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géopolitique - Page 533

  • Opération Sarkozy : comment la CIA a placé un de ses agents à la présidence de la République française

    Nicolas Sarkozy doit être jugé à son action et non pas d’après sa personnalité. Mais lorsque son action surprend jusqu’à ses propres électeurs, il est légitime de se pencher en détail sur sa biographie et de s’interroger sur les alliances qui l’ont conduit au pouvoir. Thierry Meyssan a décidé d’écrire la vérité sur les origines du président de la République française. Toutes les informations contenues dans cet article sont vérifiables, à l’exception de deux imputations, signalées par l’auteur qui en assume seul la responsabilité.

    Les Français, lassés des trop longues présidences de François Mitterrand et de Jacques Chirac, ont élu Nicolas Sarkozy en comptant sur son énergie pour revitaliser leur pays. Ils espéraient une rupture avec des années d’immobilisme et des idéologies surannées. Ils ont eu une rupture avec les principes qui fondent la nation française. Ils ont été stupéfaits par cet « hyper-président », se saisissant chaque jour d’un nouveau dossier, aspirant à lui la droite et la gauche, bousculant tous les repères jusqu’à créer une complète confusion.

    Comme des enfants qui viennent de faire une grosse bêtise, les Français sont trop occupés à se trouver des excuses pour admettre l’ampleur des dégâts et leur naïveté. Ils refusent d’autant plus de voir qui est vraiment Nicolas Sarkozy, qu’ils auraient dû s’en rendre compte depuis longtemps.

    C’est que l’homme est habile. Comme un illusionniste, il a détourné leur attention en offrant sa vie privée en spectacle et en posant dans les magazines people, jusqu’à leur faire oublier son parcours politique.

    Que l’on comprenne bien le sens de cet article : il ne s’agit pas de reprocher à M. Sarkozy ses liens familiaux, amicaux et professionnels, mais de lui reprocher d’avoir caché ses attaches aux Français qui ont cru, à tort, élire un homme libre.

    Pour comprendre comment un homme en qui tous s’accordent aujourd’hui à voir l’agent des États-Unis et d’Israël a pu devenir le chef du parti gaulliste, puis le président de la République française, il nous faut revenir en arrière. Très en arrière. Il nous faut emprunter une longue digression au cours de laquelle nous présenterons les protagonistes qui trouvent aujourd’hui leur revanche.

    SECRETS DE FAMILLE

    À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les services secrets états-uniens s’appuient sur le parrain italo-US Lucky Luciano pour contrôler la sécurité des ports américains et pour préparer le débarquement allié en Sicile. Les contacts de Luciano avec les services US passent notamment par Frank Wisner Sr. puis, lorsque le « parrain » est libéré et s’exile en Italie, par son « ambassadeur » corse, Étienne Léandri.

    En 1958, les États-Unis, inquiets d’une possible victoire du FLN en Algérie qui ouvrirait l’Afrique du Nord à l’influence soviétique, décident de susciter un coup d’État militaire en France. L’opération est organisée conjointement par la Direction de la planification de la CIA —théoriquement dirigée par Frank Wisner Sr.— et par l’OTAN. Mais Wisner a déjà sombré dans la démence de sorte que c’est son successeur, Allan Dulles, qui supervise le coup. Depuis Alger, des généraux français créent un Comité de salut public qui exerce une pression sur le pouvoir civil parisien et le contraint à voter les pleins pouvoirs au général De Gaulle sans avoir besoin de recourir la force [1].

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  • La bataille d’Alep et l’hypocrisie de la propagande de guerre des État-Unis

    Il y a deux ans cette semaine que le président Barack Obama a lancé la dernière guerre américaine contre l’Irak et la Syrie au nom de la lutte contre l’État islamique (EI). Le président américain présenta non seulement la nouvelle intervention militaire comme une continuation de la «guerre mondiale contre le terrorisme», mais encore comme une croisade pour les droits humains ; il invoqua le danger menaçant la population Yézidie en Irak et insista pour dire qu’il ne pouvait pas «fermer les yeux » lorsque les minorités religieuses étaient menacées.

    Le bilan des victimes de cette prétendue intervention humanitaire est de plus en plus lourd. Selon un rapport publié cette semaine par le groupe Airwars pour marquer l’anniversaire, plus de 4.700 morts non-combattants civils ont été signalés dus aux frappes aériennes de la «Coalition conduite pas les Etats-Unis » (95 pour cent étant le fait de l’aviation américaine). Plus d’hommes, de femmes et d’enfants irakiens et syriens innocents ont été massacrés par les bombes américaines au cours de ces deux ans que le nombre total de soldats américains morts dans les huit ans de la guerre irakienne lancée par George W. Bush en 2003.

    Tous les mensonges et prétextes de Washington au sujet de sa dernière guerre au Moyen-Orient et de la décennie et demie de guerres menées par Washington depuis le onze septembre 2001, ont été mis en pièces ces derniers jours alors que le gouvernement et les médias des États-Unis célébraient les prétendues victoires des forces «rebelles» dans la bataille pour le contrôle d’Alep, l’ancienne capitale commerciale de la Syrie.

