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géopolitique - Page 474

  • Tribune libre : Pourquoi nos dirigeants mondialistes haïssent-ils leur peuple à ce point ?

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    Victor Hallidée Riposte laïque cliquez ici

    Nombre de personnes se posent cette question qui revient de façon sporadique, obsédante :

    Pourquoi cet acharnement à détruire l’avenir des générations futures et à faire de la France  un futur Liban ?

    Pourquoi les dirigeants des pays d’Europe de l’Ouest ont-ils opté pour le suicide… celui des peuples et des pays dont ils ont la charge ?

    Autre modalité de formuler la question : pourquoi les pays de l’Est résistent-ils ? Pourquoi ont-ils encore l’amour de leur pays et de leur culture chevillé au corps ?

    Ce qui sauve les pays d’Europe de l’Est, c’est qu’ils n’ont pas connu Mai 68, qu’ils n’ont pas été décérébrés par l’idéologie libertaire.
    Tandis qu’en Europe de l’Ouest, la génération soixante-huitarde a déstabilisé notre édifice anthropologique : destruction des valeurs chrétiennes ; destitution du père et de toutes les figures représentatives de l’Autorité ; destruction de la famille ; déni de la différence  sexuelle ; frustrations homosexuelles et post-féministes ; retour du refoulé chrétien : culpabilité, haine de soi.

    On ne peut rien comprendre si on ne prend pas en considération que cette génération parricide soixante-huitarde et post-soixante-huitarde, aux affaires depuis plus de trente ans, constituée en oligarchie euromondialiste, s’est fixée un but qui ne peut être avoué aux populations.

    Si l’on nomme les choses par leur nom, il s’agit d’un COMPLOT élitaire, d’une stratégie, d’un discours public ad hoc, qui ont pour objet de mener ce projet à son terme.

    Ce projet c’est l’objet sacré du fantasme, du désir des « élites » euromondialistes : LE GOUVERNEMENT MONDIAL !

    Pognon et jouissance à gogo ! Vie de nababs… Tout ça vous met en affinités avec d’autres élites et d’autres lois…

    Prenant appui sur ces affinités ploutopornocratiques inavouables, nos « gouvernances » optent pour le semblant, surfent sur un relativisme pervers (pour lequel tout vaut tout, à commencer par le bien et le mal, l’assassin et sa victime) et paradent en humanistes universalistes anti-racistes !

    La haine des dirigeants sans foi ni loi de nos pays se reporte alors, en réflexe de caste, sur les peuples européens qui n’ont que leur attachement à leur mode de vie, à leur culture, leur civilisation. Peuples auxquels ils ne s’identifient plus et qu’ils méprisent.

    Dès lors leur sacrifice devient possible.

    Quelles sont les affinités qui conduisent nos ploutocrates à embrasser les desseins de théocraties archaïques et violentes ?

    La visée des soixante-huitards et post-soixante-huitards – jouir sans limite  n’est-ce pas précisément ce en quoi consiste la tyrannie des autocraties islamiques ?

    Nos soixante-huitards aux commandes en bavent d’envie et de duplicité…

    Esclavage ? Permis ! Profits sans limites réservés aux aristocraties en place ? Permis !

    Pedophilie ? Permis ! Polygamie ? Permis ! Meurtre ? Permis !

    Et bien sûr, des sauf-conduits pour les dirigeants (homosexualité, orgies, consommation d’alcool, etc. – étant seulement interdits aux masses, au bétail humain).

    Un principe de domination dictatorial, autocratique, sans empêchement légal ni culpabilité ! Le rêve pour nos soixante-huitards ! Ah ! Mais c’est bien sûr ! La jouissance est de ce côté ! Détruire, faire disparaître le christianisme et la démocratie, ainsi que ceux qui y sont attachés, voilà la solution ! La submersion islamique fera le travail !

    Le principe de fonctionnement de ce « post-modernisme managérial » repose sur la capacité à faire partie des dominants. Exit les scrupules et la culpabilité. Qu’importe si à  cette aune, les compétences seront en recul et le bakchich en hausse. Bienvenue aux pervers et truands de tous poils !

    Telle est la mentalité des « managers post-modernes », tel Macronus Jupiteribus, qui invitait les jeunes, lors de sa campagne électorale, à avoir un idéal digne de leur époque, celui de devenir milliardaires.

    Ce à quoi aboutit l’idéologie libertaire-libérale – sous couvert d’alibis humanitaires, de l’amour de l’Autre, de l’égalité et de la fraternité avec l’Autre – c’est à la destruction de la société chrétienne égalitaire, son remplacement par une société inégalitaire (inégalités homme/femme, musulman/non-musulman) bien plus propice à la marchandisation du monde.

    Instrumentaliser les principes chrétiens pour faire disparaître le christianisme ! Bien joué ! Pas des demi-pervers les gars ! Sauf que vous êtes en train de scier la branche sur laquelle vous êtes assis ! Quand vous serez convertis à l’islam, vous resterez des Blancs, des Occidentaux,  pour ceux avec lesquels vous aspirez à gouverner. Le racisme et l’ethnocentrisme, le tribalisme  inhérents aux sociétés archaïques, se substitueront au théocentrisme pour vous exclure et mettre votre existence en danger.

    Vous avez joué l’islamisation de l’Europe : malheur aux femmes, malheur aux minorités chrétiennes, juives, athées, etc. Malheur aux faibles, aux vieux sans ressources (l’euthanasie chère à Attali pèse sur leurs têtes). Malheur à  ceux qui ont une éthique, un esprit critique et des scrupules (la fin de la liberté  d’expression est en marche) !

    Ploutocrates-oligarques, vous devrez en rendre compte !

    Au diable la démocratie empêcheuse de jouir en rond ! Telle est la mentalité des soixante-huitards au pouvoir et de la génération inculte qui suit, conservatrice aveugle et abrutie des anti-valeurs soixante-huitardes.

