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  • Greta Thunberg : l’imposture et les manipulations continuent

    Greta Thunberg : l’imposture et les manipulations continuent

    Son voyage en voilier va nécessiter plusieurs vols en avion mais combien de personnes vont naïvement continuer à se faire intoxiquer par cette imposture ?

    “C’est un paradoxe auquel Greta Thunberg, très critique envers les conséquences écologiques des vols en avion, devrait se faire un plaisir de répondre. La jeune militante suédoise, qui doit participer à un sommet sur le climat à New York le 23 septembre prochain, a choisi de s’y rendre en traversant l’océan Atlantique à bord d’un voilier en carbone réputé très écologique – bien que sponsorisé par des marques un peu moins écolos. Problème : l’organisation du périple en mer va nécessiter au moins quatre vols transatlantiques, rapporte le journal allemand Die Tageszeitung. Un comble.

    Et pour cause : selon le quotidien, deux employés, qui auront la tâche de ramener le voilier en Europe, devront avant cela se rendre outre-Atlantique en avion. Le skipper allemand qui accompagne Greta Thunberg, Boris Herrmann, reviendra lui aussi par les airs sur le Vieux Continent (…) Le père de la militante, Svante Thunberg, le fondateur monégasque de l’équipe Malizia détentrice du voilier, Pierre Casiraghi, et un cinéaste sont également du voyage à bord du voilier. Pierre Casiraghi, actionnaire d’une entreprise d’hélicoptères, n’est par ailleurs pas vraiment réputé pour son engagement en faveur de l’environnement. Il rentrera lui aussi des États-Unis en avion.”

    https://www.lesalonbeige.fr/greta-thunberg-limposture-et-les-manipulations-continuent/

  • Scandale Epstein : politiques et hommes d’affaires mouillés peuvent trembler…

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    Avec l’affaire Epstein, on n’est plus dans le simple fait divers concernant du menu fretin pervers qui s’adonne à ses sordides activités de pédophilie.
    Car c’est un vaste réseau mondain qui a été démasqué, un banc de très gros poissons que la justice américaine a bien l’intention de capturer dans ses filets. C’est une enquête tentaculaire qui s’annonce, aux nombreuses ramifications mondiales. De la dynamite, compte tenu de l’ampleur de ce réseau pédophile. On comprend mieux le peu d’empressement du Parquet à lancer une enquête en France.  Le pouvoir joue la montre et ne semble pas pressé de remuer la vase avant de voir ce qui va d’abord ressortir du côté américain. Ceux qui s’imaginent que la justice américaine va mettre la pédale douce et minimiser les faits se trompent lourdement. Nous ne sommes pas en Europe ! Et ce n’est pas le suicide plus que suspect du principal coupable qui va enterrer l’affaire, si l’on en croit le procureur général des États-Unis. « Je peux vous assurer que l’enquête va continuer, visant quiconque ayant été complice de Jeffrey Epstein. Aucun complice ne dormira tranquille. » C’est clair ! En Angleterre, le pouvoir et la police ont couvert pendant des années un viol de masse ayant fait plus de 1 000 jeunes victimes, tombées sous la coupe d’un réseau pakistanais. Mais en Amérique, suite à l’agression sexuelle commise par DSK, les policiers new-yorkais n’ont pas hésité à lui passer les bracelets aux poignets, tout directeur du FMI qu’il était.  Images qui ont fait le tour du monde. Si les faits s’étaient déroulés en France, nul doute que l’affaire aurait été étouffée.  Quel policier aurait osé arrêter celui qui était pressenti pour devenir le futur président de la République ? La justice américaine n’a pas hésité non plus à s’attaquer à Bill Clinton pour ses frasques avec Monica dans le bureau ovale.
    Les complices sont donc dans le collimateur du procureur, avec en tête de liste Ghislaine Maxwell, maîtresse et rabatteuse présumée de proies sexuelles pour Epstein. Fille du magnat de la presse Robert Maxwell, cette Anglaise serait détentrice de secrets inavouables. Le problème, c’est qu’elle a totalement disparu de la sphère mondaine dans laquelle elle évoluait depuis toujours.
    Elle est soupçonnée d’avoir agi en tant qu’entremetteuse, recrutant des mineures pour le vaste réseau.
    Les plaintes de victimes abusées affluent. Recrutées comme « masseuses », les mineures se retrouvent piégées et entraînées dans des orgies sexuelles. Son défunt père, Robert Maxwell, est soupçonné d’avoir été un agent du Mossad, ce qui ajoute au mystère entourant cette affaire devenue planétaire. Le fait est que c’est par le puissant réseau mondain familial que Ghislaine Maxwell a pu intégrer les élites new-yorkaises à la mort de son père. 
    Proche du couple Clinton, son cercle de relations haut placées ne cessera de s’élargir. Et le carnet noir du milliardaire le prouve. Politiques et hommes d’affaires de renom venus de toute la planète y figurent. Mais le clou de l’affaire, et qui rend le suicide encore plus suspect, c’est que le couple Epstein-Maxwell ne se contentait pas de procurer des filles mineures au réseau. Les deux complices se seraient vantés « de posséder des éléments compromettants sur un nombre incroyable de personnalités riches et célèbres. »  De quoi dynamiter le Gotha mondain. On imagine que les ébats torrides des grands de ce monde, invités par Epstein sur son île des Caraïbes lors des orgies sexuelles organisées, ont été filmés sous tous les angles…  L’île était truffée de caméras.
    Une assurance-vie pour Epstein, voire un moyen de chantage ?
    « Je contrôle tout et tout le monde », aurait dit Epstein. « Je rassemble les gens, je possède les gens, je peux nuire aux gens. »
    À la lecture du lien cité plus haut, on mesure l’ampleur du scandale qui couve dans bien des chancelleries à travers le monde. Ce n’est pas de la dynamité que manipule le procureur général des États-Unis, c’est une bombe nucléaire. Et apparemment, il semble bien décidé à la faire exploser.  Et tant pis pour les victimes collatérales de la déflagration !
    Jacques Guillemain
    source

