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islamisme - Page 217

  • Incroyable : les noms de 2 626 agents du renseignement aux mains d’une islamiste

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    Trouvé sur Le Point : L’information est connue des autorités depuis un an mais était traitée avec la plus stricte confidentialité. En avril 2017, une jeune femme, Mina B., fichée S, est entendue dans le cadre d’une enquête judiciaire portant sur ses liens avec la mouvance radicale. Lors de son audition, Mina s’épanche. La police va alors découvrir des informations si sensibles qu’elles feront l’objet d’une seconde enquête préliminaire…
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  • Une réflexion d'Annie Laurent : L’islam n’est-il qu’une religion ?

    2513127177.jpgLe Figaro daté du 20 mars 2018 a publié une tribune intitulée « Non au séparatisme islamiste ». Signée par 100 intellectuels, parmi lesquels plusieurs sont de souche musulmane, ce texte s’alarme du « ségrégationnisme » qui accompagne le développement de l’islam en France. « Le nouveau séparatisme avance masqué. Il veut paraître bénin, mais il est en réalité l’arme de la conquête politique et culturelle de l’islamisme ».

    Ce texte pose en filigrane la question de l’identité réelle de l’islam. Est-il seulement une religion, à considérer comme les autres, ainsi que le répète le discours officiel, ou bien doit-on le définir comme une idéologie ? A l’heure où le gouvernement cherche à organiser un « islam de France », cette question doit être posée en toute clarté. C’est à une réflexion sur ce thème difficile qu’Annie Laurent vous invite aujourd’hui. Et, naturellement, l'on peut en débattre.

    Rappelons qu'Annie Laurent nous honore de son amitié ; qu'elle est intervenue dans plusieurs de nos cafés politiques et réunions, dont les vidéos existent ici ; qu'elle a collaboré à Lafautearousseau. Nous recommandons d'ailleurs à nos lecteurs de suivre ses publications et ses interventions diverses.    LFAR

    Après un XXème siècle marqué par l’émergence d’idéologies totalitaires prétendant imposer leurs systèmes au monde, le XXIème siècle s’est ouvert sur l’apparition d’un autre projet dominateur : celui de l’islam conquérant. Les attentats spectaculaires et très meurtriers commis le 11 septembre 2001 contre les Tours jumelles de New-York ont inauguré cette nouvelle forme de totalitarisme paré de couleurs religieuses qui, depuis lors, se répand dans tout l’univers, perturbant un monde largement touché par la sécularisation. Face à cette situation imprévue et déroutante, une interrogation revient de plus en plus souvent : l’islam est-il vraiment une religion ? N’est-il pas plutôt une idéologie ?

    Il convient d’abord de situer la question dans l’ordre général, comme le fait le philosophe Rémi Brague dans son dernier ouvrage, Sur la religion (Flammarion, 2018), où il développe une pensée puissante sur ce thème, en accordant à l’islam une place importante. Observant le foisonnement de réalités que le terme « religion » recouvre (panthéon de dieux, monothéisme, religion séculière, etc.), l’auteur refuse d’y voir un concept unique qui répondrait à une seule et même définition. En fait, écrit-il, « le christianisme est la seule religion qui ne soit qu’une religion et rien d’autre ». Et de remarquer : « Toutes les autres religions ajoutent au religieux une dimension supplémentaire » (p. 40). C’est pourquoi « la nature exclusivement religieuse du christianisme explique le fait que le concept de religion, appliqué à des phénomènes aussi divers que le bouddhisme, l’islam, le confucianisme, le shinto, etc. – bref, ce que nous avons pris l’habitude d’appeler “des religions” – ait été forgé dans un contexte intellectuel chrétien et s’applique mal aux autres “religions” » (p. 42).  L’auteur exprime bien la complexité de la question posée. Il ne nie pas la dimension religieuse de l’islam mais il sait que celle-ci n’est pas exclusive.