    Ironie  tragique : cette fuite en avant de l’idéologie soixante-huitarde libertaire, aux manettes depuis plus de trente ans, aboutit à l’islamisation de l’Europe !

    Mais il est logique qu’un mouvement qui s’attaque à l’anthropologie d’une société, qui supprime les fondements d’une civilisation, va dans le sens de sa destruction.

    C’est longtemps après, aujourd’hui, que se manifestent les résultats concrets, complètement fous et abjects.

    Les peuples européens vont-ils aller sans réagir à l’abattoir que leur ont concocté leurs criminels dirigeants (l’islamisation sous contrainte de la machette et de la kalachnikov, la menace de l’égorgement, les crimes de masse) comme sont allés aux chambres à gaz – parce qu’ils ne pouvaient y croire –  les juifs qui débarquaient des trains qui les conduisaient dans les camps de concentration ?

    Il n’est pas impossible que les peuples se réveillent et que la peur change de camp. Un signe encourageant : quelques rats commencent à quitter le navire…

  • L’armée russe bloque les signaux des drones américains en Syrie

    L’armée syrienne « en état d’alerte » face à la menace d’une riposte militaire occidentale

    L’armée russe a brouillé des drones militaires américains en Syrie, perturbant gravement les opérations militaires américaines, a annoncé la chaîne NBC, citant des responsables américains anonymes.

    Selon des responsables américains, les Russes avaient commencé à bloquer quelques drones américains plus petits il y a quelques semaines après une « série d’attaques présumées d’armes chimiques contre des civils dans la Ghouta orientale ».

    Les sources du réseau NBC ont déclaré que l’armée russe craignait que l’armée américaine se venge des attaques et a commencé à brouiller les systèmes GPS des drones opérant dans la région.

    « Les récepteurs GPS de la plupart des drones peuvent être assez facilement bloqués », a déclaré le Dr Todd Humphreys, directeur du laboratoire de radionavigation de l’Université du Texas à Austin.

    Le département de la Défense ne peut certainement pas dire si le brouillage est la cause de l’écrasement des drones, selon la sécurité opérationnelle.

    « L’armée américaine maintient des contre-mesures et des protections suffisantes pour assurer la sécurité de nos avions et  de nos drones, de nos forces et des missions qu’ils soutiennent », a déclaré le porte-parole du Pentagone, Eric Pahon.

    almasdarnews.com

    Adaptation Yandex

    https://infosdanyfr.wordpress.com/2018/04/10/larmee-russe-bloque-les-signaux-des-drones-americains-en-syrie/

  • Donald Trump nomme des faucons à la Maison Blanche…et veut quitter la Syrie

    Analyse d'Antoine de Lacoste :

    Les deux dernières nominations de Donald Trump à la Maison Blanche rappellent les pires heures de l’ère Bush et de la criminelle invasion de l’Irak.

    La promotion de John Bolton comme conseiller à la sécurité nationale est à cet égard particulièrement symbolique. Il avait en effet milité, avec ses amis du courant néoconservateur, pour cette « invasion préventive ». Il était alors membre important du département d’Etat, l’équivalent de notre ministère des Affaires étrangères. Très proche du vice-président Cheney, chef de file de ces faucons qui parviendront à convaincre l’opinion américaine que l’Irak disposait d’armes de destructions massives.

    Cette nomination est tout à fait surprenante car le candidat Trump, n’avait pas eu de mots assez durs contre la destruction de l’Irak : « La pire des pires décisions jamais prises », « Nous avons rendu un très mauvais service au Moyen-Orient et à l’humanité ».

    Depuis, jamais John Bolton n’a émis le moindre regret sur ce mensonge d’Etat qui a directement engendré l’Etat islamique.

    L’autre nomination n’est pas moins surprenante : il s’agit du patron de la CIA, John Pompeo, qui sera nommé Secrétaire d’Etat, dès que le Sénat aura ratifié la décision de Trump. Quand on sait que la CIA a livré de nombreuses armes aux islamistes syriens, dont certaines se sont retrouvées entre les mains de Daesh et d’Al Nosra…

    Ces deux nominations semblent liées à l’accord nucléaire iranien que Trump veut dénoncer, malgré l’opposition très forte de ses alliés européens et, bien sûr, de la Russie. Trop de conseillers du Président étaient hostiles à cette dénonciation, notamment Rex Tillerson, qui s’est, semble-t-il fait limoger pour cela.

    Avec Bolton et Pompeo, Trump aura deux alliés de poids, deux faucons revendiqués.

    Mais nous ne sommes jamais au bout de nos surprises avec Donald Trump : quelques jours après, il annonçait, à la stupéfaction des deux faucons en question, qu’il fallait « quitter la Syrie. Laissons d’autres s’en occuper maintenant. »

    Toutefois, bien malin qui peut dire si cette annonce va se concrétiser. Il se pourrait en effet que ce soit une menace envoyée à l’Arabie Saoudite, qui veut que les Américains restent en Syrie pour contrer l’Iran. Et pour cela Trump veut de l’argent : 4 milliards sont demandés à Ryad qui, jusqu’à présent, rechigne.

    On croit rêver ? Pas tant que cela.

    Trump n’est pas un homme politique : c’est un homme d’affaires qui a décidé de devenir président. Il a su parler à ses clients, les petits blancs d’Amérique qui l’ont élu. Il a ses filiales, l’Europe notamment. Et ses concurrents : la Russie et la Chine. Un ami, Israël et donc un ennemi l’Iran. L’Arabie Saoudite est une filiale, bien sûr : elle doit faire remonter des dividendes, c’est la règle.

