Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Europe et Union européenne - Page 782

  • Le Groupe socialiste du Parlement Européen veut imposer l’idéologie du genre dans les écoles

    Communiqué d'Europe for Family :

    E"Le rapport de la socialiste Liliana Rodrigues,L'émancipation des jeunes filles par l'éducation dans l'Union Européenne, a étéadopté le 16 juin par la Commission FEMM, sans aucune base juridique légale et en contradiction totale avec les traités internationaux et européens.

    Sous un titre à priori séduisant, l'atteinte à la liberté de pensée, à la liberté d'expression, à la vie privée, et la dénégation aux parents à être les premiers et principaux éducateurs de leurs enfants sont contenus dans ce rapport Rodrigues, qui veut promouvoir l’idéologie du genre dans toutes les écoles de l’Union Européenne.

    Une fois de plus, la commission FEMM fait passer en séance plénière du Parlement Européen un texte qui viole le Principe Fondamental de Subsidiarité de l'Union Européenne, la Déclaration Universelle des Droits l'Homme et le Pacte International des Droits Civils et Politiques.

    Europe for Family condamne fermement ce rapport de la Commission FEMM, alors que de nombreux autres sujets sur l’égalité homme-femme pourraient faire l’objet d’études et de recommandations pertinentes et utiles à la construction de l’Europe.

    Europe for Family a fait parvenir à la présidence du parlement européen une lettre signée par 10 associations représentant une grande partie de la société civile européenne pour contester ce rapport et en demande le rejet au parlement ce 8 septembre."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Immigration de peuplement dans nos campagnes

    Fidèle à la politique de peuplement annoncée par Valls, l’État français ouvre des centres d’accueil dédiés aux demandeurs d’asile dans des petites communes. Pour que l’immigration de masse se voie moins et n’exaspère pas les français, il suffit de la diluer, pense-t-il. Pas sûr que ce soit un bon calcul d’exposer ceux qui étaient jusque là épargnés aux nuisances liées à cette politique suicidaire. Exemple à Loudun, dans la Vienne.

    http://fr.novopress.info/

  • La dictature émotionnelle contre la raison

    Le génial Charles Baudelaire qui, à l’évidence, n’était pas fait pour pratiquer cet art de la répétition qu’est (aussi) la politique, jugeait que «rien n’est plus fatiguant que d’expliquer ce que tout le monde devrait savoir ». Force est de constater, pour ne parler que de l’actualité brûlante,  que de la crise de notre monde agricole à l’invasion migratoire massive que connait l’Europe ces dernières  années, mois et semaines, le Front National avait vu juste. Il est la seule formation politique d’envergure à avoir, de très, très longue date, averti nos compatriotes des conséquences des choix idéologiques des partis du Système au pouvoir.  Le seul à avoir  prédit, analysé et anticipé  la chaotique situation actuelle. Si dans la Grèce antique on réservait aux  porteurs de mauvaises nouvelles  un sort néfaste, dans notre monde moderne,  la classe  médiatique cloue au pilori ceux qui ont le front de refuser de parler le langage du politiquement correct et qui dénoncent la doxa multiculturaliste et immigrationniste.

    Ce mois d’août  la rubrique Désintox (sic) de  Libération, journal du milliardaire Patrick Drahi, digne successeur de son précédent propriétaire M. Rothschild, a ainsi accusé Bruno Gollnisch de mensonge, au motif qu’il aurait détourné de leur sens véritable, sur  l’antenne d’Europe 1,  les propos de  Federica Mogherini, en charge de la question des migrants  et « chef de la diplomatie de l’Union européenne »,  propos tenus   « le 11 mai dernier (…) devant le Conseil de sécurité de l’ONU, à New York. »

    Le député européen  aurait ainsi eu l’audace de relever,  cite Libération, « ce propos absolument incroyable» de Mme Mogherini: Il doit être acquis qu’aucun migrant ne sera renvoyé contre son gré. Cette phrase là, elle a fait absolument le tour de l’Afrique. On sait absolument partout que, quelle que soit la façon dont on arrive dans nos pays européens, on ne sera jamais expulsé. Ce sont des propos criminels»  affirmait le responsable frontiste.

    En l’espèce, Bruno Gollnisch aurait fait preuve de duplicité puisque  Federica Mogherini, ce serait en fait contenter « d’assurer les membres du Conseil de sécurité de l’ONU que les droits de la convention de Genève seraient respectés pour les migrants interceptés en mer (et notamment le principe du non-refoulement selon lequel les migrants ne peuvent être renvoyés dans leur pays d’origine ou tout autre pays dans lequel il existe un risque de persécution, de torture ou d’autres préjudices graves) ».

