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immigration - Page 1470

  • Culture de l’excuse, délinquance, immigration… Stop ou encore ?

    Ahmed Ben Bella,   premier président de l’Algérie indépendante entre 1962 et 1965, est mort hier à Alger. Ecarté brutalement du pouvoir, il fut remplacé à la tête de l’Etat FLN par Houari Boumediene, resté célèbre par sa prédiction, souvent citée ces dernières décennies par Jean-Marie Le Pen. En mars 1974, M. Boumediene déclarait ainsi : « Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère sud pour aller dans l’hémisphère nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront là-bas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire. »

     Dans son Mémoire de géopolitique sur la France multiethnique de 2030 (Collège Interarmées de Défense, mars 2004), le Commissaire Principal de la Marine, Florian Chardès, notait que « 75% de l’immigration actuelle est une immigration de peuplement, l’immigration de travail représentant seulement 10% du total annuel. » « Aujourd’hui, la Seine-Saint-Denis est le premier département français dans lequel naissent plus d’enfants d’origine extra-européenne que d’enfants d’origine européenne. Cette situation préfigure celle de l’ensemble du territoire métropolitain à compter des années 2040. »

     Une immigration qui tiers-mondise la France à tous les niveaux (socialement, économiquement, culturellement…) et qui est aussi responsable de la flambée de l’insécurité depuis trente ans. Faut-il le rappeler, les départements et villes les plus criminogènes sont aussi ceux les plus touchés par l’immigration de peuplement.

     Le Figaro rapportait notamment ce jeudi  qu’un « commerçant de 39 ans, connu des services de police et neveu de Saïd Tir, caïd marseillais du trafic de drogue abattu en avril 2011 -« considéré comme l’un des trafiquants les plus influents des quartiers Nord de Marseille »- « , a été tué hier soir de plusieurs balles de fusil d’assaut alors qu’il circulait dans sa voiture dans le 3e arrondissement de Marseille (…). En 2011, 20 règlements de comptes ont été recensés dans les Bouches-du-Rhône (29 victimes dont 16 morts), dont 15 à Marseille (23 victimes dont 13 morts), selon la préfecture. »

     Dans la nuit de mardi à mercredi, à Saint-Alban-Leysse, prés de Chambéry (Savoie) cette fois, c’est un policier, le brigadier-chef et père de famille Cédric Papatico, 32 ans, appartenant à la brigade anti-criminalité (BAC) qui a été percuté sciemment et traîné sur une trentaine de mètres par le 4×4 Porsche Cayenne de l’équipe de cambrioleurs que la BAC a surprise en pleine action.

     Nous l’évoquions sur ce blog, comme le FN  Xavier Raufer a fait justice il ya déjà longtemps de l’explication  économique (la crise, le chômage…) pour expliquer le basculement dans l’incivilité, la délinquance, la violence. Il a ainsi rapporté que le taux de pauvreté monétaire, c’est-à-dire de gens qui n’ont pas d’argent est de 19,5% dans la Creuse et de 18% en Seine-Saint-Denis ; que les deux tiers des immeubles dégradés en France se trouvent dans la Creuse. Dégradations qui elles, ne sont pas le fait des saccages commis par leurs habitants.

     « Les pauvres sont-ils en Seine-Saint-Denis ? Non. La vraie misère est dans le Cantal et dans la Creuse. Ceux qui n’ont pas d’argent, qui vivent dans des immeubles dégradés, qui sont éloignés des services publics, qui n’ont pas accès aux prestations sociales parce qu’ils ne savent pas qu’elles existent (vivent dans ces départements ruraux) ». « Une fois de plus cette culture de l’excuse (de la délinquance) est une escroquerie mais désormais on en a la preuve. »

     Bruno Gollnisch constate d’ailleurs que malgré le marasme social qui sévit tout particulièrement depuis 2008 aux Etats-Unis, la criminalité continue d’y baisser pour atteindre son plus bas niveau depuis quarante ans. Autant dire que l’explication sociologico-environnementale, gauchisante de la délinquance -« c’est la faute à la société »- ne saurait servir d’explication toute trouvée et magique à l’explosion des crimes et délits dans notre pays.

     Bref Sarkozy et l’UMP au pouvoir ont refusé ou ont été incapables de prendre les mesures nécessaires pour enrayer la délinquance et la libanisation dela France.

     Marine Le Pen le rappelait hier soir plus largement, « le contexte international nous donne raison, le contexte économique nous donne raison. Les problématiques d’immigration sont aujourd’hui telles que la lucidité des Français sur ces problématiques est plus importante (…). Pendant cinq ans (Nicolas Sarkozy) a démontré que les seuls qui étaient capables véritablement de prendre les choses en main, de ramener un peu d’ordre dans notre pays, de faire preuve de la fermeté nécessaire, et bien c’était ma candidature ! »,

    12 avril 2012 http://www.gollnisch.com

  • La France islamisée à marche forcée

    Il ne se passe plus une semaine sans que l'on apprenne le projet de construction d'une nouvelle mosquée. Aux deux mille lieux de culte mahométans déjà édifiés dans notre pays s'ajoutent désormais de nombreux projets de sanctuaires de taille importante lancés à travers la France à Marseille, à Strasbourg, à Nantes, à Paris, à Tours, à Saint-Denis, à Cergy-Pontoise. La grande mosquée de Créteil qui comprend deux mille places, a ainsi accueilli le 3 décembre ses premiers fidèles avant une inauguration en grandes pompes en présence des autorités locales, le 18 décembre. Parallèlement, des dizaines de projets de moindre importance ont été lancées dans des villes moyennes.

    MOSQUÉES-CATHÉDRALES : ELLES SONT PARTOUT
    Au total, pas moins de 200 projets sont en cours, selon le ministère de l'Intérieur. L'apparition de ces dômes et de ces minarets, prévus dans la plupart des grands projets, modifie considérablement le paysage urbain, ce que reconnaît même Le Monde dans son édition du 3 décembre mais sans bien sûr s'en scandaliser. Et l'ouverture de ces nouveaux lieux de culte démultiplie les surfaces de prière accessibles aux fidèles mahométans. Selon les estimations les plus courantes, entre 20 % et 30 % des quelque 5 millions de personnes de confession musulmane vivant en France se rendraient régulièrement à la mosquée. De sorte que l'on peut se demander s'il n'y a pas d'ores et déjà en France plus de musulmans pratiquants que de catholiques se rendant à l'église le dimanche. En terme de pratique religieuse et de dynamisme, l'islam est en passe de devenir la première religion de France. même si elle l'est déjà depuis longtemps sur le plan du traitement médiatique.
    Les "grandes" mosquées devraient entraîner la fermeture de certaines des deux mille salles de prière réparties sur tout le territoire national, même si la pratique de proximité est appelée à perdurer. « Dans certains endroits, on peut même craindre un maillage disproportionné, avec une sous-utilisation des " mosquées-cathédrales", en dehors des fêtes » jugent des spécialistes du sujet. Ce qui est un comble : au moment où l'on envisage la destruction par mesures d'économies de centaines d'églises de villes et de villages, on construit des mosquées plus nombreuses que ce que justifierait le nombre réel de musulmans pratiquants ! N'est-ce pas là la preuve de la volonté des dirigeants du pays de favoriser par tous les moyens une religion et une spiritualité étrangères à notre tradition, à nos mœurs, à notre patrimoine dans un processus de liquidation de tout ce qui fait l'âme et l'identité de la France et de banaliser la présence de populations et de religions allogènes comme on le fait déjà sur le plan politique avec la nomination de ministres, de préfets, de recteurs d'académie, et bientôt de généraux « issus de la diversité » ? Nous sommes véritablement trahis par ceux-là mêmes qui devraient œuvrer au bien commun et notamment à la préservation de notre héritage religieux, ethnique, spirituel, culturel, civilisationnel.
    « Aujourd'hui, les maires sont les premiers bâtisseurs de mosquées » affirme d'ailleurs, dans Le Figaro du 22 décembre, Dalil Boubakeur, le sourire aux lèvres. L'ancien président du Conseil français du culte musulman (CFCM), organisme cultuel créé en 2003 par Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur de Jacques Chirac, sur le modèle du CRIF (Conseil représentatif des institutions juives de France), pense avoir contribué à l'institutionnalisation de l'islam en France. Partout en effet des mosquées sortent de terre. Souvent marqués par le gigantisme. Créteil, nous l'avons vu, vient d'inaugurer une mosquée cathédrale qui a coûté cinq millions d'euros. Avec le soutien de l'édile Laurent Cathala. « Après la volonté divine, c'est grâce au député maire que le projet a réussi », confirme le responsable Karim Benaïssa. Un bail emphytéotique, une aide à la construction d'un million, ainsi qu'une subvention annuelle de 100 000 euros, officiellement dirigées vers les activités culturelles : de manière autant habile que machiavélique le maire a eu recours à tous les moyens de financement dont il disposait. Sans enfreindre ouvertement la sacro-sainte loi de 1905 dirigée à l'époque exclusivement contre l'Eglise catholique, qui prévoit que la « République ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte ».