  • Emmanuel Macron sera bien seul, à Biarritz

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    Dans une semaine s’ouvrira, à Biarritz, le traditionnel sommet du G7 qui réunit, une fois par an depuis 1975, les chefs d’État ou de gouvernement des sept plus anciennes puissances industrielles. Le premier sommet, un G6, avait été convoqué à Rambouillet par le très libéral Valéry Giscard d’Estaing et cette 44e réunion sera présidée par son « digne » successeur, Emmanuel Macron. Les temps, pourtant, ont bien changé et le Président français, contrairement à son ancêtre politique, risque de se sentir bien seul, à Biarritz.

    Certes, le président de la République sera isolé de ses concitoyens par un invraisemblable déploiement de policiers et de militaires, mais cet isolement-là ne sera probablement pas source de contrariété pour celui qui se soucie avant tout de plaire aux puissants. Or, c’est précisément là que le bât blesse : il y a à peine quatre ans, Emmanuel Macron eût été un hôte en pleine communion avec ses augustes invités, mais la rapide évolution de la photo de famille montre à quel point notre Président s’inscrit désormais à rebours de ce sens de l’Histoire que la gauche sociétale invoque pourtant à tout bout de champ pour justifier ses délires idéologiques.

    Lors du sommet du G7 réuni au Japon au mois de mai 2016, l’immense majorité des représentants, de Barack Obama à François Hollande, étaient encore des politiciens macromorphes ; tous faisaient partie de cette caste politique occidentale qui s’emploie à affaiblir leur propre État et à fragiliser leurs propres concitoyens au bénéfice de firmes transnationales et d’organisations internationales. À cette époque, le seul leader un tantinet patriote était le Premier ministre japonais Shinzō Abe, que la gauchosphère française tient pour un homme d’extrême droite, ce qui est a priori un gage de qualité. De fait, Shinzō Abe veut renforcer la puissance militaire de son pays afin de garantir sa sécurité et se réclame des valeurs et de la religion traditionnelles du Japon, à savoir le shintoïsme.

    Un an plus tard, notre épouvantail japonais se trouvait un peu moins seul au sommet du G7 de Taormine, en Sicile, dès lors que l’inattendu Donald Trump l’avait emporté sur l’égérie des nantis antipatriotes Hillary Clinton. Le club des libéraux libertaires restait cependant largement majoritaire, avec un front uni de la doyenne Merkel au petit nouveau Emmanuel Macron en passant par la fausse patriote Theresa May. Les 8 et 9 juin 2018, au G7 du Québec, le camp antipatriote avait encore perdu un des siens puisque le chouchou transalpin des oligarques, Matteo Renzi, et son éphémère successeur avaient été balayés par le duo « populiste » Di Maio-Salvini. Il n’y avait plus que quatre macrophiles contre trois macrophobes et, à Biarritz, pour la première fois de son histoire, le G7 rassemblera une majorité de patriotes !

