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Europe et Union européenne - Page 866

  • Migrants clandestins : l’invasion de l’Europe

     Est présentée ici la situation actualisée de l’immigration en France, un phénomène absolument pas contrôlé, qui n’est déjà plus maîtrisable.

    Guillaume Faye fournit les chiffres du flux des immigrés irréguliers, des opérations de la police qui ne peut plus faire face, du coût des hébergements, de celui de la charge médicale… Quelle sera l’issue ? Quelles sont les dispositions envisagées par le gouvernement hormis celles de « laisser faire » et de saigner à blanc les pauvres Français qui n’y peuvent mais ?

    Polémia

    La France (comme l’Union européenne) est une passoire. L’année 2014 aura vu une aggravation brutale des flux d’immigrés illégaux, vrais ou faux réfugiés, les seconds étant nettement plus nombreux. Nous vivons une crise migratoire majeure qui surpasse en intensité la vague du « Printemps arabe » de 2011.

    Les flux de clandestins explosent. C’est d’une véritable invasion qu’il s’agit. Prélude à une submersion ? En face, aucune résistance : l’agence Frontex de protection des frontières ne sert rigoureusement à rien, les lobbies pro-immigration (No Borders, etc.), épaulés par l’Église et les médias, désarment toutes les résistances par leur matraquage idéologique. De plus, mieux traités et mieux soignés que des Français de souche pauvres, les « invisibles », les migrants illégaux se savent pratiquement inexpulsables. La pompe aspirante de l’immigration clandestine fonctionne à plein régime et s’emballe. Surtout depuis que le chaos s’installe en Afrique et dans tout le Moyen-Orient.

    La déferlante

    De janvier à fin septembre 2014, 100.000 clandestins sont entrés en France par la frontière italienne ! A Menton, la police submergée voit arriver 10.000 clandestins par mois ; elle en refoule 4.000, qui reviennent. Sur la Côte d’Azur, la police a procédé à 19.000 interpellations depuis le début de l’année. Brièvement incarcérés, ils sont tous ensuite relâchés dans la nature, du fait du laxisme et de la complexité procédurale ubuesque du droit français. Sans compter ceux qui arrivent par les aéroports.

    De l’île de Lampedusa à l’archipel du Dodécanèse (+223% d’arrivants clandestins en 2014) sans oublier Gibraltar, la façade méditerranéenne de l’Europe est le théâtre d’une véritable invasion déferlante qui s’amplifie chaque année. La prophétie de Jean Raspail, dans Le Camp des Saints, se réalise exactement.

    Beaucoup de migrants clandestins gagnent l’Allemagne ou la Suède. La première a fait face en 2014 à 200.000 demandes d’asile, contre 50.000 en 2011 ; la seconde, qui n’a que 9 millions d’habitants, a géré cette année 80.000 demandeurs du statut de réfugié. En France, de 67.000 demandes d’asile en 2013, on passera à 80.000 cette année. Et partout, ils savent qu’ils ne seront jamais expulsés. Les « reconductions à la frontière », en réalité très minoritaires, se soldent en général par des retours.

    Sur les 40.000 déboutés annuels du droit d’asile (on en sera à 50.000 cette année) l’immense majorité reste sur le territoire. Après la vague des Tunisiens, voici les Libyens, les Érythréens, les Soudanais et les Syriens, qui arrivent souvent par familles entières. Sans compter les migrants d’Afrique centrale et de l’Ouest, toujours plus nombreux. Même les Chinois et divers Asiatiques s’y mettent. Tout le monde, en somme.

    L’impuissance à endiguer le flux invasif

    Le dispositif Frontex de protection des frontières de l’UE est un échec retentissant. L’opération Mare Nostrum (qui a été remplacée par l’opération Triton en novembre, changement magique de dénomination) de surveillance des côtes méditerranéennes de l’UE n’est pas du tout une protection ni une dissuasion, mais une opération de sauvetage en mer. 70.000 migrants clandestins ont été sauvés de la noyade en 10 mois ! Ce qui encourage les passeurs à augmenter encore les traversées. C’est « un pont vers l’Europe », a déclaré le ministre de l’Intérieur italien.

    Sur la côte d’Azur, l’administration truque les chiffres des entrées clandestines. La police débordée procède à 150 interpellations par jour. Les clandestins ne retournent jamais en Italie et finissent par être relâchés au bout de 4h de garde à vue : ils sont LAP, (libres après procédure). Les OQTF (Obligation de quitter le territoire français) ne sont d’aucune valeur ; et les RLT (Remises à la limite du territoire, c’est à dire les reconductions à la frontière italienne) se traduisent par des retours dans 100% des cas. L’impuissance est totale et les clandestins le savent bien. L’invasion est autorisée, pourquoi se gêner ?

    Un gouffre financier

    A la charge financière énorme, au boulet que représente l’immigration au sens large (voir autres articles de ce blog), même légale ou naturalisée, s’ajoute le coût des clandestins, qui explose. Sur 47.000 places d’hébergement d’urgence disponibles, 22.000 sont des nuits d’hôtels, au prix astronomique, supporté par le budget de l’Etat déficitaire. Le clandestin est beaucoup mieux traité qu’un Français de souche qui perd son traitement et son logis ; il ne risque pas de se retrouver à la rue, lui ! Il en est de même pour la prise en charge médicale et hospitalière.

    Il s’agit de l’Aide médicale d’État (AME), ce dispositif unique au monde, qui est un scandale. Elle assure aux clandestins étrangers une couverture médicale complète dont ne bénéficient pas des millions de Français non-fonctionnaires qui ont pourtant cotisé toute leur vie.

    L’AME a coûté 744 millions d’euros en 2013, en augmentation constante (dérapage), vu l’accroissement des arrivées de clandestins. A mettre en parallèle avec les 700 millions qui ont été retirés des prestations familiales aux Français. A ajouter : un surcoût de 350 millions d’euros dus aux centres d’hébergement d’urgence, aux allocations temporaires d’attente et aux frais d’hôtels pour les (faux) réfugiés demandeurs d’asile. En tout, le coût des sans-papiers dépasse le milliard d’euros annuel. Et le gouvernement a décidé pour 2015 d’augmenter encore les crédits de l’AME de 73 millions d’euros. Rien n’est trop beau ni trop généreux pour les clandestins. L’AME bénéficie déjà à près de 300.000 étrangers irréguliers.

