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géopolitique - Page 536

  • Hillary Clinton et la Fin du Monde

    Internet et la culture libertaire du web ne peuvent rien contre la télé, ni contre la bêtise humaine. 90% des gens restent rivés toute leur vie devant leur télé, gobant ses messages et ses ordures, pendant que leurs gosses sont rivés nuit debout devant leur Pokémon-Go, transformés en marionnettes des Annunaki ou d’on ne sait quelle sub-agence de la CIA ou de la NSA. Et quand ils sont sur le web, les 90% cherchent à commander un sushi aux hormones, à consulter un site porno, à rechercher entre deux attentats une piaule de bonne à mille euros.

    Le fascisme médiatique exercé contre Donald Trump va faire élire l’épouse cocue Clinton. Elle aura été élue par les médias, les oligarques US et par la plèbe (je reprends le mot utilisé par Todd) multiraciale, obèse et gavée de télé. Peter Brimelow la décrit très bien dans son Alien Nation, quand en 1992, le mari Clinton fut élu pour promouvoir ces différents agendas : liquidation démographique de son pays ; destruction de l’Europe ; programmation de la guerre éternelle pour la paix éternelle, pour parler comme l’historien Charles Beard.

    Clinton-femme élue, elle fera en premier lieu la guerre à la Syrie et à la Russie. Si Erdogan est alors allié de Poutine, nous aurons une guerre européenne comme celle de quatorze, avec notre destruction à la clé. La Russie et la Turquie seront les nouveaux empires centraux, les nouvelles puissances de l’axe pour nos éminents imbéciles. Feront l’affaire les éternels idiots utiles polonais, mais aussi les nationaux-traîtres Hollande et Merkel, qui salueront béats la guerre contre les nouveaux Hitler, guerre destinée à « faire du monde lieu plus sûr pour la démocratie ». Le week-end suivant la destruction de la vieille Europe, la grosse impératrice Clinton, en femme pourpre de cette Apocalypse, déclarera sa guerre à la Chine pour préserver trois îlots et son allié vietnamien ; ces communistes se seront pris un milliard de bombes pour finir inféodés au capital.

    La folie de Clinton est claire et nette ; l’abrutissement de la masse aussi. La masse répète ce que disent les médias tout en se convainquant qu’elle est libre et pense par elle-même. La plèbe de Clinton représente cinquante millions de ploucs multiraciaux gavés aux Food Stamps. On est nourris pour regarder la télé, pour voter Hillary et pour déclarer la guerre à la Russie. C’est l’empire romain d’occident à l’échelon (clin d’oeil à la NSA) terrestre, et tant pis pour les gaulois que nous sommes et que nous resterons.

    Que Clinton soit une psycho bonne pour le bagne n’est ici que secondaire. Car on a créé le monde d’imbéciles et d’invertis universels dont ont rêvé depuis toujours les élites les plus dégénérées. Tout ce qu’on peut espérer, quand leur candidate luciférienne aura appuyé sur les petits boutons rouges, c’est que les russes mettront le paquet et que les sagouins y passeront aussi.

    Et vous verrez que déjà morts, comme cet électorat moribond, ils ne s’en rendront même pas compte.

    Nicolas Bonnal

    http://www.voxnr.com/4591/hillary-clinton-et-la-fin-du-monde

  • Pologne et Russie : double peine pour Hollande

    En quelques jours et sur deux dossiers différents, la France a réussi le tour de force de se fâcher avec deux pays traditionnellement opposés l’un à l’autre. Sans précédent.

    Le ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a déclaré, lundi sur France Inter, que si Vladimir Poutine vient en France la semaine prochaine, ça ne sera pas pour des « mondanités » - l’inauguration de la cathédrale orthodoxe - mais pour parler de la crise syrienne et de la situation en Ukraine. Jean-Marc Ayrault a aussi confirmé que la France entendait saisir la cour pénale internationale sur les crimes de guerre commis, selon Paris, à Alep, où la Russie participe activement à l’offensive contre les quartiers rebelles.

    Se fâcher en même temps avec la Pologne et la Russie, les deux sœurs ennemies, « c’est un doublé sans précédent historique », soupire Georges-Henri Soutou, historien des relations internationales. La séquence diplomatique française de ces derniers jours restera sans doute dans les annales du Quai d’Orsay. « Une fin de cycle, sans ressort ni autorité », tranche un vieux routier de ces affaires.

    Les deux dossiers, polonais et russe, sont extrêmement différents, mais ils se soldent par le même résultat  : une forte montée de la tension dans les relations entre la France et chacun de ses deux pays, à la fois rivaux et importants pour la sécurité en Europe. « Dans l’Histoire, la France a toujours hésité et balancé entre la Pologne et la Russie  : aujourd’hui, elle est fâchée avec les deux », résume Arnaud Dubien, directeur de l’Observatoire franco-russe. [....]

    La suite sur Secret Défense

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pologne-et-Russie-double-peine

  • Ce que Poutine a dit à TF1 et ce que la chaîne a préféré taire

    Dans un entretien attendu à la chaîne TF1, le président russe Vladimir Poutine a donné franchement son avis sur plusieurs sujets, mais le choix des journalistes de la chaîne surprend, beaucoup de points chauds importants sur le plan international ayant été omis. Qu'est-ce que TF1 a passé sous silence ? Sputnik publie les parties qui manquent.

    Entretien de la chaîne TF1 avec le président russe Vladimir Poutine le 12 octobre 2016 : (la traduction en français est assurée après chaque réponse de Vladimir Poutine)

    Le nom du président russe Vladimir Poutine a été évoqué durant cette dernière semaine en France un nombre assez impressionnant de fois en raison de sa visite annulée à Paris et ce qui a précédé : le désaccord concernant la situation dans la ville syrienne d'Alep et la résolution française sur Alep qui s'est heurtée au veto russe. M. Poutine ne vient toujours pas en France, mais il accepte de parler aux journalistes français de TF1 et leur parle franchement et sans éviter les questions délicates.

    Or, alors que l'intégralité de l'interview en russe se trouve sur le site de TF1, les journalistes de la chaîne ont choisi de diffuser, pour le journal de 20 heures, une sélection de sujets assez chaotique. Certes, ils n'ont pas négligé les thèmes tels que la visite du dirigeant russe annulée à Paris, sa réaction aux accusations de crimes de guerre et les bombardements à l'est d'Alep. Cependant, bien qu'il y ait bien d'autres questions à soulever, la chaîne a vite passé… à ce que Poutine pensait de Donald Trump.

