Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

international - Page 898

  • Mariage gay : l’étude américaine était une imposture

    Une étude américaine prouvait qu’il suffisait qu’un homosexuel parle 22 minutes à un opposant au mariage gay pour le faire changer d’avis. Pas de chance, c’était un bobard de A à Z !

    « Qu’est-ce qui différencie un militant de La Manif pour tous et son voisin favorable au mariage gay ? Vingt-deux minutes de discussion avec un homosexuel. Cette affirmation n’a rien d’une boutade. C’est la conclusion d’une étude publiée dans l’éminente revue américaine Science, jeudi 11 décembre, au terme d’une enquête méticuleuse conduite en Californie à l’été 2013 ». Voilà ce qu’annonçait triomphalement Le Monde, sous la signature de Nathaniel Herzberg, le 12 décembre dernier.

    L’étude, cosignée par un doctorant en sciences politiques à la très gauchiste université de Californie à Los Angeles (UCLA), Michael LaCour, et un professeur à Columbia, Donald Green, affirmait reposer sur un échantillon de 9 500 personnes, résidant dans le comté le plus conservateur de la Californie. Parmi ceux (un tiers de l’échantillon) qui recevaient la visite « d’un militant de la cause homosexuelle, soucieux de défendre le mariage gay », le taux de soutien à celui-ci augmentait de manière spectaculaire. Mieux, le changement d’opinion se révélait durable plusieurs semaines et même plusieurs mois après, à condition que le militant se fût déclaré lui-même homosexuel – si c’était un hétérosexuel militant pour le mariage gay, ça ne marchait pas !

    Toujours plus fort, « les politologues ont aussi mesuré un effet de contagion : lorsque l’opposant au mariage gay a eu une conversation avec un militant homosexuel, il en a parlé avec les autres résidents du foyer, qui ont aussi changé d’avis. (Cette contagion n’est pas advenue lorsque le bénévole était hétérosexuel) ».

    On imagine l’enthousiasme dans les médias libéraux, d’abord aux États-Unis, puis en France : c’est bien le cas de parler de contagion. Quelles perspectives radieuses ne s’ouvraient-elles pas à la cause progressiste ! « LaCour, promettait le journaleux du Monde, entend d’ailleurs adapter le dispositif à d’autres sujets controversés, comme le droit à l’avortement ou la situation des immigrés illégaux ». « L’idée, expliquait-on chez Slate, est notamment d’envoyer des bénévoles qui parlent de leur avortement ou de l’avortement de leurs proches. Comme pour le mariage gay, c’est la connexion personnelle et émotionnelle qui peut faire toute la différence ».

    Las, comme l’explique le très sérieux site Retraction Watch spécialisé dans la fraude scientifique, des chercheurs qui ont tenté de reproduire l’étude de LaCour et Green ont constaté des anomalies troublantes. Ils se sont alors mis à enquêter. Au fur et à mesure, tout l’édifice s’est effondré. La société de sondages censée avoir fourni les données a déclaré qu’elle n’en avait jamais entendu parler et qu’elle n’aurait même pas eu les moyens de mener un travail de ce genre. Il a finalement été établi que l’enquête n’avait jamais eu lieu et que l’on avait affaire à une mystification pure et simple.

    Le Professeur Green a lui-même demandé à Science de retirer son article, expliquant qu’il avait été trompé par son jeune et ambitieux co-auteur – lequel, sur la base de son « travail », était juste sur le point d’être recruté comme professeur assistant à l’université de Princeton. Les journaux américains qui avaient fait bruyamment écho à la pseudo-enquête, tels le New York Times ou le Huffington Post, ont commencé à publier des correctifs. Nous verrons bien le temps qu’il faudra, cette fois, pour que leurs confrères français les imitent.

    La grande rééducation des réactionnaires risque en tout cas de se révéler plus difficile que prévu. Heureusement qu’il reste le bon vieil hôpital psychiatrique …

    Flavien Blanchon

    http://fr.novopress.info/

  • De Belgrade à Tbilissi, la défense de la famille s’organise aussi à l’international

    Ces dernières semaines le World Congress of Families a renforcé sa présence à l’international, avec l’organisation des deux congrès successifs de Belgrade et de Tbilissi.

    Rappelons que le WCF est la plus grosse organisation internationale pour la défense et la promotion de la famille naturelle, rassemblant une quarantaine de mouvements à travers le monde.