    Sans compter les innombrables fraudes à l’hospitalisation ou à le revente des médicaments obtenus gratuitement en pharmacie par les clandestins. Mais on leur pardonne, ils savent qu’ils ne seront jamais poursuivis. Pourquoi se gêner ?

    Et la criminalité suit

    L’afflux incontrôlé de clandestins fait mécaniquement augmenter la criminalité. Celle-ci déferle d’autant plus facilement que Mme Taubira est en train de déconstruire sciemment l’appareil pénal répressif, ce qui se sait partout. Le clandestin qui arrive en France sait parfaitement non seulement qu’il sera pratiquement inexpulsable et aidé mais que règne un laxisme pénal et judiciaire unique au monde qui laisse pratiquement impunis les exactions et trafics divers.

    Dans le Nord et sur la Côte d’Azur, on est obligé d’envoyer CRS et gendarmes mobiles pour épauler la police découragée et submergée et tenter de parer à la délinquance endémique des clandestins. Un escadron de gendarmes mobiles coûte 21.000 € par jour en logement hôtelier. A Calais, selon les syndicats de police, on a dénombré de juillet à septembre 2014, 80 crimes et délits, contre 7 pendant la même période de 2013 ! En région parisienne, depuis les vagues d’arrivées de Tunisiens clandestins en 2011, on note une augmentation de la criminalité.

     Guillaume Faye, 15/10/2014 Source : Blog de Guillaume Faye

    http://www.polemia.com/migrants-clandestins-linvasion-de-leurope/

  • Allemagne : les hooligans veulent « chasser les djihadistes »

    En Allemagne, le phénomène inquiète : des hooligans de plusieurs clubs enterrent leurs différences pour «combattre» ensemble les islamistes radicaux.

    Nombre de ces hooligans sont affiliés à des partis d’extrême droite, qui soutiennent leur rhétorique islamophobe depuis longtemps. Mais récemment, c’est le mode d’action qui a changé, relate le journal allemandDie Zeit.

    D’habitude peu organisés, les hooligans cherchent désormais de nouvelles formes de protestation. Pour Erich Rettinghaus, chef du syndicat de la police de Rhénanie-du-Nord-Westphalie cité par le journal Kölner Stadt-Anzeiger: «Les fans de foot capitalisent sur la fenêtre d’opportunité et se font passer pour des gens bien afin de rallier plus de monde à leur causes», par le biais, notamment, de manifestations.

    «Hooligans Contre Salafistes»

    Le mouvement «Hooligans Contres les Salafistes» (HoGeSa) est entre autre porté par Dominik Horst Roseseler, un membre du parti d’extrême droite Pro-NRW (ndlr: les initiales du land Nordrhein-Westfalen). Son mot d’ordre: «Séparés par les couleurs, unis pour la cause», explique Die Welt.

    Les forces de l’ordre s’intéressent de près à une manifestation prévue à Cologne le 26 octobre prochain. Trois cents participants sont prévus, mais ils pourraient être beaucoup plus nombreux compte tenu de la popularité du hashtag #HoGeSa sur les réseaux sociaux. Une contre-manifestation «anti-fasciste» s’organise actuellement sur Twitter.

    Les combats de rue entre hooligans et islamistes radicaux sont d’ores et déjà redoutés par la police, qui est en état d’alerte – A Hambourg, une manifestation pro-kurde avait déjà tourné à l’émeute le 8 octobre suite à un face à face avec des islamistes radicaux.

    Source : lematin.ch

    http://www.contre-info.com/allemagne-les-hooligans-veulent-chasser-les-djihadistes

  • Dissolution du groupe dirigé par Nigel Farage au Parlement européen

    Un groupe dirigé par Marine Le Pen pourrait voir le jour

     Le groupe eurosceptique « Europe de la liberté et de la démocratie directe », créé à l’initiative du président du parti britannique UKIP, a été dissous.

    Formé en juin 2014 à la suite des élections européennes, il regroupait 48 députés de 6 partis, issus de 7 pays :

    24 de l’UKIP (Royaume-Uni) 
    17 du Mouvement 5 étoiles (Italie) 
    2 Démocrates suédois (Suède) 
    1 de l’Union des paysans de Lettonie (Lettonie) 
    1 du Parti des citoyens libres (République tchèque) 
    1 indépendant (Joëlle Bergeron, ex-FN) 
    2 de Ordre et justice (Lituanie)

    La défection d’un seul de ces membres, la lettone Iveta Grigule de l’Union des paysans de Lettonie, a suffit à la désintégration du groupe (la règle d’avoir des représentants venant de 7 pays différents n’étant plus respectée).

    Europe de la liberté et de la démocratie directe accuse le président du groupe PPE, Manfred Weber, et le président du Parlement européen, Martin Schulz, d’avoir proposé un arrangement à Mme Grigule : son départ du groupe eurosceptique en échangé de la présidence de la délégation parlementaire pour l’Asie mineure (Kazakhstan, Kirghizistan, Ouzbékistan, Tadjikistan, Turkménistan et Mongolie).

    Nigel Farage n’a pas tardé à faire connaître son mécontentement :

    « Mme Gridule a signé sa lettre de démission ce matin dans le bureau de M. Schulz. Si nous comprenons bien ce qui s’est passé, M. Schulz serait plus à sa place comme président d’un Parlement dans une République bananière ! »

    Le dirigeant du UKIP et Beppe Grillo, le chef du Mouvement 5 Étoiles, avaient réussi leur pari de constituer un groupe au Parlement européen, contrairement au Front national avec lequel ils avaient refuser de négocier. Désormais M. Farage et les autres membres de son groupe devront siéger aux côtés de Marine le Pen et des 23 eurodéputés frontistes au sein des non-inscrits (100 élus), devront partager le temps de parole avec eux et dire adieu à 4 millions d’euros de budget.