    Donc, le reste de l'interview a-t-il paru moins important aux journalistes de TF1 ? Vladimir Poutine dit savoir qui a frappé le convoi humanitaire près d'Alep, et il dit que ce serait un groupe terroriste et que les États-Unis seraient au courant… Pas intéressant ! Il explique pourquoi la Russie n'est pas responsable de la crise migratoire que l'Europe a subie, en réponse à ces nouvelles idées circulant dans des médias occidentaux depuis quelques temps. Il dévoile une proposition extraordinaire qui a été faite à la Russie pour protéger la route avec des soldats russes ou le convoi humanitaire passera. Il revient sur le dernier cessez-le-feu en Syrie, il explique pourquoi et par qui, selon lui, il n'a pas été respecté. Intéressant ? Assez, si on a envie de connaître le point de vue du président russe sur une question sensible plutôt que savoir s'il aime bien Trump…
    Pour les curieux, Sputnik vous présente les extraits qui ne sont pas parus sur TF1 au journal de 20 heures.
  • Donald Trump : "Les Clinton sont des criminels, rappelez-vous de cela, ce sont des criminels"

  • François Lenglet : « Les responsables de la crise : les élites mondialisées et leur libre-échangisme »

    Les prochaines échéances électorales seront dominées par les populistes, explique l’éditorialiste François Lenglet dans Tant pis ! Nos enfants paieront (Albin Michel), un livre où il retrace la généalogie de la profonde mutation idéologique en train de s’opérer, du libéralisme au protectionnisme.

    Vous expliquez que les inégalités entre générations n’ont jamais été aussi criantes. Est-ce un phénomène inédit ?

    C’est d’abord un constat. Pour la première fois dans l’histoire, les seniors profitent – malgré des disparités importantes – de revenus et de conditions de vie bien supérieurs à toutes les autres tranches d’âge. C’est une inversion inédite, observable dans la plupart des pays mais qui est plus marquée encore en France que chez nos voisins. Les grands bénéficiaires de cette inversion sont ceux qu’on appelle les « baby-boomers », nés dans les années 1940 et 1950.

    Cette génération s’est intégrée sans difficulté sur un marché du travail en pleine santé, grâce à la croissance exceptionnelle des Trente Glorieuses. Elle s’est enrichie en achetant à faible prix un patrimoine immobilier avec des créances remboursées en monnaie de singe, grâce à l’inflation. Elle a organisé un état-providence financé à crédit grâce auquel elle prend – ou prendra – une retraite dans des conditions de confort sans précédent.

    En quoi cela a-t-il un impact sur les générations suivantes ?

    Parce que les règles ont changé. Nicolas Sarkozy et François Hollande, nés au mitan des années 50, sont les meilleurs représentants de cette génération de favorisés qui a toujours su tirer profit de circonstances avantageuses. Faut-il expliquer autrement le changement radical d’environnement économique au début des années quatre-vingt ? Un renversement opéré sous l’impulsion de la banque centrale des états-Unis, bientôt imitée par la plupart des pays : on remonta d’abord les taux d’intérêts pour favoriser l’épargne et on désindexa ensuite les salaires des prix afin de juguler l’inflation, destructrice de dette.

    C’est ainsi que le modèle des Trente Glorieuses, fondé sur l’investissement, laissa la place au modèle actuel, fondé sur la rente et le capital. Depuis trente ans, les jeunes et les travailleurs doivent donc supporter non seulement leurs emprunts privés, mais aussi le poids de la dette publique qui n’a jamais été aussi élevée. Dette qui sert, en particulier, à financer la retraite, la santé et autres transferts à destination des seniors ! C’est tout le problème qui se pose actuellement dans la gestion des crises, particulièrement en Europe. On voit bien que la préoccupation principale est de préserver la valeur des dettes accumulées et, in fine, du capital.

    C’est le cas de la Grèce…

    La Grèce est un cas d’école d’erreur économique. Et d’erreur majeure… D’un côté, on lui interdit de s’endetter davantage et, de l’autre, sa compétitivité est structurellement obérée par une monnaie qui ne correspond pas à son niveau de spécialité. C’est dramatique. Les crises asiatiques ont été surmontés à l’aide de dévaluations qui ont fait baisser le coût des exportations, ramené la croissance et permis à l’économie de redémarrer en quelques mois. Rien de tel pour la Grèce qu’on maintient à tout prix dans la zone euro pour qu’elle s’acquitte de dettes… qu’elle est bien incapable de rembourser !

    Si la Grèce aurait intérêt à sortir de l’euro pour dévaluer sa monnaie, la solution ne pourrait-elle pas s’appliquer pareillement à la France ?

    L’histoire, le contexte, les économies ne sont pas comparables. Sortir de la monnaie unique ne résoudrait pas tous nos problèmes comme par magie. En France, les promoteurs d’une sortie de l’euro en font le préalable au financement d’un programme absurde de distribution généralisée et d’allocations en tout genre. Soyons sérieux. On ne répare pas le moteur d’une voiture en changeant les pneus ! En revanche, il est certain que l’euro a aggravé nos faiblesses.

    Quid des questions de compétitivité ou de la montée en gamme de notre économie ? L’union monétaire a été bâtie sur des illusions, sans tenir compte des déterminants de long terme de la croissance. Il est d’ailleurs de plus en plus probable que la zone euro ne subsiste pas telle qu’on la connaît. Des sorties, des changements de périmètre et d’organisation sont à prévoir à court terme. Mais la génération libérale qui l’a mise en place s’y accrochera, même si c’est au mépris de l’évidence. On l’a vu avec la Grèce.

    Sauf que les partis hostiles à l’Union et à la monnaie unique ont le vent en poupe. D’une façon générale, les positions protectionnistes, souverainistes, voire nationalistes, se multiplient…

    En effet, c’est d’ailleurs la thèse principale de mon livre. La prochaine présidentielle sera dominée par ceux qu’on appelle les populistes. C’est vrai pour la France, mais c’est le cas partout dans le monde et cela n’a rien d’étonnant. La crise financière a donné le sentiment que les règles de l’économie mondialisée n’étaient pas les mêmes pour les petits et pour les gros. La période de très forte mondialisation qui l’a précédée a accru les inégalités entre ceux qui profitent de l’ouverture, les plus qualifiés et les plus mobiles, et les autres, qui en subissent les conséquences en termes de revenu et d’emploi.

    Elle a créé des désordres, déstabilisant les communautés par une immigration incontrôlée sur laquelle se focalisent les peurs. Ajoutez à cette potion amère les attentats qui sont venus renforcer le sentiment d’insécurité générale et vous obtenez tous les ingrédients d’une très forte poussée de populisme. Populisme qui exacerbe le ressentiment des citoyens contre l’impunité dont semblent jouir les responsables de la crise : les élites mondialisées et leur libre-échangisme.

