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géopolitique - Page 536

  • Trump brouille les cartes… et met les pendules à l’heure

    Depuis le vote du 8 novembre, Trump a d’abord nommé sa garde rapprochée aux postes clés de la Sainte-Trinité politique : la stratégie (Steve Bannon), la sécurité nationale (le lieutenant-général Mike Flynn), la justice (Jeff Sessions). Il a ensuite procédé au recrutement d’une série de technocrates, du public comme du privé, afin de prendre en charge le commerce (renégociation des accords économiques internationaux), la santé (remplacement de l’Obamacare), l’éducation (retour à la compétence des États et subventions directes aux parents), les transports (politique de grands travaux d’infrastructure). Puis il a désigné les patrons de la CIA ainsi que de la mission diplomatique aux Nations unies.

    De nombreux postes sont encore à pourvoir, et il n’est pas à exclure de voir certains démocrates rejoindre Trump.

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  • Lavrov: « Qui es-tu, putain ! pour me faire la leçon !»

    En seize ans à la tête de la diplomatie russe, il a vu défiler des interlocuteurs de tous acabits, aucun à son niveau, les jaugeant patiemment, les testant, les soupesant, tentant parfois de les apprivoiser, voire même de les séduire, avant de les terrasser.

    La totalité de ses interlocuteurs occidentaux et arabe de la fameuse coalition islamo-atlantiste de la guerre de Syrie ont trépassé: Hillary Clinton (USA), David Miliband et William Hague (Royaume Uni), Alain Juppé et Laurent Fabius (France), Hamad Ben Jassem (Qatar) et Saoud Al Faysal (Arabie saoudite)…

    Unique survivant, impassible, impavide, vainqueur par Ko technique de tous ses adversaires occidentaux dans la bataille de Syrie. Et ce n’est pas fini

    RETOUR SUR CETTE SÉQUENCE

    Charles de Gaulle, vantant le flegme de son ministre des Affaires étrangères devant Nikita Khrouchtchev, dira de Maurice Couve de Murville: «Je lui ordonne de s’asseoir sur un bloc de glace, il y reste jusqu’à ce que la glace fonde».

    Désignant Andréi Gromyko, Khrouchtchev lui répondra du tac au tac: «Pareil pour lui, mais à la différence de Couve, la glace avec lui ne fond pas».
    Si Gromyko est passé à la postérité pour avoir été le «Monsieur Niet» de la diplomatie soviétique, Sergueï Lavrov, en digne successeur de son aîné, a glané, lui, le titre envié de «Minister Niet» pour son bras de fer victorieux au Conseil de sécurité de l’ONU à propos de la Guerre de Syrie, bloquant par veto cinq résolutions devant ouvrir la voie à une intervention militaire atlantiste sous couvert de l’ONU.

    Excédé par la ténacité du russe, le plus capé des hiérarques socialistes pensera trouver la parade par une astuce, qui s’est révélée grossière, couvrant de ridicule son auteur, le ministre français des Affaires étrangères: Laurent Fabius a en effet proposé lundi 22 octobre 2012 la réforme du recours au Droit de veto au sein du Conseil de sécurité de l’ONU, préconisant que son usage soit réduit au seul cas où un état détenteur de ce droit était menacé d’une action hostile des instances internationales.

    Depuis la création de l’ONU, les pays occidentaux ont fait usage du droit de veto 132 fois contre 124 fois à l’Union soviétique puis de la Russie, dont onze veto américains en faveur d’Israël. Les Occidentaux sont donc bénéficiaires de ce passe-droit, qui leur a permis de bloquer l’admission de la Palestine en tant que membre de plein droit de l’organisation internationale. A l’analyse, la proposition de Laurent Fabius s’est révélée être un bobard diplomatique pour enfumage médiatique en ce qu’en voulant priver la Russie de son droit de veto en faveur de la Syrie, il privait, par ricochet, Israël de son bouclier diplomatique américain. Depuis lors, Fabius, petit télégraphiste des Israéliens dans les négociations sur le nucléaire iranien, frustré par ailleurs d’un Prix Nobel pour son bellicisme outrancier, a été placé en état de congélation politique avancée par sa promotion à la Présidence du Conseil Constitutionnel.

    Alain Juppé, un autre hyper capé de la méritocratie française, a eu droit au même traitement énergisant du russe. Se vantant avec son compère du Qatar, Hamad Ben Jassem, de faire de la bataille de Bab Amro (Syrie), «le Stalingrad du Moyen orient», février 2012, -qui s’est révélé un des grands désastres militaires de la diplomatie française-, Lavrov, excédé par la morgue de son homologue français lui a tout bonnement raccroché au nez sans jamais le reprendre au téléphone jusqu’à son départ du Quai d’Orsay.

    Auparavant, l’anglais David Milliband, impertinent et quelque peu présomptueux, a entrepris de dicter au téléphone les termes d’une résolution qu’il entendait soumettre au vote dans le contexte du conflit russo-géorgien en Ossétie du Sud (Août 2008): la réponse du russe, mémorable, demeurera dans les annales de la diplomatie onusienne: «WHO ARE YOU TO F***ING LECTURE ME» qui peut se traduire selon la version soft: «Qui es-tu ? pour me dire ce que je dois faire !?» et selon la version hard : « Qui es-tu, putain ! pour me faire la leçon !». Ah qu’en termes élégants ces mots-là sont dits.

    Le soutien continu à la Syrie dans sa guerre contre la coalition islamo-atlantiste (2011-2015) a valu à la Russie et à son président Vladimir Poutine un regain de sympathie au sein de larges couches de la population arabe lassée par les ingérences incessantes du pacte atlantique dans les affaires intérieures du Monde arabe.

    Rompant avec quarante ans de servitude israélo-américaine, le président égyptien Abdel Fattah Sissi a renoué avec Moscou dans la grande tradition des relations égypto-soviétiques de l’époque nassérienne. Mieux, l’Egypte a récupéré les Mistral français destinés à la Russie dont elle a été privée pour cause d’embargo sur l’Ukraine, en les équipant d’un armement russe. Et le premier ministre irakien Haidar Al Abadi, excédé par le chantage des Américains qui subordonnaient leur lutte effective contre Daesh à la promotion d’un système confédéral en Irak, prélude à la partition du pays, s’est lui aussi tourné vers Moscou, obtenant une promesse de livraison d’armes, dans le prolongement du rééquipement de l’armée égyptienne et de la levée de l’interdit sur la livraison des missiles SS-300 à l’Iran.

    Issu d’une famille arménienne originaire de Tbilissi, Sergueï Lavrov, en poste depuis 2004, est diplômé d’un prestigieux «Institut d’état des relations internationales de Russie», dont l’enseignement repose sur un axiome immuable, à savoir: «la diplomatie est un sport de combat» et non une péroraison verbeuses pour éditocrates bêtifiés, gobant sans sourciller des énormités du genre de celles proférées par Laurent Fabius, assurant, contre toute évidence, que «Jabhat An Nosra fait du bon travail en Syrie»….OUI, Jabhat An Nosra, le ravisseur des religieuses de Maaloula, dont l’un des factotum, Hédi Nemmouche, aura été le geôlier des quatre journalistes français retenus à Alep…Jabhat An Nosra, la succursale franchisée en Syrie d’Al Qaida, le commanditaire du carnage de Charlie Hebo. «Du beau travail» en effet Sergueï Lavrov est secondé pour les affaires arabes par un grand arabisant Mikhael Bogdanov. En tandem avec le duo syrien Walid Mouallem et Bachar Jaafari, ils ont fait office de brise glaces à tous les assauts de la diplomatie atlantiste. Au point que Fabius a dû ravaler son chapeau le 2 juin 2015 à Paris, préconisant sous forte pression américaine, un règlement politique en Syrie et, ultime humiliation, gratifié le président syrien du titre de «Monsieur» Bachar Al-Assad.