    Le PPE (dont fait partie notamment l’UMP et l’UDI) s’est rejoui du succès de sa petite manipulation en tweetant :

    « Première défaite pour les Eurosceptiques ! Le groupe EFDD disparaît avec le départ de la lettone Iveta Grigule »

    Dans ce contexte et afin que leur présence ne relève pas du témoignage, certains éléments du groupe dissout pourraient être tentés de rejoindre une alliance composée du Vlaams Belang belge, de la Ligue du Nord italienne, du FPÖ autrichien, du Parti de la liberté néerlandais et du Front national français. Ainsi, les conditions pour la création d’un groupe seraient respectées et ce nouveau groupe, probablement dirigé par Marine Le Pen, confirmerait le pronostic de l’eurodéputé et vice-président du FN, Florian Philippot, qui ne donnait pas longtemps au groupe de M. Farage pour disparaître car « fait dans la précipitation » et « ne tenant pas à grand-chose ». Il avait également assuré : « Nous aurons un groupe avant la fin de l’année. »

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    Le Parlement européen avant le départ d’Iveta Grigule

     

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    Le Parlement européen après le départ d’Iveta Grigule
  • Serbie - Albanie interrompu

    Le match entre les deux équipes a été arrêté après le survol du stade de Belgrade par un drone muni d’un drapeau albanais. Des incidents ont éclaté entre joueurs et le match a été définitivement interrompu.

    La rencontre entre la Serbie et l’Albanie, comptant pour les qualifications à l’Euro 2016, a été arrêtée à la 41e minute. Un drone muni d’un drapeau albanais a alors survolé le stade de Belgrade, où se tenait la rencontre, provoquant la fureur du public et l’interruption du jeu. Le défenseur serbe Stefan Mitrovic a réussi à agripper le drapeau et à le mettre à terre, provoquant de très vives réactions des joueurs albanais. Des incidents ont immédiatement éclaté entre footballeurs et officiels des deux camps sur le terrain.

    Quelques spectateurs ont réussi à s’introduire sur le terrain et auraient vraisemblablement participé aux incidents. Les joueurs albanais ont ensuite rejoint les vestiaires sous des jets de projectiles tandis que la police a été déployée dans le stade.

    La rencontre - qui a été définitivement arrêtée par l’arbitre Martin Atkinson - avait été interdite aux supporters albanais pour des questions de sécurité.

    Vu dans L’Equipe.fr

     

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Serbie-Albanie-interrompu

     
  • Conférence Zenit / Aube Dorée


    Notes du C.N.C: 
    - Les parties 2 puis 3 démarrent automatiquement.

    - Le C.N.C et le M.A.S n'étaient pas les organisateurs de cette conférence.

    - Nous félicitons nos camarades de Zenit pour avoir maintenu leur conférence malgré la pression et nous reproduisons ci-dessous leur communiqué:

    "Grand succès pour notre première conférence, nous étions une soixantaine à nous être réunis dans un esprit de camaraderie.
    Et ceci malgré l’acharnement de la part des « antifas » qui ont essayé par tous les moyens d’interdire la conférence. Grâce à notre détermination NOUS N’AVONS PAS CÉDÉ... et NOUS NE CÉDERONS JAMAIS, sachez- le !
    En effet, durant toute la semaine qui a précédé la conférence, nous avons lu tout et n’importe quoi sur les réseaux sociaux . Quelle fut notre plus grande surprise de savoir que les organisateurs de la conférence étaient soit disant nos camarades du M.A.S, épaulé par ceux de CASAPOUND, grande stupéfaction... ! LES « ANTIFAS » NE SAVENT MÊME PAS LIRE UNE AFFICHE !!! Il est vrai qu’avec leurs petits cerveaux enfumés d’invertébrés, ce n’est pas facile de rester lucide devant le monde réel.
    Cela dit, nous tenions quand même à les remercier car grâce à leur « coup de pub », nous étions plus que prévu. UN GRAND MERCI et rendez-vous à la prochaine conférence… on compte sur vous !!!
    En revanche nous n’avons pas compris quel était l’intérêt de faire une contre-manifestation (environ 300 « antifas » au centre de Bruxelles) pour interdire une conférence, n’était-il pas plus simple de faire une CONTRE-CONFÉRENCE ? Dans tous les cas, vous êtes « ANTI », posture puérile, et donc, vous existez car nous existons !
    C’est pour cette raison que vous n’argumentez jamais vos propos, au contraire, vous avez besoin de la tutelle de la classe politique ainsi que des mensonges de la presse pour vous sentir plus fort, en agissant de la sorte, vous vous êtes totalement soumis au système « bourgeois capitaliste », vous qui prétendez tant le combattre. En fin de compte vous le servez, un peu comme des larbins !
    Ce qui nous dérange le plus, ce n’est pas tant les attaques de ces faux moralistes de basse-cour, ici ce qui agace le plus c’est de voir comment l’appareil « démocratique » s’enclenche lorsque l’on parle d’un parti comme AUBE DOREE qui, rappelons-le, a obtenu 9.39% durant les dernières élections européennes, c’est-à-dire 536 910 voix, ce qui le place comme étant le troisième parti en Grèce. Désormais AUBE DOREE compte 3 députés au Parlement européen. QUE VOUS LE VOULIEZ OU NON IL FAUDRA FAIRE AVEC !!! Et surtout il faut apprendre à respecter ces 536 910 électeurs grecs qui subissent la dictature des banques et qui ont voté AUBE DOREE. Ne vous laissez pas emporter par votre arrogance, vous finirez par être démasqués !
    Il y a même eu une lettre d'un prétendu « front commun » de la part des syndicats CSC-FGTB à l’attention de Monsieur Di Rupo (bourgmestre de Mons et premier Ministre) ainsi qu’à Monsieur Mayeur (bourgmestre de Bruxelles). Le sujet de la lettre ? « INTERDICTION DES ÉVÉNEMENTS PUBLICS AVEC LA PARTICIPATION DE L’AUBE DOREE EN Belgique » (!!) D’instinct une question nous viens à l’esprit, qu’allons-nous faire des 3 euros-députés d’AUBE DOREE qui siègent au Parlement Européen ? Allons-nous les emprisonner comme les 40 AUTRES CAMARADES GRECS qui sont derrière les barreaux ? BONNE QUESTION ! Êtes-vous près vous aussi à tuer ? Comme ceux qui ont assassiné de sang froid de plusieurs balles dans la tête MANOLIS et GIORGOS ? Ah oui, mais c'est vrai, ce n'est pas grave, comme l’avait dit un journaliste grec le lendemain du drame : « QU’IMPORTE, CE N’ETAIENT QUE DEUX FASCISTES ! » Visiblement LA MORT N’EST PAS ÉGALE POUR TOUS… Jusqu'où êtes-vous près à aller au nom des soi-disant « valeurs démocratiques » qui ressemblent de plus en plus à un dogme totalitaire ?
    Il est grand temps de vous occuper des problèmes de ce pays , des familles entières n’arrivent plus à boucler les fins de mois, sans parler de l’insécurité dans nos rues et quartiers, et que dire du chômage qui ne fait que grimper, des délocalisations de nos usines, de la jeunesse résignée et sans avenir … que dire des commissaires européens qui méprisent les peuples ?
    …NON ! Pour vous le vrai souci c’était la conférence qu’organisait ZENIT devant soixante personnes ! LE RIDICULE NE TUE PAS !
    Les peuples européens doivent désormais savoir que nous sommes les seuls à véritablement combattre la dictature qui s'est mise en place et à porter la vérité.