    Il ne faut donc pas analyser les décisions ou les annonces de Trump en fonction de nos habituels critères géopolitiques ce qui rend toute prévision très aléatoire.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • C’est du brutal

    pinochio-768x509.pngCela fait bien longtemps que les Français un peu éclairés ne prennent plus pour  argent comptant les bobards déversés par la peu finaude propagande occidentaliste et autres fake news atlantistes,  que ce soit au sujet de la Russie, de l’Iran ou de la Syrie. Trois pays de l’axe du mal que les occidentaux sont instamment priés de détester et de de craindre, la peur étant sensée engendrer la haine… Autant dire que nous  accueillons avec la plus grande circonspection les informations  délivrées par l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) , officine basée à Londres, dirigée par un Frère Musulman et   financée par le Qatar et par  les casques blancs, islamistes eux aussi téléguidés par les services secrets britanniques. Deux entités selon lesquelles la Syrie se serait livrée à une attaque chimique dans la ville de Douma,  une enclave encore tenue par des  terroristes djihadistes dans la région  de la  Ghouta. Toutes choses démenties avec force par les autorités de la République Arabe Syrienne et la Russie. Les réussites sur le terrain de Damas, de ses alliées russes et iraniens  dans la lutte contre la fléau djihadiste  semblent ne pas faire que des heureux. Les menaces de frappes aériennes anglo-saxonnes  et  françaises ont été brandies comme un moyen de riposte et pour venger les civils qui auraient été gazés.  Selon le site information sputnik,  l’aviation israélienne aurait déjà  bombardé hier un base aérienne syrienne à Tyas.

    Nous pensons  comme à peu près tous les esprits rationnels et qui ne sont pas guidés par la volonté de détruire le gouvernement syrien  (pour le remplacer par qui? par quoi?) ou qui ne  s’inquiètent pas outre mesure   du retour de influence  russe au Levant,   région dans laquelle cette puissance orthodoxe  a noué des  liens anciens qui se sont maintenus pendant l’intermède soviétique,  qu’il n’est  bien évidemment pas dans l’intérêt de Damas  de recourir à l’utilisation armes chimiquesUne accusation déjà proférée au début du conflit, sans que la preuve en ait été là aussi apportée, sachant que  l’utilisation  de ces dernières, a fortiori  aujourd’hui  dans cette phase des combats,  ou la défaite militaire  des islamistes sur le terrain est quasiment actée,  n’aurait absolument  aucun sens, ni tactique, ni politique.

    Ajoutons que ce n’est pas la pudeur et la franchise qui étouffent les donneurs de leçons es droit de l’homme de nos démocraties avancées qui pour renverser Bachar el-Assad ont armé,  financé, entraîné,  instrumentalisé - à tout le moins jusqu’à une date très récente -  les milices d’égorgeurs islamistes rejetées et combattues par l’immense majorité du peuple syrien.  Ce que nous enseigne l’histoire proche de cette région  c’est aussi  que ce sont  les Etats-Unis, les occidentaux et leurs alliés qui n’ont pas hésité à tuer un million de civils  irakiens, dont un grand nombre de bébés et d’enfants,   en décrétant le blocus sur l’Irak dans les années 90. Tout a été fait pour détruire  cet  Etat laïc, moderniste, Baasiste  comme la Syrie, créant ainsi après le coup de grâce final administré  lors de la seconde guerre contre l’Irak en 2003,  les conditions du chaos  actuel. Irak de Saddam  Hussein  dont  le développement  rapide contrariait  les plans  de Washington et  de ses vassaux. Ce sont eux   pourtant  qui avaient très largement   contribué par leur coopération technique, économique, militaire   à faire de l’Irak  une puissance qu’ils se sont ensuite employés à annihiler,  comme l’ont  rappelé et dénoncé  en leur  temps , un  Jean-Marie Le Pen, un  général Gallois,   un Jean-Pierre Chevènement

    Hypocrisie, double-langage, rouerie que certains prêtent aussi, certes dans un registre different,  à Emmanuel Macron qui intervenait  hier soir au Collége des Bernardins  pour s’adresser  aux catholiques et à l’Eglise. Une initiative qui a fait hurler la gauche et l’extrême gauche qui ont dénoncé  un crime de lèse-laïcité. Plus prosaïquement, note Bruno Gollnisch, il n’est pas aberrant  que le chef de l’Etat  s’adresse aux fidèles d’une religion consubstantielle à l’identité française  qui a structuré,  irrigué en profondeur et souvent magnifiquement notre civilisation depuis le baptême de Clovis en 496.   Pour autant, invitée de matin de RTLMarine Le Pen a remis utilement  ce  (long) discours du président de la république  en perspective. La présidente du FN a noté qu’il s’agissait ici pour M. Macron d’une vaste operation électoraliste dans la perspective des élections européennes, lui  qui espère  pouvoir compter sur la mobilisation du vote catholique.  Construction européenne   qui a  historiquement  le soutien du Vatican, d’une  très large fraction de la hiérarchie catholique, même si le Pape François trouve parfois que les instances bruxelloises et leurs affidés ne font pas encore  assez pour  le vivre-ensemble, l’accueil  de l’islam et de  l’immigration planétaire…

    Marine a relevé que ce discours  macronien ouvre de manière très problématique la voie à une compétition entre les différentes religions présentes sur notre sol qui demanderont chacune des signes de reconnaissance équivalents ,  et ce dans un but pervers, celui d’anesthésier les  catholiques pour s’attaquer  au final à la loi de 1905.  Or, les catholiques français ne seront pas les bénéficiaires de ces changements qui  visent à faire de la place pour d’autres…

    D’un hypocrisie l’autre, l’Etat a bombé le rose et a montré ses muscles en procédant  hier  au démantèlement  de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. 2500 gendarmes ont été déployés pour évacuer  les 250 néo-babas, néo-ruraux sincères,  ultra-gauchistes et autres marginaux  qui  s’y  trouvent toujours et qui avaient reçu   un accueil mitigé de la population locale. Il est  certes  plus facile de dégager manu militari – sur le plan pratique comme médiatique-   des petits blancs même  hargneux, des zadistes  encapuchonnés  que de régler le problème de l’invasion de Mayotte comme Marine l’a dit aussi ce matin.

