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international - Page 865

  • Guerre psychologique contre l'Europe

    Pour asseoir leur puissance dans le monde, les États-Unis mènent une guerre psychologique contre l'Europe. Les politiciens européens ne manifestent aucun intérêt à consolider une conscience européenne.

    Dans l'hebdomadaire hambourgeois Die Zeit, le journaliste américain David Brooks, rédacteur principal du Weekly Standard, essayiste auprès du New York Times, du Washington Post et du New Yorker, vient de découvrir un nouvel ennemi global de l'Amérique : la “bourgeoisophobie”. Cette phobie est constitué d'un rejet pathologique de tout ce qui est “bourgeois” ; elle a commencé à sévir vers 1830, quand des intellectuels français comme Flaubert et Stendhal — et pourquoi pas aussi Balzac ? — ont donné libre cours à leur haine des méprisables commerçants, négociants et hommes d’affaires, une haine qu'ils justifiaient au nom de l'esthétique et qu'ils dirigeaient sans pitié contre les pionniers de l’esprit capitaliste. Brooks estime que ce sentiment fondamental, né dans cette France du XIXe siècle, où il était partagé officiellement par toute l'intelligentsia française, s'est transposé aujourd'hui à Bagdad, à Ramallah et à Pékin. Ce sentiment est la base d'une conception ultra-réactionnaire, qui revient à la charge actuellement.

    La “bourgeoisophobie” est donc une conception du XIXe siècle qui sévit toujours aujourd'hui, qui est quasiment la seule à survivre de son époque et qui a des affinités avec le marxisme, le freudisme et le social-darwinisme. « Aujourd'hui, ce ne sont plus seulement les artistes et les intellectuels qui partagent ce sentiment, car il est plus que probablement partagé aussi par les terroristes et les auteurs d'attentats suicide ». Les ennemis actuels de la bourgeoisie, qui sont ces terroristes et ces commandos suicide, sont consumés par « l’ardent désir de réduire en poussière Israël et les États-Unis ». Brooks utilise ensuite des termes comme “fureur nihiliste”, “haine”, “envie”, “jalousie”, etc., pour ensuite faire référence à Spengler et à son appel à l'avènement d'un “homme supérieur socialiste” (sozialistischer Herrenmensch). Tout devient clair pour Brooks : « C'est là le chemin qui mène à Mussolini, à Hitler, à Saddam Hussein et à Ben Laden ».

    Cependant, là où il y a un danger, émergent également les éléments salvateurs. “L’Axe du Mal”, nihiliste sur le plan culturel, qui part de Flaubert pour aboutir à Ben Laden, a été pointé du doigt par le bon Président Bush, qui le considère comme un “défi moral”, qu'il faut impérativement relever. Il suffit d'évoquer la date magique du “11 septembre” pour justifier tout et le contraire de tout, pourvu que cela aille dans le sens des intérêts américains. Malheureusement, le monde arabe et l’Europe ne viennent qu'en traînant les pieds pour participer à ce combat final. Il faut donc leur faire la morale, les admonester.

    Revenons à Brooks. Ses prémisses théoriques sont déjà ridicules: le marxisme et le freudisme sont des constructions conceptuelles et scientifiques, le social-darwinisme n'en est qu'une caricature ; quant à la “bourgeoisophobie”, dénoncée avec véhémence, elle est tout au plus un affect. Si Brooks place tout cela sur le même plan, une chose est sûre : il cherche à semer la confusion dans les esprits et non pas à donner des explications claires et distinctes. Derrière l'apparente simplicité de son argumentation, derrière la volonté de donner une explication claire quant aux idées qui ont animé la scène intellectuelle européenne du XIXe à nos jours, se profilent des intentions politiques réelles.

    La première intention de David Brooks est d'excuser moralement la politique agressive d'Israël, qui, en un tournemain, est posé comme “victime des bourgeoisophobes”. Cette posture est doublement risible car Israël, vu d'Europe, n'apparaît nullement comme une citadelle de la bourgeoisie, mais comme un État fortement militarisé, où des ayatollahs se réclamant du sionisme et des colons fondamentalistes sont prêts à tout justifier et entreprendre au nom de textes bibliques vieux de plusieurs millénaires, notamment à rejeter les Palestiniens au-delà du Jourdain ; si un homme politique au pouvoir en Serbie, par ex., proposait de telles mesures, il se retrouverait aussitôt sur la liste noire des criminels de guerre à rechercher pour le Tribunal de La Haye […].

    Il s'agit d'un conflit idéologique et politique

    Brooks ne définit même pas le concept de “bourgeoisie”, de façon à pouvoir l'utiliser à mauvais escient. D'après ses descriptions, l’écœurant magnat du pétrole de la série Dallas, J. R. Ewing, serait la figure idéaltypique du “bourgeois”. Pourtant les choses ne sont pas aussi simples. La victoire de la “bourgeoisie”, à la suite de la Révolution française, signifie, pour être concis, une relève de la garde : ce n'est plus désormais la noblesse héréditaire qui domine mais la noblesse du mérite qui gère les sphères politique et économique. Cette relève de la garde s'est accompagnée de tout un pathos sur la démocratie et les droits de l’homme, ce qui a pour corollaire que la bourgeoisie se déclare la représentante et la défenderesse de revendications générales, d'ordre éthique/moral. Ce n'est pas tant contre ce pathos utilisant les notions de progrès et de liberté que se sont insurgés Balzac, Stendhal et Flaubert, plus simplement, ils voyaient que le processus à l’œuvre en Europe, c'est-à-dire une accumulation toujours plus accrue de capital, rendait ce discours toujours plus creux. L’égoïsme et la morale à deux vitesses de la noblesse, la bourgeoisie ne les a ni éliminés ni dépassés, mais, pire, les a vulgarisés ; le pathos, au départ destiné à véhiculer vers les masses de véritables idéaux, a été instrumentalisé par des malhonnêtes et trahi. La critique mordante de Flaubert n'était ni un snobisme ni une pure esthétique : elle jaillissait d'un vieux fonds éthique, considéré comme “chrétien”.

