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  • Feux de forêt en Amazonie : un prétexte pour s’en prendre à Jair Bolsonaro

    Feux de forêt en Amazonie : un prétexte pour s’en prendre à Jair Bolsonaro

    Les fausses informations sont tellement nombreuses qu’il devient impossible de toutes les corriger. Les feux de forêt en Amazonie ne sont qu’un prétexte pour s’en prendre à Jair Bolsonaro. Petit florilège :

    Selon la Nasa, l’Afrique subsaharienne est davantage en proie aux flammes que l’Amazonie :

    5d61362b488c7b0a348b4567-403x300.pngUn examen plus approfondi permet même de se rendre compte que l’étendue des feux semble généralisée sur l’ensemble de pays comme l’Angola, la Zambie ou la Tanzanie, et très présents au Congo. Pourtant, on ne trouve aucune mention de ces incendies, que ce soit dans la presse locale africaine, ou dans la presse internationale. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il s’agit d’un phénomène habituel, et régulier. Mais qui n’en reste pas moins inquiétant.

    Explication.

    Au mois de juin dernier, la NASA elle-même expliquait que les incendies étaient monnaie courante en Afrique à cette période de l’année. Et ils ne sont pas dus à la sécheresse ni à la pollution, mais bien aux pratiques agricoles. La NASA l’appelle “slash and burn”, on parle chez nous de “culture sur brûlis”, une technique peu coûteuse et facile à appliquer : le bois est coupé puis brûlé, et la couche de cendres fournit aux terres défrichées une couche riche en nutriments pour aider à fertiliser les cultures (…)

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  • Macron un cheval de Troie américain à l’Élysée par Wayne Madsen – les 7 du quebec

    Même Dieu vous avait prévenu!

    Bon c’est le dessinateur, Sébastien Dieu, qui officie souvent chez P. Jovanovic, et dont je me suis servie pour illustrer ce billet qui traite de la liste des licenciements mondiaux, mais quand même… Parce qu’ici on sait depuis le début de qui Macronest le N.O.M. Dès le 31/01/2016 on avait lu ceci ; En pleine polémique, Clara Gaymard quitte General Electric – La patronne du groupe américain en France officialise son départ quelques jours après avoir été convoquée à l’Élysée pour s’expliquer sur les suppressions de postes chez Alstom. Mission accomplie pour Clara Gaymard. Trois mois à peine après avoir bouclé l’acquisition de la branche énergie d’Alstom, la patronne française de General Electric a annoncé à notre confrère « Challenges » qu’elle s’apprêtait à quitter le groupe américain, confirmant des informations de « L’Obs ». L’annonce doit en être officialisée demain par un communiqué interne. Mercredi, Clara Gaymard a dû se rendre à l’Élysée pour s’en expliquer auprès de François Hollande et d’Emmanuel Macron, en compagnie de Jeffrey Immelt le patron américain de General Electric. Lire l’intégralité de l’article, source NouvelObs ► Copains Comme Cochons !

    Politique française sous influence : Macron seconde taupe yankee à l’Élysée

    Et çà continue, Sarko était déjà une taupe de la CIA au sommet de l’État français, Hollande un sbire des roitelets du Golfe, le gugusse Macron « Young Leader » de chez Rothschild va parachever le marasme au profit de ses payeurs de l’empire sis à la City de Londres…

    ~ Résistance 71 ~

     Macron un cheval de Troie américain à l’Elysée

    Wayne Madsen | 17 mai 2017 | URL de l’article en français ► http://lesakerfrancophone.fr/macron-un-cheval-de-troie-americain-au-palais-de-lelysee

    URL de l’article source en anglais ► http://www.strategic-culture.org/news/2017/05/17/macron-american-trojan-horse-elysee-palace.html

    URL de l’article R71 ► https://resistance71.wordpress.com/2017/05/24/politique-francaise-sous-influence-macron-seconde-taupe-yankee-a-lelysee/

    Le nouveau président français, Emmanuel Macron, qui a été poussé dans la course présidentielle française en tant que contrepoids pro-Union européenne pour empêcher l’élection de la leader du Front national Marine Le Pen, semble avoir plus qu’une relation décontractée avec les États-Unis. Alors qu’il travaillait au sein du ministère de l’Économie, successivement comme inspecteur spécial et comme ministre, Macron a supervisé le vol virtuel des industries françaises stratégiques, par des entreprises américaines ayant des liens solides avec la communauté américaine du renseignement.

