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islamisme - Page 244

  • Le Figaro accable Ratko Mladic et tait l’épuration des serbes de Bosnie autour de Srebrenica

    Nous rediffusons cette mise au point de 2008 alors que Le Figaro vient de publier un article à charge sur Ratko Mladic, en taisant les massacres commis par les musulmans ayant conduit à l’offensive sur Srebrenica, en reprenant les chiffres de morts farfelus du TPI, institution inique dirigée par l’Otan alliée des islamistes à l’époque.

    Ratko-Mladic-criminel-ou-heros.jpg« Le Tribunal Pénal International passe par pertes et profits les massacres avérés de milliers de civils serbes par les troupes musulmanes de Bosnie dirigées par Naser Oric, et ignore toujours l’existence des camps de concentrations musulmans où croupirent des civils serbes, femmes et enfants inclus.

       Naser Oric fut acquitté, jeudi 3 juillet 2008 , par la chambre d’appel du Tribunal Pénal International de La Haye, après avoir été condamné en première instance en juin 2006 pour crimes de guerre. Si en 1992, estiment les magistrats, des civils serbes ont été passés à tabac et tués en Bosnie, « les preuves de la culpabilité de Naser Oric sont absentes », comme si celui qui était le commandant en  chef de l’armée bosniaque de 1992 à 1995 n’était pas au courant que ses hommes s’attaquaient à des milliers de civils, comme si il ne s’était rien passé après 1992 !

       Le Tribunal Pénal International, (création ad hoc américaine) après avoir sur le tard (2003 !) commencé à interpeller quelques criminels de guerre musulmans pour tenter de regagner de la crédibilité après avoir systématiquement arrêté les « criminels » du seul camp Serbe, vient de démontrer que son parti pris à l’égard des bosno-musulmans dans la continuité des choix de l’Otan, fait de La Haye le théâtre d’une des plus grandes parodies de justice de l’histoire moderne.

       De nombreux témoins de l’époque, du chef de la sécurité civile Patrick Barriot au général Lewis MacKenzy, premier commandant des forces de paix l’ONU à Sarajevo, en passant par le courageux général Morillon, avaient pourtant clairement décrit le rôle criminel du sanguinaire Naser Oric, sous les ordres de l’islamiste Alija Izetbegovic, conduit à la présidence de la Bosnie indépendante par l’Otan et son allié François Mitterand, sous l’influence de Bernard Henry Lévy.

    Naser Oric commandait  l’armée Bosno-musulmane lors du siège de Srebrenica  par les Forces Serbes, qui tenaient légitimement à régler leur sort aux djihadistes (qui s’assumaient comme tel) responsables d’une épuration ethnique, rélle et planifiée, elle

    8 000 morts lors de la reprise de Srebrenica ? Seuls 2079 corps identifiés par la Commission internationale pour les personnes disparues. Seulement des civils désarmés ? Non,  5500 hommes de la 28 eme division d’infanterie bosno-musulmane lourdement armés étaient dans le secteur…qui avaient refusé de rendre les armes, et majoritairement neutralisés lors de combats réguliers ! (Certes, des executions sommaires qu’il convient de punir, mais s’élevant à quelques dizaines et non avalisées par la hierarchie..)

      L’Association des anciens combattants de la Républika Srpska  révéla  détenir une liste de 954 combattants musulmans bosniaques tués au cours de la guerre civile en Bosnie avant fin 1994, qui figurent pourtant dans le compte des victimes  de Srebrenica datant de juillet 1995. La liste fait partie des rapports faits en fin 1994 au commandement du second corps d’armée bosno-musulman par le chef de la 28ème division en garnison à Srebrenica,  Naser  Oric lui-même.  Par ailleurs, l’Association de la Republika Srpska des prisonniers de camps cite l’exemple de Munira Subasic, présidente de l’Association des femmes musulmane de bosnie , qui a déclaré son fils comme une des victimes de Srebrenica. Or, son fils a été trouvé aux Etats-Unis sous un nom différent »

     » On peut être sans nouvelles des « civils disparus depuis deux ans » de Srebrenica, mais ça ne les empêche pas de voter aux élections de Bosnie de 1997 ! La liste ci- dessous constitue une partie de la liste des 3010 « civils disparus » qui ont participé aux élections de Bosnie et qui figurent dans la liste des votants de l’OSCE  » . DR Dragan Kalinic, président du Parlement de la République Serbe lors de sa présentation de ce « paradoxe » à l’OSCE et à l’UE….