    Ainsi, cette “bourgeoisophobie” trouverait à s’alimenter tout autant en Europe qu'en Amérique aujourd'hui. Pourtant Brooks affirme qu'un front commence clairement à se dessiner à l'horizon de nos jours : les États-Unis, puissance “bourgeoise”, contre l’Europe, puissance “anti-bourgeoise” (le monde arabe et le reste de la planète restant en dehors de ce clivage). Affirmer pareille dichotomie aujourd'hui est pure déraison. Car le conflit qui oppose les deux entités n'est pas d'ordre moral mais est purement politique et idéologique. Brooks l’admet indirectement quand il explique la distance que prend actuellement l’Europe vis-à-vis des États-Unis en disant que les Européens ne savent plus « ce que c'est, de ressentir une assurance impériale, d'avoir des objectifs audacieux voire eschatologiques ».

    C'est exact. Mais d'une façon autre que ne le croit Brooks. La faiblesse d'action des Européens ne vient pas tant de leurs gènes décadents, mais de l'avance qu'ils ont en matière d'expériences historiques. Le besoin de cultiver des objectifs “eschatologiques” est largement et définitivement satisfait et dépassé, ici en Europe, après les expériences du national-socialisme et du communisme. L’Europe se situe aujourd'hui dans une phase plus avancée de la dépression post-coloniale et post-impériale. D'après la loi historique de l’ascension et du déclin des grandes puissances, les États-Unis finiront, eux aussi, par connaître cette phase de dépression. Si Brooks s'accordait un tantinet de sérénité philosophique et historique, sa vision dichotomique et simpliste s’effondrerait immédiatement. Il comprendrait tout de suite pourquoi le “11 septembre” a certes été pour le reste du monde un grand choc, mais non pas l'expérience unique d'une sorte de réveil quasi religieux. En Europe, en Afrique et en Asie, à rebours des États-Unis, les peuples ont expérimenté bien trop de “11 septembre”, au cours de leur histoire mouvementée. L'esprit missionnaire et universaliste des États-Unis repose sur une sérieuse dose de naïveté et d'ignorance.

    Sur le plan intellectuel, la polémique engagée par Brooks est sans importance aucune. Elle est néanmoins digne d'attention, parce qu'elle nous permet d'entrevoir ce qui se cache dans la chambre secrète, où la puissance américaine puise aujourd'hui ses convictions du moment. Sûr de lui, Brooks écrit : « Sans doute, après le 11 septembre, plus d'Américains s'apercevront qu’il est juste de vivre comme nous vivons, d'être comme nous sommes ». Imaginons, après ces paroles, un monde, tous continents confondus, qui prendrait exemple sur la consommation d'énergie américaine… La catastrophe écologique serait pour demain et non pas pour une date ultérieure et hypothétique… Brooks, sans vouloir le reconnaître, parle le langage de la barbarie planétaire.

    Le nouveau plaidoyer américain contre la diplomatie classique

    Dans un autre passage de son article, Brooks, soi-disant défenseur de l'esprit bourgeois, se démasque et nous apparaît sous les traits d'un Berserker, d’un énergumène, de l'ère pré-bourgeoise : « La diplomatie convient au tempérament du bourgeoisophobe esthétisant, car la diplomatie est formelle, élitaire, civilisée et surtout complexe ». Or les valeurs que Brooks attaque ici, et méprise, sont des valeurs essentiellement bourgeoises. Le monde, que nous suggère Brooks, est en revanche parfaitement unidimensionnel : Saddam Hussein et Arafat doivent disparaître, s'il le faut par la violence, et les États arabes doivent se démocratiser de gré ou de force. Simple question à Brooks : pourquoi les États-Unis n'ont-ils pas imposé par le biais d'une action musclée ce modèle démocratique à leurs alliés arabes corrompus ? Tout simplement parce qu'un régime démocratique en Égypte ou au Koweït n'irait pas dans le sens de leurs intérêts stratégiques. Exiger la démocratie chez les Palestiniens traumatisés ne permet qu'une chose : de faire gagner du temps à Sharon. La “démocratie”, la “morale”, la “bourgeoisie” sont, pour Bush comme pour Brooks, de purs instruments sémantiques et conceptuels pour promouvoir, via le gigantesque appareil médiatique contrôlé par l’Amérique, une politique qui ne repose que sur la force, qui ne sert qu'à "booster" les intérêts égoïstes des États-Unis, excités de surcroît par les fureurs fondamentalistes.

    La critique que Brooks adresse aux Européens, qui refusent aujourd'hui d'agir, et son assertion, affirmée sans appel, qui prétend que cette volonté d'inaction s'enracine tout entière dans un ego mutilé et dépressif, recèle toutefois un authentique noyau de rationalité. Car cette faiblesse mentale, militaire et politique prêtée à l’Europe, l’empêche d'affirmer de manière impavide ses différences de vue et ses divergences d'intérêts avec les États-Unis. Sortir de ce dilemme, implique, pour l'Europe, de ne jamais abandonner son sens des complexités (ndlr : fruits de la croissance organique et de la longue histoire) et de ne pas abdiquer ses scrupules face aux simplismes apocalyptiques et manichéens des Américains, car un tel abandon et une telle abdication ne feraient qu'amplifier la suprématie américaine, déjà écrasante. Par ailleurs, les Européens ne peuvent plus, comme ce fut le cas jusqu'ici, se laisser totalement dominer par les États-Unis et subir un chantage perpétuel, pour les forcer à l’inaction.

