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international - Page 561

  • L’incontournable Monsieur Poutine

    Bigre, l’une des icônes du courant libéral, Nicolas Beytout, patron et propriétaire du quotidien l’Opinion, a fini par comprendre qu’il était vain de boycotter Vladimir Poutine. Il n’est pas pour autant devenu un partisan de la décroissance, mais il fait au moins preuve de pragmatisme en matière de politique étrangère. Tel qu’en témoigne son édito du 20 août que nous reproduisons ici.  

    125693058.jpgEn six ans, Vladimir Poutine et Xi Jinping, les dirigeants russe et chinois, se sont déjà rencontrés vingt-huit fois et ont chacun à des manœuvres militaires communes. A lui seul, ce chiffre suffit à balayer les interrogations sur la légitimité de la réception par Emmanuel Macron du maître du Kremlin au fort de Brégançon. Qu’on apprécie ou pas son régime, ses méthodes musclées, son dédain pour le modèle démocratique occidental ou son mépris pour certaines frontières, parler avec Vladimir Poutine est une absolue nécessité. Cela ne signifie pas être candide ou naïf, mais le mettre au ban de la communauté internationale en l’excluant du G8, comme c’est le cas depuis cinq ans, n’a guère eu d’utilité.

    Reprendre un processus diplomatique avec ce grand voisin européen est d’autant plus nécessaire que l’Europe, elle, est dans un état de faiblesse que tout bon officier de renseignement soviétique aurait rêvé d’exploiter au temps de l’URSS. Un fait qui n’a pas échappé à l’ancien ministre des Affaires étrangères Hubert Védrine, qui ne cesse d’alerter sur le fait que nos rapports avec Moscou sont aujourd’hui plus dégradés qu’ils ne l’ont jamais été avec l’URSS.

    Une escapade sur la côte varoise ne suffira évidemment pas à changer cet état de fait. Il faut recréer un rite diplomatique, réinstaller une forme de régularité dans les rencontres, nous quelque forme que ce soit, acvec la France comme avec d’autres pays occidentaux, européens en particulier. La Russie de Poutine détient une partie des clefs de biens des conflits militaires et économiques de cette partie du globe. La remettre dans le jeu n’est pas une condition suffisante, mais c’est à l’évidence une condition nécessaire pour en profiter

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/20/l-incontournable-monsieur-poutine-6170921.html

  • Réconciliation : un dur métier

    6a00d8341c715453ef0240a4c6917e200b-320wi.jpgCe 17 août dans la charmante bourgade provençale de Bormes-les-Mimosas, le président de la république appelait les Français à se réconcilier. Bel et noble objectif, on doit en convenir.

    Vu de loin, on ne peut qu'applaudir, d'une manière très générale.

    Dans le cas précis, une question semble toujours non résolue : qui cherche-t-on à réunir autour de cet autel ? S'il s'agit seulement de chanter à la fois le grand amour des Gaulois et des Africains, en imposant la repentance aux premiers et en attisant, dès l'école primaire, le ressentiment des seconds, non seulement on se trompe assurément de méthode, mais encore on continue à creuser un fossé, dont on peut tout juste espérer qu'il ne sera pas, de plus en plus, exploité par l'islamisme et le recrutement des terroristes qui s'en réclament.

    C'est donc un rude métier que de réconcilier et une délicate entreprise que de chercher, déjà, à réconcilier les citoyens français entre eux, même s'il existe quelques rares exemples historiques de réussite. Nous les explorerons dans nos prochaines chroniques.

    Ce 19 août, un exemple vivant s'offrait à la réflexion de nos élites dirigeantes, en quête d'un rapprochement, international celui-là, avec Moscou, ceci probablement dans les coulisses de la préparation du G7.