    « D’ailleurs, le 13 mai (…)  Federica Mogherini était revenue sur sa déclaration lors d’une conférence de presse : Ce à quoi j’ai fait allusion lors de ma déclaration devant le conseil de sécurité de l’ONU, c’est à la convention de Genève, à laquelle je crois nous adhérons tous, et le principe basique du non-refoulement, qui est au coeur de l’action de l’Union européenne. Nous n’avons aucune intention de contrevenir à la convention de Genève. Ce n’est pas seulement ma position personnelle, c’est notre position commune (…). Evidemment, cela ne veut pas dire quiconque arrive en Europe est autorisé à y demeurer. Mais ce qui est sûr, c’est que les gens qui sont sauvés en mer ne seront pas renvoyés, en particulier dans les pays non sûrs, avant d’être identifiés et que leur cas ne soit examiné».

    Une précision qui n’infirme bien sûr  en rien la véracité de la réflexion de Bruno Gollnisch puisque chacun sait pertinemment que, sous le règne de François  Hollande comme auparavant sous  celui de Nicolas Sarkozy, seul un nombre infime d’immigrés illégaux sont expulsés.

    Le laxisme est don  bien réel  et il est criminel en ce qu’il encourage, nous l’avons maint fois répété, les millions de candidats au départ vers l’eldorado européen,  pseudo terre de cocagne en voie de tiers-mondisation,  avec son lot de drames épouvantables en Méditerranée.

    Drames qui alimentent les propagandes les plus écœurantes visant à désarmer les réflexes de survie d’un nombre croissant de Français et d’européens devant l’invasion migratoire, en jouant sur la culpabilisation, la mauvaise conscience des habitants  de nos contrées, en faisant  appel à l’émotivité pour court-circuiter la raison.

    Bruno Chossat le notait déjà dans la défunte revue Identité il y un quart de siècle, et le propos est plus pertinent que jamais : « exacerbation des passions  par des flux d’images chocs, de mots d’ordre et de slogans et, en même temps, absence de réflexion. Les médias déversent sur le public une avalanche  d’informations, mises bout à bout. Leur objectif ? Toucher la fibre émotionnelle du citoyen.  Accaparé par l’événementiel, ce dernier ne dispose pas du recul nécessaire pour procéder à une analyse correcte  de la situation, pour mettre les événements en perspective et leur donner un sens. Le sensationnel est ainsi chaque jour davantage privilégié aux dépens de la réflexion. »

    Dernier exemple en date,  le cliché surnommé « la photo de  la honte».  Posté sur les réseaux sociaux hier, il montre  le corps d’un  petit  Kurde de Syrie de trois ans, prénommé paraît il  Aylan Kurdi, échoué sur une plage turque. Le garçonnet fuyait avec sa famille, faut-il là aussi le rappeler, un chaos sanglant largement généré par la politique menée par les directeurs de conscience euro-atlantistes qui nous donnent aujourd’hui des leçons de morale, de bon goût et d’humanité…

    « Si cette image ne modifie pas l’attitude de l’Europe face à la crise des migrants, qu’est-ce qui le fera ? » s’interrogeait le quotidien britannique The Independant. Certes, mais certainement  pas dans le sens ou l’entend ce conformiste journal d’outre-manche.

    C’est en envoyant un signal de fermeté, de refus de toute immigration illégale que l’on commencera à tarir  ce flux continu et les morts atroces qu’il génère. L’Australie y est parvenue en mettant en place une politique de tolérance zéro qui interdit à tout clandestin  de prendre pied sur le sol australien. Cette fermeté là a été payante.

    Faute de quoi, et c’est là le scénario (prophétique)  du Camp des saints de Jean Raspail,  elle condamne la France,  l’Europe bruxelloise  à une submersion que les gigantesques  écarts démographiques entre le nord et le sud rendent inéluctables ;  tuant par là même ce qui reste comme îlots de prospérité en Europe même.

