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international - Page 559

  • Le G7 pour quoi faire ?

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    Par Gaëtan de Capèle

    La seule énumération des sujets au menu du G7 donne le tournis. Urgence climatique, taxation du numérique, lutte contre les inégalités, mais aussi nucléaire iranien, crise avec la Russie, guerre commerciale… Les chefs d’Etat et de gouvernement réunis en France ce week-end ont du pain sur la planche pour résoudre les problèmes du monde !

    En d’autres temps, chacun de ces thème mis sur la table de l’Hôtel du Palais de Biarritz aurait comblé à lui seul un sommet international. Rien de tel aujourd’hui, où tout se bouscule et s’enchevêtre. Cette accumulation  de tourments témoigne de l’instabilité d’un monde devenu dangereux comme jamais, à la merci d’une crise économique, d’un incident militaire, d’une catastrophe écologique.

    En dépit de cette montée des périls, le G7 de Biarritz, comme ceux des dernières années, accouchera d’une souris. Au XXIe siècle, ce petit club de démocraties libérales ne possède plus la légitimité ni le pouvoir de régir, comme naguère, l’ordre international. D’autres grandes puissances – Chine, Russie, Inde… -, qui ne participent pas au banquet, pèsent tout autant que l’Occident traditionnel sur les affaires du monde. Surtout, les liens entre les grandes démocraties européennes et américaines elles-mêmes se distendent. L’incontrôlable Donal Trump, en campagne pour sa réélection, tweete une provocation par jour, tandis que l’Europe, en proie à de profonds courants nationalistes, se fracture. A l’évidence, les beaux jours du multilatéralisme, cet horizon autrefois jugé indépassable des relations internationales, sont clairement derrière nous. Comme un symbole, les invités de Biarritz se dispenseront pour la première fois de la traditionnelle comédie du communiqué final.

    Faut-il pour autant jeter le G7 aux orties ? Ce serait une erreur. Derrière le grand théâtre médiatique, les acteurs jouent une autre pièce, indispensable, faite d’échanges personnels, de négociations restreintes, de pactes secrets. Dans le monde nouveau, les messes basses valent mieux que les grands-messes…

    Source : le Figaro 24/8/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Pacte de Marrakech. Libération reconnaît le rôle de lanceur d’alerte de Polémia

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    Article initialement paru le 24 février 2019 Sur le thème des migrations, le parti immigrationniste a dénoncé la fake news du « délire anti-immigrationniste qui a suivi la signature de l’accord non contraignant par Macron » du pacte de Marrakech. C’est en référence à une investigation d’une agence Netscouade que, dans un article du 14 février dernier, fidèle au tropisme flicard et coercitif de la gauchosphère, Libération journal subventionné par l’Etat, dont un actionnaire de référence est le milliardaire israëlien Drahi, et le directeur de rédaction Laurent Joffrin, s’est livré à une entreprise de mouchardage.

    Netscouade, en effet, a entrepris de reconstituer le trajet des réactions de la droite à ce pacte, qualifiées de fake news. Son point de départ serait un article d’avril 2018, publié dans Polémia et l’aboutissement dans les échanges Facebook et vidéo des gilets jaunes et de leurs leaders.

    Bien entendu, nous sommes flattés qu’une telle réussite soit involontairement soulignée par le camp du bien. En revanche, comme nous allons le voir, la bobardisation de Libé consiste à fermer les yeux sur le contenu du pacte et en occulter les réalités.

    Les déficiences de l’article de Libération

    Libération se plaint que la fake news ait capté l’attention des gilets jaunes, ceux-ci s’informant sur les réseaux sociaux et rejetant les médias traditionnels. L’explication est que ceux-ci sont en réalité subventionnés, à la botte du politiquement correct et de l’immigrationnisme. Rappelons que seulement 25% des Français leur font confiance. Belle réussite !