    Le piratage des ordinateurs du mouvement de campagne En Marche ! de Macron par des hackers inconnus a fourni un matériel intéressant. Les défenseurs de Macron affirment que les fichiers informatiques publiés sont soit faux, soit des informations externes. Cependant, un ensemble de fichiers portant sur le vol virtuel du géant de la technologie de l’information en France, par des personnes connectées à la CIA, est exactement le type de fichiers que l’on s’attend à trouver lors de la campagne de Macron. Le premier travail de Macron dans le gouvernement français était de protéger les intérêts des entreprises françaises de la concurrence et surtout des acquisitions étrangères.

    Le travail des services de renseignement américains pour acquérir le leader de la technologie des cartes à puce français Gemplus International a débuté en 2001 et l’opération était en grande partie terminée en 2004, l’année où Macron est devenu inspecteur des finances au ministère de l’Économie française. L’industrie française a longtemps été une cible pour la surveillance et / ou l’acquisition par des entreprises américaines. La CIA a joué un rôle important dans ces opérations de guerre économique. Par exemple, la société française d’électronique Thomson-CSF était une cible majeure pour l’Agence de sécurité nationale des États-Unis (NSA) et la surveillance de la CIA.

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  • Macron ne cesse de recadrer, et de se faire recadrer en retour...

    Quand le singe veut monter au cocotier, il faut qu’il ait les fesses propres, dit le proverbe africain. Macron ne cesse de donner des leçons au monde entier, mais il ne cesse pas non plus d'en recevoir, et de cinglantes, en retour. Et, là, c'est l'image de la France sur la scène internationale qui est écornée...

    Après Trump et Poutine il y a peu, voilà qu'il fait la leçon à Bolsonaro, au demeurant fort critiquable sur son action à propos de l'Amazonie, tout le monde en convient.

    Fort bien.

    Mais cela lui a valu une réplique cinglante - et, elle aussi, tout à fait juste - du Grand conseil coutumier des peuples amérindien et bushinengé, qui a dénoncé l'hypocrisie des gouvernements brésilien et français ce dimanche, sur France info, par la voix de son président, Christophe Pierre...

    Extraits :

    45.jpg

    Christophe Pierre s'est illustré dans le bon combat contre "la montagne d'or", projet fou auquel Macron a finalement renoncé; mais pourquoi, alors, livrer la forêt, sous d'autres formes, à la destruction ?...

    "...Le gouvernement français déplore la destruction de l'Amazonie brésilienne, mais parallèlement octroie des permis d'exploration aux multinationales minières en Amazonie française...

    ...En Guyane, ce sont plus de 360.000 hectares qui ont été cédés aux multinationales minières. C'est énorme. C'est la moitié de la surface de forêt qui a brûlé en Bolivie ! On dénonce le fait de vouloir donner des leçons à l'international, alors que sur le territoire guyanais français, ce gouvernement fait des non-sens, des choses qui ne vont pas dans le sens de la préservation de la biodiversité et de l'Amazonie...

    ...Il n'est jamais indiqué, à aucun moment, que les peuples autochtones ont toujours su préserver leur milieu, à travers leur mode de vie. C'est un savoir-faire précieux aujourd'hui... la priorité, c'est aussi de reconnaître les droits des peuples autochtones et leur rapport à la terre. C'est un élément fondamental du combat contre la crise climatique...

    ...Pour nous, la forêt, ce n'est pas seulement un ensemble d'arbres, d'animaux et d'êtres. C'est notre maison, c'est le territoire qui nous a tout donné, de notre identité jusqu'à quasiment la nourriture quotidienne. Voir la forêt brûler, c'est voir brûler tout cela", rappelle Christophe Pierre.

    Il a raison, il a bien parlé.

    Et, pour Macron, c'est encore un "pan sur le bec" !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/26/macron-ne-cesse-de-recadrer-et-de-se-faire-recadrer-en-retou-6171971.html#more

  • G7 : mondialisme, imposture et dérision

    6a00d8341c715453ef0240a47ae745200c-320wi.jpgIls se sont donc unanimement mis d'accord dès ce 25 août à Biarritz. Ils considèrent comme catastrophiques pour l'environnement mondial les incendies de forêt en Amazonie. Cela pourrait requérir, en bonne logique, une intervention non moins internationale pour aider la Bolivie et le Brésil.

    Mais, on ne le répétera jamais assez : un verre à moitié plein, cela ressemble terriblement à un verre à moitié vide, et, même face à cette évidente urgence, l'entente demeure apparente entre les grandes personnes de ce monde.

    Ainsi, pour accuser Bolsonaro, nos indispensables écolos sont prêts à dénoncer en lui le facho, le macho, le raciste, peut-être même l'islamophobe. Car bien entendu ce n'est pas à La Mecque que l'on risquerait d'incendier la forêt de pluie. Encore moins de polluer l’environnement en cultivant du soja, puisqu'on n'y cultive rien.