    ZENIT Belgique."

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    Les conférenciers

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    Le stand MAS et Zenit

    http://cerclenonconforme.hautetfort.com/

  • Mikhaïl Khodorkovski : le joker de la CIA contre la Russie

    Ex: http://www.gfaye.com

    Les médias occidentaux font actuellement de ce personnage peu clair un héros, une icône virginale, symbole de la résistance contre la ”dictature” de Poutine. En réalité, c’est un pion dans la stratégie de l’administration de Washington pour affaiblir et subvertir la Russie. Retour sur le parcours d’un imposteur.

    Le faux martyr

    Mikhaïl Borissovitch Khodorkovski était jadis le tout puissant PDG milliardaire de la compagnie pétrolière post-soviétique Ioukos. Il fut jugé, condamné et emprisonné pour fraude fiscale. Immédiatement, tous les médias occidentaux ont raconté que c’était un procès politique et que ce nouveau Soljenitsyne avait été envoyé au « goulag » parce qu’il faisait partie de l’opposition ”libérale” à Vladimir Poutine. Argument sans preuves et ridicule, fabriqué par la propagande de la CIA : en effet, bien d’autres ”oligarques” ploutocrates corrompus et fraudeurs ont été incarcérés alors qu’ils ne faisaient pas de politique et, d’autre part, des centaines de personnalités russes, des opposants politiques à Poutine, vivent tranquillement et parlent librement sans jamais avoir étés inquiétés par la justice. De plus, en quoi, M. Poutine, qui a été élu à deux reprises par une majorité écrasante de son peuple (”par fraude !” dit, bien sûr, la propagande) aurait-il besoin de faire incarcérer ses opposants ? Si M.B. Khodorkhoski s’était présenté à la présidentielle, il n’aurait même pas obtenu 5% des voix.

    M. Poutine a, par l’équivalent de notre droit de grâce présidentiel, fait libérer Khodorkovski avant les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi. On a, bien sûr, répété partout que c’était un cynique moyen d’apparaître humain et magnanime pour éviter le boycott des Jeux. Où sont les  preuves  de ces allégations ? Une fois libéré,  M. Khodorkovski se lance, avec  l’aide de ses amis américains, dans une violente campagne internationale contre Poutine, contre son propre pays, la Russie et sa nouvelle politique de renaissance identitaire, d’indépendance et de puissance.

    Entretemps, la crise ukrainienne a commencé. Provoquée par Washington et une UE aux ordres, elle vise à museler la Russie en relançant la guerre froide et, à terme, à renverser le régime de Poutine – et tout autre régime patriotique et populaire qui lui succéderait – au profit d’un régime de type  ”eltsinien” entièrement soumis à Washington, c’est-à-dire ”démocratique occidental”. Neutraliser la renaissance russe est l’objectif principal – et normal – des dirigeants US. On choisit donc Khodorkovski, collaborateur des intérêts américains, comme l’emblème de la ”résistance russe” à Poutine et candidat de la CIA à sa succession.

    L’agitateur intrigant

    M. Khodorkoski multiplie les conférences aux USA ; il est l’invité des galas de l’ONG Freedom House, filiale de la CIA, qui le payent très largement. Il a obtenu des entretiens au State Department  (Ministère des Affaires étrangères), il a été reçu à la Maison-Blanche et au Congrès. Il est devenu la coqueluche de tout le lobby washingtonien anti-Poutine. Les USA seraient-il sa nouvelle patrie ?

    Quelles sont les idées de M. Khodorkovski et qu’il répand dans tous les médias américains et européens, avec une extraordinaire prétention à faire parler de lui ? Tout d’abord, que le régime de Poutine est une dictature qui opprimerait le peuple russe CQFD ; ensuite qu’il menace la sécurité de l’Occident et du monde et qu’il risque de provoquer une Troisième guerre mondiale. (Au fait, M. Khodorkovski n’a pas pensé à la menace extraterrestre ?)

    Outre ses conférences aux États-Unis, M. Khodorkovski  se rend en Ukraine pour prêcher la bonne parole contre la Russie actuelle de Poutine. Il se présente, ne doutant pas de son génie et de sa hauteur morale, comme une alternative à Poutine, au Kremlin, à la tête d’une future Russie. Il est entouré d’un service de presse et de relations publiques international. Son organisation ”Russie ouverte” (1) – qui est une antenne de la CIA – mène en Russie une campagne de propagande pour lancer un mouvement d’opposition. Dans ses interviews (en France au Monde et au Figaro), il assène le même discours : le régime actuel, despotique, impérialiste et corrompu, va s’effondrer, donc il faut être prêt ; il qualifie ainsi la popularité de Poutine : « le pouvoir bénéficie aujourd’hui d’un soutien hystérique parce qu’il utilise la carte nationaliste en surfant sur la crise ukrainienne ».

