus prudents et ne sont pas dans Schengen"

    Philippe Carhon

  • Les hooligans russes prouvent que Schengen est une passoire

    Il est inquiétant de constater qu’un hooligan expulsé pour des faits de violence ait pu revenir sans problème sur le territoire national.

    Il ne faut pas critiquer pour critiquer. L’Euro 2016 est, par bien des aspects, une belle fête populaire et sportive. Les stades sont magnifiques, remplis des chants des supporters les plus sympathiques, à l’instar des Irlandais ou des Gallois. En revanche, l’événement a été gâché par des violences quasi quotidiennes entre groupes de hooligans, principalement des Anglais et des Russes, renforcés ponctuellement par des casseurs locaux. Les autorités françaises n’ont pas été en mesure d’assurer correctement la sécurité de la compétition.

    Notre gouvernement semble ne plus vivre avec nous, totalement déconnecté de la réalité. Ainsi, les ministres des Sports et de l’Intérieur ont présenté, après dix jours de compétition, le bilan de sécurité de l’Euro 2016 comme étant « globalement positif », malgré des violences qui ont conduit à (excusez du peu) 557 interpellations. Mais de qui se moquent-ils ? Patrick Kanner et Bernard Cazeneuve sont-ils aveugles ? Ont-ils comparé l’Euro 2016 avec les compétitions précédentes qui se sont tenues en Europe au cours des quinze dernières années, exemptes de violences comparables à celles qu’ont pu connaître les villes de Marseille, Nice, Lille ou Lyon ?

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  • L'Europe en crise existentielle!

    L'Europe, faut-il y croire? La question taraude les Européens qui, de plus en plus nombreux, s'interrogent sur l'avenir d'une Union faite de bric et de broc. Et ce ne sont pas les eurosceptiques qui les démentiront, dont le Royaume-Uni en donne un avant-goût. Le «Brexit» - British exit, ou sortie de la Grande-Bretagne de l'UE - excite et désole des Européens qui ne savent où se situer dans un ensemble [l'Union européenne] qui n'arrive ni à convaincre ni à prendre les contours d'un gouvernement européen avéré. Les Européens ne s'y retrouvent simplement pas dans un pouvoir bruxellois en décalage par rapport aux réalités européennes. S'il existe une «Union européenne», il n'existe pas en revanche des «citoyens européens». Les Français, Belges, Allemands, Italiens, Anglais et les 23 autres nationalités ne se sentent seulement pas européens. De fait, les Européens, si autant ils existent, vivent une crise existentielle et sont de plus en plus nombreux à refuser l'autocratie d'un pouvoir non élu. C'est sans doute là le noeud gordien du problème européen au moment où les notions de liberté et de démocratie se sont potentiellement élargies. On ne s'intéresse pas suffisamment à cet aspect de la question alors que les citoyens européens ne se reconnaissent pas dans des dirigeants «cooptés», sans lien avec les populations. En fait, dès le départ, le projet européen était une utopie, issu d'un rêve sans consistance dès lors qu'il ne s'inscrivait pas dans la perspective d'une «nationalité-identité» européenne. La crise des réfugiés a d'ailleurs été un révélateur de la faiblesse de la notion identitaire européenne lorsque chaque pays a retrouvé ses réflexes nationalistes, s'enfermant sur son quant-à-soi, nourrissant une xénophobie poussée par un populisme exacerbé. De fait, eurosceptisme et populisme s'alimentent l'un l'autre. La bureaucratie bruxelloise a fait le reste, mettant à mal les souverainetés nationales, quand l'élite bruxelloise prend l'ascendant sur les Etats nationaux. En fait, les Européens sentent confusément comme un défaut, un manque dans une UE sans âme sous l'emprise des multinationales. La dérive s'est accentuée ces dernières années, l'UE s'éloignant des peuples tout en se rapprochant d'une mondialisation sous la férule des multinationales. Le corollaire étant celui de la disparition progressive des Etats nations sans que, pour autant, soit offerte une citoyenneté européenne de rechange. Dans un accès de lucidité, le président du Conseil de l'UE, Donald Tusk a jugé récemment que l'Union, «obsédée avec l'idée d'une intégration instantanée et totale», n'avait «pas remarqué que les gens ordinaires, les citoyens européens, ne partagent pas notre euro-enthousiasme». Sans doute que le dirigeant européen n'est pas allé au fond de son analyse - ou ne voit pas le problème sous cet angle - car la première anomalie de l'UE est que ses dirigeants [commissaires «ministres»] ne sont pas élus par les citoyens européens, alors que la Commission européenne [le pouvoir européen installé à Bruxelles] prend de plus en plus de l'ascendant sur les Etats, imposant des lois qui prennent le pas sur les lois nationales. En fait, depuis une trentaine d'années, les Etats européens ont transféré des parts de plus en plus importantes de leurs pouvoirs à l'Union européenne dont, rappelle-t-on, les institutions ne sont pas démocratiques, ne serait-ce que du fait que la Commission européenne ne rend pas compte aux Européens, ni n'est «limogée». Si le Parlement européen est élu au suffrage universel, certes, ses pouvoirs de décision sont limités et n'a que peu d'influence sur la gestion des affaires européennes par l'UE. Il suffit de noter que le «gouvernement» européen [la Commission européenne] n'est pas issu d'une élection normale par les citoyens européens. Ce n'est pas cela la démocratie dont se réclame l'UE. En effet, quelle différence peut-il y avoir entre la Commission européenne (non élue et cooptée) et le Soviet suprême en ex-Urss tout aussi coopté? Aucune! Les deux pouvoirs sont (ou ont été) désignés dans l'opacité totale. Et vive la démocratie! Et ce sont ces gens qui parlent des libertés au nom de l'Europe et des Européens, qui décident pour le devenir du monde et, partant, pour d'autres peuples. Aussi, l'Europe des 28 fait-elle face à un déficit flagrant de démocratie, surtout pour des pays férus de «libertés» et de «démocratie». Ce que sans doute les pro-Brixit, plus tournés naturellement vers les Etats-Unis, ont compris sans le dire explicitement.
     