    IMG_0438A l'invitation du mouvement serbe Dveri, une délégation composée de l’américain Don Feder (responsable de la communication du WCF), du russe Alexey Komov (représentant du WCF auprès de l’ONU) et de Fabrice Sorlin (représentant du WCF pour la France), s’est rendue à Belgrade et à Leskovac (sud Serbie) fin avril, pour une série de conférences de presse, plateaux télé et discours.

    Le but était d’aider les défenseurs serbes de la famille à relancer une dynamique forte chez eux  en faveur de la famille, violemment attaquée ces derniers temps, aussi bien par les lobbies LGBT que par l’Union européenne qui veulent leur imposer scandaleusement, toute une série de lois anti-familles.

    IMG_0353Reçu à la mairie de Belgrade devant les instances religieuses du pays et différents représentants de la société civile, Fabrice Sorlin était invité à s’exprimer sur la vraie nature de l’Union européenne et sur sa politique anti-famille.

    IMG_0617Pour l'anecdote, à Leskovac, le discours de clôture de Fabrice Sorlin, véritable charge contre l’Union européennea provoqué la colère de quelques autorités locales qui coupèrent le soir même l'eau et l'électricité dans le petit hôtel réservé pour la délégation! Preuve qu’en Serbie, comme en France, le fossé entre les « élites » politiques et le peuple est bien réel.

    Quelques jours plus tard, à l’occasion de la journée de la famille en Géorgie, l’homme d’affaires et philanthrope Levan Vasadzé organisait à Tbilissi un congrès sur le thème « La civilisation occidentale et les valeurs traditionnelles », réunissant une importante délégation venant de différents pays comme l’Italie, l’Espagne, l’Amérique latine, les Etats-Unis, la Russie, la Serbie…

    Fabrice Sorlin, en tant que représentant du WCF pour la France, attira l'attention des participants sur l'ambiguïté du terme « Occident » dans le langage politique contemporain et sur l'importance de s'unir, par delà les légitimes divergences politiques et géopolitiques, pour défendre les valeurs traditionnelles, seul socle solide pour toute société.

    La réussite indéniable de ce congrès régional, réuni en un lieu stratégique, puisque la Géorgie se trouve à cheval entre l’Europe et l’Asie, a amené les responsables du WCF à décider, après le congrès international de Moscou en 2014, et celui de Salt Lake City d’octobre 2015, que l’organisation du congrès international de la famille de 2016 se ferait, à nouveau, en Géorgie.   

    Michel Janva

  • Mobilisation pour les Serbes prisonniers au Kosovo

    Le colonel Jacques Hogard, Slobodan Despot (éditeur et écrivain), Nikola Mirkovic (auteur) appellent à signer la pétition en ligne ici.

    "Oliver Ivanovic est un ingénieur et résistant serbe au Kosovo. Il est injustement incarcéré dans une prison de l'EULEX depuis le 27 janvier 2014 et soudainement accusé de crimes de guerre 15 ans après les faits imputés. Son procès ressemble de plus en plus à un procès politique où des politiciens albanais cherchent à éliminer de la scène politique serbe un de ses membres les plus respectés et influents. Oliver Ivanovic a déjà reçu le soutien des personnalités suivantes : Javier Solana, le général William Nash, James Fitt, Anthony Welch, Gerard Gallucci, Joe Napolitano, Caroline Mc Cool, Michael Keats, Beatrice la Coste et nous demandons maintenant à l’Union Européenne, garante du retour à un état de droit au Kosovo, de s'assurer que le procès politique d'Oliver Ivanovic prenne fin immédiatement et qu'il soit relâché."

    Paula Corbulon http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Ukraine : une solution confédérale à l’horizon