    Inversant la réalité, il prêche, se présentant comme ”patriote” alors qu’il est un agent des desseins de Washington  : «  rompre avec l’Ouest est un pas dangereux pour la Russie qui la couperait de son identité culturelle » : ou bien : « les vrais patriotes russes doivent dire la vérité, la guerre en Ukraine a pour seule motivation de préserver un régime moribond » ; il entend être celui qui «  permettra au peuple de réaliser l’exploit nécessaire pour sauver la Russie ».  Ou bien encore, cette prédiction ridicule : « ceux qui en Occident font semblant de ne pas comprendre l’enjeu de l’Ukraine ont tort. Ils ne veulent pas voir le danger de l’agressivité du régime russe. Mais si vous n’arrêtez pas Poutine, c’est votre propre sécurité qui sera en jeu, demain. » Grosse ficelle : il s’agit de relancer l’esprit de guerre froide en faisant croire à l’opinion qu’il existe une menace militaire russe contre l’Europe !

    Le côté pervers (et l’esprit faux) du discours de MBK est qu’il prétend que la Russie patriote de Poutine est anti-européenne parce qu’elle serait ”anti-occidentale”, alors que c’est exactement l’inverse. Elle est ”anti-occidentale”, parce qu’elle est pro-européenne ! Ce que Khodorkovski appelle l’ ”Occident” n’a rien à voir avec l’Europe historique et enracinée, ni d’ailleurs avec la véritable Amérique profonde ; c’est tout simplement l’atlantisme, l’Union européenne vassale de l’OTAN et de Washington, la civilisation décadente que nous connaissons. La Russie de Poutine est à la fois ”anti-occidentale”, consciente de ses racines européennes et désireuse d’un partenariat global avec l’Europe.

    L’objectif de la subversion

    Le patriotisme russe est ce que déteste le plus M.B. Khodorkovski. On nous le fait passer pour un petit Saint alors qu’il est un joker de l’administration américaine destiné à déstabiliser le pouvoir russe actuel et le remplacer par un régime soumis. Exactement la même stratégie qu’en Ukraine et en Géorgie. Le programme de M. Khodorkovski  est, sous couvert de ”démocratie”, la soumission de la Russie à  l’Occident sous direction de l’OTAN. Khodorkovski est souvent considéré en Russie comme un traître à son pays, un personnage parfaitement méprisable, qui se drape dans la posture de la résistance au ”despote” Poutine et à son bellicisme.

    Saint Khodorkovski est à la tête d’un lobby, piloté depuis les USA, et le but de la CIA est limpide : imposer Khodorkovski, dans les prochaines années, comme une icône, à la fois dans l’opinion russe et sur la scène internationale. Il s’agit de fabriquer un personnage qui s’imposerait comme le nouveau président russe, comme le successeur ”démocratique” de Poutine. Un proconsul, au service des intérêts US, à la tête d’une Russie décapitée. Cette stratégie a peu de chances de réussir. En effet MBK et son lobby sont complètement déconnectés du peuple russe des couches populaires, profondément patriotes et attachées à l’identité, à l’ordre et aux valeurs. MBK n’est en phase idéologique qu’avec une fraction minoritaire de l’opinion russe, une certaine petite bourgeoisie cosmopolite et occidentaliste concentrée à Moscou et dans les grandes villes. De plus, son discours de propagande sur la ”menace”, notamment militaire, que représenterait la nouvelle Russie n’est pas crédible et risque de ne pas passer dans l’opinion occidentale elle-même. Cette dernière, en effet, voit bien que la vraie menace est islamiste.

    Khodorkovski espère qu’il aura un destin national en Russie parce qu’il parie sur l’échec et l’effondrement du régime de Poutine, notamment sur le plan économique. Les sanctions occidentales, voulues par Washington, vont dans ce sens : créer une crise socio-économique en Russie pour y semer le désordre. Et puis sortir le joker Khodorkovski. Cette stratégie, voulue par la CIA et certains milieux du Congrès, a peu de chances de réussir. Mais si elle réussissait, ce serait une très mauvaise nouvelle pour l’Europe.

    (1)  Le terme même de « Russie ouverte » est très significatif d’une certaine idéologie laxiste et décadentiste, dont souffre toute l’Union européenne : ouverture des frontières à tous les flux commerciaux et migratoires, ouverture d’esprit à toutes les doctrines délirantes, abandon de la souveraineté et de l’indépendance, renoncement à l’identité et à la puissance.

    Guillaume Faye

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2014/10/12/mikhail-khodorkovski-le-joker-de-la-cia-contre-la-russie.html 

