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Europe et Union européenne - Page 782

  • Poutine, Orban : pourquoi les autocrates séduisent à l'Ouest

    Le FigaroVox : "Caroline Galactéros est docteur en sciences politiques, polémologue et colonel dans la réserve opérationnelle des armées. Spécialiste en intelligence stratégique, elle a écritManières du monde, manières de guerre paru en 2013 aux éditions Nuvis." Elle décrypte la popularité dont bénéficient des hommes d'Etat comme Vladimir Poutine ou Viktor Orban, à qui elle oppose la "normalité" politique des dirigeants des démocraties d'Europe. Extraits :

    "Comme les grands fauves, survivants incompris et pourchassés d'un temps révolu, ils se sentent, se reconnaissent, se respectent, même dans l'opposition farouche, et d'une certaine façon aussi se serrent les coudes. Ils méprisent souverainement la faiblesse de leurs interlocuteurs qui leur parlent morale pour masquer leur idéalisme impuissant ou leur cynisme au petit pied. Ils tiennent pour indispensable la centralité de la décision et l'autorité sur leur «peuple» qu'ils ne réduisent pas à une «population» mais entendent guider vers un horizon de puissance et d'influence peut-être contestable mais au moins défini et clair. Pour eux, le collectif est plus que la somme des intérêts particuliers ; il doit incarner quelque chose de plus grand que soi. Ils ont compris que la clef de la popularité durable réside dans le courage de l'impopularité immédiate.

    Le Moyen-Orient ensanglanté est désormais le théâtre central de l'affrontement de deux modèles d'hommes politiques, et dans ce combat, les démocraties européennes ne tiennent plus le manche. Elles prétendent incarner le stade abouti du Progrès humain, du Vrai, du Juste et du Bon, mais sont en pleine crise sociale, morale et politique. Une crise aigüe de la représentativité et de la crédibilité de leur personnel politique lui-même. Elles prennent de plein fouet l'affirmation de pouvoirs plus directs, confiants et déterminés qui leur jettent le gant et remportent la mise. La Russie, la Chine, l'Iran, les figures autoritaires d'un Assad, d'un Erdogan ou d'un al Sissi incarnent chacune à leur manière ce renversement des modèles de pouvoir.[...]

    La vérité est que nos vieilles structures institutionnelles sont impuissantes à tempérer l'agressivité et l'influence de ces «nouveaux acteurs». Ce retour de bâton de la verticalité politique répond à la dématérialisation massive de l'économie (dans le sillage de l'explosion du numérique), à «l'horizontalisation» des rapports sociaux, au développement de «communautés» de toute nature qui revendiquent leur «exterritorialité» et remettent en cause les notions d'Etat, de nation et de citoyen, ravalé au rang de pur consommateur de services prétendument gratuits.[...]

    L'idée de l'Etat est donc partout en Occident mise à mal et assimilée à une régression sociale et économique, alors même que les frontières n'ont jamais été plus nécessaires pour rendre supportable la coexistence de sociétés humaines atomisées par l'ultra-individualisme et toutes en quête de sens, de structure, de «haut» et de «bas». Au point que nos vieux pays se hérissent de «murs» et clôtures dérisoires pour se protéger «d'invasions» diverses qu'ils n'osent plus contrôler ni même identifier. Or, c'est précisément pour avoir voulu abattre les frontières et mélangé tout et tous, pour avoir nié toute hiérarchie des valeurs et comportements, toute notion de «devoirs» imposés aux citoyens de l'ensemble européen, que l'Europe aujourd'hui se délite, se déchire et est prise d'assaut.

    L'Occident déboussolé s'est donc égaré dans ces utopies de fluidité et d'immatérialité et applique à tous les sujets cette vision horizontale de l'humanité. Quant au «politique» occidental, il suit. Il n'a plus rien à voir avec la figure d'un homme d'Etat. Nos politiciens se vautrent dans la «normalité» comme dans une fange miraculeuse. Depuis trop longtemps, ils se refusent à prendre le risque de guider le troupeau de leurs concitoyens repus et ombrageux. Ils ne font que relayer et inscrire dans la norme et la loi les «évolutions sociétales» de toutes natures censées représenter l'état présent de progrès et de modernité de leurs pays. C'est ce qu'ils appellent «gouverner». Mais personne ne gouverne ni ne dirige plus rien depuis longtemps.[...]