    D’aucuns prétendent que le phénomène n’est que passager. Est-ce votre sentiment ?

    Absolument pas. Les crises économiques et migratoires ont cristallisé une révolution idéologique progressive, comparable à celle déclenchée par le libéralisme il y a cinquante ans. Nous sommes entrés dans une nouvelle ère idéologique où le besoin de protection est plus fort que le désir de liberté. Maints exemples en attestent. Je pense par exemple à l’usage des nouvelles technologies, hier symboles de la mondialisation et de l’ouverture au monde et aujourd’hui de plus en plus utilisées comme des outils de surveillance.

    Si l’on vous suit bien, vous nous annoncez le Front national au pouvoir ?

    Pas nécessairement. Généralement, les partis populistes cèdent le pas à partir du moment où les partis traditionnels comprennent les peurs qui sont à l’origine de leur extension. Ils s’approprient les thèmes populistes mais avec leur humanisme, ce qui change quand même la donne. C’est ce qui se passe au Royaume-Uni, avec la nouvelle orientation des Conservateurs. Teresa May a une très grande intelligence du Brexit et répond exactement au bon niveau pour couper l’herbe sous le pied des populistes.

    Ce n’est pas encore le cas sur le continent, d’où les scores énormes des populistes en France et, désormais, en Allemagne. Mais le corset craque de partout. Schengen explose. Que la Commission européenne mène une enquête sur Barroso est aussi le signe d’un changement d’époque, comme la récente polémique sur les travailleurs détachés, inimaginable il y a seulement cinq ans. Nous vivons actuellement l’exact contraire de la fin des années quatre-vingt qui, avec la chute du mur de Berlin, fut le sommet de la vague libérale et mondialisante portée par une génération de « baby-boomers » alors dans la maturité de son âge. D’autres générations montent aujourd’hui en puissance et elles n’ont pas les mêmes aspirations.

    Vous établissez un parallèle entre la situation actuelle et les années 30. L’histoire est-elle un éternel recommencement ?

    Il y a des récurrences, des phénomènes qui se reproduisent à intervalles réguliers et dans des formes relativement similaires. C’est le cas, grosso modo, tous les quatre-vingt ans, ce qui correspond à peu près à la durée d’une vie humaine. Comme si les mêmes erreurs étaient commises dès que les témoins de la catastrophe précédente n’étaient plus là. Même si l’intégralité du schéma n’est pas forcément réplicable, les similitudes sont frappantes entre la situation actuelle et la crise des années trente ou celle de 1873 : crise financière, longue période de stagnation, montée des populismes, reflux de la mondialisation, retour des frontières… Tout cela met vingt ans à se matérialiser. Le temps que la génération qui a créé les conditions de la crise quitte le pouvoir et soit remplacée par une autre.

    Le retour du protectionnisme, est-ce la fin de la mondialisation ?

    C’est plutôt le protectionnisme qui se mondialise ! On pense toujours que la mondialisation est un phénomène récent, linéaire et irréversible. Rien n’est plus faux. Nous sommes au cœur d’un processus démarré il y a 500 ans, qui connaît avancées et reculs. La première réaction à la mondialisation, dans une période de grandes découvertes à l’origine de fortunes inouïes, c’est la Réforme de Luther dont un texte très important est une critique féroce du commerce international. Libre-échange ou protectionnisme, il n’y a jamais de victoires définitives. En la matière, il n’y a pas de loi éternelle. L’un et l’autre progressent et régressent alternativement en fonction des époques, des intérêts nationaux et du degré de tolérance des peuples à l’ouverture. Or le nôtre, et c’est rien de le dire, est de plus en plus faible… 

    Tant pis ! Nos enfants paieront, de François Lenglet, éditions Albin Michel, 240 pages, 18€

    Entretien repris du numéro d’Octobre de Politique magazine. A commander ici pour 5€ seulement !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Comment Poutine réduit le minotaure américain

    On assiste depuis trois ans à un définitif basculement historique et géostratégique. Il y a deux ans John Mearsheimer, auteur d’un très bon livre sur un fameux lobby, reprochait à ces élites de Washington, qui n’ont rien d’américain (elles se disent « mondiales ») d’avoir rapproché la Chine et la Russie.

    Le rapprochement de ces deux pays était inévitable. Il avait fallu la maladresse proverbiale de Khrouchtchev pour éloigner ces alliés naturels et géostratégiques, dont la mission est de couper l’herbe sous le pied de McKinder et de l’obsession anglo-saxonne pour l’île-monde. L’île-monde sera russo-chinoise, elle ne sera pas anglo-américaine, malgré l’Ukraine et le reste, malgré le fanatisme d’une presse occidentale qui confine au suicide. Car à ce niveau de propagande inepte, trash et de mauvaise foi, on aboutit au suicide. L’imprécation a remplacé l’information en occident. Ce n’est pas moi qui le constate, c’est Donald Trump qui rappelle l’effondrement du très hostile NYT ou de CNN, auxquels on adjoindra en France les russophobes Express, le Nouvel Obs ou Libération, sans oublier ABC en Espagne ou les si peu toniques et teutoniques titres germaniques pro-Merkel.

    Les chiens aboient, la caravane passe, a dit un beau proverbe arabe. Il y a deux ans, le présent président zombi des Etats-Unis (sait-il que dans son beau pays 70% des gens n’ont pas mille dollars d’économies devant eux ?), se demandait où «étaient les capacités de joueur d’échecs » de Vladimir Poutine. Tout ce que l’on sait maintenant, c’est qu’il n’y a pas d’hyperpuissance américaine, au sens du diplomate socialiste Védrine recyclé chez LVMH. Il y a une dette immonde, une hyper-impuissance, qui certes a maîtrisé, et brillamment encore, et avec quelques décennies de retard, la ridicule question cubaine (cinquante ans de blocus minable). L’hyper-impuissance se réfugie derrière les sarcasmes, les menaces, les blagues de l’écraseur de mouches John McCain (« on va lui couper l’envie de chasser l’ours »), sans oublier les massacres de civils en Syrie, que l’on impute bien sûr après aux russes.

    L’occident ruine son économie, détruit la Méditerranée, précipite l’invasion de l’Europe, sème le chaos dans les républiques arabes, établit un régime de terreur à Kiev ; il menace maintenant la survie de l’humanité. Il faut rebaptiser cette notion qui oxyde tout ce qu’elle touche.