    L’article donne l’impression d’une action de désinformation organisée, concertée et relayée par la « droite extrême ». Inutile d’imaginer un complot. Tout simplement il s’agit d’une réaction de révolte à l’encontre d’une décision autocratique d’un imposteur illégitime et contesté. Cette décision présente un risque vital pour notre pays mais n’a fait l’objet d’aucun débat même parlementaire contrairement à de nombreux autres pays.
    Sans la réinfosphère, le pacte de Marrakech aurait été ignoré jusqu’au jour de sa signature à l’image du traité d’Aix-la-Chapelle. Ce sont des actes diplomatiques fondamentaux dont le processus en France a été quasi clandestin.

    Libération oublie de préciser que de nombreux pays ont refusé de signer ce traité : USA, Australie, Israël, Pologne, Hongrie, Autriche. Excusez du peu. Quant à la Belgique citée par le journal, celui-ci s’abstient de rappeler que le gouvernement de C.Michel est tombé sur cette question.

    Quant à la droite extrême qui fait gémir Libération, il faut rappeler les prises de positions énergiques sur ce pacte des Ciotti, Wauquiez et Dupont-Aignan qu’il est difficile de confondre avec des brutes fascistes.

    L’article cite Polémia à deux reprises : un article en avril 2018 et une reprise de video le 29 novembre (?). Si l’on cite des dates soyons précis. En réalité il y a eu dans Polémia – qui a joué avec d’autres sites comme Réinformation TV – un rôle de lanceur d’alerte, deux articles au mois d’avril et quatre autres articles jusqu’au mois de décembre pour finir avec un article de Karl Hubert le 20 décembre dernier. Celui-ci a souligné le rôle de Louise Harbour , successeur de Peter Sutherland, et ancienne présidente de l’International Crisis Group, ONG financée notamment par l’Open Society Institute de Soros. Pouvait-on compter sur Libération pour présenter les informations contenues dans ces articles ?

    Liste des articles publiés par Polémia sur le texte catastrophique qu’est le Pacte de Marrakech :

    Quant à Jean-Yves Le Gallou, il a d’autres titres que d’être ancien frontiste, notamment d’être l’organisateur des Bobards d’Or auxquels Tristan Bertelot, auteur de l’article, est cordialement invité. Polémia serait enchanté de faire sa connaissance. Mais Libé est littéralement obsédé par l’ex Front.

    Enfin, le plus grave est que l’article ne présente pas d’argumentation de fond, si ce n’est l’affirmation que le pacte de Marrakech n’est pas contraignant. On pourrait s’attendre à un minimum lorsque l’on accuse autrui de délire anti-immigrationniste.

    Le pacte de Marrakech est-il contraignant ?

    D’emblée le pacte de Marrakech « pour des migrations sures, ordonnées et régulières » a été présenté comme non contraignant aussi bien par ses auteurs que dans le texte même du Pacte.

    Nous soutenons qu’il s’agit d’un faux semblant, en français courant d’un enfumage, à l’échelle planétaire. Nous renvoyons aux six articles argumentés et documentés que Polemia a consacrés au sujet en 2018 dont la liste est présentée ci-dessus.

    Nous nous bornerons à souligner quelques points fondamentaux

    Les intentions sont claires

    Le Pacte n’est pas une simple déclaration symbolique de coopération internationale comme a osé le déclarer un journaliste du Monde : Samuel Laurent.

    Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a donné l’orientation de son mandat concernant la gestion des migrations en novembre 2016, quelques semaines avant sa prise de fonction :

    • « Il faut reconnaître que la migration est inévitable et qu’elle ne s’arrêtera pas »,
    • « La migration n’est pas le problème, mais la solution »,
    • « Les sociétés multi-ethniques, multiculturelles, multi religieuses qui se construisent sont une richesse ».
    • « La gestion de la migration est une question de souveraineté nationale, cette approche est extrêmement limitée ».

    En mai 2017, un tweet de l’Organisation Mondiale pour les Migrations qui dépend de l’ONU, affirmait : « avec 244 millions de personnes en déplacement les migrations sont inévitables, nécessaires et souhaitables ».