    Soulignons ainsi que pour les lecteurs New York Times, cet excellent journal pour lequel le Mont Saint-Michel se trouve en Bretagne[1] les choses sont claires. Les coupables ? Les super-bobos en lancent la dénonciation. Conscience de la démocratie globale, ils mettaient en cause dès le 19 août les responsabilités des pays limitrophes de l'Amazonie, entre Colombie et Brésil[2]. Et ils encourageaient la mainmise des défenseurs de la biodiversité, l'intervention des ONG de droit divin, etc.

    Nos nouveaux moralistes et autres lanceurs d'alertes épargnent évidemment le Canada. Pourtant, la forêt de pluie de cet immense pays est, de longue date, fort peu ménagée. Mais son gouvernement, politiquement si correct, siège, on ne sait trop pourquoi, dans ce directoire des grandes puissances rassemblées péremptoirement par Giscard d'Estaing il y a plus de 40 ans, en 1975, Dieu sur le mont Sinaï ayant communiqué l'année suivante une liste provisoirement plus définitive.

    Toutes ces galanteries dissimulent assez mal le désaccord profond et le vieillissement de cette formule. On peut la juger peut-être plus dépassée encore que les institutions onusiennes. Ces dernières sont en voie d'être conquises par l'argent et la diplomatie de la Chine capitalo-communiste qui avance ses pions : les Fils du Ciel dirigent maintenant 4 organisations mondiales sur 11, depuis l'accession d'un ses ministres à la tête de la FAO le 1er août.

    Simultanément viennent de se réunir les 5 pays riverains de la mer Caspienne, dont le rapprochement et la coopération a été scellée par un accord historique signé en 2018. Les deux principaux partenaires, la Russie et l'Iran vont pouvoir s'entendre ainsi pour faciliter le transit du pétrole, le transport des marchandises venues d'Extrême orient et pour contourner les sanctions occidentales.

    En Asie orientale la ceinture de sécurité face aux inquiétantes ambitions de Pékin vient aussi de perdre un atout de poids par le retrait, annoncée le 19 août, de la Corée du Sud de sa coopération de renseignement dans le cadre du GSOMIA, Accord général sur la sécurité des informations militaires, signé en 2016.

    L'Europe, dans tout cela, paraît sans doute très présente au G7. Autour de la table officielle de Biarritz, où participait même le président du Conseil européen Donald Tusk, 5 représentants du Vieux continent, dont l'Angleterre fait encore partie, sur 8 membres du club… Mais nos intérêts communs reculent partout.

    On donne des leçons aux Brésiliens mais on ne parvient toujours pas à enrayer nos propres incendies, aujourd'hui entre Canaries et Eubée et jusqu'en Europe du Nord, d'autres années entre Portugal ou Provence.

    Nos dirigeants peuvent bien plastronner. Les dangers se rapprochent. Les institutions de l'Union européenne ne portent toujours que sur le libre-échange commercial et les ratios monétaires technocratiques. Et dans le même temps, la défense du continent reste dépendante du bon vouloir d'un protecteur de plus en plus distant, et de moins en moins maître du jeu.

    JG Malliarakis  

    Apostilles

    [1] Cf. article du Point en ligne le 20 août "Pour le New York Times, le Mont-Saint-Michel se trouve en Bretagne."
    [2] cf. "How to Save the Amazon Rain Forest."

  • L'Iran invité a Biarritz : diplomatie de substitution.

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    L'avis de Jean-François Touzé

    Une analyse superficielle de l'invitation surprise  faite au ministre iranien des Affaires étrangères de venir dialoguer à Biarritz, en marge du G7, avec son homologue français, pourrait conduire à attribuer un satisfecit à la diplomatie macronienne.
    Ce serait une erreur. 
    Macron, certes, s'agite et discute beaucoup. Avec tout le monde et avec chacun. Son ambition de créer les conditions d'un nouveau multilatéralisme est connue. Elle est supposée s'inscrire dans la continuité de la politique non alignée gaullienne.
    Mais l'indépendance ne se décrète pas. Elle se prouve et s'impose. Elle se prend. Or, tout indique que ce mini coup de théâtre est, en réalité, le fruit d'une stratégie établie non pas à Paris, mais à Washington.
    Décidé par juste raison à entamer une désescalade dans la crise iranienne, tout en maintenant la pression sur Téhéran par les sanctions et le blacklistage, et sur les capitales occidentales par l'inacceptable chantage extra territorial, arme américaine de contrôle de l'Europe qui relève du plus scélérat chantage, Trump a parfaitement compris l'usage qu'il pouvait faire d'un président français égocentré et narcissique dans la reprise d'un dialogue avec un régime iranien par ailleurs demandeur.
    C'est donc par délégation du Président américain, missionné et mandaté pour cela par l'administration US, qu'agit le President de la République flatté de se voir reconnu sans comprendre qu'il est marionnettisé.
    Trump, en bon spécialiste du billard à trois bandes, émettra sans doute des réserves. Pour l'heure, il se contente de ne pas commenter. La diplomatie de substitution comporte ses règles qui impliquent que le tireur de ficelles prennent ses distances avec celui qu'il instrumente afin que lui soit épargnée toute imputation de responsabilité en cas d'échec. C'est son jeu. Il le pratique bien. Un jeu que l'enfant de l'Elysée n'est pas en mesure de suivre.
    Macron saura profiter de cette séquence pour tenter de se crédibiliser sur notre scène intérieure 
    Il n'est pourtant que le petit télégraphiste de Trump.
  • La Récession, annonciatrice du déluge, à nos portes