    Que l’offensive « rebelle » ait été organisée et dirigée par une organisation qui depuis des années constitue la branche syrienne d’Al-Qaïda et l’opération nommée en l’honneur d’un extrémiste sectaire sunnite qui a organisé le massacre de soldats alaouites syriens captifs, ne les a aucunement gêné. Voilà pour les balivernes sur le terrorisme et les droits de l’homme!

    L’ampleur des avancées militaires effectuées par les forces sous la conduite d’Al-Qaïda à Alep est loin d’être claire. Celles-ci auraient cependant réussi à monter le siège de la partie ouest de la ville, qui est sous le contrôle du gouvernement et où vit l’écrasante majorité de la population. Les « rebelles » ont tué et mutilé des centaines de personnes avec des obus de mortier et d’artillerie.

    Washington et ses alliés, les médias occidentaux et les groupes de défense des droits humains qui ont accusé le gouvernement syrien de Bachar al-Assad de crimes contre l’humanité pour avoir bombardé les jihadistes dans l’est d’Alep restent indifférents quand les terroristes soutenus par les impérialistes tuent des civils dans la partie ouest de la ville.

    Une partie des médias occidentaux est allé jusqu’à célébrer les exploits des kamikazes « rebelles» pour avoir fourni un « avantage » stratégique aux milices soutenues par l’Occident. Parmi les récits les plus malhonnêtes et les plus hypocrites des récents combats il y a ceux du New York Times dont la couverture et la ligne éditoriale sont soigneusement calibrés pour servir les objectifs prédateurs de l’impérialisme américain.

    Dans un article sur Alep, le Times écrit lundi que le défi lancé au contrôle du gouvernement syrien l’avait été par des « rebelles et leurs alliés djihadistes». L’article poursuit ainsi: «Un facteur essentiel de l’avancée des rebelles durant le week-end était la coopération entre les groupes rebelles traditionnels dont certains ont reçu en secret un soutien en armes des États-Unis, et l’organisation djihadiste anciennement connue comme le Front Nosra, qui était affilié à Al-Qaïda. »

    Le journal rapporte tout ceci avec la même désinvolture que s’il publiait un article sur feu l’artiste connu sous le nom de Prince. Le Front Nosra a pris le nom de Front Fatah al-Sham et a annoncé sa désaffiliation en bonne et due forme d’Al-Qaïda – avec la bénédiction de ce dernier – juste une semaine avant le lancement de l’offensive d’Alep.

    Il y a tout lieu de croire que ce changement de marque a été réalisé en collaboration avec la CIA pour essayer d’assainir politiquement le soutien américain direct à une offensive menée par un groupe longtemps dénoncé par Washington comme organisation terroriste.

    Le Times ne nomme jamais aucun des «groupes rebelles modérés» qui, selon lui, se battent aux côtés des milices d’Al-Qaïda, suggérant qu’ils constituent une force progressiste libérale. En fait, l’un de ces groupes a récemment publié une vidéo qui montre ses combattants décapitant un enfant blessé de douze ans, et la quasi-totalité de ces groupes partage l’essentiel des perspectives idéologiques d’Al-Qaïda.

    Le Financial Times de Londres a publié un des rapports les plus francs sur l’offensive « rebelle » à Alep, faisant remarquer qu’il « se peut qu’elle ait eu plus d’aide étrangère qu’il n’y paraît: les militants et les rebelles disent que les forces de l’opposition ont été renforcées par de nouvelles armes, de l’argent et d’autres fournitures avant et pendant les combats ». Il fait état de nombreuses colonnes quotidiennes de camions passant depuis des semaines la frontière turque avec armes et munitions, de l’artillerie et autres armes lourdes.

    Le journal cite un diplomate occidental resté anonyme déclarant que les responsables américains soutenaient l’offensive conduite par Al-Qaïda « pour remettre de la pression sur la Russie et l’Iran », qui ont tous deux fourni un soutien militaire clé au gouvernement Assad.

    Le Financial Times cite également un « analyste militaire » qui indique que le caractère des combats montrait que les forces d’Al-Qaïda avaient reçu non seulement des quantités massives d’armes, mais aussi une formation militaire professionnelle.

    Il est significatif que pendant les combats à Alep, des photographies sont apparues de commandos britanniques lourdement armés opérant des véhicules de patrouille de longue portée dans le nord de la Syrie. Des unités américaines similaires sont également sur le terrain. Ces forces sont parmi les suspects les plus probables pour ce qui est de former les forces syriennes d’Al-Qaïda.

    Elles ne feraient que reprendre les caractéristiques essentielles de l’opération impérialiste qui permit à Al-Qaïda de se développer il y a 30 ans. La CIA avait alors, en alliance étroite avec Oussama ben Laden, fournit un soutien similaire aux moudjahidins luttant pour renverser le régime soutenu par les soviétiques en Afghanistan.