    C’est pareillement  beaucoup plus  difficile  de s’attaquer  aux  centaines voire aux milliers  de zones de non-droit  droit qui pourrissent la vie de nos compatriotes.   Quartiers pluriels livrés aux trafics, à la loi des caïds ou des  barbus,  ou des deux à la fois, aux  racailles qui narguent la  loi républicaine, crachent sur la France et agressent les  gaulois.   Mais la république sait être sévère…avec les lanceurs d’alerte: pour avoir utilisé   le terme d’« invasion migratoire » dans un tweet,  Nicolas Dupont-Aignan  a été condamné hier   à la demande  de la Licra par   la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris  à 5000 euros d’amende…

    Nous le savons bien,  pour s’attaquer aux vrais  troubles à   l’ordre public,  aux  problèmes gravissimes d’insécurité, qui sont le fruit  de l’immigration  massive, du masochisme antinational, du laxisme  et de la fabrication à la chaîne de Français de papier, il faut un tout autre courage et une  toute autre volonté politiques que  ceux de M. Macron. D’ailleurs, quand bien même en aurait-il les moyens, le voudrait-il vraiment? Ou n’est-ce pas  selon  lui le prix à payer  pour l’avènement d’un multiculturalisme communautariste  qui reste un des objectifs de transformation  de la société  du courant  libéral-transnational auquel il appartient?

    Dans Causeur, Edouard Lombard souligne que  « lors de son discours en faveur de l’intelligence artificielle, le 29 mars, au Collège de France, Emmanuel Macron a regretté l’omniprésence de  mâles blancs quadragénaires  comme lui dans ce domaine des sciences. Un  dérapage  contrôlé symptomatique de sa vision de la France» ,  affirme ce journaliste. Il souligne au nombre des fautes macronienne,   « l’invitation faite à Sherin Khankan, femme imam danoise aucunement représentative de sa religion, à s’asseoir dans le fauteuil du président de la République sous l’objectif d’un appareil photo, donnant lieu à une flagrante démonstration de prosélytisme»;  « la nomination au Conseil présidentiel des villes de Yassine Belattar,  comique  proche du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF) et donc des Frères musulmans », « le maintien il ya quelques  mois  de (l’islamiste) Mohamed Saou, finalement « blanchi », en tant que référent LREM dans le Val-d’Oise. C’est un  radical mais un type bien  disait Emmanuel Macron…»

    Et le journaliste de conclure:  Emmanuel Macron  « ne conjugue en réalité la conduite d’une des plus vieilles démocraties occidentales qu’à l’application d’une idéologie anglo-saxonne communautariste contraire à nos traditions politiques.» «Les tenants du progressisme à bride abattue, auréolés de bonne volonté, ne veulent pas voir que leurs excès pavent la voie du retour brutal, à terme, d’un conservatisme qu’ils abhorrent. » Brutal peut-être, nous verrons,  mais nécessaire assurément pour conserver ce qui peut l’être. 

    https://gollnisch.com/2018/04/10/cest-du-brutal/

  • Syrie : les mensonges jusqu’au bout - Journal du Lundi 09 Avril 2018

  • Considérer la Russie telle qu'elle est, et non telle que nous voudrions qu'elle soit

    6a00d83451619c69e201b8d2e92a1e970c-320wi.jpgLa Russie sous Vladimir Poutine exerce une véritable fascination sur les milieux intellectuels qui s'efforcent de lutter contre la désinformation globale, alors que l'oligarchie tente un dernier effort pour nous enfermer dans la prison mentale de l'Occident (TM) libéral-libertaire. Cette tendance se justifie notamment par l'impression qu'a la droite nationale d'avoir trouvé en quelque sorte un "champion" des principes qu'elle défend, champion qui parvient à rompre quelques lances adverses sur la scène internationale. Cette tendance est porteuse d'illusions intellectuelles, et donc, à terme, pratiques, car elle risque d'entretenir une certaine auto-intoxication sur la réalité russe, et sur les limites du champion proclamé. Un observateur américain ami de la Russie, relayé par le site "le saker francophone", nous ramène très opportunément à la réalité. L'article est long, mais s'attache à des points très concrets, et mérite qu'on le lise jusqu'au bout.

    La « glorification politiquement correcte » par les médias alternatifs de tout ce qui est lié à la Russie est une réponse « bien intentionnée » mais instinctive à la russophobie rampante des médias traditionnels ; elle génère néanmoins une vision « trop parfaite » et donc inexacte du pays, vision qui contredit la réalité et qui a été démystifiée par nul autre que le président Poutine lui-même.

    Mal comprendre la Russie

    Le discours du président Poutine à la nation la semaine dernière a naturellement attiré l’attention des médias internationaux, les médias traditionnels intensifiant leur campagne incessante de peur en exagérant et en décontextualisant ses déclarations  sur le programme d’armes hypersoniques russe pendant que les médias alternatifs se pâmaient devant l’annonce du président et la présentaient comme un autre « mouvement d’échecs de haute volée » mettant pour toujours un terme aux agressions de l’Amérique à l’étranger selon le « plan directeur » de leur héros. Les deux réactions sont hyperboliques à leur manière et se fondent sur l’attrait de leurs publics respectifs. Les MSM ont intérêt à pousser le récit de la « menace russe » parce qu’il renforce la paranoïa autour du « russiagate » et « justifie » le budget militaire gargantuesque de Trump qu’il a dévoilé plus tôt dans le cadre de sa politique étrangère América First centrée sur le Pentagone. En ce qui concerne la communauté des médias alternatifs, beaucoup de ses membres occasionnels, des personnalités officielles et ses outils de communications (qui ne dépendent pas des financements publics) ont déjà « déifié » le président Poutine, ces deux derniers faisant appel aux fantasmes de « vœux pieux » des masses désespérées pour rester pertinent en renforçant la « massification » de leur pensée de groupe .

