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insécurité - Page 633

  • "ATTEINTE SEXUELLE" SUR MINEURE DE 11 ANS : LES CONSÉQUENCES DU POSITIVISME JURIDIQUE

  • Protéger l'enfant

    6a00d83451619c69e201b7c935b646970b-250wi.jpgLe 20 novembre, c’est l’anniversaire de l’adoption par les Nations Unies de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant. 28 ans après, que peut-on écrire ? L’enfant a plus que jamais besoin d’être protégé. Dans un monde rêvé, les droits de l’enfant devraient créer des devoirs opposables aux adultes.

    Dans le monde réel, des adultes esclaves de leurs désirs veulent asservir d’autres personnes, en achetant des gamètes, en louant des ventres de prolétaires et in fine en achetant des enfants qui deviennent l’objet de contrats. La filiation est niée, malgré ce « droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux ».  La PMA Sans Père et la GPA ne respectent pas ce droit et l'intérêt de l'enfant.

    Dans le monde réel, les enfants sont exposés à une sexualité trop précoce. Dans les cas les plus sordides, ils sont prostitués. Dans d’autres cas, ils sont « contraints » trop jeunes à des rapports sexuels. Ils sont exposés à la pornographie qui compromet l’éducation à une sexualité respectueuse de l’autre. Schizophrénie ? L’UNESCO préconise très tôt, beaucoup trop tôt, une éducation sexuelle des enfants qui ne relèverait pas des choix de la famille. C’est une violence de plus faite aux enfants.

    Alors les Sentinelles parisiennes se tiendront debout le soir du lundi 20 novembre 2017 sur la place Vendôme à Paris, face au ministère de la justice pour marteler silencieusement et paisiblement que l’enfant doit être protégé. Protégé des adultes et des désirs de toutes nature qui instrumentalisent les enfants.

    Vous êtes invités à vous joindre à elles, si vous le pouvez. Apprendre à veiller n’est pas compliqué : il suffit de se tenir debout, face à un lieu de pouvoir, de garder le silence, de ne porter aucun signe distinctif, de respecter un espace suffisant avec les autres Sentinelles, d’être respectueux de l’ordre public et bien-veillant avec les passants qui vous interrogent. Vous pouvez lire ou jouer sur votre smartphone ou rêver. Vous pouvez y consacrer le temps que vous jugerez utile. S’inscrire sur l’événement facebook n’est en rien obligatoire. A ce soir ?

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/11/prot%C3%A9ger-lenfant.html

  • NICOLAS DUPONT-AIGNAN : « SI LES TERRORISTES ISLAMISTES SENTENT QUE LA FRANCE EST IMPITOYABLE, ILS S’ARRÊTERONT »

    Nicolas Dupont-Aignan a fait part de son mécontentement devant les commémorations du 13 novembre. Il s’en explique au micro de Boulevard Voltaire.

    Vous avez fait part de votre mécontentement devant les commémorations du 13 novembre. Pourquoi ?

    J’en ai assez des commémorations qui visent simplement à masquer l’impuissance publique.
    Le meilleur hommage qu’on puisse rendre aujourd’hui aux victimes est de prendre les mesures qui s’imposent pour qu’il n’y ait plus de nouvel attentat.
    À ce titre, il y a plusieurs défis.
    Comment empêcher les djihadistes de revenir en France ? Ce n’est pas fait !
    Comment donner des moyens à nos forces armées ? Ce n’est pas fait !
    Comment faire en sorte que nos prisons ne soient pas gangrenées par l’islamisme ? Ce n’est pas fait !
    Comment revoir le fonctionnement judiciaire ?
    Je veux bien qu’il y ait des commémorations. C’est normal. Je comprends l’émotion des familles et des Français. Mais je ne veux pas de commémorations pour tout mettre sous le tapis et ne pas prendre les mesures qui protègent les Français.

    En d’autres termes, selon vous, pas grand-chose n’a été fait depuis deux ans ?