    L'objectif stratégique est de paralyser l’Europe totalement

    Une première chose saute aux yeux, dès qu'on évoque ce dernier point : le déficit de confiance en soi, dont les Européens ne cessent de souffrir depuis plusieurs décennies, peut à tout moment se voir renforcer et consolider par une action stratégique et psychologique bien ciblée, venue des États-Unis, quand ceux-ci entendent maintenir l’Europe en état de faiblesse et quand ils ont intérêt à ce que d^es complexes de culpabilité affectent certains Européens, au point de les paralyser entièrement dans leurs actions. Par exemple : les hommes politiques américains ne cessent d’admonester l’Allemagne, de l'inciter à continuer à rejeter et à diaboliser son passé, font importer des produits “culturels” comme le débat sans fin qui ronronne autour des travaux de Goldhagen, des films comme La liste de Schindler ou Le soldat Ryan, quand ils réclament des dommages et intérêts aux firmes allemandes ou quand ils orchestrent, dans la presse américaine, des campagnes systématiques de dénigrement de notre pays, à propos d'un “néo-nazisme”, pourtant très hypothétique, qui relèverait la tête dans toute l'Europe centrale (les faiseurs d'opinion de nos pays prennent allègrement le relais de cette propagande). Toutes ces manœuvres doivent être considérées, puis critiquées et rejetées, car elles sont les éléments moteurs d'une guerre psychologique que mènent sans repos les États-Unis contre l'Allemagne et contre l’Europe.

    Ensuite, deuxième point : cette guerre psychologique, dans laquelle s'insère parfaitement l'article de Brooks dans Die Zeit, ne vise pas l’Allemagne en tant que telle — notre pays est trop petit dans la perspective des Américains, il n'est que quantité négligeable — mais vise toute concentration naturelle de puissance dans le centre de l’Europe et cherche à enrayer le moteur de l'unification européenne. L’objectif stratégique est de paralyser totalement l’Europe. Aucun des pays européens pris isolément ne pourra jamais s'opposer au colosse américain et constituer un contre-poids sérieux — cependant, une Europe unie pourrait parfaitement résister et faire miroiter une alternative. Dans une telle perspective, les querelles d'intérêts en Europe et les petites jalousies intestines de notre sous-continent sont pures mesquineries et reliquats d'un passé bien révolu. La polémique lancée par David Brooks contre l’Europe doit être perçue comme un signal d'alarme par tous les Européens qui veulent œuvrer dans le sens de l'unité.

    ► Doris Neujahr, Au fil de l'épée (supplément au n°56 de NSE), août 2002.

    (article paru dans Junge Freiheit n°29/juillet 2002)

    http://www.archiveseroe.eu/recent/29

  • La presse française refuse de dénoncer le scandale lié au Planning familial

    Lu sur Reinformation.tv :

    "L’affaire dérange. Voyez ce titre de L’Express du 4 août dernier : « Etats-Unis : un militant anti-avortement accuse une association de vendre des fœtus. » C’est taillé sur mesure pour passer sous silence l’essentiel : le Planning familial des Etats-Unis – le puissantPlanned Parenthood auquel est associé le Planning français via la Fédération internationale qui regroupe ces institutions au niveau mondial – vend à profit des organes et des tissus provenant des « produits d’avortement ». Et la pratique a été mise au jour par un long travail d’enquête qui a déjà entraîné la mise en ligne de cinq vidéos tournées clandestinement par un homme de 26 ans, David Daleiden, qui y a consacré 30 mois de sa vie avec l’aide d’acteurs et de vidéastes qui ont fait un travail de professionnel. Tout pour essayer de minimiser le scandale !

    L’Expresspoursuit certes en soulignant que le sujet, qui occupe les médias américains depuis plusieurs semaines, a eu « l’effet d’une bombe ». C’est exact. De nombreux élus républicains, et une poignée de Démocrates ont remis en question le financement fédéral duPlanned Parenthood , sans succès face à l’engagement personnel de Barack Obama de ne pas priver le principal pourvoyeur d’avortements aux Etats-Unis de sa manne publique.

    La grande presse française, lorsqu’elle s’est enfin emparée du dossier, a adopté une position clairement tranchée: le Planning, c’est bien, et quoi qu’il fasse,c’est certainement pour la bonne cause, tandis que les méchants militants anti-avortement, par nature extrémistes, ne sauraient accuser une institution bienfaitrice des femmes qui au demeurant les aide à ne pas avoir besoin d’avorter…

    Voilà qui ne cadre guère avec les récits d’anciens employés repentis duPlanned Parenthood, tels Abby Johnson qui a su montrer à quel point l’avortement –payant puisque l’avortement en lui-même ne peut être financé par des deniers publics aux Etats-Unis –est une activité lucrative et recherchée par les cliniques qui poussent les femmes à passer à l’acte.

    La récolte et la vente de tissus et organes prélevés sur les fœtus avortés n’est qu’un pas supplémentaire dans l’horreur. Que lePlanned Parenthooden tire un profit est la question principale posée par Daleiden et son équipe duCenter for Medical Progress : l’avortement et le prélèvement d’organes à titre gratuit pour la recherche ne sont pas des délits aux Etats-Unis et la dénonciation d’un trafic lucratif est le seul angle d’attaque qui permette une action publique.Mais le vrai scandale, ce qui révolte véritablement tous ceux qui visionnent les petits films clandestins mis en ligne où l’on voit des responsables du Planning chercher le meilleur prix pour les organes fournis, c’est de voir comment les employés s’y prennent pour récupérer des foies, des poumons, des cœurs, des cerveaux, parmi des lambeaux de chair et des petits bras et des petites jambes parfaitement formés.