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    Le lingot d’or a coté 44.049 euros à Londres ce vendredi 23 août tandis que les bourses continuent de chuter. L’énarque politiquement correct Alain Minc avoue que « ses certitudes sur l’économie s’effondrent » et ne trouve rien de mieux dans le Figaro du samedi 24 août que d’implorer un nouveau Keynes ou Friedman pour nous sortir miraculeusement d’affaire alors que nous l’avons déjà trouvé depuis longtemps avec le courageux, humble et génial Maurice Allais qui a été rejeté et même moqué par les médias. Alain Minc n’hésite même pas à manger publiquement son chapeau en recommandant l’immobilier, l’or et l’art comme placement !

    Pas besoin d’un nouveau pape médiatique d’une nouvelle théorie monétaire moderne « bidon » pour aggraver la situation, ni d’un ridicule « aggiornamento complet de la pensée économique » comme le demande naïvement Alain Minc, mais tout simplement, comme en matière d’immigration, besoin impérieux de retour au bon sens, à la règle de trois et aux réalités ! Les peuples vont tout simplement payer la note effroyable, suite au manque de courage et à l’irresponsabilité des élites technocratiques qui ont pratiqué la fuite en avant du comblement du déficit public par la « planche à billets » (QE), ce que reconnait enfin Alain Minc, ces mêmes élites qui n’ont pas maîtrisé les dépenses publiques, tandis que les Etats et les entreprises continuent à s’endetter d’une façon irresponsable en raison de la baisse artificielle des taux par les banques centrales et des taux d’intérêt négatifs.

    Suite aux pressions de Trump, il est probable que la Fed baissera encore de 0,25  ou 0,5 % son taux d’intérêt le 18 septembre. La guerre commerciale de Trump avec Pékin semble maintenant irréversible avec sa décision de frapper de taxes douanières élevées (30 % et 15 % selon la catégorie de produits), à partir des 1er septembre et 1er octobre, la totalité des 550 milliards de produits chinois importés aux États-Unis. La Chine avait en effet manifesté son intention d’imposer de nouveaux droits de douane, en représailles, aux 75 milliards d’importations américaines. Trump a 100 % raison vis-à-vis de la Chine, mais il risque d’échouer, car il devrait en fait taxer tous les pays émergents pour obliger les industriels américains à relocaliser aux Etats-Unis plutôt qu’au Vietnam.

    Pour la troisième fois en huit jours, la courbe des taux d’intérêt sur les bons du trésor américain à 10 ans et 2 ans s’est inversée avec un écart irrationnel de -0,5 %, signe qui a toujours préfiguré une crise économique dans les 12 mois. Les marchés financiers sont déboussolés puisque « l’indice Vix de la peur » qui mesure la volatilité, s’est envolé brusquement de 12 à 25. Même l’Allemagne qui espérait obtenir 2 milliards d’euros sur des obligations à 30 ans et à coupon zéro, n’a finalement récolté qu’un peu plus de 800 millions d’euros.

    Aux États-Unis, l’indice Markit d’activité manufacturière est passé en territoire négatif pour la première fois depuis la récession de 2009. Trump envisage déjà des baisses d’impôt face au spectre de la récession.Et l’Allemagne, selon la Bundesbank, pourrait entrer en récession, dès le 1er octobre, si la prévision de recul, pour le troisième trimestre, du PIB se confirme. Au premier semestre, les commandes allemandes de machines-outils ont chuté de 9 %. Les cours mondiaux des métaux industriels (cuivre, cobalt, lithium), signes de récession, sont en train de plonger (15 % pour le cuivre).

    De plus, les entreprises gèlent leurs investissements partout dans le monde et seraient assises, selon Standard & Poor’s, sur une trésorerie gelée de 6.000 milliards de dollars, alors que 16.000 milliards de dollars d’obligations à rendement négatif ont déjà été émises. Dans les 8.000 milliards de dollars d’obligations émises par les entreprises américaines, il y a aujourd’hui 3.000 milliards de dollars de la catégorie à haut risque BBB, et 1.000 milliards de dollards d’obligations pourries, soit plus que le double de 2007. Dans les bilans des banques centrales, il y a pour 14.000 milliards de dollars d’obligations, suite au « QE » non conventionnel et ces dernières n’ont plus rien sous le pied pour relancer le crédit et baisser les taux d’intérêt lorsque la récession viendra.