    LA TRAHISON DES POLITIQUES
    Imperceptiblement, en cinq ans, comme le note Le Figaro du 22 décembre qui n'y voit rien à redire, « les élus locaux sont passés de la prudence, voire de la méfiance envers l'islam, à l'adoubement ». Certes, poursuit le quotidien libéral, « des réticences persistent, ici et là, « mais cela s'améliore à vive allure », se réjouit le nouveau président du CFCM, Mohammed Moussaoui. Les maires s'impliquent, avec parfois la volonté de mieux contrôler, mais aussi et surtout de récolter des voix qui pèsent désormais sur des scrutins serrés. » On ne le dira jamais assez, le poison de l'électoralisme et plus encore du scrutin majoritaire à deux tours en vigueur en France pour la quasi-totalité des élections (municipales, cantonales, régionales, législatives, présidentielle), fût-il légèrement adouci par une part de proportionnelle, incite à la séduction par tous les moyens des minorités agissantes (ethniques, sexuelles, religieuses) qui peuvent faire basculer l'élection.
    Avec l'explosion des prix du foncier, l'octroi d'un terrain municipal se révèle décisif, remarque également Le Figaro. Désormais le bail emphytéotique est devenu l'outil principal du maire, même si les tribunaux administratifs, souvent saisis par des élus nationaux FN ou MNR (et l'on voit le désastre de ne quasiment plus avoir de conseillers municipaux de droite nationale qui sont au courant des dossiers et peuvent donc agir), sanctionnent parfois des loyers trop faibles, perçus à juste titre comme un financement explicite du culte. Ce fut d'ailleurs le cas à Marseille ou à Montreuil. Depuis, les dispositifs s'affinent. Les mairies se sentent de surcroît des activités culturelles de la mosquée, parfois un simple salon de thé, une librairie ou un hammam, pour subventionner la pratique cultuelle. Au total, les pouvoirs publics contribueraient ainsi à 30 % du financement des lieux de culte, selon une estimation officielle du ministère de l'Intérieur.
    Certes par le passé, la puissance publique avait déjà pris des libertés avec la loi de 1905 pour faire face, par exemple, à l'arrivée des harkis. « Avec l'islam, ces petits arrangements se sont amplifiés et politisés » remarque encore le quotidien conservateur. Nicolas Sarkozy avait ainsi souhaité un temps modifier la loi, pour permettre un "rattrapage". Et accompagner la "mutation" de l'islam, devenu la « deuxième religion de France », Si la pratique ne concernerait que 20 % des familles musulmanes, la prégnance religieuse est beaucoup plus large. Le ramadan n'a jamais suscité autant d'adeptes, comme on le voit dans les établissements scolaires et le milieu professionnel, tout comme la consommation de viande halal - qu'aujourd'hui l'on peut trouver couramment dans les rayons des supermarchés - et le port du foulard, beaucoup de jeunes mahométans s'adonnant à ces pratiques par réflexe identitaire et par volonté de se démarquer des "souchiens" honnis. Les jours de fête, les salles de prière débordent ainsi de croyants agenouillés, qui prient sur la voie publique.
    Cette image alimente les spéculations sur le nombre de lieux de culte manquants. « Il faut passer des 2 000 actuels à 4 000 », assure ainsi le CFCM. Des maires participent à cette surenchère, quelle que soit leur étiquette politique, du Parti communiste à l'UMP.
    Depuis la création du CFCM en 2003 et malgré ses défaillances, le statut de l'islam dans leur République ne cesse ainsi de se banaliser alors que le financement étranger se serait réduit. Si les principaux pays d'origine - Algérie, Maroc, Turquie - contribuent toujours à l'édification des lieux de culte, ou envoient des imams, les monarchies du Golfe sont devenues plus parcimonieuses. « Depuis le 11 septembre 2001, l'Arabie séoudite a vu certains de ses dons bloqués par Tracfin, la structure du ministère de l'Économie qui surveille les flux financiers » note Le Figaro. Toutefois, de grandes fortunes du Golfe se seraient substituées à Riyad, affirme le responsable des Cahiers de l'Orient, Antoine Sfeir et, au total, ces fonds représenteraient toujours près de 50%. « Sans que l'on puisse parler d'ingérence, car en réalité, les financements ne conditionnent pas l'idéologie », assure l'expert. « Plus l'islam s'officialise, plus il est modéré », confirment les policiers. C'est le pari pris par les maires. Un pari dangereux : qui peut croire que les mahométans s'arrêteront là dans leurs revendications ? Quand partout des mosquées seront sorties de terre, on assistera à une surenchère, à une escalade d'exigences concernant le calendrier des jours chômés, la modification de la législation pour qu'elle soit compatible avec la charia, etc.
    Face à une triple source de financement - pouvoirs publics, donateurs étrangers et collecte auprès des fidèles - Dalil Boubakeur met désormais en garde contre le gigantisme : « Une grande mosquée, c'est un gouffre financier. » « On compte d'ailleurs assez de lieux de prière aujourd'hui, confie-t-on au Bureau des cultes. Ce qu'il faut, c'est une amélioration des structures de proximité, plus que des mosquées gigantesques, dont on constatera dans dix ans qu'elles sont impossibles à entretenir. » À moins bien sûr que les municipalités n'y contribuent. C'est-à-dire en réalité le contribuable taillable et corvéable à merci.