    C’est cela, l’horreur : on dépèce des cadavres, on se sert sur des êtres humains que l’on a au préalable tués. C’est le grand non-dit de cette histoire dans la grande presse de ce côté de l’Atlantique comme de l’autre. Si c’estL’Expressqui vous informe, vous apprendrez ceci : « Les organes et tissus fœtaux sont très demandés par les chercheurs, notamment pour trouver des vaccins ou étudier la maladie d’Alzheimer. Les dons ne se font qu’avec le consentement écrit des patientes ; leur vente est interdite, mais un dédommagement pour les frais encourus (administratif, transport…) est autorisé, et c’est ce dont le docteur parlait. Mais la nonchalance des médecins, aggravée par un montage sélectif, a gêné, y compris chez les partisans du droit à l’avortement. »

    Le seul problème serait donc la « nonchalance » des médecins et autres responsables interrogés. LePlanned Parenthoodagirait de manière parfaitement légale et pour le bien des malades…

    Mais comme le note LifeSite, lundi, le scandale dépasse largement ce que leCenter for Medical Progressa montré jusqu’ici (sachant que de nombreuses vidéos restent à publier). Le site provie américain note que la société StemExpress se fournit effectivement en organes et tissus fœtaux auprès du Planning, ainsi que le démontrent de nombreuses investigations médiatiques déclenchées par le travail de David Daleiden. On sait ainsi aujourd’hui, par exemple, que des tissus et des organes fœtaux fournis par des sociétés comme StemExpress sont utilisés, « manipulés » par des chercheurs publics et privés afind’« humaniser » des rats.Plus exactement : ces tissus et organes humains sont implantés dans des rats immunodéprimés, afin notamment de trouver un moyen de pallier le manque d’organes humains en vue de la transplantation.

    [...] LifeSite a publié lundi un autre article soulignant que deux agences fédérales ont participé au financement de l’achat de parties d’enfants avortés au cours de ces dernières sept années, pour un total de 300.000 dollars au moins. [...]"

    Michel Janva

  • Le député Poisson a rencontré en Libye "des personnes sans aucune légitimité " selon F. Pucciarelli

  • Un jeune blanc abattu par un policier aux Etats-Unis et personne n’en parle

    D’après une autopsie indépendante commandée par la famille, Zachary Hammond, âgé de 19 ans a été tué par balles dans le dos.

    « La mort de l’adolescent s’est produite une semaine après que Samuel Dubose, un autre jeune homme, a été abattu dans les mêmes circonstances, en essayant d’écraser l’agent de police Raymond Tensing qui a répondu par un tir en légitime défense. Outre le fait que cette histoire s’est produite dans l’Ohio, ce qui distingue les deux cas est que Samuel Dubose était noir, tandis que Zachary Hammond est blanc. Après la publication des images de l’interpellation mortelle, l’officier de police Tensing a été accusé d’assassinat.

    Si l’assassinat de Dubose a attiré l’attention au niveau national, celui de Hammond n’a presque pas été mentionné. Selon the Los Angeles Times, le nom de Dubose a été mentionné dans plus de 43 000 tweets pendant la période entre le 26 juillet et le 4 août alors que celui d’Hammond n’est apparu que dans 289 messages pendant la même période.

    Bland, l’avocat de la famille trouve qu’une telle différence est «très inquiétante». «Un adolescent blanc désarmé qui a perdu la vie par la faute d’un policier trop zélé est égal à un adolescent noir désarmé qui a perdu la vie par la faute d’un policier  trop zélé», a-t-il dit à the Los Angeles Times.

    Alors que Raymond Tensing a été accusé d’assassinat, la police de Seneca refuse de publier les résultats de l’autopsie ou de donner le nom de l’agent, ce qui est étonnant. »

    Source

    http://www.contre-info.com/

  • 2017 : le Califat du Ponant, fédérant la Libye et l’Algérie, déclenche l'opération Prophète des mers

    Bernard Lugan

    L'Afrique réelle

    cliquez ici

    En 2017, la Libye et l'Algérie sont passées sous le contrôle de Daeshqui en a fait le Califat du Ponant. Profitant du désarmement moral des Européens, les islamistes décident de l'envoi, par vagues successives, de 4 millions de migrants vers l’Europe et plus spécifiquement vers la France, nouveau dâr al-harb[1]. A bord de certaines embarcations, ont pris place des kamikazes chargés de couler les navires portant secours aux forceurs de frontières et cela, afin de déstabiliser encore davantage l'ennemi. L'opération est baptisée Prophète des mers.

    Face à cette guerre navale asymétrique, les rares frégates ultra-sophistiquées de la marine française, taillées pour la lutte de haute mer, sont débordées. A l’inverse les navires garde-côtes qui auraient dû être construits depuis longtemps afin de sécuriser les frontières maritimes, manquent cruellement. Faute de prise en compte par les autorités politiques des enjeux stratégiques vitaux que constitue la frontière maritime méditerranéenne, la marine française est impuissante.

    Au sud, harcelé le long d'un front ouvert depuis la Mauritanie à l'ouest jusqu'au Soudan à l'est, le dispositif Barkhane s'est replié sur le Burkina Faso afin de protéger la Côte d'Ivoire. Quant aux dernières réserves opérationnelles françaises disponibles après des années de déflation des effectifs, elles ont été positionnées autour de N'Djamena afin de couvrir le Cameroun. Boko Haram, un moment affaibli, a en effet refait ses forces grâce à des cadres venus de Libye, d'Algérie mais aussi de Syrie.

    En France même, alors que se déroule la campagne présidentielle, plusieurs banlieues se sont soulevées à la suite de contrôles d'identité ayant dégénéré. En raison de la dissolution de plusieurs escadrons de gendarmes mobiles opérée sous la présidence de Nicolas Sarkozy, les forces de l'ordre qui n'ont pas les effectifs suffisants pour intervenir doivent se contenter de boucler les périmètres insurgés. Les associations d'aide aux migrants dénoncent l' "amalgame"  et leurs mots d'ordre sont abondamment relayés par les médias. Vingt cinq mille réservistes de la gendarmerie sont rappelés cependant qu’ un peu partout, face à la passivité de l'Etat, se constituent clandestinement des groupes de résistants prêts à passer à l'action. La France est au bord de la guerre civile.

