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international - Page 1161

  • Angela Merkel compare la NSA d’Obama à la Stasi

    BERLIN (NOVOpress) – Lors d’un échange houleux avec Barack Obama, Angela Merkel a comparé les pratiques de la NSA à celles de la Stasi, la police politique sous la dictature communiste dans l’ancienne Allemagne de l’Est. Cette accusation est intervenue après les révélations du magazine Der Spiegel, qui indiquait que le téléphone privé d’Angela Merkel a été écouté pendant 10 ans par la NSA.

    La chancelière était particulière furieuse car elle estime que  « la NSA ne peut clairement pas être fiable sur le contrôle de ces informations dans la mesure où elle a laissé Edward Snowden s’en occuper ! ».

    Edward Snowden doit d’ailleurs témoigner devant le Parlement Européen, le mois prochain ce qui suscite la colère de Washington qui fait pression sur l’UE pour annuler cette invitation. A Bruxelles, Mike Rogers, le représentant américain a en effet estimé que cette présence était indigne du Parlement européen car « Snowden est un individu qui met en danger les vies de soldats US ».

    http://fr.novopress.info/149840/angela-merkel-compare-nsa-dobama-stasi/#more-149840

  • La Chine et l’or

    La Chine parle désormais ouvertement d’un remplacement du dollar en tant que devise de référence internationale.

     

     

    Xinhua, l’agence de presse officielle Chinoise, publiait récemment une lettre ouverte qui commence comme suit :

     

    “Alors que les politiciens Américains des deux partis font encore des aller-et-retours entre la Maison Blanche et le Capitole sans pour autant parvenir à un accord viable qui permettra au retour à la normalité politique dont ils nous parlent tant, il est peut-être temps pour le reste d’entre nous de construire un monde dés-américanisé”.

     

    Et la Chine sait déjà comment y parvenir. Elle encourage la création d’un marché international en yuans auprès des centres de Hong Kong et de Londres en laissant New York de côté, et fait la promotion d’un commerce hors-dollar en Asie au travers de la Shanghai Cooperation Organisation (SCO). Elle continue également d’accumuler ouvertement de l’or tout en encourageant ses citoyens à en faire de même.

     

    Il n’y a plus l’ombre d’un doute. La Chine se prépare à la chute du dollar, si ce n’est qu’en tant que devise de référence mondiale. Et elle espère se protéger ainsi que ses citoyens grâce à l’or.

    La Chine a énormément investi sur sa production minière domestique et produit actuellement plus de 440 tonnes d’or chaque année. Elle cherche aussi à acheter des mines à l’étranger. L’or que produisent ses mines n’intègre jamais le marché, il est donc justifié de croire que le gouvernement Chinois accumule silencieusement sa production domestique.

    La demande en or du secteur privé Chinois a gonflé au point de dépasser aujourd’hui la production du reste du monde. Le Shanghai Gold Exchange a le monopole de la livraison d’or vers la Chine, et Hong Kong agit en tant que centre d’échanges. Au cours des huit premiers mois de 2013, ils ont à eux seuls livré 1730 tonnes d’or vers des investisseurs privés, un chiffre qui une fois annualisé s’élève à 2600 tonnes de métal.

     

    Le reste du monde produit environ 2260 tonnes d’or par an, ce qui laisse présager une pénurie de métal non seulement pour le Sud-Est de l’Asie et l’Inde, mais aussi pour le reste du monde. Voilà qui laisse penser que l’or monétaire des banques Occidentales est utilisé pour en maintenir le prix à un niveau très bas, notamment parce que les ventes des ETF et l’or de recyclage d’origine non-Asiatique ne suffisent clairement pas à satisfaire cette hausse de la demande.

     

    Pourquoi le gouvernement Chinois aime-t-il tant l’or ? La réponse à cette question est sans aucun doute géopolitique.

     

    Il est nécessaire de noter ici qu’au travers de la SCO, la Chine et la Russie, grâce au support d’autres pays, construisent un bloc économique au dénominateur commun : l’or.

     

    Alors que le système financier Occidental démonise l’or, tous les membres de la SCO continuent d’en accumuler. L’Asie est alimentée par une veine d’or, et l’Occident s’y expose dangereusement.

     

    La vente de ses réserves d’or par l’occident est le plus gros pari stratégique de l’histoire financière. Nous nous soumettons entièrement aux devises fiduciaires, que nos banques centrales ont aujourd’hui à émettre en de toujours plus grandes quantités. Nous avons offert à la Chine et à la Russie le pouvoir économique ultime.