    Résumons la situation : au cours de ses entretiens des 24 au 26 août, Emmanuel Macron n’aura qu’un seul ami, son jumeau d’outre-Atlantique, le Premier ministre « gay et muslim-friendly » du Canada, Justin Trudeau. Quoique Angela Merkel soit d’une ligne politique très proche, elle ne devrait soutenir que du bout des lèvres le Président français avec qui les relations ne sont guère cordiales. À l’inverse, le bloc des anti-Macron sera compact : l’infatigable Shinzō Abe continuera à défendre prioritairement les intérêts de son pays ; Giuseppe Conte le, président du Conseil italien, que ses désaccords avec Matteo Salvini auraient pu rapprocher de Macron, aura peut-être à cœur de faire payer à notre Président ses propos méprisants à l’égard des Italiens ; et le puncher Donald Trump pourra compter sur le soutien indéfectible de son propre jumeau d’outre-Atlantique, la nouvelle bête noire de la presse française, « le fou », le provocateur à mèche blonde, « l’homophobe », « l’islamophobe » et, comble de l’horreur, l’europhobe britannique Boris Johnson.

    Si, d’aventure, le Président français devait user de violence contre des manifestants, le vieux briscard Vladimir Poutine, exclu du sommet depuis 2014, pourrait même en profiter pour se rappeler à notre bon souvenir en exprimant à nouveau sa préoccupation face à la répression qui sévit en France !

    François Falcon

    https://www.bvoltaire.fr/emmanuel-macron-sera-bien-seul-a-biarritz/

  • La rencontre entre Vladimir Poutine et Emmanuel Macron

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    L'avis de Jean-François Touzé

    La rencontre lundi au Fort de Brégançon entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ne relève que de l'exercice classique des relations internationales. Dans un monde occidental en ordre de marche elle n'aurait rien d'exceptionnel.

    • Ce qui est anormal et insultant pour cette grande nation qu'est la Russie, c'est que son Président soit exclu des sommets du G7 ;

    • ce qui est anormal et imbécile c'est l'interférence constante de l'ouest dans la vie publique et intérieure de la Russie au nom des droits de l'homme et d'une démocratie fantasmée ;

    • ce qui est anormal et stupide c'est que, s'alignant sur la politique astigmate des États-Unis d'Amérique, l'Europe et la France appliquent contre l'Etat et le peuple russe des sanctions économiques et stratégiques contraignantes et totalement contre-productives pour les punir d'avoir agi en Ukraine en fonction de leurs intérêts nationaux - ce qui était non seulement leur droit, mais leur devoir - et d'avoir récupéré, avec la Crimée, un de leurs biens ancestraux ;

    • ce qui est anormal et potentiellement désastreux pour notre continent et notre civilisation, c'est qu'un occident dégénéré pousse, jour après jour, vers les bras chinois une Russie dont la vocation politique, l'identité spirituelle et l'inclinaison profonde était, au moins depuis Pierre le Grand, de se tourner vers nous.

    Il ne reste que peu de temps à l'Europe pour réaliser le rêve continental et boréal d'une Europe de la vraie puissance et du destin.

    Les postures et les poses de Macron ne tromperont personne.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Il est temps de revenir a une politique plus réaliste avec la Russie

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    Par Hubert Védrine *

    Propos recueillis par Eugénie Bastié et Guillaume Perrain

    Le 19 aout, Emmanuel Macron recevra Vladimir Poutine à Brégançon, avant le G7 de Biarritz. Comment analysez-vous ce geste ?

    Hubert Védrine. – C’est une tentative très  utile pour sortir la France et si possi­ble l'Europe d'une impasse, d'une guerre de positions stérile engagée depuis des années, avec des torts partagés des deux côtés, notamment depuis le troisième mandat de Vladimir Poutine, et qui a abouti à une absurdité stratégique : nous avons des rapports plus mauvais avec la Russie d'aujourd'hui qu'avec l'URSS pendant les trois dernières décennies de son existence! Ce n'est pas dans notre in­térêt. Essayer d'entamer un processus différent m'apparaît très justifié, même s'il ne faut pas attendre de cette rencontre des changements immédiats. La date choisie par Emmanuel Macron pour ce geste est très opportune : il reçoit Vladi­mir Poutine juste avant le G7 de Biarritz, qu'il préside. Le G7 était devenu G8, mais la Russie en a élé exclue en 2017 à la suite de l’annexion de la Crimée. Tout cela aurait pu être géré autrement. La volonté américaine d’élargir l’Otan à l’Ukraine était malencontreuse, mais il faut regarder l’avenir.

    Certains évoquent une « complaisance du président français à l’égard d’un autocrate ?