    I. L'islam comme religion

    Les musulmans se placent sous le regard d’un Dieu unique (Allah) en qui ils reconnaissent leur Créateur, auquel ils rendent un culte dans des lieux appropriés (mosquées) et dont ils espèrent la miséricorde, tout comme ils aspirent à une vie après la mort. Il n’est donc pas possible de refuser à l’islam la qualité de religion. Mais de quel genre de religion s’agit-il ?  

    RELIGION OU RELIGIOSITÉ ?

    En 1994, évoquant l’islam dans son livre Entrez dans l’espérance, saint Jean-Paul II parlait de « la religiosité des musulmans », sans définir le sens du mot « religiosité » (Plon-Mame, p. 153). Or, comme l’explique le philosophe Patrice Guillamaud dans un ouvrage d’une profonde intelligence, religiosité n’équivaut pas à religion. La religiosité se réfère à l’attitude de tout homme, naturellement religieux et donc disposé « à rapporter chacune de ses actions à l’absolu divin », tandis que la religion est un ensemble d’éléments de doctrine et de culte (cf. Le sens de l’Islam, éd. Kimé, 2017, p. 21-26).

    En ce sens, la religiosité est d’autant plus frappante chez les musulmans pratiquants que le culte se doit d’être ostensible et sonore. En admirant « le musulman superlativement pieux », les chrétiens « confondent sa vertu de religion avec celle de foi », constate avec pertinence l‘historien Alain Besançon (Problèmes religieux contemporains, Ed. de Fallois, 2015, p. 181). Cette visibilité a frappé le bienheureux Charles de Foucauld et l’a conduit à s’interroger sur la religion de son baptême qu’il avait délaissée (cf. Pierre Sourisseau, Charles de Foucauld, Biographie, Salvator, 2016).

    RELIGION OU FOI ?

    Ch. de Foucauld a néanmoins compris que si la religiosité des musulmans peut s’accorder avec la vertu de religion, classée par saint Thomas d’Aquin parmi les vertus morales (la justice), elle ne ressort pas de la foi.

    Je voyais clairement qu’il [l’islam] était sans fondement divin et que là n’était pas la vérité »

    écrivit-il à Henry de Castries (cité par A. Laurent, La Nef, n° 287, décembre 2016). La foi est une vertu surnaturelle, infuse dans l’âme par le baptême ; elle est précisément théologale parce que relative au Dieu trinitaire (au même titre que l’espérance et la charité).

    FOI ET CROYANCE

    La Déclaration Dominus Iesus sur l’unicité et l’universalité salvifique de Jésus-Christ et de l’Eglise (2000), rédigée à la demande de Jean-Paul II par le cardinal Joseph Ratzinger, alors préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, a rappelé cet enseignement traditionnel de l’Eglise catholique. Puis, le texte précise : « On doit donc tenir fermement la distinction entre la foi théologale et la croyance dans les autres religions […]. Cette distinction n’est pas toujours présente dans la réflexion actuelle, ce qui provoque souvent l’identification entre la foi théologale, qui est l’accueil de la vérité révélée par le Dieu Un et Trine, et la croyance dans les autres religions, qui est une expérience religieuse encore à la recherche de la vérité absolue, et encore privée de l’assentiment à Dieu qui se révèle » (n° 7).

    Cette distinction s’applique à l’islam, qui n’est pas accueil de la Révélation de Dieu mais, selon le Coran, religion originelle de l’humanité, voulue par Dieu parce qu’elle est appropriée à la nature de l’homme, innée en quelque sorte.

    . Aujourd’hui, j’ai rendu votre Religion parfaite ; j’ai parachevé ma grâce sur vous ; j’agréée l’islam comme étant votre Religion (5, 3) ;

    . Acquitte-toi des obligations de la Religion en vrai croyant et selon la nature qu’Allah a donnée aux hommes, en les créant. Il n’y a pas de changement dans la création d’Allah. Voici la Religion immuable ; mais la plupart des hommes ne savent rien (30, 30). 

    DIEU L’INCONNAISSABLE

    Pour l’historien des religions Gérard Van der Leeuw, la foi est « la confiance de l’homme envers Dieu personnellement rencontré ». C’est pourquoi sa première spécificité « ne consiste donc pas à croire que Dieu existe mais à croire que l’homme existe pour Dieu » (cité par le P. Bernard Sesbouë, Actes du colloque « Qu’est-ce que croire ? », Institut Catholique d’Etudes Supérieures, 15-16 avril 2013, p. 26).