    Quand Emmanuel Macron rencontre Vladimir Poutine, il considère qu'il s'agit, entre Européens, de réunir une même famille de peuples. Sans doute doit-il garder à l'esprit que, chez ceux que ses interlocuteurs sont censés représenter, l'union se montre, ces derniers temps, moins monolithique que les commentateurs agréés le pensaient jusqu’ici. Les manifestations et les arrestations d'opposants récentes dans l'ancienne capitale des Tsars l'attestent.

    Mais au fond, depuis plus de 40 ans déjà, et bien avant la dissolution de l'URSS, deux conceptions bien distinctes de la reconstitution nationale s'y confrontaient.

    Ainsi, chez un Soljénitsyne, dès la publication de son Archipel du Goulag, ouvrage écrit de 1958 à 1967 dans la clandestinité, et publié, mais en occident, en 1973, est évoquée la nécessaire réintégration des vlassoviens : c'est-à-dire de ces hommes et de ces femmes, qui avaient tellement souffert sous la botte communiste qu'ils avaient cherché, à partir de 1941, par centaines de milliers, leur salut et leur libération aux côtés d'un envahisseur nullement bienveillant. Sans doute aujourd'hui le temps long de la terre russe a-t-il récupéré leurs os et leurs cendres.

    Au cœur du régime poutinien, dont le parti s'intitule fièrement Russie Unie, une tout autre réunification est envisagée et affirmée. Au sein d'une société de moins en moins égalitaire, les continuateurs de l'ancienne nomenklatura, adossé à l'ossature des organes répressifs et services secrets demeurés strictement impunis, développent une aspiration revancharde à la reconstitution de l'ancien empire soviétique, dissous en 1991 dans sa propre sanguinolence, sa corruption, et son alcoolisme. Or cela passe, dans l'esprit des promoteurs de l'opération, par l'effacement du processus effleuré par le rapport Khrouchtchev de 1956.

    Sous le nom de Régiment immortel[1] c'est donc aussi une réhabilitation du "génial" Staline que notre cher président vient d'accepter d'honorer de sa présence en mai 2020 pour le 75e anniversaire d'une victoire dans ce que la propagande officielle appelle grande guerre patriotique, que le régime soviétique aurait en quelque sorte remportée seul, ce que la date du 9 mai symbolise.

    Se réconcilier avec les staliniens et/ou avec les vlassoviens voilà deux directions, qui peuvent paraître, c'est le moins qu'on puisse en dire, difficilement compatibles.

    En fait, dans toutes sortes d'époques, et de pays, le problème s'est posé avec plus ou moins d'acuité et de contradiction. Délicate à mettre en œuvre dans le détail, une vraie politique d'amnistie requiert en effet à la fois des circonstances favorables, le désir sincère de l'étendre à tous et une légitimité des opérateurs. J'avoue ne pas ressentir en ce moment que de telles conditions se présenteraient pour vraiment réunies.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Vidéo : sur "TV5monde Info" le 16 juin 2019 recevant Galia Ackerman, essayiste, journaliste, auteur du livre "Le Régiment immortel, la guerre sacrée de Poutine" éd. Premier Parallèle.

    https://www.insolent.fr/

  • Macron – Poutine : vers une réconciliation franco-russe ?

     

    Macron – Poutine : vers une réconciliation franco-russe ?

    Vladimir Poutine au fort de Brégançon. A quelques jours du G7 de Biarritz auquel la Russie n’est pas invitée, Emmanuel Macron reçoit son homologue dans sa demeure de vacances. Une rencontre synonyme de nombreux défis à relever pour le président français dont l’influence à l’international se réduit à peau de chagrin.

    Salvini garde le cap

    Matteo Salvini accapare toute l’attention en Italie. Après être devenu le champion de la lutte contre l’immigration grâce à un décret condamnant les ONG complices des passeurs, le chef de file de la Ligue a profité d’un désaccord avec ses alliés du Mouvement 5 étoiles pour demander des élections anticipées.