    Dans un document paru sur son site, l’Organisation a estimé que le pacte mondial offre à la communauté internationale une occasion d’avancer vers la gouvernance mondiale des migrations et un droit international de la migration,

    Le pacte vaut engagement des Etats signataires

    Le Pacte est clair. Sa signature par un Etat membre vaut engagement de l’Etat signataire. Si la France ne veut pas appliquer telle ou telle disposition de ce traité, il n’y aura pas de sanction, du moins pour l’instant. Mais on peut faire confiance aux immigrationnistes de tout poil : associations, diasporas, médias, juges nationaux comme européens pour en faire le levier au moins moral d’un tsunami migratoire.

    Des objectifs agressifs

    Le pacte affiche 23 objectifs très détaillés qui, s’ils étaient appliqués, balaieraient toute possibilité de préservation et de défense de nos nations contre les invasions migratoires à venir que souhaite l’archipel onusien.

    L’objectif 17 du Pacte constitue le pivot de la lutte contre l’esprit de résistance à l’invasion migratoire

    Répression, dénonciations, formatage des esprits, bobardisation, recours contre les institutions légitimes, condamnations des opposants, telles sont les armes de l’objectif 17 pour abattre les défenses immunitaires des nations contre le déferlement migratoire.

    Une stratégie de contournement

    Face aux résistances, l’archipel onusien mettra en œuvre une stratégie inspirée de la méthode Jean Monet grâce à des traités internationaux et des artifices juridiques.

    – Emploi de groupes d’experts de l’ONU qui prononcent sans légitimité condamnations, interdictions et recommandations.

    – Appel aux tribunaux locaux

    – Judiciarisation par le gouvernement des juges.

    Cela a déjà commencé et l’affaire Baby loup en est un exemple.

    Le contrôle de la mise en œuvre du pacte

    Le pacte contient des stipulations pour contrôler sa mise en œuvre. Tous les deux ans, le secrétaire général de l’ONU rendra compte à l’Assemblée générale de la mise en œuvre du pacte.

    C’est dire s’il ne comporte pas d’obligations et de contrainte.

    Notre « délire anti-immigrationniste » est-il une fake news ?

    Au fond, il faudrait savoir ce qu’est une fake news afin de lever toute équivoque. Un tel sujet nécessiterait un ouvrage de spécialistes des médias. Essayons seulement de le relier à la question du pacte de Marrakech.

    A notre avis il y a fake news quand :

    • Il y a erreur pure, non volontaire, peut-être par imprudence.
      Exemple : la fausse arrivée de Nungesser et Coli en Amérique en 1927.
    • Il y a mensonge délibéré à l’état pur.
      Exemples : 
      – Les armes de destruction massive de l’Iraket la petite fiole agitée par C.Powell à l’ONU ;
      – Donner dans la presse des prénoms chrétiens à des délinquants extra-européens.
    • Il y a information déformée par parti pris idéologique.
      Exemple : la présentation déshonorante par le Monde et Jean Lacouture de l’arrivée des Khmers rouges à Phnom Penh en 1975.
    • Il y a information erronée ou volontairement biaisée mais discutable selon les postulats retenus au départ.
      Exemple : un solde migratoire français de 30 000 personnes résultant de la confusion de deux soldes : celui des arrivants allogènes et celui des Français qui partent.
    • Il y a occultation ou oubli grave, volontaire ou non.
      Exemple : 
      – Oubli dans la presse d’indiquer qu’environ la moitié des mineurs isolés étrangers ne sont  pas plus mineurs que vous ou moi ;
      – L’occultation du traité d’Aix la Chapelle.

    La caractéristique de ces exemples est qu’ils portent sur des faits précis, passés ou en cours.

    Mais qu’en est-il de l’avenir ? Y-a-t-il fake news lorsqu’une annonce porte sur des événements ou des faits futurs ? Probablement non, sauf tricherie avérée et escroquerie intellectuelle patente.