    Si le retour de flamme de cet épisode a fini par nous apporter le onze septembre 2001, l’opération actuelle en Syrie comporte des dangers beaucoup plus grands. Dans ce qui est maintenant qualifié ouvertement par les médias capitalistes de «guerre par procuration» où Al-Qaïda sert de force terrestre de l’impérialisme américain, Washington tente de renverser l’allié clé de la Russie au Moyen-Orient dans le cadre de préparatifs pour une guerre visant à démembrer et à subjuguer la Russie même.

    La favorite dans la course à la présidence des États-Unis, la démocrate Hillary Clinton, a maintes fois signalé qu’elle avait l’intention de poursuivre une politique beaucoup plus agressive en Syrie et contre la Russie. Elle a fait des accusations néo-McCarthyites contre la prétendue subversion du processus électoral américain par Vladimir Poutine d’une partie centrale de sa campagne.

    Si Washington peut attendre jusqu’à l’inauguration du nouveau président en janvier prochain pour intensifier son agression, n’est pas établi. Les avancées « rebelles » à Alep pourraient être rapidement inversées et les combats pourraient bien aboutir à ce que les milices d’Al-Qaïda soutenues par les USA perdent leur dernier bastion urbain.

    L’impérialisme américain n’est pas près d’accepter une nouvelle consolidation du gouvernement syrien aligné sur Moscou. La pression va inévitablement monter pour une intervention plus directe et plus massive des États-Unis, risquant un affrontement direct entre forces américaines et russes.

    Quinze ans après le lancement de sa « guerre contre le terrorisme », Washington est non seulement directement allié avec la cible supposée de cette guerre, Al-Qaïda, mais se prépare à déchaîner sur l’humanité le plus grand acte de terreur imaginable, une troisième guerre mondiale.

    Al Manar

    http://www.voxnr.com/599/bataille-dalep-lhypocrisie-de-propagande-de-guerre-etat-unis

  • « Le Traité transatlantique et autres menaces », d’Alain de Benoist [rediffusion]

    Fiche de lecture de Bernard Mazin, essayiste ♦ « Mais ce qui frappe le plus les observateurs, c’est l’extraordinaire opacité dans laquelle se sont déroulées jusqu’à présent les discussions. Ni l’opinion publique ni ses représentants n’ont eu accès au mandat de négociation. La classe politique, dans son ensemble, s’est réfugiée dans un silence qui laisse pantois.

    Les traités confiant à la Commission européenne une compétence exclusive en matière commerciale, le Parlement européen n’a même pas été saisi. […] Les citoyens n’ont en rien été informés, sinon par quelques informations qui ont « fuité » – ce qui n’est pas le cas, en revanche, des « décideurs » appartenant aux grands groupes privés, aux multinationales et aux divers groupes de pression, qui sont au contraire régulièrement associés aux discussions. » (Alain de Benoist – extrait du livre)

    livre-alain-de-benoist-193x300.jpgLe Traité transatlantique et autres menaces. P.G. de Roux éditeur

    « On n’en parle guère, alors que l’on est en présence d’un des plus grands événements de ce début du XXIe siècle, et d’une des plus grandes menaces. De quoi s’agit-il ? D’un projet de « grand marché transatlantique », et même du plus important accord commercial bilatéral jamais réalisé, puisqu’il s’agit de mettre en place, en procédant à une déréglementation généralisée, […] la plus grande zone de libre-échange du monde grâce à l’union économique et commerciale de l’Europe et des États-Unis ». Ainsi commence le dernier ouvrage d’Alain de Benoist, Le Traité transatlantique et autres menaces.

    Alain de Benoist nous a habitués à apparaître souvent là où on ne l’attend pas. Mais il ne prétend pas jouer pour autant les experts en économie. Son propos est dans le prolongement direct des réflexions qu’il mène, avec d’autres auteurs de plus en plus nombreux, sur la dérive du libéralisme depuis les années 1970, d’Hervé Juvin à Jean-Claude Michéa et de Wolfgang Streeck à Yves-Marie Laulan. On trouvera dans les notes qui suivant chacun des chapitres de nombreuses autres références en la matière.

    Le « TAFTA », illustration de la diplomatie secrète

    Du Traité transatlantique – TAFTA : Transatlantic Free Trade Agreement – il sera en fait assez peu question, car « beaucoup n’hésitent pas à parler de “négociations commerciales secrètes” pour qualifier ces tractations qui se déroulent à huis clos ».

    C’est dire que l’information disponible est en quantité limitée. Pas au point cependant de ne pas être en mesure d’apprécier la dangerosité du projet : intégration au sein d’une véritable « OTAN économique » sous tutelle américaine. « Il s’agit bien, pour les Etats-Unis, de tenter de maintenir leur hégémonie mondiale en enlevant aux autres nations la maîtrise de leurs échanges commerciaux au bénéfice de multinationales largement contrôlées par leurs élites financières. » (p. 21) ; mise en place à terme d’une « nouvelle gouvernance » commune aux deux continents ; alignement sur les normes les plus « libérales », en pratique les plus « dérégulatrices », en l’occurrence celles des États-Unis ; etc. Dans ce système, des entreprises multinationales seraient en mesure de porter plainte contre des Etats pour entrave à la libéralisation des marchés!