    http://gollnisch.com/2015/09/03/la-dictature-emotionnelle-contre-la-raison/

  • En Slovaquie, l’euro fait grimper le chômage

    (NOVOpress avec le bulletin de réinformation)
    République tchèque et Slovaquie font figure de bons élèves en Europe centrale. Déficits bas, balance commerciale excédentaire, tout semble aller pour le mieux… mais pourquoi diable n’entend on pas la technocratie bruxelloise se féliciter de ces résultats qui semblent si brillants ? Malheureusement pour celle ci, il se trouve que la République tchèque a choisi de rester en dehors de l’euro quand sa voisine embrassait la monnaie unique en 2009. Et la première de s’en tirer à bien meilleur compte. Si la monnaie unique a pu protéger la Slovaquie des fluctuations de change, cela s’est fait — selon une étude du Crédit Agricole — au détriment de l’emploi. Le chômage atteint 12 % à la fin 2013, alors qu’il est de 6 % en Tchéquie et 10 % en Europe). Le taux de change fixe imposé par l’euro empêche en effet Bratislava de dévaluer sa monnaie pour compenser l’inflation des salaires et des prix.

    http://fr.novopress.info/191739/en-slovaquie-leuro-fait-grimper-chomage/

  • Les nationalistes ukrainiens s’opposent à l’autonomie de l’est du pays

    Avant hier était adopté en première lecture au parlement ukrainien un projet de loi donnant davantage d’autonomie aux territoires prorusses de l’est du pays.
    Tant les partis de droite anti russes ainsi que les partis nationalistes Maïdan et Pravy sektor se sont opposés à ce texte. De violents affrontements ont eu lieu devant le Parlement, un policier a été tué et une centaine d’autres blessés.

    Le président ukrainien, Petro Porochenko, ainsi que le haut représentant de l’Union européenne, Federica Mogherini ont condamné ces actions tout en incriminant les partis nationalistes.
    La question de l’autonomie des « Républiques populaires » autoproclamées de Donetsk et de Louhansk est au cœur des accords de paix de Minsk 2. Cette autonomie, synonyme d’abandon de ces territoires aux russophones, est inacceptable pour les nationalistes.

    http://fr.novopress.info/

  • Immigration – « Si les Etats ne protègent pas leurs concitoyens, ceux-ci devront s’organiser », explique le président du NPD allemand


    npd-allemagne

    Le site Egalité & Réconciliation a publié un entretien avec Frank Franz, président du NPD (propos reccueillis par Alimuddin Usmani).

    La politique migratoire est au centre du débat en Allemagne, particulièrement depuis la spectaculaire augmentation de l’afflux de migrants cet été. Ces derniers passent à travers les Balkans, notamment pour rejoindre l’eldorado allemand. Frank Franz, le président du Parti national-démocrate, parti nationaliste fortement opposé à la politique du gouvernement Merkel, nous a accordé un entretien exclusif.

    Le ministre fédéral allemand de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a annoncé que le nombre de réfugiés arrivant en Allemagne pourrait atteindre cette année 800 000. Comment le gouvernement Merkel gère-t-il cette crise ?

    L’Allemagne soutient les guerres des États-Unis qui conduisent à l’afflux de réfugiés. À cet égard, le gouvernement est dans une position difficile. La solution serait cependant facile. Les gouvernements européens devraient, en fin de compte, suivre leur propre chemin et dire aux États-Unis de rentrer chez eux. Ensuite, nous ne devons également pas nous soucier des conséquences des guerres américaines auxquelles le gouvernement fédéral participe de manière plus ou moins forcée. 

    L’économie allemande voit, dans le flot des réfugiés, une chance pour combler les lacunes sur le marché de l’emploi. Par conséquent, Ingo Kramer, le patron des patrons allemands, souhaiterait considérablement accélérer les procédures d’asile. Que pensez-vous de cette déclaration ?

    L’économie ne se soucie que des bilans et des actionnaires. Bien entendu, les responsables de l’économie souhaitent obtenir une force de travail qui soit la moins chère possible. Cependant, en cas de chômage, l’économie de va pas contribuer aux coûts. Les coûts engendrés par les millions de chômeurs immigrés sans qualification demeureront à la charge du contribuable. Ainsi, les profits seront privatisés et les pertes et les coûts socialisés. La politique doit mettre un terme à tout ça. 

    Il y a eu plusieurs incidents à proximité du centre de requérants d’asile à Heidenau. Comment vous positionnez-vous face à la violence ?

    Le NPD rejette strictement la violence en tant que moyen dans le débat politique. Nous reconnaissons le monopole de la violence exercée par l’État sans y mettre de condition. L’État doit cependant être capable et désireux de protéger ses citoyens. Si les citoyens sentent – et c’est de plus en plus le cas – que l’État ne veut pas les protéger, alors ils prennent eux-mêmes les choses en main. 