  • Sortir l’Europe de l’impolitique par Georges FELTIN-TRACOL

    Impolitique est un adjectif de la langue soutenue qui se rapporte à un manque d’habilité dans une situation où des intérêts sont en jeu. Dans un nouvel essai, L’effacement du politique, Pierre Le Vigan ne l’utilise pas et, pourtant, l’actuelle politogenèse (pseudo-)européenne ou « construction euro-atlantiste » à vocation mondialiste et d’ambition oligarchique correspond parfaitement à cette définition. Pis, elle la dépasse en excluant le politique de son champ d’horizon. L’auteur constate en effet que « notre continent est sans existence politique, sans volonté, sans défense. Un embryon de gouvernement européen existe, mais en fait, ce sont des équipes de technocrates. Le pouvoir européen n’a pas de légitimité démocratique. Il n’a pas non plus acquis une légitimité par son efficacité. Il a beaucoup réglementé mais n’a guère construit (pp. 21 – 22) ». A contrario, «  tout vrai projet politique repose sur la vision d’une singularité de civilisation. C’est pourquoi il est absurde de dire que seule la politique extérieure compte. Extérieure à quoi ? De quel intérieur est-elle l’envers ? C’est toujours la question à se poser. Politique intérieure et politique extérieure sont toujours profondément liées (p. 121) ». Mieux encore, « il n’y a pas de politique sans identités collectives (p. 27) ».
    La phobie du politique qu’il discerne dans les discours et les actes officiels de la bureaucratie euro-atlantiste provient en droite ligne du refus d’affirmer l’identité propre de l’Europe. « L’Europe actuelle se veut d’abord universaliste. Sa seule identité serait d’être le réceptacle des identités des autres. On y célèbre tout ce qui n’est pas nôtre (p. 22). » Il faut reconnaître, à sa décharge, que « l’Europe a eu comme destin l’Occident, qui a fini par nier l’Europe elle-même. C’est-à-dire que l’Europe a eu comme destin la démesure, l’hubris. […] L’occidentalisation du monde est devenue la déseuropéanisation de l’Europe. L’Europe n’a pas vocation à offrir un modèle au monde (p. 159) ».
    Mais comment définir alors l’identité européenne ? « La géographie donne des indications (Bornéo, non, ce n’est décidément pas l’Europe) mais pas de réponses indiscutables à la question des frontières. C’est le politique qui doit trancher (p. 61). » Il examine ensuite d’autres critères comme le fait ethnique. Sur ce point, Pierre Le Vigan dénie l’ancestralité indo-européenne et rejette la thèse du foyer boréen originel circumpolaire qu’il trouve absurde. Il passe ensuite l’Europe au crible de la religion, puis des valeurs sans, finalement, les estimer déterminantes. Aucune définition ne lui convient parfaitement. En fait, l’auteur récuse toute idée essentialiste de l’Europe. Si une délimitation floue demeure concernant les frontières orientales de l’Europe, l’identité fondamentale européenne repose sur un riche patrimoine spirituel commun et une anthropologie évidente d’ordre bio-culturel partagée entre des peuples issus du même terreau auxquels se rattachèrent d’autres peuples européanisés (Finnois, Estoniens, Lapons, Hongrois, Gagaouzes, etc.). Si son présent est certes marqué par l’impuissance et l’affliction mémorielle, son avenir peut être riche en espoir ou… en désespérance.
    Cette désespérance semble prendre le pas sur toutes les tentatives, vénielles et partielles, de renaissance continentale. Du fait de la sécularisation, « le pouvoir politique va s’obliger à ne croire en rien d’ultime. Il va se restreindre à une croyance évidente et minimale : que les hommes veulent la liberté et le bonheur. L’État va donc devenir l’État garant des droits de l’homme (p. 43) ». Désormais, « le processus démocratique consiste en une production sans fin de nouveaux droits de l’homme (p. 90) » si bien que « c’est l’homme qui déclare ses propres droits (p. 87) ». Cette lourde tendance fait que « notre société n’est plus régulée que par le Droit et par le Marché (p. 156) » d’autant que « la pensée libérale est du côté du commerce, et des puissances maritimes. Elle privilégie la morale et l’économie par rapport au politique et à l’État (p. 80) ». La conséquence la plus visible est, à part l’hypertrophie du secteur médiatique au point qu’il phagocyte le minable petit personnel politicien, l’exagération du «  pouvoir judiciaire [qui] est une façon de ne pas faire de la politique ou plutôt de la laisser faire par les juges, car il ne suffit pas de nier le politique pour le dissoudre (p. 136) ». Parallèlement, la neutralisation du politique bouleverse la fonction même de l’État. « L’État est fort pour assurer un certain nombre de missions. S’il ne le fait pas, il perd sa légitimité (p. 132). » À croire qu’on arrive au terme d’un cycle     historique !
    « Au Moyen Âge, les Européens avaient le choix entre trois formes politiques : la Cité, l’Empire, l’Église. La Cité était trop petite, l’Empire trop grand, l’Église trop universelle. Ils ont choisi une forme nouvelle : la nation (p. 136). » Aujourd’hui, le concept de nation apparaît comme une coquille vide, voire comme le serviteur zélé du mondialisme. L’exemple le plus flagrant de ce détournement n’est pas les États-Unis d’Amérique, cette aire peuplé par des strates successives d’immigration, mais la France pervertie par les sottes idées d’une république mortifère. « Les intellectuels de la pensée dominante pensent, non seulement que tout le monde peut devenir français, mais que tout le monde doit souhaiter le devenir, devenir citoyen du “ pays des droits de l’homme ” donc de la seule patrie qui n’est pas une patrie. Ils ont pour le coup raison puisque, être français au sens actuel du terme, cela veut dire : être membre de “ la patrie de la sortie de toutes les patries ”. C’est le comble de l’hypermodernité (ou archimodernité), et par là même c’est le comble de l’humanité. Pourquoi ? Parce que c’est là le stade suprême du dessaisissement de soi, de la rupture avec tous les attachements. C’est la victoire du présentisme intégral (pp. 99 – 100). »
    Pierre Le Vigan concède volontiers que « l’Europe actuelle apparaît […] une prison des peuples, une négation de la souveraineté populaire (p. 160) ». En revanche, il assure que « l’Europe actuelle n’est pas fédérale, c’est là l’équivoque qu’il convient de dissiper. Elle est faussement fédérale (p. 162) ». Par cette mise au point, il exprime son attachement à la vocation d’une d’Europe à la fois unie et diverses, d’une Europe politique, véritable garante des procédures démocratiques authentiques. C’est pour l’heure une gageure, « mais qu’entendent les élites par démocratie ? Moins le gouvernement du peuple par lui-même (les élites globalisées ne comprennent tout simplement pas ce que veut dire la notion de “ peuple ”) que le respect de procédures, et des droits individuels : la démocratie, c’est les droits de l’homme. La démocratie selon les élites devient donc un processus de déliaison par rapport au politique : c’est plus de droits de l’homme et moins de droits des citoyens (pp. 58 – 59) » à un moment crucial où « nous vivons une stasis : à la fois une guerre civile interne, moléculaire, et une dissolution de l’intérieur (p. 23) ».
    Au terme de son raisonnement de philosophie politique, il considère que la réponse idoine aux défis du XXIe siècle s’appelle l’Empire. Il ne s’agit pas pour lui de relever les vieux slogans totalitaires du XXe. À la suite du philosophe Philippe Lacoue-Labarthe qui appréhendait le national-socialisme hitlérien comme un humanisme, Pierre Le Vigan, Pierre Le Vigan pense que « le nazisme était essentiellement un vitalisme (p. 124) » et qu’il « était, à sa façon, un progressisme (p. 125) ».
    Pourquoi donc l’Empire ? Peut-être parce qu’il « est porteur d’un sacré et d’un universel (p. 51) ». Universel et non universaliste, cela a son importance. Le retour du politique passerait-il nécessairement par un compromis post-moderne entre le holisme d’antan et l’individualisme présent ? Pierre Le Vigan le suppose, lui qui voit en Jean-Jacques Rousseau, le seul penseur apte à dépasser cet antagonisme (cette aporie ?) : « Être libre peut pourtant vouloir dire être libre de s’engager, voire libre d’aliéner sa liberté apparente pour une liberté intérieure plus profonde. Mais la modernité refuse cette forme de liberté. La modernité voit l’engagé convaincu comme un aliéné. Il ne faut que des engagements de circonstances et surtout, des engagements qui n’engagent à rien (p. 94). »
    Nul doute que L’effacement du politique de Pierre Le Vigan est un essai qui fera date, au-delà des querelles désuètes et déplacées entre un européisme aveugle et un souverainisme réductionniste.
    Georges Feltin-Tracol
    • Pierre Le Vigan, L’effacement du politique. La philosophie politique et la genèse de l’impuissance de l’Europe, préface d’Éric Maulin, La Barque d’or (12, rue Léon-Blum, 94600 Choisy-le-Roi), 2014, 163 p., 15 € + 4 € de port.