    Le Traité transatlantique est un avatar paroxystique d’un mouvement plus général qui a commencé à la fin des Trente Glorieuses, et qui a pris une intensité particulière depuis la crise des « subprimes » de 2008 et les convulsions à répétition qui l’ont suivie. C’est aux différents volets de cette évolution, ces « autres menaces », que notre auteur consacre les autres chapitres de son ouvrage, avec sa lucidité habituelle et son habileté à déceler les convergences et les « transversalités » entre phénomènes à première vue hétérogènes.

    Il revisite ainsi le piège du « mécanisme européen de stabilité », la mondialisation, l’idéologie de la « gouvernance planétaire », et la question des institutions européennes. Sur chacun de ces volets, un constat s’impose : tous les mécanismes à l’œuvre concourent à l’éviction de la démocratie et à la confiscation du pouvoir de décision politique par une oligarchie économique et financière dépourvue de légitimité, une technocratie d’experts autoproclamés. Cette endogamie de l’hyperclasse est désormais bien connue, mais on n’insistera jamais assez sur le fait qu’il s’agit là de la plus grave menace civilisationnelle à laquelle nous sommes aujourd’hui confrontés.

    Parmi les points évoqués par l’auteur, je m’arrêterai un instant sur deux sujets qui font l’objet de considérations particulièrement intéressantes, car au-delà d’un état des lieux qui fera l’unanimité auprès des lecteurs qui refusent la pensée dominante, elles ouvrent la voie, même parmi ceux-ci, à la disputatio.

    Faut-il tuer l’Etat-providence ?

    Le premier sujet est abordé dans le chapitre consacré à la gouvernance. Il s’agit de la question de ce que devient le rôle de l’Etat dans le monde globalisé. Pour Alain de Benoist,

    « L’Etat-providence est aujourd’hui ravalé au rôle d’acteur engagé dans des problèmes dont il n’est plus la source, ce qui signifie qu’il n’est plus l’auteur d’une quelconque norme susceptible de fonder son autorité. L’action de l’Etat est purement et simplement assujettie à la demande sociale [ndlr : à savoir l’assistanat généralisé découlant notamment du « traitement social » du chômage et de l’immigration résultant de la mondialisation] au moment même où il n’est plus producteur de socialité. […] En même temps qu’il décline dans ses fonctions politiques classiques « régaliennes », l’Etat se renforce par sa capacité de surveillance et de contrôle social généralisé. […] Il se fait à la fois veilleur dans le domaine économique et gendarme dans l’ordre social […] Il devient un « Etat thérapeutique », « qui cherche à soumettre les faits sociaux à une surveillance organisée de l’intimité par le biais de tout un appareil d’experts, de conseillers, de psychologues et de médecins, grâce auxquels l’autorité patriarcale discréditée est remplacée par une autorité sociale d’apparence non coercitive, mais plus manipulatrice encore, car en plaçant la société tout entière au régime des soins intensifs, elle la soumet du même coup au pouvoir du Bien […] C’est le régime de la servitude volontaire ».

    Celui du Brave New World d’Aldous Huxley, celui où Winston attendra la mort en aimant Big Brother dans le 1984 de George Orwell.

    Dans son ouvrage de 2013 consacré au nouvel ordre moral et à l’idéologie du genre, Alain de Benoist nous a mis en garde contre les « Démons du Bien », et pour ma part, je souscris très largement à sa pénétrante analyse sur ce sujet. Ses propos sur l’Etat bousculent un peu plus nos idées reçues, car il est de bon ton dans notre mouvance de pensée de vouer aux gémonies l’Etat-providence. L’auteur adopte une position nuancée, en montrant que le rôle « social » de l’Etat, et donc dans une certaine mesure la notion d’Etat-providence, sont légitimes et pertinents tant qu’il s’agit de contribuer à la « cohésion sociale » entendue comme la préservation d’un lien communautaire et identitaire, et non pas, comme c’est le cas dans la novlangue actuelle, comme l’aide à toutes les populations marginales et de préférence non autochtones.

    Il ne faut jamais perdre de vue que ce sont la mondialisation et la libéralisation économique déchaînée qui sont la cause de l’hypertrophie et du « déviationnisme » de l’Etat-providence. Il ne faut donc pas se tromper de cible : si l’on veut soigner les effets, il faut d’abord s’attaquer aux causes. A titre d’exemple, ne faut-il pas s’interroger sur l’appétence que nous avons souvent pour plus de « flexibilité », pour une remise en cause du Code du travail et pour une déréglementation du marché de l’emploi ? Cette position, marquée par l’époque du débat entre « libéralisme » et « collectivisme », et par la méfiance envers des syndicats encore puissants et très politisés, ne fait-elle pas le jeu des partisans du « tout-marché », que nous pouvons considérer désormais comme un ennemi de premier rang ? Alain de Benoist ne cherche pas à nous imposer un point de vue, mais pose les données du débat et nous interpelle : à nous de faire notre « auto-maïeutique ».