    Attention! Des choses ont été faites, et heureusement, et notamment l’état d’urgence que j’avais proposé et qui a malheureusement été levé par ce gouvernement.
    Il ne faut pas nier ce qui a été fait. Il ne faut pas, non plus, nier l’implication des services de renseignement qui ont déjoué des attentats.
    Je ne suis pas là pour polémiquer. Je suis là pour dire, en revanche, que tout n’a pas été fait. Il y a une marge de progression considérable pour mieux protéger les Français.
    Les gouvernements agissent souvent trop peu et trop tard.
    Je ne voudrais pas qu’il y ait un nouvel attentat et qu’on se dise : « On aurait dû mettre en place ce qui a été demandé. »
    Il faut construire le plus rapidement possible les 40.000 places de prison en reprenant des casernes désaffectées pour éloigner, notamment, les djihadistes, revoir le Code de procédure pénale, créer une Haute Cour de justice pour qu’on n’ait plus la palinodie et le spectacle lamentable du procès du frère Merah. Nous sommes comme anesthésiés.
    Je remarque qu’en ce jour de deuil et de cérémonie, nous n’avons pas entendu de voix différentes à la télévision.

    Ce qui préoccupe les Français, c’est le retour des djihadistes. Que préconisez-vous contre eux ?

    Ceux ayant une double nationalité doivent être déchus de la nationalité. Ils doivent partir dans le pays de leur autre nationalité.
    Ceux qui sont étrangers ne doivent pas remettre les pieds en France.
    Et ceux qui sont français doivent soit rester là-bas, soit être en prison en vertu de l’article du Code pénal qui punit de trente ans de prison toute personne coupable d’intelligence avec l’ennemi.
    Cet article du Code pénal n’est pas appliqué par notre Justice pour ceux qui sont en prison.
    Je n’accepte pas et je dénonce solennellement la position du président de la République qui parle au « cas par cas ». Cela veut dire que des personnes qui sont allées égorger et tuer là-bas et qui ont combattu nos soldats reviennent et sont en liberté dans notre pays.
    Il y en a 130 aujourd’hui, d’après les chiffres du ministre de l’Intérieur.
    J’entends parler de cellules de radicalisation. On croit rêver! Ce sont des gens qui reviennent pour nous tuer.
    J’avais proposé, pour ceux qui sont condamnés, les îles Kerguelen en créant une prison là-bas. Cela est tout à fait possible.
    J’avais proposé que toutes personnes soient incarcérées. C’est vital et ce n’est pas le cas !

    Le grand public s’est ému de la peine, trop légère d’après l’opinion, infligée à Abdelkader Merah. Selon vous, la Justice a-t-elle été à la hauteur ?

    L’avocat général avait requis des peines beaucoup plus sévères.
    Étonnamment, les juges n’ont pas retenu la complicité. Pourtant, ils l’ont condamné. Quelque chose ne tourne pas rond.
    C’est la raison pour laquelle je pense qu’il est important qu’une Haute Cour de justice différente, une Cour de sûreté de la nation serait plus efficace.
    Il ne s’agit pas de m’immiscer dans le processus judiciaire, mais de voir que notre Justice est paralysée à la fois dans ses verdicts et dans son organisation.
    Notre Justice n’arrive pas à traiter tous les cas de ceux qui reviennent. Le contrôle judiciaire pour ceux en liberté est totalement inefficace. Ce sont des bombes volantes qui reviennent sur notre sol.
    Le « au cas par cas » est indigne d’un président de la République.
    On peut mettre de petites bougies partout, mais cela ne va pas nous rendre les victimes.
    Je pense qu’on s’apitoie sur les djihadistes, sur leurs enfants, sur leurs compagnes, mais on oublie les victimes. Or, elles ne peuvent pas parler. Notre rôle d’hommes politiques est de parler pour elles et pour leurs familles.
    Il faut que les djihadistes sachent que la France sera sans pitié. C’est cela, être un homme d’État. On n’est pas là pour faire de la sensiblerie. Il faut les empêcher de rentrer et, quand ils rentrent, les mettre en prison.

    Vous disiez, dans nos colonnes, que la France était en train de disparaître. Selon vous, est-ce le terrorisme islamiste qui en est responsable ?