    Ceci dit Poutine et le monde libre progressent. Les armes russes sont sûres d’elles, Philippe Grasset (sur dedefensa.org) ou Constantin Vasilescu ne cessent de le rappeler, sans parler des démonstrations virtuoses des soldats russes en Syrie. Il ne reste à Washington que la vocifération incompétente à la Hillary qui, si elle est élue, devra faire un choix difficile : l’annihilation de l’humanité ou la soumission yankee au nouvel ordre mondial qui se profile enfin, et nous sortira un jour de ce labyrinthe (dixit Varoufakis) où nous avons été enfermés par des élites folles et nulles.

    Nicolas Bonnal

    http://www.voxnr.com/4539/poutine-reduit-minotaure-americain

  • Vers une troisième guerre mondiale : Les piteuses rodomontades des vassaux de l’Empire

    Le président russe Vladimir Poutine "a décidé d'annuler" sa visite à Paris prévue le 19 octobre, a annoncé le Kremlin, mais il y rencontrera François Hollande quand son homologue français "se sentira à l'aise" pour cette entrevue. Le président a noté qu'il était prêt à se rendre à Paris à une date qui conviendra à (François) Hollande. 

    Le monde est au bord du chaos qui s’est emparé de la Syrie depuis que les dirigeants occidentaux surfant sur la vague des printemps arabes ont décidé de s’occuper de la Syrie comme ils l’ont fait pour l’Irak, l’Afghanistan. On trouve toujours à la manœuvre l’empire qui dicte a norme et les vassaux qui font assaut d’allégeance pour être dans les bons papiers de l’Empire. Ce qui arrive en Syrie est une tragédie. La Russie et la Chine échaudées par la résolution 1773 ayant amenée la mort de Kadhafi ne laissent plus rien passer. La Russie s’est résolument placée du côté de la légalité et intervient à la demande du président syrien pour mettre de l’ordre. Ou aurait cru que le dernier accord russo-américain allait permettre un peu de répit il n’en fut rien. Une bavure américaine a causé la mort de 80 soldats de l’armée syrienne et les convois furent attaqués. Le cessez le feu n’a pas tenu.

    La France donne l’impression de faire une faveur à la Russie et que si Poutine vient il doit rendre des comptes comme l’a déclaré Jean-Marc Ayrault, lundi 10 octobre, que, s’il était reçu par l’Elysée, le président russe ne viendrait pas pour des« mondanités » mais pour parler de la crise syrienne et de la situation en Ukraine.  « Soyons clair lit-on dans la contribution suivante : Poutine n’a aucun besoin de rencontrer François Hollande, et n’en n’a peut-être pas envie, pour la bonne et simple raison que Hollande n’a aucune décision sur rien, même pas en matière de politique intérieure. Si Poutine vient à Paris le 19 octobre, c’est pour un évènement beaucoup plus important qu’une rencontre vide avec un dirigeant qui va lui parler de choses qu’il ne maîtrise pas. Il vient perpétuer des liens autrement plus profonds entre la France et la Russie, et se place sur une sphère historique qui semble échapper à François Hollande. (1) 

    La comédie diplomatique qui repose sur du vent

     Caroline Galactéros, Docteur en Science politique dans une analyse sans concession fait le procès de la diplomatie de la France et ds rodomontades des dirigeants : «  la décision de Poutine de ne pas venir à Paris - suite aux atermoiements et au mépris de Hollande qui s’interrogeait dans une émission de variété s’il doit le reçoit ou pas - n'est que la suite logique d'un amateurisme complet de la France en Syrie et ailleurs dans le monde.. Elle écrit : « Accusant avec l'ONU le régime syrien et la Russie de crimes de guerre à Alep, elle a déposé en hâte un projet de résolution au Conseil de Sécurité des Nations Unies demandant l'arrêt des combats et des bombardements sur l'est de la ville (dont elle feint de croire qu'il n'est peuplé que de civils innocents qui resteraient là de leur propre gré et que la Russie et le régime pilonneraient par pure cruauté), l'acheminement de l'aide humanitaire et la reprise du processus de négociation. Que dire de cette initiative, à un moment où la tension russo-américaine monte dangereusement et peut faire craindre un dérapage militaire sur le terrain que certains, à Washington et à l'OTAN, appellent ouvertement de leurs vœux ?

    Caroline Galactéros Elle poursuit : « une gesticulation habile mais dangereuse qui n'a pour but, en prétendant débloquer la situation, que de jouer les utilités au profit de Washington en fossilisant un peu plus les positions des deux camps qui s'affrontent désormais ouvertement sur le corps exsangue de la nation syrienne ? (…) Ce cinéma diplomatique vient évidemment de se solder par un véto russe (…) L'évidence crève l'écran. « L'Occident » ne mène pas la guerre contre l'islamisme sunnite ou alors de façon très résiduelle : il le nourrit, le conseille, l'entraine. DAECH, dont la barbarie spectaculaire des modes d'action sert d'épouvantail opportun et de catalyseur de la vindicte occidentale, permet de juger par contraste « respectable » l'avalanche de djihadistes sunnites d'obédience wahhabite ou Frères musulmans qui ne combattent d'ailleurs pas plus que nous l'Etat islamique mais s'acharnent sur le régime syrien. Et l'Amérique comme la France cherchent avec une folle complaisance, dans ce magma ultraviolent, des interlocuteurs susceptibles d'être intronisés comme « légitimes » et capables de remplacer un autocrate indocile qui a le mauvais goût de résister à la marche de l'Histoire version occidentale et à la vague démocratique censée inonder de ses bienfaits un Moyen-Orient politiquement arriéré ».

    « Elle aborde ensuite la reconfiguration du monde et met en évidence les errements de la diplomatie française combattant les sunnites au Mali les aidant en Syrie : « (…) Dans ce Grand jeu explosif de reconfiguration de l'équilibre du monde et notamment du nouveau duel cardinal, celui de Washington avec Pékin (…) Comment justifier en effet notre combat au Mali contre les djihadistes sunnites, notre soutien en Irak aux chiites contre les sunnites, et en Syrie notre appui aux groupuscules sunnites les plus extrémistes contre Bachar el Assad...tout en prétendant profiter du marché iranien entre ouvert …. et vendre des armes aux Saoudiens et Qataris sunnites qui sont by the way les financiers du djihadisme mondial dont nous subissons la haine et la violence terroriste sur notre sol désormais à un rythme soutenu ? (…) L'exigence américaine - reprise à son compte par Paris - d'une cessation des bombardements aériens sur Alep-Est « pour raisons humanitaires » aurait permis en fait de laisser les islamistes de la ville (soit rien moins qu'Al Nosra et consorts) se refaire une santé militaire en se servant des civils comme de boucliers humains, de poursuivre leurs tirs d'obus sur la partie ouest de la ville et d'empêcher Damas et Moscou de faire basculer décisivement le rapport de force militaire en faveur de l'Etat syrien dans le cadre d'une négociation ultime. Qui a d'ailleurs fait échouer le cessez le feu signé le 9 septembre dernier à Genève ? Les groupes terroristes qui n'en voulaient pas et les Etats-Unis qui ont bombardé les forces syriennes à Deir el Zor et ouvert la voie aux forces de l'Etat Islamique. Encore un accord de dupes ». (2)