    Dans l’islam, Dieu est « l’Inconnaissable » (Coran 6, 50 ; 7, 188 ; 11, 31 ; 27, 65). Il ne se fait pas connaître des hommes, comme Il le fait à travers Jésus-Christ dans le christianisme ; Il ne dialogue pas avec eux dans une relation d’amour ; Il ne s’engage pas par une Alliance, comme Il le fait par Abraham dans la Bible (cf. François Jourdan, Islam et christianisme, comprendre les différences de fond, L’Artilleur, 2015, p. 254-260). La Révélation d’Allah ne concerne que sa volonté et sa loi. « Entre Créateur et créature, un abîme est béant » (R. Brague, Sur la religionop. cit., p. 186).

    L’islam serait-il donc une religion païenne ? Alain Besançon l’exclut.

    « Si nous restons dans la logique de la théologie chrétienne, on ne voit pas que l’islam connaisse le Dieu que cependant il adore. […] Ne connaissant pas le vrai Dieu et l’adorant néanmoins, il en résulte des conséquences qui mettent l’islam à part des paganismes antiques contre lesquels il s’est dressé. Les païens, même quand ils adoraient le dieu unique, adoraient un dieu immanent, qui faisait partie du monde. Un Dieu “moindre” par conséquent que le Dieu d’Israël, créateur du ciel et de la terre, omnipotent, transcendant. Mais à l’égard de ce Dieu incommensurable, l’islam demeure dans une position idolâtrique » (op.cit., p. 178).

    UNE RELIGION D’OPPOSITION 

    L’islam n’est pas une religion anodine ou neutre puisqu’il se veut réaction dogmatique au christianisme. Le Coran combat le cœur de la Révélation divine. « La négation de la Trinité est le sens premier de l’islam » ; elle est « son élément primordial de fondation […], le principe même de sa genèse » (P. Guillamaud, op. cit., p. 119).

    Son monothéisme – concept que l’on rencontre aussi en dehors du champ religieux (cf. le Divin Premier Moteur d’Aristote, le déisme des Lumières, signalés par R. Brague) -, et la présence de personnages « bibliques » dans le Coran ne font pas de l’islam une religion apparentée au judaïsme et au christianisme. « En son sens premier, l’islam est fondamentalement, non pas la simple continuation de la révélation biblique mais sa reprise dans la négation même de son accomplissement chrétien » (Guillamaud, ibid.).

    Dans Le malentendu islamo-chrétien (Salvator, 2012), le Père Edouard-Marie Gallez explique que l’on considère généralement l’islam comme une religion « d’avant » le Christ au sens théologique, et pouvant éventuellement y conduire, alors qu’il se revendique comme post-chrétien au sens où il entend dépasser le christianisme et s’y substituer.

    C’est pourquoi,

    « que ce soit du côté islamique ou du côté chrétien, il apparaît évident que la notion d’Ecritures saintes ne revêt pas la même réalité. Si le Coran voit dans les révélations qui ont précédé le temps de l’islam des “portions” du “Livre-Mère” envoyées par Allah sur des prophètes eux-mêmes envoyés à des peuples, l’Eglise catholique, elle, ne voit pas dans le Coran une quelconque continuité ou récapitulation de la Révélation judéo-chrétienne » (P. Laurent de Trogoff, « Révélation et Coran », in Sous le regard de Dieu, abbaye Sainte-Anne de Kergonan, n° 2017/2, p. 12-21).

    Cette position a été rappelée par le Concile Vatican II : « L’économie chrétienne, étant l’Alliance nouvelle et définitive, ne passera donc jamais et aucune nouvelle révélation publique n’est dès lors à attendre avant la manifestation glorieuse de Notre-Seigneur Jésus-Christ » (Dei Verbum, n° 4). L’Eglise n’a jamais considéré Mahomet comme un prophète ni le Coran comme un Livre révélé.