     

    24hgold.com

    http://fortune.fdesouche.com/322756-la-chine-et-lor#more-322756

  • L'Occident place des espoirs dans Assad

    L'opinion que la victoire du président syrien Bachar al-Assad serait la meilleure issue prend le dessus à Washington. Cela promet au moins des espoirs quelconques dans un avenir meilleur, tandis que sa défaite signifie qu'il n'y en a plus.
    La thèse du « moindre mal » a été énoncée par l'ex-directeur de la CIA Michael Hayden. Selon lui, les événements en Syrie peuvent évoluer d'après trois scénarios. « Un des scénarios est la victoire d'al-Assad. Pour l'heure, si épouvantable que cela puisse paraître, c'est la meilleure solution ». Michael Hayden estime que les autres scénarios sont l'escalade des affrontemements entre les groupes radicaux chiites et sunnites et (ce qui est encore plus probable) la désintégration du pays. « Ce qui déclenchera le processus de désintégration des Etats artificiels parus au lendemain de la Première guerre mondiale », affirme l'ex-directeur de la CIA.
    Une défaite prochaine a été présagée à al-Assad depuis le début du conflit. De l'avis général, la ruine totale attendait l'armée et les services secrets. Il y a eu, en effet, des cas de défection, mais ce phénomène n'a pas pris un caractère massif. Le temps passait et les observateurs devaient constater que Damas s'appuyait non seulement sur la force armée, mais aussi sur une certaine partie de la population. Bref, al-Assad était plus fort qu'on ne l'avait pensé.
    La guerre civile en Syrie a ceci de particulier que même la population neutre se voit obligée, pour survivre, de rallier un des groupes opposés. A présent al-Assad est soutenu non seulement pas ses coreligionnaires, mais aussi par les Syriens qui se sont convaincus des avantages de la stabilité par rapport au chaos révolutionnaire.
    Tabler sur al-Assad n'est pas une question des convictions politiques, mais celle du pragmatisme. Il s'agit de ce pragmatisme dont les Américains ont toutes les raisons d'êtres fiers et lequel, dans le dossier syrien, a été provisoirement éclipsé par leur concentration excessive sur le doctrinarisme. Heureusement le pragmatisme en tant que trait national a repris le dessus dans les hauts lieux américains, fait remarquer l'expert militaire du Liban Amin Hoteit : 
    « Le but des Américains était le renversement du régime d'al-Assad. Ils étaient même ptêts à une ingérence militaire directe après près de trois ans d'activités subversives en Syrie. Cependant l'ingérence n'a pas eu lieu car ils comprenaient que l'échec était imminent et que leurs buts n'auraient pas été atteints. Leur pragmatisme ne leur permettait pas d'utiliser le mot « échec ». D'où un changement de rhétorique : les Américains se sont mis à privilégier l'aspect international soulignant que la destitution d'al-Assad ne répondait plus aux intérêts de la Maison Blanche. Comme quoi, mieux vaut Assad que la dégradation de la situation avec des conséquences imprévisibles ».
    La révolution en Syrie a commencé comme un mouvement laïque en faveur de la démocratie pour dégénérer en carnage religieux. Des fondamentalistes appartenant à des groupes islamistes ont remplacé les citadins pro-occidentaux. La lutte pour la progression de la Syrie vers un avenir libéral radieux est devenue le combat pour le retour dans un passé archaïque sombre.
    C'est ce qui effrayait l'Occident. La faillite de Bachar al-Assad était lourde de désintégration du pays, de sa « libanisation », voire de sa « somalisation ». C'est cette perspective qui oblige les Etats-Unis à passer en revue leur position sur la Syrie, estime le rédacteur en chef de la revue « La Russie dans la politique globale » Fiodor Loukianov :
    « En effet, tous les spécialistes américains raisonnables disent que tout scénario de la victoire de l'opposition est pire que le reste. Avec Assad, quel qu'il soit, la Syrie était assez stable et, peut-être, elle le sera encore. Si on le laisse gagner, le problème sera ajourné, du moins provisoirement. Il est impossible de le déclarer au niveau politique. D'abord parce que comment expliquer alors les efforts déployés pendant ces dernières années. Ensuite, les alliés des Etats-Unis sont trop deçus par le refus d'Obama de faire la guerre. Pourtant depuis septembre l'indésir des Etats-Unis de s'empêtrer dans quoi que ce soit au Proche-Orient croît de manière géométrique. La déclaration de Hayden démontre qu'il ne s'agit plus d'un point de vue marginal ».
    Ce serait une erreur de penser que l'Occident déborde d'enthousiasme à propos d'al-Assad. Tout de même Zbigniew Brzezinski qui était tout récemment encore un des principaux idéologues de la politique étrangère des Etats-Unis, a déclaré que la victoire d'al-Assad n'était pas aussi redoutable que celle de ses adversaires, beaucoup plus hostiles à l'égard des Etats-Unis.
    En l'occurrence, le problème de Genève 2 mérite une attention particulière. L'opinion est répandue que les Américains voudraient renvoyer sa convocation au plus tard possible, voire y renoncer complètement. Pourtant sa convocation est dans l'intérêt des Américains dans un contexte où des groupes terroristes jouissent d' une plus grande influence en Syrie et l'imprévisibilité ne cesse de croître.
    Il est douteux que la victoire hypothétique de Bachar al-Assad rétablisse aussitôt la paix. La Syrie est aujourd'hui un pays ruiné avec l'infrastructure détruite, la famine et d'autres problèmes humanitaires. Tout cela sera un lourd fardeau pour les Syriens et les opposants d'al-Assad trouveront de nouveaux arguments pour tenter de déséquilibrer la situation. Mais sa victoire fait naître l'espoir dans une issue favorable. Les autres hypothèses n'en laissent même pas une lueur.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2013/12/loccident-place-des-espoirs-dans-assad.html

