
par Pepe Escobar
Dans cette conjoncture incandescente, ce qui compte, c’est ce qui n’est pas officiel.
Commençons par cet appel téléphonique. Le compte rendu du Kremlin est assez sobre, mais il révèle quelques pépites. Il n’y a pas – encore – d’accord global entre Moscou et Washington. Loin de là : nous n’en sommes qu’au stade initial et provisoire des discussions sur plusieurs dossiers interconnectés.
Le président Poutine n’a absolument rien révélé. La pause convenue sur les attaques contre les infrastructures énergétiques – et non l’énergie et (mes italiques)les infrastructures – signifie que Poutine impose un arrêt des attaques dangereuses de l’Ukraine contre la centrale nucléaire de Zaporijia.