    Ce genre de propos ne conduit à rien. L'Occident a été pris d'une telle arrogan­ce depuis trente ans, d'une telle hubris dans l'imposition des valeurs au reste du monde, qu'il faut réexpliquer le b.a.-ba des relations internationales: rencontrer ce n' est pas approuver; dis­cuter, ce n’est pas légitimer ; entretenir des relations avec un pays. œ n'est pas être «amis » C'est juste gérer ses intérêts. Il faut évidemment que la France entretienne des relatiions avec les dirigeants de toutes les puissances, surtout quand est en jeu la question cruciale de la sécurité en Europe, alors que les grands accords de réduction des armements conclus à la fin de  la guerre froide par Reagan puis Bush et Gorbatchev sont abandonnés les uns après les autres et ne sont encore remplacés par rien. Cette rencontre n'indigne que de petits groupes enfermés dans une attitude de croisade antirusse. Ils ne proposent aucune solution concrète aux problèmes géopolitiques et se contentent de camper dans des postures morales inefficaces et stériles.

    « L’idée libérale est devenue obsolète », a déclaré Poutine au Financial Times. Que pensez de pareille déclaration ?

    Depuis le début de son troisième mandat, Vladimir Poutine aime les provocations, assez populaires dans son pays. Durant ses deux derniers mandats il avait tendu la main aux occidentaux qui ont eu le tort de ne pas répondre vraiment. Même Kissinger pense ça ! Poutine est loin d’être le seul à contester l’hégémonie libérale occidentale. D’autres l’ont théorisé avant lui, notamment plusieurs penseurs asiatiques de la géopolitique. Eux considèrent même, à l’instar du Singapourien Kishore Mahbubani, que nous vivons la fin de la « parenthèse » occidentale.  Je préfère quant à moi parler de la fin du « monopole » occidental sur la puissance et les valeurs. Par ailleurs, on ne serait pas aussi vexé et ulcéré par les déclarations de Poutine si les démocraties occidentales n’étaient pas contestées de l’intérieur par les populismes, sous-produit de la perte de confiance des peuples dans les élites qui ont la mondialisation et l’intégration européenne. Poutine ou pas, il faut trouver à ce défi des réponses chez nous, par nous-mêmes.

    Plusieurs centaines d’opposants ont été arrêtés lors de manifestations réclamant des élections libres. N’est-ce pas le signe d’un durcissement préoccupant ?

    Les Occidentaux se sont fait des illusions sur une démocratisation rapide de la Russie, illusions comparables à celles qu’ont eues les Américains sur l’entrée de la Chine à l’OMC en 2000, qui allait selon eux apporter mécaniquement la démocratie libérale. Ce n’est pas ce qui s’est produit : loin de se transformer en démocrates scandinaves, les Russes sont restés… russes. On leur en veut pour cela. Ce n’est ni un un régime démocratique à notre façon ni une dictature comme avant. Une partie der l’opinion occidentale enrage, mais, c’est ainsi : nous ne changerons pas la Russie, elle évoluera d’elle-même, à son propre rythme et selon sa manière. Nous nous sommes beaucoup trompés : il est temps de revenir à une politique plus réaliste tout en souhaitant publiquement un meilleur  respect des règles électorales et démocratiques. Cela ne devrait pas empêcher, au contraire, un dialogue musclé avec Vladimir Poutine sur toutes ces questions et tous les sujets de désaccord ou d’inquiétude. Mais, pour cela, il faut qu’il y ait un dialogue régulier.

    Précisément, comment devraient évoluer les relations entre l’Europe et la Russie ? La France a-t-elle un rôle particulier à jouer ?

    L’objectif très juste, formulé à plusieurs reprises par Emmanuel Macron, est de « réarrimer la Russie à l’Europe » et donc de corriger la politique occidentale inconséquente des dernières années qui a poussé la Russie vers la Chine. Notre relation doit être exigeante et vigilante sans être vindicative et prosélyte. Il faut établir, ou rétablir, de bons rapports de force dans les domaines militaires, spatial et numérique. Mais aussi redevenir pragmatiques car nous aurons toujours à gérer les relations de voisinage avec la Russie. Et donc parler, discuter, négocier, faire des propositions. L’urgence est celle de la sécurité : il faut rebâtir, en repartant presque de zéro, une politique de contrôle des armements et de désarmement équilibrée. Je pense que nous avons bien d’autres terrains de coopération : la lutte contre le terrorisme islamiste, mais aussi l’écologisation de nos économies, enjeu principal du 21e siècle. Macron essaye, et il a raison. S’il arrive à déclencher un processus, d’autres pays européens suivront, et il pourrait y avoir un effet d’entraînement plus large. Il faut réinventer nos rapports avec la Russie sans attendre Trump, qui, s’il est réélu, réenclenchera une dynamique entre les Etats-Unis et la Russie sans tenir aucun compte des intérêts de l’Europe.