    A la découverte de l’Aster, petit bijou du patrimoine fluvial

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-poutine-vers-une-reconciliation-franco-russe

  • Après Trump, c'est Poutine qui "recadre" Emmanuel ! Son ego en prend un coup; c'est plus grave pour l'image de la France...

    Hier c'était Donald qui s'était fendu d'un tweet très sec : "je sais qu'Emmanuel veut bien faire, mais personne ne parle au nom des Etats-Unis" (c'était au sujet de l'Iran).

    Aujourd'hui, le deuxième "pan sur le bec" vient de Vladimir, à Brégançon, en réponse à une pique macronienne mal venue sur les droits de l'homme en Russie : "je rappelle qu'en France, il y a eu 11 morts et 2 000 blessés lors du mouvement des Gilets Jaunes"

    Que Macron se fasse moucher par la terre entière, cela nous est bien égal.

    Le drame est pour la France, et pour son image de marque dans le monde (comme on dit dans le jargon), et, là, c'est beaucoup plus dommageable... 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Anti-sommet du G7 : la réunion des outres à vent ?

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    Les G7 ou autres G20 ne sont guère utiles. On y prend rarement des décisions. Ils permettent surtout aux puissants de ce monde de se parler et d’échanger leurs vues. Le dialogue, même s’il est stérile, est toujours préférable à la confrontation.

    Mais que dire des contre-sommets organisés par des « associations » ? Cette année, nous sommes gâtés, nous en aurons deux : un (plutôt anecdotique) en langue euskara, qui se tiendra de chaque côté de la frontière et qui n’est qu’une façon, pour les indépendantistes basques, de diffuser leur propagande à bon compte. Un autre, plus important, qui s’ouvrait lundi 19 août à Hendaye, rassemble 80 associations (Oxfam, ATTAC, Terre solidaire, Les Amis de la Terre, le lobby LGBT, Les Verts, Europe Écologie, NPA, La France insoumise, des syndicats…). Les partis politiques et les syndicats, tous bien-pensants de gauche, ont une once de légitimité, même s’ils ne représentent, au mieux, que 23 % des électeurs et si aucune formation politique n’est propriétaire des voix de ceux qui ont voté pour elle.

    Mais que dire des ONG gavées de subventions et s’agitant pour exister. En étant cynique, on pourrait avancer qu’une partie de ces associations (pas toutes, heureusement) n’ont, en fait, qu’un seul but : assurer à la petite caste qui les dirige une vie confortable en abusant ceux qui les financent. Ces ONG ne sont que des outres à vent qui se gonflent d’importance au point de s’imaginer avoir le droit d’intervenir dans les affaires de la planète et, surtout, de représenter « le peuple ». Cette prétention est insupportable, révoltante.

    Je n’aime pas la politique de M. Macron, je ne cesse de la dénoncer dans ces colonnes, mais lui seul est légitime pour gouverner notre pays, car il a obtenu sur son nom la majorité des suffrages exprimés. Les ONG ne peuvent, sous aucun prétexte, se comparer à lui. Elles nous rejouent, en fait, la farce de « Tout le pouvoir aux soviets », ce court-circuitage du peuple par une poignée d’apparatchiks qui s’emparent du « pouvoir » après qu’une infime minorité a voté pour eux.

    À la fin du XIXe siècle, la mode était aux papes autoproclamés. On ne compte plus le nombre d’illuminés qui ont prétendu être le successeur légitime de saint Pierre. Personne ne les prenait, bien entendu, au sérieux, si ce n’est une poignée de fidèles. La démarche de ces ONG est, d’une certaine façon, comparable et participe du même phénomène d’auto-investissement. La raison, le respect du principe fondamental « un être humain vaut une voix et une seule » devraient les disqualifier totalement. Hélas, les médias, au lieu de sourire de leurs prétentions, leur ouvrent généreusement leurs colonnes et retranscrivent leurs propos comme s’il s’agissait des paroles sacrées.