    http://populismes.blogspot.fr/2016/06/leurope-en-crise-existentielle.html

  • La Hongrie refuse que l’Union européenne décide à sa place pour des traités comme le TAFTA

    Hongrie, Budapest – Le Parlement hongrois a voté une motion visant à contrer le partenariat transatlantique de commerce et d’investissement (PTCI ; TTIP en anglais) aussi connu sous le nom de traité de libre-échange transatlantique (TAFTA en anglais) et l’accord économique et commercial global (AECG ; CETA en anglais), mais aussi l’Accord sur le Commerce des Services (ACS / TiSA). 
    Proposé par le député vert Schiffer, du parti LMP (La politique peut être différente), cette motion vise à pousser le gouvernement à, tout d’abord, tirer des lignes rouges ne pouvant pas être franchies, en particulier dans des domaines tels que les normes environnementales et sanitaires , les réglementations sociales et démocratiques, les droits des consommateurs, ou même le droit. Le deuxième point visé par cette motion est de pousser le gouvernement à changer le mode de ratification de ces traités. 
    Depuis le traité de Lisbonne de 2007, ces traités sont négociés par la Commission européenne uniquement, et ratifiés par l’Union européenne, tant qu’ils ne comprennent pas les dispositions légales « non commerciales ». Avec cette motion, les députés hongrois veulent classer ces traités commerciaux comme « accord mixte », considérant que ce traité est bien plus qu’un simple traité commercial. La Commission européenne aurait alors à faire signer le document par chaque État membre avant la mise en vigueur du traité. 
    La motion a été acceptée par 178 oui, 5 abstentions et 2 non (le Parlement hongrois a 199 sièges). 

  • [Lyon] UE : SORTIR OU MOURIR !

    UE : SORTIR OU MOURIR ! À quelques jours du vote historique des Britanniques, les militants de l’AF Lyon rappelaient aujourd’hui même aux Lyonnais que la souveraineté nationale est pleine et entière ou n’est pas du tout. Vive la France, Vive le Roi !

     

  • Forteresse Europe ! Et après ?

    Confrontée à des vagues migratoires exogènes sans équivalent dans son histoire, l’Europe voit se développer un nouveau courant politique: les Identitaires.