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  • L’Europe a besoin de paix – et non pas de nouvelles troupes américaines

    par Willy Wimmer

    Ex: http://www.horizons-et-debats.ch

    On n’en croit pas ses oreilles en entendant ce qui se dit à Washington. D’abord on laisse brailler un dirigeant civil des Forces de l’air américaines parfaitement inconnu. Puis, un peu plus tard, on peut entendre la déclaration du commandant en chef de l’armée américaine désigné devant le Congrès américain. Selon lui, la Fédération de Russie est le pire des ennemis des Etats-Unis. On se tient la tête – car nous allons au-devant de catastrophes, mais il se peut aussi que nous soyons plus profondément dans le marasme de l’Alliance que nous ne le pensions.

    Washington veut la bagarre, et même plus que cela. Nous avons, en Europe, quelque expérience avec la puissance dirigeante de l’Alliance, à laquelle nous appartenons. Nous, qui nous étions engagés pour une défense commune, ne menons plus que des guerres, déversant le malheur sur une large partie de la terre et nous sommes tout surpris de voir que les populations désespérées des régions que nous avons recouvert de guerre fuient vers nous dans leur détresse. Ils viennent chez nous pour constater que là où on a conçu cette politique désastreuse, les portes sont fermées hermétiquement: aux Etats-Unis.

    La Russie est capable de répondre elle-même aux tirades venant du Congrès américain. Mais depuis plus de vingt ans, nous ne manquons pas d’expérience avec notre grand voisin oriental. Et cette expérience va à l’encontre de ce que se dit à présent publiquement à Washington. De hauts fonctionnaires américains exigent, lors d’entretiens dans notre pays, une «fidélité sans faille» dans le domaine de nos relations avec la Fédération de Russie. On y met le paquet. Lors de son voyage dans les Balkans, le pape a mis en garde contre une nouvelle guerre mondiale. Dans le même temps, Monsieur le Président de notre pays a été fêté lors d’une grande manifestation, alors même qu’il s’emploie à soutenir des engagements militaires comme aucun de ses prédécesseurs auparavant ne l’avait fait. Et sa méthode n’est pas sans conséquences. 

    Ces déclarations états-uniennes risquent de nous emporter avec le courant, car ceux qui dans notre pays devraient contribuer à la libre formation d’une opinion indépendante dans le sens des intérêts nationaux se montrent depuis belle lurette incapables d’assurer cette tâche étatique primordiale. Tant le gouvernement que le Parlement sont, en la matière, impuissants, et laissent en réalité les organes secrets diriger les affaires, alors qu’ils n’ont aucune légitimation pour se mêler de la politique du pays. La politique allemande éveille l’impression que l’épicentre de la politique a été transféré sous les yeux de tous de Berlin vers une grande ville de Westphalie orientale. Les médias, qui du temps de Bonn se battaient pour présenter les meilleures voies en politique, semblent ne vouloir plus rien d’autre que la meilleure position à la pointe du courant dominant. Ce qui se dit à Washington dans les hautes sphères développe suite aux mécanismes de l’Alliance et des traités une énorme force contraignante, telle une forte aspiration. C’est très exactement ce qui se passe suite aux déclarations de ce général utilisé comme porte-voix par son président.

    Qui oserait, à Berlin, s’aventurer à émettre sa propre conception de la situation? A la fin de la première guerre froide, on a pu observer à quel point l’évaluation de la menace soviétique d’alors par Washington était soumise à l’opportunité. Alors que toute la partie occidentale de l’Europe craignait une attaque venant de l’Est, on présentait à Washington aux visiteurs allemands une nouvelle vue du monde. A l’encontre de tout ce qui avait été prêché pendant des décennies, on prétendit que l’armée rouge, avec ses forces d’attaques en Europe centrale, n’était soudainement plus que défensive, destinée à tirer les leçons militaires des guerres de Napoléon et Hitler: la défense de la mère patrie russe contre les menaces venant de l’Occident accompagnées de dévastations sans fin.

    S’il ne s’agissait à Washington que de tactique, en considération de la situation économique réelle de cet immense empire, alors nous devrions réfléchir, en cette année du 25e anniversaire de la réunification allemande, au fait que les Etats-Unis se soient focalisés sur la Russie avec leurs alliés les plus sûrs, cela depuis la Première Guerre mondiale, afin de la détruire. Alors même que Moscou avait lâché du lest en acceptant la réunification, Washington, mais aussi Londres et Paris, sans parler de Tel-Aviv, ayant de la peine à y croire. Frank Elbe, l’un des plus importants collaborateurs du dernier grand ministre des Affaires étrangères Hans-Dietrich Genscher a, il y a quelques semaines, lors d’une interview accordée au média russe sputnik, attirait l’attention sur le fait que ceux qui, à Washington, incitent de façon virulente, à se positionner contre la Russie, ont des origines familiales russes remontant à la période de la guerre. Dans quelle mesure a-t-on affaire à des règlements de comptes et qu’est-ce qui se joue à nos dépends?

    Lors du coup d’Etat au printemps 2014 à Kiev, nous avons pu observer à quel point l’ensemble de l’Occident s’est laissé influencer. Rarement l’Occident, auquel pourtant nous tenons, a pareillement renié ses valeurs comme lors du massacre du Maïdan ou lors de l’incendie d’Odessa avec une quarantaine de victimes, de même que la triste instrumentalisation des victimes du crash d’un avion de ligne en Ukraine. Une fois de plus la fin justifie les moyens et c’est d’autant plus consternant que nous avons déjà vécu de tels moments de malheur dans le passé.