    Quant aux dépenses du gouvernement américain, elles ont augmenté de 30 % en un an avec un déficit supplémentaire chaque année de 1.000 milliards de dollars. Malgré des taux d’intérêt ridicules, le coût de la dette américaine va bientôt éclipser le budget militaire US le plus élevé du monde, (soit la moitié des dépenses militaires dans le monde). La récession est à nos portes et il ne manque plus qu’une étincelle italienne, iranienne, bancaire ou boursière pour déclencher le déluge !

    Marc Rousset

    https://www.bvoltaire.fr/la-recession-annonciatrice-du-deluge-a-nos-portes/

  • [RussEurope-en-Exil] Biarritz : qui se soucie encore du G-7 ? par Jacques Sapir

    Aucune description de photo disponible.
     
    Biarritz sera donc, à en croire les médias français, le centre du monde, à l’occasion du G7 de ce week-end (24 – 26 août).
    Un sommet qui est placé, officiellement, sous le signe des inégalités, mais qui évoquera aussi les sujets qui fâchent : de la taxe GAFA sur laquelle les Français et les Britanniques – pour une fois unis – s’opposent aux Américains, à l’environnement, en passant par le conflit commercial qui oppose les Etats-Unis à la Chine.
    Mais ce G-7 sera-t-il à la hauteur des enjeux ?
    On peut en douter.
    De plus, est-il vraiment le « club » des pays les plus riches et les plus puissants qu’il prétend être depuis le début en 1975, ou n’est-il pas déjà dépassé par d’autres institutions ?
    Le G-7, ordre du jour officiel et officieux
    La réunion du G-7 qui se tiendra donc à Biarritz, en état de siège, attire tant les journalistes que les « altermondialistes ».
    Officiellement, les décisions attendues concernent la réduction des inégalités, un sujet sur lequel on peut attendre beaucoup de belles paroles et très peu d’actes concrets.
    La question de l’environnement tout comme celle des négociations commerciales et du rôle du multilatéralisme, seront nécessairement évoquées.
    On sait que, sur ce point les opinions des Etats-Unis et des autres pays divergent de manières importantes.
    On peut aussi penser que certaines questions, qui ne sont pas explicitement à l’ordre du jour seront abordées : l’instrumentalisation des échanges en dollars à des fins politiques par les Etats-Unis est un problème majeur de même que les risques grandissants de récession et de crise mondiale.
    Cette réunion du G-7 sera donc certainement l’occasion d’étaler certaines divergences.
    On peut penser à l’Iran, sujet sur lequel la France, l’Allemagne, mais aussi le Japon, sont en désaccord avec les Etats-Unis, mais aussi à la question des négociations commerciales.
    Les Etats-Unis ont clairement exprimé leur insatisfaction avec des négociations multilatérales.
    Les pays de l’Union européenne y sont, à tort ou à raison, plus attachés.
    La question de la présence des Etats-Unis au sein de l’OMC est donc posée ; il s’agit effectivement d’une question centrale.
    Donald Trump a clairement dit qu’il ne considérait plus les organisations multilatérales comme efficaces, du moins du point de vue des Etats-Unis.
    Cette question va figurer naturellement dans les discussions du G-7, et donc celle d’une possible réforme de l’OMC.
    Mais, la capacité de cette institution à se faire entendre de l’OMC est aujourd’hui bien plus réduite qu’elle ne l’était il y a dix ou quinze ans.
    Enfin, la question des relations avec la Chine et du conflit commercial qui oppose les Etats-Unis à ce pays devrait être évoqué.
    Mais, là, une unanimité de façade pourrait être maintenue car, pour des raisons différentes, tout le monde s’accordera pour condamner par avance une intervention directe de Beijing dans la crise
    politique de Hong-Kong, même si ce sera avec beaucoup d’hypocrisie.
    La “danse du ventre” d’Emmanuel MacronEmmanuel Macron, qui se trouve être cette année le Président du G-7, est conscient que l’influence de ce dernier s’est beaucoup réduite depuis les dix dernières années. 
    Rappelons que le G-7 est l’héritier lointain du G-5, qui avait été constitué pour tenter de coordonner les politiques monétaires des principales puissances occidentales à la suite de la dissolution en 1973 des accords de Bretton Woods. 
    A l’origine, Il s’agit d’une idée du président Giscard d’Estaing (1974-1981). Le G7 a été chargé de coordonner les mouvements monétaires alors que les taux de change sont devenus flexibles. 
    Appelé d’abord de façon informelle le G-5, puis provisoirement G6 lors de sa création officielle en 1975, et devenu ensuite le G-7 avec l’intégration du Canada en 1976, son influence s’est bientôt étendue à d’autres aspects de l’économie que les simples problèmes monétaires. 
    Le G-7 a eu, à la fin du XXème siècle un rôle dominant dans l’économie mondiale. 
    Ce n’est plus le cas aujourd’hui. 
    Il est clairement distancé par les BRICS qui sont un forum rassemblant les pays émergents. L’expulsion de la Russie du G-8 en 2014, une expulsion qui est aujourd’hui regrettée tant par les dirigeants japonais et italiens que par Donald Trump a certainement aggravé son déclin. 
    D’ailleurs, si on calcule en PPA, la part du G-7 dans le PIB mondial est aujourd’hui inférieure à celle des BRICS.
    Graphique 1
     