    Pire, deux des derniers visiteurs de Damas auront été, fin avril 2015, Edward Nalbandian, ministre des Affaires étrangères d’Arménie, dont le peuple a été victime du génocide par la Turquie, pays allié de la France dans le démembrement de la Syrie, ainsi que, fin Mai 2015, Mgr Béchara El Rahi, patriarche des Maronites, ces chrétiens d’Orient dont la France est théoriquement le pays protecteur.

    Depuis lors l’intervention massive russe, le 1er septembre 2015, a brisé le monopole de la navigation aérienne et maritime des Occidentaux en Mer Méditerranée, alors que l’étau diplomatique autour de la Syrie se desserrait avec la normalisation des rapports entre l’Égypte et la Syrie et l’implication massive de la Chine auprès du pouvoir baasiste avec une aide de 7 milliards de dollars à l’effort de guerre syrien, doublé de l’aménagement d’une plate forme navale opérationnelle dans le périmètre de la base navale russe de Tartous.

    Pour avoir ignoré cette règle cardinale de la diplomatie internationale, pour avoir mésestimé son adversaire, Fabius, le somnolent des forums internationaux, -ah le roupillon d’Alger, une «micro sieste» répétitive le 15 juin 2015 lors du voyage de François Hollande en Algérie et le 9 juin 2014- en a payé le prix par un KO technique. Ibidem pour Alain Juppé, les deux meilleurs capés de gauche et de droite de la méritocratie républicaine. C’est à se demander, devant un tel gâchis, à quoi servent les grandes écoles françaises.

    «Si tu veux obtenir tes droits, tourne-toi vers les Russes pour les récupérer», conseille, amer, Mahmoud Abbas, chef de l’autorité palestinienne, lassé par les tortuosités de la diplomatie occidentale.

    Source

    http://www.voxnr.com/6955/lavrov-qui-es-tu-putain-pour-me-faire-la-lecon

  • « islam occulte »

    Tel était le thème de cette émission (après un intéressant point sur la bataille de Mossoul) passée en direct sur Radio Courtoisie le 1er novembre.

    Les invités étaient :

    Vous pouvez écouter la radio en direct sur son site ou sur la bande FM :

    À Paris et en Ile-de-France : 95,6 Mhz et DAB+ (canal 6D) | Caen, 100,6 | Chartres, 104,5 | Cherbourg, 87,8 | Le Havre 101,1 | Le Mans, 98,8.
    Sur les bouquets satellite Canalsat (canal 199 pour la mosaïque des radios et canal 641 pour l’accès direct à Radio Courtoisie) et TNTSAT.

    http://www.contre-info.com/islam-occulte#more-43056

  • Trois raisons pour lesquelles croire de plus en plus en la Russie de Vladimir Poutine et de moins en moins à l’UE de Jean-Claude Juncker

    « J’aime bien les paysans, ils ne sont pas assez savants pour penser de travers. »

    Baron de Montesquieu (1689-1755)

    La première raison 

    Le Président de Russie Vladimir Poutine est un méditatif attaché aux valeurs transcendantales, vrai, beau et bien de Platon, qui lit beaucoup, parle plusieurs langues et est un féru d’histoire et de philosophie. Né à Saint Petersburg, à mon avis, l’une des plus belles villes d’Europe, résistant comme ses habitants, il a perdu deux frères lors de la seconde guerre mondiale. Formé aux arts martiaux et ayant été une élite du judo, il a dit: « Le judo est plus qu’un sport, c’est une philosophie. C’est le respect de vos adversaires et de vos aînés. Ce n’est pas pour les faibles. Tout dans le judo est instructif. » Il a étudié le droit, fait une thèse de doctorat en économie, suivit l’exigeante et élitiste formation du KGB, beaucoup lu sur la stratégie, l’éthique et la philosophie et même publié sur l’inanité historique du communisme.

    Il distribue et fait lire à ses hauts fonctionnaires les livres des meilleurs philosophes et poètes russes qu’il apprécie, tels que Nicolas Berdiaev (1874-1948) expulsé de Russie en 1922 avec plusieurs autres intellectuels sur « les bateaux des philosophes », Ivan Iline (1883-1954) autre  philosophe russe également expulsé en 1922 et décédé à Zollikon en Suisse et Vladimir Soloviev (1853-1900) une poète et philosophe russe grand ami de Dostoïevski et qui a vécu avant le renversement spontané du régime tsariste en 1917.

    Poutine tient à ce que la nouvelle Russie, qui appartient  à l’Europe et, selon moi, lui est indispensable, défende son patriotisme, ses traditions, ses racines, la vraie démocratie et le christianisme orthodoxe. Pour lui, contrairement à ce que pensent la gauche internationaliste et l’UE, tout Etat nait du culte de ses héros et veut être une nation distincte des autres nations. La Russie est attachée à ses symboles comme la Sibérie, la Place rouge, le lac Baïkal ou les lacs de Carélie, tout comme la Suisse est attachée à ses Alpes et à son armée de milice. Pour lui aussi, la mémoire des héros patriotiques, comme notre Guillaume Tell, est beaucoup plus motivante et utile que la « religion » droit de l’hommiste à la mode. Cet ancien du KGB a compris que l’Etat ne doit jamais être divinisé, comme le sont les pays musulmans et le furent l’Allemagne nazie, l’URSS ou comme l’étaient des pays occidentaux au Moyen-âge et des monarchies.

    Une vraie démocratie n’est viable que si elle se fonde sur  une culture morale et spirituelle. La Russie de Poutine est  conservatrice comme l’avait développé Nicolas Berdiaev qui n’en révérait pas moins la liberté créatrice. Berdiaev recommandait de ne pas vivre dans l’immédiat comme un animal, un sauvage, un enfant, un délinquant ou comme le veut l’éducation occidentale actuelle, mais de prendre en compte le passé et les générations à venir, ce qui donne une plus grande liberté à l’homme. Toute vraie civilisation est liée à la capacité à réduire la préférence pour l’immédiat et à investir sur le long terme. Ce conservatisme de Vladimir Poutine préserve l’ordre social formé par de nombreuses générations passées.