    L’année passée, la République tchèque a fait face à environ 1000 demandes d’asile. La politique sociale allemande n’est-elle pas trop attractive comparée aux autres pays européens ?

    Oui, tandis que les autres pays disent clairement qu’il n’y a pas de place pour ceux qui abusent du droit d’asile, l’Allemagne fait pratiquement la promotion de celui-ci à l’aide de films à l’étranger. C’est une position grotesque. L’Allemagne ne peut pas jouer le rôle de service social à destination du monde entier. À un moment donné nous devons dire : Maintenant ça suffit ! 

    Le média Info Direkt a écrit que des organismes américains payaient des passeurs pour qu’ils acheminent quotidiennement plusieurs milliers de réfugiés vers l’Europe [1]. Pensez-vous que cette information est crédible ?

    Je crois que ces informations sont crédibles. Les États-Unis ont un intérêt géopolitique à déstabiliser politiquement l’Allemagne et l’Europe. C’est-à-dire de recréer les Etats-Unis partout dans le monde. Il serait temps que les gouvernements européens disent finalement aux Etats-Unis qu’ils s’occupent de leur propre continent et qu’ils laissent les autres nations vivre en paix.

     

    http://www.medias-presse.info/immigration-si-les-etats-ne-protegent-pas-leurs-concitoyens-ceux-ci-devront-sorganiser-explique-le-president-du-npd-allemand/37897

  • « Réflexions sur la Révolution en Europe : Immigration, Islam et l'Ouest »