    LA TRAHISON AUSSI DE L'EGLISE CONCILIAIRE
    A la forfaiture des dirigeants politiques (président, ministres, maires... ) s'ajoute une trahison encore plus grave, encore plus lourde de conséquence, celle des dignitaires "catholiques". En effet, chose incroyable et inouïe pour tous ceux qui n'ont pas compris la gravité de ce qui se passe depuis un demi-siècle dans l'Eglise, l'Institut catholique de Paris, nous apprend Le Monde, a accueilli en décembre sa deuxième promotion d'étudiants musulmans. Inscrits en formation continue dans le cadre du diplôme universitaire « Religions, laïcité, interculturalité », une trentaine d'imams, aumôniers et responsables d'associations musulmanes ont en effet fait leur rentrée le 5 décembre, trois semaines avant Noël. Lancée de manière inédite en janvier 2008 avec l'appui du ministère de l'Intérieur, toujours lui, cette formation vise à donner aux responsables du culte musulman des connaissances juridiques et civiques de base pour exercer leurs fonctions dans le cadre particulier de la laïcité et, au passage, dissuader les postures les plus radicales. Près de deux mille imams exercent en France. Autrement dit l'Eglise (conciliaire) de France est chargée de former des imams à la laïcité. Comment ne pas s'étonner que les gens soient complètement désorientés, que le confusionnisme se généralise, que les âmes s'égarent ?
    Quinze des vingt-sept élèves sortants ont déjà reçu leur diplôme. Outre le suivi des cours théoriques, ils ont rédigé un mémoire sur des sujets tels que « l'islam au regard des valeurs républicaines », « l'implication du code maghrébin de la famille dans le code civil français », « l'aumônier dans les centres pénitentiaires en France ». « On y a acquis une culture institutionnelle et citoyenne et certains ont pu déconstruire les préjugés qu'ils avaient sur la République » témoigne dans Le Monde du 3 décembre Mohamed Ali Bouharb, étudiant sortant et aumônier militaire en exercice. « Désormais, nous sommes capables de nous entretenir avec un élu en parlant le même langage que lui, ajoute-t-il. Ce n'est pas rien, quand on sait que certains responsables musulmans demandent encore des créneaux pour les femmes musulmanes dans les piscines publiques ! » Cette première promotion est principalement issue de l'Institut théologique de la Grande Mosquée de Paris (GMP) avec qui l'Institut catholique avait passé une convention. Les autres composantes de l'islam, considérant non sans raison qu'un institut "confessionnel" ne pouvait remplir cette formation, avaient décliné l'offre. Pour 2009, le recrutement a été diversifié : outre une dizaine d'étudiants de la GMP, quatre imams, appelés à exercer quelques années en France, sont envoyés par le ministère turc des affaires religieuses ; cinq aumôniers militaires et sept "indépendants", dont des femmes, sont aussi inscrits. Des Marocains sont en attente. Selon l'entourage du ministre de l'intérieur, cette formation suscite l'intérêt d'universités étrangères et pourrait être étendue à terme à des prêtres orthodoxes russes appelés à exercer en France. Voilà en tout cas qui devrait doucher les enthousiasmes de tous ceux qui pensent que depuis l'élection de Benoît XVI les choses s'arrangent et que l'on en revient à la doctrine traditionnelle ! Mais, comme le disait Bossuet, « il n'y a pire dérèglement de l'esprit de voir les choses non comme elles sont mais comme l'on voudrait qu'elles fussent ».

    NOS CIMETIÈRES MENACÉS
    Et comme si cela ne suffisait pas, voilà que l'on s'en prend aussi à nos cimetières. Michèle Alliot-Marie, ministre de l'Intérieur, a ainsi signé en février 2008 un décret encourageant les maires (encore eux !) à développer les carrés confessionnels dans les cimetières. Lesquels sont des espaces laïcs soumis à la loi de 1887 mais le maire, par son pouvoir de police, est autorisé à désigner l'endroit où les défunts seront inhumés et donc à créer de fait des carrés. Une circulaire de 1991 précise que ces carrés ne doivent pas être séparés par des barrières et que seules les tombes peuvent porter des symboles religieux. Le nouveau texte incitatif se veut un signe politique envoyé aux élus. Car la demande est en pleine explosion, marquant un phénomène de fond. Par le passé, la majorité des immigrés du Maghreb étaient enterrés dans leur pays d'origine. Par fidélité à leurs racines comme par tradition religieuse, l'islam recommandant de reposer en terre musulmane. Jusqu'à récemment, les Algériens se cotisaient au sein d'amicales pour financer ce retour. Mais ces structures se délitent et rendent le rapatriement du corps plus complexe et onéreux. Le gouvernement tunisien finance lui le retour des dépouilles, tandis que les Marocains souscrivent des assurances spécifiques auprès des banques. 85 % des défunts originaires du Maghreb sont encore enterrés au pays, selon une étude menée par le Fonds d'action et de soutien pour l'intégration et la lutte contre les discriminations (Fasild).
    Mais les temps changent. « Les enfants de la deuxième ou troisième génération veulent avoir leurs parents inhumés près d'eux, et non au bled », explique Mohamed Bechari, un des dirigeants du Conseil français du culte musulman (CFCM). Un signe d'intégration selon lui. « Les familles ont fait souche en France », insiste Dalil Boubakeur recteur de la Mosquée de Paris, qui estime que 60 % des personnes d'origine algérienne veulent maintenant reposer en France. C'est sans doute que ces mahométans considèrent aujourd'hui que la France est en train de devenir terre d'islam et qu'il n'est donc plus illégitime d'y reposer. Voilà qui devrait interpeller, comme l'on dit, les Français de souche ! Mais l'enterrement dans notre pays demande des aménagements. Il faut donc là encore céder aux occupants. Les musulmans doivent être mis en terre pour toujours et refusent donc les concessions temporaires qui se pratiquent dans la majorité des cimetières français. D'autre part, ils doivent reposer entre pairs, le visage tourné vers La Mecque. Lorsqu'ils sont sollicités par la famille du défunt, les maires doivent tenter de trouver une solution. Ils n'y sont pas obligés. Si certains sont encore réticents à créer des carrés confessionnels, la plupart ne demandent pas mieux que de favoriser l'islam, mais se heurtent à des problèmes fonciers. Car il est difficile de dégager de la place et de la réserver pour des musulmans ou des juifs, qui réclament également davantage d'espaces confessionnels. Les anciens carrés juifs sont pleins. Et la majorité des juifs souhaitent reposer en France, le phénomène d'inhumation en Israël restant très marginal. Pour résoudre la pénurie de carrés, un récent rapport du Sénat propose de créer des cimetières confessionnels privés. Tandis que la commission Machelon, chargée du toilettage de la loi de 1905, évoque cette possibilité, sans clairement la préconiser. Les organisations musulmanes n'y sont pas favorables. Car la gestion et les coûts seraient élevés. Il faudrait par ailleurs changer la loi de 1887 pour créer ces espaces privés. Toujours est-il que les carrés confessionnels mahométans sont en pleine expansion et que l'un des rares lieux qui restait préservé, qui rappelait la France d'autrefois, celle des terroirs et des clochers, où l'on pouvait voir sur les pierres tombales des patronymes et des prénoms bien de chez nous, est lui aussi des plus menacés. Que nous restera-t-il dans ce pays où nous nous sentons de plus en plus étranger ? Comme le disait déjà à son époque l'écrivain Paul Bourget nous sommes plus que jamais aujourd'hui « des émigrés de l'intérieur ».