    Ni les MSM ni les médias alternatifs, cependant, n’ont accordé beaucoup d’attention à la majeure partie du discours du président axé sur les questions nationales, car ils semblent tous être arrivés indépendamment à la même conclusion que ces sujets ne sont pas assez « sexy » pour leur auditoire et n’intéressent que les Russes en Russie. En un sens, la Russie aurait pu esquiver une balle parce que le discours de son chef pourrait être exploité par les MSM de la même manière que la partie sur les armes hypersoniques. Dans le même temps, cependant, l’argument peut également être avancé que des médias alternatifs ont par inadvertance privé leur auditoire d’entendre parler de faits, de citations et de stratégies clés qu’ils ne connaîtraient pas autrement s’ils n’avaient pas lu la transcription de ce vaste discours, mais qui aurait pu leur donner une vision plus précise du pays que beaucoup d’entre eux ont jusqu’alors placé sur un pied d’égalité avec le « paradis». C’est dans l’intérêt de tous de rapporter et d’analyser des faits objectifs, quelles qu’en soient les conséquences sur notre propre perception de la Russie. C’est ce que la présente analyse va faire.

    Pourquoi les médias alternatifs se trompent-t-ils sur la Russie?

    La Russie, comme n’importe quel pays du monde, n’est pas « parfaite », mais tout comme l’objet du désir de chacun, ses adeptes ont tendance à la voir ainsi malgré tout, surtout s’ils n’en sont pas eux-mêmes citoyens mais plutôt attirés par elle pour des raisons géopolitiques ou simplement comme une déclaration d’opposition de principe aux politiques de leur pays d’origine. Quelle qu’en soit la raison, et il n’est pas pertinent dans ce contexte d’effectuer une psychanalyse de cette tendance, le résultat final est que beaucoup de gens à travers le monde apprécient vraiment les efforts de la Russie pour forger un ordre mondial multipolaire plus juste et plus honnête que la version unipolaire qu’elle cherche à remplacer. Cela se passe souvent en négligeant certaines des réalités désagréables du pays. C’est le plus souvent dû à une combinaison de dissonances cognitives dont le refus d’accepter que leur « modèle » déifié ne règne pas sur le « paradis ». C’est même une action délibérée pour éviter de tomber involontairement dans la russophobie dominant le débat général. Pour « noble » que cela puisse être ou ne pas être, cela a néanmoins alimenté une industrie artisanale en ligne en expansion qui décrit à tort la Russie comme n’ayant aucun problème.

    Ce récit artificiel est devenu viral au point qu’un nombre croissant de personnes dans la communauté des médias alternatifs y adhère comme s’il s’agissait d’une « religion » avec ses propres « églises » (certains sites et forums) ; ses « prêtres »(écrivains et promoteurs) ; ses « congrégations » (leurs frères « croyants ») ; et des «païens » (ceux qui par « sacrilège »remettent en question le « caractère sacré » de « l’infaillibilité » de la Russie). Il n’y a rien de « mal »intrinsèquement à cela tant que les « membres de la secte »gardent leurs croyances pour eux et ne font pas de « prosélytisme ». Mais c’est un vrai problème quand ils essaient d’imposer leurs points de vue agressivement et/ou tentent de les disséminer comme des « vérités » indiscutables qui forment axiomatiquement la base des relations internationales. La perception déformée de la Russie qui commence à prendre forme dans la communauté des médias alternatifs en raison de la popularité grandissante de cette « religion laïque » (provoquée dans une large mesure par la russophobie des médias) doit être corrigée avant qu’elle échappe à tout contrôle et crée une réalité alternative complètement détachée de la vie réelle. Si ceux qui veulent vraiment comprendre et aider la Russie n’ont pas une idée précise de ce qu’elle est, alors leurs plans et leurs efforts ne serviront à rien.

    Prenez-la telle qu’elle est

    Les témoignages personnels de Russes et d’étrangers vivant dans le pays à propos de certaines lacunes de l’État ne sont pas non plus efficaces pour communiquer la vérité, car ils sont simplement qualifiés de « propagande Soros » de « fausses nouvelles » ou de « préjugés ». Les reportages factuels sur les médias russes financés par des fonds publics comme TASS ne sont pas non plus suffisants dans cette tâche. La seule façon de détruire la pensée dogmatique et finalement dangereuse de l’infaillibilité de la Russie qui s’est emparée de la communauté des médias alternatifs est d’utiliser les propres mots du président Poutine pour démonter ce faux récit une fois pour toutes, car il s’ensuit que les « croyants » sont forcés d’accepter tout ce que leur « divinité » leur dit, peu importe à quel point ils résisteraient autrement si le message venait de quelqu’un d’autre. En conséquence, étant donné la richesse des documents présentés dans le récent discours marquant du président Poutine à la nation et l’attention mondiale que cet événement a produit, il convient de citer l’homme lui-même en attirant l’attention sur certains des problèmes du pays qui sont complètement ignorés par la Communauté des médias alternatifs.

    Il devrait être préfacé que le texte qui va suivre se concentrera intentionnellement sur les critiques constructives que le président Poutine a faites au sujet de son pays afin de sensibiliser sur la situation réelle en Russie, même si le chef du pays a énuméré de manière impressionnante une quantité stupéfiante de faits et de stratégies en prouvant que beaucoup de progrès ont déjà été faits depuis le début du siècle. Afin de ne pas « prêcher avec la chorale » et en comprenant que l’auditoire des MSM ne lira probablement jamais cette analyse, il a été décidé de pratiquer une « thérapie de choc » en citant les passages du discours du président Poutine qui vont paraître probablement « surprenants » et « incroyables » aux masses des lecteurs des médias alternatifs qui ont « déifié »l’homme et proclamé son pays « parfait ». Encore une fois, l’intention est de rétablir la vérité sur la Russie afin que ceux qui en suivent les affaires puissent se faire une idée précise de la réalité dans laquelle elle opère. Accepter ses lacunes est essentiel pour comprendre ses limites actuelles et prévoir ainsi ses actions les plus probables à l’avenir.