    Père Samir-Khalil Samir, islamologue égyptien :

    « Je ne dirai pas globalement : “Oui, l’islam vient de Dieu”, et je ne dirai pas globalement : “L’islam est l’œuvre de Satan”. Je ne le pense pas non plus. L’islam est l’œuvre d’un homme qui a vécu une expérience spirituelle réelle, mais qui vivait en son temps, dans son contexte socio-culturel désertique fait de guerres et d’attaques de tribus contre tribus » (Site Aleteia, 10 janvier 2018). 

    On ne peut donc porter sur l’islam un regard indifférencié avec le judaïsme et le christianisme. D’où l’inexactitude de formules telles que « les religions monothéistes », « les religions abrahamiques » et « les religions du Livre ».

    Leur usage banalisé fausse la compréhension des fondements anthropologiques, cultuels, sociaux, juridiques et culturels sur lesquels misent les dirigeants européens héritiers du christianisme pour organiser un « islam européen ». 

    L'ISLAM, Annie Laurent,
    Editions Artège, 285 p., 19,90 €

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/04/09/l-islam-n-est-il-qu-une-religion-6041895.html

  • La question de l’identité réelle de l’islam

    6a00d83451619c69e201bb0a024340970d-250wi.jpgLe Figaro daté du 20 mars a publié une tribune intitulée « Non au séparatisme islamiste ». Signée par 100 intellectuels, parmi lesquels plusieurs sont de souche musulmane, ce texte s’alarme du « ségrégationnisme » qui accompagne le développement de l’islam en France.

    « Le nouveau séparatisme avance masqué. Il veut paraître bénin, mais il est en réalité l’arme de la conquête politique et culturelle de l’islamisme ».

    Ce texte pose en filigrane la question de l’identité réelle de l’islam. Est-il seulement une religion, à considérer comme les autres, ainsi que le répète le discours officiel, ou bien doit-on le définir comme une idéologie ? A l’heure où le gouvernement cherche à organiser un « islam de France », cette question doit être posée en toute clarté. C’est à une réflexion sur ce thème difficile qu’Annie Laurent consacre sa Petite Feuille verte. Extrait :

    "L’islam n’est pas une religion anodine ou neutre puisqu’il se veut réaction dogmatique au christianisme. Le Coran combat le cœur de la Révélation divine. « La négation de la Trinité est le sens premier de l’islam » ; elle est « son élément primordial de fondation […], le principe même de sa genèse » (P. Guillamaud, op. cit., p. 119).

    Son monothéisme – concept que l’on rencontre aussi en dehors du champ religieux (cf. le Divin Premier Moteur d’Aristote, le déisme des Lumières, signalés par R. Brague) -, et la présence de personnages « bibliques » dans le Coran ne font pas de l’islam une religion apparentée au judaïsme et au christianisme. « En son sens premier, l’islam est fondamentalement, non pas la simple continuation de la révélation biblique mais sa reprise dans la négation même de son accomplissement chrétien » (Guillamaud, ibid.).

    Dans Le malentendu islamo-chrétien (Salvator, 2012), le Père Edouard-Marie Gallez explique que l’on considère généralement l’islam comme une religion « d’avant » le Christ au sens théologique, et pouvant éventuellement y conduire, alors qu’il se revendique comme post-chrétien au sens où il entend dépasser le christianisme et s’y substituer.

    C’est pourquoi, que ce soit du côté islamique ou du côté chrétien, il apparaît évident que la notion d’Ecritures saintes ne revêt pas la même réalité. Si le Coran voit dans les révélations qui ont précédé le temps de l’islam des “portions” du “Livre-Mère” envoyées par Allah sur des prophètes eux-mêmes envoyés à des peuples, l’Eglise catholique, elle, ne voit pas dans le Coran une quelconque continuité ou récapitulation de la Révélation judéo-chrétienne » (P. Laurent de Trogoff, « Révélation et Coran », in Sous le regard de Dieu, abbaye Sainte-Anne de Kergonan, n° 2017/2, p. 12-21).