    Le terrorisme islamiste est en train de terroriser nos dirigeants.
    Je reprends la phrase magnifique de Charles Pasqua : « Il faut terroriser les terroristes. »
    Il avait tout compris !
    Ils ont bien compris que la société française et les dirigeants français étaient faibles.
    Ces gens-là vont vers la faiblesse. S’ils sentent que la France est faible, ils continueront. S’ils sentent que la France est impitoyable, ils s’arrêteront.
    Malheureusement, c’est toute l’histoire de l’humanité. Notre rôle d’hommes politiques n’est pas de faire de la démagogie compassionnelle, mais de prendre nos responsabilités.
    Je regrette que le président de la République ne prenne pas ses responsabilités.

    http://www.bvoltaire.fr/terroristes-islamistes-sentent-france-impitoyable-sarreteront/

  • Toulouse : la police découvre un fiché S dans ses rangs

    Sécurité. L’École de police nationale de Toulouse (Haute-Garonne) comptait un fiché S parmi ses employés, révèle France 3 Régions ce vendredi. L’individu vivait notamment en colocation avec le frère de l’assaillant qui a renversé plusieurs étudiants dans la commune voisine de Blagnac, le 10 novembre dernier.

  • Agressions et harcèlement sexuel chez les Jeunes socialistes : la fin de la loi du silence au PS ?

    Dans la presse, huit femmes qui disent avoir été harcelées et parfois agressées sexuellement par un ancien président du Mouvement des jeunes socialistes livrent leur témoignage.
    A l'une, il a tripoté les seins, à une autre les fesses, une autre encore dit avoir été contrainte de le masturber «pour s'en débarrasser», d'autres ont dû s'acquitter d'une fellation ou s'en défendre... C'est le bilan noir dressé par les témoignages publié dans le quotidien Libération le 14 novembre auprès de huit femmes accusant Thierry Marchal-Beck, ancien président du Mouvement des jeunes socialistes (MJS), de harcèlement et d'agressions sexuelles entre 2010 et 2014. 
    A en croire ces récits, l'ancien patron du MJS, devenu secrétaire général du Syndicat du Chocolat en 2015, aurait donc eu des gestes extrêmement inappropriés envers ces jeunes femmes, toutes militantes ou cadres du MJS. Si aucune plainte n'a été déposée, certaines victimes y songeraient, selon le quotidien. 
    Parmi les témoignages, plus outrageants les uns que les autres, celui d'une membre du bureau national qui dit avoir été la victime du jeune socialiste à la fin de l'année 2011, est particulièrement frappant. 
    La jeune femme se trouvait dans le bureau de Thierry Marchal-Beck, rue de Solférino, au siège du Parti socialiste (PS). D'après les dires de la victime, le harceleur présumé aurait alors ouvert sa braguette sans raison, en pleine discussion. «Sa voix n'a pas changé pendant qu'il faisait ça», précise-t-elle. «Il prend ma tête, l'approche de son sexe pour m'obliger à lui faire une fellation. Je le repousse très fort, je l'insulte et je pars en courant.» 
    L'omerta brisée, les vannes s'ouvrent au PS 
    La loi du silence, qui semble avoir prévalu pendant des années au PS, serait enfin brisée. Rita Maalouf, la secrétaire nationale du PS, a demandé une exclusion «dans les plus brefs délais» de l'ancien président du MJS et elle souhaite qu'une cellule d'écoute soit mise en place au sein de son parti. Elle a également déclaré à l'AFP qu'elle exigerait que, dorénavant, «le harcèlement soit un motif d'exclusion». 
    L'actuel président du MJS a également réagi, se disant «révulsé» par ces révélations et il s'est engagé sur son compte Facebook à travailler sur ces sujets pour «interroger et transformer nos cadres collectifs, nos pratiques, nos silences». 
    Dans le contexte de l'affaire Weinstein et du hashtag #MeToo, Caroline de Haas n'a pas tardé à réagir à ces nouvelles révélations. Elle l'a fait sur Twitter, en reprenant le hashtag qu'elle utilise fréquemment, #1femmesur2. La militante politique a déclaré son «soutien total» aux victimes présumées dans un texte également signé par Clara Gonzales, créatrice du numéro «anti-relou».