    Après avoir écarté ces « mises en garde » voici les messages les plus « politiquement incorrects » et « sacrilèges » que le président Poutine a transmis dans son dernier discours et qui brisent puissamment les illusions des médias alternatifs sur « l’infaillibilité » de la Russie.

    Plus de procrastination

    Extrait :

    « Nous n’avons pas le droit de permettre qu’une situation, lorsque la stabilité a été atteinte, conduise à l’autosatisfaction, d’autant plus qu’il reste tant de problèmes non résolus (…). Il est grand temps de prendre un certain nombre de décisions difficiles qui se font attendre depuis longtemps. Nous devons nous débarrasser de tout ce qui entrave notre développement et empêche les gens de libérer pleinement leur potentiel. » 

    Lire la suite "Considérer la Russie telle qu'elle est, et non telle que nous voudrions qu'elle soit"

    Paula Corbulon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Alain de Benoist a raison : « Pour les libéraux « occidentalistes », c’est plus que jamais la Bérézina »

    Cet entretien donné à Boulevard Voltaire [26.03] est intéressant à divers titres. Notamment parce qu'il traite de plusieurs sujet avec justesse, lucidité et pertinence. Il relève à juste titre la généralisation des régimes autoritaires, nationalistes et en un sens traditionalistes. Chacun selon sa tradition, naturellement. Et ceci, parmi les pays les plus puissants du monde. Les systèmes politiques faibles et sans réel soutien populaire d'Europe de l'Ouest - dont le nôtre - font seuls exception, ce qui explique leur déclin. Nous partageons globalement l'analyse d'Alain de Benoist sur ce point. Reste sa prise de position in fine pour l'indépendance de Mayotte. Au risque de choquer certains lecteurs, nous dirons que ce n'est pas pour nous une solution frappée d'interdit. Le patriotisme français a aujourd'hui de tout autres priorités que la défense de Mayotte. Donc, selon nous, cela se discuteLFAR   

    559049583.2.pngUne fois n’est pas coutume, il s’agit d’un tour d’horizon de l’actualité et non point d’un sujet spécifique. Que penser de la triomphale réélection de Vladimir Poutine, avec 76,6 % des voix dès le premier tour ?

    Je m’en réjouis, bien entendu. Mais le plus important, c’est de constater que les seuls concurrents de Poutine étaient les communistes de Pavel Groudinine (11,7 % des voix) et les ultra-nationalistes de Vladimir Jirinovski (5,6 %), tandis que l’unique candidat libéral, Ksenia Sobtchak, a décroché le score mirobolant de 1,6 % des suffrages : à peu près le score de Philippe Poutou à la présidentielle de 2017 ! Pour les libéraux « occidentalistes », c’est donc plus que jamais la Bérézina. Emmanuel Macron (24 % des voix au premier tour, trois fois moins que Poutine) se trouve maintenant face à un nouveau tsar en Russie, à un nouvel empereur en Chine, à un nouveau sultan en Turquie, tous trois au summum de leur popularité. Partie inégale.

    La tentative d’assassinat de l’ex-agent double Sergueï Skripal, dont les Anglais, immédiatement soutenus par Macron et par Donald Trump, ont immédiatement attribué la responsabilité à la Russie, n’a apparemment pas nui au maître du Kremlin ?

    Elle a, au contraire, encore renforcé sa popularité. Les Russes savent mieux que personne que si Poutine a sans doute des défauts, il est difficile de le considérer comme un idiot. J’ai, pour ma part, beaucoup de mal à imaginer que Vladimir Poutine n’avait vraiment rien de plus pressé, à la veille d’une élection présidentielle (pour ne rien dire de la Coupe du monde de football), que d’aller faire tuer un individu inactif depuis plus de cinq ans, en utilisant un gaz neurotoxique pointant vers le Kremlin. Comme l’a écrit Slobodan Despot, autant laisser sur place sa carte d’identité ! Je comprends, en revanche, fort bien comment pareil coup monté pouvait être utilisé contre lui, afin de servir la russophobie des gouvernements et des médias. Quant au sort de Sergueï Skripal, il m’indiffère : je n’ai pas de sympathie pour les traîtres.

    Nicolas Sarkozy mis en examen dans l’affaire d’un présumé financement libyen de sa campagne électorale ?

    Sarkozy s’est, à mon avis, déjà déshonoré deux fois : la première en réintégrant la France dans le giron de l’OTAN, dont le général de Gaulle l’avait fait sortir, la seconde en déclenchant contre la Libye une guerre criminelle dont nous n’avons pas fini de subir les conséquences. Sur l’affaire dont vous parlez, je ne suis pas dans le secret de l’instruction. Je ne ferai donc de procès d’intention à personne, non par respect de la présomption d’innocence (ainsi dénommée par antiphrase, puisque c’est au contraire quand on est suspecté d’être coupable que l’on est mis en examen), mais parce que je n’ai qu’une confiance très mesurée dans la Justice de mon pays. En tout état de cause, si les charges étaient avérées, ce serait un scandale d’État sans précédent.

    Le projet de réforme de la SNCF, incluant la remise en cause des privilèges des cheminots, et l’imposant programme de grèves annoncé par les syndicats ? 