    Comme De Gaulle, Thatcher, Trump, Blocher, etc, Poutine qui ne se veut finalement ni à gauche ni à droite mais pour son peuple est diabolisé, détesté et sali  par beaucoup d’apôtres du politiquement correct et de l’islam-idéologie parce qu’il s’oppose à l’impérialisme de l’UE et des USA, à la gauche libertaire, à l’islam-idéologie et aux droits de l’homme devenus l’outil de l’envahissement et de la colonisation islamique. Il veut que son pays reste ou redevienne puissant et il défend les traditions et l’histoire de son pays, sa patrie, la famille, l’orthodoxie et le mariage aristotélicien. Pour Poutine un monde sans enfants est un monde d’égoïsme qui se détruit. Il a raison, l’empire romain s’est suicidé parce que l’égoïsme matérialiste et utilitaire a fait chuté la natalité et parce que les romains ne voulurent plus être soldats et risquer leur vie pour défendre Rome contre les barbares. Poutine est aussi réaliste, il ne veut pas que des enfants et une identité nationale. Il veut aussi les petites et moyennes entreprises qui manquent au tissu économique russe, il veut des talents et de l’innovation, pour moins dépendre du pétrole et du gaz. Au XXI ème siècle, il n’est de richesse que les hommes par leurs talents et leur richesse culturelle, pas par le pétrole ou autres ressources naturelles et par le mondialisme oligarchique.

    En moins d’une génération après le suicide de l’URSS, la Russie est déjà devenue plus démocratique que les pseudo-démocraties de la France et des USA et la liberté d’expression y est plus grande. Le chômage en Russie n’est qu’une petite moitié de celui de la France et le pourcentage de pauvres en Russie et aux USA est le même, 15 %, avec la différence qu’il diminue en Russie et augmente aux USA. Le territoire de la Russie est le plus grand du monde, sa production de pétrole a été certaines années la plus grande du monde, sa production de gaz suit de près celle des USA, ce qui rend malades les impérialistes américains et européens qui en oublient leurs ennemis musulmans. Oubliant que le peuple russe est très résistant, ils ont même pris d’illégales et stupides sanctions économiques contre la Russie.

    Depuis la disparition de l’URSS, la Russie conservatrice et même redevenue très religieuse. En 2016, Poutine a fait ériger au pied du Kremlin une statue du Grand-prince de la Russie de Kiev Vladimir 1er plus connu sous le nom de Vladimir le Grand (958-1015), qui a converti au christianisme la Russie kiévienne, État berceau de la Russie, de l’Ukraine et de la Biélorussie actuelles.

    Poutine a réussi, sur le plan politique et métaphysique, que la Russie surclasse l’Occident. Philippe de Villiers a dit: Vladimir Poutine « est un vrai défenseur de la chrétienté et de la tradition sans équivalent dans le monde occidental. »

    A propos de l’élection présidentielle américaine Poutine a déclaré en novembre 2016: « Pour une large part, le nom du vainqueur nous est indifférent, mais évidemment nous ne pouvons pas ne pas saluer les mots et les intentions, d’oùquils viennent, visant à normaliser les liens entre nos deux pays. » Prenant ses distances du politiquement correct, de l’inversion systématique des valeurs et de la doctrine de l’ingérence, la Russie va-t-elle ravir la place aux USA gauchisants, libertaires et égalitaires à la mai 1968, décadents, hostiles au patriotisme des autres, espionnant le monde entier, ayant plus de 1000  bases militaires dans 156 pays un peu partout dans le monde et combattant toutes les discriminations sauf celle de l’argent de leur  super-classe et des « food stamps » de leurs pauvres, faisant la guerre partout dans le monde, soit plus de 50 guerres depuis la deuxième guerre mondiale. Les USA requièrent de l’UE de faire son choix pour les USA et contre la Russie. L’Europe qui s’est soumise à la « religion » droit de l’hommiste  se soumettra-t-elle aux USA et à l’islam-idéologie ou sera-t-elle capable de se libérer de l’UE politico-économique telle qu’elle est devenue et de retrouver ses racines et son indépendance?

    La deuxième raison

    Au contraire, l’UE pratique la politique et le droit utilitaristes sans culture historique. Elle rejette: le patriotisme, l’identité nationale, ses racines judéo-chrétiennes  et greco-romaines, ses racines chrétiennes occidentales, ethniques, familiales et même sexuelles et les piétinent. Comme tout régime autoritaire, elle forme des « citoyens » déshumanisés, dénationalisés, déculturalisés, sans racines, sans idéal, sans personnalité, sans frontières, pacifiques et lâches afin qu’ils soient parfaitement interchangeables (les masses). L’UE dégénère la politique en une bureaucratique et inefficace administration, comme le fit l’URSS. Sans oublier le laisser aller démographique, l’absence de résistance et le manque de stratégies en ce qui concerne la catastrophe qu’est l’immigration de masse colonisatrice musulmane et africaine. Elle condamne, hypocritement, la préférence nationale et la préférence de notre civilisation alors que ce sont justement deux éléments dissuasifs forts concernant l’immigration musulmane et africaine. Les idoles de l’idéologie UE sont la technique et les technocrates de Bruxelles qui ont remplacé nos racines, les masses qui remplacent notre humanité classique, l’argent qui remplace le sens de l’honneur et le sentiment de sa propre dignité et le moi ou je qui remplace notre culture judéo-chrétienne et greco-romaine, sans oublier la multinationale oligarchique américaine dont l’UE est un satellite. Pour tout égaliser, dominer et ramener au service de la puissance, de son moi et de son orgueil, l’UE idolâtre tant la technique que l’idéal égalitaire et l’argent,. Pour son pouvoir et sous son joug, elle menace, fait du chantage puis cherche à détruire tout contre-pouvoir national, au lieu de se cantonner honnêtement à l’économie en Europe, qui du reste va de mal en pis. Les technocrates de Bruxelles, en particulier ceux arrogants des finances, les mêmes  qui ont fait prêter des centaines de milliards à la Grèce, se croient supérieurs à tout et méprisent le peuple; un technocrate de l’UE est tout le contraire d’un soldat suisse de milice qui, lui, est même prêt à mourir pour son peuple et les siens, pas à chercher à faire carrière sur le dos du peuple. Tout ce que fait l’UE, conduit malheureusement l’Europe à une politique inhumaine, immorale et à une dictature dispendieuse. Le mondialisme et le libéralisme libertaire de l’UE et des USA, en déracinant les citoyens, favorisent le chaos et les révolutions et détruisent les liens affectifs présumés limiter la liberté absolue des autochtones et les motiver. Ces citoyens ne sont alors, comme le furent les Romains, plus encouragés  à se sacrifier pour leurs proches et leur patrie. La poids de la charge fiscale, une vision et une gestion court termistes et irresponsables qui préfèrent l’immédiateté comme les enfants et les délinquants font que les pseudo-démocraties occidentales sont de moins en moins capitalistes, s’endettent à la folie, pratiquent l’intérêt négatif, mangent nos retraites, n’épargnent plus et investissent trop peu. Les Jean-Claude Juncker, Federica Mogherini, Simonetta Sommaruga, Micheline Calmy Rey, Alain Berset, Didier Burkhalter et autres bruxellisés sont au service de la super-classe ou caste et contre la classe moyenne. Ils ignorent que plus les dettes de l’Etat augmentent moins les salaires augmentent. moins que le coût de la vie et qu’au pire l’inflation grimpe plus que les augmentations de salaire.

    En résumé l’UE actuelle ne tolère les nations européennes que si elles lui sont soumises et utilisables pour sa puissance et par elle; à l’exemple de l’URSS, Cuba, Corée du nord et USA, l’UE a besoin pour cela d’un certain type de « citoyens » uniformisés. Elle est devenue un totalitarisme comme le fut l’URSS, d’où les saines réactions d’anciens pays européens de l’URSS qui ont tant souffert de ce totalitarisme qu’ils ne l’ont, eux, pas oublié.