    Des propositions faites par les Républiques populaires du Donetsk et de Lugansk, ainsi que quelques commentaires de Kerry et Steinmeier suggèrent qu’une structure confédérale, à part une partition pure et simple, est le meilleur que l’Ukraine peut maintenant espérer.
    En l’absence de toute proposition de réforme constitutionnelle de Kiev, l’espace est rempli par les Russes et par les deux régions dans le Donbass qui résistent à l’autorité du gouvernement issu du coup d’état au Maidan, les Républiques populaires du Donetsk et de Lugansk.
    Il y a peu de doute que les deux républiques coordonnent les propositions de réforme constitutionnelle qu’elles viennent tout juste d’annoncer avec les Russes et que ces propositions ont été convenues avec les Russes.
    C’est également une quasi-certitude que Mme Merkel et John Kerry ont été tenus informés de ces propositions lors de leurs récentes visites à Moscou et Sotchi.
    Une dépêche de l’agence Interfax décrit ce qui est proposé. En bref :
    1.Les Républiques populaires sont autorisées à fixer les taux pour les taxes locales et les frais pour les services administratifs locaux;
    2. Ils établissent leurs propres budgets et ont leur mot à dire sur l’élaboration du budget central ukrainien à Kiev;
    3. Ils contrôlent les tribunaux et les services d’enquêtes sur leurs territoires;
    4. Ils réglementent leurs propres frontières et ont le droit de signer des accords économiques avec des États étrangers et des régions des États étrangers;
    5. Ils sont autorisés à convoquer des élections et des référendums locaux, ce qui aurait pour effet de leur donner le droit de former leurs propres organes de pouvoir locaux, distincts de ceux de Kiev;
    6. Ils sont habilités à autoriser l’utilisation des langues russe et d’autres sur leurs territoires.
    Au-delà de ces dispositions, les deux Républiques populaires proposent également un statut officiel de neutralité pour l’Ukraine en «faisant un amendement à la Constitution de l’Ukraine, par exemple en complétant l’article 17 ou 18, par les mots suivants : l’Ukraine ne doit pas être membre d’un bloc militaire ou d’une alliance, mais doit maintenir sa neutralité et ne pas participer à des hostilités en dehors de son territoire, et / ou en promulguant une loi ukrainienne décidant le statut de neutralité de l’Ukraine.»
    Ces propositions ne sont pas seulement définies dans le cadre du statut spécial temporaire que l’Ukraine était censé accorder à ces régions avant la fin du mois de mars, suite aux accords de Minsk 2, en attendant une solution définitive du conflit.
    Elles sont destinées à former la base de la solution permanente du conflit, qui doit être inscrite dans la nouvelle constitution de l’Ukraine, selon le protocole de Minsk 2, signé en février, stipulant qu’elle doit être approuvée d’ici la fin de l’année 2015.
    Ces propositions, si elles étaient appliquées, marqueraient la fin du projet Maidan. Elles transformeraient l’Ukraine, d’État unitaire d’aujourd’hui, en un État non pas fédéral, mais confédéral avec des liens très lâches.
    Elles permettraient également de mettre un terme une fois pour toutes à la possibilité pour l’Ukraine de rejoindre l’Otan ou l’UE.
    En effet, la disposition proposée pour la neutralité de l’Ukraine exclurait à jamais la possibilité de rejoindre l’Otan, tandis que la disposition autorisant les Républiques populaires à contrôler leurs frontières et à établir des liens économiques avec les États ou régions d’États étrangers (bien sûr la Russie) serait incompatible avec l’adhésion de l’Ukraine au marché unique européen et à l’Union européenne.
    Ces propositions sont bien sûr totalement inacceptables pour le gouvernement actuel ukrainien et le mouvement Maidan.
    Elles sont cependant exactement en ligne avec ce que le journal Der Spiegel nous dit, à savoir ce que Poutine et Merkel ont accepté, à la fois en public et en privé, lors de discussions, en février à Moscou et à Minsk.
    Le fait que Kerry a maintenant formellement engagé les États-Unis pour soutenir Minsk 2, et met maintenant en garde les Ukrainiens contre toute reprise de l’action militaire pourrait signifier que les réalistes à Washington ont finalement gagné, et que les États-Unis ont maintenant aussi, à contrecœur, adhéré à ce plan.
    Le fait que le ministre allemand des Affaires étrangères Frank-Walter Steinmeier parle maintenant d’une percée pourrait également signifier que les Allemands sont désormais convaincus que le processus de paix accepté par Poutine et Merkel en février, dont les propositions qui viennent d’être annoncées font évidemment partie, est maintenant enfin sur les rails, avec les États-Unis dans la locomotive.
    Rien de tout cela ne signifie, bien sûr, que le conflit ukrainien est terminé. Les Ukrainiens vont amèrement résister à ces propositions. Il est loin d’être certain que les puissances occidentales feront pression sur les Ukrainiens pour qu’ils les acceptent, même si elles ont promis en privé de les soutenir. Ils doivent savoir, comme bien entendu les Russes, que le présent gouvernement ukrainien ne survivrait pas si ces propositions étaient mises en œuvre, et que cela suffit pour justifier la résistance des Ukrainiens .
    Un optimisme excessif serait donc mal placé, mais les derniers mouvements renforcent l’impression que les puissances occidentales ont accepté à contrecœur que les objectifs qu’ils se sont fixés quand ils ont appuyé le coup d’État du Maidan sont irréalisables, et qu’ils cherchent maintenant des façons de se désengager du conflit.
    Si c’est le cas, cela pourrait signifier que si les Ukrainiens non seulement rejettent les propositions, mais optent pour la guerre, ils vont se retrouver tout seuls, et que même le soutien largement rhétorique qu’ils ont obtenu jusqu’à maintenant de l’Ouest baissera d’un ton.