  • Vidéo – Sanctions européennes contre la Russie : qui commande en Europe ?

    Quand Joe Biden, le vice-président des USA, avoue sans détour que le Président des USA est le véritable décideur dans l’Union Européenne!

    Cette vidéo dévoile aussi le dessous de cartes économiques. Quels sont les intérêts privés sous-jacents qui font monter les enchères à propos de l’Ukraine ?

    Version anglaise sous-titrée en français 

     

    http://medias-presse.info/video-sanction-europeennes-contre-la-russie-qui-commande-a-qui-profite-le-crime/16343

  • Un califat en Europe à deux heures de Paris ? La menace existe!

    C’est ce qui se profile à l’horizon si les mondialistes de l’OTAN continuent de jouer avec le feu en compagnie de leurs alliés sunnites du Moyen-Orient. Après le drapeau noir de l’Etat Islamique hissé théoriquement au Vatican, les Balkans risquent de s’enflammer.

    L’association Solidarité-Kosovo rapporte aujourd’hui un type d’événement qui menace de s’étendre à l’ensemble de l’Europe:

    Belgrade, lundi 13 octobre – Les trente moines de Visoki Dečani sont sous le choc depuis la découverte hier matin de graffitis et d’inscriptions en arabe et anglais annonçant l’arrivée de l’État islamique et du califat au Kosovo. Depuis samedi soir, la muraille en construction destinée protéger les moines et le monastère est recouverte de plusieurs inscriptions et sigles dont celui de l’« ISIS », l’État islamique en Irak et en Syrie et de l’ « UÇK », considérée autrefois par la communauté internationale comme une organisation terroriste albanaise.
    « Caliphate is coming – Le califat arrive » un graffiti devenu slogan
    Dépêché sur le terrain en urgence, le Lieutenant Angelo Minelli, commandant de la KFOR locale, la force armée de l’OTAN a assisté hier à une scène troublante. Alors qu’il constatait l’infraction en compagnie de l’higoumène Sava Janjić, sa visite fut chahutée par un groupe de jeunes Albanais, ameuté par les radios locales qui relayaient en boucle le motif de sa venue au monastère de Dečani. Se positionnant à tout juste quelques mètres du religieux et du militaire, une dizaine de jeunes hommes est venue crier à visage découvert et à pleins poumons les slogans tagués la veille au soir sur les façades du monastère. Une horde de soutien confirmant un peu plus l’hypothèse d’un acte de vandalisme réfléchi et délibéré.

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  • Zone euro : La reprise est différée, les déficits filent, le budget 2015 est irréaliste

    Le sérieux sans l’austérité budgétaire. L’Elysée pensait avoir trouvé la formule magique. C’est tout le contraire. Les historiens choisiront sans doute ce 1er octobre, date de présentation de la loi de finances pour 2015, comme la Journée des Dupes du quinquennat. Au moment où tout semblait en ordre pour le nouvel élan, tout s’effondre. Ce pronostic, comme tout pronostic, a sa part d’aléa. Mais en disant que “la reprise est différée”, l’Insee a pris acte du refus de ce pays de se projeter dans l’avenir. Tous les freins restent serrés. Le budget 2015 n’y changera rien. C’était celui de la dernière chance.

    Par Jean-Michel Lamy

    Le gouvernement défend une relance pro-entreprise incarnée par le Pacte de responsabilité et ses 41 milliards d’euros d’allégement de charges à l’horizon 2017. Les ministres trublions ont été virés. Les impôts baissent pour les smicards. A l’Assemblée nationale le Premier ministre Manuel Valls a obtenu la majorité, même si elle est relative, sur sa déclaration de politique générale. A Bercy, les deux ministres en charge du Budget ont expliqué que “l’effort de maîtrise de la dépense publique est sans précédent et sera intégralement respecté avec un plan de 50 milliards d’économies sur trois ans”.

    Pourquoi alors un tel désenchantement et à quoi faut-il s’attendre sur le front d’un endettement peut-être bientôt hors de contrôle ?

    Un ‘‘1%’’ de croissance illusoire

    François Hollande est le premier responsable de ce grand décalage entre les intentions gouvernementales et les actes des agents économiques.

    Le chef de l’Etat aura vécu tout le quinquennat en croyant en sa bonne étoile, autrement dit au redémarrage de l’activité. Au moment même où tous les cabinets ministériels prenaient connaissance du diagnostic atterrant de l’Insee – tous les indicateurs sont au rouge -, le Président continuait le 2 octobre à défendre “la sincérité de la prévision, réaliste, de 1% de croissance l’an prochain” inscrite dans la loi de finances 2015.

    “A l’été le climat des affaires s’est à nouveau dégradé dans tous les secteurs.” souligne en effet l’Insee qui ajoute “l’attentisme est plus fort qu’attendu”. L’acquis de croissance pour 2015 ne serait que de 0,1% – voire négatif.”