    Ces ONG auront autant d’importance dans les journaux et les reportages des télévisions que des dirigeants de pays élus démocratiquement. Le décervelage qui permet à une petite caste hors-sol d’imposer ses vues continue de plus belle.

    Christian de Moliner

    https://www.bvoltaire.fr/anti-sommet-du-g7-la-reunion-des-outres-a-vent/

  • Bêtises sans frontières

    Par Jarente de Senac

    37177832.jpgDeux ministres, Jacqueline Gourault (photo) – Cohésion des territoires – et Didier Guillaume – Agriculture – ont assisté à une corrida goyesque en Arles quand les associations de défense des animaux leur sont tombées sur le râble. Dont la fondation Brigitte Bardot. On aime bien Brigitte, mais son combat devient dérisoire quand elle se trompe de cible. A en croire tous ces sicaires, il faudrait arrêter de bouffer de la viande pour cause de maltraitance et autres niaiseries du même ordre. Faut-il rappeler que l’homme est carnivore et que vaches, cochons, poulets, ect., sont voués par nature à la casserole. Que l’on s’insurge contre l’abattement rituel est compréhensible.  Mais ce n’est pas pour autant que l’on rendra l’homme herbivore. Tout ce qui est excessif est vain à l’image de ces barjots adeptes du véganisme. On se marre d’autant plus qu’après avoir bouffé du sanglier comme notre père à tous, Obélix, l’homme finit par bouffer les pissenlits par la racine !

    1421359200.jpgLa presse britannique ne manque jamais de se rappeler au bon souvenir de la bêtise. Elle vient de s’en prendre au prince Harry et à sa négresse de meuf pour avoir eu recours à des avions privés pour partir en vacances. Mais ce couple, aussi « bling bling » que princier, objet de toutes les filatures malsaines des médias britanniques aurait bien du mal à n’emprunter que les transports démocratiques. Quand Harry défend la planète, il est comme son père, Charles, dans son rôle. On voit mal en quoi cela l’empêcherait de prendre l’avion comme nombre de ses sujets. Qu’il veuille préserver sa vie privée et sa tranquillité, quoi de plus légitime. A moins de vouloir l’obliger à se déplacer en patinette ou en patin à roulettes ! Cela vaut, évidemment, pour toute la famille !

    3987982230.jpgToute la presse s’est extasiée sur le cas de Greta Thunberg, une handicapée de 16 ans, atteinte d’un trouble de l’attention, qui a interpellé la terre entière sur le réchauffement climatique. Cause pour laquelle il y aurait beaucoup à dire en termes d’arnaque. Mais magnifique opération de marketing – sa mère est chanteuse d’opéra, son père acteur. Or, il se trouve que la belle, qui a été trimballé de tribune en tribune – du Parlement anglais au Palais Bourbon entre autres -, est promise à une nouvelle destination, l’ONU à New York, qu’elle doit rallier depuis l’Angleterre sur un voilier. Tout ce Barnum étant sponsorisé par Monaco, BMW et une banque suisse qui a des accointances dans les paradis fiscaux. Le rafiot est skippé par Pierre Casighari, le fils cadet de Caroline de Monaco. Si c’est pas marketing, tout ça… Or, rappelle les esprits malveillants, un billet d’avion eut été nettement moins polluant que les nuisances engendrées par ledit rafiot. Notamment les cinq personnes chargées de le rapatrier en Europe. Et qui, eux, ont gagné New York en avion. On n’arrête pas de se marrer, je vous dis.

    3988171547.jpgEnfin, on ne saurait passer sous silence l’arnaque que représentent les navires affrétés par les ONG pour aller recueillir leur maigre butin de migrants au large de la Libye, eu égard à l’ampleur des phénomènes migratoires. Et,  comme par hasard, d’aller déverser tous ces bougres sur l’île italienne de Lampedusa. Sauver des migrants sur des barcasses de fortune n’a aucun sens et relève tout à la fois d’une opération politique et d’un crime contre l’humanité. Car aider des gens à se déraciner et à se déculturer est un crime. Ces bateaux devraient être arraisonnés ou détruits et les ONG en question interdites. On a pour preuve de nos dires, la centaine de migrants recueillis récemment par l’ONG espagnole Proactiva (non ce n’est pas un yaourt !) qui mouille au large de Lampedusa et qui vient de refuser l’offre du gouvernement espagnol de les accueillir au port l’Algésiras (sud de l’Espagne).

