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immigration - Page 1474

  • Russie : l’immigration illégale durement réprimée

     

    Le président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine a signé une loi durcissant les sanctions pour les organisateurs de l’immigration illégale, révèle jeudi le site internet officiel du Kremlin.

    L’organisation de l’entrée illégale dans le pays ou du séjour des citoyens étrangers ou des personnes sans nationalité est désormais punie de 300.000 roubles (7.500 euros) d’amende, contre 200.000 roubles (5.000 euros) par le passé. Par ailleurs, la durée maximale du travail obligatoire passe de 360 à 420 heures, des travaux correctifs d’un à deux ans, et des travaux forcées de deux à trois ans. Enfin une nouvelle loi indique que l’aide à l’immigration illégale est passible d’une peine d’emprisonnement de cinq ans maximum, et de 7 ans si la finalité criminelle est constatée.

    En Russie le laxisme n’est pas de mise. On ne se contente pas de pérorer dans les médias, on agit. Il est vrai qu’en France, on ne risque pas d’agir dans ce domaine, puisque François Le Normal est un président immigrationiste, élu en partie grâce aux voix des immigrés.

    Source : RIA Novosti

  • Coûts et abus de l'aide médicale d'État arch 2009

    L'Aide médicale d'État autorise les immigrés clandestins à se faire soigner en France gratuitement, sans risquer aucun contrôle de leur situation. Le système est si confortable que les Français aimeraient être aussi bien traités.

    Soigner un malade, fut-il immigré clandestin, c'est-à-dire un étranger entré (et installé) illégalement sur le territoire français, est, sans doute aucun, un devoir non seulement de charité, mais encore de simple humanité. L'Église défend l'une et l'autre raison. Mais si la protection sociale ainsi offerte - gratuitement - devient un automatisme, voire une combine, elle peut, en étant donnée au premier venu, et notamment à celui de l'extérieur, vicier tout un système, les coûts dépassant rapidement le financement qui est celui de notre Sécurité sociale.
    Le signe emblématique de cet état de fait s'appelle l'aide médicale d'État (AME), qui a été mise en place, à compter du 1er janvier 2000, par Bernard Kouchner et Martine Aubry, en remplacement de l'aide médicale gratuite destinée aux sans-papiers, et qui était régie par les départements. Gérée par la Direction générale des affaires sociales, en accord avec la Caisse nationale d'assurance maladie, l'AME prend en charge, depuis cette date, les dépenses médicales des étrangers en situation irrégulière et sans ressources résidant en France.
    Plus précisément, cette aide donne droit à la prise en charge à 100 % (avec dispense d'avance des frais), aux soins médicaux et aux prescriptions médicales, que ce soit chez le médecin ou à l'hôpital, dans la limite des tarifs conventionnels ; mais également au forfait journalier en cas d'hospitalisation. La grossesse et les soins aux enfants font évidemment partie des "pathologies" prises en charge - de même que l'interruption volontaire de grossesse, c'est-à-dire l'avortement. En conséquence, les sommes énormes allouées à cette aide médicale aux clandestins sert aussi la culture de mort !

    Justifier de son identité sans papiers...
    Les conditions que doit remplir le bénéficiaire de l'AME sont simples: résider en France depuis plus de trois mois, sur présentation mensuelle d'un justificatif de présence (inscription scolaire ou facture d'hôtel, carte d'abonnement RATP, voire visa... expiré); et disposer de ressources inférieures au plafond fixé pour la CMU complémentaire (621 € mensuels pour une personne, 1 800 € pour six personnes, en métropole, au 1er juillet 2008). La demande, enfin, doit être renouvelée chaque année. En outre, cette aide peut être attribuée, sur décision du ministre chargé de l'action sociale, à certaines personnes de passage en France. Quant aux clandestins qui ne peuvent pas justifier d'une présence de plus de trois mois, ils peuvent néanmoins bénéficier d'une prise en charge des soins d'urgence. L'étranger qui en fait la demande doit justifier de son identité - pour un clandestin, supposé "sans-papiers", la chose peut ne pas manquer de sel... Pour ce faire, l'intéressé peut présenter une carte d'identité, un permis de séjour périmé, ou tout autre document « de nature à attester l'identité du demandeur et celle des personnes à sa charge », telle une carte d'étudiant, ou l'« attestation d'une association reconnue ou d'un professionnel de santé prouvant la bonne foi du demandeur en cas d'impossibilité de produire un document probant ».
    Qu'il s'agisse des ressources ou des justificatifs, on peut s'interroger sur la réalité (ou la véracité) des documents fournis. Qu'en est-il, en effet, du calcul de ressources pour des gens dont le travail au noir est officiellement reconnu, dans la plupart des cas, comme le principal revenu ? De même, si une carte d'identité bénéficie aujourd'hui de moyens de contrôle, il n'en est pas de même pour une carte d'étudiant, ou tout autre attestation. Encore ces justificatifs - selon un rapport publié en 2003 par l'Inspection générale des Affaires Sociales, qui comptabilisait pour cette année-là quelque 170 000 bénéficiaires - sont-ils susceptibles d'être remplacés par une déclaration sur l'honneur. Dans la capitale, 40 % des attestations de résidence et 99 % des justificatifs de ressources seraient ainsi suppléés. On comprend qu'il ne soit guère difficile pour un clandestin de bénéficier de cette AME puisque, en définitive, il n'est besoin ni de papiers, ni de ressources déclarées ; et qu'en pratique, il soit aussi aisé de passer la frontière et de fournir facilement ces attestations, pour se faire soigner aux frais de la France lorsque l'on est atteint d'une maladie lourde. Certains petits malins bien Français tentent même de se faire passer pour clandestins afin de bénéficier de l'AME, plus intéressante que la CMU !
    Point n'est besoin de grands discours pour comprendre les abus que favorise ce système d'aide. En 2006, la dotation officielle au titre de l'AME était de 233,5 millions €. (Sans parler des 8,5 milliards au total de surcoût que représente l'immigration pour la protection sociale, selon les calculs du professeur Jacques Bichot). Une somme largement insuffisante, puisque la dette de l'Etat fin 2005, soit après cinq ans d'AME, dépassait les 400 millions. De ce fait, l'AME est devenue la part la plus importante des systèmes complémentaires aux services généraux de l'assurance maladie (les deux autres étant l'accès à la protection maladie complémentaire et le fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante). L'an dernier, elle représentait 58,6 % de cette complémentarité ; cette année, elle s'est hissée à 80,5 % !
    Olivier Figueras monde & vie - 20 septembre 2008