    Les grèves des transports ne sont jamais très populaires, ce que l’on peut comprendre. Mais arrêtons de prendre pour boucs émissaires des cheminots dont les « privilèges » ne sont qu’une goutte d’eau face à ceux des grands patrons du CAC 40 ! Ce n’est pas la faute des cheminots si les trains n’arrivent plus à l’heure et si les lignes de chemin de fer ne sont plus entretenues. Ce ne sont pas eux qui sont responsables de la gestion désastreuse qui a transformé la SNCF en tonneau des Danaïdes (47 milliards de dettes). La seule vraie question qui se pose dans cette affaire est de savoir si la SNCF va rester un service public au service de tous les usagers, où qu’ils habitent, ou si l’on va s’orienter progressivement vers une privatisation dont les conséquences inéluctables seront une hausse des tarifs (+27 % en Angleterre depuis dix ans) et la suppression programmée de centaines de petites lignes à la rentabilité insuffisante, ce qui accentuera encore la coupure entre les métropoles et la France périphérique. 

    Macron n’aurait jamais été élu sans le soutien massif des retraités et des fonctionnaires, deux catégories l’une et l’autre protégées jusqu’ici des effets de la mondialisation. Dès son élection, il s’est attaqué aux premiers, il s’attaque maintenant aux seconds, qui représentent 22 % du salariat. Il scie donc lui-même la branche sur laquelle il est assis. Le jour où la classe moyenne, qui se trouve déjà en état d’insécurité culturelle, se retrouvera en état d’insécurité sociale, les choses basculeront.

    Les dernières élections italiennes ont vu la victoire massive des populistes de tous bords. Pour le moment, seule la France semble « résister » à cette vague en Europe. Pourquoi ?

    Elle n’y résiste pas tant que ça, puisque les grands partis de gouvernement ont déjà presque disparu, et que c’est pour faire face à la déferlante populiste que Macron a saisi cette occasion d’engager une recomposition générale du paysage politique. Mais vous avez raison : la déferlante en question pourrait être plus ample. Ce qui manque, c’est un homme (ou une femme) susceptible de l’incarner.

    Mayotte se trouve en première ligne face à l’immigration clandestine. Que faire ?

    L’indépendance me semble être une bonne solution.  

    Intellectuel, philosophe et politologue

     
    Entretien réalisé par Nicolas Gauthier
  • Inhumain mondialisme

    Le premier avril, journée traditionnellement dévolue à la diffusion de bobards plus ou moins énormes pour faire rire, reste un concept à manier avec précaution. Caroline Cayeux, maire LR de Beauvais en a fait les frais par manque de jugeote (pour rester poli). Dimanche elle annonçait sur sa page facebook l’installation d’ un magasin Ikea dans la zone d’activités Beauvais-Tille Novaparcest. «Une excellente nouvelle pour le dynamisme et l’emploi à Beauvais », écrivait-elle, ce qui serait à l’évidence le cas dans un territoire très touchée par le chômage. Mais Mme Cayeux a précisé quelques temps  après  que c’était une  blague… qui n’a fait rire qu’elle et certainement pas les  demandeurs d’emploi qui n’ont certainement pas été les seuls à trouver que ce poisson avait  mauvais goût. En Israël, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou qui n’a pas l’excuse du 1er avril, et qui n’est pas spécialement connu pour son tempérament blagueur,  a menti lui aussi (en toute  connaissance de  cause?)  dans le dossier de l’expulsion des immigrés clandestins présents sur le sol israélien. Disons à sa décharge qu’il n’a certes pas la partie  facile, obligé de composer avec les membres les plus intransigeants  de sa coalition gouvernementale.

    En début d’année, le gouvernement israélien s’auto-congratulait de sa fermeté en annonçant que les clandestins  africains seraient emprisonnés ou expulsés vers le Rwanda et l’Ouganda au terme d’accords conclus en ce sens avec ces deux pays…qui ont formellement démenti.  Lundi 2 avril,  Benyamin Nétanyahou annonçait un deal avec le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR),  prévoyant que plus de la moitié des 39 000 immigrés clandestins Érythréens et Soudanais installés en Israël, auxquels le statut  de réfugié politique n’a pas été accordé et dont l’installation a entraîné de vives tensions dans certains quartiers de Tel-Aviv,  seraient autorisés à rester en Israel. Quant aux autres, précisait encore le dirigeant d’extrême-droite lors d’une conférence de presse à Jérusalem, « cet accord va permettre de faire sortir d’Israël 16.250 migrants vers des pays développés comme le Canada, l’Allemagne et l’Italie. »

    Le hic c’est que l’Allemagne  et l’Italie, dont les gouvernements doivent composer avec des opinions publiques très majoritairement hostiles  à la poursuite de  nouvelles arrivées de  migrants, ont démenti l’existence  d’un tel l’accord avec  Tel-Aviv.

    Le HCR indiquait encore que le gouvernement israélien s’était engagé à  mettre en place des formations professionnelles pour ces immigrés, mais aussi  l’octroi d’un statut et leur emménagement dans des zones moins conflictuelles qu’auparavant. De tout cela il n’est plus question également puisque le Premier ministre  a fait marche arrière devant la bronca de ses alliés politiques qui ne veulent pas entendre parler d’un maintien des clandestins en Israel. En conséquence de quoi, Benyamin Nétanyahou  a dit tout le mal qu’il pensait d’une Union européenne –dont la cote d’amour n’est pas bien grande au sein de la droite dure et de l’extrême-droite israéliennes-  et  de l’organisation américaine dite de défense des droits de l’homme,  New Israel Fund.  Il a  accusé l’UE  et cette officine  d’avoir exercé « une énorme pression » sur le Rwanda pour qu’il refuse d’«absorber les infiltrés d’Israël » après leur expulsion.

    Notons pour l’anecdote (mais pas que) que New Israel Fund est financé grassement  par le trouble George Soros, un des bêtes noires de M. Nétanyahou. Ce dernier avait méchamment taclé ce milliardaire sans-frontièriste en apportant son soutien à la Hongrie de Viktor Orban qui dénonçait  les menées de ce dernier.   Une  prise de position qui est tout sauf anodine (le Premier ministre israélien  s’est rendu en juillet 2017 en Hongrie pour un voyage officiel)  sachant l’accusation d’antisémitisme qui a été faite à M. Orban au motif qu’il contestait  tout simplement la propagande immigrationiste  de l’UE, de George Soros et l’implantation d’une université financée par ce dernier.