    UNE LOI CONTRE L'ISLAMOPHOBIE
    A la suite de la tentative d'incendie de la mosquée de Saint-Priest dans le Rhône le 20 décembre où l'on a exhibé un Coran à moitié brûlé, les dignitaires mahométans ont encore fait monter d'un cran leurs exorbitantes revendications. Ainsi Azzedine Gaci, président du conseil régional du culte musulman (CRCM) de Rhône-Alpes, plaide-t-il « pour une reconnaissance des actes islamophobes », expliquant qu'il constate « une véritable recrudescence de ces types d'actes ». Il a compté cette année sur la région Rhône-Alpes une dizaine d'actes « clairement islamophobes », et estime que beaucoup d'autres n'ont pas été recensés. Et il exige trois mesures selon lui indispensables pour répondre à cette montée de "l'islamophobie" : l'installation de caméras de vidéo-surveillance dans tous les lieux de culte, la mise en place d'une cellule de veille pour recenser tous les actes islamophobes et l'organisation d'une grande marche nationale. Abdelaziz Chaambi, représentant du CRI (Coordination contre le racisme et l'islamophobie), une association qui s'est montée à l'automne 2008 avec pour objectif de se pencher sur ces questions, va encore plus loin. Et réclame carrément une loi pour pénaliser l'islamophobie : « On veut que ces actes soient punis comme les actes antisémites ou homophobes. » Curieux qu'un musulman se réclame d'une loi contre l'homophobie, mais l'on n'en est plus à une énormité près quand il s'agit de la défense de ses intérêts catégoriels. « Là, c'est une mosquée qui brûle, mais les musulmans sont en permanence victimes de stigmatisations dans leur vie quotidienne », dénonce Abdelaziz Chaambi. Toujours le discours sur les prétendues discriminations alors que la seule discrimination pratiquée est précisément la discrimination positive c'est-à-dire antifrançaise, anti-Ieucoderme et antichrétienne. L'arrogance de ces « minorités visibles », bien trop visibles, devient de plus en plus insupportable!

    COMPLICITÉS ET TENSIONS ENTRE L'ETOILE ET LE CROISSANT
    Aussi la communauté musulmane, par souci d'efficacité et voulant être prise davantage en considération, s'était-elle rapprochée de la communauté juive avant la guerre d'Israël contre les Palestiniens de la bande de Gaza. Azzedine Gaci reconnaissait ainsi qu'en la matière les musulmans ont tout intérêt à « s'inspirer du CRIF », le Conseil représentatif des institutions juives de France, pour sa lutte contre l'antisémitisme et ses liens avec les pouvoirs publics. Il y a eu un rapprochement récent entre le CRIF et la nouvelle équipe du Conseil français du culte musulman (CFCM). Et Gaci propose la création, au sein du CFCM, d'un observatoire de l'islamophobie pour « recenser les actes et analyser les mécanismes qui favorisent cette nouvelle forme de racisme » calqué sur les observatoires de lutte et de vigilance contre l'antisémitisme. C'est dire que, comme nous l'avons souvent écrit, il est vain de compter sur les musulmans pour réduire la pression des juifs et inversement. Outre que tous sont des sémites, ils se comportent comme des minorités agissantes et revendicatrices, faisant passer leurs intérêts immédiats avant toute autre considération. On le voit également aux élections : les Arabes et les Noirs votent massivement à gauche et singulièrement pour le PS alors même que ce parti comprend parmi ses principaux responsables un grand nombre de juifs et qu'il défend les positions de l'Etat d'Israël. Il ne faut donc pas exagérer l'influence de l'antisémitisme et même de l'antisionisme dans les réactions, les attitudes politiques, électorales, religieuses des allogènes mahométans.
    Certes cette lune de miel entre l'étoile et le croissant est, temporairement au moins, interrompue par les massacres commis par l'entité sioniste à Gaza. Les milliers de morts et de blessés palestiniens ont renforcé les positions antisionistes d'un certain nombre d'associations mahométanes. Des tensions sont perceptibles entre différents responsables communautaires. Ainsi le président du CRIF, Richard Prasquier, dont la raison d'être est « l'affirmation de la solidarité avec Israël » n'admet pas les prises de position de l'Union des organisations islamiques de France (UOIF), membre à part entière du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui a qualifié l'offensive israélienne de « génocide sans précédent contre la population palestinienne ». On sait que les juifs veulent avoir le monopole de la souffrance et de la persécution et ne souffrent pas que l'on parle de carnage, de massacres à Gaza, encore moins que l'on compare ce territoire aussi minuscule que surpeuplé à un camp de concentration à ciel ouvert, comme s'y est risqué fort courageusement Jean-Marie Le Pen, ou que l'on évoque une politique génocidaire. Prasquier est donc très remonté contre l'UOIF : « De telles déclarations sont inouïes. Elles visent à importer le conflit en France. Je ne peux pas parler à une organisation qui tient ce propos ». Inversement, Fouad Alaoui, représentant de l'UOIF au sein du CFCM, se dit "inquiet" des positions des responsables juifs en France. « Leur soutien inconditionnel à Israël et l'absence de nuances dans leurs positions conduisent à l'amalgame entre la communauté juive et Israël », ce que confirme d'une certaine manière Richard Prasquier pour qui « 95 % de la communauté juive de France est en accord avec la politique d'Israël ». Mais, si le conflit ne s'éternise pas (ce qui se passe actuellement à Gaza n'est pas le premier massacre de l'histoire de l'entité sioniste contre les Palestiniens), il n'est pas sûr que les relations entre les dirigeants des deux communautés se dégradent fortement. Le 5 janvier, les présidents du CRIF et du CFCM, Richard Prasquier et Mohammed Moussaoui, ont ainsi fait part de leur accord pour « ne pas transposer » le conflit en France. Avec des dirigeants mahométans stipendiés, la communauté juive n'a guère de souci à se faire, même si le musulman lambda pourrait, lui, réagir tout différemment.

    ET MAINTENANT L'ASSURANCE HALLAL !
    Pour conclure sur l'islamisation à marche forcée de notre pays, n'oublions pas l'ahurissant projet du gouvernement français d'ouvrir chez nous, dès juin 2009, des banques islamiques, des assurances hallal reposant intégralement sur les principes de la charia. C'est dire qu'un véritable complot est fomenté et mis en œuvre contre notre civilisation, notre foi, notre héritage, notre patrimoine et que notre devoir est de nous y opposer par tous les moyens.

    Jérôme BOURBON, Ecrits de Paris février 2009
    < jeromebourbon@yahoo.fr >.