    Ce refus de l'obstacle, du risque, du courage et du choix, conduit évidemment nos politiciens à rejeter les figures de l'autorité politique qui osent bâtir leur crédibilité sur la rupture, l'exceptionnalité et parfois même l'exemplarité. Prendre le risque de l'impopularité pour construire l'avenir n'est plus envisageable, voire hautement dévalué au sein du monde politique occidental, unanime à taxer tout téméraire d'aventurisme, de démagogie voire de fascisme.[...]

    Mais il y a pire. Notre classe politique ne se contente pas de faire passer sa médiocrité pour une vertu. Nos dirigeants ne supportent plus ceux de leurs homologues internationaux qui usent et parfois abusent d'autorité. Pas une tête ne doit dépasser. Il faut dégommer les autocrates ou les despotes éclairés au plus tôt, les stigmatiser l'œil sombre et le doigt vengeur, en faire d'innommables tyrans ou, au mieux, des chefs de «démocratures» aux noirs desseins.[...]

    A l'heure actuelle, parmi les «survivants» de notre vaste entreprise de «nettoyage» de l'anormalité politique, c'est sans doute Vladimir Poutine qui tient la corde. Quel scandale! Cet homme ose embrasser dans sa vision et ses discours toute l'histoire, sombre et lumineuse, de la Russie immémoriale! Et ça marche! Sa popularité ne faiblit pas tandis que nous nous éreintons vainement en génuflexions repentantes, les oreilles basses et le regard implorant, reniant allègrement les époques de l'histoire nationale qui nous ont placés à la tête d'un monde et d'un dessein. Au son du canon sans doute, car c'était alors ainsi que se forgeaient les empires. Au prix du sang versé aussi, le nôtre et celui de nos adversaires ou de nos conquêtes. Comment le nouveau Tsar peut-il, lors des cérémonies d'ouverture des jeux d'hiver de Sotchi, oser intégrer la période stalinienne à sa rétrospective poétique de l'histoire multiséculaire et grandiose de la Russie ? C'est tout simple : il a conscience que l'Histoire est la chair même d'une nation. La modernité et ses utopies sont de chaque époque. Pardonner et «se pardonner» dans une communion collective les erreurs politiques passées permet de les inscrire dans une continuité historique et humaine, de réunir un peuple, de le grandir en le replaçant sur un horizon qui le transcende. C'est l'amnésie qui affaiblit l'imaginaire collectif et national en chacun de nous et aux yeux du monde. Sans mémoire du passé, l'avenir n'est qu'un abîme. Vladimir Poutine fait des liens entre les premiers Tsars, «blancs» puis «rouges» et lui-même. Il ne s'agit pas de le juger mais de le comprendre: Il fait de la politique…en Russie et désormais au Moyen Orient, où nous ne sommes pas encore revenus de son irruption militaire soudaine et décisive.[...]

    Marie Bethanie

  • Contre le chaos migratoire, pour l'indépendance des Nations : le combat de Viktor Orbán est le nôtre

  • Interview exclusive de Tony O’Neill, leader du Parti du Peuple Celte, 1/5 : la politique

    Alors que les provinces françaises se battent pour sauver leurs langues et traditions régionales, NOVOpress vous propose une interview exclusive du fondateur irlandais du Parti du Peuple Celte – PPC —. Nous publions cet entretien-fleuve en cinq parties afin de vous en offrir une lecture plus agréable. La première est consacrée à la naissance du mouvement et aux questions politiques. La seconde est axée sur la défense de la culture celte, le monde celtique et les liens que noue le PPC avec la diaspora celte dans le monde. La troisième traite des questions liées à l’Union Européenne. Les deux dernières sont consacrées à l’immigration.

    NOVOpress : Tony O’Neill, vous êtes le fondateur et leader du Parti du Peuple Celte. D’où est venue votre motivation pour vous lancer dans un tel défi ?
    Tony O’Neill : J’ai lancé le PPC Irlandais pour sauver notre peuple, sa culture et notre pays de la dévastation amenée par une dette internationale illimitée et une invasion massive venue d’Afrique et du Moyen-Orient, organisée par l’Europe.