    La troisième raison

    Pour les USA, une alliance entre l’Europe et sa voisine la grande Russie constituerait un très grand espace et un concurrent beaucoup plus puissant que les USA et qui échapperaient à leur domination; par conséquent toute union entre Europe et Russie est proscrite par les USA qui désignent comme leur ennemi la « Russie du méchant Poutine », quand ce ne sont pas les « méchants Chinois », alors qu’ils devraient comme la Russie désigner l’islam radical comme leur adversaire. Le complexe militaro-industriel qui fut dénoncé par le Président Dwight Eisenhower, ainsi que les oligarques mondialistes  et la gauche internationaliste ont fait perdre aux citoyens américains leurs libertés, les principes démocratiques de leurs pères fondateurs et le rêve américain. La prétention et la philosophie de « l’oubli de l’être » (« Gestell » du philosophe existentiel Heidegger, 1889-1976), de « la nation indispensable » des USA et de l’islam-idéologie de dominer le monde sont de nouvelles aventures de prétentions similaires à celles d’Hitler et de l’ancienne URSS. Martin Heidegger avait raison d’affirmer que USA et URSS étaient métaphysiquement semblables. Aujourd’hui, il y ajouterait la résurgence de l’islam-idéologie. Il nous faut choisir entre le « Gestell"  matérialiste utilitaire de l’homme uniformisé, déculturalisé, droit de l’hommiste et les valeurs de l’humanisme occidental judéo-chrétien. Qui l’emportera le « Gestell » du matérialisme et de l’islam-idéologie ou le retour vers notre tradition européenne d’humanisme, de spiritualité et de liberté?

    A l’image de l’URSS et de l’islam, les USA défendent une idéologie qui, selon eux, leur donne le droit de s’ingérer dans les nations et de contrôler le monde en exigeant de ses soldats de mourir pour leur pseudo-démocratie, leurs multinationales du complexe militaro-industriel, le mondialisme de leurs oligarques et le socialisme internationaliste, alors que la Suisse traditionnelle et la nouvelle Russie défendent leurs intérêts, citoyens, histoire, civilisations, patriotisme, éthique et attendent que leurs soldats meurent pour défendre leur patrie, leur famille, leurs racines et leurs traditions judéo-chrétiennes qu’elles soient orthodoxes ou non. Avec la complicité de  l’UE, au lieu de s’attaquer à la colonisation islamique, les USA en particulier Hillary Clinton, Georges Soros et son ami Mark Zuckerberg de face de bouc, Henry Kissinger et Barak Hussein Obama ont intrigué et tout fait pour qu’il n’y ait ni Union eurasiatique autour de la Russie, ni surtout rapprochement de l’Europe et de la Russie, mais rattachement de l’Ukraine aux USA et à son satellite l’UE et domination américaine progressivement sur tous les anciens pays satellites de l’URSS. Si vous ne croyez pas cette géopolitique dominatrice et d’ingérences, lisez le classique américain de géopolitique officielle « Le grand échiquier, l’Amérique et le reste du monde »publié en français en 1997 aux Editions Bayard Jeunesse par Zbigniew Brzezinski. Il prône le messianisme américain, la vassalisation de toute l’Europe, le conflit avec la Russie et tient même à nous habituer à accepter la victoire de Daesh en Syrie et en Iraq. Les USA n’ont toujours pas compris que les traditions, une économie prospère, le droit de propriété, une fiscalité faible, par exemple l’équitable flat tax unique de 13 % sur le revenu en Russie, un Etat de droit, sont les fondations incontestables sur lesquelles une nation  peut bâtir une société libre et une vraie démocratie et lutter contre le  chaos du XXI ème siècle, islam-idéologie comprise.

    Contre toute logique, les pays européens soumis à l’UE  se désarment et persistent à confier leur défense à l’OTAN soit à l’impérialisme américain. Bien que terrorisme et colonisation islamique envahissent et s’emparent de l’Europe, sous leurs yeux, les pays européens se désarment et leurs peuples pacifistes sont devenus lâches. Leur naïf pacifisme, leur lâcheté, leur matérialisme, leur utilitarisme et leur rationalisme, qui admire la raison et les droits de l’homme sous lesquels se fait la conquête silencieuse de l’islam mais mésestime l’expérience et la tradition et nie la réalité, sont devenus les fiertés et les idoles des angéliques et bisounours européens, aveugles, décadents et stupides.

    Alors que l’islam-idéologie est, depuis XIV siècles premièrement une idéologie de guerre et de conquête et appelle à la guerre « sainte » et colonisatrice ou jihad, l’Occident préconise le pacifisme et la génuflexion. Alors que l’islam commande de tuer ou de  soumettre tous ceux qui croient au judaïsme, au christianisme, etc, qui quittent l’islam, ou qui sont athées, tous à ses yeux des mécréants, l’Occident s’enferre et s’entête à respecter l’islam-idéologie sous prétexte que ce serait une tendre religion spirituelle de paix et de tolérance équivalente au christianisme.

    Plus clairvoyante, la Russie, elle, améliore sa Défense; après les USA, la Corée du nord, l’Inde et la Chine, l’armée russe n’est que la cinquième du monde: 840.000 soldats, soit six fois moins que celle de feu l’URSS pendant la guerre froide, mais avec 3 millions de réservistes ce qui est une stratégie avisée face aux menaces actuelles.

    Dominique Schwander, 23.11.2016

    http://euro-synergies.hautetfort.com/archive/2016/11/24/trois-raisons-pour-lesquelles-croire-de-plus-en-plus-en-la-r-5878510.html

  • Airbus, Axa, Ing, Caterpillar, Marks & Spencer : le mondialisme passe et l’emploi trépasse…

    Pieter Kerstens

    Et cela n’en finit plus ! Semaines après semaines, les usines ferment et les sociétés baissent le rideau. Douwe Egberts, MS Mode, Crelan, KBC, ajoutent leurs plans de restructuration aux licenciements collectifs ou aux mises à la retraite anticipée. Décidément, l’image de « plus d’Europe, encore plus d’Europe » chère à Jacques Delors, Manuel Baroso et Jean-Claude Juncker se trouve pour le moins très dégradée.

    Souvenons-nous : en mars 1997, la fermeture brutale de l’usine Renault à Vilvoorde en Belgique avait vu se profiler le consensus politique du lobby mondialiste. Depuis, Général Motors, Ford, Peugeot-Citroën ou Renault ont multiplié les fermetures de sites de fabrication et ce n’est pas terminé. Pour les élites politiques, il ne s’agit pas de vilipender la fermeture d’une usine, mais bien de stigmatiser hypocritement la manière inélégante des patrons de l’automobile ou de grandes sociétés, lors de décisions économicos-financières.

    N’oublions pas que depuis de très nombreuses années, les chefs d’Etat ou de gouvernement, les Chirac, Dehaene, Prodi, Zapatero, Kohl, leurs copains de la Commission Européenne et leurs successeurs, ont été les complices d’une politique d’ensemble qui s’est traduite par de larges et drastiques suppressions d’emplois, ainsi que par une atomisation des marchés nationaux au sein d’une conjoncture mondiale toujours plus contraignante. Mais ce que ces valets du Nouvel Ordre Mondial ont réussi à nous cacher pendant des décennies, éclate au nez et à la figure des peuples européens depuis que la Crise affecte profondément les familles et les structures de nos économies : le village mondial est une chimère et l’Organisation Mondiale du Commerce (ex-Gatt) n’est que l’instrument du bradage de produits de mauvaise qualité vendus à vil prix…dont le résultat est le chômage en Europe ! Et ne parlons pas du CETA en cours de signature, ni du TAFTA toujours en négociation.