    (*) Hubert Védrine est l'ancien ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement de Lionel Jospin de 1997 à 2002. Il a été secrétaire général de l'Elysée de 1991 à 1995. 

    Source : Le Figaro 17/08/2019

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’affaire Jeffrey Epstein s’invite en France

    L’affaire Jeffrey Epstein s’invite en France

    Lu dans Présent :

    L’affaire Jeffrey Epstein, « suicidé apparent » en prison, s’invite en France par le biais d’un « carnet noir » empli d’adresses et d’un nouveau dysfonctionnement du gouvernement. En effet, deux secrétaires d’Etat, Marlène Schiappa et Adrien Taquet, ont réclamé le 12 août l’ouverture d’une enquête. Pourquoi ? Le proxénète des « élites mondialisées » pédophiles venait souvent dans sa résidence près de l’Arc de Triomphe. Son « carnet noir » pourrait impliquer des personnalités riches et connues, et une partie des victimes d’Epstein seraient de jeunes françaises, parfois âgées d’une douzaine d’années selon le Daily Telegraph. La demande des secrétaires d’Etat a entraîné un « recadrage » du ministre de la Justice, Belloubet ayant rappelé à ses collègues le principe d’indépendance de l’autorité judiciaire. Une nouvelle preuve de l’incompétence du pouvoir politique actuel où l’inculture institutionnelle semble régner.

    Comme d’habitude, les « progressistes » traînent dans de sales draps

    L’affaire Epstein est une sale affaire, et le mot « sale » est faible. Elle est aussi un révélateur du culte de l’illimité des sociétés mondialisées. Plus de morale, plus de respect de l’humain, juste jouir sans entraves et remplir le vide des désirs individuels, vide qui demande toujours plus, comme un puits sans fond. Ce n’est pas la première affaire sale tournant autour de pratiques sexuelles nauséabondes, viols ou trafic d’êtres humains, que l’on pense à l’affaire Weinstein ou à Strauss-Kahn. Elles impliquent des membres des « élites mondialisées », celles qui font la morale aux peuples, expliquant ce qui est bien et ce qui est mal. Epstein faisait partie de ces cercles fournissant de « très jeunes filles », selon les témoignages, et organisant des orgies avec ces mineures. Une figure des « élites mondialisées », la « jet set », financier, proxénète pédophile à l’échelle mondiale et suicidé dans sa cellule ? Prostitution, trafic de mineures, drogues et fric à gogo… […]

    https://www.lesalonbeige.fr/laffaire-jeffrey-epstein-sinvite-en-france/

  • Après le TAFTA, Danièle Favari décrypte le CETA (1/2)

    Après avoir éclairé nos lanternes sur le TAFTA dans son précédent livre, Danièle Favari poursuit son œuvre de service public avec le décryptage du CETA dans son livre suivant. Un livre à lire pour démonter la propagande grossière du gouvernement, que le Mondedénonce avec le cas du bœuf cannibale canadien, nourri aux farines animales, que le CETA fait entrer en Europe

    Le diable est dans les innombrables détails…

    L’accord prévoit une élimination de la quasi-totalité des droits de douane. Plus de 90% des lignes tarifaires sur les produits agricoles seront supprimées en 7 ans. La Coordination rurale a noté que 50 substances chimiques utilisées au Canada sont interdites en Europe et que le CETA provoquera « un affaiblissement de la réglementation sanitaire et environnementale au profit des multinationales ». Sur les 1400 AOP européennes, seulement 174 sont mentionnées. En somme, la colère actuelle des agriculteurs est plus que légitime après les réformes de la PAC et les autres traités qui accentuent la concurrence déloyale dont ils sont les victimes depuis maintenant des décennies. Elle rapporte des études pour lesquelles le CETA va détruire 300 000 emplois en Europe, dont 45 000 en France, peser sur les salaires et les recettes publiques, pour un impact global négatif sur le PIB, notamment en France (-0,65%).

    Pour l’auteur, « Les accords de nouvelle génération se distinguent par le fait qu’ils ne se contentent pas de diminuer les droits de douane mais qu’ils tentent aussi d’amoindrir toutes les entraves existantes au commerce et concernent donc également les services, les marchés publics, la protection de la propriété intellectuelle, etc… Ils tendent également vers une harmonisation des normes, qu’elles soient sanitaires, sociales, techniques ou environnementales pour une plus grande facilitation des échanges  », harmonisation par le bas évidemment. Elle rappelle que « cet accord est climaticide, selon la fondation Nicolas Hulot  » et « le bilan carbone dû au transport transatlantique ».