    NOVOpress : L’Irlande est politiquement divisée entre le Fianna Fail et Fine Gael, deux partis pro-Union Européenne et ultra-libéraux. Le parti travailliste et le Sinn Fein mettent plus en avant les questions sociales, soutenant la « modernité », quelle qu’elle soit. Mais globalement tous soutiennent le multiculturalisme, l’immigration de masse et le lobby homosexuel. Où se situe le PPC ?
    Tony O’Neill : Le PPC n’est pas conçu pour s’intégrer à l’establishment. Tous ces partis sont nos ennemis politiques et ce sont aussi les ennemis du peuple puisqu’ils mènent notre peuple et notre pays à la ruine avec leur folie « l’égalitariste ». Le PPC est le seul parti politique irlandais à affirmer que notre pays est un pays celtique avec un peuple celte et nous n’hésitons pas non plus à affirmer que la promotion de l’homosexualité comme un « mode de vie alternatif » est destructeur pour notre peuple — surtout vis-à-vis de nos enfants.

    NOVOpress : le Sinn Fein devrait logiquement être très proche de vous : ils ont combattu l’occupation anglaise et poussent la culture irlandaise, ils sont bien organisés et implantés partout : vous ne risquez pas de faire double-emploi ?
    Tony O’Neill : Le Sinn Fein porte le masque de « républicains », mais ils sont en réalité marxistes. Ils sont en faveur du multiculturalisme et soutiennent par conséquent une immigration massive en Irlande. C’est pourquoi ce sont des traîtres au peuple celtique irlandais.

    NOVOpress : Quels types d’action politique pratiquez-vous ? Vous voyez-vous plus comme des militants de terrain ou des lobbyistes culturels ?
    Tony O’Neill : Notre plan est simple. Depuis notre création en janvier 2015, nous avons travaillé pour recruter les membres de notre parti. Quand nous aurons assez de militants, nous irons devant les urnes. Notre but est de gagner le pouvoir par les élections pour sauver notre pays d’une disparition certaine.

    NOVOpress : Est-il possible pour un parti jeune et différent comme la vôtre d’avoir accès aux médias nationaux comme la télévision ou les journaux ? On pourrait penser que TV4 (NDLR Chaîne en langue gaélique) sera intéressée par votre projet. En France, par exemple, tous les médias appartiennent à des groupes industriels ou financiers et il y a de facto une censure totale.
    Tony O’Neill : Lorsque nous présenterons des candidats à une élection, nous aurons droit par la loi à un certain niveau d’accès à la télévision et à la radio. D’ici là, que je suis sûr que les médias officiels nous ignoreront et espérons nous voir simplement disparaître. Cependant, nous ne dépendons pas de la télé ou de la radio pour exister et nous avons l’internet pour faire connaître notre action et diffuser notre message ; pour le moment cela nous réussit. Nous avons maintenant un parti politique frère en France, le Parti du Peuple Celte Breton et un autre aux États-Unis : le PPC USA. Nous avons également des sympathisants en Angleterre, Écosse et au pays de Galles, qui tous œuvrent à la création de partis similaires dans ces pays. Comprenez que nous sommes un mouvement politique ethnique. Nous ne sommes pas axés sur la vieille idée du nationalisme ou du républicanisme. Ce sont là des idées de l’âge du rationalisme. Nous sommes passés à la phase suivante du développement culturel européen qui repose sur l’autorité.