    L’Europe des patries a-t-elle un avenir ?

    Le second sujet important sur lequel nous sommes invités à réfléchir est celui de l’avenir de l’Europe. Là encore, nous ne pouvons qu’être d’accord sur le constat, qui rejoint celui de nombreux autres penseurs : les institutions de l’Union européenne ne marchent pas, en particulier parce que l’Union européenne repose sur une reductio ad economicum, parce que cette prédominance de la vision marchande conduit à une extension indéfinie du nombre des membres, et parce que l’édifice se caractérise par une éviction de la démocratie à tous les niveaux, ce qui le rend fondamentalement illégitime.

    La réflexion se fait plus corrosive lorsqu’il s’agit d’esquisser les moyens de sortir de l’impasse. On ne discutera pas les différentes hypothèses envisagées, qui vont de l’Europe à plusieurs vitesses à l’idée d’un empire européen de type carolingien. Chacune d’entre elles comporte sa part de pertinence, mais Alain de Benoist est le premier à reconnaître qu’elles ont peu de chances de voir le jour dans le contexte présent.

    Un point cependant pourra heurter les lecteurs abreuvés à la source du souverainisme : pour l’auteur, compte tenu de l’état d’avancement, d’une part, des transferts de souveraineté des Etats-nations vers les centres de décision européens, d’autre part, de la mondialisation, il est vain de rechercher l’avenir de l’Europe dans un retour à une « Europe des nations » ou une « Europe des patries ». Il remarque au passage que l’attachement à l’Etat-nation est inscrit dans les gènes des Français du fait de l’historicité de cette forme de gouvernement dans notre pays, mais que c’est beaucoup moins vrai chez bien d’autres membres de l’Union européenne.

    Cette critique des positions des mouvements souverainistes fera grincer des dents, mais force est de constater qu’elle fait mouche, car elle est étayée par des arguments de bon sens. Au demeurant, elle ne consiste pas à dire que les Etats-nations doivent disparaître. Elle préconise l’abandon de la verticalité technocratique et uniformisante des institutions actuelles, au profit d’une Europe à géométrie variable, ou à plusieurs cercles, qui préserverait l’identité culturelle des nations et des régions. En définitive, le souci d’Alain de Benoist, à l’instar d’auteurs comme Gérard Dussouy, est de se donner les moyens d’ériger l’Europe au rang de grande puissance politique, alors qu’elle n’est aujourd’hui qu’une puissance économique vassale des Etats-Unis.

    L’ouvrage d’Alain de Benoist ouvre donc le débat sur des sujets d’une importance capitale pour notre avenir. En guise de postface figure le texte d’une conférence prononcée en 2002 sur « la rébellion », qui n’a pas pris une ride. L’auteur y expose les ravages de « l’idéologie de la Mêmeté », dont la mondialisation est une parfaite illustration, et qui n’a fait que s’amplifier depuis plus de dix ans. Face à cette offensive de la pensée unique, il préconise de garder le « cœur rebelle », « cette pensée qui observe et dessine des clivages inédits, esquisse une topographie nouvelle, préfigure un autre monde. »

    C’est dans cet esprit qu’il a analysé le Traité transtlantique et les autres menaces. C’est dans le même esprit et sans a priori que le lecteur doit aborder le livre, et il en tirera de grandes satisfactions.

    Bernard Mazin, 11/02/2015

    Alain de Benoist, Le Traité transatlantique et autres menaces, Ed. Pierre-Guillaume de Roux, janvier 2015, 232 pages.

    http://www.polemia.com/le-traite-transatlantique-et-autres-menaces-dalain-de-benoist-rediffusion/

  • Hillary Clinton accusée de commanditer des meurtres – Wikileaks offre une récompense pour en savoir plus

    La campagne électorale américaine est de plus en plus mouvementée. Nous avions déjà signalé que plusieurs personnes potentiellement embarrassantes pour Hillary Clinton ont étrangement trouvé la mort en quatre semaines. Bien sûr, les médias européens font silence sur le sujet. Mais pourront-ils se taire encore longtemps ? WikiLeaks a offert une récompense de 25.000 dollars pour toute information permettant de retrouver l’assassin de Seth Rich, un employé du Parti démocrate.

    L’annonce de Wikileaks fait suite à la déclaration de Roger Stone, ancien conseiller de Donald Trump, affirmant sur Twitter qu’Hillary Clinton était responsable de la mort de Seth Rich.

    Seth Rich, 27 ans, originaire du Nebraska, travaillait au sein du Comité national démocrate sur une base de données pour accroître l’inscription des électeurs. Selon la version officielle de la police de Washington, il aurait été tué au cours d’une tentative de vol dans sa maison le 10 juillet.