  • Quimper. Claudine Dupont-Tingaud arrêtée pour avoir brandi la Une de Valeurs actuelles sur l’islam et le catholicisme

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    Source Breizh info cliquez ici

    Claudine Dupont-Tingaud, militante identitaire et catholique de longue date, s’est retrouvée ce samedi 11 novembre en garde à vue pendant 5 heures, à Quimper, en marge des commémorations du 11 novembre. Son « crime » ? Avoir brandi la une de Valeurs actuelles sorti vendredi 10 novembre sur lequel on peut lire « chassez le christianisme et vous aurez l’islam ».

    Insupportable pour le préfet du Finistère, Pascal Lelarge, qui fera intervenir plusieurs fois les policiers pour retirer les affiches portées par l’ancienne conseillère régionale, cette dernière en ressortant à chaque fois une nouvelle. Claudine Dupont Tingaud finira par se faire arrêter sous le prétexte d’un outrage à agent, et passera 5 heures en garde à vue, traitée comme une délinquante de droit commun. Elle sera convoquée en janvier 2018 devant le procureur.

    Dans un communiqué qui dénonce les atteintes à la liberté d’expression, cette dernière explique :  « après le déroulement de la messe en la cathédrale Saint Corentin (non signalée dans le presse locale, laïcité oblige t’elle ?) en souvenir de l’armistice clôturant la guerre 14-18 le jour de la Saint Martin, évangélisateur des Gaules, la présidente de REAGIR, je participais au cortège d’anciens combattants, d’officiels et de Quimpérois patriotes se rendant au carré militaire du cimetière Saint-Marc.» puis de poursuivre :

    « Je m’étais munie de la Une d’un hebdomadaire national présentant la statue du Pape Jean Paul II à Ploërmel, tant controversée pour être surmontée du symbole du catholicisme, et titrant « Chassez le christianisme et vous aurez l’islam » pensant que ce combattant, lui aussi, du communisme avait toute sa place au milieu d’autres Croix faisant rappel d’un autre péril : le retour de l’islam pourtant chassé et repoussé dans d’autres siècles de notre continent.»

    Claudine Dupont-Tingaud dénonce  «  le désir de mutiler la liberté d’expression que présentait ma pancarte et l’acceptation d’un danger qui devrait se faire lever de nouveaux combattants  comme ceux dont on célébrait la mémoire ce 11 novembre ! »

    Outre Pascal Lelarge, préfet du Finistère, participait à la commémoration notamment Ludovic Jolivet, maire de Quimper, accompagné des délégations militaires, d’associations d’anciens combattants et des représentants des corps constitués de l’État.

    En 2016 déjà, Claudine Dupont-Tingaud – qui fût jadis la plus jeune prisonnière de France appartenant à l’OAS – avait été arrêtée lors des commémorations du 19 mars 1962 à Pleyben, cliquez ici, toujours à la demande du préfet du Finistère, Jean-Luc Videlaine à l’époque.

    NDLR SN : sacrée Claudine !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Les soldats du feu n’en peuvent plus !, par Bernard Latour, ancien officier de gendarmerie

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    Présent-Soldats-du-Feu-273x350.jpgLes soldats du feu sont de plus en plus victimes d’agressions. Ce ne sont pas les derniers chiffres de l’Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales (ONDRP) publiés ce mercredi qui contredisent cette affirmation.

    En 2016, un total de 2 280 sapeurs-pompiers ont déclaré avoir été victimes d’une agression en intervention, un chiffre en hausse de 17,6 % par rapport à 2015. Ces 2 280 agressions ont donné lieu à 1 613 journées d’arrêt de travail, un nombre là encore en hausse (+ 36,1 %) par rapport à l’année 2015 où les 1 939 agressions avaient signifié 1 185 journées d’ITT. Ces violences, conséquentes les années précédentes, avaient augmenté de 35 % durant la période 2007-2011.