    Y-a-t-il eu fake news chaque fois qu’Alain Minc et Attali ont fait des prédictions et qu’ils se sont allègrement plantés ? Non probablement.

    Et quand Charles de Gaulle a annoncé en juillet 40 que la guerre serait mondiale et que l’Allemagne l’avait déjà perdue ? Il a eu raison. S’il avait eu tort, et il s’en est fallu de peu, cela n’aurait pas été une fake news pour autant. Par contre, à cette date, des fake news sur les évènements, il en a prononcées.

    Le grand remplacement prédit par Renaud Camus n’est pas certain, même s’il est bien avancé, et seul l’avenir dira s’il a eu définitivement raison ou non. Il le croit sincèrement et il ne manque pas d’arguments. Il n’en est pas moins ostracisé au nom des fake news alors qu’il est objectivement concevable qu’il ait malheureusement raison un jour.

    En fait, ces prévisions ou anticipations relèvent de l’expression d’une opinion. Et c’est pour ôter le gout aux Français d’avoir une opinion qu’on veut, sans l’exprimer ouvertement, les sidérer par les médias et les intimider par des lois de censure, recommandées d’ailleurs par l’objectif 17 du pacte de Marrakech.

    En définitive

    Ce serait une fake news que de nier que les auteurs du Pacte ont affirmé publiquement et écrit que celui-ci n’était pas contraignant. Personne ne l’a fait.

    Ce ne peut-être une fake news que de prédire ce que nous avançons. Par tous les moyens décrits plus haut tout sera fait par l’oligarchie mondialiste pour que ce Pacte devienne une obligation morale et s’impose aux Etats nationaux. Peut-être cela n’aura pas lieu du fait de guerres, de révoltes des peuples etc… Mais le risque existe et doit être mis en exergue.

    Nier ce risque de la part des médias ne serait pas une fake news si ce refus était dûment expliqué et argumenté.

    Mais c’est une fake news par occultation que de ne pas examiner et de ne pas prendre en compte, par ignorance, idéologie, partialité ou malhonnêteté intellectuelle, le contenu révélateur du Pacte et l’argumentation que nous en tirons.

    C’est bien ce type de fake news que les médias subventionnés, en l’occurrence Libération, ont commis quant au pacte de Marrakech et dont ils portent la responsabilité.

    André Posokhow 22/08/2019

    https://www.polemia.com/pacte-de-marrakech-liberation-lanceur-alerte-polemia-rediff/

  • Elle doit drôlement fulminer Greta Thunberg en ce moment…

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    Elle doit drôlement fulminer Greta Thunberg en ce moment. Vous vous rendez compte, le “poumon vert de la planète” est en feu, et elle est coincée au milieu de l’Atlantique sur un p… de voilier, à nourrir les poissons, sans aucune caméra pour retransmettre le discours robotisé que ses spin doctors pourraient lui cuisiner à cette occasion… Quelle frustration ! Un qui en revanche, a percuté au quart de tour, c’est notre Président pour qui l’alignement de planète est exceptionnel.

    Primo, les flammes amazoniennes lui donnent l’occasion de remettre deux thunes dans le bastringue écologique, à l’intention des foules déjà bien conditionnées à l’apocalypse collapsologique par les médias autorisés. Racler quelques électeurs couleur laitue à l’approche des municipales, ça ne peut pas faire de mal… Surtout flanqué pour l’interprétation de la symphonie du Nouveau Monde écologique, par la clique habituelle du showbiz international : Madonna, Richard Gere, etc.