    NOVOpress : Avez-vous en Irlande des milices « politiquement certifiées » une sorte de Police de la Pensée comme dirait Orwell, du genre associations et lobbies extrémistes entièrement financés par des subventions publiques ou des entreprises travaillant pour l’État, qui ont pour mission de vous attaquer systématiquement, verbalement, légalement ou même physiquement, pour étouffer votre message ? Car comme le disait aussi Orwell, dans un temps de tromperie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire. Vous voyez-vous comme un vrai révolutionnaire ?
    Tony O’Neill : Changer le destin d’un pays est un acte révolutionnaire en soi. Comme de nombreux autres pays occidentaux, l’Irlande se dirige vers une catastrophe. Nous avons l’intention de sauver notre pays. En faisant cela, nous serons révolutionnaires, mais nous le ferons d’une manière légale en remportant le pouvoir dans les urnes. Il existe de nombreux groupes officiels et officieux qui sont nos ennemis politiques. Mais nous sommes une organisation privée avec des règles strictes pour les nouveaux membres. Nous sommes très vigilants à qui nous permettons de devenir membre de notre parti. De cette façon nous nous protégeons nous-mêmes de toute provocation extérieure.

    http://fr.novopress.info/194287/interview-exclusive-de-tony-oneill-leader-du-parti-du-peuple-celte-15-la-politique/#more-194287

  • Face aux migrants, l’Europe se hérisse de murs

    L’espace Schengen de libre circulation est mis en péril par la décision de l’Autriche d’ériger une barrière à sa frontière avec la Slovénie. D’autres pourraient l’imiter, tandis que les relations se tendent entre Berlin et Vienne.

     

    Des soldats hongrois érigent une clôture entre la Hongrie et la Croatie. Crédits photo : © Laszlo Balogh / Reuters/REUTERS

    Faute d’être capables de les canaliser et de s’entendre pour les prendre en charge, les Européens se ferment aux réfugiés. L’Autriche vient d’annoncer son intention d’édifier une barrière le long de sa frontière avec la Slovénie, pour « assurer une entrée ordonnée et contrôlée » des arrivants, a expliqué la ministre de l’Intérieur, Johanna Mikl-Leitner. Si le projet est mis à exécution, il s’agira de la première frontière érigée entre deux pays membres de Schengen - le début de la fin pour l’espace de libre circulation intra-européen.

    Alors que la crise s’aggrave, tous les pays des Balkans tentent d’exfiltrer au plus vite les réfugiés vers le pays voisin. Du coup, les tensions s’exacerbent entre les États. L’Autriche se retourne contre la Slovénie, dont les dirigeants se disent dépassés, et annonce son projet de barrière pour freiner les arrivées, de l’ordre d’un millier par jour. Le premier ministre slovène, Milo Cerar, déclare à son tour être prêt à édifier une barrière avec la Croatie, si nécessaire.

    Faire baisser la pression à Calais

    Mises à l’épreuve par la pression migratoire, les relations entre l’Allemagne et l’Autriche, partenaires traditionnellement solidaires, se détériorent. Le ministre de l’Intérieur allemand a taxé le pays voisin de « comportements incorrects ». Le dirigeant de la Bavière, Horst Seehofer, a mis en demeure la chancelière Angela Merkel de revoir sa politique à l’égard des réfugiés et accusé Vienne de pousser les arrivants à passer en Allemagne. [....]

    La suite sur Le Figaro.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Face-aux-migrants-l-Europe-se

  • Clôture anti-immigration sauvage: après la Hongrie, l’Autriche ! à qui le tour ?

    L’espace Schengen a vécu. C’est désormais au sein même de l’Union européenne que les clôtures, destinées à canaliser le flux migratoire s’érigent. L’Autriche a en effet annoncé sa décision d’ériger une barrière anti-immigration sauvage le long de sa frontière avec la Slovénie.

    L’Autriche va édifier une barrière le long de sa frontière avec la Slovénie, également membre de l’Union européenne, afin de contrôler le flux de migrants, a annoncé mercredi la ministre de l’Intérieur, Johanna Mikl-Leitner.
    « Il s’agit d’assurer une entrée ordonnée, contrôlée dans notre pays, et non pas de fermer la frontière », a expliqué la ministre à la télévision Oe1.

    Ces dernières semaines des groupes de migrants se sont montrés plus impatients, agressifs et émotifs.et « il s’agit de prendre toutes les précautions ».

    La Slovénie elle-même étudie la possibilité d’ériger une telle clôture le long de sa frontière avec la Croatie. Les syndicats de police allemands ont aussi demandé l’érection d’une barrière anti-« migrants » entre leur pays et l’Autriche. Reste que l’efficacité opérationnelle de tels dispositifs est limitée, dépendante des effectifs consacrés à leur surveillance et n’est utile in fine que si tous les pays s’y mettent, pour éviter l’effet « ligne Maginot ».