    Certes me direz-vous, combattre la bêtise relève de l’utopie… mais ça fait du bien, de temps en temps, de se lâcher afin de montrer qu’on n’est pas dupe.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2019/08/20/betises-sans-frontieres-6170892.html

  • Visite de Poutine : pour une politique étrangère indépendante !

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    Il est heureux que le Président de la République Emmanuel Macron reçoive Vladimir Poutine avant le G7 au fort de Brégançon.
    Mais il est urgent que la France lève les sanctions contre la Russie qui sont contraires à tous nos intérêts économiques, politiques, culturels et diplomatiques.

    Comment peut-on croire que des sanctions puissent forcer la Russie à modifier sa politique sur la Crimée qui est intrinsèquement russe depuis la Grande Catherine, c’est une faute géostratégique.

    Nous devrions d’autant plus le savoir que nous l’avons payé très cher lors de la guerre de 1854- 1856, avec 100.000 soldats tués ou morts de maladie ; la fin de la guerre actée par le Traité de Paris qui marque l’arrêt des prétentions russes sur l’Empire Ottoman – l’homme malade de l’Europe – ne remet pas en cause l’appartenance de la Crimée à la Russie .

    Quant à la position de Moscou sur l’Ukraine, elle est fondamentalement différente dans la mesure où il y a un marge de manœuvre possible pour négocier avec Kiev pour garantir aux Ukrainiens l’intégrité de leur territoire contre l’autonomie du Donbass pro-russe.

    La question fondamentale est de savoir si et quand la France retrouvera une politique étrangère indépendante au lieu d’être paralysée par des sanctions multilatérales prises sous la pression de certains ultras européens, qui voient dans Poutine un nouveau Staline .

    N’en déplaise aux ultras européens, la Russie fait partie de l’équilibre européen, rien ne se fera sans elle pour assurer la paix en Europe !

    Cela ne préjuge en rien de notre position sur la situation interne en Russie.

    Maintenir la Russie dans un ghetto de sanctions , c’est aussi la pousser dans les bras de Pékin dont les dérives agressives sont de plus en plus visibles dans la crise de Hongkong .

    Le G7 doit accueillir à nouveau la Russie et redevenir le G8 !

    Il ne s’agit pas d’embrasser Vladimir Poutine sur la bouche, pas plus d’ailleurs que Donald Trump, mais de regarder les réalités en face : c’est au gouvernement français et à lui seul de défendre nos intérêts qui sont spécifiques; ils ne peuvent pas se confondre avec ceux d’autres puissances même et surtout alliées !

    L’indépendance de la France est le fondement de notre liberté !

    Jacques Myard

    https://www.bvoltaire.fr/visite-de-poutine-pour-une-politique-etrangere-independante/

  • Après avoir milité pour les migrants, Richard Gere profite de la vie sur un yacht de luxe, entouré de jolies filles et de coupes de champagne

    La star hollywoodienne a été photographiée sur un bateau de luxe à Giglio (Toscane). Richard Gere passe du bateau de l’ONG Open Arms au yacht de luxe. Internet le lynche.

    L’engagement par intermittence des personnalités du star system ne convainc plus personne.

    La venue de l’ancien sex-symbole hollywoodien sur le navire de l’ONG au large de Lampedusa avait déjà suscité controverses et critiques ainsi qu’un échange indirect de blagues à distance entre Richard Gere et le ministre de l’intérieur, Matteo Salvini. L’acteur avait critiqué le décret Sicurezza bis qui, selon lui, mettait en danger la vie des migrants alors que le ministre de l’intérieur l’avait invité à faire venir tous les migrants aux Etats-Unis avec son avion personnel.