     « Par dogmatisme conclut-elle, par moralisme, par notre parti pris immodéré pour les puissances sunnites de la région, nous nous sommes engouffrés dans un alignement crédule sur la politique américaine qui s'est en plus retourné contre nous dès l'été 2013, lorsque Barack Obama a dû renoncer à frapper directement Damas Un camouflet d'autant plus lourd à porter que notre ancien ministre des affaires étrangères avait jugé bon, dès août 2012, de dire que « Bachar el Assad ne méritait pas d'être sur terre » et, en décembre 2012, « qu'Al Nosra faisait du bon boulot(…) N'en déplaise à Monsieur Ayrault, la France n'est ni écoutée, ni considérée, ni attendue sur le dossier syrien. Elle en est réduite à servir de go between entre Washington et Moscou (…) Nous combattons l'Etat islamique pour la galerie, sans grande conviction ni détermination politique, Pour Moscou, au contraire, il n'existe pas « d'islamistes modérés » ; (…) Au moment où il est d'une extrême urgence de se parler enfin à cœur ouvert, de dire la vérité, le président de la République française s'interroge publiquement, de bon matin, dans une émission de divertissement, devant l'animateur Yann Barthes sur TMC, sur l'opportunité de recevoir Vladimir Poutine à Paris le 19 octobre ! « P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non … » La réponse de Moscou à cette insulte ne s'est pas fait attendre : le Président russe ne viendra pas. Nous sommes au fond du fond du fond de l'impuissance politique ». (2)

    La France n’est pas la seule à faire ce que l’Empire demande : Michael Fallon, secrétaire d’Etat britannique à la Défense, qui a accusé la Russie de prolonger la guerre en Syrie et d’être responsable de la situation à Alep. Ce qui fait réagir le ministère russe de la Défense : « Au lieu de se plonger dans le flou des réflexions sur la responsabilité de la Russie sur la situation en Syrie et à Alep, en particulier, il ferait mieux de se rendre compte de ce qui est fait par le Royaume-Uni dans ce malheureux pays » (3)

    Ceux qui détestent la Poutine et ceux qui l’adulent

    Pourquoi La Russie est haïe ? : « L’impopularité de la Russie en Europe nordique et orientale a quelque chose d’horrible mais elle est facile à comprendre. Elle ne repose pas sur le passé ou sur d’anciens contentieux territoriaux ou historiques ; simplement sur le fait que peu à peu Washington remplace les élites européennes par des élites hostiles au service de Wall Street et du pentagone. Cela donne les Young leaders en France ou carrément des citoyens nord-américains formatés mentalement à l’université de Georgetown. L’Europe du sud, moins portée sur l’anglais et l’Amérique, est justement moins hostile à la Russie, et moins contrôlée par la CIA. On oubliera Barroso passé du Portugal à Goldman Sachs » (4)

    A l’autre bout du curseur il se trouve des français fascinés par le personnage . nous lisons cette contribution : « Alors que le chef de l'Etat russe s'oppose à toute la communauté internationale sur le dossier syrien, de plus en plus de Français semblent séduits par la personnalité et la stratégie de Vladimir Poutine. "Bravo monsieur Poutine, encore une belle leçon donnée aux laquais occidentaux." "Respect au président russe qui, lui, ne se couche pas devant l’Etat islamique !"" Depuis que Vladimir Poutine a annoncé, mardi 11 octobre, qu'il reportait sa visite en France prévue le 19 octobre en vue de l’inauguration d’un "centre spirituel et culturel orthodoxe russe" à Paris, les commentaires postés sur les forums ou sur les réseaux sociaux fleurissent pour afficher un soutien indéfectible au chef de l'Etat russe. Alors qu’une partie de l’arc politique français – de Marine Le Pen à François Fillon et Jean-Luc Mélenchon – milite activement pour un rapprochement avec Moscou, l’image du président russe bénéficie d’une forme de bienveillance dans une partie de l'Hexagone ». (5)

    « Dans un sondage BVA pour Le Parisien datant de 2014, 25% des sympathisants de droite (et 36% de ceux du FN) et 4% des sympathisants de gauche (dont 5% à la gauche de la gauche) déclaraient avoir une bonne opinion de Vladimir Poutine. "La force de Poutine, assure Nicolas Hénin, c'est qu’il tient un discours pour tout le monde. Aux anti-Américains, il promet un rééquilibrage des relations internationales. Aux militaires, de faire la guerre contre l’Etat islamique. Aux chrétiens, de défendre leurs valeurs..." Poutine est un des seuls leaders à assumer clairement les conséquences de ce qu’il se passe en Syrie. Nos dirigeants répètent à longueur de journée que nous sommes en guerre. Poutine, lui, fait la guerre et on vient le lui reprocher ? » . (5)

    Peut on éviter une troisième guerre mondiale ?

    Pour Thierry Meyssan, le conflit syrien peut dégénérer à tout instant en Guerre Mondiale. Les États-Unis ne sont plus en mesure de tenir leurs engagements, comme on l’a vu avec l’accord de l’Aïd, mais ne veulent pas pour autant abandonner son objectif (empêcher le développement de la Chine et de la Russie afin de maintenir un ordre mondial unipolaire). Moscou et Pékin, de leur côté, estiment être désormais en position de force. Nous approchons du moment clé de renversement de l’ordre mondial ou de la Guerre nucléaire. Jamais Moscou n’a cru à la sincérité de Washington. Pourtant, depuis le 30 juin 2012, il n’a cessé d’enchaîner les accords, jamais tenus. Washington a alors rendu public des extraits choisis d’une discussion entre John Kerry et des représentants de l’opposition de salon syrienne, prétendument enregistrée « à son insu », le 22 septembre à New York [2Washington renonce à la guerre, mais rien ne change vraiment sur le terrain. Elle se poursuit sous l’unique responsabilité de ses vassaux. (6)