    Polémia vient d’avoir connaissance d’un livre paru en juillet dernier aux éditions Doublebay Book, (Etats-Unis), Reflections on the Revolution in Europe: Immigration, Islam and the West . Ce livre qui ne semble pas avoir été traduit à ce jour en français - le sera-t-il un jour ? – est, selon son éditeur, « une sorte d’explosion qui s’apprête à frapper la scène politique britannique, un ouvrage aux idées si renversantes qu’il en changera le débat sur la question la plus importante de la politique européenne. » Son auteur, Christopher Caldwell chroniqueur au Financial Times et rédacteur en chef du Weekly Standard, décrit la progression de l'immigration musulmane en Europe et s’interroge sur la question de savoir si les Européens peuvent conserver la même Europe avec des gens différents. Il répond sans équivoque à cette question par la négative. La publication de ce livre devrait constituer un changement crucial dans le débat sur l’immigration. Serait-il un signe avant-coureur d’une ère nouvelle ? C’est une vision américaine des choses et seul l’avenir nous dira si cette vision se réalise. Qu’en pensent nos amis britanniques qui sont en Europe les premiers destinataires et lecteurs de cet ouvrage révolutionnaire ? Le livre a été présenté dans la grande presse anglo-saxonne : Financial Times, New York Times, The Telegraph, Guardian et bien d’autres journaux. Il aura fallu que Polémia consulte de nombreux sites pour découvrir un note de lecture en français émanant du Québec. La voici. Polémia
    L'Europe est pour la première fois de son histoire un continent de migrants. 40 millions sont nés dans un autre pays. Plus de 10 % du total. 
    Comme le titre de son livre l'indique, Caldwell pense qu'une révolution est en train de balayer l'Europe. Dans un des passages les plus mémorables du livre, il se demande « si on peut avoir la même Europe avec un peuple différent », pour Caldwell « la réponse est non » (...).
    Forte croissance des musulmans en Europe
    Caldwell rappelle qu'en 1950, il n'y avait pratiquement pas de musulmans en Europe à l'exception des Balkans. En l'an 2000, il y en avait entre 15 et 17 millions : 5 millions en France, 4 millions en Allemagne et 2 millions en Grande-Bretagne. Comme les immigrants aux États-Unis, ils sont jeunes, citadins, prolifiques et surreprésentés dans les prisons. 40% des enfants de Paris ont des parents immigrants, à Londres un huitième des habitants sont musulmans.  50% des prisonniers français sont musulmans. À Turin, les immigrants représentent 10% de la population mais seulement 0,2% des décès et 25% des naissances. Les musulmans qui arrivent en Europe font en moyenne plus d'enfants que ceux qui restent au pays, le même phénomène s'observe chez les Mexicains ayant émigrés aux États-Unis.
    L'effet de taille compte énormément, écrit Christopher Caldwell, éditorialiste au Financial Times. On dénombre 15 à 17 millions de musulmans en Europe. C'est unique dans l'histoire. Et cette immigration constitue le plus grand problème que rencontre l'Europe. Il est frappant de constater le manque de confiance de la démocratie, sa plus importante valeur morale, à le traiter, écrit-il.
    Peuples européens non consultés
    Si l'Europe accueille davantage d'immigrants que ses citoyens ne le souhaitent, c'est une bonne indication que la démocratie fonctionne mal. Dans ce contexte de « confrontation avec l'islam », il dépeint des Européens de souche qui « se sentent exclus chez eux, victimes d'une OPA culturelle » et propose ses propres pistes.
    L'islam a brisé bien des habitudes, structures et institutions de l'État. L'immigration, à travers sa main-d'œuvre bon marché, peut être bénéfique à l'économie privée. Pour l'État, c'est différent. Les prestations aux immigrés et à leurs familles dépassent leurs contributions. En Allemagne, les indigènes de 20 à 65 ans paient davantage de contributions qu'ils ne font appel aux prestations sociales. Les Turcs d'Allemagne ne le font qu'entre 28 et 57 ans. La tendance n'est pas encourageante. Entre 1971 et 2000, le nombre de résidents étrangers en Allemagne a explosé de 3 à 7,5 millions, mais le nombre d'étrangers actifs s'est maintenu à 2 millions !
    « La Grande-Bretagne reçoit un demi-million de nouveaux immigrés extra-communautaires tous les ans » et déjà environ 80 « tribunaux islamiques » autorisés à résoudre des controverses par la charia, y sont à l'œuvre.
    En Norvège, on a assisté à un cas d'intégration à rebours : toutes les élèves d'une école ont mis le voile, convaincues d'être plus mignonnes ainsi.
    L'immigration vers l'Europe, une richesse économique ?
    On soutient que les immigrés « sont une ressource » parce qu'ils font les travaux que les européens ne veulent plus faire. Au contraire, « avec leurs bas salaires, ils maintiennent souvent temporairement en vie des postes de travail de toute façon destinés à disparaître (...) à cause du progrès technologique et de la disponibilité de produits à coûts mineurs provenant de Chine ». (…)
    De plus en plus, lorsque les immigrés se naturalisent, ils ne veulent plus faire certains travaux.
    On dit aussi que ce sont les immigrés qui vont « payer nos retraites ». Mais « en général, ils font des travaux peu rémunérés, leurs contributions sont donc relativement basses ». Ajoutons que « eux aussi vieillissent et deviennent retraités. En outre, très vite, ils ont des problèmes de santé que les assurances sociales doivent prendre en charge ». Sans compter que « en Allemagne et en France 70% des immigrés extra-communautaires ne travaillent pas - soit parce qu'ils sont trop jeunes, soit parce qu'ils sont au chômage donc ils ne payent pas de cotisations, alors qu'ils constituent un coût pour le système de protection sociale ».(…)
    L'immigration néfaste pour le Tiers-Monde
    En somme, rien ne permet de conclure « qu'il soit moins coûteux pour l'Europe d'accueillir des millions d'immigrés extra-communautaires plutôt que de destiner les mêmes ressources à les aider dans leurs pays d'origine ».
    Cela vaut aussi pour les diplômés originaires du Tiers-monde : « en faisant ainsi, on soustrait aux pays d'origine justement ces élites qui leur seraient indispensables pour sortir du sous-développement ».
    C'est la culture faible qui cèdera devant une culture forte
    En outre, l'Europe « est tellement plongée dans le relativisme qu'elle n'a vraiment pas les idées claires sur la culture qu'elle veut défendre et proposer aux immigrés. Il semble que les réactions se produisent dans un seul domaine, qui comprend le féminisme et les droits des homosexuels ».
    Ainsi, nous le rappelle Caldwell, les Pays-Bas ont décidé « de proposer aux nouveaux immigrés les “valeurs hollandaises” résumée dans une vidéo qu'ils doivent obligatoirement voir. On y voit, entre autre, deux homosexuels qui échangent des effusions en public et une baigneuse “topless”. Il n'est pas certain que la majorité des Néerlandais se reconnaissent dans ces valeurs. Pour contre, il est très certain que la vidéo confirmera les immigrés musulmans dans leur sentiment de supériorité par rapport à l'Occident décadent. Dans d'autres pays les cours sur la citoyenneté proposés aux immigrés exaltent le droit à l'avortement ».
    L'immigration et l'État social se marient mal. « Une fois que les immigrés comprennent le système d'État social, ils peuvent changer les objectifs des assurances sociales. Au lieu de dépenser les prestations sociales, par exemple en nourriture, l'argent peut financer l'islam. Les deux tiers des imans en France sont à la sécurité sociale », explique Caldwell.
    Certes la gestion cohérente des flux de population n'est pas aisée avec une économie globale complexe et les conséquences culturelles qui en résultent. Il ne s'agit pas seulement d'importer des facteurs de production, mais aussi le changement social. Car avec l'immigration de masse, la diversité, la tolérance, le sécularisme sont mis à rude épreuve.
    Ces 20 dernières années mettent en lumière l'absence d'assimilation. Caldwell observe même une détérioration avec les nouvelles générations. Des zones de non-droit émergent dans les banlieues. Nicolas Sarkozy est le seul chef d'État à condamner les responsables d'émeutes dans les banlieues et non pas le manque de générosité à leur égard. Ce n'est pas à des délinquants de déterminer l'agenda politique. Caldwell approuve avec force. Mais est-il trop tard ? Les lois sur la tolérance ont commencé à profiter aux intolérants, dit-il.
    Caldwell s'en tient aux faits : 19% des Européens pensent que l'immigration est bonne pour leur pays. Les autres ne sont pas devenus moins généreux envers les immigrés. « Simplement, ils paient la facture ». Beaucoup d'Européens sont à la recherche d'une vie meilleure, comme les immigrés. Mais, contrairement à ces derniers, « ils n'ont pas voulu le changement », explique l'auteur. Ils sont pourtant expulsés de la culture de leurs parents. Certaines de leurs traditions sont parfois rejetées sous prétexte que les immigrés musulmans pourraient se sentir exclus. La réciprocité des pays musulmans à l'égard de religion chrétienne n'est pourtant de loin pas garantie.
    Pour l'auteur, l'histoire de l'Europe est, depuis la Seconde Guerre mondiale, une histoire d'émancipation à l'égard des États-Unis. La création de l'Union européenne s'inscrit dans ce contexte. La solution à l'immigration de masse risque toutefois d'obliger l'Europe à suivre l'exemple américain. Les États-Unis sont, en théorie, libres, ouverts et occidentaux. En pratique, « l’Amérique exerce des pressions dignes de Procuste sur les immigrés pour qu'ils se conforment à leur système. Ce sont ces pressions et non son ouverture qui font des Etats-Unis un peuple ». « Si elle l'empêche de parler l'anglais ou d'être à l'heure au travail, il aura faim. Il rentrera dans son pays et personne ne le regrettera ». Le modèle américain ne peut toutefois être transposé intégralement. Il résulte de conditions historiques particulières et d'une réforme du système pénal, sous Nixon, destiné à lutter plus férocement contre la drogue. De plus, l'Amérique compte seulement 2 millions de musulmans. 
    « Le problème de base avec l'islam et avec l'immigration tient au fait que les communautés les plus fortes en Europe ne sont pas des communautés européennes », selon Caldwell. Ce problème existe malgré le multiculturalisme des Pays-Bas et la laïcité de la France. L'islam est une religion magnifique, mais ce n'est pas la religion de l'Europe et ce n'est en aucune manière la culture européenne. Il est certain que l'Europe sortira changée de la confrontation.
    Quand une culture malléable, incertaine et relative rencontre une culture confiante, bien ancrée, renforcée par des doctrines communes, c’est la première qui s’adapte à la seconde.
    http://pouruneecolelibre.blogspot.com
    Reflections on the Revolution In Europe: Immigration, Islam, and the West
    par Christopher Caldwell 432 pages Doubleday (juillet 2009)