    Traiter le problème à la source en décourageant l’immigration sauvage constituerait une option plus efficace, mais nous en sommes encore loin.
    Quand donc choisirons-nous de renvoyer systématiquement les naufragés secourus en Méditerranée à leur point de départ ? quand procéderons-nous à des expulsions massives et spectaculaires de déboutés au droit d’asile ?

    http://fr.novopress.info/

  • Contre le chaos migratoire, pour l'indépendance des Nations : le combat de Viktor Orbán est le nôtre

  • Les élections polonaises mettent le parti conservateur dans la lumière

    Dimanche avaient lieu les élections législatives polonaises 
    Et c’est le parti conservateur de Jaroslaw Kaczynski (photo) qui en sort comme le grand vainqueur avec 37,58 % des voix. Avec 238 sièges de députés sur les 460 que compte l’assemblée polonaise, le Parti Droit et Justice, (PiS en polonais) pourrait gouverner seul ! Fait notable, la gauche ne sera pas représentée.

    Les autres partis sont loin derrière. À commencer par les deux partis au pouvoir
    Le premier, le PO, d’inclinaison sociale démocrate à fortes tendances libertaires, obtiendrait 23,6 % des voix. Son allié, le parti dit paysan lui, dépasse à peine les 5 %. Un dernier parti se mêle à la course. Il s’agit du parti de Pawel Kukiz, personnalité musicale polonaise qui dépasse les 8 %. Il avait fait la surprise à la présidentielle en atteignant 8 %. Malgré une ligne idéologique confuse, son côté patriotique et anti-système pourrait faire de lui un allié du parti Droit et Justice si besoin est… quoiqu’un allié compliqué à gérer.

    S’il arrive à gouverner seul, le PiS devrait mettre en place une politique comparable à celle de Viktor Orban et de la Fidezs en Hongrie
    À commencer par le rejet massif de la politique migratoire européenne. Pas d’accueil de clandestins et le refus absolu du système de quotas imposé par Bruxelles et Berlin. On retrouve aussi dans son programme les mesures suivantes : rejet des demandes de la coterie homosexualiste, augmentation des dépenses militaires, taxation des banques et de la grande distribution, politique nataliste.
    Le gros point de différence entre les deux nations de l’Europe centrale serait la posture diplomatique. En effet, le PiS est résolument atlantiste et farouchement opposé à toute influence russe.

    http://fr.novopress.info/

  • Comment faire face au chaos migratoire ? En tranchant le nœud gordien !

    Appeler un chat un chat et nommer les faits sans faux-semblant.

    Oui, il y a chaos migratoire : quand un million et demi de personnes se pressent aux portes de l’Europe et qu’une fois entrées elles seront six millions avec le regroupement familial, il est même juste de parler d’invasion migratoire.

    Oui, il y a Grand Remplacement quand dans les maternités françaises, en 2014, 36% des naissances ne sont pas d’origine européenne (selon les statistiques du dépistage à la drépanocytose) : http://www.polemia.com/en-2025-la-moitie-des-naissances-en-france-ne-seront-pas-dorigine-europeenne/

    Non, la France n’est pas un hôtel (Attali) et la nationalité française une simple formalité citoyenne (Chevènement). Comme l’a justement dit le général De Gaulle : « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. »

    Mettre au premier rang des préoccupations politiques les questions identitaires

    La politique n’a de sens que quand elle se situe à la hauteur des questions historiques. Or aujourd’hui la question centrale pour les Français et les Européens c’est celle de leur identité.

    A côté, les questions économiques, sociales, monétaires sont secondaires. Les électeurs ne s’y trompent pas d’ailleurs : ce sont les questions sécuritaires et identitaires qui ont été au cœur des dernières élections.

    Signalons la situation singulière du FN : il gagne des électeurs sur les questions d’immigration. Il en rebute sur les questions économiques et sociales : à gauche, dans les années 1980/1990 avec un discours d’apparence trop libérale ; à droite, lors des dernières présidentielles et départementales avec une thématique jugée trop redistributive et perçue comme anxiogène sur l’euro. Cela étant, les électeurs frileux ont bien tort de s’attacher à l’accessoire au lieu d’aller à l’essentiel.