  • JO de Sotchi : Poutine, un président, un vrai !

    Seule différence entre la Russie et la France ? D’un côté, un président. Et de l’autre pas.

     
     

    Il s’agit là d’une vaste question. Peut-on faire de la bonne politique avec de bons sentiments ? À l’évidence, non. La preuve par les Jeux olympiques d’hiver de Sotchi, évoqués il y a peu en ces colonnes. François Hollande et Jean-Marc Ayrault ne s’y rendront pas. Certes, il ne s’agit pas là d’une « tradition républicaine », sachant que rien dans notre Constitution n’oblige Président ou Premier ministre à se rendre à ces olympiades, surtout lorsque d’hiver, au contraire de leurs homologues d’été, autrement plus symboliques.

    Karl Marx exagérait sûrement en assurant que « tout » est politique. Néanmoins, il n’avait pas fondamentalement tort, sachant qu’en l’occurrence, le pas de deux de nos dirigeants demeure politique. De son côté, Vladimir Poutine l’a bien compris. La preuve en est qu’il vient de gracier Mikhaïl Khodorkovski, un de ces oligarques s’étant goinfré jusqu’à plus soif sur le dos de la Sainte Russie. Vu d’ici, Mikhaïl Khodorkovski est un « démocrate ». Mais ce que les médias « d’ici » ne vous disent pas, c’est que le « démocrate » en question n’est jamais rien d’autre qu’un voyou ; soit un de ces mafieux devenus milliardaires à moins de trente ans, grâce à Boris Eltsine en premier, et un peu au bonheur des conseils de ce FMI qu’il convient de consulter quand on n’a surtout rien à lui demander. Et oublient surtout de vous rappeler que ce « démocrate » s’est fait envoyer en Sibérie parce qu’en loucedé, il était en train de faire passer le pétrole russe sous contrôle américain…

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  • Le développement du djihadisme en Afrique préoccupe notre état-major

    L’Amiral Guillaud, chef d’état-major des armées, a envisagé quelques nouveaux conflits militaires qui attendent la France. S’exprimant devant un parterre d’officiers supérieurs au cours d’un colloque à l’Ecole militaire au début de ce mois, l’Amiral Guillaud a prédit : « Nous serons amenés à commander d’autres interventions que celle du Mali ». Et d’expliciter : « Cette certitude, c’est l’instabilité qui caractérise nos zones d’intérêt prioritaire : le Machrek, la bande sahélo-saharienne, l’Afrique en général, le Proche et le Moyen-Orient, le Golfe. » Bref, le monde va mal et les opérations extérieures de la France sont inévitables mais l’Amiral Guillaud a aussi rappelé pudiquement que l’armée française ne se porte pas bien non plus et qu’elle connaît de grandes « fragilités capacitaires ».

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  • Pas de croissance perpétuelle

    Par Jean-Marc Jancovici

    Depuis qu’il existe des négociations sur le climat, il est courant de dire que, si nous ne « faisons rien », les émissions continueront à augmenter indéfiniment, jusqu’au moment où… où quoi, exactement ?

    Le repère généralement proposé est connu : avec des émissions croissant fortement, nous risquons de 4 à 6° C en plus en 2100. C’est beaucoup : à la sortie de la dernière ère glaciaire, la moyenne planétaire n’a gagné que 5° C en dix mille ans. Une même hausse en un siècle signifierait une claque que peu imaginent. Mais, en annonçant des émissions croissant sans limites en cas d’inaction, les partisans de l’action accréditent, paradoxalement, une idée très sympathique : « ne rien faire » signifierait une économie encore en croissance sur quatre-vingt-sept ans, quoi que puisse faire le climat !

    Évidemment, c’est une illusion. A raison de 3 % à 5 % de croissance du PIB par an, les prélèvements et rejets de toute nature augmenteraient presque à la même vitesse. D’ici à 2100, nous aurions multiplié tout ce qui est flux physique – énergie, extraction de minerais, poissons pêchés et artificialisation des sols – par 5 à 10. Est-ce seulement possible ? C’est peu probable, quand on voit que plusieurs régions du monde sont déjà sous stress d’approvisionnement physique, avec un PIB qui patine depuis un certain temps, comme le Japon depuis vingt ans ou l’Europe depuis 2006.