    Ce 1% est tout bonnement improbable et suffit à décrédibiliser toute la trajectoire de redressement des comptes publics. “A l’été le climat des affaires s’est à nouveau dégradé dans tous les secteurs. L’investissement des entreprises recule, notamment dans la construction. En particulier, les nouvelles normes anti-pollution du 1er janvier 2014 ont pesé sur les immatriculations de véhicules lourds”, souligne en effet l’Insee qui ajoute “l’attentisme est plus fort qu’attendu”. L’acquis de croissance pour 2015 ne serait que de 0,1% – voire négatif. Il y a zéro croissance de PIB en magasin.

    Gros doutes sur l’efficacité des mesures pro-entreprise

    En l’absence de toute accélération perceptible fin 2014, le Haut Conseil des finances publiques a donc qualifié d’“optimiste” le “1%” de Bercy. Doux euphémisme. Tout en concédant qu’une baisse de l’euro peut soutenir la compétitivité, le Haut Conseil relève aussi que “le CICE n’a eu pour l’instant qu’un impact limité sur la faiblesse des taux de marge”. Il en a un en revanche sur les contorsions salariales de certaines entreprises qui cherchent à contourner la barre des 2,5 Smic maximum pour bénéficier du dispositif.

    Ainsi l’efficacité des mesures pro-entreprise du pouvoir sont mises en doute alors qu’elles sont au cœur de la stratégie budgétaire. C’est même la justification ultime des 50 milliards d’économies. Qui elles-mêmes sont mises en doute, notamment pour la contribution des hôpitaux et des collectivités locales !

    “l’efficacité des mesures pro-entreprise du pouvoir sont mises en doute alors qu’elles sont au cœur de la stratégie budgétaire”

    Une telle superposition de mesures reposant sur ce qui s’apparente à des sables mouvants aura rarement été atteinte.

    “On attend les détails, il n’y a absolument pas 21 milliards d’économies dans le projet de loi de finances 2015”, accuse Charles de Courson, député UDI de la Marne. Dans quel état en sortira la construction budgétaire 2015 ? Avec le risque d’un dérapage des déficits publics supérieur aux 4,3 % de PIB déjà programmés, eux-mêmes en dérapage par rapport à la trajectoire fixée l’an dernier.

    Contre-performances de la zone euro

    Du coup, le gouvernement s’en prend aux contre-performances de la zone euro. Il attendait une arrivée d’oxygène et il se retrouve au bord d’une déflation qui rogne les recettes fiscales en valeur. Bercy n’anticipe que 0,6 % d’inflation en 2014 et 0,9 % en 2015. Certes, Michel Sapin, ministre des Finances, ne manque pas de féliciter Mario Draghi pour sa réactivité. Le président de la BCE reste pleinement déterminé à contenir les risques pesant sur les perspectives d’inflation à moyen terme et à “user d’instruments non-conventionnels si cela devenait nécessaire”. Mais la panoplie “Draghi” patine : la BCE est incapable à elle seule de multiplier les demandes de crédit des entreprises et de pallier les blocages d’une union monétaire prisonnière des intérêts divergents des Etats membres. Et surtout Berlin commence à donner de la voix contre le laxisme monétaire de la BCE.

    “Au lieu de prendre des décisions radicales et globales pour redresser sa propre croissance potentielle – le Conseil d’analyse économique vient d’en fournir le programme franco-français clef en mains – l’Elysée a choisi de laisser filer les déficits.”

    C’est pourquoi la France joue un jeu dangereux. Au lieu de prendre des décisions radicales et globales pour redresser sa propre croissance potentielle – le Conseil d’analyse économique vient d’en fournir le programme franco-français clef en mains – l’Elysée a choisi de laisser filer les déficits. Voici l’argumentaire signé Michel Sapin : “Faudrait-il, dans une situation économique difficile, faire plus d’efforts parce que la mesure de nos efforts se dégrade ? Cette discussion, légitime, nous l’aurons avec nos partenaires européens.”

    La bombe à retardement du coût de la dette

    Les “partenaires”, y compris les périphériques du Sud, ont déjà donné au Parlement européen un début de réponse en étrillant le candidat Pierre Moscovici au poste de commissaire au Budget. A tel point que l’ancien ministre de l’Economie a juré qu’avec lui jamais la Commission ne proposerait des “eurobonds” – la mutualisation au niveau communautaire d’une partie des dettes. C’est un naufrage avant l’heure pour les thèses françaises.

    “En cas de péril majeur, il n’y aura plus que la BCE pour monétiser (acheter) la dette française à un taux “raisonnable”. En tant que pays systémique – trop gros pour ne pas être secouru – la France peut penser qu’elle a cette carte en réserve. ”

    Si cela tourne mal sur le front des taux d’intérêt, que va-t-il se passer avec 2 000 milliards d’euros de dette sur les bras ? En 2015 la France battra son propre record en émettant 188 milliards d’euros de dette à moyen-long terme. A ce jour, seul François Fillon parle brut de décoffrage. En conférence de presse, il explique : “Ce qui entraîne des effets récessifs c’est l’absence totale de perspective pour les investisseurs. Comment investir en France avec la perspective d’une dette dont on sait qu’un jour ou l’autre elle va exploser ?Si les taux d’intérêt à long terme augmentent, ce qui n’est pas impossible compte tenu de ce qui se passe aux Etats-Unis, nous allons vers un accident financier dans notre pays.”

    L’échéance n’est pas forcément immédiate, mais tôt ou tard le coût de la dette s’envolera. Jusqu’à présent la France bénéficie sur les marchés de la solidarité de fait entre la dette française et la dette allemande. En cas de péril majeur, il n’y aura plus que la BCE pour monétiser (acheter) la dette française à un taux “raisonnable”. En tant que pays systémique – trop gros pour ne pas être secouru – la France peut penser qu’elle a cette carte en réserve. On comprend qu’un tel transfert de risque potentiel sur les “partenaires” soit un grand motif d’inquiétude – pas seulement à Berlin. Oui, la France joue un jeu dangereux.

    enouveleconomiste.fr

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