    Migrations familiales
    L'Organisation pour la coopération et le développement économiques (OCDE) a rendu, le 10 septembre dernier, son rapport annuel sur les « Perspectives des migrations internationales ». Il n'y est, bien sûr, question que d'immigration légale. Mais la tactique du regroupement familial favorise l'entrée aussi bien d'étrangers en règle que de clandestins. L'OCDE note qu'en France, 2006 a été une année de stabilisation avec quelque 135 000 titres de séjour accordés. Mais il y a eu, dans ce cadre général, une forte augmentation (60 %)de migrations familiales. Or, la nouvelle loi relative à la maîtrise de l'immigration, entrée en vigueur le 20 novembre 2007, stipule que ce regroupement familial des étrangers demandeurs doit être soumis à un test évaluant leur connaissance de la langue française et des valeurs de la République. A en juger par l'actualité récente, il n'apparaît pas que ce contrôle soit toujours très suivi ...

  • Occupation illégale d’une maternité désaffectée en toute impunité

    Une maternité désaffectée du XIIe arrondissement de Paris a été "réquisitionnée" de dimanche à mercredi par Droit au logement (DAL) et Jeudi Noir pour "accélérer le processus" de réquisitions lancé par la ministre du Logement Cécile Duflot, selon les deux associations.
    Mercredi vers 20H30, les manifestants quittaient les lieux après avoir obtenu satisfaction de leurs revendications, a indiqué à l'AFP le porte-parole du DAL Jean-Baptiste Eyraud.
    Peu avant, le ministère du Logement avait annoncé à l'AFP avoir "ajouté la clinique à la liste des réquisitions en cours" de logements vides, ainsi que le demandaient les militants et la maire PS du XIIe, Michèle Blumenthal.
    "C'est ce qu'on voulait. On suspend l'occupation", a déclaré M. Eyraud, jugeant "essentiel que l'immeuble, manifestement abandonné par son propriétaire, soit réquisitionné".
    De source policière, une cinquantaine de personnes se trouvaient dans le bâtiment, notamment les membres de douze familles. La police n'est pas intervenue.
    Une banderole jaune avec le logo du DAL avait été accrochée sur la façade avec les mots "Des logements, pas des hôtels".
    Le bâtiment de cinq niveaux compte une quarantaine de chambres, a précisé M. Eyraud. Selon les informations fournies par le cadastre, a dit le porte-parole du DAL, cette maternité désaffectée depuis "quelques années appartient à différentes sociétés du groupe BNP Paribas".
    Cette "réquisition citoyenne" (Ndlr.FPI-Le Gaulois. Traduisez «occupation illégale») visait, selon le DAL, à "accélérer le processus" de réquisitions, annoncé à l'automne par Cécile Duflot mais peinant à se concrétiser en raison d'une procédure longue et complexe.
    Au cabinet de la ministre, on indique avoir "lancé les premières procédures de réquisition d'un certain nombre d'immeubles vides, qui seront menées à terme dans les délais prévus (...) pour que dès la fin de la trêve hivernale (le 31 mars), on puisse utiliser des immeubles vides".
    "On est dans les temps, ça donnera des résultats au printemps", selon la même source, qui rappelle qu'entretemps, des bâtiments publics sont déjà utilisés pour le logement d'urgence, permettant ainsi de répondre à 100% des demandes adressées au Samusocial.
    Pour la maire du XIIe Michèle Blumenthal, "si le recours à des occupations illégales ou des squats ne peut constituer une méthode acceptable, l'enjeu que représente l'hébergement de centaines de familles aujourd'hui en grande précarité appelle une réponse ambitieuse et déterminée de la part des pouvoirs publics".

    Avec AFP http://www.francepresseinfos.com/

  • Des clandestins occupent la mairie de Lille

    Une cinquantaine de clandestins hors-la-loi a occupé hier la mairie de Lille pour réclamer la prise en compte, par la préfecture du Nord, de leur grève de la faim. Le groupe est resté environ deux heures dans le hall de l’hôtel de ville, provoquant la fermeture exceptionnelle des services administratifs. Pendant ce temps, à l’extérieur de la mairie, une vingtaine de clandestins ont manifesté, scandant entre autres slogans : « Martine, faut-il crever pour avoir des papiers ? » ou « Martine complice« . Ils ont exigé d’être reçus par la préfecture : résultat, le premier adjoint de la mairie de Lille, Pierre de Saintignon, a reçu une délégation pendant près d’une heure.

    Parallèlement, à Paris, des manifestants solidaires des sans-papiers lillois se sont rassemblés dans la cour du siège du parti socialiste. Résultat,  le cabinet du premier secrétaire, Harlem Désir, a reçu également leur délégation, indiquant que « les situations individuelles seront étudiées par le ministère de l’Intérieur« .

    Donc pour résumer, des hors-la-loi, arrivés clandestinement sur le territoire français, n’ont aucune crainte de se manifester, visages découverts, dans les locaux mêmes des institutions de l’État, sans être inquiétés, et mieux encore, en ayant l’audace d’exprimer des revendications afin que la loi s’ajuste à leurs situations particulières. Et à Paris, on ose également tenir publiquement une manifestation de soutien à des délinquants qui ont violé la loi. Dans la vraie vie, lorsque l’on viole la loi ou que l’on soutient une violation de la loi, on est inquiété par la justice. Ici, les mêmes sont reçus par les autorités. Allez comprendre. En tout cas, que Manuel Valls ne vienne pas nous dire après cela qu’il lutte avec ardeur contre l’immigration clandestine…

    http://www.contre-info.com/

  • Silence ! En France on étouffe les libertés

    Les gouvernants français aiment à se poser en défenseurs des libertés. Mais ils multiplient les textes et les pratiques liberticides. Explications.