                Alors que Le Monde décrit Oric comme un simple résistant « Naser Oric et ses compagnons d’armes résistent. » (source), se gardant bien de fournir à ses lecteurs des informations capitales pour cerner le rôle du criminel pendant la guerre, en faisant porter la responsabilité des « 7000 » morts de Srebrenica sur les seuls Serbes (oubliant que la plupart furent des soldats tués en  représailles aux nettoyage ethnique du noël orthodoxe 1993, et que le chiffre de 7000 ne repose sur aucune preuve) il est temps de donner la parole aux vrais connaisseurs du dossier :

    « Le 6 mai 1992 deux petits hameaux, Blj et Gniona, avaient été saccagés et brûlés comme un signal, deux jours avant que le le juge Goran Zekic, président du SDS (parti politique des Serbes de Bosnie) et député ne soit tué par les milices musulmanes. Le 7 mai suivant, sept Serbes qui cherchaient à s’échapper de Srebrenica furent pris en embuscade et assassinés. Le 15 mai, les villages de Viogor, Orahovica, Karno, Civeci et Radosevi furent attaqués. De cette façon, de mai 1992 à janvier 1994, jusqu’à 192 villages furent pillés et incendiés. Pendant cette période, 8000 maisons serbes furent attaquées et 5400 complètement détruites. Le nombre de tués était de plus de 1000, y compris des femmes, des enfants et des vieillards et 90% furent tués principalement durant les six premiers mois à partir de mai 1992 en dépit qu’ils fussent des civils » (source:  témoignage de Milivoje Ivanisevic intitulé Chronique de notre cimetière paru dans le journal hollandais De Groene Amsterdammer du 13 mars 1996, et rapport de la République serbe de Bosnie pour le TPI)

       Dans son article La véritable histoire de Srebrenica paru dans The Globe and Mail du 14 juillet 2005, le général Lewis  MacKenzie évoquait la personnalité de Naser Oric :

    Cela se passe début juillet 1993 :

       « Il n’a pas fallu longtemps aux musulmans bosniaques pour comprendre que l’ONU n’était pas en mesure de tenir sa promesse de « protéger » Srebrenica. Avec une certaine aide extérieure, ils ont commencé à infiltrer des milliers de combattants d’armes dans la zone protégée. Au fur et à mesure que les combattants bosno-musulmans  étaient mieux équipés et entraînés, ils se sont mit à sortir de Srebrenica, à incendier les villages serbes et à tuer leurs occupants, avant de regagner rapidement la sécurité de la zone protéger de l’ONU (quel courage). Ces attaques ont atteint un sommet en 1994, et ont continué jusqu’au début de 1995, après que la compagnie d’infanterie canadienne ait été remplacée par un contingent hollandais plus important. Les Bosno-Serbes avaient peut être l’armement le plus lourd, mais les Bosno-musulmans étaient leurs égaux en capacité d’infanterie, indispensables sur le terrain rugueux de Srebrenica. Quand la neige a fondu au printemps de 1995, il est devenu évident pour Naser Oric, l’homme qui commandait les combattants bosno-musulmans, que l’armée bosno-serbe allait attaquer Srebrenica pour faire cesser ses attaques de villages serbe. » 

       Soit une légitime défense. Le commandant des forces de paix insiste sur le fait que l’armée serbe, lors de la libération de Srebrenica, avait pris soin de séparer les femmes et les enfants des militaires bosno musulmans ayant du sang sur les mains, ce geste démontrant clairement qu’il n’y avait pas de volonté de génocide. Il poursuit sur la querelle des chiffres :