    Au cours d’une interview à la télévision néerlandaise, Julian Assange a suggéré que Seth Rich était un informateur de Wikileaks. « Nous enquêtons sur ce qui est arrivé à Seth Rich. Nous pensons que c’est une situation préoccupante, » a déclaré Assange, ajoutant que des sources indiquaient que Seth Rich avait été assassiné.

    WikiLeaks a publié le mois dernier des e-mails du Comité national démocrate qui révélaient comment tout avait été organisé en interne pour que Bernie Sanders ne puisse avoir la moindre chance d’emporter la primaire démocrate.

    Ces révélations de Wikileaks ont conduit à la démission des principaux membres du personnel du Comité national démocrate.

    De son côté, Roger Stone a également accusé Hillary Clinton d’avoir commandité la mort le 1er août de Victor Thorn, un écrivain classé « complotiste » qui, travaillait sur les Clinton. 

    http://www.medias-presse.info/hillary-clinton-accusee-de-commanditer-des-meurtres-wikileaks-offre-une-recompense-pour-en-savoir-plus/59544

  • Géopolitique sur France Inter: « Oui, les monarchies font encore sens. »

    « Ça va peut-être vous étonner de la part de quelqu’un qui est, comme moi, résolument républicain mais… Oui, les monarchies font encore sens. Prenez le Proche-Orient par exemple : tous les régimes républicains, dictatoriaux, militaires de la région ont connu des guerres civiles, des soulèvements printaniers ou des troubles plus ou moins graves.

    Tous…sauf les monarchies, et pas seulement parce qu’elles sont gorgées de pétrodollars : la Jordanie n’a pas cette chance et pourtant, elle est d’une rare stabilité dans ce monde troublé. Idem pour le Maroc qui tangue et ploie mais ne rompt pas.

    Cette stabilité dont on parle souvent pour caractériser les monarchies, n’est pas qu’un lieu commun. C’est si vrai qu’en Afrique, les États issus de la décolonisation ont souvent tenu à conserver les monarchies traditionnelles en leur sein.  »

    Journaliste et chroniqueur éditorialiste international dans l’émission Géopolitique de la matinale de France Inter

    Mardi 9 août 2016 sur France Inter

    Source : La Couronne

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Coup de tabac sur l’Europe, « La Paix Froide »

    Moscou a décidé en réaction à l'installation par l'OTAN d'une base de défense antimissile à Deveselu en Roumanie, de moderniser sa station-radar antimissiles de Dniepr en Crimée. Après l'implosion de l'URSS en 1989, cette station fut récupérée par l’Ukraine qui la loua à la Russie jusqu'en 2008, année de la déclaration des autorités de Kiev de leur souhait a rejoindre le NATO, La station va être reconfigurée pour détecter et intercepter les missiles hypersoniques (Match 6) et balistiques (Match 20) lancés depuis la mer Noire où de Méditerranée. On peut cependant émettre quelques doutes.

    Durant l'immédiate après guerre, les États-Unis traumatisés par l'attaque surprise de Pearl Harbor vivaient dans la crainte permanente d'être la victime d'une attaque surprise en provenance des pays de l'Est. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, l'invention des « cavités » et « guides ondes » avait permis la construction d'un véritable RADAR (Radio Détection and Ranging) embarqué à usage air-sol permettant à la Royal Air Force des vols tous temps et de nuit. Les États-Unis ne tardèrent pas, à l’instar de l’Angleterre, à installer sur leur sol un réseau de radars DEW (Distance Early Warning) capable de les avertir d'une attaque de bombardiers soviétiques en provenance du détroit de Béring. En 1954, la mise en service des bombardiers soviétiques M-4 ne laissait aux USA que deux heures pour préparer leur défense, aussi créèrent-ils la même année, le Technical Capababilities Panel(TCP). Le rapport Killiam de février 1955 préconisait la dispersion et la mise en alerte des bombardiers stratégiques 24h/24 et l'accélération de la construction d'une chaîne de radars d'alerte avancée.

    Les techniciens du North Air Defense Command abrité dans les monts Cheyenne à Colorado Spring reçurent pour mission de transmettre toute attaque : au Haut commandement national - au Président - au Pentagone - au MoD - à l'État major - et au Strategic Air Command (Le système du NORAD suit quotidiennement et en permanence plus de 20 000 objets, avions civils et militaires, satellites, débris spatiaux). A cette époque, les bases américaines en Turquie interceptaient des signaux en provenance des missiles soviétiques leur révélant que le développement de ceux-ci était plus rapide qu'escompté, et le risque d'autant plus craint que les charges des missiles dans les années cinquante étaient sur-proportionnées afin d'en compenser leur manque de précision et ainsi accroître la certitude d'atteindre leur objectif ! Avec l'apparition des missiles ICBM (Intercontinental Ballistic Missile), le DEW était devenu complètement obsolète, il fallait installer d'urgence de nouvelles stations en Alaska et au Groenland. Ainsi naquit le BMEWS (Ballistic Missile Early Warning System) capable de confirmer une attaque par missiles et ménageant un délai de 30 minutes. Le développement de systèmes d’armes de plus en plus performants et rapides rendait une réactivité encore plus élevée indispensable (mise sur orbite des satellites MIDAS).