    Secundo, Macron endosse le costard antifasciste style Jean-Moulin-du-Touquet contre l’ignoble tyran tropical climato-sceptique Bolsonaro. Ça ne coûte pas cher, et la petite touche “no pasaran” à la Allende a tout pour plaire aux derniers abonnés à Libé.
    Et si le Brésil est opportunément trop loin pour pour que la France y envoie des Canadairs, Mélenchon pourra y faire flotter le drapeau national en se joignant aux soldats du feu locaux, dès qu’il aura fini d’écluser des caïpirinhas avec Lula dans sa prison, avant d’écraser son havane dans le cendrier que Raoni a aimablement fiché dans sa lèvre inférieure…

    Enfin tertio, tout cela au moment précis où les projecteurs sont braqués sur Biarritz et son hôte flamboyant : « Notre maison brûle. Littéralement. L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20% de notre oxygène, est en feu. C’est une crise internationale. Membres du G7, rendez-vous dans deux jours pour parler de cette urgence ».
    D’accord à peu près sur rien, les chefs d’Etats ne savaient effectivement pas trop quoi se dire : ça leur fera un sujet de conversation. Avouez qu’il a de la chance, notre Président !
    Mais la chance, c’est souvent comme ça qu’on appelle le talent des autres.

    Richard Hanlet

    https://www.bvoltaire.fr/elle-doit-drolement-fulminer-greta-thunberg-en-ce-moment/

  • G7, de Rambouillet à Biarritz

    Valery-Giscard-D-estaing-1975.jpgQuand le président Giscard d'Estaing proposa que les chefs des six plus grands pays de l'OCDE passent trois jours ensemble loin des affaires pour discuter de l'état du monde, il n'eut qu'à choisir un des nombreux châteaux de France, proche d'un aéroport. Et ce fut Rambouillet. Chacun savait parler directement à son homologue, le sommet était en anglais et en français, et les fauteuils les plus occupés étaient ceux qui regardaient la cheminée. On était en novembre. La déclaration finale mérite sa lecture en cliquant ici. Les pays s'orientaient vers la libéralisation des échanges pour palier les désagréments du choc pétrolier de 1973. Notons qu'il y avait eu précédemment des réunions à Washington entre ces mêmes partenaires pour harmoniser les réactions vis à vis du défi pétrolier "arabe" provoqué par Kadhafi et Mattei (ENI) contre les Sept Soeurs*.
    En pleine guerre froide, la géopolitique du moment était pire qu'aujourd'hui. On ne se posait pas la question d'être sérieux. Aujourd'hui on cherche à faire sérieux ! D'où le barnum du 45ème G7 à Biarritz. Le président Macron, à qui l'on reconnaît une belle aisance rhétorique, joue l'affaire comme un festival d'Avignon basque. Admirez-moi, admirez-moi ! Et toute la côte est sous occupation du pouvoir central pour que la parade des démocraties soit réussie. Le détail des dispositions de confinement a de quoi surprendre en plein mois d'août le long de la très touristique côte basque. Qui entrera dans la ville bunkerisée pendant les trois jours de l'exercice ? Mais le maire de Biarritz est content. Il sera sur la photo.
    Bien sûr le sommet appelle un contre-sommet qui lui se tiendra à Hendaye. Sans émeutes, quoi se mettre sous la dent ? La presse attend du sang comme à l'accoutumée, en rappelant les G7 qui ont dérapé comme à Gênes. Elle fait des émissions sur le black block, parle d'abondance des alter-mondialistes, antifas et autres alternatifs écologistes jaunes ou verts. Jean-Dominique Merchet, et bien d'autres avec lui, ne saura se contenter des punchlines de Donald Trump et du communiqué final en langue de bois. Il énumère sur LCI tous les risques potentiels avec une gourmandise non dissimulée. Il va y avoir du sport, ne quittez pas l'écran !
    Mais il manquera l'acteur qui donnait la réplique jadis. Aussi pour rehausser le prestige national, monsieur Macron a recréé le prologue de Paillasse en invitant le petit Csar à Brégançon. Débarqué d'un hélicoptère lourd plus grand que le "fort", Vladimir Poutine s'est prêté à la représentation théâtrale qui s'est déroulée à nul effet, comme prévu. La Russie est prise au piège de l'hybris poutinien qui a fait l'erreur stratégique de Crimée. Si la reprise de la municipalité russe de Sébastopol pouvait se fonder sur des motifs historiques qu'on ne rappellera pas (Catherine II etc), capturer toute la Crimée était stupide à deux points de vue : cela déclenchait la bronca occidentale et des sanctions très pénalisantes ; le pays est un désert stérile sans eau ni électricité, cher à entretenir et à sécuriser, pure perte ! Eut-il réfléchi avant de lancer ses troupes anonymes, que Poutine aurait eu tout le temps d'expliquer pourquoi "Sébastopol" était russe pour l'éternité et moyennant une compensation financière, aurait réglé la question avec l'Ukraine (qui se gardait le désert !). Et qui pis est, la guerre à bas bruit du Donbass et de la passe de Kertch n'est justifiée chez l'état-major russe qu'en défense de la péninsule de Crimée. En attendant ? en attendant on fera semblant. 