    LOPPSI : la prison pour les opposants aux maires

    Votée en 2011, la LOPPSI est une loi censée améliorer la sécurité des Français. Mais au hasard d’un article elle protège les maires des contestations bon enfant. Interrompre un conseil municipal, fût-ce quelques secondes, est désormais un délit passible de lourdes peines d’amende, de la déchéance des droits civiques et de la prison. Les Identitaires angevins en ont fait l’expérience. Pour s’être introduits en avril dernier au conseil municipal d’Angers pour protester contre un projet de construction de mosquée, ils ont subi les foudres de la police et de la justice : écoutes téléphoniques, gardes à vue, mises en examen et condamnations. On objectera qu’ils ont eu tort d’agir ainsi mais comment se faire entendre contre un projet contesté quand l’opposition officielle au maire n’ose rien dire ? C’est précisément parce qu’il n’y a plus de pluralisme dans les assemblées que les citoyens sont contraints de trouver des moyens de se faire entendre. Un chahut n’est pas un crime ! Le procureur l’a d’ailleurs admis tout en précisant que c’est à cause de l’objet de la manifestation qu’il avait poursuivi les auteurs. Il s’agit donc bien là de justice politique.

    Loi sur le « génocide arménien » : la prison pour délit d’opinion historique

    Après la loi Pleven (prison pour délit d’opinion sociologique) voici une extension des lois mémorielles (prison pour délit d’opinion historique). Après la loi Gayssot sur la « Shoah » et la loi Taubira (sur la « Traite atlantique »), voici la loi Boyer sur le « génocide arménien ». Certains événements deviennent ainsi protégés par une vérité officielle. Une atteinte aux libertés en même temps qu’une formidable régression civilisationnelle : car dans la tradition européenne, ne peut être dit vrai que ce qui est librement réfutable.

    Un universitaire censuré à la télévision

    La direction d’Itélé a censuré, en décembre dernier, un entretien que Robert Ménard avait enregistré avec l’africaniste Bernard Lugan dans le cadre de son émission quotidienne Ménard sans interdit. Bernard Lugan avait été invité pour présenter son essai Décolonisez l’Afrique. L’émission a été enregistrée puis déprogrammée. C’est le fond des propos de Bernard Lugan qui a été censuré. Il est interdit de dire sur une télévision française que « Les Africains ne sont pas des Européens pauvres à la peau noire », que « la repentance européenne + la victimisation africaine débouchent sur une Afrique immobile » ou que « l’ingérence humanitaire est un impérialisme hypocrite » et que « le Printemps arabe fut un miroir aux alouettes ». Il est vrai que Bernard Lugan fut l’un des rares analystes à avoir douté que le « Printemps arabe » donnerait naissance à des démocraties à l’anglaise… Impardonnable ! http://www.polemia.com/article.php?id=4408

    ACTA, le traité liberticide contre Internet

    L’Accord commercial anti-contrefaçon est un traité international multilatéral concernant les droits de propriété intellectuelle et les infractions au droit d’auteur sur Internet. Cet accord négocié par l’Union européenne vise à mettre en place un système de contrôle systématique de l'Internet en obligeant les fournisseurs d'accès à surveiller les paquets de connexions. Il devient alors extrêmement facile d'appliquer une censure non plus sur des contenus protégés, mais sur des idées indésirables. Et il s’agirait là d’une censure privée mise en œuvre par de puissants intérêts commerciaux ou idéologiques.

    Persécutions policières et judiciaires contre François Desouche

    François Desouche est le navire amiral de la réinfosphère sur Internet. Ce blog reçoit près de 100.000 visiteurs par jour. Mais François Desouche est dans l’œil du cyclone. Le lobby antiraciste a sorti l’artillerie lourde contre lui. Des poursuites ont été engagées par Arezki Dahmani, un militant antiraciste mis en cause dans diverses escroqueries, et par France Terre d’asile, une association immigrationniste subventionnée. Une police et une justice zélées ont prononcé deux mises en examen d’un internaute arbitrairement mis en cause.

    Pour Pierre Sautarel, le but est clair, je cite : « On veut l’étouffer financièrement et psychologiquement sous une accumulation de procédures diverses et variées tout en essayant de compliquer [ses] relations avec [ses] proches ». « Chacun doit savoir que le maintien en ligne du blog se fait au prix de gros ennuis et de graves pressions policières et judiciaires. »
    http://www.fdesouche.com/275796-fdesouche-com-persecute-interview-exclusive-de-pierre-sautarel

    Tentatives de trucage de l’élection présidentielle ?

    Chacun est libre de son appréciation sur l’histoire du Front national et le positionnement de Marine Le Pen. Mais enfin les questions qu’elle pose (sur l’euro, sur le protectionnisme, sur l’école républicaine, sur l’immigration) correspondent à de vrais enjeux et le courant dont elle se trouve la porte-parole représente de l’ordre de 20% des électeurs français. Dans ces conditions on ne peut être qu’éberlué de la manœuvre à la fois politique et médiatique qui cherche à la priver des parrainages nécessaires à sa présence à l’élection présidentielle. Au-delà de l’attitude des médias qui ont joué leur partition naturelle – léchage hier, lâchage aujourd’hui (en attendant le lynchage si les signatures de maires venaient à manquer) –, c’est la question du pluralisme politique qui est posée. Certes, les Français pourraient choisir entre M. Sarkozy et M. Hollande. Le problème, c’est qu’ils sont d’accord sur à peu près tout… et que leurs amis s’entendent fort bien quand il s’agit d’attenter à nos libertés.