    « Je n’arrive pas à croire que mes amis italiens puissent sortir une telle chose », a déclaré l’acteur dès qu’il est monté à bord du navire espagnole. La réponse de Salvini fuse : « Puisque le généreux millionnaire claironne son inquiétude pour le sort des immigrants de l’Open Arms, nous le remercions : il pourra emmener toutes les personnes à bord à Hollywood avec son avion privé, et les garder dans ses villas. Merci Richard », a écrit le leader sur les réseaux sociaux.

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    Les images de Richard Gere à bord du yacht de luxe, entouré non plus de migrants mais de belles et très jeunes filles, et par-dessus tout la désinvolture avec laquelle il est passé sans problème de l’appel aux migrants et de la distribution des repas à un Riva [NDLR : bateau de prestige et de luxe] rempli de modèles en bikini et de verres de champagne semble donner raison à ceux qui le critiquent.

    Le protagoniste de Pretty woman est apparu dans le petit port de Isola del Giglio, en Toscane, en fin d’après-midi à la mi-août. Chemise bleue impeccable malgré la chaleur, casquette de baseball et lunettes de soleil […].

    Selon Richard Gere, sa visite sur le navire de l’ONG avait pour but d’attirer l’attention sur la condition des migrants, mais l’opinion publique est divisée. Beaucoup l’ont accusé de vouloir attirer l’attention, mais seulement sur lui-même, car au fil des années, son image de star s’est définitivement ternie. Pas étonnant que le changement soudain de décor de Richard Gere ait provoqué la colère du Web. […]

    Ilgiornale.it / Leggo.it

    http://www.fdesouche.com/1249513-apres-avoir-milite-pour-les-migrants-richard-gere-profite-de-la-vie-sur-un-yacht-de-luxe-entoure-de-jolis-filles-et-de-coupes-de-champagne

  • La fièvre monte ? Cassons le thermomètre !

    6a00d8341c715453ef0240a4c5ea9a200b-320wi.jpgLa publication ce 15 août du fameux classement de Shanghai, comparatif peut-être discutable des universités du monde entier, n'a pas laissé le journal officiel de Boboland indifférent. Le quotidien Le Monde en effet s'empresse de réfuter cette information puisqu'elle lui déplaît.

    Horrible révélation pour le peuple qui, non seulement se croyait, mais osait se dire naguère, le plus intelligent de la terre : sur les 100 premières structures d'enseignement supérieur du monde, ce palmarès ne recense que 3 institutions françaises. Exit, incidemment bien sûr, celles qui ont si bien formé, depuis un siècle, l'oligarchie parisienne : l'école polytechnique et l'école nationale d'administration, excellentes maisons fondées respectivement en 1794 et 1945, l’une pour donner des artilleurs à une république guerrière, l’autre pour servir l’État, non pour le régenter.

    Mais la rédaction du Monde ne capitule jamais quand il s'agit pour elle de maquiller les faits, tout en se donnant l'apparence de les mentionner.

    On en jugera par les titres des 3 articles publiés par le journal sur le sujet.

    1° Classement de Shanghai : "pourquoi les universités françaises sont à la traîne"[1].

    2° Qu'on se rassure... car "le classement de Shanghai n’est pas fait pour mesurer la qualité des universités françaises"[2]

    3° Et pourtant, le 18 juillet 2018, annonce triomphale : "Classement thématique de Shanghai 2018 : la France monte sur le podium."[3]

    Avec une machine à décrypter, ces trois papiers donnent, reconnaissons-le d'emblée, des éléments d'information suffisants pour une réflexion civique.