    Le G7, qui a dérivé lentement du club anglais plein cuir à la foire de 7797236625_emmanuel-macron-le-18-mars-2019.jpgChatou, va être remodelé par la présidence française, ainsi que nous l'explique le site officiel de l'Elysée :

    Le G7 [sera] l’occasion, en 2019, de faire évoluer le format du groupe, en y associant 1/ de grandes démocraties qui ont une influence régionale majeure ; 2/ des partenaires africains pour bâtir un partenariat renouvelé ; 3/ des acteurs clés de la société civile, avec l’objectif de former des coalitions autour de projets et de solutions pour lutter contre toutes les formes d’inégalités, de façon plus efficace, légitime, concrète.Vont donc s'ajouter aux fondateurs, l'Afrique du Sud, le Chili, l'Australie, l'Inde, Le Burkina Faso, l'Egypte, le Sénégal, le Rwanda ; et des associations de défense des libertés civiles dont le nom est affublé du chiffre "7", tels Youth7, Labour7, Women7 etc...
    Si on dit barnum, c'est bien le Barnum historique à trois pistes où seule la piste centrale est intéressante.
    Fallait-il bloquer le Pays basque en plein été pour trois jours de cirque ? On notera pour finir qu'à l'exception des Etats-Unis, aucun des pays participants n'a de problème avec un autre pays présent à Biarritz. Mais tous ou presque ont de graves problèmes avec des pays hors-G7. Ce qui souligne l'inutilité du show diplomatique à l'intention des masses laborieuses et démocratiques.
    (*) Les Sept Soeurs : BP, CFP, Texaco, Mobil, Chevron, Shell et Standard Oil
  • L’ONU parle officiellement d’immigration de remplacement (Replacement Migration)

    L’ONU parle officiellement d’immigration de remplacement (Replacement Migration)

    Cela ne vous rappelle rien ? On attend avec impatience une réaction des médias dominants français qui nient le Grand remplacement :

    Replacement Migration: Is It a Solution to Declining and Ageing Populations?

    United Nations projections indicate that over the next 50 years, the populations of virtually all countries of Europe as well as Japan will face population decline and population ageing. The new challenges of declining and ageing populations will require comprehensive reassessments of many established policies and programmes, including those relating to international migration.

    Focusing on these two striking and critical population trends, the report considers replacement migration for eight low-fertility countries (France, Germany, Italy, Japan, Republic of Korea, Russian Federation, United Kingdom and United States) and two regions (Europe and the European Union). Replacement migration refers to the international migration that a country would need to offset population decline and population ageing resulting from low fertility and mortality rates.

    https://www.lesalonbeige.fr/lonu-parle-officiellement-dimmigration-de-remplacement-replacement-migration/

  • Brexit or not Brexit ?