     Polémia
    14/02/2012

  • Désinformation sur les entrées d'immigrés : Polémia fait le point

    Pour l’oligarque Philippe Manière, « la France a un flux migratoire extrêmement ténu ». Pour le consultant Jean-Paul Gourévitch, « la population d’origine étrangère résidant en France s’accroît au rythme de 0,15% par an » (soit environ 100.000 par an). Ces affirmations sont fausses. Elles minorent gravement la réalité. Jean-Yves Le Gallou en apporte la démonstration.
    Polémia.

    1-Ceux qui minorent les flux migratoires ont une excuse : ils s’appuient sur une lecture rapide de certains chiffres de l’INSEE. Cet organisme évalue effectivement « le solde migratoire » à 77.000 en 2011 (entrées nettes d’étrangers corrigées par le flux net de Français partant ou revenant de l’étranger).

    Mais quand on utilise des statistiques, il faut faire attention aux… astérisques : l’INSEE précise ainsi qu’il s’agit de « données provisoires », appelées, donc, à être corrigées et qui ont été corrigées par le passé. C’est ainsi que de 1999 à 2005 l’INSEE a fait varier son estimation du solde migratoire annuel entre 62.500 et 92.192 avant de procéder quelques années plus tard à un « ajustement ». En bref, de 1999 à 2005, selon les chiffres définitifs de l’INSEE la population française a crû de 3.062.000 habitants : 1.784.000 étant dû au solde naturel, le reste se partageant entre un solde migratoire de 617.000 et un « ajustement » de 661.000. Qu’en termes pudiques ces choses-là sont dites : le solde naturel (naissances moins décès) étant connu, « l’ajustement » n’est rien de plus que le nom en novlangue du solde migratoire. Ainsi, de 1999 à 2005 l’INSEE a affiché un solde migratoire annuel moyen de 88.000 avant de le réviser en catimini à la hausse et de le porter à 182.000 soit un doublement.

    SOURCE : Bilan démographique 2011

    2-Le plus étrange est que l’INSEE affiche à nouveau, à partir de 2006, un solde migratoire moyen modeste à hauteur de 76.000 seulement. Par quel miracle le solde migratoire aurait-il pu diminuer de moitié de 2006 à 2011 par rapport à la période 1999/2005, alors même que la délivrance des titres de séjour est restée stable, que le nombre des demandeurs d’asile a fortement progressé et que chaque année les clandestins bénéficiaires de l’Aide médicale d’Etat augmente de 15% par an ? Gageons qu’il n’y a pas de « miracle » et qu’il suffit d’attendre le prochain « ajustement » de l’INSEE.

    3-Pour se faire une opinion juste de l’évolution des entrées d’étrangers et de la progression de la population d’origine étrangère nous nous proposons d’analyser l’évolution sur 10 ans du « stock » de populations étrangères et des différents flux d’entrées et de sorties qui l’affectent. Selon les recensements partiels de l’INSEE (Chirac et Jospin ont supprimé les recensements généraux), il y avait 3.771.000 étrangers en France en 2009 au lieu de 3.338.000 en 1999, soit 443.000 de plus en 10 ans, soit 44.000 de plus par an. Dans le même temps, de 1999 à 2009, 1.427.000 étrangers ont acquis la nationalité française et disparu des statistiques comme étrangers. Toujours durant la même période (31 décembre 1999 au 31 décembre 2009), 236.000 étrangers sont décédés (environ 4% du total des décès). Le nombre des étrangers nouveaux s’élève donc à 443.000 + 1.427.000 + 236.000 soit 2.160.000, soit 216.000 par an, soit 0,325% de la population, plus du double de l’estimation de Jean-Paul Gourévitch.

    SOURCES :
    Population étrangère et immigrée
    Accès à la nationalité française
    Décès par sexe et nationalité (voir dans le 2e § du texte le renvoi à  « tableau 66 France »)

    4-Cette augmentation du nombre des étrangers supplémentaires a deux causes : les naissances et le solde des entrées. Durant cette même période 563.000 enfants sont nés étrangers de deux parents étrangers, soit 56.000 par an (les enfants nés d’un parent étranger et d’un parent français sont réputés français). Par soustraction, cela signifie qu’il est entré, de 1999 à 2009, 1.597.000 étrangers supplémentaires durant la même période, soit 160.000 par an, soit 0,025% de la population. Ce chiffre doit évidemment être considéré comme un minimum : il suppose que le recensement de 2009 ait été correctement effectué et extrapolé, ce qui est douteux. Quoi qu’il en soit, ce chiffre est proche de celui de 200.000 que nous avions avancé, à partir des déclarations d’entrées, lors du dernier colloque de l’Institut de géopolitique des populations.

    Le grand remplacement de population

    5-Ces chiffres arides ne donnent qu’une idée incomplète du grand remplacement de population en cours. Ainsi, plus du tiers des décès d’étrangers concerne encore des Portugais ou des Espagnols. A contrario, les naissances d’un ou deux parents étrangers concernent à 90% des ressortissants hors Union européenne.

    Les statistiques de naissances 2011 de l’INSEE, selon le pays de naissance des parents, sont, elles aussi, éclairantes : sur 823.000 naissances, 604.000 proviennent de deux parents nés en France (Français de souche, Domiens, ou immigrés de deuxième ou de troisième génération) soit 75%. Pour le quart des naissances, les deux parents ou l’un des deux est né à l’étranger : pour 191.000, soit 87%, de ces 219.000 naissances, l’un des deux parents ou les deux parents sont nés hors Union européenne. L’évolution du nombre des naissances de 1998 à 2011 est aussi éclairante : lorsque les deux parents sont nés en France, le nombre des naissances augmente de 2%, lorsque l’un des deux est né en France de 13%, lorsque les deux sont nés à l’étranger de 38%.

    SOURCE : Naissances selon la nationalité des parents http://www.insee.fr/fr/themes/tableau.asp?reg_id=0&ref_id=NATTEF02233

    L’analyse de l’indice conjoncturel de fécondité pour l’année 2008 complète ce tableau : le taux moyen de 2,01 par mère est très fortement contrasté : il s’élève à 3,99 pour les femmes étrangères hors Union européenne. Voilà des données à garder en tête quand le gouvernement, l’INSEE, l’INED et les médias se féliciteront des « bons chiffres » de la « natalité française » pour 2012 (cela ne saurait tarder !).