    Source: FMI
    Il est évident que la proposition d’Emmanuel Macron d’inviter d’autres pays, comme l’Australie, l’Inde, l’Afrique du Sud et le Chili, correspond à la reconnaissance de cet état de fait. 
    Mais, il faut ici noter que la Chine et de la Russie, dont le rôle est pourtant majeur, ne sont pas invitées. 
    Cette invitation a donc a pour but de masquer la perte d’influence et de prestige du G-7 par rapport au G-20. 
    C’est une proposition de pure forme, qui n’a pas d’autre but que de tenter de briser le front des pays émergents. 
    Comme de nombreuses initiatives d’Emmanuel Macron, cette proposition sera certainement un échec politique.
    G-7 ou G-20 ?
    Il est clair aujourd’hui que tout club fermé des pays riches n’a plus aucune légitimité pour prendre voire simplement pour proposer des décisions à l’ensemble des pays émergents. 
    Les Etats-Unis, eux, l’ont d’ailleurs compris qui veulent inviter à nouveau la Russie à participer au G-7. 
    Mais il est peu probable que la Russie accepte. 
    Elle sait très bien que le G-7 est une institution en fin de vie. 
    Le G-7 est ainsi dépassé par les BRICS non seulement en pourcentage du PIB mondial, mais aussi en pourcentage des investissements fait dans le monde.
    Graphique 2
     
    Source: FMI
    Cela traduit non seulement la montée en puissance des investissements chinois, indiens et russes, mais aussi le ralentissement importants des investissements faits dans les pays du G-7, qu’il s’agisse des investissements allemands ou américains. 
    Là encore, on peut voir que, jusqu’en 2000, les pays du G-7 réalisaient environ 60% de l’investissement mondial. 
    Le tournant date donc du XXIème siècle. Les pays émergents ont augmenté de manière importante leur part dans les investissements. 
    Ils ont rattrapé les pays du G-7 en 2009, et ils les ont dépassé.
    De fait, une comparaison du G-20 avec le G-7 montre bien que le premier a pris le pas sur le second. C’est donc le G-20 qui est devenu la véritable instance mondiale qui compte. 
    Et cela se vérifie quand on compare le poids du G-7 à celui du G-20.
    Graphique 3
     
    Le G-20 pèse actuellement 73,6% du PIB mondial. 
    Il associe le G-7, l’Union Européenne, les BRICS et d’autres grands pays émergents. 
    C’est cet ensemble qui est le plus pertinent sur le plan économique.
    Nous vivons donc la fin de l’occidentalisation du monde, une situation qui a correspondu de la fin du XVIIIème siècle à la fin du XXème siècle. 
    Ceci doit être actée. 
    C’est pourquoi, comme on l’a dit, la Russie ne tient pas particulièrement à revenir au G-7. 
    Le centre de gravité de l’économie mondiale n’est plus l’océan atlantique. 
    Il s’est déplacé en Asie avec la Chine, 2ème économie mondiale voire même ma 1ère si l’on calcule en Parité de Pouvoir d’Achat, et interlocutrice directe des Etats-Unis. 
    Sans parler de l’Inde, qui elle aussi monte en puissance et pointe désormais à la 5ème place. 
    C’est pourquoi la réunion du G-7 de Biarritz n’est plus en mesure de décider pour le monde, quoi que disent ou quoi que pensent les journalistes des grands médias français.
    L’insignifiance du G-7
    Les pays du G-7, depuis l’exemple du sommet qui s’était tenu au Canada en 2018, ont mesuré ce qu’il couterait d’étaler au grand jour leurs divergences. 
    Dans le même temps, jamais ces dernières n’ont été aussi importantes, et surtout semblent aussi irrémédiables et irréconciliables. 
    Alors, on ne peut exclure un échec ouvert. 
    Mais, il est plus probable que les diplomates trouveront quelques belles formules creuses et ronflantes qui proclameront que le «club » fonctionne toujours quand bien même il est patent et reconnu que ce club est paralysé et, surtout, qu’il n’a plus l’importance qu’il pouvait avoir il y a 20 ans.
    les-crises

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/08/russeurope-en-exil-biarritz-qui-se.html

  • Amazonie : “notre maison brûle”…vraiment ?