    Cette position a été rappelée par le Concile Vatican II : « L’économie chrétienne, étant l’Alliance nouvelle et définitive, ne passera donc jamais et aucune nouvelle révélation publique n’est dès lors à attendre avant la manifestation glorieuse de Notre-Seigneur Jésus-Christ » (Dei Verbum, n° 4). L’Eglise n’a jamais considéré Mahomet comme un prophète ni le Coran comme un Livre révélé."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Attentat de Magnanville : six personnes, dont une policière, interpellées et placées en garde à vue

    Six personnes ont été arrêtées lundi dans les Yvelines dans le cadre de l’enquête sur l’attentat de Magnanville, au cours duquel deux fonctionnaires de police avaient été tués à leur domicile le 13 juin 2016, a appris LCI de source judiciaire.

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  • La LICRA lors du procès de Nicolas Dupont-Aignan : « Peu importe s’il dit la vérité, ce n’est pas une défense valable ! »

    LICRA : « Monsieur Dupont-Aignan n’est pas raciste, ce n’est pas le sujet. Le problème n’et pas ce que dit Monsieur Dupont-Aignan mais la façon dont il le dit. Peu importe s’il dit la vérité, ce n’est pas une défense valable ! ».

    REQUISITOIRE : « Il faut interpréter le tweet en se mettant au niveau, à la portée du Français et de l’électeur moyen. 48% des Français sont racistes, j’en suis désolé. M. Dupont-Aignan parle d’invasion barbare et veut faire une France d’hommes blancs catholiques ».
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  • Radicalité islamiste : lorsque des sociologues donnent raison à Robert Ménard… , par Silvio Molenaar

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    Alain Finkielkraut l’avait déjà noté : « Avec SOS Baleines, il faut sauver les baleines. Avec SOS Racisme, il s’agit de sauver le racisme. »

    Les lecteurs de Boulevard Voltaire ont pu se réjouir de la relaxe en appel de Robert Ménard, mis en accusation pour avoir formulé une réalité : « Dans une classe du centre-ville de chez moi, 91 % d’enfants musulmans. Évidemment que ça pose problème. » Sept associations antiracistes, dont l’inévitable SOS Racisme, se sont donc vues débouter de l’accusation de « provocation à la haine et la discrimination » à l’encontre de Robert Ménard. Ces officines, dont le fonds de commerce consiste généralement à combattre une réalité incompatible avec leurs postulats idéologiques, ciblent volontiers le cuistre l’ayant formulée – devant un tribunal, de préférence.

    Alain Finkielkraut, dans l’une des fulgurances dont il a le philosophique secret, l’avait déjà noté : « Avec SOS Baleines, il faut sauver les baleines. Avec SOS Racisme, il s’agit de sauver le racisme. » Pas de lien de cause à effet, me direz-vous, entre une classe à majorité musulmane et la violence islamiste, mais un dénominateur commun, toutefois, que l’on nomme, à tort ou à raison, islam. Que « la violence islamiste touche majoritairement les musulmans » (lieu commun) ne change rien à l’affaire d’ailleurs, mais attesterait précisément d’une guerre civile ravageant l’islam. Alain Finkielkraut (et il n’est pas le seul) s’est toujours attaché à contredire l’idée de facteurs exclusivement socio-économiques pouvant expliquer cette violence. Et si le « Ministre-Macron » adhérait encore à cette thèse, il semble que le « Président-Macron » ait modifié son approche, suite notamment à l’égorgement d’Arnaud Beltrame, ainsi qu’au massacre de Mireille Knoll. Ce qui permet au philosophe de se réjouir, dans Le Figaro du 4 avril : « Islamisme, le règne du déni touche peut-être à sa fin. »

    Reste l’idiotie utile et sa colossale puissance inertielle, magistralement illustrée ces temps-ci par quelqu’un comme Romain Goupil, épanchant sur tous les plateaux sa détestation de l’idée de patrie, de nation ou de frontière. Révulsé, en conséquence, à l’idée de consentir quelque vertu patriotique, et encore moins chrétienne, au sacrifice d’Arnaud Beltrame : ce ne peut-être, dit-il, qu’un fonctionnaire assumant honnêtement le « job » (sic). Lorsque l’on y songe, ce n’est pas sans une certaine ironie. Ce qui insupporte tant notre Romain constitue l’objet de détestation même du djihadiste lambda : la nation France ainsi que les compatriotes français. Quant aux frontières, nous savons nos amis égorgeurs aux anges lorsqu’elles sont passoires, et en extase lorsqu’elles disparaissent…