    Dans les deux cas, c’est l’impossibilité de consommer plus de pétrole – depuis 2005, l’offre mondiale de brut n’augmente presque plus – qui est en cause. Le pétrole alimentant tout ce qui roule, vogue ou navigue, donc tout ce qui permet les échanges, s’il n’y a pas assez de pétrole, il n’y aura pas assez de PIB.

    En clair, nous avons déjà sous les yeux deux blocs où, faute d’avoir organisé une baisse ordonnée de la consommation d’énergie fossile, c’est désormais une limite physique qui nous y conduit de manière bien moins agréable : l’absence d’action n’a pas du tout amené la croissance perpétuelle… Au niveau mondial, le « business as usual » généralisera cette situation bien avant 2100. Faute d’action, nous cumulerons alors des ennuis climatiques croissants avec une baisse continue des moyens d’y faire face. Alors, l’inaction, bonne affaire ?

    LesEchos.fr

    http://fortune.fdesouche.com/322676-pas-de-croissance-perpetuelle

  • De quoi Mandela est-il le nom ?

    « L’évocation de la mémoire de Mandela donne à l’oligarchie une nouvelle occasion de nous culpabiliser, et nous seuls ».
    Le monde occidental cède une nouvelle fois à la mandelamania, où Mandela est célébré comme un héros de la « liberté ». On le voit encore plus grand mort que vivant, partout : à la radio, à la télévision ou en première page de nos journaux. On fait même des minutes de silence pour saluer sa mémoire… en France.Mais  le mot liberté, comme beaucoup d’autres, ne veut plus rien dire de nos jours. Que signifie donc vraiment pour nous, Européens, la victoire de Mandela ?Tout simplement la fin de la présence européenne en Afrique, qu’elle soit au nord ou au sud du Sahara. Cela ne constitue pas, hélas, une victoire de la « liberté »,  mais une catastrophe pour l’Europe.
    La fin de l’Afrique
    Mandela symbolise non pas tant la fin de l’Apartheid que la fin de l’Afrique régulée et valorisée par les Européens, comme R. Mugabe symbolise celle de la Rhodésie européenne. La fin d’une Afrique où l’on taillait les arbres et tondait les pelouses, où l’on faisait pousser de la vigne, où l’eau et l’électricité ne manquaient pas, où l’on ramassait les détritus, où l’on soignait les malades, où l’on réussissait la première greffe cardiaque, où l’on construisait des routes et des écoles, où il y avait des États. Mais on ne nous parle aujourd’hui que de l’Apartheid et des chiens policiers des Blancs pour nous le faire oublier.
    L’Afrique aux  Africains
    On veut nous faire oublier que depuis Carthage des Européens se sont sacrifiés pour empêcher l’Afrique, cet énorme continent à leurs portes, de déborder. Ils ont lutté contre la piraterie mauresque, contre les guerres tribales incessantes, et ils ont essayé d’apporter l’ordre et le développement au sein d’un chaos d’ethnies. Mais ils ont été chassés progressivement. Mais on les a finalement forcés à abandonner la lutte. Aujourd’hui, de Tripoli au Cap, l’Afrique se retrouve elle-même. Saluons la victoire de Mandela et de ses émules ! Partout elle offre désormais un même spectacle, même s’il y a encore quelques variantes locales : instabilité politique, insécurité, génocides, violences ethniques ou religieuses, coups d’Etat incessants, inégalités criantes, urbanisation anarchique, pillage des ressources, infrastructures dégradées, endémies, natalité non maîtrisée, enfants sous-alimentés, etc.
    La faute aux seuls Européens
    Les idéologues expliquent évidemment tout cela encore par notre faute – nous autres Européens. Pour eux la morale de ce drame se résume à une simple formule, éternellement répétée : nous sommes coupables d’y être allés ; nous sommes coupables d’en être partis. Et si dans la « nation arc-en-ciel » on tire encore à balles sur les mineurs grévistes, c’est bien sûr la faute à… l’Apartheid qui a laissé des traces sinistres. Pas, bien sûr, au prophète  Mandela ni à ses  saints disciples de l’ANC. L’évocation de la mémoire de Mandela donne à l’oligarchie une nouvelle occasion de nous culpabiliser, et nous seuls.
    Le débordement de l’Afrique
    « Si vous ne faites pas l’Algérie française vous aurez la France algérienne », disait un jeune député dans les années 1950, qui s’appelait Jean-Marie Le Pen.  Mais son avertissement prophétique se situait, hélas, très en dessous de la vérité. C’est parce que l’Afrique n’est plus européenne que l’Europe devient chaque jour plus africaine. Tel Chronos dévorant ses enfants, l’Afrique ne réussit à exporter qu’une seule ressource inépuisable : sa propre population, qu’elle n’arrive ni à instruire, ni à faire travailler, ni à soigner, ni à nourrir. Manifestement la « liberté » si chère à notre oligarchie mandelaphile ne suffit pas. Nos enfants n’ont pas fini de payer les conséquences de ce naufrage. En France on ne fête pas Azincourt, ni Waterloo ni Sedan. Mais on force nos contemporains lobotomisés, enchaînés à leurs portables et à leurs tablettes, à  célébrer à travers Mandela le désastre africain, c’est-à-dire la destruction programmée de l’Europe. Triste spectacle.
    Michel Geoffroy 13/12/2013
    http://www.polemia.com/de-quoi-mandela-est-il-le-nom/