    L’idée est simple : l’Europe est le continent des peuples de race blanche… et doit rester ainsi. Qu’importe le modèle politique adopté. En face d’eux, des Mondialistes changent la population d’origine de l’Europe en en détruisant les fondements historiques, en imposant le métissage et en organisant d’incessantes installations d’allogènes. Le constat est indiscutable et compris par de plus en plus d’aborigènes.

    Aussi, désormais le clivage fondamental en politique oppose des Identitaires en devenir à des Mondialistes en position de force. La montée aux extrêmes ne fait que commencer. Un groupe éliminera l’autre. C’est évident. Le consensus est impossible. Mais qui l’emportera ?

    Pour les Identitaires, la création d’une Forteresse Europe est le préalable incontournable à toute autre démarche. Effectivement, en situation d’urgence, se replier sur des bases consolidées permet de prendre un peu de recul. Mais pas de gagner une guerre. Les exemples abondent où le repli dans une barricade marque le début de la fin.

    Comme Français, nous savons que d’Alésia à la Ligne Maginot, on ne gagne pas une guerre en s’enfermant dans le béton. On pourrait évoquer aussi Constantinople tombée en 1453 sous les assauts turcs ; la Muraille de Chine finalement submergée par les Mongols, etc. Le repli sur soi marque le début de la fin. C’est historiquement indiscutable. En tant que fin en soi, la forteresse préfigure la défaite finale.

    En revanche, quand elle est intégrée à un schéma tactique, opératif ou stratégique, elle a son utilité. On citera comme illustration à ce propos la ville de Stalingrad en 1942 permettant aux Russes d’inverser le cours de la guerre contre l’Axe. Dans des dimensions plus modestes, le réduit de Bir-Hakeim permit aux Britanniques de remporter la bataille d’El Alamein en 1942. Ou encore Fort Alamo (1836) bloquant Santa Anna et ses troupes innombrables pendant que Sam Houston organisait la conquête du nord du Mexique. Ces points de fixation permirent de vaincre l’ennemi.

    Il s’agit donc désormais d’envisager le moyen de reprendre l’initiative dans la guerre actuelle. Dans cet esprit, la forteresse fixe et épuise l’ennemi tout en permettant d’avoir le temps d’organiser la contre-offensive. La forteresse est donc un outil au service d’une ambition plus large; pas une fin en soi. Or, aujourd’hui, la guerre se mène essentiellement sur le front des idées.

    Nous vivons la réalisation d’un monde imaginé récemmment. Il triomphe au prix de nos identités pluri-millénaires. Un autre monde est à envisager pour garantir la survie des lignées ayant fait l’Histoire, en général, et notre histoire, en particulier. Encore faut-il s’armer de visions nouvelles pour aller au front. L’essentiel de ce travail est encore à accomplir. Nous en sommes tous comptables. Il appartient donc à chacun de nous de forger ces armes pour remporter définitivement la bataille des idées. Mais, de grâce, ne restons pas figés dans des forteresses n’offrant que des protections illusoires.

    Cette bataille des idées ne fait que commencer. Une fois gagnée, la victoire politique coulera de source. Dans une prochaine contribution, nous exposerons dans quel cadre pourrait se développer une vision respectueuse de nos lignées et de notre histoire.

    Frédéric Villaret, 17/06/2016

    http://www.polemia.com/forteresse-europe-et-apres/

  • Jacques Attali appelle à l’instauration d’une dictature !

    Dans une tribune publiée par L’Express, intitulée « Sanctuariser le progrès », Jacques Attali lance un appel, argumenté, à l’instauration de la dictature !