    Dans les années 60, les missiles intercontinentaux n'emportaient qu'une charge unitaire et une attaque n'aurait comporté qu'une vingtaine de missiles. Les années soixante-dix virent l'apparition de missiles à têtes multiples accompagnés de leurres capables de « noyer » les charges dans un important bruit de fond ! Les radars du BMEW confrontés à une telle attaque auraient à faire face à 100 000 échos ! Il devint impératif de procéder au renforcement total de tout le système de détection et d’alerte. La réponse fut apportée avec le radar à balayage électronique géré par ordinateurs, le SPADOC. Dans ce système, seuls les objets se déplaçant à l'intérieur d'un étroit faisceau radar sont détectables, comme le radar n'opère que dans un secteur très fin, il doit pour explorer une grande étendue, balayer la zone surveillée en commutant séquentiellement les réseaux d'émetteurs et d'antennes associés.

    Le Perimetric Acquisition Vehicle Enter - Phase Alerte Weapon Sweeping (PAVE PAWS) qui a une portée de 5 000 kilomètres est en mesure de détecter et de suivre une cible de la taille d'un ballon de football ! Pour réaliser cette prouesse, il est composé de 2 000 émetteurs régulièrement espacés de façon à constituer un « filet » tapissant les 2 faces de la station radar haute de 32 mètres. Le PAVE PAWS peut balayer un secteur de 120° en quelques millièmes de seconde, ce qui lui permet de suivre plusieurs cibles simultanément. Comme le rafraîchissement des informations est extrêmement rapproché, il est en mesure de déterminer le déplacement et la vitesse de chaque cible. Inconvénient, le PAVE PAWS n'est pas transhorizon, c'est à dire qu'il ne peut détecter un objet situé au-delà de sa ligne d'horizon. Il est donc complété d'un réseau de radars HF, ondes seules capables de venir se réfléchir sur la couche ionosphérique située à environ 300 kilomètres d'altitude avant et revenir vers le sol. Ce réseau est capable de détecter tout objet à base altitude situé derrière l'horizon mais il ne peut par contre déterminer leur altitude. Il calcule uniquement la trajectoire suivie et la vitesse du mobile.

    Le principe de base du radar repose sur la loi de Descart relative à la réflexion, la réfraction et la diffusion de la lumière. La délivrance d'une onde radioélectrique pendant un temps très court (cycle) ou en continu se réfléchit sur l'obstacle, renvoyant en retour un écho. Connaissant le temps écoulé entre l'émission et la réception de l'écho et sachant que les ondes radio-électromagnétiques se propagent à la vitesse de la lumière (300 000 km/sec), la distance séparant l'objet est égale à d = t. c /2. Chaque fois que le rayon émis rencontre un obstacle sur lequel il peut se réfléchir, l'écho en retour donne par : son intensité, sa durée, sa direction, sa phase, sa fréquence et sa récurrence, des indications sur la distance, l'élévation et la nature de l'objet réfléchissant. Pour comprendre ce qu'est l'effet Doppler, prenons l'analogie du piéton qui entend une ambulance s'approcher. Au passage de celle-ci, il a l'impression que le son passe d'une tonalité aiguë à une plus grave.

    Nous avons considéré le mobile comme un réflecteur, mais en présence d'une longueur d'onde supérieure à une dizaine de mètres (30 MHz), un mobile s'apparente plus à un diffuseur d'ondes qu'à un réflecteur. Si le mobile à identifier est trop petit par rapport à la longueur d'onde, l'onde au lieu de venir s'y réfléchir peut le contourner ! Plus la longueur d'onde sera petite par rapport à la taille de la cible, mieux elle se réfléchira et l'écho en retour pourra même en donner une image détaillée. L'écho reste cependant sensible aux perturbations atmosphériques, il faut donc choisir une fréquence optimale entre portée et précision tout en tenant compte des dimensions de la cible à détecter. Pour s'affranchir de ce problème, les radars modernes opèrent sur plusieurs fréquences, et c'est cette technologie qui va équiper la station de Dniepr. Un deuxième site devrait entrer en activité en Pologne, et la Lituanie a d'ores et déjà annoncé qu'elle allait procéder au remplacement de ses anciens radars de surveillance datant de l'ère soviétique par de nouveaux systèmes déployés près de la frontière avec la Biélorussie. Cette évolution s'imposait, car les pays anciens membres des Armées de l'ex Pacte ayant rejoint l'OTAN étaient dotés de radars qui ne couvraient pas l'URSS... La Russie a de son côté installé dans les environs de Kaliningrad en 2011, une station d’alerte avancée d'une portée de 6 000 kilomètres et pouvant contrôler simultanément plusieurs centaines de « targets ».