    Et voilà que Libération du 5 avril publie un article sur le travail de deux chercheurs, Anne Muxel et Olivier Galland, dont l’étude statistique fut menée durant trois ans auprès de 7.000 lycéens de 15 à 17 ans dans 23 lycées (La Tentation radicale, PUF). « La radicalité religieuse ne semble pas être principalement la fille de l’exclusion socio-économique, et sa racine spécifiquement religieuse semble forte », concluent les auteurs, selon Libération. Olivier Galland, co-auteur, sociologue, « note aussi un effet “ségrégation” : quand le taux d’élèves musulmans est très important dans un lycée, ceux-ci sont plus radicaux qu’ailleurs. Mais partout, les élèves musulmans sont plus radicaux religieusement que les autres. » Question de Libération : « Cette radicalité a-t-elle des causes sociales et économiques ? » Réponse : « L’effet “islam” explique bien mieux la radicalité que des facteurs socio-économiques. » Dont acte…

    Silvio Molenaar

    Tribune reprise dBoulevard Voltaire

    https://fr.novopress.info/

  • DEUX DJIHADISTES LOURDEMENT CONDAMNÉS PAR LA COUR D’ASSISES DE PARIS. NE NOUS RÉJOUISSONS PAS TROP VITE

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    Une peine de quinze ans de réclusion criminelle assortie d’une période de sûreté des deux tiers. C’est la sanction que vient de prononcer la cour d’assises de Paris à l’encontre de Mounir Diawara et Rodrigue Quenum, deux Toulousains partis faire le djihad en Syrie entre mai et août 2013.

    Ces deux jeunes Français de 23 et 22 ans, issus des quartiers populaires de la ville rose, avaient rejoint les groupes Front al-Nosra et État islamique au sein desquels ils avaient pris part à des actions armées et s’étaient livrés à de graves exactions. Parmi les pièces à charge présentées lors du procès figurait une photo représentant Rodrigue Quenum brandissant une tête coupée. Si l’on ne peut qu’approuver le verdict rendu, après trois heures seulement de délibéré, par la juridiction parisienne, il faut néanmoins rester lucide. Tout d’abord parce que la peine encourue par ces meurtriers était de vingt ans, ce que les charges retenues justifiaient largement. Et qu’avec le jeu des aménagements de peine, une fois la période de sûreté terminée, ils retrouveront vraisemblablement rapidement la liberté.

    Se posera alors la question du suivi de ces deux individus toujours dangereux, qui auront eu tout le temps voulu, en milieu carcéral, grâce à leur « aura » de combattants du prophète, de se radicaliser davantage, voire de faire des émules. Ensuite, parce que le signal envoyé aux autres revenants par cette sanction peut avoir un effet pervers. En effet, menacés de se retrouver en prison pour de nombreuses années, on ne peut exclure que les combattants de Daech, qui ont perdu la guerre au Levant soient tentés par la clandestinité et la poursuite du combat en Europe. Par ailleurs, un autre théâtre d’opération est déjà en train de prendre une nouvelle ampleur : celui de la bande sahélienne. D’ores et déjà, les militaires français engagés sur zone dans le cadre de l’opération Barkhane ont pu remarquer une nette augmentation du nombre des groupes terroristes, et donc des combattants qui les composent. Ils ont également observé une sophistication grandissante des armements et munitions utilisés par ces mêmes groupes, lesquels empruntent désormais des techniques de combat proches de celles utilisées en Irak et en Syrie. De là à imaginer une reconversion des djihadistes sur ce secteur, il n’y a qu’un pas que l’avenir devrait nous confirmer rapidement.