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Sauf aboutissement des manœuvres partisanes que mène un Parti travailliste tenté de renouer avec ses démons gauchistes des années 1970, allié aux libéraux centristes et à une fraction des conservateurs, artificiellement coalisés dans une recherche désespérée de nouvelles élections après l'éventuel vote d'une motion de défiance ; sauf intervention aussi improbable qu'institutionnellement aventureuse de la Reine ; sauf nouveau délai accordé par la Commission avec l'aval de Berlin, le Royaume (encore) Uni devrait, avec ou sans accord, quitter pour de bon l'Union  Européenne dans deux mois.
    Il faudra alors rendre hommage à Boris Johnson d'avoir su respecter la décision souveraine du peuple britannique, rompant ainsi avec les habitudes félonnes des dirigeants européens.
    La sortie de cette union technocratique synonyme d'impuissance et de négation d'un destin civilisationnel répond sans nul doute à une aspiration anglaise profonde, à la fois identitaire et économique.
    Pour autant, au moment où les forces nationales et populaires s'organisent et émergent dans de nombreux pays du continent afin de prendre les commandes, non seulement de leurs Etats, mais aussi d'une Europe politique encore à construire, il serait désolant que la Grande Bretagne s'éloigne trop définitivement de ce qui reste une ambition suprême, conforme à l'Histoire.
    Boris Johnson, grand admirateur de son prédécesseur au 10 Downing street, Winston Churchill, auquel il consacra une biographie remarquable "Comment un seul homme changea l'Histoire", se souvient bien sûr de la réplique cinglante que fit l'ancien Premier ministre à Charles De Gaulle : "Entre le Grand Large et le continent, nous choisirons toujours le Grand large".
    De fait, Churchill devenu domestique de Roosevelt, fut, comme on le sait, l'exécutant docile du maître américain, en particulier lors des funestes conférences de Yalta et de Téhéran, qui décidèrent du sort cruel de toute une partie de l'Europe abandonnée à la dictature rouge.
    Soixante quinze ans plus tard, les appels du pieds appuyés de Donald Trump au nouveau Premier ministre britannique peuvent faire craindre que ce qui fut sera.
    Le risque est que le "Leave" dont Boris Johnson fut un partisan acharné pendant la campagne référendaire, ne soit au final synonyme de "Return" : retour dans les bras déjà tendus des États-Unis d'Amérique.
  • Macron : Quand Jupiter se prend pour de Gaulle – Journal du vendredi 23 août 2019

     

    Macron : Quand Jupiter se prend pour de Gaulle

    A la veille du sommet du G7 à Biarritz, Emmanuel Macron souhaite plus que jamais se placer au centre des décideurs mondiaux. Après des années de diplomatie française à l’abandon, la reconquête d’une indépendance n’a rien d’une équation facile.

    Il y a urgence pour les Urgences !

    Les urgences vont craquer ! Alors qu’un mouvement de grève d’importance touche le secteur hospitalier, le système d’urgence français paraît à bout de souffle. En vingt ans la fréquentation de ces services a doublé.

    Corse : la beauté du patrimoine à l’épreuve du tourisme

    Massivement par les vacanciers, le patrimoine naturel de l’île de Beauté est rudement mis à l’épreuve par le tourisme. Dans la réserve naturelle de Scandola, la surfréquentation met directement en péril la faune et la flore aquatique.

    L’actualité en bref

    https://www.tvlibertes.com/macron-quand-jupiter-se-prend-pour-de-gaulle-journal-du-vendredi-23-aout-2019