    http://archives.polemia.com/article.php?id=2380

  • Agriculture française : Bruxelles m’a tuer

    François Guillaume, ancien ministre de l’Agriculture. Explication en prévision de la manifestation du 3 septembre à Paris.

    Selon l’ancien ministre François Guillaume, la crise de l’agriculture française est la conséquence de l’irresponsabilité des hommes politiques français qui se sont soumis aveuglément aux injonctions de la Commission européenne.

    Tous les deux jours un agriculteur se suicide, pris à la gorge par ses banquiers et fournisseurs, menacé des foudres de Bruxelles qu’une armée de fonctionnaires nationaux zélés assiste pour contrôler du haut du ciel les surfaces emblavées grâce à une gigantesque toile de vidéo-surveillance satellitaire à haute résolution. Ces inspecteurs vérifient, au centiare près, que les superficies relevées correspondent bien aux déclarations des agriculteurs, toute erreur fût-elle involontaire étant sanctionnée de la suppression des aides européennes sans lesquelles le «fautif» devra mettre la clé sous la porte. Les contraintes des éleveurs ne sont pas moindres. Sommés de tenir au jour le jour un registre de leur cheptel et de relever les interventions vétérinaires et les administrations journalières de médicaments, ils sont tenus de respecter les normes du bien-être animal dont les eurocrates se sont donné le droit de fixer les canons alors que tout éleveur sait d’instinct comment servir le meilleur habitat à son troupeau pour optimiser sa production.