    « Les médias font état d'une très vive altercation entre le Président russe, Vladimir Poutine et son homologue français, François Hollande autour de la Syrie. Le contact téléphonique entre les deux hommes a tourné à une passe d'arme verbale, avec en toile de fond un approfondissement des divergences de part et d'autre. (…) En réponse à Hollande qui demandait l'arrêt des frappes aériennes russes contre les positions des terroristes d'Al-Qaïda et de l'ASL à Alep, Poutine aurait fulminé :" Vous n'avez plus aucun autre choix, si ce n'est le fait d'abattre les avions russes et là vous allez déclencher une nouvelle guerre mondiale. Si la France, la Grande Bretagne et les États-Unis veulent la guerre, ils l'auront" » (7)

    Encore une fois les vassaux vont intervenir sur ordre de l’empire : « Pour Washington écrit Thiery Meyssan, il est désormais clair que la République arabe syrienne ne tombera pas et qu’il ne sera pas possible de juger et de condamner sans preuves le président Bachar el-Assad. Cette mise en scène s’inscrit dans le conditionnement des Occidentaux, « défenseurs du Bien face aux cruels Syriens ». La France, successivement porte-parole des intérêts turcs, puis qataris, puis saoudiens et aujourd’hui israéliens, espère donc juger les 120 dirigeants syriens (déjà condamnés sur le papier) devant la Cour Pénale Internationale… par contumace. Le 10 octobre, le ministre des Affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, a annoncé qu’il avait demandé à un groupe de juristes de trouver un moyen pour saisir la CPI malgré l’opposition prévisible du Conseil de sécurité. Il semble que Washington se prépare à accepter la fin du monde unipolaire. Dans ce cas, les accusations les plus farfelues et plus terrifiantes contre la Syrie serviront à noircir l’image du camp russe » (8)

    On pense aussi comme scenario de fuite en avant à des attaques sous fausse bannière. Après l’échec de la diplomatie américaine : « La frustration du Secrétaire d’État John Kerry, engendrée par l’échec de la diplomatie américaine, est apparue clairement lors d’une réunion avec un groupe de civils syriens, la semaine dernière, où il défendait les efforts des États-Unis pour mettre fin à la guerre civile de cinq ans en Syrie, selon un enregistrement audio de CNN. (…) Le Parlement russe a ratifié un accord avec la Syrie au sujet du stationnement, sans limites précises, des forces russes en Syrie. (…) 82 soldats syriens sont morts et plusieurs autres ont été blessés. La frappe a permis à ISIS d’avancer vers la ville assiégée de Deir Ezzor. Ce n’était pas une« erreur » comme les États-Unis l’ont prétendu. La Russie défendra ses forces en Syrie et elle défendra la souveraineté de la Syrie. Elle n’est pas seule. Une frégate chinoise vient d’arriver dans le port syrien de Tartous. Toute attaque contre les forces russes ou syriennes serait illégale La Russie a bien raison d’avertir des conséquences éventuelles d’une violation. Il n’y a rien de « belliqueux » là-dedans. » (9)

    Se pose alors, la question de l’Après Assad et évalue les possibilités toutes aussi tragiques les unes que les autres pour le peuple syrien En clair après - 300.000 morts des dizaines de milliards de dégâts 6 millions de déplacés plus tard – on reviendrait à une situation d’un chaos avec une barbarie d’Etat : « Si Assad, « bourreau de son propre peuple » selon l'expression consacrée, était finalement militairement et politiquement mis hors-jeu, par qui compte -on le remplacer ? Jean Marc Eyraut a la solution : « la Syrie future devra être unitaire, avoir des structures étatiques stables, être protectrice de toutes ses minorités, mettre en place des institutions solides, contrôler son armée et ses Services » « A qui sera livrée la Syrie conclut Caroline Galactéros, « utile » ou pas, une fois que DAECH en aura été progressivement « exfiltré » vers d'autres macabres « territoires de jeu », en Libye par exemple ? Quelle alternative pour la survie des communautés, notamment chrétiennes, encore présentes dans le pays qui passe par la survie des structures laïques d'Etat ? Quels individus veut-on mettre au pouvoir ? Les pseudo « modérés » qui encombrent les couloirs des négociations en trompe l'œil de Genève ? Le Front al Nosra, sous son nouveau petit nom - Fateh al Sham -, Ou un mixte de tous ces rebelles - apprentis démocrates férus de liberté (…) Croit-on sérieusement que l'on pourra contrôler une seule minute ces nouveaux « patrons » du pays qui se financent dans le Golfe -dont nous sommes devenus les obligés silencieux-, Ne comprend-on pas qu'ils vont mettre le pays en coupe réglée » (2)

    Que devons-nous faire en tant que citoyens lamda pour savoir ce qui se passe réellement ?

    Nous devons honnêtement déconstruire le message qui nous vient des médias aux ordres et le moins que l’on puisse dire est qu’ils ne sont pas honnêtes. A titre d’exemple, ce qui se passe à Alep est répréhensible, mais à qui la faute ? Voilà un pays et un dirigeant qui n’est ni pire ni meilleur que les autres qui du jour au lendemain est diabolisé au nom de la démocratie aéroportée. Ce pays qui s’est porté garant depuis plus d’un millénaire de la coexistence des ethnies et des spiritualités par les fils invisibles du vivre ensemble se trouve du jour au lendemain démoli, déstructuré . les minorités chrétiennes ont beau dire qu’elles soutiennent le pouvoir actuel à l’image du Père Elias Zahraoui dans un courrier sans concession adressé à Alain Juppé alors ministre de Sarkozy qui voulait rééditer le scénario libyen pour un pays qui a connu l’enfance de la civilisation humaine 

    Il écrit :«  N’est-il pas vrai écrit il que vous êtes intervenus en Lybie, pour soi-disant protéger les droits humains des civils, contre un dictateur, que, pourtant, la France et l’Italie n’ont cessé de flatter, et que l’Angleterre et les États-Unis ont fini par chérir ! Et vous vous en êtes acquittés en laissant sur le sol de la Lybie, un charnier de 50000 morts, pour la plupart des civils. Plus loin il ajoute « Si, en Occident, vous êtes si sensibles au problème des Droits de l’homme, pouvez-vous me dire ce qui vous rend totalement aveugles à ce que fait Israël en Palestine, depuis plus de 60 ans, en décimant systématiquement le peuple palestinien, et en dévorant même la portion de terre, qui lui a été dévolue par les fameuses Nations Unies en 1947  ? ».(10).