    SOURCE : Bilan démographique 2011 / La Fécondité reste élevée http://www.insee.fr/fr/ffc/ipweb/ip1385/ip1385.pdf

    La minoration des chiffres par précaution

    Dans la dernière monographie (novembre 2012) de Contribuables associés sur « L’immigration en France, dépenses, recettes, investissements, rentabilité », Jean-Paul Gourévitch réévalue à la baisse – à 17 milliards au lieu de 36 milliards dans sa première étude – le coût de l’immigration. L’étude est intéressante et paraît bien documentée. Son résultat est néanmoins surprenant : en décalage avec les études antérieures de son auteur et les travaux de l’Institut de géopolitique des populations. Polémia va examiner cette étude. D’ores et déjà, il apparaît que sur un point crucial – le nombre d’entrées annuelles d’immigrés – l’étude sous-estime manifestement la réalité comme nous l’avons démontré ci-dessus. Or le coût marginal (en investissement et en charges sociales d’un étranger supplémentaire) est élevé. Les nouveaux chiffres de Jean-Paul Gourévitch sont donc probablement sous-évalués. Dans un domaine où la pression du politiquement correcte est puissante on ne peut exclure l’hypothèse d’une minoration par précaution.

    En vérité, là où les statisticiens s’effraient des chiffres qu’ils découvrent, ce sont les écrivains qui aident le mieux à prendre conscience de la réalité. Millet ou Camus nous éclairent davantage que l’INSEE, ou l’INED. Mais cela n’interdit pas de corriger les désinformations. Cent fois sur le métier remettons notre ouvrage !

    Jean-Yves Le Gallou http://www.polemia.com
    2/01/2013

  • Alain Soral et Oscar Freysinger VS l'ignorance des gauchos

  • Rompre avec l'antiracisme, le « communisme du XXIe siècle

    « Gouverner, c'est prévoir ».
    Les gouvernants d'hier qui se sont succédé depuis plus de trente ans n'ont pas prévu les conséquences de la poursuite continue d'une immigration non européenne, de l'échec inéluctable de l'intégration de populations de plus en plus nombreuses, venues de plus en plus loin ; ils n'ont pas davantage prévu les effets des déséquilibres démographiques et sociaux qui en ont résulté ; ils n'ont pas vu, non plus, les dangers de la multiplication des zones de non-droit et du développement d'une économie de rente dans les banlieues immigrées. Les émeutes du ramadan 2005 sont la conséquence de cet aveuglement ; mais elles ne sont que le premier soubresaut des conflits à venir.
    Les gouvernants d'aujourd'hui peinent à voir que l'immigration noire africaine dont le flux s'intensifie risque de créer dans l'avenir des problèmes encore plus graves que ceux déjà observés. Ils ne veulent pas davantage accepter l'idée que l'installation de l'islam dans les structures nationales et locales de la République débouchera sur des revendications sans cesse croissantes d'adaptation des lois et des coutumes françaises. Ils ne prévoient pas davantage la menace que fait peser sur la sécurité – des aéroports, des centres d'affaires, des centres commerciaux, des grandes surfaces – le fait de la sous-traiter à des sociétés qui ont souvent partie liée avec les bandes des cités.
    Les gouvernants croient conjurer le mauvais sort en focalisant la perception des risques sur le danger terroriste, qui ne peut venir que d'une minorité qu'ils pensent pouvoir isoler du reste de la population. Ils se trompent : le danger terroriste est sans doute le plus spectaculaire que fait courir à la France l'islam militant mais il n'est pas le seul et il n'est peut-être pas le plus grave.
    Un autre danger infiniment plus profond et plus diffus existe : celui du séparatisme intérieur.
    Séparatisme territorial de basse intensité qui conduit des pans entiers du territoire à échapper à la loi commune.
    Séparatisme territorial de haute intensité qui pourrait déboucher sur des revendications politiques visant à donner des lois différentes aux communes et aux départements où les populations issues de l'immigration sont en passe de devenir majoritaires : ainsi l'hypothèse d'une République islamique de Seine-Saint-Denis pourrait passer pour fantaisiste si elle n'était inscrite dans les courbes démographiques ; et le cahier des revendications de ceux qui s'appellent « les indigènes (sic) de la République » est déjà prêt.
    Ce séparatisme territorial pourrait s'appuyer sur un séparatisme social : la révolte des damnés des sous-sols ; ceux qui assurent aujourd'hui – dans ces lieux modernes et vulnérables que sont les aéroports et les centres d'affaires – la sécurité, la propreté et la logistique ; ces travailleurs-là proviennent généralement de populations issues de l'immigration et bien souvent sont dirigés par des cadres islamiques.
    Bien sûr, le pire n'est pas certain, mais il est possible, et il est singulier, que le seul domaine dans lequel le principe de précaution ne soit pas appliqué soit celui des politiques d'immigration.
    Il y a à cela, comme à l'aveuglement des gouvernants, une raison de fond justement dénoncée dans un moment de lucidité par Alain Finkielkraut : « L'antiracisme est le communisme du XXIe siècle » et il fonctionne à la perfection comme idéologie aussi totalitaire qu'incapacitante.
    En ce sens, il ne peut y avoir de vrais changements dans la conduite des politiques nationales et européennes sans rupture avec les paradigmes dominants.
    1. Reconnaître les différences et affirmer son identité
    Le capitalisme partage avec le socialisme l'idée que les hommes se réduisent à des consommateurs et des producteurs ; ce qui conduit à sous-estimer, voire à nier, les différences de mentalités liées à la diversité des origines et des appartenances civilisationnelles ; en ce sens, croire que les populations musulmanes ont vocation à penser et à agir comme les Occidentaux est une erreur ; tout comme celle qui consiste à nier les valeurs particulières de nos racines européennes et chrétiennes.
    2. Refuser la culpabilité et assumer la fierté d'être soi-même
    La culpabilisation assourdissante de la France et de l'Europe est à la fois injustifiée et incapacitante ; les Français doivent se réapproprier leur histoire – qui leur est aujourd'hui volée – et ne pas se laisser imposer la seule mémoire culpabilisante des minorités ethniques ou religieuses.
    3. Respecter les libertés individuelles mais aussi réaffirmer la souveraineté nationale
    La politique de l'immigration est aujourd'hui abordée sous le seul angle des droits (qui vont bien au-delà des libertés) individuels : droit au séjour, droit aux aides sociales, droit aux soins, droit au logement ; et ce au détriment de la souveraineté nationale qui doit fixer les règles collectives : droit d'entrée et de rester ou non sur le sol national. Un rééquilibrage est manifestement nécessaire.
    Cela suppose évidemment une rupture claire avec l'idéologie « antiraciste » qui nie les différences tout en rendant impossible l'exercice collectif de la souveraineté nationale.
    Jean-Yves Ménébrez
    © Polémia
    05/03/06