    Avant 2005, les Américains et les Russes étaient les seuls à disposer d'un système de veille spatiale. La France figure dorénavant sur la troisième marche du podium avecNostradamus, son radar transhorizon d'une portée de 2 000 kilomètres assurant une veille à 360°, et le « Grand Réseau Adapté à la VEille Spatiale » livré en 2005 à l'Armée de l'air et conçu par l'Office national d'études et recherches aérospatiales pour surveiller les satellites en orbite « basse » (inférieure à 1000 km). Le renseignement aérien a ainsi pu répertorier plusieurs dizaines de satellites américains qui ne figuraient pas sur la liste établie par le Pentagone..., très probablement des satellites « espions ».

    Si nombre de pays européens sont à la remorque des États-Unis en matière de renseignement militaire, cela semble être moins le cas pour la France. Le patron de la DRM (Direction du renseignement militaire), le général Gomart, a déclaré lors de son audition devant la Commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale le 25 mars 2015 : « La vraie difficulté avec l’OTAN, c’est que le renseignement américain y est prépondérant... L’OTAN avait annoncé que les Russes allaient envahir l’Ukraine alors que, selon les renseignements de la DRM, rien ne venait étayer cette hypothèse – nous avions en effet constaté que les Russes n’avaient pas déployé de commandement ni de moyens logistiques, notamment d’hôpitaux de campagne, permettant d’envisager une invasion militaire et les unités de deuxième échelon n’avaient effectué aucun mouvement. La suite a montré que nous avions raison...  »

    Bouclier contre bouclier ou contre-mesures contre d'autres contre-mesures..., restons sérieux, il y a un fossé entre la détection et l'interception d'un bombardier stratégique et un missile balistique. Les missiles balistiques intercontinentaux (IBM) se déplacent à près de Match 20 soit près de 23 760 km/heure (un Match correspond à la vitesse du son, 330 m/sec ou 1180 km/h). La fenêtre d'interception est de quelques minutes (phase d'approche) seulement avant le largage des têtes nucléaires... Quant à l'interception pendant la phase propulsion, elle relève du rêve. Imaginez l'accélération, le MB français développe une poussée de 180 tonnes, c'est comme d'atteindre une formule 1 avec un lance-pierre ! S'il est possible de le détecter, peut-il être rattrapé ? Cela dépend de sa trajectoire : tendue, en cloche, ou semi-balistique, s'il s'agit d'un missile manœuvrant (déploiement de gouvernes), prédire sa trajectoire reste un véritable défi. Quand bien même, un autre obstacle surgit, à une telle vitesse il est quasiment impossible de guider un missile afin de le diriger sur sa cible. La seule possibilité en l'état actuel de la technologie de missile antimissile est d'exploser à proximité et libérer des pièces métalliques... Autre alternative, le recours à un antimissile à tête nucléaire (le Galosh russe). L'explosion nucléaire est capable de mettre hors service de nombreux appareils électroniques dont les radars. Une impulsion électromagnétique dure moins du milliardième de seconde (10^-9), par comparaison, un éclair met 1 000 fois plus de temps à atteindre sa puissance maximale. On a observé pour la première fois les effets des EMP le 9 juillet 1962, quand les États-Unis firent exploser une bombe « H » de 1.4 mégatonnes à 400 kilomètres au-dessus des îles Johnson situées dans le Pacifique. L'impulsion électromagnétique déclencha les alarmes de la ville d'Honolulu pourtant située à 1 200 kilomètres du lieu de l'explosion !

    Si l'option d'une riposte graduée n'est pas écartée définitivement, la possibilité d'un conflit plus traditionnel semble se profiler avec le déploiement de quatre bataillons en Estonie, Lettonie, Lituanie, et Pologne où d'importantes manœuvres (Anakonda) avaient mobilisé 30 000 hommes afin de rassurer ces anciennes républiques soviétiques. Un retour en arrière nous fait-il courir le risque d'un « dérapage » ?

    par Desmaretz Gérard (son site)

    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/coup-de-tabac-sur-l-europe-la-paix-183651

  • Le Japon après Fukushima (Laurent James, Jean-Michel Vernochet)

  • Qui a créé l’Etat Islamique ? Donald Trump accuse Hillary Clinton et Barack Obama !

    Au cours d’un meeting à Fort Lauderdale, en Floride, Donald Trump est revenu sur les véritables responsables du développement du terrorisme djihadiste. Trump a accusé Barack Obama d’avoir semé le «chaos» au Proche-Orient, ajoutant que l’Etat Islamique fait «honneur au président Obama».

    Ensuite, Donald Trump a affirmé qu’Hillary Clinton a «co-fondé» l’Etat Islamique.

    «Il (Obama) est le fondateur de l’Etat Islamique »

    «Il est le fondateur de l’Etat Islamique, d’accord? C’est lui le fondateur! Il a créé l’Etat Islamique»

    «Je dirais que la co-fondatrice est cette tordue d’Hillary Clinton»

     

    http://www.medias-presse.info/qui-a-cree-letat-islamique-donald-trump-accuse-hillary-clinton-et-barack-obama/59506