    Poser le bon diagnostic : la question migratoire n’est pas franco-française mais européenne

    Tous les peuples d’Europe sont menacés : l’humanitarisme verbal de leurs dirigeants et la culpabilisation de leur passé sont une menace mortelle aussi bien pour les Allemands que pour les Italiens, les Français ou les Anglais. Gardons-nous d’opposer les peuples européens entre eux, opposons-les ensemble à la superclasse mondiale qui leur impose, avec l’appui des médias, une mortelle ouverture de leurs frontières. A contrario, saluons, comme s’apprête à le faire le SIEL, l’action du premier ministre hongrois Viktor Orban qui s’oppose à cette politique. C’est le seul chef d’Etat européen actuel. Manifestation de soutien le samedi 7 novembre à 15h30 devant l’ambassade de Hongrie à Paris. http://www.siel-souverainete.fr/

    Changer les règles du jeu

    Ce ne sont plus les parlements ni les peuples qui font les lois sur l’immigration. Ce sont les juges qui interprètent dans le sens politiquement correct des textes généraux : Convention européenne des droits de l’homme, Convention internationale des droits de l’enfant, Convention de Genève sur les réfugiés. Il faut dénoncer ces traités, remettre la justice dans son lit, rétablir les souverainetés nationales, permettre l’expression des peuples par des référendums d’initiative populaire.

    Refuser la tyrannie médiatique

    Evidemment cela va couiner ! Car aujourd’hui ce sont les médias aux ordres des puissances d’argent (le patronat, le luxe, les banques) ou sous influence étrangère (les Etats-Unis, le Qatar, Israël) qui dictent la politiques des Etats. En Europe la caste médiatique ne contrôle pas les gouvernements, elle surveille les peuples. C’est une formidable atteinte à la démocratie.

    S’il est normal que les mondialistes et les immigrationnistes s’expriment, il ne l’est pas qu’ils disposent de 95% à 98% des moyens de communication avec l’aide de l’Etat (subventions à la presse, redevance audiovisuelle, attributions des fréquences). Il est urgent de rétablir le pluralisme médiatique. Oui à la diversité idéologique et politique des médias !

    Trancher le nœud gordien

    Il faudra donc bien trancher un jour le nœud gordien, c’est-à-dire rétablir la démocratie : le pouvoir du peuple par le peuple et pour le peuple. En brisant la dictature médiatique et en mettant un terme au coup d’Etat des juges.

    Jean-Yves Le Gallou, 25/10/2015

    http://www.polemia.com/comment-faire-face-au-chaos-migratoire-en-tranchant-le-noeud-gordien/

  • Sondage : Français et Britanniques font front commun contre l’accueil des migrants

    Migrants. Selon un sondage Ifop réalisé pour la Fondation Jean-Jaurès et la Fondation européenne d’études progressistes (FEPS), les Français et les Britanniques seraient davantage opposés à l’accueil des migrants sur leur territoire que leurs homologues allemands et italiens.

     

    une écrasante majorité des Européens souhaite toutefois que les migrants qu’ils accueillent ne restent que « quelques mois ou quelques années » 

    Le constat est sans appel. Selon cette enquête d’opinion diligentée par la Fondation Jean-Jaures, seulement 44% des Britanniques et 46% des Français seraient enclins à accueillir des migrants sur leurs territoires nationaux respectifs. Un écart significatif par rapport à l’Allemagne, pionnière dans l’accueil des populations migrantes via sa campagne « Welcome Refugees » dont 79% des personnes interrogées se déclarent favorables à l’accueil de migrants sur leur sol. Les Italiens et les Espagnols sont également sur la même ligne puisqu’ils sont respectivement 67 et 66% à être particulièrement disposés à recevoir ces populations.

    En revanche, les auteurs de l’étude mettent en exergue le « plébiscite » des Européens concernant le risque d’appel d’air engendré par ces flux migratoires. En effet, entre 70 et 80% des Européens interrogés selon les pays partagent l’opinion selon laquelle « si on accueille des migrants en nombre important dans notre pays et en Europe, cela va créer un appel d’air et provoquer le départ vers l’Europe de nombreuses personnes vivant en Afrique, en Syrie, en Irak ou en Afghanistan ».