  • La France en voie de désintégration

    Remplacement de population, déracinement, amnésie collective organisée, déchristianisation : la France change et se désintègre sous nos yeux. Reste à savoir à qui profite le crime.
    Le titre s'étalait sur le site du Point du 23 août dernier et la nouvelle valait bien ça ! « Didier Raoult tord scientifiquement le cou au mythe du "vrai Français " dans un pays où le métissage est généralisé », exultait le Point. Bigre ! Si c'était scientifique, c'était forcément sérieux. On pouvait s'attendre à une démonstration sans réplique.
    Que l'on en juge : « il est bien difficile de définir géographiquement ce qu'est la France », écrit ce scientifique, avant de conclure avec sagacité, sous prétexte que les frontières de notre pays ont bougé au cours des siècles, que « la France est une variable géographiquement instable, un mythe. » Concernant les caractéristiques génétiques de la population française, les choses sont, paraît-il, « beaucoup plus complexes », mais « Dans tous les cas, le métissage est généralisé » et « le droit du sang n'est pas génétiquement fondé ».
    Le sérieux et l'indépendance d'esprit de l'homme de science apparaissent clairement dans les première et dernière phrase de son article : « Les créations de mots et de concepts peuvent servir à déguiser des termes dont l'usage est interdit par la loi ou par l'évolution des mœurs ». Et de conclure : « Je redoute que le terme "Français de souche " ne serve qu'à ceux que l'on ne veut pas comme Français... » Le flic de la pensée perce sous le professeur.
    Professeur de quoi, au demeurant ? Didier Raoult est-il historien ? Géographe ? Démographe ? Généticien ? Vous n'y êtes pas : il est biologiste et dirige l'Unité de Recherches en Maladies Infectieuses et Tropicales Emergentes à Marseille, ce qui garantit probablement sa compétence dans toutes les autres spécialités... En fait de science, son article s'inscrit dans la sempiternelle doxa immigrationniste.
    L'anecdote est cependant exemplaire : le sérieux présumé du Point et le titre professoral sont destinés à convaincre le lecteur du bien-fondé d'un article qui mérite tout au plus un haussement d'épaules. Ce n'est pourtant pas le cas, parce que la thèse qu'il défend, aussi fausse soit-elle, s'inscrit dans le sens de l'histoire tel que l'a défini l'idéologie dominante et qui condamne la nation française à disparaître.
    Comme nous le montrons dans ce dossier, tout y concourt.
    Premièrement, l'arrivée massive et l'installation sur le sol français de populations extra-européennes. Comme l'explique le démographe Yves-Marie Laulan dans les pages qui suivent, cette immigration de peuplement, conjuguée à la faible fécondité des Françaises « de souche », s'apparente de plus en plus à une substitution de population ; un remplacement accepté et souhaité, puisque François Hollande n'envisage pas de réduire le nombre des immigrants légaux, qui s'élève à entre 180 000 et 200 000 par an.
    Une nouvelle utopie postdémocratique
    L'accumulation dans les banlieues de ces populations déracinées, trop nombreuses pour être intégrées et encore moins assimilées, a débouché, en outre, sur la multiplication de zones de non-droit à la périphérie des villes, à tel point qu'à Marseille, une élue socialiste elle-même issue de l'immigration algérienne préconise aujourd'hui de faire boucler les cités par l'armée.
    Deuxièmement, l'organisation de l'amnésie collective et du déracinement par les concepteurs des programmes scolaires, notamment en histoire et en géographie. Elle concrétise le souhait des communistes, formulé dans l'Internationale : « du passé, faisons table rase ». Cependant les communistes, loin de faire table rase de l'histoire, l'avaient manipulée et grimée pour s'en servir à des fins de propagande. Ce n'est plus le cas aujourd'hui et les jeunes Français n'apprennent plus l'histoire de France. En les privant de leur héritage collectif, on les déracine pour en faire des citoyens d'Europe d'abord, du monde ensuite, et finalement des immigrés chez eux.
    Troisièmement, la déchristianisation, entretenue par les campagnes d'opinion régulièrement dirigées contre l'Eglise catholique. À cet égard, la politique de « laïcité positive » de Nicolas Sarkozy aura été une parenthèse vite refermée. François Hollande, dont le programme électoral prévoyait d'inscrire la loi de séparation de 1905 dans la Constitution, a déjà engagé un bras de fer avec les évêques français sur le mariage et l'adoption par les homosexuels. (Le 19 août, en revanche, à l'occasion de l'Aïd-el-Fitr, il adressait ses vœux aux musulmans de France en souhaitant « que cette fête du pardon, du partage et du souci de l'autre contribue à la concorde dont notre nation a tant besoin. »)
    Ces différentes atteintes portées à l'identité de la France vont toutes dans le même sens, celui de la mondialisation, vers laquelle le fédéralisme européen ne représente qu'une étape. La démographe Michèle Tribalat, chercheuse à l'Ined et auteur d'un ouvrage (entre autres) significative-ment intitulé Les Yeux grands fermés, faisait la même analyse dans un entretien donné à Spectacle du monde, en avril 2012 : « Les migrations seraient inscrites dans le sens de l'histoire et donc appelées à se multiplier, et ce serait aux peuples et à leurs gouvernants de s'y plier, avec grâce si possible. Ces mouvements ne pourraient être que bénéfiques, une fois dépassées ce qu 'on appelle "les externalités négatives ". A terme, donc, plus de problème, dans un monde où la liberté de s'installer, indépendamment des frontières, serait la règle, et le marché du travail mondial. (...) C'est donc bien une nouvelle utopie postdémocratique qui fait chanter les lendemains et il n'y aurait pas lieu de s'inquiéter si les bénéfices annoncés devaient tarder et ne pas se manifester de notre vivant. »
    Dans cette nouvelle perspective internationaliste, la désintégration des peuples et des nations européens serait une étape nécessaire vers le monde et la gouvernance globaux. Un meilleur des mondes...
    Eric Letty monde & vie 8 septembre 2012

  • Le métissage : outil du nouvel ordre mondial.


    Le métissage : outil du nouvel ordre mondial. par Wuotan

  • Nicolas Sarkozy: Objectif métissage forcé


    Nicolas Sarkozy: Objectif métissage forcé par x-denki

  • Droit de vote des étrangers : Ayrault va brouiller les cartes

    Jean-Marc Ayrault a annoncé mardi qu'il consulterait les groupes politiques de la majorité et de l'opposition pour vérifier s'il est possible de réunir la majorité nécessaire en vue d'accorder le droit de vote aux étrangers aux élections locales. En l’absence une nouvelle fois de référendum, une majorité de 60% des députés et sénateurs réunis en Parlement est nécessaire pour modifier la Constitution.

    Le Premier ministre a précisé que la consultation, qui débutera dans les tout prochains jours, porterait en réalité sur tous les sujets susceptibles de faire l'objet d'une réforme constitutionnelle. Il a cité "la démocratie sociale, l'indépendance de la justice, le statut pénal du chef de l'État" et même "les langues régionales" en plus du droit de vote des étrangers. En langage clair, cela s’appelle « brouiller les cartes ».

    Une consultation globale permettrait à l'exécutif d'arriver à des compromis susceptibles de rallier des parlementaires jusqu'ici hostiles au projet de vote des étrangers.

    "La réforme constitutionnelle portera sur beaucoup d'autres sujets. Par respect des uns et des autres, je vais prendre le temps de recevoir les uns et les autres", a dit Jean-Marc Ayrault à son arrivée à une réunion du Parti socialiste.

    "Il faut une majorité de trois cinquièmes. Dans un souci de rassemblement, pour créer les conditions d'une majorité large, je fais ces consultations", a-t-il dit. "Quand j'aurai terminé mes consultations, je pourrai faire l'état des lieux et discuter avec le président de la République de ce qui fait rassemblement et de ce qui ne le fait pas."

    Les services du Premier ministre ont assuré mardi que la promesse de campagne de François Hollande sur le vote des étrangers n'était pas enterrée, même si le président français a expliqué en novembre qu'il ne l'engagerait qu'une fois assuré d'obtenir la majorité requise des parlementaires.

    "ALLER CHERCHER LES VOIX UNE PAR UNE"

    Selon les calculs de parlementaires socialistes, il manquerait une quarantaine de voix pour faire passer le texte.