    Enfin, ce message fort de fermeté envoyé par les juges ne doit pas faire oublier que c’est en premier lieu aux autorités politiques qu’il appartient de prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger les populations. C’est ainsi que les mesures de surveillance mises en œuvre dans le cadre de la lutte antiterroriste doivent être revues pour être adaptées à cette nouvelle menace des revenants, et à une future évolution inéluctable de cette guerre qui, aux dires des spécialistes, est appelée à se développer sur notre sol. Et cela commence par le fichage de celles et de ceux qui représentent potentiellement un réel danger pour la sécurité intérieure de notre pays. Les fiches S actuellement utilisées sont insuffisantes à préserver la paix publique, et les moyens mis en place pour en assurer le suivi sont notablement inefficaces. Sans doute faut-il, désormais, un fichage spécifique aux terroristes islamistes – qui pourrait être libellé « T » -, mais surtout, des mesures drastiques d’isolement et de neutralisation pour les individus concernés. Il est, en effet, inconcevable qu’un fiché S, dans le cadre de la lutte contre le terrorisme islamiste, puisse circuler librement sur notre territoire. La cour d’assises de Paris nous montre le chemin. Suivons-le.

    http://www.bvoltaire.fr/deux-djihadistes-lourdement-condamnes-cour-dassises-de-paris-ne-rejouissons-vite/

  • Plus on tue au nom d’Allah, plus on combat l’islamophobie et plus on parle de l’islam en bien

    6a00d83451619c69e201bb0a0206b5970d-800wi.jpgExtrait d'un entretien d'Alexandre Del Valle, dans Valeurs Actuelles :

    Que vous inspire l’attentat islamiste de Trèbes ?

    L’attentat du 23 mars m’inspire deux réflexions. Tout d’abord, comme je l’explique dans mon livre, la chute de Dae’ch ne veut pas dire que la menace islamo-terroriste va s’estomper. L’ex-porte-parole de l’État islamique, Abou Mohamed al-Adnani, l’a lui-même parfaitement expliqué : « Ceux qui croient que la perte de territoires en Syrie ou en Irak signifie notre défaite n’ont pas compris que tant que la charia et le Coran progressent dans les coeurs des musulmans, nous serons vainqueurs. » Plus Dae’ch suscite des attentats, plus l’adhésion à l’idéologie islamiste progresse. La seconde observation est que nous avons assisté, avec l’attentat de Trèbes et le sacrifice de l’héroïque Arnaud Beltrame, à un “choc des martyrs” : ceux qui perdent leur vie pour la mort face à ceux qui meurent pour sauver des vies. Il s’agit là d’un échec imprévu pour Dae’ch, qui veut faire croire que seuls les cavaliers d’Allah sont capables d’offrir leur vie…

    Vous évoquez la paranoïa : quelles sont les déclinaisons de la stratégie d’intimidation islamique qui fait l’objet de votre ouvrage ?

    Pour mettre en oeuvre un plan d’islamisation mondiale de type suprématiste et irrédentiste, la première méthode, très efficace, est l’intimidation physique : par des assassinats ciblés, des actes terroristes, des attroupements ou des menaces de mort. La plus grande erreur de l’Occident consiste à croire que l’islamisme est un nihilisme : tuer au nom de l’islam est une stratégie élaborée par des cerveaux, souvent issus de milieux bourgeois comme Carlos ou Ben Laden, très conscients de leurs objectifs et il est erroné de réduire la stratégie très efficace du terrorisme à ses petits soldats aux profils marginaux. En réalité, l’action de terreur physique des “coupeurs de têtes” djihadistes est bien plus ample et efficace qu’on le pense : en effet, lorsque les “coupeurs de langues” ou “islamistes institutionnels” veulent faire taire ceux qui interpellent sources coraniques et chariatiques du djihadisme, leurs requêtes sont d’autant plus prises au sérieux par les mécréants que ceux-ci ont une épée de Damoclès terroriste au-dessus de la tête… La violence djihadiste introduit ainsi un effet de dissuasion et de persuasion extrêmement efficace. Comme le disait cyniquement Al Capone : « On peut obtenir beaucoup plus avec un mot gentil et un revolver qu’avec un mot gentil tout seul. » Ces fameux coupeurs de langues instrumentalisent, en effet, l’antiracisme et entretiennent au sein de la communauté musulmane un sentiment victimaire. Ils déclarent, par exemple, souffrir d’un racisme antimusulman d’État ! Cette double dissuasion explique le paradoxe selon lequel plus on tue au nom d’Allah, plus on combat l’islamophobie et plus on parle de l’islam en bien. D’ailleurs, depuis l’attentat de Charlie Hebdo, quels sont les caricaturistes qui osent se frotter à l’islam ? Quels sont les candidats qui traduisent les oeuvres de Salman Rushdie ?