    Ce livre vaut particulièrement pour son éclairage sur certains aspects peu connus, comme la « méthode de la liste négative, (…) principe (qui) sous-tend que tout ce qui ne se trouvera pas dans les annexes négociées sera couvert par l’accord, y compris ce qui viendrait à exister dans le futur  ». Les anglo-saxons parlent de « list it or lose it (…) tu listes ou tu as perdu  ». Autre mécanisme hautement problématique, la « clause de statut-quo  », selon laquelle « aucune mesure nouvelle jugée non conforme ne doit être adoptée par un organisme membre d’une organisation internationale  ». Puis, il y a la « clause à effet de cliquet », selon laquelle, « si un gouvernement décide de privatiser un service, ce traité interdira de revenir sur cette privatisation » pour « permettre à un investisseur de protéger la valeur de son investissement  ». Par exemple, pour Danièle Favari, ces clauses « empêcheraient le retour vers une remunicipalisation de la distribution de l’eau potable en France  ».

    Comme avec le TAFTA, elle revient sur les Règlements des Différends entre Investisseurs et Etats, RDIE, qui comportent des tribunaux d’arbitrage, ces mécanismes présents depuis 1959 dans les Traités Bilatéraux d’Investissement (TBI), Sur les 3300 en place aujourd’hui, 93% incluent un RDIE. Elle note que pour brouiller les pistes, la commission a proposé de substituer aux tribunaux d’arbitrage une cour permanente, l’ICS « Investment Court System  ». Elle rappelle que, « quel que soit le système, la saisine ne va que dans un seul sens : investisseur versus Etat et les investisseurs conserveront le privilège de pouvoir attaquer des décisions publiques sans que l’inverse soit possible ». Pour elle, « concrètement, avec l’instauration de ce mécanisme, trois personnes privées sont ainsi investies du pouvoir d’examiner, sans la moindre restriction, toutes les actions du gouvernement, toutes les décisions des tribunaux, et toutes les lois et règlements qui émanent du Parlement et la liste exhaustive d’actions gouvernementale contre lesquelles les investisseurs sont protégés ». Elle montre que le nombre de plaintes s’est envolé depuis la fin des années 1990 et rapporte des exemples plus effarants les uns que les autres, tel Vattenfall qui demande 4,7 milliards d’euros à l’Etat Allemand pour la fermeture de deux centrales.

    Un grand merci à Danièle Favari pour ce livre de service public, qui peut s’acheter ici, à lire pour comprendre les enjeux qui se cachent derrière la signature du CETA. Derrière les beaux discours de la majorité, un nouveau moyen de défendre les intérêts de l’oligo-libéralisme.

    Source : Danièle Favari, « L’accord de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada  », L’Harmattan

    https://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/apres-le-tafta-daniele-favari-217071

  • ONU pro-migrants contre Italie anti-immigration !

    UNHCR-migrants-onu.jpgL’ONU prend position pour les ONG no-border contre l’Italie à propos de la loi anti-ONG italienne. D’un côté l’actuel gouvernement italien veut limiter sur le sol de la péninsule les débarquements de clandestins organisés par les ONG humanitaristes mondialistes, de l’autre l’ONU les soutient.

    L’agence onusienne pour les réfugiés, l’UNHCR, dénonce la loi adoptée par le Parlement italien qui permettrait notamment de confisquer les bateaux des ONG.

    Le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR) de l’ONU s’est dit « inquiet » mardi dernier après l’adoption par le Parlement italien d’une loi plus répressive contre les ONG qui secourent des migrants en Méditerranée. La Commission européenne a pour sa part annoncé son intention « d’analyser » la nouvelle législation italienne afin de « vérifier sa compatibilité avec le droit européen« , a précisé un de ses porte-parole.

    e HCR s’est dit « inquiet de cette décision ». « Imposer des amendes ou d’autres pénalités aux commandants risque de dissuader ou d’empêcher des navires privés de mener des activités de secours en mer au moment où les États européens se sont pratiquement désengagés des efforts de sauvetage en Méditerranée centrale », a expliqué l’agence de l’ONU. Pour le HCR, les ONG « jouent un rôle inestimable » dans le sauvetage des réfugiés et des migrants qui tentent de traverser la mer pour rejoindre les côtes européennes. « L’engagement et l’humanité qui les motivent ne doivent pas être criminalisés ou stigmatisés », a estimé l’agence.