    Pour faire face à cette bureaucratie inquisitoire l’agriculteur passe un tiers de son temps à tout noter pour établir et justifier ses demandes de primes, dans la crainte de faire des erreurs toujours interprétées comme des tentatives de fraude. Aussi afin de s’affranchir de cette hantise de nombreux exploitants agricoles confient cette tâche à la Chambre d’Agriculture qui crée autant d’emplois instables et improductifs pour répondre à la demande. La complexité des formulaires à renseigner est telle que, mis au défi par la FNSEA d’en remplir un, le ministre de l’Agriculture s’y est refusé de peur de perdre la face. On peut aussi s’interroger sur la capacité de plusieurs Etats-membres de L’Union européenne à gérer le système sans en avoir ni les moyens ni la réelle volonté. La réponse est évidemment non. C’est pourquoi Bruxelles préfère envoyer ses super-contrôleurs en France où tout est transparent plutôt qu’en Roumanie ou en Grèce. L’assiette y est aussi plus large puisque sous la pression de ses écolos-bobos, l’Hexagone est le meilleur élève de la classe européenne pour le durcissement, à son propre et seul détriment, des règlements environnementaux contraignants.

    C’est une des raisons pour lesquelles l’Agriculture française perd du terrain. Au début des années 2000 elle était encore le premier exportateur mondial de l’agroalimentaire devant les Etats-Unis. Elle occupe désormais la cinquième place derrière les Etats-Unis, les Pays-Bas, le Brésil et l’Allemagne qui produit deux fois plus de porcs qu’elle, 20% de lait en plus, autant de betteraves à sucre et fournit au consommateur français quatre poulets sur dix. Comment en est-on arrivé là? Ce déclin a pour origine la funeste décision européenne de 1990, avalisée par la France et prise sous diktat américain, d’abandonner le soutien des prix agricoles pour lui substituer un régime de primes déconnectées de la production. On est alors passé d’une économie de marché à une politique de revenu contraire aux intérêts français. Nos ministres de l’Agriculture successifs dont la compétence s’est avérée pour le moins déficiente et leur volonté d’engager un bras de fer avec la Commission inexistante, ont tout juste cherché à aménager le système quand ils ne l’ont pas aggravé. Bruxelles avait alors toute liberté pour ouvrir les marchés agricoles à la concurrence extérieure dans le droit fil de la mondialisation débridée qui affecte déjà le secteur industriel au grand préjudice de l’emploi. Le deuxième acte est maintenant engagé avec la négociation transatlantique en cours entre L’Europe et les Etats-Unis qui parachèvera le libre-échange entre les deux continents. De cette confrontation, exclusivement et secrètement conduite par la Commission, on peut craindre le pire c’est-à-dire une capitulation européenne faite de concessions unilatérales, couvertes par un habillage adéquat. Pour le secteur agricole Bruxelles estime d’ailleurs avoir fait le meilleur choix: elle affirme que la baisse des prix alimentaires profitera aux consommateurs et que le revenu des paysans sera sécurisé par les primes. Les Britanniques adhèrent à cette politique ; Angela Merkel aussi, sans l’avouer ouvertement pour ne pas provoquer la France, mais son avis sera déterminant (nous sommes dans une Europe allemande): elle sait ses paysans plus compétitifs que les nôtres grâce à l’euro fort qui les sert et à une main-d’œuvre étrangère sous-rémunérée.

    Les agriculteurs français l’ont compris. Spontanément, sans consigne nationale, ils manifestent autant leur colère que leur désarroi. Ils ne désarmeront pas sur la seule promesse de leur servir la panoplie des placebos habituels: report des cotisations sociales, prêts de trésorerie remboursement anticipé de la TVA ; et que dire de la stimulation annoncée des exportations quand, contre tout bon sens géopolitique, L’Europe impose un embargo à la Russie qui revient en boomerang sur nos éleveurs? Vingt-cinq ans après la proposition du gouvernement de la première cohabitation (alors refusée par les dirigeants agricoles) on revient à l’idée d’une politique contractuelle entre les producteurs et les industriels du lait et de la viande… qui s’en sont déjà prémunis en arbitrant le coût de leurs approvisionnements en France par des achats hors de nos frontières

    Alors que faire après tant de renoncements? C’est à Bruxelles qu’il faut porter le fer, là d’où sont venues toutes les dérives monétaires et libre-échangistes responsables du chômage et de la crise agricole.