  • Ces jeunes Français partis faire le Jihad semblaient bien intégrés

    Lu dans Islam Confidentiel :

    "Le reportage consacré par Nice-Matin à « ces jeunes Azuréens qui font le djihad » (édition du 18 novembre 2013) fait froid dans le dos. Selon notre confrère, une dizaine, au moins, de jeune adultes de la région niçoise sont partis, « du jour au lendemain », à la fin du mois de septembre, faire le djihad en Syrie. Si l’affaire éclate, c’est que des mamans ont décidé de parler. Le secret de famille devenait trop lourd à porter. On notera que ce sont des mères, et non des pères, qui brisent le silence.

    Le témoignage le plus poignant est celui de Samia. Elle a la cinquantaine. Son fils Farid, tout juste majeur, lui a dit qu’il voulait voir Istanbul. Un matin, il est parti. Elle ne sait pas comment il a financé son voyage. Quelque temps plus tard, elle a trouvé une lettre dans sa boîte. Non affranchie. Quelqu’un l’avait déposée à Saint-Laurent-du-Var. Elle n’a jamais su qui. Dans cette lettre, dont elle a reconnu l’écriture, il lui disait la vérité. Il était parti en Syrie, à Alep. « Je vais me battre pour le djihad, contre ceux qui tuent nos frères. Je le fais pour Allah et pour vous tous. Si je devais mourir ici, 65 de mes proches iront automatiquement au paradis grâce à mon martyr. » Depuis, elle a eu au téléphone ce fils qu’elle connaissait fêtard et qui n’était de culture musulmane que par tradition familiale. Elle ne le comprend plus. « On lui a mangé le cerveau. » Un jour qu’elle lui demandait de revenir, il l’a traitée de « juive ». Mais une autre fois, il a pleuré. 

    A la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), on nous avoue que les services de renseignement sont impuissants à empêcher ces départs. A quel titre, d’ailleurs ?"

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/ces-jeunes-fran%C3%A7ais-partis-faire-le-jihad-semblaient-bien-int%C3%A9gr%C3%A9s.html