    Ces chiffres corroborent les incidents survenus ces quinze derniers jours :

    – Dans un quartier dit « sensible » de Nîmes, dans le Gard, une ambulance, envoyée pour un feu de scooter, est accueillie par des jets de pierres, parpaings et cocktails Molotov. L’un de ceux-ci a failli enflammer l’habitacle du véhicule avec trois pompiers à son bord.Dans ce même département une autre agression a touché les sapeurs-pompiers d’Alès. Un homme passablement énervé, alors que l’on tentait de le calmer, a asséné un violent coup de poing au visage d’un secouriste qui a été légèrement blessé. À la suite de ces nombreux problèmes le mouvement de protestation de ceux qui luttent contre l’incendie a pris de l’ampleur. Deux cents pompiers nîmois en grève illimitée ont manifesté leur colère le 23 octobre au matin dans les rues de la cité romaine. Après s’être rassemblés devant l’hôtel du département, ils ont bloqué, à la gare SNCF, le TGV Lille-Europe et ont perturbé la circulation à la sortie de l’A 9 : Nîmes-Ouest.

    – À Vénissieux, les nuits du 24 octobre et d’Halloween furent particulièrement agitées. Les pompiers de Feyzin tombèrent dans un guet-apens : poubelles disposées en arc de cercle sur la chaussée pour bloquer l’accès, barrières de chantiers installées pour empêcher le demi-tour, et attaques avec des cailloux et des cocktails Molotov. À la suite de ces incidents, 300 pompiers, à l’appel des syndicats, manifesteront à Lyon début novembre pour dénoncer les violences subies régulièrement en intervention. Parti de la caserne Rochat, dans le 7e arrondissement, le cortège rejoindra la préfecture du Rhône où une délégation sera reçue.

    – À Toulouse et dans la périphérie, les pompiers font face à une recrudescence des insultes et des agressions physiques. Pris de plus en plus pour cible, ils ont été pour la première fois visés par un cocktail incendiaire.

    – Aux mêmes dates d’autres agressions de ce type étaient recensées, notamment à Nieuil (Charente), Saint-Denis (région parisienne) et Grenoble (Isère).

    Un ministère de l’Intérieur plutôt discret

    Face à ce phénomène alarmant, que dit le gouvernement ? Prend-il la mesure de la dangerosité de ces actions ?

    Absolument pas, le ministère de l’Intérieur continue à surfer sur un volcan,dénonçant simplement des actes d’« une bêtise sans nom » qui « doivent être punis très sévèrement. » Mais pas un mot sur les lieux symptomatiques où se passent ces attaques. 

    Alors posons-nous la question : pourquoi les pompiers sont aujourd’hui les premiers visés dans ces banlieues à risque ?

    Nous sommes dans des zones où le lien social a été coupé, des trublions souvent déscolarisés y végètent livrés à eux-mêmes, ils sont alors pris en main par des chefs de bandes qui leur promettent argent et drogue et les plongent un peu plus dans le ressentiment du pays qui les a accueillis. Plus ils sont jeunes, plus il est facile de les circonvenir. 

    Les deux ferments diffusés par ces clans sont l’appât du gain et la haine de l’État.

    Pour ces bandes, à part les barbus, aucune personne ni aucune institution n’a d’autorité à leurs yeux. Confondant respect et crainte, ils revendiquent haut et fort le droit d’être « respectés » par tous ceux qui sont supposés disposer d’une autorité sociale ou institutionnelle, par les adultes, les enseignants, les policiers, et bien évidemment les pompiers. 

    Un casque n’est pas une arme

    Ces derniers sont d’autant plus vulnérables que, portant l’uniforme et gradés, ils ne sont pas armés. Ils n’ont, sauf à Paris et Marseille, aucune formation militaire ou policière. Sauf cas de légitime défense, ils ne peuvent se protéger. De plus, pour ces provocateurs, s’en prendre aux soldats du feu c’est dicter aux habitants des cités leur attitude, interdiction leur étant faite d’assister ces services pourtant aptes à secourir les populations. Une manière de leur montrer que les seules autorités qui règnent dans ces zones de non-droit sont intra-muros.

    L’ambition de ces gangs in fine est de substituer une administration autochtone, parfois islamiste, à celle de l’État. Leur intention : promouvoir de véritables ghettos avec frontière et points de passages obligés, un moyen de contrôler les rues et de faire la loi dans le sens premier du terme.