    Alexander Mercouris

    http://lesakerfrancophone.net/ukraine-une-solution-confederale-a-lhorizon/

    Traduit par jj, relu par Diane pour le Saker Francophone

    source Reseau international :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuFkpyuppZYUjUWLMq.shtml

  • Les 3 forces, étrangères et alliées pour liquider la France

    La France s’enfonce dans une dictature de plus en plus pesante et orwellienne. La question centrale est de savoir à qui ou à quoi sert cette dictature.

    Historique récent

    Suite aux attentats des 7, 8 et 9 janvier 2015 à Paris, le Système nous a déroulé la gamme :

    Phase1. Attentats, de préférence meurtriers.

    Phase2. Sidération-ahurissement de la population.

    Phase3. Liquidation des libertés et basculement totalitaire.

    La même gamme, bien préparée dans les think tanks, avait déjà été déroulée aux USA, base arrière et quartier général du Système, en septembre 2001. Quoi qu’il en soit, félicitons-nous que la mise en œuvre de la gamme totalitaire en France en janvier 2015 n’a coûté que 20 morts et 22 blessés, alors qu’elle avait coûté 180 fois plus de morts avec les attentats à New York en septembre 2001. Il est vrai que les USA sont un pays qui voit les choses en grand. Nous sommes un petit pays. Qui plus est, le niveau de violence aux USA est considérable, même si la criminalité en France a été multipliée par dix avec l’immigration extra-européenne depuis les années 1960. Rendez-vous compte, 20 morts dans les attentats de janvier 2015 à Paris, c’est le bilan de la mortalité pour un simple weekend de fusillade criminelle entre gangs à Chicago, autant dire pas grand chose pour les USA, qui ont 30 000 à 50 000 morts par balle chaque année. Pour choquer et sidérer les Américains, il en faut beaucoup plus que pour ahurir les braves Français. 

    C’est donc fait, un nouvel palier dans la liquidation des libertés et de la démocratie formelle a été franchi, dans une belle unanimité UMPS à l’Assemblée (qui n’a plus grand chose de) « Nationale », vestige fossile de l’ancien Etat Français, en cours de démantèlement depuis Maastricht 1992. Votes relatifs à la loi sur le renseignement et la surveillance généralisée des Français : 438 voix pour, 86 voix contre et 42 abstentions, zoom sur les collabos mondialistes étiquetés PS : 252 pour sur 288, zoom sur les collabos mondialistes étiquetés UMP : 143 sur 198. Honte à eux, honte à ces nouveaux collabos du vichysme bruxellois du 21ème siècle.

    Pourquoi faut-il instaurer une dictature totalitaire en France ?

    Nous décrirons plus loin les forces vouées à la destruction de la France. La raison fondamentale de la mise en place d’une dictature totalitaire en France, c’est que les Français sont de plus en plus en situation de dissidence, de défiance et de rébellion larvée contre le processus de liquidation en cours de leur pays, de leur nation, de leur mode de vie et de la souveraineté qui y était associée.

    Lire la suite 

  • L’altermondialisme: une impasse?

    Ex: http://metamag.fr 

    L’Occident vérifie, au quotidien, le principe énoncé par Alexandre Zinoviev : plus les gens sont crapuleux plus ils veulent renaître purs en parole. La tyrannie des pensées pieuses s’est installée dans toute l’Europe.