  • Nationalistes manipulés, idiots utiles de la subversion

    Les évènements en cours en Ukraine, au delà du contexte très particulier de ce pays (en réalité constitué de deux ensembles historiquement antagonistes, l'un catholique-uniate, tourné vers l'ouest et l'autre orthodoxe proche de la Russie.) constituent un exemple des possibilités de manipulations d'un sentiment national et de ses expressions politiques par les pires ennemis du nationalisme. Suite à la décision du gouvernement élu de ne pas signer d'accord commerciaux avec l'Union Européenne, celle-ci et son parrain américain tentent d'orchestrer une seconde "Révolution Orange" destinée à installer un pouvoir pro-occidental à Kiev.
    En première ligne des manifestations et affrontements avec la police ukrainienne, les militants du parti ultra-nationaliste Svoboda (Parti de la liberté). Au coude à coude avec les formations libérales, les terroristes islamistes tatars revenus de Syrie, les groupes activistes de type Femen et en liaison avec les ambassades occidentales, les groupes de chocs de Svoboda multiplient les provocations visant à faire dégénérer la situation et provoquer sanctions, voire intervention étrangère directe en Ukraine. L'un des leaders du parti, Oleh Tiagnibok, a été sélectionné par les services américains pour intégrer l'équipe dirigeante chargée de renverser le président légitime Lanoukhovitch. Au parlement de l'UE , l'agent mondialiste Cohn Bendit appelle au boycot des Jeux Olympiques d'hiver de Sotchi et qualifie Vladimir Poutine de "nouvel Hitler".
    Des drapeaux et insignes runiques des héritiers de l'Organisation des nationalistes ukrainiens cohabitent dans les manifestations avec ceux des États-Unis et de l'Union Européenne, le tout financé par la fondation du spéculateur apatride Soros (OSI) et la National Endowment For Democracy (Département d'Etat américain). Au nom du combat passé contre le soviétisme, les "nationalistes" de Svoboda fomentent des troubles pour le compte des mafias bancaires américaines, les mêmes qui, il y a cent ans, financèrent le parti bolchevik de Lénine et Bronstein "Trotsky", responsable de la mort de millions d'Ukrainiens lors du "génocide par la faim" (Holodomor) organisé par les autorités de l'URSS en 1932-1933.
    Svoboda veut faire entrer l'Ukraine dans l'UE, alors qu'au sein même de cette structure totalitaire, l'expression du nationalisme est férocement réprimée, sous quelque forme qu'elle se présente. Les militants sincères de Svoboda feraient sans nul doute partie des premières victimes d'une Ukraine intégrée à l'UE.
    La manipulation des mouvements nationalistes au sein des territoires à conquérir constitue l'une des stratégies principales de l'impérialisme occidental. Ces mêmes mouvements sont ensuite réprimés une fois ces mêmes zones conquises et contrôlées.
    Une opération du même type est actuellement en gestation au sein d'une nation sans état, la Kabylie. Les dirigeants du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie (M.A.K.) ont formé un gouvernement provisoire en 2010 à Paris après avoir été reçu par le parlement israélien.
    Aucune agitation de ce type concernant la question nationale corse, et ce pour une raison évidente : la puissance occupante est elle même sous étroit contrôle atlantiste. Le mouvement national corse semble également neutralisé, aligné idéologiquement (dans ses expressions politiques constituées) sur le mondialisme, voué au réformisme et au campanilisme, suspendu au hochet des "négociations avec Paris". Ses militants sont occupés par les dérisoires péripéties de la pulitichella locale, en attendant la "mort naturelle" du peuple Corse historique.
    Il n'est pas inutile cependant d'évoquer un scénario relevant actuellement de la politique fiction mais que l'on ne peut tout à fait exclure dans un avenir plus ou moins proche : un bouleversement politique majeur en France et l'accession au pouvoir de tendances traditionalistes, anti-mondialistes et antilibérales, opposées à l'hégémonie américaine et à l'emprise du monde de la finance en Europe.
    Au vu de la position stratégique de la Corse, de la présence sur son sol d'installations liées à l'OTAN, l'on peut escompter que ne tarderaient pas les sollicitations venues du camp atlantiste et que des moyens financiers, humains voire militaires conséquents seraient octroyés au nom de la "lutte antifasciste" aux "combattants de la liberté" que deviendraient les nationalistes corses, les modérés d'aujourd'hui devenant de farouches dissidents prêts à en découdre. La tentation serait grande, pour une mouvance peu formée aux enjeux de la confrontation globale, de tomber dans le piège et de servir "d'idiot utile" dans la guerre occulte livrée aux monde Européen par les forces de la subversion basées outre-atlantique.
    Il convient donc, pour les cadres et les militants du mouvement national de demain, de se libérer intellectuellement des contingences politiciennes insignifiantes dans lesquelles cherche à les maintenir le pouvoir et d'appréhender le caractère global, idéologique, des confrontations actuelles et à venir. Cette conscience politique les amenant à désigner l'Ennemi principal de l'adversaire contingent, fut-il séculaire, selon le principe supérieur qualifiant le Politique, énoncé par le grand juriste allemand Carl Schmitt.
    Ces enjeux globaux furent encore évoqués ces derniers jours par le président Poutine : "La Russie, dans un monde instable, doit être un rempart à l'hégémonie américaine et garantir les valeurs traditionnelles qui constituent depuis des millénaires la base morale et spirituelle de la civilisation de chaque peuple, face à la déchéance du monde occidental." (message annuel au parlement russe 12-12-2013).
    L'Europe des Peuples, unifiée en son sommet par l'idée impériale, ne se construira qu'adossée au bloc Eurasiste articulé autour de la Russie renaissante, en opposition avec l'anti-civilisation mondialiste américano-centrée. La conscience de cette réalité empêchera les manipulations des sentiments identitaires et aspirations nationales par leurs éternels ennemis.
    A Squadra
    http://www.voxnr.com/cc/tribune_libre/EFlZEEkkVyXYYHkMUX.shtml
    source http://corsicapatrianostra.over-blog.com/article-nationalistes-manipules-idiots-utiles-de-la-subversion-121575914.html

  • Japon : Le gouvernement veut renvoyer les réfugiés dans les zones contaminées de Fukushima

    Par Sophie Chapelle

    Ils sont plus de 160 000 à avoir fui les territoires irradiés par la catastrophe de Fukushima. Et ne disposent d’aucune aide financière pour recommencer leur vie ailleurs. Pour le gouvernement japonais, la priorité est au retour dans les zones contaminées. Gratuité des logements publics vacants, suivi sanitaire et allocation mensuelle réservés aux résidents, mesures de décontamination des sols…

    Tout est mis en œuvre pour générer un élan au retour. Sur place, des citoyens, chercheurs et juristes se mobilisent pour la reconnaissance légale du « droit au refuge »: le droit à vivre ailleurs, dans un environnement non contaminé.