    Un Soros dont l’ombre plane également derrière les ONG qui font profession de faciliter l’arrivée en Europe des immigrés  qui embarquent depuis les côtes libyennes  dans  de frêles esquifs.L’ONG  SOS Méditerranée qui affirme sans plus de précisions que les opérations menées par elle  sont  financées à 98 % par des dons de particuliers (mais qui  avait aussi bénéficié en 2016 de la réserve parlementaire de 16 députes du PS et du PRG),  s’est indignée , dixit une dépêche Afp du 3 avril,  de  n’avoir pu  obtenir le droit d’évacuer que « les cas les plus vulnérables » sur son navire l’Aquarius. Elle se serait  vue « interdire de secourir les autres passagers du canot », tout en «déplorant une nouvelle fois que  le renvoi des personnes en détresse vers la Libye est priorisé au lieu de leur mise en sécurité »…en Europe.

    «L’Aquarius est-il précisé,  est l’un des derniers navires d’ONG à patrouiller régulièrement au large de la Libye. La plupart ont suspendu leurs opérations en raison de menaces libyennes, de la baisse des départs (-60 % depuis l’été 2017)… ou de la saisie de leur bateau, comme cela a été le cas fin mars pour le navire d’une ONG espagnole placée sous séquestre par la justice italienne.»

    Clandestins ou non,  les flux migratoires restent bien un sujet de préoccupation très important pour les  Français, ce que  les députés de LREM semblent ignorer en maintenant grandes ouvertes toutes les délirantes pompes aspirantes de l’immigration. Nouvelle illustration de cet aveuglement proprement criminel,  un amendement émanant du groupe des députés macroniens  a été déposé dans le cadre du projet de loi asile et immigration visant à étendre les bénéfices du regroupement familial aux frères et aux sœurs mineurs des jeunes migrants qui ont obtenu le statut juridique de réfugiés.

    Certes, est-il expliqué au bon peuple,  il faut faire preuve d’humanité  d’autant que ce statut n’a pas été  (pour l’instant) accordé en masse  aux  25000 mineurs clandestins  présents sur le sol français.  Mais c’est encore une fois un bien mauvais signal qui est envoyé   en ce qu’il ne peut qu’encourager  les centaines de milliers, les millions de candidats au départ des pays du sud vers la France et l’Europe.

    Dans un entretien accordé au site communautaire  dreuzinfo   le 3 avril,  Renaud Camus affirme que ce combat pour la défense de l’identité française  ne peut être menée par le le Front National au motif que celui-ci serait  « désormais rallié aux statu quo ethnique et religieux ». En fait de statu quo, M. Camus  campe peut-être  sur une ligne plus radicale que la notre mais  l’honnêteté lui commanderait tout de même  de souligner   que le FN est le seul mouvement  politique de tout premier plan à prôner l’inversion des flux migratoires.

    Pour le reste, l’écrivain décèle en Emmanuel Macron  la figure emblématique de « l’homme de Davos (qui)  instaure à grandes enjambées (…)  la  davocratie directe , la gestion directe du parc humain par les banques, par la finance hors-sol, par les multinationales (…)  L’État est détruit pierre à pierre au bénéfice des grands investisseurs.» Questionné sur l’assassinat de Mireille Knoll et l’éventuelle hypocrisie de la lutte contre l’antisémitisme, Renaud Camus  affirme que « l’Europe n’en finit pas d’expier ou de croire expier les horreurs infligées aux juifs durant la dernière guerre en important sur son territoire des peuples par millions qui, sitôt dans la place, n’ont rien de plus pressé que d’infliger des horreurs aux juifs. Le racisme avait fait de l’Europe un champ de ruines, l’antiracisme en fait un bidonville haineux. Et, dans les deux cas, les premières victimes sont les juifs. »

    Plus globalement, il n’y pas  de victimes premières ou secondaires   de la davocratie directe,d’un mondialisme qui ne profite qu’à une infime minorité, et dont l’immigration sauvage est une des conséquences  les plus mortifères. La réalité c’est que les sociétés multiculturelles sont des sociétés multiconflictuelles sauf en toute hypothèse à se replier sur le communautarisme le plus strict, le règne du chacun chez soi sur un  même territoire… qui n’est pas pour autant, très loin s’en faut, un gage infaillible de paix civile et qui est en contradiction avec notre  modèle français .

    La vérité c’est que l’énorme majorité des habitants de notre  planète souhaitent vivre, travailler, aimer, mourir sur la terre de leurs ancêtres et qu’immigrés comme européens sont pareillement  victimes de ce système à tuer les peuples et les nations enracinées .C’est pourquoi  le discours  des nationaux de défense positive du fait national, des frontières, des  identités charnelles, des valeurs traditionnelles  est combattu par l’élite oligarchique  mais approuvé et  jugé légitime par tous les peuples du monde.

    Bruno Gollnisch a maint fois rappelé que les nationaux, les patriotes et souverainistes européens sont liés ensemble par une même exigence salvatrice, celle du refus des «invasions » en Europe : celle des capitaux de la finance vagabonde qui la déstabilise ; celle des produits de consommation fabriqués à vils prix hors de nos frontières qui la paupérise, et enfin l’invasion démographique qui en change profondément le visage et la tiers mondise. Loin d’être une bataille d’arrière-garde et perdue d’avance, c’est au contraire un combat d’avenir et d’une nécessité plus actuelle que jamais.

    https://gollnisch.com/2018/04/06/inhumain-mondialisme/

  • Affaire Skripal : les Britanniques auraient menti - Journal du jeudi 5 avril 2018