    – En premier lieu il est impératif de rétablir les conditions d’une concurrence équilibrée entre les acteurs économiques au sein de l’Union européenne en harmonisant dans les plus brefs délais les politiques fiscales et sociales des Etats-membres dont la disparité crée des distorsions de concurrence (ce qui aurait dû être fait préalablement à la création de la monnaie unique).

    Dans une même logique il faut atteindre une parité de change équitable – un euro pour un dollar – afin de combattre le dumping monétaire qui perturbe gravement les échanges internationaux.

    – A l’évidence le retour aux grands principes de la Politique agricole commune s’impose. En conséquence on doit supprimer les primes, fixer des prix communs rémunérateurs et revenir à la préférence communautaire tout en évitant les excédents coûteux grâce au système de quantité maximale garantie (QMG) expérimenté avec succès à la fin des années quatre-vingts.

    Voilà qui va effrayer nos diplomates et nos hauts fonctionnaires terrorisés à l’idée qu’on ose porter atteinte au credo libéral et remettre en cause leur conviction que hors des sentiers qu’ils suivent et des maîtres qu’ils servent il n’y a pas de salut! Sont-ils assez naïfs pour croire que les Etats-Unis sont des parangons de vertu commerciale et qu’ils s’interdisent toute pratique protectionniste?

    Au cours de cette crise agricole et pour prix de leur malheur les paysans ont le grand mérite de dénoncer l’insigne faiblesse des politiques en charge des intérêts du pays, les abus de pouvoir et la perfidie de la Commission qui soutient la cause du «parti de l’étranger». Rien n’est perdu pour autant: le parcours de l’Europe est jalonné d’obstacles qu’ont surmontés par leur volonté et leur courage des hommes politiques dont l’Histoire a retenu le nom. Aux dirigeants actuels de suivre leur exemple.

    François Guillaume, 10/08/2015

    Source : FigaroVox – Vox société

    François Guillaume est un homme politique français et un responsable syndical agricole. Il a été ministre de l’Agriculture de 1986 à 1988 et est actuellement membre de Debout la France.

    Note : Un millier de tracteurs doivent se rassembler dans la capitale à l’appel de la FNSEA, le 3 septembre. Ils veulent obtenir des «rallonges» du gouvernement au plan d’urgence annoncé en juillet. Une société de fret ferroviaire agricole menace par ailleurs de bloquer le trafic des trains en région parisienne.. ( www.lefigaro.fr August 31, 11:01 AM)

    http://www.polemia.com/agriculture-francaise-bruxelles-ma-tuer/

  • Migrants: la Hongrie choquée par Fabius

    Le ministre hongrois des Affaires étrangères, Peter Szijjarto, a annoncé avoir convoqué aujourd’hui un représentant de l'ambassade de France à Budapest à la suite des critiques «choquantes» faites hier par son homologue français, Laurent Fabius, sur la clôture mise en place à sa frontière face aux migrants. 
    «Au lieu (de porter) des jugements choquants et infondés, on devrait plutôt se concentrer sur la recherche de solutions communes pour l'Europe», a déclaré le ministre hongrois des Affaires étrangères. «Il apparaît que certaines personnes en Europe sont toujours incapables de comprendre quelle pression stupéfiante et dramatique subit la Hongrie du fait de la migration via les Balkans de l'Ouest», a ajouté M. Szijjarto. 
    «Quand je vois un certain nombre de pays d'Europe qui n'acceptent pas les contingents (de répartition des exilés, NDLR), je trouve ça scandaleux», a déclaré, hier, Laurent Fabius, précisant que ces pays se trouvent «dans l'est de l'Europe». Il s'est également dit très «sévère» envers la Hongrie qui, selon lui, ne «respecte pas les valeurs communes de l'Europe» en ayant érigé une clôture à sa frontière avec la Serbie. 
    Pour lui, il faut «bien sûr» que la Hongrie démantèle ce mur et que l'Union européenne ait «une discussion sérieuse» avec les dirigeants hongrois. 
    La Hongrie, pays de transit pour des migrants et réfugiés qui cherchent à gagner l'Europe occidentale, a hâtivement érigé une clôture de fils de fer barbelés sur les 175 km de sa frontière avec la Serbie.