  • Plan national d'action contre le racisme et l'antisémitisme : un totalitarisme poisseux

    Les tueries (islamistes) de Toulouse et Montauban ont débouché sur un festival de bobards et d’intoxication « antiraciste », dans l’esprit de ce qui s’était passé à la suite des attentats contre la synagogue de la rue Copernic et de la rue des Rosiers : un phénomène sans surprise, quelques jours après la publication par le gouvernement de son plan d'action contre le racisme et l'antisémitisme pour les années 2012-2014.

    Pierre Milloz analyse ce plan pour Polémia.

    Le gouvernement vient de publier son Plan d'action contre le racisme et l'antisémitisme pour les années 2012-2014.

    Comme on pouvait s'y attendre, il expose l'idéologie dominante, celle dans laquelle baignent les médias de l’oligarchie, celle des gouvernements et de la plupart des partis politiques.

    Limiter la liberté d’expression au nom de l’antiracisme

    Alors que l'opinion publique conteste de plus en plus la passivité des gouvernements face à un courant migratoire qui menace de submerger la nation, le Plan a pour objet de combattre cette contestation en invoquant les principes universalistes et en la qualifiant de « raciste ». Pour autant, il prétend en l'espèce n'avoir nulle intention de limiter la liberté d'expression. Il fait seulement valoir que celle-ci n'est garantie par la loi de 1881 que dans le respect de l'ordre public. Or, dit-il (page 9), l'extériorisation du racisme est attentatoire à l'ordre public, donc la liberté d'expression n'est pas menacée. (Il suffisait d'y penser.) Merci Orwell !

    Orienter la répression vers la population majoritaire

    Le Plan porte donc évidemment un jugement extrêmement favorable sur cette immigration : « L'apport des populations étrangères a constitué une chance pour la France », dit-il (p. 91), et, comme dans tous les régimes totalitaires à pensée unique, il entend en persuader les enfants : « Les programmes d'histoire doivent permettre aux enfants de le comprendre. » Cette chance pour la France se manifeste de diverses manières.

    D'abord, les immigrés ne sont pas racistes (ce qui implicitement oriente la répression vers ce que le Plan appelle la population majoritaire – 76% du total) : « Il faut noter l'émergence récente de quelques cas de racisme dirigés contre des Blancs, mais cela reste pour l'instant relativement rare » (p. 53). Apparemment le ministre de l'Intérieur n'a pas eu connaissance de cet incident que son collègue chargé de l'immigration dénonçait en mars 2011 : « Quand, après le match de football Algérie-Egypte où la France n'est même pas concernée, 20.000 jeunes Marseillais, étrangers, français d'origine étrangère vont sur la Canebière brûler les drapeaux français, n'est-ce pas l'indice d'une difficulté ? » Mais le ministre de l'Intérieur est pardonnable, tant il est vrai que cet incident est passé relativement inaperçu, les médias n'ayant pas jugé bon de s'appesantir sur lui. Mais rien n'interdit d'imaginer le retentissement qu'aurait eu un incident au cours duquel 20.000 jeunes Français, d'origine française, seraient allés sur les Champs-Elysées brûler les drapeaux algériens…

    Promouvoir la diversité à l’école : une démarche totalitaire ?

    Echappant donc au reproche éventuel de racisme, les immigrés confirment qu'ils sont une chance culturelle pour la France. Cet atout offert à notre pays résulte aussi de leur effort incessant et inlassable pour la France : « les artistes, les écrivains, mais aussi les citoyens venus d'ailleurs ne cessent d'enrichir le patrimoine culturel de la France » (p. 99). N'est-il pas indiqué dès lors que l'on se tourne à nouveau vers les enfants pour les en persuader et seuls les esprits pervers feront à nouveau le rapprochement avec la propagande des régimes totalitaires dans les établissements scolaires : « la diversité à l'école » figure au programme national de pilotage qui « permettra de mieux prendre en compte la diversité » (p. 28).

    Aider les étrangers même en situation irrégulière

    En conséquence, les immigrés doivent être accueillis et aidés et, indépendamment des mesures nationales en leur faveur, on peut noter que le Plan rappelle (p. 85) que les étrangers même en situation irrégulière ont un droit à l'hébergement, qu'apparemment ils peuvent faire valoir en saisissant une commission de médiation (mais dans ce cas on distingue mal les conséquences sur leur présence en France. Peut-être l'obtention d'un hébergement vaut-elle titre de séjour ?).

    La « diversité » contre l’assimilation

    Les notations qui précèdent ont présenté l'attitude générale de bienveillance du ministre de l'Intérieur dans ce Plan. Cette attitude conduit à un paradoxe évident : d'une part, conformément à la doctrine officielle, le document insiste sur l'unicité du peuple français et le refus des communautés intermédiaires et, d'autre part, ne préconisant pas l'assimilation des étrangers, il entend « promouvoir la diversité ». Et de fait la défense et la promotion des diversités au sein de la nation française forment le leitmotiv du Plan, en réponse aux contempteurs de celles-ci, accusés de racisme.