    "C'est un Premier ministre à l'offensive. On va aller chercher les voix une par une", a déclaré la secrétaire nationale du Parti socialiste Laurence Rossignol.

    La sénatrice de l'Oise a souligné qu'il fallait sortir de "la petite musique" selon laquelle l'exécutif chercherait à abandonner le projet. "Il n'y a pas de bataille perdue."

    François Hollande a déjà indiqué qu'il ne souhaitait pas passer par un référendum pour trancher une question qui divise une opinion publique déjà déchirée par la loi sur le mariage homosexuel ou la possible extension de la procréation médicalement assistée aux couples de lesbiennes. Ben voyons : on ne demande pas l’avis du Peuple pour ne pas le diviser… voudrait-on nous faire croire !

    "J'accorderai le droit de vote aux élections locales aux étrangers résidant légalement en France depuis cinq ans", avait promis le candidat socialiste dans son engagement de campagne numéro 50.

    Les députés PS avaient souhaité le mois dernier que le processus démarre et qu'un texte gouvernemental arrive rapidement.

    Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Alain Vidalies, avait alors indiqué qu'un texte ne serait inscrit qu'une fois assuré du soutien d'une majorité des trois cinquièmes qui fait aujourd'hui défaut.

    Jean-Marc Ayrault s'est défendu de "chercher à cliver" ou à faire diversion en relançant le projet, expliquant qu'il se devait "de vérifier l'état des rapports de force, l'état de l'opinion, des propositions" avant d'entreprendre une réforme constitutionnelle. Ça fait sérieux !

    Avec Reuters http://www.francepresseinfos.com/

  • Multiculturalisme: du Mali…à la Seine Saint Denis

    François Hollande fait preuve, de manière bien  imprudente, d’un triomphalisme assez déplacé après « la prise » de Tombouctou  abandonnée par les milices djihadistes et dans laquelle sont entrées les troupes française et maliennes. Une autosatisfaction censée accompagner  le  dernier sondage  BVA selon lequel sa cote  de popularité remonte de quatre points  (44 % de bonnes opinions contre 55 % de mauvaises) et  celle de son Premier ministre  de trois points  (40 % de bonnes opinions contre 58 % de mauvaises). C’est le « volontarisme » de M. Hollande, son langage viril (« il faut détruire les islamistes »)  sa fermeté affichée dans le dossier malien qui serait en effet la raison de cette embellie toute relative,  enrayant  une chute jusqu’à présent continue, qui lui avait valu de passer de 61% d’opinions favorables en mai, à 40% en décembre. Pour autant, la diversion malienne comme celle du mariage et de l’adoption pour les couples homosexuels, ne peut  masquer le fait que c’est bien sur les résultats de sa  politique économique et sociale que le duo   Hollande-Ayrault est attendu  au tournant par l’ensemble des Français.  Or, celle-ci est  majoritairement jugée comme étant « inefficace » par  72% des personnes interrogées. Données économiques qui ne seraient pas absentes des motivations de l’intervention française au Mali avancent certains, pays  qui  possède des réserves  très conséquentes  d’uranium ( au nord en plein territoire Touareg) , mais aussi du gaz, du pétrole et de l’or…

    Ce qui est une  certitude, et le chef de l’Etat ne l’ignore bien évidemment pas, c’est  que le conflit au Mali ne peut se résumer à  la lutte  entre   le « bien  et le mal », avec  d’un côté  les modérés  et de l’autre  les fous d’Allah,  milices islamistes contre lesquelles le  FN juge par ailleurs  qu’il était opportun  d’intervenir  par la force  dés le printemps. Miliciens islamistes qui comme dans  toute guerre asymétrique et pour échapper aux forces régulières lancées à leurs trousses,  sauront d’ailleurs s’évaporer dans ce pays immense, se  noyer dans la population ou franchir les frontières bien  symboliques pour se réfugier dans les pays voisins…en attendant des jours meilleurs.

     La réalité c’est aussi que le Mali est un  pays  aux frontières  artificielles  héritées du colonialisme, un territoire agité par une  lutte ancestrale entre  les ethnies noires du sud représentées actuellement  par  un gouvernement allié de la France   et les touaregs au nord. Bernard Lugan l’écrit dans l’Afrique Réelle, «  Nous ne sommes pas face à une guerre de religion » mais « en présence d’un conflit ethnique et même racial ancré dans la nuit des temps. Avec opportunisme, les islamistes ont profité du soulèvement touareg du mois de janvier 2012 pour s’insérer dans le jeu politique local qui leur est fondamentalement hostile. »

    Le géopoliticien Aymeric Chauprade  met en garde également sur  les  conséquences de l’implication militaire de la France sachant que « l’armée négro-africaine malienne, même aidée par d’autres troupes noires (CEDEAO) se trouve dans l’incapacité de restaurer l’unité du Mali  sans l’action militaire de la France ». « Le but premier de l’Etat malien est de reprendre le contrôle du Nord et de se venger des Touaregs en s’appuyant sur la puissance française. C’est évidemment un but politiquement dangereux pour la France. Pour Paris, chasser les groupes islamistes du Nord du Mali ne doit pas pour autant déboucher sur une épuration ethnique anti-Touareg. A mesure que l’armée française va s’approcher de ses objectifs (faire reculer son ennemi) elle va se rendre compte que l’armée malienne qu’elle traîne dans son sillage s’emploiera à se venger sur les populations touaregs et cela risque de devenir un vrai problème à gérer pour Paris. »

    Quand on l’interroge sur les risques d’enlisement de la France au Mali, Laurent Fabius répond par une phrase  du contrôleur général des Finances de Louis XVI,  Turgot,  que le ministre des Affaires étrangères a relevé dans un livre  d’Edgar Faure: « Il n’y a pas de politiques sans risques mais il y a des politiques sans chance. »

    Il existe aussi des politiques antinationales,  viciées à la base, dont les caractères nocifs sont  faciles à discerner dès leur genèse,  qui sont mises en place au nom d’une idéologie qui spécule sur l’affaissement des identités  et des souverainetés nationales. Elles sont à la source de ce malaise français pointé par beaucoup d’enquêtes et de médias, sous les termes souvent vagues  de « peur », d’un « refus » de la «  mondialisation », laquelle  était  d’ailleurs le fil directeur de l’émission « Mots croisés » à laquelle Marine Le Pen était conviée hier soir sur France  2. Une des conséquences inéluctable  de cette  globalisation, de l’avènement du village planétaire  nous dit-on,  est la libre circulation non seulement des biens et des capitaux mais aussi des populations. Phénomène devant lequel les Français ont été désarmés par une classe politicienne censée veiller aux intérêts supérieurs de la nation

    Peut-on changer brutalement sur quelques décennies  la substance même d’un pays, son  socle ethnique  pour parler sans langue de bois, avec l’arrivée de populations  non européennes  très largement étrangères à nos mœurs,  sans que le toujours fragile équilibre d’une nation n’en soit perturbé ?

    L’immigration de peuplement décidée en haut lieu par les pontes de la droite et de la gauche mondialistes   est-elle aussi constitutive d’un  traumatisme profond  qui influe sur le moral des Français, leur  confiance en l’avenir et celui de leurs enfants ? A cette question, les électeurs du FN répondent oui depuis toujours sachant que la volonté de défendre l’identité française, dans ses dimensions physique, culturelle, civilisationnelle  reste  une   cause principale, structurante du vote en faveur de l’opposition nationale, populaire et sociale.