    Cela fait des années que les travailleurs se rendent compte que « l’Europe du bien-être et de la prospérité », vantée par les charlatans qui nous gouvernent depuis plus de 40 ans, n’est qu’un vaste leurre et bien évidemment, notre avenir et celui de nos enfants (et petits-enfants) sera loin d’être rose. Au contraire, ces imbéciles aux commandes s’obstinent à gaspiller les deniers publics dans de fumeuses politiques « sociétales », de « solidarité » et du « vivr’ensemble » afin de capter le vote de clients/électeurs qui seraient redevables de ces prébendes, pour les maintenir plus tard dans leurs fonctions rémunératrices.

    Pour ces saltimbanques de la gestion à courte vue, l’austérité ou la rigueur sont des anathèmes, des « provocations » et des « insultes » aux travailleurs, bref en d’autres termes, inadéquats et impensables pour redresser la barre des finances publiques mises à mal par leur faute. Pourtant, ce sont quand même ces pourriticards et les socialauds-humanistes qui ont conduit nos économies au fond du gouffre financier où nous sommes aujourd’hui. Ils ont cependant, et ont toujours eu, la faculté d’imposer à temps des mesures drastiques et certes impopulaires, mais indispensables au redressement des entreprises nationales ou européennes.

    Il n’est pas encore trop tard pour tenir un langage de vérité, ni de sauver l’essentiel des structures sociales dans les pays européens, encore faudra-t-il trouver un certain courage politique pour éviter une catastrophe.

    En effet peut-on refuser maintenant, au point où on en est, la rigueur pour favoriser un laisser-aller illusoire ?

    En 1860, Abraham Lincoln déclarait devant le Congrès américain : «  Vous ne pouvez pas aider le salarié en anéantissant l’employeur. Vous ne pouvez pas aider le pauvre en ruinant le riche. Vous ne pouvez pas éviter les ennuis en dépensant plus que vous ne gagnez. » Ceux qui rêvent de prendre le Pouvoir dans le futur (en Autriche, en Hollande ou en France) feraient bien d’en tenir compte pour assainir les finances publiques !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La révolution pourpre déploie ses filets : la chasse au Trump est ouverte

    Les gens qui ont perdu face à D. Trump, le pragmatique, sont de mauvais joueurs. Ils n'entendent pas en rester là. Ils espèrent et préparent une troisième manche. Dès la publication des résultats le 9 novembre à 6h30 - vingt-sept ans jour pour jour après la chute du mur de Berlin - la riposte s'organisait et les réseaux sociaux vibraient d'appels à la sédition et à manifester. Démonstrations de colère qui ne cessent depuis, financées par Soros(1) et par le truchement de ses Fondations pour des sociétés ouvertes, métissées, sans frontières, professant l'avortement ab libitum et le transsexualisme pour tous. Le site Change.org diffuse, quant à lui, une pétition appelant les Grands Electeurs à désigner le 19 décembre prochain Mme Clinton et non M. Trump comme 45e président des États-Unis. Appel qui aurait à ce jour réuni quatre millions de signatures... au demeurant invérifiables sachant que des robots se chargent désormais de signer en lieu et place des individus de chair et d'os.

    Étrange spectacle que celui de foules de jeunes gens en transe conspuant celui que la sortie des urnes désignait sans   équivoque   comme   leur   prochain président. Une attitude tout aussi consternante que celle des gens de presse français, en particulier ceux du service public, qui plusieurs jours après l'élection, ne parviennent toujours pas à masquer leur dépit et leur rage... n'ayant pas de mots assez durs pour vilipender Trump le plouc, le sexiste, le raciste, l’homophobe, bref, le fasciste ! Le gros mot était lâché. Seul l'épithète "antisémite" lui a été épargnée, et pour cause : presbytérien, vétérotestamentaire de naissance et judéoprotestant par alliance (son gendre étant juif orthodoxe), il était plus difficile de le stigmatiser sur ce plan... glissant.

    Une catastrophe vous dis-je parce que la belliqueuse LGBTIQ - lesbien, gay, bisexuel, transgenre, intersexe ou queer - Clinton eût été mieux que tout, une sorte de Bouddha vivant à l'instar d'Obama... indépendamment du fait que tous les prospectivistes prédisaient que grâce à ses bons et loyaux services au profit du complexe militaro-industriel, nous aurions été gratifiés d'un conflit majeur dans les deux ans(2) ? Mais cela compte pour des nèfles... parmi les manifestants se remarquent, jour après jour et nuit après nuit, beaucoup d'Américains bigarrés et de représentants de ces minorités bruyantes réputées pacifistes et qui, de toute évidence, n'ont cure des oiseaux d'éternelle mauvaise augure. Mme Clinton est une sainte et sans elle l'Amérique transsexualiste, abortive et goulûment impériale, se trouve gravement menacée. Attitude que les « petits Blancs » électeurs de D. Trump - généralement de plus de cinquante ans et "sous-éduqués" - qualifient généralement d'inversion bipolaire et de négation schizoïdique du réel.

    L’insurrection contre-démocratique

    Bref une authentique insurrection contre-démocratique est apparemment en train de prendre forme dans le pays à travers la multiplication de rassemblements qui sont autant de concentrations de haine vibrante. Un phénomène aussi inédit qu'extraordinaire montrant ou démontrant que le vote ne compte que s'il est conforme à l'attente fébrile des minorités agissantes qui nous gouvernent en sous-main ! Regardons de la même façon les actuels atermoiements visant à retarder sine die la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne. Retards délibérés signifiant qu'en fait l'adhésion est irréversible et n'offre pas plus de possibilité d'émancipation que n'en avaient les libres Républiques de l'ex-Union soviétique(3) Souvenons-nous du soulèvement de Budapest du 23 octobre 1956.

    Ce pourquoi, ne voulant pas croire que la rupture attendue grâce à l'élection de Trump puisse devenir effective en raison de la puissance d'inertie et de la résilience du système, beaucoup de ses supporters préfèrent se montrer excessivement prudents et parfois même sceptiques : Trump n'allait-il pas être un nouveau Tsipras qui, aussitôt élu, allait trahir tout ce pourquoi il s'était fait plébisciter ? Il est vrai que l'on n'entend plus parler de la Grèce et des Grecs submergés qu'ils sont de réfugiés et de la divine manne financière bruxelloise qui les accompagne. Déjà les maîtres chanteurs européens, mandatés par leurs invisibles commanditaires, expédiaient à Trump, sous couvert de le féliciter, une sorte d'ultimatum signé par Donald Tusk, président du Conseil européen depuis le 1er décembre 2014, et par Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne. Le poulet en effet ne manquait pas de rappeler fermement le grand Américain à ses devoirs atlantistes et aux « valeurs communes que sont la liberté, les droits de l'homme, la démocratie et une croyance en l'économie de marché » ! Chacun sait que la « liberté n'existe pas en soi », de façon abstraite, et qu'invoquer avec grandiloquence la Liberté s'accompagne toujours d'une redoutable caporalisation de la société. Soulignons que le mot "croyance" possède ici, à n'en pas douter, une connotation religieuse qui trahit ses auteurs... Ces desservants avoués du monothéisme du marché, culte idolâtrique de la marchandise dans lequel toutes les sociétés postindustrielles sont fermement voire impérieusement - manu militari si besoin est - conviées à communier... lobotomisation médiatique et zombification des masses aidant.