    Francesca de Villasmundo

    https://www.medias-presse.info/onu-pro-migrants-contre-italie-anti-immigration/111347/

  • La Turquie brûle 300.000 livres : la France est mal placée pour lui faire la leçon !

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    Vous avez peut-être lu Fahrenheit 451, ce roman de Ray Bradbury, publié en 1953, où les pompiers ont pour mission de brûler les livres ? On a tendance à croire que c’est le propre des régimes totalitaires de s’attaquer à la liberté d’expression, notamment en pratiquant des autodafés. Hitler n’a-t-il pas, en 1933, lancé une action « contre l’esprit non allemand » en jetant publiquement au bûcher des dizaines de milliers de livres ? Eh bien, le gouvernement turc d’Erdoğan vient de procéder de la sorte, en brûlant près de 300.000 livres suspectés d’avoir un lien avec son ennemi juré, Fethullah Gülen.

    Un pays, membre de l’OTAN, candidat à l’entrée dans l’Union européenne, peut donc avoir des pratiques totalitaires. Depuis trois ans, 25 % des maisons d’édition ont été fermées, ainsi que 150 médias. 5.800 professeurs d’université ont été licenciés. Au-delà d’une lutte politique, ces mesures portent atteinte à la liberté d’expression. Dans les moindres détails. Ainsi, 1,8 million de manuels scolaires ont été réimprimés pour effacer le nom de « Pennsylvania », l’État américain où l’opposant s’est réfugié.

    Mais il n’est pas besoin de recourir à ces extrémités pour s’attaquer à cette liberté.

    Même des régimes censés être démocratiques succombent à la tentation de la censure pour consolider leur pouvoir. Qui se souvient, par exemple, que le général de Gaulle, au début des années 1960, la mit en place pour contrôler les journaux de la radio et de la télévision ? Cette censure fut dénoncée en 1971 par Maurice Clavel qui, s’apercevant que son film avait été coupé, quitta le plateau, en prononçant cette phrase devenue célèbre : « Messieurs les censeurs, bonsoir ! »

    D’aucuns objecteront que cette censure n’existe plus, aujourd’hui, en France. En fait, elle s’exerce insidieusement par la domination de la bien-pensance. Certes, la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen affirme que « nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l’ordre public établi par la loi » et précise que « la libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’homme ». Mais, dans la pratique, la loi Gayssot du 13 juillet 1990, les lois mémorielles et, plus récemment, la loi contre les « fake news » apportent des limites à la liberté d’expression.

    Si, aux États-Unis, cette liberté est garantie par le premier amendement de la Constitution, ce n’est pas le cas en France où existent de nombreux interdits. Il ne s’agit pas de favoriser ou d’approuver la diffusion de thèses racistes, antisémites ou xénophobes, mais de permettre le débat, en dehors de toute propagande. D’autant plus que la censure, ou l’autocensure qui en découle, alimente les rumeurs complotistes. Ce n’est pas une victoire de la vérité, c’est une défaite de la pensée. C’est à coup d’arguments, non de tabous, qu’il faut susciter la réflexion et rechercher modestement la vérité.

    L’impérialisme de la pensée unique entrave la liberté de pensée. Il doit être permis de démontrer, sans risquer une condamnation, que la colonisation, quoi qu’en pense Macron qui l’assimile à un « crime contre l’humanité », eut des aspects positifs. Que l’esclavage n’est pas un fléau inventé par les Européens mais prospéra dans le monde musulman. Que défendre d’autres solutions que l’IVG, pour des femmes véritablement en détresse, n’est pas un délit. Sous prétexte de plus de liberté, notre démocratie s’attaque à l’un de ses principes fondamentaux : la liberté d’expression et d’opinion. En agissant ainsi, elle s’autodétruit.

    Philippe Kerlouan

    https://www.bvoltaire.fr/la-turquie-brule-300-000-livres-la-france-est-mal-placee-pour-lui-faire-la-lecon/

  • Ce qu'est une politique de reconstruction

    6a00d8341c715453ef0240a4c4a7ec200b-320wi.jpgIl n'est guère d'exemple que le retour de la droite vienne autrement que des échecs sempiternels et inéluctables de toutes les politiques de gauche. Or, quand un nouveau pouvoir conservateur tergiverse trop longtemps, dans la nécessaire liquidation des décombres de l'Utopie, quand il ménage un peu trop ses prédécesseurs, il échoue et par là même il discrédite et décourage les tentatives de redressement pour hélas trop longtemps

    La reconstruction d'un pays passe par des mesures aussi bien spirituelles que matérielles, sociales et économiques, et d'abord par la détermination des dirigeants.