    Les caractéristiques de la population autochtone n’intéressent personne

    En contrepoint on ne trouvera pas dans tout le document les mots : traditions françaises, population française, ethnie française, Français d'origine ou de souche. Bien sûr, on peut objecter que là n'est pas le sujet du Plan : pourtant, puisqu'il s'agit de populations étrangères dont il faut protéger les caractéristiques, ne serait-il pas normal que le document se préoccupât en même temps des caractéristiques des populations autochtones, celles qui reçoivent ? Il n'en fait rien, bien sûr.

    Le défenseur des droits : des pouvoirs accrus par rapport à la HALDE

    Telle est la tonalité du Plan. Si on en vient maintenant aux mesures, on notera que le document fait un rappel de toutes les décisions déjà prises dans le passé et propose pour les trois années à venir diverses mesures nouvelles dont la principale est la nomination d'un défenseur des droits. Ce haut fonctionnaire aura la charge d'ensemble du dossier et sera donc appelé, d'une part, à revigorer certaines des mesures existantes et, d'autre part, à mettre en œuvre quelques autres, qui intéressent surtout les domaines de l'interdiction et de la répression, sujets auxquels on va venir maintenant.

    En la matière, les pouvoirs publics s'autorisent toutes sortes de facilités et d'approximations, dont la description suscitera nombre d'observations critiques.

    La Constitution en son article 1 est invoquée à l'appui de l'idée selon laquelle les habitants du territoire français ne peuvent faire l'objet que d'un traitement uniforme. C'est à tort : il est exact que la Constitution « assure l'égalité devant la loi sans distinction d'origine, de race ou de religion », mais elle réserve cette prescription aux seuls citoyens, c'est-à-dire aux nationaux, et, contrairement à ce que prétend abusivement le Plan (p. 7), elle n'interdit nullement un traitement différencié des étrangers. Elle l'autorise même par sa rédaction.

    Les pouvoirs exorbitants et liberticides du… défenseur des droits

    Des pouvoirs exorbitants sont conférés à une nouvelle institution : le défenseur des droits. Ce haut fonctionnaire peut procéder à des vérifications sur place (le document ne prononce pas le mot de perquisition…) et à des visites inopinées, sous le contrôle du juge des libertés, il est vrai (p. 32). Il a le pouvoir d'enjoindre à une administration ou à « l'organisme en cause » (sa compétence s'étend donc au-delà de la sphère publique, tout comme celle d'un service de police) de réformer une décision (mais aucun service de police ne dispose d'un tel pouvoir !) (p. 33).

    Si le cas dont le défenseur des droits saisit « l'organisme en cause » est de nature à justifier des poursuites disciplinaires et si celles-ci ne sont pas engagées, ledit organisme doit justifier son abstention auprès du défenseur. Là encore on rencontre une disposition extraordinaire qui limite de fait la liberté d'une autorité privée d'exercer ou de ne pas exercer son pouvoir disciplinaire (p. 33).

    Une nouvelle dialectique de la preuve : à l’innocent de prouver qu’il l’est !

    D'autres règles juridiques habituelles sont « adaptées » à la matière. Sauf en matière pénale, lorsque des faits laissent supposer qu'un acte discriminatoire (et pas seulement de nature raciste) a été commis, l'autorité qui s'en inquiète n'a pas à faire la preuve de l'infraction : c'est au suspect qu'il appartient de prouver son innocence ! Le Plan qualifie pudiquement cette innovation de « nouvelle dialectique de la preuve » (p. 8) !!!

    La répression de ce genre de délit mérite une attention toute spéciale. Elle doit s'exercer dans la presse, les films, les objets et insignes. Les préfets doivent renforcer leur collaboration avec les « associations engagées », avec les directeurs d'école (« pour prévenir et sanctionner dans les établissements et leurs abords »). Des magistrats « référents » en la matière sont institués au sein du parquet, comme une centaine de « référents sûreté » sont formés au sein de la police et de la gendarmerie.

    Favoriser la dénonciation : « La République récompense les dénonciateurs » (1793)

    Le Plan, en effet, regrette la « difficulté récurrente de faire émerger des plaintes » et en conséquence il consacre un paragraphe entier (4.2.2) à « Favoriser l'émergence des plaintes ». Dans cet esprit, des conventions ont été passées (on n'en connaît pas le coût) avec des associations comme la LICRA et SOS-Racisme dont le rôle est notamment de « contribuer à la dénonciation des faits les plus graves ». Par ailleurs, « des cellules de veille ont été mises en place destinées à trouver les moyens de permettre aux victimes de discrimination de porter plainte ». Autrement dit, la dénonciation devient l'un des moteurs de la répression et l'appel aux associations engagées et à la délation pourrait ouvrir une période la plus sombre de notre histoire.

    LICRA, SOS-Racisme : un soutien financier justifié

    De façon générale, la contribution des associations « justifie », selon le Plan, « le soutien financier qui leur est apporté par l'Etat et les collectivités territoriales ». Le contribuable, toujours inquiet, aimerait connaître le coût de ce soutien, et il est d'autant plus inquiet que le Plan parle du « foisonnement des initiatives associatives »… (p. 36). Mais on ne le lui dira point.

    Il s'inquiétera aussi, mais cette fois en tant que citoyen, de voir ces associations, de droit purement privé, chargées de mission de service public qu'à première vue on verrait plutôt assurées par l'administration. Il n'est pas normal, par exemple, que la LICRA soit chargée de contribuer à la formation des gendarmes et des policiers (!) (p. 38) ou qu'un établissement public comme l'ACSE (Agence pour la cohésion sociale et l'égalité des chances) « soutienne les services juridiques des associations LICRA, SOS-Racisme, MRAP, LDH » (p. 35) dont le plan donne une liste impressionnante des activités, y incluse la « capitalisation » (?).