    Nous nous mettons en péril mortel du fait des manœuvres non seulement des forces navales de l’OTAN sous le nez de la flotte russe dans la mer Noire, mais aussi de l’apparition de bombardiers atomiques américains dans l’espace aérien ukrainien ou des opérations «coups de poings» à la frontière russe avec la participation de troupes allemandes. La modification de la politique générale européenne, ayant donné à Moscou – en acceptant l’unification allemande – l’espoir de ne plus devoir craindre de guerre dans ses régions occidentales, a sciemment été inversée par l’ensemble des pays occidentaux.

    Ne risque-t-on pas que les forces ayant une mentalité similaire que le chef d’état major américain désigné réapparaissent également à Moscou? Si l’un des pilotes des avions bombardiers occidentaux et russes qui survolent la région commet une erreur dans cette atmosphère de guerre, nous aurons rapidement fini d’exister. Nous n’aurions plus même l’occasion de déterminer qui a commis l’erreur fatale. Voulons-nous vraiment admettre en Europe que Washington crée, avec les forces bellicistes européennes des conditions semblables à celles des manœuvres américano-sud-coréens dans la péninsule coréenne risquant à tout instant le déclenchement d’une guerre non maîtrisable? Le comportement des Etats-Unis sur notre territoire et celui d’autres Etats européens, a détruit depuis de longues années les fondements du traité de l’OTAN et ne justifie donc plus le stationnement de troupes américaines dans les pays européens. La raison profonde de ces stationnements réside dans une défense commune, ce à quoi les peuples avaient donné leur accord. Mais en aucun cas, les Parlements l’avaient pour une alliance agressive – et surtout pas pour se lancer dans une destruction collective, une destruction soutenue par certains cercles à Washington, au Congrès américain et par un général de l’infanterie de marine.    •

    (Traduction Horizons et débats)

    km. L’étude la plus élaborée concernant l’influence de la Fondation Bertelsmann, basée à Gütersloh en Westphalie orientale, est probablement celle de Thomas Schuler, publiée en 2010. 

    Dans son ouvrage paru en 2014 intitulé: «Die Macher hinter den Kulissen. Wie transatlantische Netzwerke heimlich die Demokratie unterwandern» (ISBN 978-3-93816-22-5), Hermann Ploppa a situé les activités de cette fondation dans le cadre transatlantique. Il écrit: «Au cours des années 1990, une fondation s’est imposée au premier plan, surpassant en taille et en importance toutes les fondations existantes: la Fondation Bertelsmann sise dans la petite ville de Gütersloh en Westphalie orientale. Cette fondation est plus américaine que les Américains. […] Déjà en 1992, Reinhard Mohn s’efforça d’intégrer sa fondation dans les réseaux transatlantiques. […] Depuis lors, cette fondation fait de la politique et dans certains domaines, elle a transformé les politiciens élus en figurants.»

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Les altermondialistes sont les premiers à se prononcer en faveur d’une libre circulation des populations et d’une dissolution des identités et souverainetés nationales

    Ce qu’on appelle aujourd’hui « l’altermondialisme » s’est imposé au lendemain du premier Forum social mondial tenu en janvier 2001 à Porto Alegre. C’est un mouvement fondamentalement hétérogène, où l’on trouve aussi bien des marxistes, des sociaux-démocrates, des libertaires, des « postmodernistes », des « citoyens du monde », des éco-féministes, des rescapés de toutes les formes de gauchisme, ou tout simplement des casseurs. Ce qui est révélateur, c’est que la plupart de ces mouvances altermondialistes se sont prononcées contre l’idée même de « démondialisation ». Dans une tribune publiée le 6 juin 2011 surMediapart (« La démondialisation, un concept superficiel et simpliste »), plusieurs membres du conseil scientifique d’Attac se sont ainsi déclarés « inquiets de la fortune rencontrée par la démondialisation ». 
         Les antimondialistes d’hier se sont donc très vite mués en « altermondialistes », c’est-à-dire en partisans d’une « autre mondialisation ». Qu’ils en tiennent pour une « mondialisation alternative », une « mondialisation citoyenne », une « mondialisation plus humaine » ou encore une « mondialisation coopération » (Susan George), ils se sont de ce seul fait placés, dans leur grande majorité, dans une optique réformiste qui les condamne à ne pas voir le caractère systémique de la mondialisation. 
         Sur le plan économique, beaucoup croient ainsi possible d’en revenir à la régulation keynéso-fordiste et d’amender le capitalisme (par une taxe sur les transactions spéculatives, la suppression des paradis fiscaux, etc.), sans se soucier de le supprimer. Nostalgiques des « Trente Glorieuses », ils combattent la dictature des multinationales, mais ne remettent pas en cause la libre concurrence et le libre marché qui l’ont engendrée. Ils rêvent d’un capitalisme qui sera à nouveau régulé par l’État. Loin de mettre en cause la toute-puissance de l’économie, dont ils ne perçoivent pas l’essence, ils dénoncent la « mondialisation néolibérale », sans voir que cette expression n’est qu’un pléonasme. Comme l’essentiel de leur critique de l’économie libérale continue de s’inscrire dans le registre économique, ils ne remettent pas en cause la logique du marché, mais se bornent à prétendre en corriger les effets pervers a posteriori. Ils restent partisans du productivisme et du « développement ». Confondant régulièrement protectionnisme et autarcie, écluse et barrage, ils sont les premiers à se prononcer en faveur d’une libre circulation des populations et d’une dissolution des identités et souverainetés nationales. Ils militent, en d’autres termes, pour une « régulation politique » des marchés financiers, sans voir que la logique d’une telle régulation reste attachée au cadre de l’État national qu’ils entendent « dépasser ». 
    Alain de Benoist, Le Traité Transatlantique et autres menaces

  • Le fiasco absolu de la diplomatie française au Proche-Orient

    Depuis quatre ans, la France est à la pointe des pays qui appellent à un « changement de régime » en Syrie et se refusent à tout compromis avec le régime des mollahs iraniens, suspect de vouloir se doter de l’arme atomique afin de « rayer Israël de la carte ». Cela s’est traduit par une série de positions intraitables contre ces deux pays, dont il est temps d’évaluer aujourd’hui la pertinence, à la lumière des évolutions régionales et internationales les plus récentes.