    Hélas, ceux-ci sont rendus inutilisables pour le lecteur moyen. Car il est suggéré que le vrai critère ne se mesure pas à la valeur de la formation dispensée par nos écoles, nos universités et par l'éducation nationale monopoliste d'État, évaluée à l'international ni même sur le marché de l'emploi, mais au niveau de mixité sociale. Ainsi le classement de Shanghai ne servirait qu'à répercuter, depuis la Chine, de pervers mots d'ordre au service du monde anglo-américain détesté.

    L'expérience désastreuse de feu "Richie" Descoings a-t-elle positivement détruit l'Institut d'études politiques de Paris en rabaissant, notamment, la connaissance de l'histoire sous prétexte de ne pas humilier les enfants de la banlieue ? On étendra le processus à la France entière.

    La fièvre progresse-t-elle dans le corps de l'organisme social ? La république jacobine ne dissimule même plus sa solution : casser joyeusement le thermomètre.

    Évoquons à cet égard, deux absurdes cocoricos venant ainsi en illustration de cette méthode.

    On n'en finirait plus, hélas, de tenir la rubrique du nombrilisme dans lequel les médias et le pouvoir parisiens entretiennent les ressortissants de l'Hexagone. On croit ainsi rêver en les entendant répéter que ce qu'ils appellent la "lèpre nationaliste" porterait la responsabilité des guerres, tandis que, bien sûr, leur délicat mondialisme assurerait l'œuvre de paix.

    Cette contre-vérité remonte à Mitterrand. Intellectuellement, on peut sans rougir soutenir exactement la thèse opposée. En 1914, ce n'était pas les nationalistes qui exerçaient le pouvoir mais les radicaux-socialistes. Les inspirateurs des actuelles institutions internationales n'ont su résoudre aucun conflit : seul l'équilibre de la terreur nucléaire a maintenu, depuis 1947, la rivalité des grandes puissances à la gestion d'affrontements limités. À l’inverse le peu que j'ai pu retenir d'une lecture, peut-être superficielle, des maîtres du nationalisme français, illustrerait plutôt le contraire. La pensée de Barrès, apologie de l'enracinement, amène à considérer que chaque peuple possède son génie propre et que le mieux consiste à vivre chacun chez soi. La doctrine de Maurras se préoccupe de guérir les maux dont la république a infesté la France : le chauvinisme[4], l'impérialisme, le jacobinisme n'appartiennent guère à son registre. On gagnerait donc à méditer cette forte pensée de Otto Klemperer : "Quand on se cogne la tête avec un livre et que ça sonne creux, cela ne veut pas dire que le livre est vide".

    Mais au-delà de telles considérations philosophiques, on se doit de constater qu'en ce milieu de l'été deux nouveaux cocoricos franchement ridicules et pervers ont été chantés, hélas impunément, par les professionnels médiatiques de la brosse à reluire.

    Premier délire : le recul du taux de chômage, acclamé comme si nos technocrates avaient su créer un seul emploi. Les statistiques l'ont ramené de 8,7 % à 8,5 %. "Fascinant de pavoiser, ironisait de toute façon Marc Fiorentino dans un tweet[5], avec 8.5 % de chômage quand l’Allemagne et les États-Unis sont à 3.8 % et le Japon à 2.3 %". Reste surtout, doit-on ajouter, à s'interroger sur ce taux, sur le niveau de l'emploi et surtout sur la zone grise de tous ceux qui ont renoncé à chercher du travail.

    Deuxième manipulation : l'Hexagone et l'Outremer réunis détiendraient le maillot jaune de la natalité en Europe. On mobilise pour cela des démographes officiels. Ils parlent au nom des trois organismes officiels en la matière. Or, ils ratiocinent autour de l'indicateur conjoncturel de fécondité qu'ils appellent bien sûr taux de fécondité[6]. C'est plus parlant sans doute, bien que cela soit faux. Reste quand même à s'interroger sur ce qu'induit la natalité en France confondue avec la démographie du peuple français qui, toutes origines confondues, se révèle inférieure, à un niveau de 1,8 au taux de remplacement qui se situe à 2,1 enfants par femme. On ne parlera pas d'ailleurs d'un autre "remplacement". Le débat est interdit ; le mot lui-même est devenu tabou ; la question ne se pose même pas. La connotation du terme impose qu’on renonce à y réfléchir.