    C’est aussi désormais  une majorité de Français qui exprime, réaffirme son refus du « grand remplacement », son inquiétude  devant les  conséquences des évolutions démographiques actuelles. Cela apparaît de nouveau clairement dans   l’enquête  réalisée ce mois de  janvier par Ipsos, le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) et la Fondation Jean-Jaurès ( «France 2013: les nouvelles fractures») et  publiée la semaine dernière dans Le Monde .

     « Les ingrédients du populisme sont là et dépassent l’électorat de Marine Le Pen » commente  Le Monde (…) Mais cette enquête va plus loin. Elle dresse du pays un portrait beaucoup plus sombre. Sur bien des points, en effet, la société française semble taraudée dans ses profondeurs : elle glisse de la défiance au rejet, de l’inquiétude à l’anxiété, du repli sur soi à la peur de l’autre, du pessimisme au catastrophisme. (…) Cette crispation est, à la fois, autoritaire et identitaire. »

    On l’aura compris souligne Bruno Gollnisch, pour les analystes  du Système,  s’inquiéter du devenir de l’identité  française  confine à la maladie :  « repli sur soi » , « crispation », « anxiété », le langage utilisé  décrit  un trouble mental, clinique, du ressort de la psychiatrie… Vouloir rester Français, faut vraiment être dingue!

    Au sujet de la compatibilité des religions avec les valeurs de la société française, 89% des personnes interrogées hissent  en premier le catholicisme, contre 75 % pour le judaïsme et 26% pour l‘islam. Il est à noter que   c’est chez les électeurs (ultra-laïcards?)  du Front de gauche que l’on trouve le plus de sondés (33%)  affirmant que « la  religion  juive n’est pas compatible avec la société Française. »

    Les personnes interrogées s’inquiètent ainsi des conséquences de l’immigration massive arabo-musulmane et «sondage après sondage, les résultats montrent que l’image de l’islam se dégrade fortement depuis une dizaine d’années » : 74 % des sondés  estiment que l’islam est une religion «intolérante», incompatible avec les valeurs de la société française;  8 Français sur 10 jugent que la religion musulmane cherche à imposer son mode de fonctionnement aux autres. Plus de la moitié pensent que les musulmans sont « en majorité » (10%) ou « en partie » (44%) intégristes.

    L’islam paye ici l’extrémisme, le prosélytisme agressif, visible,  de certains de ses pratiquants. Mais aussi,  il faut l’avouer, le choc des images de l’actualité internationale,  le tapage médiatique autour de faits divers en France, tant il est vrai que si  le  Système médiatique   focalise parfois  l’attention de  nos compatriotes  sur  des  aspects problématiques de l’islam, c’est   pour mieux faire l’impasse sur la question de fond, celle de l’immigration-invasion.

    Ce refus d’un  multiculturalisme qui tiers-mondise,  paupérise et fragilise la paix civile   est particulièrement flagrant  dans la réponse des personnes interrogées aux questions suivantes : 55% estiment  que « de manière générale les immigrés ne font pas d’effort pour s’intégrer », 57% que  « le racisme antiblanc est assez  répandu en France »,  62% jugent qu’ « on ne se sent plus chez soi comme avant en France »,  70% qu’il y a «  trop d’étrangers en France. »

    Au moment ou notre classe politicienne  refile l’ardoise de ses erreurs et se défausse de ses responsabilités sur l’Europe de Bruxelles en lui abandonnant largement le destin de notre pays, il est tout aussi révélateur que  87 % des sondés (97% des sympathisants FN) soient  d’accord avec l’affirmation selon laquelle « On a besoin d’un vrai chef en France pour remettre de l’ordre » tandis que  86%  pensent aussi que « l’autorité est une valeur qui est  aujourd’hui trop critiquée.  » Puissent nos compatriotes en tirer les conclusions qui s’imposent dans les urnes !

    http://www.gollnisch.com

  • L’immigration, un phénomène « planifié »

    Dénonciateur acharné de la « désinformation », Arnaud Raffard de Brienne déplore la rupture de l'homogénéité ethnique des nations occidentales, qui serait, selon lui, la conséquence de migrations planifiées des idéologues cosmopolites et des banquiers apatrides.

    L'Action Française 2000 - Y a-t-il eu un projet politique pour faire disparaître la nation française sous le flot migratoire ?
    Arnaud Raffard de Brienne - Oui, à condition de ne pas limiter l'acception de l'expression "projet politique" au sens communément accepté mais beaucoup trop galvaudé. La volonté d'affaiblir les nations occidentales, parmi lesquelles tout particulièrement la France, ne fait plus aucun doute et nous en avons aujourd'hui bien plus de preuves qu'il n'en faut. Le flot constant, depuis plusieurs décennies, d'une immigration massive et de prédation - car elle est venue pour prendre -, contre lequel aucun politicien au pouvoir ne s'est réellement élevé, devrait suffire à faire comprendre que la passivité et la lâcheté des uns ne constituent que le marchepied de forces déterminées à submerger la nation française sous les flux migratoires. Il y a une vingtaine ou une trentaine d'années, il était possible pour le plus grand nombre de douter d'une telle volonté de dissolution et de destruction de la nation française ; cela devenait beaucoup plus difficilement pardonnable il y a dix ans, -mais c'est rigoureusement impossible aujourd'hui à tout homme de bonne foi doté d'un équipement neuronal minimum. La négation d'un tel plan doit aujourd'hui être considérée comme suspecte a priori. Le vieux rêve messianique des milieux cosmopolites et cénacles maçonniques d'un monde sans frontières s'emboîte parfaitement avec la vision mercantile des banquiers, des dirigeants de multinationales et de la haute technocratie qui leur assurent l'intendance. Leur objectif prioritaire demeure l'affaiblissement des entités nationales et de l'ensemble des particularismes qui les structurent, au premier rang desquels l'homogénéité ethnique et la religion. La première cause de décadence puis d'effondrement d'une civilisation demeure la rupture d'une certaine homogénéité ethnique et l'importance trop grande qu'y prend l'étranger. Rien de nouveau sous le soleil.

    Comment expliquez-vous la "babélisation" des nations européennes ?
    Les prétendues élites xénophiles n'ont eu de cesse, depuis les années cinquante, de prôner plus ou moins activement l'avènement d'un monde multiracial, métissé et sans frontières, rêvé par une minorité de dangereux utopistes au service plus ou moins conscient du grand capitalisme apatride et des groupes multinationaux. Il n'est que de voir les publicités, émissions télévisées, la presse en général et les discours tenus de-puis une trentaine d'année. Les épigones de Benetton sont légion et aujourd'hui le cosmopolitisme s'étale partout sous l'œil blasé et, hélas, accoutumé de nos concitoyens. Pourtant, à regarder la situation, on ne peut plus parler de dissimulation volontaire, dangereuse et criminelle de la réalité de l'état de l'immigration de la part des dirigeants de droite et de gauche...
    Aujourd'hui, droite et gauche sont tétanisées par le problème de l'immigration et ce qu'est devenue la France, ce qu'ils en ont fait après des décennies de pouvoir. Y penser toujours, mais n'en parler jamais, semble être leur ligne de conduite. Plus le problème devient crucial, plus ils déploient d'énergie pour faire diversion, mentir, truquer, bref pour gagner du temps. Cela dit, devant l'ampleur du désastre, le sujet ne peut plus être évité. Toutefois, jamais le souci de l'intérêt de nos concitoyens de souche n'est traité avec objectivité. L'ensemble du débat est biaisé, comme le sont le vocabulaire, les chiffres, les raisonnements et les pseudo-solutions ainsi que j'espère l'avoir amplement démontré dans mon livre. Elles sont bien loin les petites phrases et fugaces prises de conscience des De Gaulle, Giscard d'Estaing, Chirac ou autres. Aujourd'hui, l'écran de fumée s'impose et toute remise en cause d'une immigration massive se trouve assimilée au racisme et à la xénophobie, crime majeur et ultime transgression. Le tabou et l'invective permettent d'éviter tout débat. Quant à l'opinion de nos concitoyens, elle n'a bien entendu jamais été sollicitée, pas plus qu'elle ne lavait d'ailleurs été pour la peine de mort ou l'avortement.