    La lutte dite « antiraciste » n'a pas à souffrir des restrictions budgétaires

    La lutte dite antiraciste n'a pas à souffrir des restrictions budgétaires. Y participent, pour le seul échelon central, sept comités, un haut conseil, un défenseur des droits, deux délégués interministériels, un délégué ministériel, un secrétariat général, une agence, deux offices et quatre observatoires. Cette énumération à la Prévert pourrait passer pour bouffonne. Pourtant elle ne fait que récapituler l'effort du gouvernement pour résoudre ce qu'il semble considérer comme le problème majeur de la France dans la compétition internationale actuelle : dans un tel cas, pour lui l'argent ne compte pas.

    Il faut ajouter à l'énumération ci-dessus un nombre indéterminé d'observatoires régionaux de la jeunesse et des sports et les COPEC. Les COPEC sont des commissions départementales pour la promotion de l'égalité des chances et la citoyenneté. Elles bénéficient de soins particuliers puisqu'elles ont non pas un mais trois présidents : le préfet, l'inspecteur d'académie et le procureur. Dans chaque département elles coordonnent l'action de la lutte antiraciste. Il convient aussi de mentionner que l'un des offices cités plus haut dispose de 29 directions territoriales et de 12 délégations (p. 25).

    Les statistiques sur le racisme mobilisent 800 policiers

    Enfin, il n'est pas possible de passer sous silence l'effort financier qu'a consenti l'administration de la police pour avoir une connaissance statistique précise des discriminations. Il est apparu en effet que dans de nombreuses affaires pénales le motif raciste pouvait exister et n'avoir pas été pris en compte. Aussi a-t-il paru nécessaire de reprendre toutes ces procédures une à une par un traitement manuel, pour mieux qualifier les faits : à cette tâche, ce sont « environ 800 fonctionnaires de police qui ont été formés dans les services statistiques de terrain » (p. 40). Il y aura comme toujours (mais comment l'éviter ?) des malveillants pour avancer que tous ces policiers auraient mieux été utilisés pour le maintien de l'ordre dans certaines banlieues.

    Toutes ces notations auront à plusieurs reprises inquiété le lecteur, curieux de connaître le coût de toutes les opérations dont le présent compte rendu n'évoque que les parties les plus caractéristiques. Sa curiosité malheureusement ne sera pas satisfaite car, arrivé à la dernière page du Plan, il apprend – hélas ! – que « l'Etat ne dispose pas des outils lui permettant d'évaluer l'ampleur de son engagement financier dans la lutte contre le racisme et l'antisémitisme ».

    Une vision totalitaire

    C'est là une constatation extrêmement regrettable dans les circonstances actuelles. Pourtant, l'impression générale qu'on tire de la lecture du document conduit à une conclusion encore plus regrettable : celle qu'on a affaire à une vision totalitaire : une vision où la surveillance de la population par une multitude d'organes et l'érection de la délation comme un moyen de gouvernement sont caractéristiques d'un totalitarisme poisseux.

    Pierre Milloz http://www.polemia.com
    24/03/2012

    L’intégralité du Plan en PDF cliquer ici 

    et

    http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_la_une/toute_l_actualite/ministere/plan-national-d-action-contre-racisme

  • Les Identitaires étaient 70 et ne sont que des amateurs…Eux étaient 300 ont tout cassé et nont pas été inquiétés

    Les Identitaires ne sont que des amateurs…

    Quel message, une fois de plus, envoyé mardi dernier ! 

    300 jeunes débarquent à Nogent, petite ville de l’Oise, et s’installent pour la nuit dans un hôtel en attente de reconversion.

    Sans doute pour s’occuper, les malheureux cassent tout, se battent, se déchaînent sur les voitures de la rue, obligent les voisins à passer la nuit de la Saint-Sylvestre terrés tous feux éteints et terrorisés, contraignent 80 gendarmes et policiers à descendre en urgence de Paris… 

    Au petit matin, ils sont rapatriés par le RER dont ils cassent quelques vitres, histoire de finir l’aventure dignement…

    Et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, selon le commissaire adjoint de Creil, puisqu’il n’y a ni blessés graves ni… gardés à vue. 

    Quelle leçon de choses pour les 70 Identitaires montés déployer une banderole sur le toit d’une mosquée en construction, à Poitiers ! 

    Des amateurs qui se sont retrouvés placés en garde à vue — 48 heures pour quelques-uns —, qui risquent amendes et peines de prison, et dont les responsables sont interdits de sortie de leur département ! Qu’ils en prennent de la graine !

    Pour bénéficier de l’impunité la plus totale, et ne même pas être placé en garde à vue :
     

    - Il suffit d’être 300 et non pas seulement 70.
     

    - Il suffit de tout casser, au lieu de déployer paisiblement une banderole réclamant un referendum sur islam et immigration. 

    - Il suffit de s’enivrer et de se battre toute une nuit, de pourrir le réveillon de paisibles citoyens, au lieu de prendre la peine de grimper, avec une échelle de corde, au petit matin, sur le toit d’une mosquée en construction. 

    - Il suffit de casser les voitures des riverains au lieu de rappeler le souvenir de Charles Martel et de sa victoire de 732 qui a sauvé la France des bienfaits de la religion d’amour, de tolérance et de paix.

    - Il suffit de casser les vitres d’un train au lieu d’exposer à la pluie 3 tapis de prières — dont on se demande ce qu’ils faisaient sur un chantier de construction. 

    2012 est mort. 

    Vive 2013 dans la France de Hollande, Valls et Taubira !

    Un pays où des jeunes qui alertent paisiblement leurs compatriotes sur l’islamisation de leur pays sont traînés dans la boue, insultés par la majorité des médias. 

    Un pays où les Mélenchon-Dray-Desir réclament la dissolution de leur mouvement… 

    Un pays où l’on ne demande même pas leurs papiers d’identité à d’autres « jeunes » qui cassent tout, ne fut-ce que pour leur faire payer les dégâts dont ils sont responsables. 

    Des dégâts que Depardieu ne paiera plus…

    Christine Tasin, le 2 janvier 2013    /   FRANCE REVOLUTION  http://france.revolution.over-blog.com/

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