    Retour sur quelques dates clés : le 23 novembre 2011, le gouvernement français est le second État à reconnaître les rebelles du Conseil national syrien comme seule instance représentative du peuple syrien ; le 28 mai 2012, il est le premier à expulser l’ambassadeur de Syrie en France, en réponse au massacre de Houla. Le 17 août 2012, à l’occasion d’une visite dans un camp de réfugiés à la frontière syro-turque, Laurent Fabius déclare qu’« el-Assad ne mériterait pas d’être sur la terre » ; le 25 août 2013, suite à une attaque chimique de grande ampleur dans la banlieue de Damas, le même Fabius déclare : « Les indications sont totalement convergentes sur l’étendue du massacre et la responsabilité écrasante du régime » ; le 10 novembre 2013, le gouvernement français fait capoter un premier accord sur le nucléaire iranien, en posant à l’Iran des conditions inacceptables ; le 20 janvier 2014, le gouvernement français pèse encore de tout son poids pour s’opposer à la participation de l’Iran à la conférence de paix sur la Syrie dite de Genève 2.

    Or, à l’été 2015, nous sommes obligés de prendre acte de ce que la fameuse phrase de Mahmoud Ahmadinejad appelant à « rayer Israël de la carte » n’a jamais été prononcée, le Premier ministre iranien ayant évoqué tout au plus la nécessité d’un changement de régime. À ce jour, seuls sept pays ont reconnu le Conseil national syrien, et surtout pas les insurgés. Il est avéré que le massacre de Houla, le 25 mai 2012, était une opération sous faux drapeau perpétrée par des djihadistes ; que la frontière turque sert depuis mars 2011 de zone de transit d’armes pour les rebelles ; et de nombreux rapports pointent du doigt la responsabilité de la dissidence wahhabite dans l’attaque à l’arme chimique de la Ghouta le 21 août 2013.

    L’accord conclu le 14 juillet 2015 sur le programme nucléaire iranien permet la levée progressive des sanctions et la reprise des relations commerciales avec la France… contrainte à un piteux rétropédalage dans l’espoir de recueillir, pour ses entreprises, quelques bribes d’un marché hier perdu. En conséquence, l’exclusion de l’Iran de pourparlers pour un règlement politique de la crise syrienne apparaît aujourd’hui comme impensable, surtout avec l’expansion de l’État islamique en Syrie et en Irak. Au demeurant, l’intransigeance de la France envers la Syrie et l’Iran contraste de façon choquante avec sa mansuétude envers les crimes contre l’humanité perpétrés périodiquement par l’armée israélienne dans la bande de Gaza.

    Force est donc de constater que la diplomatie française au Proche-Orient, ces quatre dernières années, mérite un zéro pointé. Non seulement Laurent Fabius & Cie se sont trompés sur toute la ligne, mais ils ont gravement décrédibilisé notre diplomatie en humiliant inutilement des interlocuteurs majeurs tels que l’Iran et en se faisant les promoteurs d’expéditions punitives en Libye puis en Syrie sur la base d’informations et de massacres manipulés.

    De telles « erreurs d’appréciation » dans un véritable État de droit eussent dû être sanctionnées par une Haute Cour de justice. Pourtant M. Fabius ne craint pas d’affronter le courroux de l’opinion publique en se rendant à Téhéran où il s’est rendu tristement célèbre par le scandale du sang contaminé (300 Iraniens en ont été victimes et jamais indemnisés), à l’époque où il était Premier ministre. Si, en France, tout le monde semble avoir oublié ce douloureux épisode, en Iran, la mémoire à ce sujet reste vive. Un passif qui, en principe, eût dû écarter définitivement Laurent Fabius de toute responsabilité de premier plan. Un bilan accablant largement confirmé par ses fonctions à la tête de la diplomatie française depuis mai 2012, quelles que soient les flatteries médiatiques dont on l’entoure assidûment.

    François Belliot,

    Sur Boulevard Voltaire

    http://la-dissidence.org/2015/08/08/le-fiasco-absolu-de-la-diplomatie-francaise-au-proche-orient/

  • À LA RENCONTRE DU NSM : UN ENTRETIEN AVEC JEFF SCHOEP

    Le NSM existe depuis 1974 sous le nom de « National Socialist American Workers Freedom Movement » et c’est en 1994 à l’âge de 21 ans que vous prenez la tête de ce mouvement qui était relativement minoritaire. Est-ce que vous pouvez me dire comment vous vous êtes retrouvé dans le national-socialisme ? 

    C’est vrai, et j’ai découvert le national-socialisme assez jeune à vrai dire, mais je n’arrivais pas à trouver de mouvement dans ma région. Donc à l’âge de 17 ans j’ai rejoint le NSAWFM, et quand je m’en suis senti capable, j’ai pris la direction du mouvement et changé le nom pour NSM, National Socialist Movement.

    Le 'Commander' Jeff Schoep

    Le ‘Commander’ Jeff Schoep

    George Lincoln Rockwell est le père du national-socialisme aux États-Unis. Il a réussi à fédérer la plupart des organisations d’extrême droite et a su brillamment reprendre les thèses du national-socialisme en les adaptant à la vision américaine. Vous êtes actuellement les héritiers de son combat. Pouvez-vous me dire quelques mots sur Rockwell ? Que représente-t-il pour vous ? Son assassinat (certains camarades parlent de complot) ?