    C’est une promesse scandée par le gouvernement japonais depuis la catastrophe nucléaire de Fukushima. Les 160.000 personnes évacuées de leurs maisons irradiées pourront, un jour, revenir chez elles. Mi-novembre, un rapport [1] rendu public est allé à l’encontre de la doctrine officielle.

    Les auteurs, des membres du Parti libéral-démocrate – qui détient la majorité absolue à la Chambre des représentants – exhortent le gouvernement à abandonner cette promesse de retour et à soutenir financièrement les déplacés pour qu’ils puissent vivre ailleurs.

    Mais pour le moment, aucune mesure concrète n’a été adoptée dans ce sens. En mai 2013, les autorités japonaises ont même décidé de rouvrir les zones interdites en relevant la norme de radioprotection de la préfecture de Fukushima de 1 à 20 millisieverts/an (mSv/ an) (lire notre article). Un taux équivalent au seuil maximal d’irradiation en France pour les travailleurs du nucléaire…

    « Le gouvernement continue à inciter les populations à revenir vivre dans les zones contaminées, parfois à 10 km de la centrale, confirme Cécile Asanuma-Brice, chercheuse à la Maison franco-japonaise de Tokyo, institut de recherche sur le Japon contemporain [2].

    Dans des villes comme celles de Tomioka, plus rien ne fonctionne, il n’y a plus d’économie locale, qui pourrait avoir envie de vivre là ? » Cette sociologue urbaine, qui vit au Japon depuis 12 ans, ne s’est jamais posée la question du nucléaire, jusqu’au 11 mars 2011. Alors que le tsunami contraint des dizaines de milliers d’habitants à migrer, elle se penche sur les politiques de relogement.

    Des logements provisoires construits sur des zones contaminées

    Dans les semaines qui suivent le tsunami et la catastrophe nucléaire, les autorités procèdent d’abord à la mise à disposition gratuite des logements publics vacants à l’échelle nationale et à la construction d’habitats d’urgence.

    Géographe de formation, Cécile Asanuma-Brice superpose fin 2011 la carte des logements provisoires et celle de répartition de la radioactivité produite par le ministère de l’Environnement japonais. Le constat est terrifiant : les deux cartes correspondent. Trois quarts des logements provisoires sont situés sur des zones contaminées

    Interpellé sur cette situation, le gouvernement argue alors d’un simple manque de concertation entre les ministères de la Construction et de l’Environnement. « Mais deux ans et demi après, ces logements sont toujours occupés », dénonce Cécile Asanuma-Brice.

    Et rappelle qu’une autre décision « alarmante » a été prise le 28 décembre 2012. « Le gouvernement a mis fin à la réouverture de son parc de logements publics vacants sur l’ensemble du territoire ». Seuls les logements publics vacants situés dans le département de Fukushima demeurent gratuits.

    Politique de retour « au pays natal »

    D’après la chercheuse, cette mesure s’inscrit dans le cadre d’une politique visant à ce que les populations retournent vivre dans les zones contaminées. La gratuité du suivi sanitaire n’est assurée, par exemple, que si l’enregistrement de la résidence dans le département de Fukushima est maintenu.

    « Une vaste politique de décontamination tant veine que coûteuse a été mise en place, des animations culturelles ont lieu chaque semaine dans le centre-ville, des postes de mesure de la radioactivité – dont les chiffres sont bridés – ont été installés de part et d’autre du département afin de rassurer les riverains », ajoute Cécile Asanuma-Brice.

    « Nous avons énormément d’informations au Japon mais celles-ci sont présentées de sorte qu’elles incitent au retour à la vie dans le département, ce “pays natal” sans lequel nous serions incapables de vivre ». Dans les faits, peu de personnes évacuées disent vouloir revenir, même si elles le pouvaient, selon The Guardian. C’est le cas de seulement 12 % des gens à Tomioka par exemple, l’un des villages les plus contaminés.

    « Que l’on soit japonais, français, indien ou africain, personne n’a envie de quitter son village natal, et c’est humain, relève Cécile Asanuma-Brice. Mais dans le cas présent, le gouvernement utilise cet argument afin de générer un élan de retour en rassurant les personnes encore sceptiques, en leur montrant que les autres réfugiés commencent à rentrer. Tout cela n’est qu’une manipulation également mise en place par des experts en communication ».

    Des travaux de décontamination insuffisants

    Une vaste campagne de décontamination des sols a été lancée par l’administration qui y a consacré 2,7 milliards d’euros en 2012. Le gouvernement s’apprêterait à faire un emprunt supplémentaire de 30 milliards de yen (215 millions d’euros) pour accélérer la décontamination. En quoi consiste ce « nettoyage » ?