    Il est vrai que concernant Trump le wait and see - attendre pour voir venir - est de rigueur. On sait à l'avance son chemin parsemé d'embûches et nul n'ignore la prodigieuse inertie du système de même que sa capacité de boa constrictor à digérer les plus grosses proies. Pas plus que nul n'ignore que tout est actuellement fait pour annuler en douceur le Brexit comme naguère M. Sarkozy passa par-dessus la tête du suffrage populaire et fit voter par le Congrès, sous le nom de Traité de Lisbonne, le projet constitutionnel européen rejeté par les Français en mai 2015. Les Hollandais mal votant, tout comme auparavant les Irlandais, furent à leur tour conviés à revoter jusqu'à ce que, de guerre lasse, ils se laissent avaler par le soviet bruxellois. Notons, d'ailleurs que, de plus en plus ouvertement et cyniquement, les élites et les zélotes de la démocrature professent leur haine du peuple et leur phobie du suffrage universel(4).

    La grande prostituée de la nouvelle Babylone

    Dix heures après l'annonce du verdict des urnes Mme Clinton faisait sa première apparition en public. Tous les esprits curieux auront alors noté à la foi sa maîtrise, son sang-froid et la couleur ébouriffante de sa veste... la couleur purpurine de la Grande Prostituée de l'Apocalypse(5). Supposons un instant, ce qui n'aurait rien d'absurde vu la tournure des événements, qu'avant de s'exprimer, Mme Clinton, la représentante officielle de toutes les minorités contra-civilisationnelles, ait reçu l'assurance que les choses n'en resteraient pas là ! Impression renforcée le lendemain par l'accueil faussement chaleureux à la Maison-Blanche de D. Trump par Barack Obama. Lequel - on ne l'a que trop vu - s'était outrageusement engagé (avec une hargne inouïe) dans la campagne en faveur de la perdante... et qui maintenant s'empressait auprès de son successeur désigné. Qui arborait la mine renfrognée de celui qui se soumet à une démarche à laquelle il ne peut se soustraire. Une scène en trompe-l’œil que signalait un détail très révélateur : la cheminée derrière les deux hommes était éteinte. Signe et signal envoyés aux perspicaces susceptibles de les percevoir et de les interpréter. Le bonhomme Barack était de tout évidence trop cordial et d'une prévenance trop affectée pour être tout à fait honnête.

    La grande question qui se pose à présent est la suivante : le président Trump aura-t-il la capacité ou la force de ne pas succomber aux énormes pressions qui immanquablement vont s'exercer sur lui pour le ramener de gré ou de force dans le giron du système globaliste ? Jusqu'où ira-t-il dans la résistance ? Jusqu'où ira-t-il ou le laisse-ra-t-on aller ? Quelles concessions devra-t-il consentir ? D'autant que les plus pessimistes prévoient parmi les joyeusetés qui lui sont réservées s'il ne se montre pas assez souple ou trop peu conciliant, l'assassinat(6)… Eh oui ! Le précédent de Kennedy ne rend pas l'hypothèse particulièrement absurde - ou la destitution, l’impeachment. Des ténors et des caïds du coup tordu juridique se sont, dit-on, attelés à la tâche. Ils étoffent leur dossier et fourbissent leurs outils à dépecer et à tailler dans le vif. Trump, en homme averti et en politique avisé, vient de prendre les devants en dédommageant les étudiants mécontents de la Trump University alors que le contentieux ne touchait que l'institution défaillante en tant que personne morale et non lui-même en tant que personne physique. Mieux vaut éteindre l'incendie à son début avant que celui-ci ne s'étende. Car c'est assuré, les bons amis de M. Trump feront feu de tout bois pour le faire griller sur le bûcher de la repentance.

    Dernier mot

    Avec l'élection du 45e président américain nous sommes peut-être parvenus à l'aube, non pas d'un monde nouveau, mais d'une zone de recomposition géopolitique et de fortes turbulences pour le monde occidental et la planète tout entière. D'abord parce que les États-Unis ne sont pas à l'abri d'une révolution orange ou d'un Printemps américain. De formidables puissances souterraines sont à l'œuvre et à la manœuvre. Or la paix civile sera vraisemblablement un moyen de pression, de chantage et de marchandage aux mains de l'hyperclasse en vue d'arracher concessions après concessions à l'Administration Trump. L'ordre intérieur contre la soumission au Nouvel ordre international.

    Dans ces conditions D. Trump sera-t-il en mesure de conduire une politique de dialogue constructif avec son homologue Poutine ? Parviendra-t-il à un désengagement partiel d'avec l'Otan ? Comme le craignent si fort les européistes qui, dans ce cas et pas pour rire, devront entreprendre la construction d'une défense proprement européenne. Simultanément l'expansionnisme américain par le biais d'États vassaux tels la France, l'Allemagne, le Royaume-Uni, l'Italie, devrait se calmer. Foin des millions de morts démocratiquement   exterminés. Baste des sanglantes aventures en Irak, Afghanistan, Somalie, Libye, Syrie and so and. Ce sera en quelque sorte « la fin l'Empire en tant que gendarme et bourreau du monde » !

    Trump pourra dans ces conditions se consacrer pleinement à la reconstruction de l'économie américaine sinistrée par cinquante ans de libre-échangisme débridé et instaurer non seulement au Sud du pays un mur contre des vagues migratoires invasives, mais encore établir des mesures protectionnistes d'un niveau suffisant pour empêcher la fuite ou la délocalisation à l'étranger des capitaux, des industries, des savoir-faire et des emplois. À titre d'exemple, aujourd'hui le déficit commercial Amérique/Chine se monte approximativement à 350 milliards de dollars l'an, soit plus des deux tiers du déficit américain total. Si donc D. Trump parvient à tenir ses engagements de campagne et mener à bien ses réformes structurelles, et par ce biais curer un tant soit peu les écuries d'Augias qu'est devenu l’establishment américain, une ère nouvelle s'ouvrira, espérons-le, et avec elle alors reculera le spectre de l'Apocalypse que nous promettent les Clinton et toutes les marionnettes des sorciers mondialistes.

    Léon Camus. Rivarol du 24 novembre 2016

    1) Le 9 novembre, immédiatement après l'annonce des résultats, la plate-forme MoveOn.org appelait les Américains à manifester : « Les citoyens sont invités à se rassembler... pour exprimer solidarité, résistance et conviction face aux résultats des élections... aux abords de la Maison-Blanche et dans tout le pays, afin de s'opposer à la misogynie, au racisme, à l'islamophobie et à la xénophobie. » Un échange entre George Soros et John Podesta, conseiller d'Hillary Clinton, dévoilé par WikiLeaks, établit le financement de MoveOn.org par le milliardaire apatride. À Paris, le 19 novembre 2016, environ 400 Américains manifestaient pour protester en ces termes : « Nous ne sommes pas là pour contester le résultat de l'élection, nous respectons le processus démocratique. Mais par contre, nous ne respectons pas ses valeurs »... Celles du président élu évidemment. Commentaire de Youssef Almujhrabi, un étudiant américain installé à Paris depuis six mois.