    Même appel de mère Agnès Marie Mariam, et il est important de lire la contribution suivante pour expliquer la complexité de ce qui se tramait réellement. Rien n’y fit , la religieuse est traitée de personnalité ambigüe par le journal le Monde dont on connait les dérives ? Rien n’y fit on veut la peau de Assad qui ne « mérite pas d’être sur terre » disait Fabius, un autre boutefeux cette fois-çi avec Hollande encourageant de ce fait des mouvements extrémistes comme Al Nosra, dont le même ministre décidément boutefeux affirme qu’il fait du « bon boulot ». tellement bon que l’on s’aperçoit sur le tard que c’est un mouvement terroriste. (11)

    Assad qui combat l’hydre terroriste soutenu par l’Empire et ses vassaux mais aussi par les potentats du golfe et Israël est du bon coté de l’histoire. Car la propagande occidentale est digne de celle du IIIe Reich . Quand on dit qu’Alep est démolie que c’est le chaos, on « oublie de dire que cette opération de recouvrement de souveraineté concerne un quartier d’Alep où les terroristes ont pris en otage la population et armés par l’Occident ils veulent un partage pour créer un glacis qui sera de facto la partition de la Syrie. 

    Que l’on regarde la vidéo suivante et nous verrons que dans Alep, il y a la vie, il y a ce qu’il faut il y a une exhuberance de la jeunesse qui danse et qui respire la vie. Nullement les scènes d’horreur trafiqués par les médias mains stream où on montre un enfant ,une ambulance avec en toile de fond l’OSDH un organisme qui compte les morts et s’intronise détenteur de la norme , et des droits de l’homme à partir de Londres … (11)

    Aux dernières nouvelles les islamistes de la partie est de la ville d’Alep négocieraient leur capitulation. Rien à ajouter Paix et empathie pour ce peuple qui n’arrête pas de souffrir.

    1.http://reseauinternational.net/recevra-ou-ne-recevra-pas-poutine-la-pitoyable-mise-en-scene-de-hollande/#J2FsOCXdchA6F73H.99

    2. http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2016/10/11/31002-20161011ARTFIG00146-caroline-galacteros-la-decision-de-vladimir-poutine-humilie-la-diplomatie-francaise.php

    3.https://fr.sputniknews.com/international/201610101028123934-accusations-reponse/

    4.http://reseauinternational.net/les-raisons-cachees-de-la-russophobie-en-europe/#5QvcqpWKRYPhpzLo.99

    5.http://www.2012un-nouveau-paradigme.com/2016/10/pourquoi-certains-francais-adulent-vladimir poutine.html ?utm_source=_ob_email&utm_medium=_ob_notification&utm_ campaign=_ob_pushmail

    6.http://reseauinternational.net/lepreuve-de-force/#lYe9iZ30JAcPXfgT.99

    7.http://parstoday.com/fr/news/middle_east-i15874-syrie_le_clash_hollande_poutine !

    8.Thierry Meyssan  http://www.voltairenet.org/article193601.html

    9.http://lesakerfrancophone.fr/syrie-les-etats-unis-preparent-ils-une-attaque-aerienne-sous-fausse-banniere

    10. http://arretsurinfo.ch/lettre-ouverte-dun-pretre-arabe-de-syrie-a-alain-juppe-2/

    11. http://lintegral.over-blog.com/2015/03/la-confe-rence-de-me-re-agne-s-mariam-de-la-croix-et-la-partialite-des-medias-traditionnels-francais.html

    12. Alep Syria https://www.youtube.com/watch?v=L2u1lG_7SaA&feature=youtu.be

    Article de référence : http://www.lexpressiondz.com/chroniques/analyses_du_professeur_ chitour/251886-les-piteuses-rodomontades-des-vassaux-de-l-empire.html

    Professeur Chems Eddine Chitour : Ecole Polytechnique enp-edu.dz

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/vers-une-troisieme-guerre-mondiale-185532

  • La géographie sacrée de Douguine: la Russie au coeur de la tradition

    Régulièrement sous le feu des projecteurs pour sa supposée influence sur le Kremlin, Alexandre Douguine a repris et développé le concept géopolitique d’Eurasie. À travers cette notion, il prône le recours à la géographie sacrée et à la tradition dans la géopolitique contemporaine.

    Pour Douguine, la géopolitique n’est pas une science comme les autres. Si l’alchimie et la magie ont disparu au profit de leurs formes modernes et séculières que sont la chimie et la physique, la géographie sacrée des Anciens reste vivante à travers la géopolitique. Rappelant la théorie du Heartland du géopoliticien britannique Mackinder, Douguine fait de l’Eurasie la pièce maîtresse de la géographie sacrée. Avec la Russie en son centre, l’Eurasie incarnerait le dernier bastion de la tradition dans l’hémisphère nord, seul capable de lutter efficacement contre la modernité.

    Le penseur russe prétend que la géographie façonne les idéologies, les cultures et les religions. Les civilisations des plaines, des steppes ou des déserts, propices à l’expansion et à la conquête, diffèrent par exemple des civilisations des montagnes et des forêts, lesquelles sont plus enclines à conserver les traditions des peuples. Douguine défend également la pertinence de l’opposition traditionnelle thalassocratie – tellurocratie, utilisée pour qualifier deux types distincts de puissances. Celles qui dominent par la maîtrise de la mer et celles qui dominent par la maîtrise de la terre, étant précisé que ces modes de domination ne seraient pas anodins sur le plan idéologique.

    Selon Douguine, la tellurocratie incarnerait la stabilité, la pesanteur, la fixité et le politique, tandis que la thalassocratie promouvrait la mobilité, la fluidité, la dynamique et l’économie. Alors que les empires terrestres, souvent militaires, seraient de forme tellurocratique, les empires coloniaux, plus commerciaux, seraient davantage thalassocratiques. Cependant, le géopoliticien remarque que cette typologie ne se résume pas à une simple opposition eau/terre et à un déterminisme géographique strict. Il existerait ainsi des terres maritimes (les îles) et des eaux terrestres (les fleuves et les mers intérieurs). De même, Douguine remarque que la géopolitique japonaise est de type tellurocratique malgré son caractère insulaire, tandis qu’il voit dans la puissance du continent nord américain une thalassocratie qui repose sur le dynamisme de ses interfaces maritimes et commerciales. En appliquant cette grille de lecture, le penseur russe considère que l’Eurasie, continent terrestre allant de l’Europe à l’Asie et dont le centre de gravité se situe en Russie, pourrait constituer le modèle tellurocratique opposé aux atlantistes États-Unis d’Amérique.