    Je constate empiriquement dans mon livre que, depuis les années 1990, plus on tue au nom de l’islam, plus celui-ci bénéficie de la sorte d’une publicité autour d’une civilisation et d’une religion sans tache, sans aucune remise en question des textes sacrés, qui pourtant clairement justifient le djihad. On s’empare ainsi de la volonté de “lutte contre l’amalgame” pour empêcher toute interrogation en ce sens. L’islam en tant que texte et les musulmans en tant que civilisation n’auraient aucun travail d’autocritique à faire. Au final, les attentats terroristes, qui devraient être l’occasion d’interpeller sur le totalitarisme islamiste, permettent de faire taire tout blâme. Les djihadistes sont de ce fait des génies en communication. [...]

    On distingue cinq principaux pôles : les Frères musulmans, matrice de l’islamisme radical général ; la Ligue islamique mondiale, pilotée par l’Arabie saoudite, qui diffuse un islam wahhabite-salafiste ; la Turquie néo-ottomane, réislamisée par Erdogan ; l’islam indo-pakistanais, notamment l’association Tabligh ; et le Qatar. Ces pôles alimentent 80 % des instances de représentation de l’islam en Occident. S’ils ont l’air divisés, ils convergent toutefois dans l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui réunit 57 pays musulmans, et dans l’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (Isesco),respectivement l’Onu et l’Unesco du monde musulman, qui se réfèrent notamment à une “Déclaration islamique universelle des droits de l’homme” opposée à celle des Occidentaux et qui pose le primat de la charia, laquelle doit à terme régner sur la planète. Ces organisations panislamiques uniques en leur genre et qui ont pour objectif avoué d’empêcher l’intégration des musulmans dans les sociétés non musulmanes (“désassimilation”) agissent de façon très efficace par l’argent et l’exercice de pressions au sein des instances internationales et onusiennes. Elles représentent donc une sorte de “superlobby suprématiste islamique mondial”, qui avance de façon subversive au moyen d’une stratégie victimaire visant notamment à pénaliser toute critique de l’islam sous couvert de lutte contre l’islamophobie. L’instrumentalisation de l’antiracisme, qui fait désormais de la critique d’une religion un nouveau racisme, notamment par le biais du Mrap, du CCIF ou des Indigènes de la République, comme on le voit en France, est ainsi la déclinaison d’un travail de sape d’ampleur planétaire qui a été méthodiquement planifié. [...]"

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  • 12 avril à Paris : conférence d'Alexandre Del Valle

    Alexandre Del Valle conférence stratégie de l'intimidation - 12 avril 2018

    A l’occasion de la sortie du dernier ouvrage d’Alexandre Del Valle La stratégie de l’intimidation, l’Institut de Formation Politique, Damoclès et les éditions l’Artilleur organisent une rencontre exceptionnelle autour de l’auteur le 12 avril prochain. 

    Il viendra présenter son livre dans lequel il « apporte la preuve que le djihadisme et l’islamiquement correct fonctionnent de concert ». 

    Expert international reconnu, Alexandre Del Valle est spécialisé en géopolitique et s'intéresse principalement à l'islamisme, aux relations entre l'Europe et la Turquie et au monde arabo-musulman.

    Il viendra présenter et dédicacer son ouvrage le jeudi 12 avril à partir de 19h à la brasserie Le Cardinal au 1, boulevard des Italiens 75002 Paris.

    Inscription obligatoire (5 € l’entrée et une boisson gratuite). Places limitées.

    Michel Janva

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