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    Les canicules étant passées, il fallait un sujet pour maintenir l’attention sur le sauvetage de la Planète. Un simple tweet a suffit à Emmanuel Macron pour relancer la machine : « Notre maison brûle. Littéralement. L’Amazonie, le poumon de notre planète qui produit 20 % de notre oxygène, est en feu. C’est une crise internationale. ». Le Président Bolsonaro s’est évidemment défendu, dénonçant l’instrumentalisation d’un problème interne au Brésil et aux autres pays amazoniens.

    Qui a raison, qui a tort dans cette affaire ? Un article sorti le 21 Août sur le site Earth Observatoryde la NASA, fait le point sur l’évolution des feux de forêt dans le monde. Il s’appuie pour cela sur les observations faites par les satellites équipés du spectroradiomètre imageur MODIS. Cet appareil permet, entre autre, d’observer la survenue des feux de forêt, qu’ils soient d’origine humaine ou naturelle. Les observations des feux par satellite ont commencé dans les années 80.
    Selon cet article, il apparaît clairement que le continent des feux n’est pas l’Amérique du Sud, mais l’Afrique. Durant une journée moyenne d’un mois d’août, le satellite observe 10.000 incendies sur toute la planète et 70 % d’entre eux sont déclenchés en Afrique. En Afrique la saison des feux s’étale d’août à septembre et sa prédominance dans ce domaine est régulière d’une année à l’autre. Concernant l’Amérique du Sud et l’Asie équatoriale, la saison des feux est moins marquée, et leur sévérité est souvent liée aux phénomènes naturels El Niño et La Niña.

    L’article rapporte aussi qu’une des choses les plus intéressantes qui est observée, c’est la décroissance du nombre total de kilomètres carrés qui brûlent chaque année. Entre 2003 et 2019, ce nombre a chuté de 25 %. Voici donc une idée de plus, propagée par les ONG écologistes qui tombe à l’eau, si j’ose dire : le réchauffement climatique n’entraîne pas d’augmentation des surfaces brûlées et pour reprendre le tweet d’Emmanuel Macron, notre maison ne brûle pas littéralement, mais elle se porte de mieux en mieux concernant les feux de forêt. Ce sont les observations qui le disent.

    Un bémol toutefois, le scientifique Niels Andela explique cela par le fait qu’en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud, les savanes et les terres riches sont transformées en exploitations agricoles et plutôt que d’utiliser le feux pour conquérir des terres, les hommes utilisent de plus en plus des machines.
    Pour en revenir à l’Amazonie, un autre article de la NASA sorti le 22 août indique qu’à la date du 16 Août, le total des feux détectés en Amazonie est dans la moyenne des 15 dernières années, et selon Martine Droulers, chercheuse émérite au CNRS interviewée par le Nouvel Obs le 23/08, il y a 20 ans ont y observait beaucoup plus de feux de forêt qu’aujourd’hui, car on était alors en phase d’ouverture de l’Amazonie. Enfin, selon l’institut brésilien INPE, la déforestation a diminué de 73 % entre 2004 et 2018 au Brésil.

    Quand Monsieur Bolsonaro évoque la désinformation, dans sa défense, il a donc bien raison car les faits parlent pour lui. Pour le reste, je vous laisse juge de la crédibilité des propos de notre Président.

    Marc Le Menn

    https://www.bvoltaire.fr/amazonie-notre-maison-brule-vraiment/

  • Macron ? C'est "le coup de com' " permanent !

    L'Amazonie brûle ? C'est évidemment un désastre, une tragédie catastrophique pour tout être humain qui a deux sous de jugeotte, pour tout Homme qui aime, admire et respecte la Création, dont Chateaubriand disait "La Création est la visibilté de Dieu"...

    Que fait Macron ?

    Il commence par donner très maladroitement le bâton pour se faire battre, et méprise le président Brésilien, très certainement plus que critiquable (voir le "point" ci-après) comme il a traité de lépreux les dirigeants européens hostiles à l'invasion des "migrants", s'attirant en guise de réponse l'accusation - fondée, sur la forme - de "colonialisme"...

    Mais, surtout, il proclame cyniquement qu'il va, du coup, s'opposer au Traité d'échange avec le Mercosur - un mauvais Traité, que nous refusons - alors même qu'il vient... de laisser passer le CETA !