    « Munis de pelleteuses, de pelles, de pioches, ils [les liquidateurs] enlèvent de la terre, des plantes, de la mousse, des feuilles mortes, énumère Cécile Asanuma-Brice. Armés de jets à haute pression, ils rincent les toits, les équipements publics et poussent les sédiments dans les tranchées. »

    Les déchets radioactifs sont ensuite stockés dans de grands sacs empilés sur des terrains vagues, des champs ou des cours d’école. A défaut de supprimer la radioactivité, celle-ci est déplacée ou enterrée. Et remontera à la surface à la première pluie…

    Tous ces travaux sont jugés « insuffisants » par la Commission de recherche et d’information indépendante sur la radioactivité (Criirad), en France. En juin 2012, elle a effectué des mesures dans des maisons décontaminées: six mois après les travaux, elle note des doses annuelles jusqu’à six fois supérieures à la norme définie par l’Organisation mondiale de la santé (voir le rapport).

    « Des aides devraient être fournies aux habitants pour leur permettre de déménager vers des territoires non contaminés », préconise Bruno Chareyron de la Criirad. « A l’inverse, les aides financières sont programmées pour le refuge dans le département de Fukushima », note Cécile Asanuma-Brice. Déménager dans une autre partie du pays revient à perdre la maigre allocation mensuelle de 780 euros… Rien ne semble être fait pour permettre aux victimes de vivre ailleurs.

    Reconnaître le droit à la migration

    Officiellement, 160.000 personnes auraient quitté le département de Fukushima depuis la catastrophe nucléaire. Mais ces données pourraient être largement sous-estimées. Car les personnes désireuses de partir doivent se rendre d’elles-mêmes dans les bureaux du département, pour s’inscrire dans le système d’informations concernant les réfugiés.

    « Ce système est absolument inconnu de la population et les inscriptions sont très peu nombreuses puisque les gens n’en connaissent pas l’existence », précise Cécile Asanuma-Brice. Celles et ceux qui migrent hors du département de Fukushima savent qu’ils perdent immédiatement leurs droits aux indemnités et au suivi sanitaire. Ils n’ont aucun intérêt à faire enregistrer leur départ !

    En juin 2012, une proposition de loi « pour la protection sanitaire des enfants » a été votée par le Parlement japonais. Élaborée en concertation avec des associations de citoyens et de juristes, cette loi intègre la notion de « droit au refuge ». « Permettre le droit au refuge revient à donner aux gens la possibilité de pouvoir déménager s’ils le souhaitent, principalement à l’intérieur du pays, et de leur accorder un financement pour le réaliser », souligne la chercheuse.

    Or, ce droit reste pour le moment vide de toute prérogative : il n’est accompagné d’aucun système de soutien ou d’indemnisation financière. Le nouveau rapport du Parti libéral démocrate, qui appelle à soutenir financièrement les résidents déplacés afin qu’ils puissent vivre ailleurs, changera-t-il la donne ?

    Bombe à retardement

    Pour le moment, le gouvernement nippon espère convaincre les résidents de retourner dans les zones dont le niveau de contamination est inférieur à 20 mSv/an, en conservant un objectif à long terme de 1 mSv/an. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe envisage toujours de redémarrer en 2014 les 50 réacteurs nucléaires de l’Archipel. Il peut compter pour cela sur la France.

    Le 17 avril dernier, un convoi de Mox (assemblage d’uranium appauvri et de plutonium), affrété par l’entreprise française Areva, est parti de Cherbourg vers le Japon (lire notre enquête sur les enjeux commerciaux et industriels de cette livraison).

    Sur l’île, une bombe à retardement continue de reposer à 30 mètres du sol. Depuis le 18 novembre 2013, la compagnie japonaise Tepco, exploitant de la centrale de Fukushima, a commencé le retrait des 1 533 barres de combustible nucléaire entreposées dans la piscine du réacteur 4. *

    Une opération extrêmement dangereuse : la quantité de césium 137 présente dans la piscine serait « équivalente à au moins 5.000 fois celle dégagée par le bombardement atomique d’Hiroshima », selon un expert nucléaire de l’université de Kyoto [3]. Selon Tepco, ce gigantesque chantier devrait se terminer d’ici fin 2014.

    « Il n’y a malheureusement pas “d’après” Fukushima aujourd’hui, car cela n’est absolument pas fini, résume Cécile Asanuma-Brice. Pour reprendre les termes du penseur allemand Günther Anders, on pourrait plutôt dire que “Fukushima, c’est déjà demain” ».

    P.-S.

    A écouter : Retour sur Fukushima, dans l’émission Terre à terre du 23 novembre 2013 sur France Culture.

    Notes

    [1Lire ici

    [2La chercheuse est également rattachée au Laboratoire international associé « Protection humaine et réponse au désastre » du CNRS dirigé par l’économiste Thierry Ribault.