    Assisterions-nous, selon vous, au remplacement de notre peuple par un autre ?
    C'est un processus sinon achevé, du moins bien avancé. Il est impressionnant de constater qu'une bonne partie de nos contemporains ne se rendent même plus compte de cet état de fait. Il est curieux d'observer ces indigènes, l'air détaché et serein, noyés dans des cohortes tiers-mondistes au milieu desquelles ils déambulent paisiblement, alors qu'ils ne sont plus que des étrangers chez eux. Chacun a le loisir, chaque jour malheureusement, de constater par lui-même, de procéder éventuellement à de petits comptages ou de se poser, en son for intérieur, quelques simples questions, notamment lorsqu'il fait ses courses ou dans les files d'attente des organismes sociaux ou autres. Il pourra ainsi répondre sans hésitation à votre question... Oui, nous assistons à un remplacement de notre peuple, remplacement voulu et planifié par une minorité d'hommes porteurs d'une folle idéologie destructrice.

    Hélas, ne faut-il pas admettre que le thème de l'immigration ne permet pas aux Français de reprendre le pouvoir en France ?
    La passivité de nos concitoyens est proprement effrayante. Ni la paupérisation de moins en moins rampante, ni le chômage, ni l'explosion de la délinquance, ni la disparition du peuple français ne semblent pouvoir les sortir de leur léthargie. Dépossédé, ruiné, humilié et sans avenir, le Français continue à alterner langue de bois et lâche silence. Le thème de l'immigration ne permettra pas de reprendre le pouvoir en France car, au fil des années, les votants sont et seront de moins en moins liés à notre héritage, notre histoire, notre façon de sentir et de penser, si vous voyez ce que je veux dire. Seul l'effondrement prévisible du système actuel ouvrira sans doute une étroite fenêtre.
    Une seule certitude, les urnes ne régleront jamais rien. Cela se saurait. La démocratie et les forces de l'argent ne laisseront jamais élire un représentant des Français qui entendrait restaurer une certaine souveraineté nationale, une homogénéité ethnique et une défense prioritaire de nos intérêts car cela serait contraire aux leurs et au dessein qu'il poursuivent. D'ailleurs, qui vote aujourd'hui en France ? Les Français, certes, mais que sont devenus les Français ? En cas d'hésitation, regardez autour de vous dans la rue, les hypermarchés ou les transports en commun. Et puis, rappelons quand même que 93 % des musulmans ont voté François Hollande aux dernières élections présidentielles. Imaginez ce que cela donnera avec le vote des étrangers. Cela dit, la méthode Sarkozy n'était pas fondamentalement différente puisque son gouvernement naturalisait plus de 100 000 étrangers par an, les transformant ainsi en électeurs potentiels. À sa façon, il donnait le droit de vote aux étrangers mais à crédit. Aujourd'hui, il reste à s'instruire en lisant, à militer, informer autour de soi par tous les moyens. La création d'"isolats", tels que définis par Jean Raspail dans la préface de la réédition de son Camp des saints en 2011, me semble urgente et salutaire. Il reste aussi à témoigner, en toute humilité, pour les générations à venir.
    Propos recueillis par François-Xavier Présent Action Française 2000 du 17 janvier 2013 au 6 février 2013
    Arnaud Raffard de Brienne, La Désinformation autour de l'immigration, Atelier Fol'Fer, 226 p., 22 euros.

  • Chaque année 45.000 Français sortent, 200.000 étrangers entrent !

    Chaque année 45.000 Français sortent, 200.000 étrangers entrent ! L’INSEE a évalué pour 2011 le solde migratoire à 77.000 personnes. Le consultant indépendant Jean-Paul Gourévitch a, lui, estimé à 0,15% le rythme d’augmentation de la population d’origine étrangère résidant en France, soit plus de 100.000 personnes.
    Dans une précédente étude Jean-Yves Le Gallou a contesté ces chiffres, ce qui a lui a valu une réponse de Jean-Paul Gourévitch que Polémia a publiée dans le cadre d’une amicale disputatio. Jean-Yves Le Gallou revient sur le sujet avec des arguments nouveaux et réaffirme le chiffre de 200.000 comme nombre d’entrées annuelles d’étrangers supplémentaires en France.
    Polémia. 

    A priori l’affaire est entendue : l’INSEE affiche un solde migratoire de 77.000 en 2011. Mais regardons les chiffres dans la durée. Par cohérence avec notre étude précédente, examinons l’évolution de la population française du 1er janvier 1999 au 1er janvier 2009. D’après l’INSEE (et si ses recensements partiels sont exacts), la population résidant en France est passée de 60.122.000 à 64.304.000, soit une augmentation de 4.182.000. Cette augmentation est due au solde naturel pour 2.660.000. Ce chiffre est rigoureusement exact car on connaît à l’unité près le nombre des morts et des naissances en France. L’écart entre 4.182.000 et 2.660.000 provient donc du solde des entrées et des sorties de France. Par égard pour le statistiquement correct, l’INSEE a créé deux catégories statistiques : le « solde migratoire », évalué sur cette période à 861.000, et l’ « ajustement » (sic), estimé à 661.000, « ajustement » qui ne peut provenir d’une erreur sur les naissances et les décès (parfaitement connus) et qui n’est donc que l’autre nom du solde migratoire.

     

    Les Français sortent, les étrangers entrent

     

    Ce solde migratoire à hauteur de 1.522.000 est lui-même la résultante d’entrées et de sorties d’étrangers mais aussi d’entrées et de sorties de Français. Il se trouve que le ministère des Affaires étrangères suit la population française résidant à l’étranger : celle-ci ne cesse d’augmenter. Au 31 décembre 1998, 1.000.000 de Français étaient inscrits au registre mondial des Français établis hors de France. Ils étaient 1.427.000, soit 427.000 de plus, au 31 décembre 2008. Il suffit donc d’un simple raisonnement arithmétique pour comprendre que si le solde migratoire des Français est négatif de 427.000 personnes, cela augmente d’autant le solde migratoire positif des étrangers et le porte ainsi à 1.951.000 personnes, soit de l’ordre de 200.000 par an. Dans le même temps le solde naturel des étrangers (différence entre les naissances et les décès) a augmenté de 32.000 par an. Tels sont les faits.

     

    Jean-Yves Le Gallou Polemia
    22/01/2013

     

    INSEE : bilan démographique, 2011
    Ministère des Affaires étrangères, population française inscrite au 31/12/2011

     

    Par commodité de lecture les chiffres ont été arrondis au millier. Polémia – 26/01/2013