    2) Pendant la durée de ses fonctions de Secrétaire d'État, des armes furent vendues à Riyad pour un montant de 80 milliards de dollars. Armes qui se sont retrouvées entre les mains des rebelles libyens, syriens, puis de l'Etat islamique avant de frapper les populations houthis du Yémen.

    3) De facto les Traités interdisent toute possibilité de sortie de l'Union européenne sauf, en principe pour deux États non membres de la zone euro, le Royaume-Uni et le Danemark, l'appartenance à l'Euroland étant formellement définie comme irréversible J-C Juncker, président de la Commission européenne, déclarait en effet à Strasbourg le 9 septembre 2015 : « j'ose personnellement répéter, encore et encore, que l'euro et l'appartenance à l'euro se doivent d'être irréversibles ». L'histoire soviétique comporte trois tentatives d'émancipation nationale : une rébellion armée en Hongrie (1956), légaliste en Tchécoslovaquie (1968), syndicale en Pologne (1980).

    4) Le journaliste Jean-Michel Aphatie, très représentatif d'une certaine médiacratie venimeuse, le 11 novembre 2016 sur France Inter, exprimant tout haut ce que sa profession pense ordinairement tout bas (sans oser le crier sur les toits), exhalait sa haine du référendum. Curieux personnage qui annonce son intention de raser le palais de Versailles - s'il le pouvait - pour effacer un lieu de culte mémoriel emblématique d'une France qu'il vomit... mais qui, en attendant, le nourrit grassement.

    5) Saint Jean, l'Apocalypse chap.17 « La femme, vêtue de pourpre et d'écarlate, étincelait d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or pleine d'abominations : les souillures de sa prostitution. Sur son front un nom était écrit, mystérieux : Babylone la grande, mère des prostituées et des abominations de la terre ». L'on sait que de nos jours New York est souvent assimilée à Babylone et que Marina Abramovic, amie des frères Tony et John Podesta, ce dernier intime de Mme Clinton, y pratique des « spirit cooking » à base de toutes les sécrétions humaines, mâles et femelles.

    6) Le 8 novembre, jour du scrutin américain, Monisha Rajesh, journaliste britannique d'origine indienne, publiant au Guardian et au Telegraph, a fait le buzz sur les réseaux sociaux avec un twitt appelant à l'assassinat de Donald Trump, ainsi libellé : « Il est temps de tuer le président ». De méchantes rumeurs courent également quant à la formation d'un commando d'anciens du FBI sous contrat pour l'élimination de l'insupportable gêneur. Pour les amateurs de numérologie, notons que le 25e et le 35e présidents des États-Unis ont été assassinés, à savoir William McKinley et John F. Kennedy, et que Donald Trump en sera le 45e.

  • Le précurseur européen de Donald Trump

    Georges Feltin-Tracol

    4094011699.jpgLe président élu des États-Unis, Donald Trump, n’est pas le premier homme d’affaire à entrer en politique pour soumettre aux électeurs propositions iconoclastes. Dans la décennie 1990, l’indépendant Ross Perot, le républicain anti-néo-républicain Patrick Buchanan et l’écologiste Ralph Nader préfiguraient le phénomène Trump. À la même époque en Europe, un homme d’affaires prévenait les Français de l’engrenage maastrichtien : le Franco-Britannique Jimmy Goldsmith (1933 – 1997). Frère de l’écologiste « paléoconservateur » Edward Goldsmith et père de Zac Goldsmith, candidat conservateur malheureux à la mairie de Londres en 2016, il devint en 1994 député français au Parlement européen sur la liste L’autre Europe conduite par Philippe de Villiers.

    Un an plus tôt, il avait publié chez Fixot Le piège, une série d’entretiens avec Yves Messarovitch. Hostile au traité de Maastricht et à la monnaie unique, Jimmy Goldsmith, en conservateur libéral, soutenait néanmoins « un marché européen libre à l’intérieur duquel puissent circuler sans restrictions marchandises, services et capitaux (p. 34) ». Sur l’euro perçu comme un intolérable carcan, il annonçait que l’impossibilité de le dévaluer entraînerait la Grèce et l’Espagne à accepter « le transfert des chômeurs […] vers d’autres [pays] plus prospères (p. 37) », ce qui est le cas avec une forte émigration hispano-grecque en Allemagne.

    Vilipendant le libre-échange et les délocalisations, Jimmy Goldsmith invitait à « rejeter, sans complexes, le GATT [l’ancêtre de l’OMC] et protéger l’Europe (p. 71) ». Il prévoyait aussi que les élites auto-proclamées approuveraient l’injonction « selon laquelle ce serait aux gens de se déplacer vers les emplois et non l’inverse (p. 28) ». La mobilité européenne ne s’alignera jamais sur celle des États-Unis, surtout si elle est subie !

    Contrairement à Donald Trump, Jimmy Goldsmith condamnait l’énergie nucléaire ainsi que les énergies fossiles. Il encourageait en revanche les « énergies vertes ». Quand on relit Le piège un quart de siècle plus tard, on ne peut que constater la pertinence de ses analyses, nonobstant leur libéralisme affiché. Finalement assez proche des thèses du Prix Nobel d’économie Maurice Allais, Goldsmith dénonçait la course à l’abîme de la pseudo-UE. Un indéniable esprit altereuropéen se manifestait déjà dans cet ouvrage plus que jamais d’actualité.

    Bonjour chez vous !

    • « Chronique hebdomadaire du Village planétaire », n° 10, diffusée sur Radio-Libertés, le 25 novembre 2016.

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  • La couleur rose n’est plus de mise Avis de décès de l’Ordre libéral mondial

    par Tura Kurkinen

    Ex: http://www.zejournal.mobi

    Il est intéressant d’observer la situation post-électorale aux États-Unis. La grande question est de savoir si Trump a la possibilité de sécuriser son administration de manière à ce que puisse émerger un nouveau régime. Parfaitement, j’ai dit nouveau régime. Ne vous méprenez pas sur ce point. Ce qui se passe en ce moment est un monumental changement de régime, à l’échelle mondiale. Le rose n’est plus de mise, l’Ordre libéral mondial se battant désormais pour exister. Ce n’est pas seulement dû à la victoire de Trump. Non, l’évolution a commencé bien avant les élections étasuniennes. Nous ne voyons à présent que les conséquences visibles de cet énorme changement. L’Ordre libéral mondial était essentiellement un outil servant à mondialiser l’économie et réaliser la cohésion nécessaire à l’échelle planétaire, le projet consistant à imposer les valeurs libérales dans presque chaque petit aspect de la vie quotidienne. Au fur et à mesure que le projet avançait, les citoyens ont commencé à ne plus comprendre le sens de sa rationalité. Ils n’ont pu suivre la logique derrière les changements de culture et de vision du monde. Quasiment tout a perdu son sens et son identité originels.