  • Pourquoi Macron n’a pas de leçons à donner

    images.jpgPoutine a eu beau jeu de rappeler devant la presse que les reproches sur les répressions d’opposants ne pouvaient faire oublier celles, plus rudes, contre les Gilets jaunes.
    Emmanuel Macron appelle les Français à se "réconcilier". Il veut aussi rapprocher l’Europe de Vladimir Poutine. Le président l’a reçu lundi au fort de Brégançon (Var) avant le sommet du G7, ce week-end à Biarritz.
    Mais ces louables intentions commencent mal. La grande plage de Biarritz sera vidée de ses aoûtiens, dès ce vendredi, pour laisser place à l’entre soi des puissants, Russie exclue. La station balnéaire, plus Bayonne et Anglet, vont devenir des villes closes et surprotégées de possibles groupes violents. La fracture entre la société civile et le monde politique, cette séparation qui structure les démocraties malades, sera aussi visible qu’une pleine lune, du 23 au 26 août, dans cette partie du Pays basque sur le qui-vive. La logique qui a conduit le pouvoir à nationaliser ponctuellement un territoire, sans considération pour les estivants, fait douter des capacités de la macronie à respecter la vie de gens. La révolte des Gilets jaunes, citoyens maltraités, ne semble pas avoir été comprise de ceux d’en-haut.
    Pour sa part, Poutine a eu beau jeu de rappeler devant la presse que les reproches sur les répressions d’opposants ne pouvaient faire oublier celles, plus rudes, contre les Gilets jaunes. En fait, le procès en populisme fait par Macron contre ceux qui n’adhèrent pas à son progressisme est affaibli par sa propre pente illibérale. Sa chasse aux "fake news" produit des lois qui contrôlent des opinions, quitte à les censurer. L’indépendance de la Justice est un décor qui cache la soumission du parquet à l’exécutif. En octobre 2018, le président avait récusé, contre l’usage, trois candidats au poste de procureur de la République de Paris. Il a été établi, cet été, que le procureur de Nice, Jean-Michel Prêtre, avait menti sur les circonstances d’une blessure de Geneviève Legay, Gilet jaune bousculée par la police. Le magistrat avait voulu éviter, comme allant de soi, des "divergences trop importantes" avec la version présidentielle. Macron, soutenu par son parti quasi-unique, devrait éviter de faire la leçon aux autres.Un article de Ivan Rioufol paru sur son blog
    Cet édito est à titre informatif seulement. Les points de vue exposés dans ce texte représentent uniquement l'opinion de l'auteur et nullement la rédaction de peupledefrance.com

  • Donald Trump souhaite que la détention des mineurs migrants soit illimitée dans le temps

    Donald Trump Onu

    Le président américain Donald Trump veut s’attaquer à une décision judiciaire dite “loi Flores” : les mineurs qui passent la frontière des États-Unis pourraient être mis en détention pour une durée illimitée.

    https://fr.novopress.info/

  • A qui profite la crise ?

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    L'avis de Jean-François Touzé
    Contrairement à la raison, la crise est la chose du monde la moins bien partagée. En témoignent les montants records de dividendes versés aux actionnaires qui atteignent le chiffre vertigineux de 514 milliards de dollars au deuxième trimestre 2019.
    Le capitalisme, on le voit, se porte bien malgré la conjoncture internationale, et les entreprises françaises cotées en bourse, viennent, elles aussi, de franchir un nouveau record d'attribution de dividendes: 54 milliards, ce qui les place, et de loin, au rang de meilleurs payeurs d'Europe.
    On ne peut bien sûr que se féliciter de ce que nos entreprises dégagent bénéfices et profits.
    Mais l'on préférerait que ces profits soient, pour une part bien plus large quelle ne l'est, utilisés pour l'investissement et le développement technologique, et pour une autre part, certes plus minimes, redistribués aux salariés sous forme d'intéressement.
    En versant plus de 46 % de dividendes à leurs actionnaires, les entreprises hypercapitalisées du CAC 40 rémunèrent à la fois les sommes investies, ce qui est naturel mais devrait se faire sur le temps long, tout en versant une sorte de prime de risque immédiate aux actionnaires dont la voracité cupide va s'accroissant.
    En ces temps d'iniquité et de désarroi, pouvoirs publics et présidents de grandes sociétés devraient réfléchir aux moyens les plus sûrs de raffermir les liens sociaux entre français, liens qui garantissent seuls la cohésion nationale, tout en assurant l'avenir et l'essor de leurs entreprises.
    La prospérité nationale ne viendra que de la synergie des forces entrepreneuriales, de la sagesse des actionnaires et de l'énergie participative des salariés, sous la houlette d'un État fort.
    L'esprit national en matière économique et sociale est, lui aussi, à réinventer.

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