    Le commandant Rockwell était le fondateur du mouvement national-socialiste américain d’après-guerre. Avant lui, il y avait le Bund germano-américain et aussi les Chemises d’argent [« Silver Shirts » de la Légion d’argent de l’Amérique, Silver Legion of America] de William Dudley Pelley. Nous honorons le commandant Rockwell et tout ce qu’il a fait pour le mouvement national-socialiste. L’homme qui l’a assassiné était John Patler, à ma connaissance ce dernier l’a fait pour une question de jalousie et il n’a pas été emprisonné longtemps. Il a été relâché rapidement et il s’est caché sous une fausse identité (FBI ?). S’il est encore en vie, il doit encore avoir un faux nom.

    Le NSM semble très dynamique depuis que vous avez pris le commandement. Plus de manifestations, de couvertures médiatiques, plus de membres, etc. Il y a eu également quelques reportages sur vous en France ! Combien de membres environ compte le NSM actuellement ? Quels sont vos objectifs ? Quels sont vos moyens de propagande ? Est-ce que participer à des élections est envisageable ? 

    Oui, nous avons la chance d’avoir une bonne équipe de militants nationaux-socialistes, qui sont très actifs, et nous sommes visibles dans les rues. Beaucoup d’Américains ont peur de descendre dans la rue, nous sommes tout le contraire et nous montrons que nous n’avons pas peur. Nous utilisons aussi internet par le biais de notre label NSM88records.com, et notre réseau social www.newsaxon.org qui est actuellement hors ligne, mais qui devrait revenir bientôt, peut-être quand cet entretien sera publié. Nous publions nos propres livres, nos jeux vidéo (Zog Nightmar I & II), etc. Nous faisons aussi des patrouilles à la frontière mexicaine dans des zones vraiment dangereuses où le gouvernement américain a déconseillé, par communiqués, de se rendre à cause des trafiquants de drogue du cartel et des opérations anti-drogue. Nous envoyons des militants du NSM dans ces zones pour essayer d’empêcher la drogue de passer la frontière et bloquer les migrants qui envahissent notre nation. Ce ne sont que quelques exemples de ce que fait le NSM. Nous faisons aussi des manifestations publiques, des marches d’hommage, des tractages, etc.

    Un rassemblement du NSM

    Un rassemblement du NSM

    Jeff Hall était un brillant membre du NSM qui avait réussi un coup de force médiatique en participant à des élections en 2010. Étrangement un an plus tard il est assassiné par son fils !? Qu’est-ce que vous pouvez me dire sur Jeff Hall ? Sur sa mort au final très suspecte alors qu’il commençait à être connu.

    Oui, Jeff Hall était un incroyable militant du NSM, et il a obtenu 30 % pendant des élections pour un poste d’administrateur public. Il a organisé de nombreuses manifestations pour le Parti et a toujours été très actif pour les patrouilles à la frontière. Il nous manque dans l’organisation. C’est un sujet difficile pour moi, car Jeff n’était pas uniquement un membre du NSM, mais aussi un véritable camarade et il restera toujours dans mon cœur. Sa mort, en effet, comporte une zone d’ombre, que personne ne peut expliquer et qui est inimaginable pour quelqu’un comme lui. Le mouvement national-socialiste américain a perdu un de ses plus prometteurs membres, et pour la famille de Jeff c’est une véritable tragédie.

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  • Moscou met en garde contre des frappes visant les forces syriennes

    De possibles frappes aériennes US en vue de protéger les forces d'opposition syrienne seraient lourdes de conséquences imprévisibles, estime le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

    Le chef de la diplomatie russe s'est récemment entretenu avec son homologue américain John Kerry sur les projets de Washington d'apporter un soutien aérien aux combattants anti-EI en Syrie formés par des instructeurs militaires américains.

    "Nous avons évoqué l'initiative des Etats-Unis visant à protéger les personnes qu'ils avaient formées pour faire face à l'Etat islamique. Ils enverront ces gens en Syrie et leur fourniront un soutien aérien si l'EI tente de les repousser. Cependant, les Etats-Unis ont indiqué que si les forces gouvernementales affrontaient ces groupes armés ou les empêchaient sur le terrain, elles seraient également attaquées", a déclaré M.Lavrov.

    La semaine dernière, la Turquie a autorisé l'armée américaine à utiliser ses bases aériennes se trouvant près de la frontière syrienne pour effectuer des frappes contre l'EI en Syrie. Dimanche, les Etats-Unis ont déployé leurs six premiers avions chasseurs F16 Fighting Falcon sur la base turque d'Incirlik.

    La Turquie s'est résolument engagée dans la lutte contre les djihadistes après l'attentat suicide de Suruc, qui avait fait 32 morts et une centaine de blessés. Les forces armées turques ont effectué depuis lors plusieurs frappes aériennes visant des militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans le nord de l'Irak, ainsi que des combattants de l'EI. Cependant, des observateurs affirment que les membres du PKK ont été beaucoup plus souvent attaqués par l'aviation turque que les djihadistes.

    Le chef du PKK Cemil Bayik a pour sa part accusé la Turquie de chercher à "protéger l'Etat islamique au moyen d'attaques contre les combattants kurdes".

    "Les Turcs affirment qu'ils combattent l'EI, mais dans les faits ils combattent le PKK", a déclaré M.Bayik dans une interview accordée à la BBC.

    Selon lui, le président turc Recep Tayyip Erdogan souhaite "endiguer l'avancée des Kurdes afin de poursuivre son chemin vers une +Turquie turque+".

    http://fr.sputniknews.com/international/20150810/1017447511.html