    D’ailleurs les pompiers ne s’y trompent pas quand ils rapportent que : 

    « Il y a trois ans, pour la première fois, on n’a pas pu terminer notre intervention et prendre en charge une mamie qui faisait un malaise. Notre véhicule a été arrêté par des “sauvageons” qui nous ont agressés et molestés. C’est la famille qui a dû transporter la dame à l’hôpital. » 

    Ou qu’ils avouent : 

    « Avant, on était un peu dirigé par les habitants du quartier pour nous indiquer les adresses. C’était pratiquement un accompagnement. Aujourd’hui c’est l’omerta et brutalement au coin d’une rue nous attend un vrai traquenard. »

    Les réponses existent

    La situation est grave et les solutions, comme d’habitude, se logent d’abord au sommet de l’État. Tant que la fermeté ne sera pas de mise, tant que la nouvelle donne appliquée ne sera pas la tolérance zéro, ces attaques perdureront et même se multiplieront.

    Pourtant des moyens pour les contrer existent mais ne sont pas mis en œuvre :

    – L’anonymisation des plaintes permet d’interdire toute représaille contre les professionnels du feu, leurs biens ou leurs familles.

    – Une meilleure coordination entre pompiers et police avec, au besoin, dans les zones spécifiques, une mixité des moyens lors des interventions.

    – Les appels téléphoniques qui doivent être non seulement enregistrés mais aussi confirmés nominalement et localisés avant toute opération. 

    – L’utilisation de GoPro (au moins sur les véhicules), comme leurs homologues policiers. Ces mini-caméras fixes filment et enregistrent les interventions dites sensibles pour pouvoir par la suite identifier leurs auteurs.

    – Chaque zone urbaine doit avoir un correspondant répertorié (exemple : le gardien d’immeuble) qui, appelé par téléphone, va confirmer la nécessité de l’intervention, guider les secouristes et assurer un début de « dialogue » avec les « jeunes » par des traductions en langue vernaculaire.

    – Dans les quartiers les plus difficiles, des plans de retrait doivent être préparés à l’avance et fournis aux équipages pour permettre aux secours de se dégager lorsque la situation dégénère (possible utilisation de fumigènes).

    – Enfin il faut que la justice soit particulièrement répressive en appliquant strictement la loi mentionnée : « Dans le cas d’une personne dépositaire de l’autorité publique (agent de police, magistrat, sapeur-pompier, gardien assermenté d’immeubles, etc.) les agresseurs encourent des peines aggravées par le statut des victimes : trois ans de prison et 45 000 euros d’amende. »

    Mais les autorités judiciaires appliquent-elles véritablement cette loi ?

    On peut en douter pour certains quand on voit le cas de René, pompier volontaire à Saint-André, dont la plainte a été classée sans suite par le parquet du tribunal de grande instance de Lille alors qu’il avait été violemment passé à tabac lors d’une intervention en novembre 2016 (21 jours d’arrêt de travail).

    En conclusion, les solutions exposées ci-dessus ne sont pas ou peu appliquées tout simplement parce que la volonté du politique est défaillante. Les autorités ont trop peur qu’un énième incident, même réduit aux pompiers, ne s’embrase, débouchant sur une émeute type 2005.

    La seule issue actuellement pour les soldats du feu est de profiter de la prochaine attaque contre leurs personnes pour déclencher un mouvement d’ampleur nationale (grève, manifestation, occupations) touchant toutes les grandes agglomérations françaises. En effet de telles agitations obligeraient le gouvernement à concéder de vraies mesures à la fois protectrices pour le personnel et astreignantes pour les malfrats.

    Bernard Latour
    Ancien officier de gendarmerie, le « centurion » Bernard Latour est un expert reconnu dans les questions de sécurité et les affaires criminelles

    Texte paru dans Présent daté du 17 novembre 2017

  • L’ENVAHISSEUR-PRÉDATEUR EST LA PRINCIPALE ESPÈCE PROTÉGÉE CHEZ NOUS, C’EST BIZARRE.

    On nous parle du loup assez souvent mais jamais sous l’angle du paradoxe de la protection systématique du prédateur contre ses victimes. En France, cette politique se traduira tôt ou tard par des battues sauvages.http://www.bvoltaire.fr/lenvahisseur-predateur-principale-espece-protegee-chez-cest-bizarre/