    L’un des porte-drapeaux de la résistance, le Forum Social Mondial, s’enfonce lentement dans le néant que représente l’Occident. Tout avait bien commencé à Porto Alegre, en 2001, avec le slogan “un autre monde est possible", ce qui est évident puisque tout ce qui vit, un jour ou l’autre, doit périr. Le Forum souhaitait proposer des alternatives immédiates. Il avait travaillé dans quatre directions.

    Les 4 axes d’une évolution positive

    Le premier point des travaux portait sur la production de richesses. Les réflexions s’étaient tournées vers le type de commerce à privilégier, les Institutions internationales devant être orientées en faveur des marchés locaux. Il avait été clairement exprimé qu’entre la haute finance et les grandes organisations internationales, il n’y avait pas de différence de nature. Le système financier, alors étudié par les partisans de l’annulation de la dette, devait être démantelé car le FMI n’est pas réformable et l’existence d’une oligarchie bancaire débouche sur la terreur, comme toujours lorsqu’un soviet ne se heurte à aucune limite.

    Le deuxième axe s’était concentré sur l’accès aux richesses et le développement équitable. Le Forum avait pris position contre les transgéniques qui détruisent l’environnement et la santé, et Ricardo Petrella (du Club de Rome) rappela la nécessité du libre accès à la connaissance, en bloquant la privatisation des idées et des richesses naturelles, car comment accepter le rapt des ressources pour s’enrichir par des astuces juridiques, sans rien produire ? Le pillage pouvait être encadré en obligeant les congrégations internationales à payer ce qu’elles prélèvent sur l’environnement. Le français René Passet s’était illustré en montrant la nécessité de réduire le temps de travail quotidien et l’exploitation de nos territoires. 

    Le troisième axe avait mis en valeur la société civile plutôt que les sociétés commerciales. Les représentants du courant Zapatiste montrèrent comment l’Occident oubliait le bien-être des personnes pour favoriser le bien-être des entreprises, aussi criminelles soient-elles. Le belge Armand Mattelard, ne renonça pas à dénoncer la culture de type Donald Duck dont les 5 congrégations qui contrôlent le monde de la nigologie occidentale nous abreuvent pour nous rabaisser à leur niveau.

    Le dernier thème aborda le problème politique et éthique. Le pouvoir mondial est bien structuré pour que finance, commerce et médias tombent entre les mêmes mains, mais l’ensemble est géré au quotidien par une gigantesque bureaucratie qui ressemble à celle que les bolchéviques mirent en place dans le but de contrôler des hommes devenus du bétail. Des études de cas, en particulier la Colombie de l’époque, permirent de comprendre l’horreur étatsunienne. Alors que 18 éléments chimiques entrent dans la production de la drogue, un seul est produit localement. Le reste vient des USA. Confirmation du principe énoncé par Zinoviev.

    Les impasses du Forum 2015

    Organisé en Tunisie à la fin du mois de mars dernier, on a pu constater que les changements survenus dans le monde musulman, sous l’impulsion de l’axe Washington-Ryad en passant par Bruxelles, permettent de dévier l’attention sur le terrorisme, oublier les problèmes qui, soulevés en 2001, devaient servir de référence pour apprécier le changement.

    Les riches pays du golfe persique, intégrés aux tenants de la globalisation, œuvrent de concert avec la finance occidentale. L’obscurantisme est le gage ultime de leur pouvoir pour les siècles à venir, pensent-ils, recommençant le processus de prédication pré-logique et pré-scientifique, qui caractérise depuis des siècles les diverses sectes. Le Forum, manipulé par les affidés du désordre mondial s’est trouvé pris dans le courant de l’anti-terrorisme. Dès lors, le seul cadre où germe le futur se rencontre chez les BRICS et en Amérique Latine où la question sociale est encore à l’ordre du jour parce que les populations sont restées stables et que tous les oligarques locaux ne sont pas encore passés sous les fourches caudines de Davos et autres Bilderberg. 

    L’altermondialisme, à la manière du Forum Social Mondial, est une impasse

    Il convient de larguer les amarres globalitaires en tenant compte des spécificités de grandes zones culturelles. Apprendre à coopérer sans trahir en faveur des oligarques est difficile pour ceux qui ne comprennent pas que l’obsession quantitative abrutit les hommes. Une phase de chaos terrible ne pourra être évitée. Mais les Hindous ne cessent de rappeler que les fleurs poussent aussi sur les marécages. Cultivons-les! 

    Auran Derien 

    http://euro-synergies.hautetfort.com/