    L'important, pour nos soi-disant démographes reste, en effet, non pas d'évaluer la démographie de flatter l'excellence de notre système d'allocations familiales, et bien sûr, comme pour l'éducation, de maintenir coûte que coûte notre intouchable modèle social français.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] Texte cosigné par Eric Nunès et Jessica Gourdon qui résument ainsi la situation :"Comme chaque année, les universités anglo-saxonnes dominent. Et comme en 2018, seuls trois établissements français sont dans les 100 premiers."
    [2] Propos pieusement recueillis par Eric Nunès auprès de Hugo Harari-Kermadec, maître de conférences en économie à l’École normale supérieure (ENS) Paris-Saclay et spécialiste, nous assure-t-on, de l’enseignement supérieur.
    [3] Cet article écrit par Adrien de Tricornot se félicite car "L’université de Montpellier obtient la première place pour sa recherche sur l’écologie, au détriment d’Oxford. Les Etats-Unis continuent de dominer le palmarès, devant la Chine etc."
    [4] Une exception juvénile : il admirait le chauvinisme des supporteurs grecs lors des premiers Jeux Olympiques modernes qu'il "couvre" en 1896 à Athènes pour le quotidien conservateur Le Soleil.
    [5] cf. Son tweet du 16 août en réponse à celui de @murielpenicaud du 14 août, laquelle annonçait : "Au 2e trimestre, la baisse du chômage se poursuit. Il s'établit à 8,5 %, soit le plus bas niveau depuis 10 ans. Depuis le début du quinquennat de @EmmanuelMacron, il y a 300 000 chômeurs de moins en France" [sans se référer ni au niveau de l'emploi lui-même ni à la démographie]
    [6] Lire sur le site de Causeur l'article de Michèle Tribalat du 11 juillet 2019 : "Fécondité en France, immigrées…" ... et les approximations répétées de l'Ined sur la question.

    https://www.insolent.fr/2019/08/la-fievre-monte-cassons-le-thermom%C3%A8tre-.html

  • Greta Thunberg : l’imposture et les manipulations continuent

    Greta Thunberg : l’imposture et les manipulations continuent

    Son voyage en voilier va nécessiter plusieurs vols en avion mais combien de personnes vont naïvement continuer à se faire intoxiquer par cette imposture ?

    “C’est un paradoxe auquel Greta Thunberg, très critique envers les conséquences écologiques des vols en avion, devrait se faire un plaisir de répondre. La jeune militante suédoise, qui doit participer à un sommet sur le climat à New York le 23 septembre prochain, a choisi de s’y rendre en traversant l’océan Atlantique à bord d’un voilier en carbone réputé très écologique – bien que sponsorisé par des marques un peu moins écolos. Problème : l’organisation du périple en mer va nécessiter au moins quatre vols transatlantiques, rapporte le journal allemand Die Tageszeitung. Un comble.

    Et pour cause : selon le quotidien, deux employés, qui auront la tâche de ramener le voilier en Europe, devront avant cela se rendre outre-Atlantique en avion. Le skipper allemand qui accompagne Greta Thunberg, Boris Herrmann, reviendra lui aussi par les airs sur le Vieux Continent (…) Le père de la militante, Svante Thunberg, le fondateur monégasque de l’équipe Malizia détentrice du voilier, Pierre Casiraghi, et un cinéaste sont également du voyage à bord du voilier. Pierre Casiraghi, actionnaire d’une entreprise d’hélicoptères, n’est par ailleurs pas vraiment réputé pour son engagement en faveur de l’environnement. Il rentrera lui aussi des États-Unis en avion.”

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