    Se déroulent actuellement sous nos yeux deux expériences, au fond similaires, et comparables au départ : celle de l'Argentine et celle de la Grèce.

    Quand Macri est arrivé au pouvoir à Buenos Aires, en 2015, il succédait à Cristina Kirchner, elle-même catastrophique continuatrice de la démagogie se réclamant du "péronisme". Il n'avait obtenu au second tour de l'élection présidentielle que 51,3 % des voix. Sur cette faible majorité, et ne disposant au parlement élu en 2017 que de 89 députés sur 257, il devait balayer un héritage remontant au retour de Peron en 1973. Âgé de 78 ans, le vieux chef disparut dès 1974. Il laissa la place, sous son étiquette à une série de pseudo-nationalistes de gauche et de militaire putschistes qui conduisirent le pays à une effroyable banqueroute en 2001, jamais redressée depuis lors. Le parti "péroniste" vivait en effet sur le mythe du "justicialisme", version sud-américaine du fascisme mussolinien, inventée par Eva Peron, dans les années 1940.

    De ce régime, liquidé en 1955, les dirigeants argentins, depuis Isabelita de Peron et jusqu'aux époux Kirchner n'avaient conservé que la mobilisation apparente des "descamisados", l'intervention étatiste et la toute-puissance de la CGT. Les élections d’octobre 2019 s'annoncent aujourd'hui très mal engagées. Et un scrutin primaire organisé ce 11 août confirme les inquiétudes que l'on peut nourrir pour le souriant président Macri. N'ayant pas voulu, ou pas pu, porter le fer dans la plaie, ses difficiles négociations avec le FMI, pour sortir le pays du marasme se retournent contre lui et préludent d'un retour aux manettes des responsables du désastre.

    Je crois et j'espère, au contraire, que le nouveau gouvernement choisi par la Grèce au lendemain des élections du 7 juillet, ne suivra pas cette voie faussement conciliatrice que lui recommandent trop de bons apôtres empêtrés dans les idéologies de la décadence et de la complaisance. En cinq semaines, sous la conduite de Kyriakos Mitsotakis il a lancé tous azimuts l'application de son programme de liquidation de l'héritage de 4 ans de Tsipras et de la nuisance créée par le PASOK remontant aux années 1980, soit près de 40 ans.

    Disposant d'une majorité parlementaire claire, il serait d'ailleurs inexcusable de ne pas ltenir ses promesses.

    Le détail de ce qui a été lancé depuis le 8 juillet donne des raisons de croire à sa détermination. Ne comptez pas sur les médias parisiens pour s'y intéresser.

    Ce 15 août ainsi, on a pu retenir symboliquement, à la fois, deux exemples :
    - l'affirmation, d'une part, par le chef du gouvernement, à l'occasion de la grande fête religieuse du milieu de l'été[1] de l'identité chrétienne de la nation. Ceci rompt avec l'odieuse attitude antireligieuse de son prédécesseur.
    - et, d'autre part, la mise en débat, le même jour, de la disparition nécessaire du prétendu droit d'asile universitaire. Ce faux droit entériné jusqu'ici par la loi ouvrait la porte ouverte aux trafics de drogue, à la violence gauchiste, à l'immigration illégale et à la délinquance pure et simple. Il donnait lieu à toutes les destructions, telles qu'on les a connues en France après 1968, et le vote – par une majorité élue par la droite ! – de la loi Edgar Faure. Sa disparition relève tout bonnement de la nécessité sociale et requiert du courage politique.

    Ce n'est ni une naïveté particulière ni une sympathie revendiquée qui obère ici le jugement de votre serviteur.

    Le chantier de la reconstruction d'un pays, cela repose sur des principes forts, historiquement confirmés. La réconciliation joue certes son rôle, à condition de ne pas se paralyser dans d'inutiles concessions. Si l'on enseignait encore, en France, l'histoire et la géographie de manière sérieuse, l'opinion éclairée se souviendrait ainsi des leçons de plusieurs époques analogues, volontairement oubliées de nos lumières éteintes. J'essaierai dans une prochaine chronique d'en rappeler les grands traits.

    JG Malliarakis 

    Apostilles

    [1] correspondant à la fête catholique de l'Assomption, l'orthodoxie l'appelle Dormition [de la Sainte-Vierge] et le peuple grec la considère comme la fête de la Panaghia, la Toute-Sainte...

    https://www.insolent.fr/