    Géographie sacrée et religions

    Dépassant le strict cadre de la géographie, ce dualisme se retrouverait au sein des systèmes religieux. Les valeurs de la terre transposées au religieux se manifesteraient par la profondeur, la tradition, la contemplation et le mysticisme. Le principe atlantiste serait au contraire plus superficiel et matérialiste, accordant la primauté au rite, à l’organisation de la vie quotidienne et pouvant aller jusqu’à méconnaître la part de divin dans l’homme. Douguine voit ainsi dans l’orthodoxie l’aspect terrestre du christianisme, tandis que le catholicisme et le protestantisme en constitueraient la face atlantiste. De même, au sein de l’islam, le principe terrestre se retrouverait davantage dans certaines branches du chiisme et dans le soufisme. Au contraire, le salafisme et le wahhabisme seraient davantage atlantistes par l’importance accordée au rite et par leur dogmatisme religieux désireux d’éradiquer les spiritualités traditionnelles des peuples convertis. Face au protestantisme américain et au salafisme saoudien, dont Douguine fait remarquer les alliances géopolitiques depuis 1945, le monde russe réunit au contraire des religions de type tellurique avec l’orthodoxie russe mais aussi l’islam caucasien et d’Asie centrale.

    Quant au judaïsme, non seulement il n’échapperait pas à cette opposition interne, mais celle-ci se retrouverait aussi dans les formes séculières de la pensée juive. Douguine analyse les branches mystiques du judaïsme (hassidisme, sabbataïsme, kabbalisme) comme l’expression de l’aspect terrestre de cette religion. Au contraire, le talmudisme en représenterait l’aspect atlantiste notamment par l’accent mis sur la rigueur dogmatique et le rationalisme. Par ailleurs, rappelant l’influence du messianisme juif sur le développement du marxisme et du bolchevisme, Douguine voit dans ces derniers des formes séculières du judaïsme terrestre. Au contraire, le judaïsme atlantiste sécularisé aurait contribué à l’essor du capitalisme et de l’esprit bourgeois. Le géopoliticien russe voit dans cette tension interne au judaïsme l’explication d’un récurrent « antisémitisme juif ». Les propos de Karl Marx, affirmant notamment que l’argent serait le Dieu profane du judaïsme (La question juive), seraient l’incarnation empirique du juif mystique s’attaquant au juif talmudiste, soit une émanation de la tradition contre une forme de la modernité.

    Actualisation de l’éternelle lutte entre tellurocratie et thalassocratie, mais aussi fondement sous-jacent de la guerre entre tradition et modernité, l’opposition entre eurasisme et atlantisme ne résume pas la vision de la géographie sacrée selon Alexandre Douguine. Celui-ci s’appuie également sur les dualismes Orient – Occident et Nord – Sud. Pour le chantre de l’eurasisme, l’Orient incarne l’archaïsme, la tradition et la primauté du supra-individuel sur l’individu. L’Occident représente au contraire le progrès matériel, la modernité et l’individualisme. Fidèle aux représentations géographiques de nombreuses traditions (biblique, égyptienne, iranienne ou encore chinoise), cette opposition est également corroborée par les représentations contemporaines fréquentes du « monde occidental » et de l’Orient. Cependant, dans la géographie sacrée, ce sont les valeurs orientales qui sont supérieures aux valeurs occidentales. On peut observer l’exact inverse dans la géopolitique moderne pour laquelle les valeurs occidentales de la démocratie libérale et des individualistes droits de l’homme associées à une stricte économie de marché sont érigées en modèle.

    La tradition du Nord

    Aux yeux de Douguine, le couple Orient – Occident ne serait cependant qu’une transposition horizontale tardive du couple géographique primordial opposant le Nord au Sud. Terre divine par excellence, le Nord serait la terre de l’esprit et de l’être. S’il refuse l’idée d’un Nord purement objectif qui désignerait uniquement un pôle géographique, le philosophe russe écarte toutefois la définition d’un Nord réduit à une idée. Certes, la tradition primordiale serait issue du nord géographique, mais cette époque serait révolue. L’homme du Nord, presque divin, aurait aujourd’hui disparu en tant que tel mais serait toujours présent de façon diffuse et dans des proportions variables au sein de tous les peuples. Il en est de même de l’homme du Sud, celui-ci incarnant la tendance au matérialisme et à l’idolâtrie. Si l’homme du Sud vénère le cosmos, souvent sous la forme de la Terre – Mère, il ne l’appréhende que par son instinct et se montre incapable d’en saisir la part spirituelle. Ces deux types d’homme ne s’opposeraient plus aujourd’hui frontalement mais à l’intérieur même des peuples et des civilisations. En aucun cas, cette opposition ne peut être comparée à un combat manichéen du bien contre le mal. Le Nord et le Sud sont complémentaires, le premier s’incarnant dans le second. Néanmoins, Douguine estime que le respect de l’ordre divin nécessite la supériorité du principe spirituel du Nord sur le principe matériel du Sud.

    Bien que l’opposition entre le Nord et le Sud prime pour lui sur celle entre l’Est et l’Ouest, le stratège russe remarque que le premier couple prend une coloration différente selon les transpositions géographiques qui s’opèrent. Diverses combinaisons peuvent être formées par la spiritualité du Nord, le matérialisme du Sud, le holisme de l’Est et l’individualisme de l’Ouest. Douguine établit ainsi que les valeurs sacrées du Nord sont conservées stérilement par le Sud, mises en valeur par l’Est et fragmentées par l’Ouest. Quant aux valeurs du Sud, selon leur milieu d’immersion elles opacifient l’esprit du Nord, transforment le holisme oriental en négation pure de l’individu, et génèrent un matérialisme individualiste en Occident. C’est sous cette dernière forme que la modernité occidentale apparaît aux yeux du philosophe eurasiste. Fruit de la combinaison la plus négative de la géographie sacrée, la réussite supposée des pays occidentaux pourtant essentiellement situés au nord géographique prône des valeurs opposées à la tradition. Cette inversion des pôles constituerait une caractéristique de l’âge sombre, ou Kali Yuga, dans lequel le monde se trouverait aujourd’hui.

    Néanmoins, Alexandre Douguine ne considère pas que le salut doive venir du Sud. Stérile par essence, celui-ci serait uniquement apte à conserver des fragments de tradition nordiste que le mystique russe perçoit dans le monde islamique, dans l’Inde hindouiste, voire dans la Chine malgré sa conversion partielle à la modernité. Le salut viendrait donc de l’alliance entre ce sud conservateur et les îlots de tradition authentique encore présent au nord, et particulièrement au nord-est. Douguine situe donc dans le monde russe le cœur actuel de la tradition et de la lutte contre la modernité. Incluant la Russie mais également ses diverses périphéries, le monde russe réunirait des qualités géographiques (être situé au nord-est au sens de la géographie sacrée), religieuses (orthodoxie, islam eurasiste, judaïsme russe) et les caractéristiques d’une puissance tellurique qui lui permettraient de jouer un rôle déterminant dans la lutte contre la modernité atlantiste, occidentale et opposée à l’esprit du Nord.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

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