    La crainte de « terroristes potentiels » parmi les migrants

    Cette inquiétude est particulièrement vivace dans les pays réfractaires à l’accueil évoqués en préambule. Ainsi, ce sentiment est dominant chez 80% des Britanniques et 79% des Français mais demeure tout de même assez élevé dans les pays dits « pro-accueil », à savoir 78% en Italie et 69% en Allemagne.

    Autre crainte partagée par bon nombre de populations européennes, la présence de terroristes potentiels parmi les migrants. En effet, 64% des Allemands et 85% des néerlandais considèrent cette menace comme étant bien réelle. [....]

    La suite sur Valeurs Actuelles

  • «Réfugiés»: nouveau fiasco au sommet


    Dimanche, s’est donc tenu un énième sommet des dirigeants de l’Union européenne pour faire face à la « crise des réfugiés ». C’est toujours dans l’urgence que de telles réunions sont convoquées, car les pays de l’Union, au sud et à l’est surtout, sont régulièrement débordés, affolés, depuis qu’Angela Merkel a invité les « migrants » à s’installer chez elle. Elle a eu beau fermer ses frontières quelques jours plus tard, les cohortes étaient en marche.
    Mme Merkel cherche depuis à se débarrasser du fardeau sur les autres pays de l’Union, mais aussi la Turquie musulmane. Rien ne peut arrêter la marée montante de ceux qui cherchent un havre en Europe. Rien, si ce n’est la Hongrie qui a édifié un mur à sa frontière, qui est aussi celle de l’espace Schengen.

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    Viktor Orban, le chef du gouvernement hongrois, est en train de faire école, et c’est ce que redoutent ses partenaires de l’Union. C’est là une des raisons de ce sommet. En effet, les Premiers ministres serbe, roumain et bulgare ont lancé un ultimatum à Bruxelles : « Nos trois pays sont prêts, si l’Allemagne, l’Autriche et d’autres États ferment leurs frontières, à fermer les nôtres au même moment. » On comprend leur exaspération et leur révolte quand on sait que la Slovénie, dont la superficie excède à peine 20 000 km2, a reçu près de 13 000 « migrants » en une journée. Rapporté à sa population, cela représente l’équivalent d’un demi-million de personnes arrivant en Allemagne en 24 heures !

    La réponse de Jean-Claude Junker, président de la Commission européenne, tient en 16 propositions pour « restaurer la stabilité de la gestion des migrations dans la région et ralentir les flux » à travers « une approche collective transfrontalière ». Cet intitulé est mensonger : on ne peut « restaurer la stabilité » d’une prétendue « gestion », car la situation n’a jamais été gérée, mais subie. Ce qu’il faut, ce n’est pas « ralentir » le flux, mais l’inverser.

    Parmi ses propositions, on notera cette mesure : une ligne téléphonique directe entre les cabinets des dirigeants de tous les pays concernés va être rapidement établie, pour qu’ils puissent se tenir informés en temps réel. Car figurez-vous que cela n’existait pas encore, ils devaient donc être informés comme tout le monde en regardant la télévision.
    Il y a aussi le déploiement immédiat d’un contingent de 400 gardes-frontières en Slovénie, ce qui est dérisoire eu égard à la masse de ceux qui s’y pressent. La grande annonce, que nous devrions applaudir, étant la création de 100 000 places d’accueil pour les « réfugiés » en Grèce et dans les Balkans. Or l’Allemagne prévoit d’en accepter 800 000 à un million, qui transiteront par ces pays. Mais, surtout, rien n’est prévu pour l’expulsion des faux réfugiés et vrais pique-assiette économiques.
    Rappelons qu’en France, 95 % des déboutés du droit d’asile ne rentrent jamais chez eux. Une fois de plus, ce sommet est un fiasco, une gesticulation médiatique pour bavarder entre soi au lieu d’agir pour protéger l’Europe.

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/194251/refugies-nouveau-fiasco-au-sommet/