    « Le référendum britannique, écrit-il, quel qu’en soit le résultat, constitue un tournant idéologique majeur dans l’histoire de l’Occident. Un tournant vers le pire, si l’on n’en pèse pas toutes les conséquences. » Vers le pire ? Oui car, « jusqu’ici, on considérait certaines évolutions institutionnelles, économiques, sociales, scientifiques, comme des avancées telles que, une fois qu’elles étaient installées, nul ne chercherait plus jamais à les remettre en cause, même pas par un vote démocratique. Avec le vote sur le Brexit, c’est ce principe, non-dit et pourtant essentiel, qui est remis en cause. »

    « Un tel référendum, enchérit-il, implique qu’un peuple peut remettre en cause toute évolution considérée jusque-là comme irréversible, telle qu’une une réforme institutionnelle, une conquête sociale, une réforme des mœurs. »

    Celui qui n’exclut pas de se présenter à la présidence de la République explique :

    « Certes, il a toujours été admis qu’en principe, en démocratie, le peuple peut décider de tout. Il n’empêche : selon notre conception occidentale du droit, il existe des progrès irréversibles (par exemple, la démocratie, la liberté du culte, l’interdiction du travail des enfants, l’abolition de la peine de mort) qu’un vote simple ne peut défaire.Admettre qu’on puisse remettre en cause des acquis, revient à nier la notion même de progrès. »

    Jacques Attali propose donc une réforme institutionnelle, afin de déterminer quels sont les « sujets qu’un seul vote majoritaire du peuple ne pourrait suffire à trancher », sujets « qui seraient sanctuarisés, en les inscrivant dans la Constitution ». Puis « il faudrait ensuite modifier la procédure de réforme constitutionnelle, pour s’assurer qu’un vote de circonstances ne puisse avoir des conséquences de long terme non désirées. Toute décision ayant un impact lourd sur le sort des générations suivantes, ne devrait pas pouvoir être prise par une majorité de moins de 60 % des votants, réaffirmée à trois reprises à au moins un an d’écart. »

    Conclusion morale, évidemment morale, de celui qui a l’oreille des princes qui nous gouvernent :

    « Certains ne verront dans cette prise de position qu’une tentative désespérée d’une oligarchie dépassée pour maintenir un ordre démodé, en méprisant les désirs des peuples. Il s’agit au contraire de donner aux peuples le temps de réfléchir aux conséquences de ses actes et d’éviter qu’une génération, par caprice, ne détruise ce que les précédentes ont voulu laisser aux suivantes. »

    Pour paraphraser Robespierre : le peuple doit se taire parce qu’il faut que le progrès vive. Ou, pour paraphraser Saint-Just : pas de liberté pour les ennemis du progrès.

    http://fr.novopress.info/201933/jacques-attali-appelle-a-linstauration-dune-dictature/

  • Populisme : Les hyènes se lâchent

    Populisme, voilà le dernier anathème que beaux penseurs, très médiatiques, jettent à ceux qui osent ne plus sacrifier à ce politiquement correct, érigé en unique comportement moral tolérable. Allez savoir pourquoi n’est plus à la mode de leur lancer les habituels blâmes accusateurs de fascisme, d’extrême droite, voire de les associer facilement à la peste brune de sinistre mémoire ; et toute cette hargne pour les discréditer !

    Populisme signifie, aujourd’hui la même chose honteuse, pour ces thuriféraires de la bonne conscience.

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    Ici ou là, un peu partout, il est vrai, semble être rejetée la bien-pensance si conventionnelle : des chefs libérés, comme le satanique Trump, aux Etats-Unis., l’insupportable Hofer, en Autriche, les le Pen, en France… , recueillent un incroyable écho favorable parmi des millions d’électeurs, outrés d’avoir à se taire et devoir se terrer sous l ‘impérieuse morale dominante. Le sacro-saint réflexe républicano-démocratiste, s’acharne donc à présenter ces responsables politiques et leurs inacceptables succès comme l’infâme résurgence de la bête immonde.

    Pourtant, populisme si terrifiant évoque : populaire, et renvoie directement au mot : peuple, mais cela n’est pas pour plaire aux chantres officiels de la démocratie sans frontière qui veulent omettre que « demos » , en grec, d’où est née : démocratie, pour gouvernement du peuple , comme « populus » , en latin, désignent identiquement la somme des citoyens qui sont la nation : toutes leurs libres aspirations font les états. Mais peut-être faut-il comprendre que démocratie, comme panacée politique, n’aurait plus rien de commun avec les envies, les besoins, les goûts et les rêves des peuples souverains !