    Et dans le même temps, l’Ordre libéral mondial n’a jamais compris, ou ne s’est pas inquiété, que beaucoup perdent le sens de la vie et leur identité. En d’autres termes, ils ont senti qu’ils perdaient leur âme dans le processus. Ajoutant l’affront au préjudice, l’Ordre libéral mondial, s’est vanté de ses réalisations et se prenant pour une création divine, il a justifié qu’il nous impose sa volonté. Mais le problème était qu’il n’y avait pas de véritable justification. Pas la moindre. Les discours pompeux sur l’égalité, les droits de l’homme, la démocratie et les valeurs occidentales, n’étaient que des mots creux pour citoyens insatisfaits et frustrés.

    À la fin, en sacrifiant la classe moyenne, l’Ordre libéral mondial s’est mis en mode autodestruction. La classe moyenne, épine dorsale de l’économie de consommation, était essentielle pour lui.

    Mais comme l’Ordre libéral mondial s’est mis à appliquer de plus en plus de politiques favorisant les vues des néocons et des libéraux de droite, la classe moyenne a entamé son déclin. Après cela, les citoyens ont été encore plus désorientés, car pour s’enrichir, cette nouvelle droite ne respectait aucune valeur autre que la rapacité et l’individualisme. Il devint donc évident que l’Ordre libéral mondial était incapable de comprendre les besoins humains des citoyens. Et les citoyens ont commencé à se révolter. Pas de façon visible, parce qu’ils craignaient de perdre leurs opportunités de carrière et les chances de prospérité. Ils ont commencé à se rebeller dans leur cœur. Ils savaient du fond du cœur que le système est malfaisant. Ils savaient qu’il n’était pas pour eux, qu’il favorisait quelqu’un d’autre. Mais ils ont estimé qu’il n’y avait pas d’alternative. Comprenant cela, l’Ordre libéral mondial a fait tout ce qu’il fallait pour renforcer ce sentiment. Lors de cette phase, ceux qui ont vu les évolutions ont commencé à comprendre que la seule chose qui maintenait la cohésion de l’Ordre libéral mondial était l’absence d’alternatives. Ils ont alors commencé à attendre des solutions de rechange. Et finalement, à l’improviste, un adversaire de l’Ordre libéral mondial, Vladimir Poutine, s’est avancé sur la scène. Déterminé, il a commencé à gagner du terrain, des cœurs et aussi des esprits dans l’hémisphère occidental. Le remarquant, l’Ordre libéral mondial a lancé sa furieuse guerre de l’information contre lui et la Russie. Mais elle s’est avérée être un fiasco total, et l’Ordre libéral mondial a alors perdu son dernier bastion solide : la crédibilité des médias grand public. Et avec le dénouement du référendum du Brexit au Royaume-Uni, la scène a été montée et préparée pour Donald Trump.

    Il semble qu’il y avait au-dessus de tout cela une conspiration de Poutine, Nigel Farage et Trump. Qu’ils travaillaient ensemble, main dans la main, pour détruire l’Ordre libéral mondial. Mais je ne pense pas qu’il s’agisse de cela. Je pense que la principale raison de la victoire de Trump a été l’incapacité de l’establishment à comprendre que les médias grand public ne sont plus crédibles. En d’autres termes, l’establishment a perdu la guerre de l’information. Et aussi étrange que cela puisse paraître, on aurait dit que l’establishment a voulu intentionnellement amener Trump au pouvoir. D’abord, les démocrates ont ouvert la voie à Trump en l’aidant à être l’adversaire républicain de Clinton.

    L’establishment était sûr que Trump n’avait aucune chance contre Hillary. Ensuite, les démocrates ont évincé Bernie Sanders, pour s’assurer que le prochain président des États-Unis soit Hillary Clinton, une personnalité idéale pour le programme libéral, puisqu’elle est libérale à la fois dans le social et l’économie. Enfin, sous-estimant le pouvoir des médias alternatifs, avec entêtement, il n’a pas accepté le changement de réalité. Ce faisant, l’establishment n’a pas suivi le dernier changement pour gagner un peu de crédibilité. Ses seules armes sont désormais la censure et le démenti, toutes deux d’autant plus dommageables pour lui que pour ses adversaires. C’est à ce point du marécage, selon les mots de Trump, que nous nous trouvons en ce moment.

    N’étant en rien libéral, Trump a promis de vidanger le cloaque qu’est l’establishment étasunien. Mais ce n’est pas tout. Il ne s’agit pas juste de purger l’élite politique corrompue de Washington. Il y a aussi la stratégie du changement à l’échelle mondiale, basée sur les nouvelles idéologies émergentes qui combleront le vide laissé par le libéralisme.

    Dans de nombreux pays, la souveraineté économique est l’un des espoirs sous-jacents. Avec les banques centrales indépendantes, il était facile pour l’Ordre libéral mondial de contrôler la politique monétaire et les mouvements de capitaux, et donc d’imposer sa structure de pouvoir supranationale aux États souverains. Comme dit la fameuse phrase, tellement vraie, « Celui qui tient la masse monétaire d’une nation la dirige ». Maintenant, si le mouvement protectionniste de Trump démantèle les accords de libre-échange TTP et TTIP, ce sera un bon point de départ pour retrouver la souveraineté économique des nations et renforcer le rôle des États. Et il se pourrait que ce soit le début du changement fondamental qui fera place à un monde meilleur, multipolaire.

    Traduction Petrus Lombard (Réseau International)
    - Source : Katehon

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  • ZOOM - Michel Drac : La stratégie de tension au service des élites mondialisées

  • Syrie : à Alep, la percée décisive des forces pro-Assad

    Des milliers d’habitants ont fui les quartiers nord-est de la ville, où les rebelles subissent défaite sur défaite.

    Des habitants d’Alep-Est arrivent dans le quartier Jibrin, dans la banlieue sud-est de la ville tenue par les forces du gouvernement. GEORGE OURFALIAN / AFP

    En quelques heures, la bataille d’Alep s’est accélérée, et pour les partisans du régime syrien, c’est une certitude : la chute des quartiers rebelles, dans cette ville où l’issue des affrontements pourrait changer le cours de la guerre, se rapproche. Portant un dur coup aux combattants anti-Assad, les forces prorégime ont repris, lundi 28 novembre, quasiment tout le nord de la partie rebelle, selon la télévision d’Etat et l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). C’est l’objectif qu’elles s’étaient fixé depuis le lancement de leur nouvelle offensive contre l’est d’Alep à la mi-novembre, violente : on dénombre plus de 200 morts.

    L’armée et les milices pro-iraniennes qui combattent à ses côtés se sont emparées de plusieurs quartiers : celui d’Hananu, samedi, puis de faubourgs voisins – dont Jabal Badro et Bab Al-Haid –, et enfin de Sakhour et d’Hadariya lundi, isolant davantage les forces anti-Assad. Cette série d’importants gains territoriaux a aussi une dimension symbolique, puisque Hananu reste comme le premier quartier qui est passé, en 2012, sous le contrôle des rebelles, lorsque l’ancienne capitale économique du pays a, à son tour, basculé dans la guerre. Depuis, la grande ville du nord de la Syrie a été divisée en deux, entre l’ouest tenu par l’armée et l’est contrôlé par les insurgés, cible d’innombrables pilonnages par les aviations syrienne puis russe.

    Ajoutant au revers essuyé par les rebelles, les forces kurdes ont pris plusieurs zones du quartier de Boustane Al-Bacha, dont une partie est déjà aux mains des militaires. Le site prorégime... [....]

    La suite sur Le Monde.fr

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Syrie-a-Alep-la-percee-decisive