    Plus contradictoire, plus cynique, plus manipulateur que ça, tu meurs !

    "Populo gobe tout !", disait Maurras. Or, il se trouve que, là, c'est quand même tellement gros qu'il n'est pas sûr que "populo" le gobe, ce "coup de com' "... 

    Le point sur le désastre qui nous touche tous, qui touche toute l'humanité, avec Paulo Moutinho, chercheur, interrogé par Jordi Miro... (source : AFP

    Amazonie en feu : un chercheur pointe du doigt la déforestation

    La forêt amazonienne brûle depuis 3 semaines. Les départs de feu ont augmenté de 83%. Selon un chercheur brésilien, ces incendies ont une origine humaine. Entre janvier et août, 72.843 départs de feu ont été enregistrés dans le pays, contre 39.759 sur la totalité de l'année 2018.

    La hausse dramatique du nombre d'incendies en Amazonie brésilienne est avant tout causée par la progression de la déforestation, explique à l'AFP Paulo Moutinho, chercheur à l'Institut de recherche environnementale sur l'Amazonie (IPAM). 

    Le chercheur remet en cause l'argument du gouvernement du président d'extrême droite Jair Bolsonaro, qui soutient que cette augmentation du nombre d'incendies est due à la sécheresse, habituelle en cette période de l'année. 

    •Le ministre brésilien de l'Environnement, Ricardo Salles, a affirmé que la hausse du nombre d'incendies en Amazonie était due au "temps sec, au vent et à la chaleur". Qu'en est-il ?

    "La déforestation explique la majorité des incendies. Historiquement, ils sont liés à l'avancée de la déforestation, conjuguée à des périodes de saison sèche intense. Mais en 2019 nous n'avons pas une sécheresse aussi sévère que lors des années précédentes, or il y une hausse substantielle des incendies. Tout indique donc que la saison sèche n'est pas du tout le facteur prédominant. S'il y avait eu plus de sécheresse, cela aurait été bien pire."

    •Qu'est-ce qui provoque ces incendies ?

     "Les incendies ont toujours eu une origine humaine, le feu est utilisé pour nettoyer des zones déjà déforestées, pour ouvrir des pistes ou pour préparer des terres à la culture. Le manque de prévention fait que ces incendies se propagent à des zones plus sèches qui n'étaient pas destinées à être brûlées. Très souvent, la pluie les éteint ou ils finissent pas rencontrer des barrières de végétation plus denses et plus humides et s'éteignent d'eux-mêmes."

    •Combien de temps faut-il pour récupérer ces zones ?

    "En Amazonie, les flammes agissent au niveau du sol, mais cela suffit pour provoquer la mort d'arbres très grands, jusqu'à deux ans après l'incendie. Les arbres morts perdent leurs feuilles, cela entraîne une pénétration plus grande du soleil dans la forêt, la végétation devient alors plus inflammable. S'il n'y a pas de nouveaux incendies, plusieurs décennies seront nécessaires pour retrouver la même densité (de végétation). Dans certaines régions, les zones dévastées sont envahies par d'autres espèces typiques de zones plus sèches, comme celles du Cerrado (la savane brésilienne)."

    •Quelles sont les conséquences de ces incendies ?

     "Il y a d'abord une perte de la biodiversité et de la fonction de la forêt, celle de fournir des nuages à l'atmosphère pour produire la pluie. En outre, les fumées au-dessus des villes amazoniennes ont de graves conséquences sur la santé, provoque de sérieux problèmes respiratoires. Et cela se traduit en dommages économiques".

    •La politique du président Jair Bolsonaro encourage-t-elle les incendies ?

     "Je n'ai pas de données pour répondre à cela (...) Je peux dire que le problème est très sérieux et que le gouvernement devrait lancer immédiatement une campagne de contrôle et de prévention de la déforestation. Cette progression doit cesser. L'occupation illégale de terres publiques signifie un vol pour tous les Brésiliens. Dans la majorité des cas, la déforestation permet de spéculer en revendant les terres plus tard".

    •A combien est estimée la déforestation de l'Amazonie aujourd'hui ?

    "La zone du bassin amazonien (au Brésil et dans d'autres pays) qui a été déforestée est équivalente à la surface du territoire français. Cela représente environ 20%. Il en reste encore 80%. Nous avons encore le temps d'éviter un effondrement fonctionnel de la forêt, mais la solution doit être rapide. Il faut prendre en compte également le fait que la dégradation de la forêt ne vient pas seulement de la déforestation. Il y aussi les effets du changement climatique, des phénomènes toujours plus fréquents tels que "El Niño", qui apportent beaucoup de sécheresse en Amazonie". 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2019/08/24/macron-c-est-le-coup-de-com-permanent-6171629.html