    Il n’est qu’à se rappeler, pour y réfléchir, les balbutiements de cette glorieuse tendance manifestée ouvertement, par exemple lors des élections Algériennes où le FIS remporta légalement des municipales ; la France grande donneuse de leçons de démocratie soutint le déni de la République algérienne pourtant défaillante et fort critiquable, en ce qui concernait les fameux Droits de l’homme. De même, le coup d’état militaire du très libéral général Al Sissi, en Egypte, contre la gouvernance des Frères musulmans, pourtant choisie par saine élection, après l’éviction du raïs Moubarak, fut mondialement encensé par les gouvernements occidentaux, fer de lance du démocratisme prosélyte international. Et que l’on ne compte pas alléguer, pour se trouver de fausses excuses, le choix d’un moindre mal, ou de tenter d’évoquer, en recherche de dédouanement, bien à posteriori, un avisé pressentiment contre ce qui devait advenir d’un islamisme intégriste radical en ignoble terrorisme !!!

    D’une part, on tendait déjà à officialiser que le bon peuple, malgré sa souveraineté, pouvant se révéler dramatiquement inconscient, et indécrottablement inconsistant, n ‘avait plus aucune légitimité à décider de son avenir, ni à choisir librement ses guides : d’autres part, on affirmait que la sanction du moralisme, comme vérité absolue imposée, devenait souveraine contre les peuples.

    Mais que faudrait-il pour ne plus être traité abjectement de populisme, pour ne plus subir cette haineuse vindicte, pour ne plus être voué aux gémonies ? Cela exige certainement de ne plus être soi-même, de refuser sa liberté d’exprimer sereinement ce que l’on peut ressentir et ce que l’on veut pour son propre intérêt. Mais encore peut-être de passer joyeusement sous les fourches caudines de ces impitoyables censeurs, dévots démocratistes, pour avoir osé affirmer d’inaliénables spécificités comme urgentes et vitales nécessités, et revendiquer haut et fort sa volonté de se soustraire à un système cohercitif, assez contraignant et bien délétère, avec des règles iniques et des diktats inadaptés et indignes. C’est bien pour tous ces abus que tant de citoyens, dans leurs droits, regimbent, secouent l’insupportable joug et veulent se soustraire au règne infâme d’un moralisme spécieux. Et qu’importe ce que des âmes partisanes veulent imposer contre la force du réel et toutes ses incontournables vérités ! Celles-ci se manifestent inéluctablement et déterminent populairement ce qui est le vrai et le meilleur pour chacun.

    On peut rêver de véritable démocratie mais elle serait directe, participative, plutôt que de subir cette pseudo-démocratie aliénante, jouant astucieusement de représentation, privant le peuple souverain de ses fondamentales prérogatives.
    Alors oui ! Il est possible de s’honorer d’être traité de populisme et de ne plus se taire et se cacher par crainte d’une atroce dénonciation, somme toute bien oiseuse.

    Il faut laisser glapir les hyènes, et attendre paisiblement de ricaner bientôt à leurs dépens.

    Gustave Sintaud, 14/06/2016

    Source : Metamag.fr

    http://www.polemia.com/populisme-les-hyenes-se-lachent/

  • Jo Cox défendait le boycott d’Israël – Vous avez dit conspiration ?

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    L’assassinat du député britannique Jo Cox est pour le moins étrange. Il tombe à point pour inverser le sort du référendum concernant le Brexit puisque Jo Cox était classée pro-UE.

    Mais une autre prise de position de Jo Cox mérite attention. Elle s’affichait volontiers en faveur d’une Palestine libre et justifiait le boycott des produits israéliens, ce qui lui avait valu d’être pointée du doigt comme « anti-israélienne » par les médias israéliens.

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    Et voilà que, comme par hasard, le député Jo Cox, est assassinée par  un « partisan dévoué » de l’Alliance nationale, un groupe néo-nazi basé aux Etats-Unis.

    D’une pierre deux coups ? Est-on en droit de remarquer que son meurtre permet à la fois d’éliminer un député considéré « anti-israélien » et de faire balancer le référendum en faveur de l’Union européenne et des mondialistes ?

    http://www.medias-presse.info/jo-cox-defendait-le-boycott-disrael-vous-avez-dit-conspiration/56554