    «  Les éléments fournis au tribunal pour crimes de guerres de La Haye soulèvent de sérieux doutes sur le chiffre « jusqu’à » 8000 bosno-musulmans massacrés. Ce chiffre inclus « jusqu’à » 5000 enregistrés comme manquant (nda : le plus souvent réfugiés vers de nord, aucun élément ne prouve leur présence dans le « charnier »). Plus de 2000 corps ont été exhumés à Srebrenica et dans les environs, et ils comprennent les victimes de trois années d’intenses combats dans la région (nda : et non celles du pseudo génocide). L’arithmétique ne peut tout simplement pas confirmer le chiffre de 8000 tués. Naser Oric, le chef militaire bosno-musulman à Srebrenica, est actuellement inculpé à La Haye de crimes commis pendant la « défense » de la ville. Les preuves à ce jour montrent qu’il a été responsable du meurtre d’autant de civils serbes à l’extérieur de Srebrenica  qu’il y a eu de gens massacrés par l’armée bosno-serbe à l’intérieur de la ville »

       Pour connaître la vérité sur Srebrenica, lire le receuil de documents de l’association Vérité et Justice Le dossier caché du « génocide » de Srebrenica incluant l’analyse du groupe de recherche américain,le rapport officiel des serbes de Bosnie censuré jusqu’alors, et des témoignages d’hommes de terrains, dont des hauts gradés.

       Il serait trop long de citer tous les témoignages accablant contre Naser Oric, délibérément ignorés par la presse française. Eve Crépin, infirmière française de terrain témoigna face à Clara Del Ponte lors du Procès Milosevic, pour rendre à Naser Oric ce qui est à Naser Oric, et à Radko Mladic ce qui est à Radko Mladic :                                                      

    «  Des milices musulmanes furent créées à Sarajevo et dans ses environs dès l’année 1991, avant la proclamation de l’indépendance de la Bosni-Herzegovine. Elles avaient pour but de terroriser la population serbe de Sarajevo et de ses environs, par exemple Tarcin. Dès 1992, les milices musulmanes de Naser Oricont semé la terreur autour de Srebrenica. C’est à partir de Srebrenica que les troupes de Naser Oric,commandant des forces de l’armée bosniaque dans cette enclave, ont massacré des centaines de civils serbes dans les villages alentours[1]Le 7 janvier 1993, jour de Noël orthodoxe, les troupes de Naser Oricattaquèrent des villages et des fermes serbes. Une cinquantaine de civils serbes furent tués au cours de ce massacre. Srebrenica a été déclarée zone de protection des Nations Unies en 1993. Mais rien n’a changé. La zone n’a pas été démilitarisée par les forces bosniaques. Elle a continué de servir de base arrière aux troupes musulmanes jusqu’en juillet 1995. Entre 1500 et 2000 serbes ont été tués entre ces quatre années. Tous les comptes rendus d’autopsie de ces victimes existent. Ils ont été présentés au Tribunal Pénal International pour l’ex-Yougoslavie en 2000par le docteur Zoran Stankovic. Concernant Gorazde, un massacre de la population serbe fut perpétré le27 août 1992 par des milices musulmanes.

       De nombreux camps de détention pour Serbes furent ouverts en Bosnie par les Musulmans (Celebici et Tarcin). Certains sont restés ouverts jusqu’aux accord de Dayton en 1995. Le camp de Celecebi[2], en Herzegovine, a commencé a fonctionné dès le 20 mai 1992. Des organismes comme le CICR, la Direction du Centre pour les Droits de l’Homme à Genève et les organes d’information de l’ONU, étaient au courant de l’existence de ce camps (nda : Le Monde préférait reprendre les intoxications d’Izetbegovic sur les camps serbes qui n’ont jamais existés !). Plus de 500 citoyens civils serbes de la région de Konjic ont été emprisonnés, torturés dans ce camp. Tous les certificats, radiographies, analyses ou comptes rendus d’autopsie effectués pour ces victimes existent et attestent de ces faits[3].

       Le camp de Tarcin[4](silo de Tarcin à côté de Sarajevo) était un camp de détention créé par les Musulmans pour les habitants serbes des environs de Sarajevo. Ila été ouvert en mai 1992 et n’a été fermé qu’en janvier 1996, après la signature des accords de Dayton. Environ 550 civils de nationalité serbe dont 11 femmes ont été détenus dans ce camp. Beaucoup de victimes de ce camp y sont mortes soit de tortures, soit de faim. Les survivants seront  marqués  à vie par ce qu’il y ont subi. Les témoignages recueillis sont insupportables »                                      

       Le témoignage édifiant de Eve Crépin est tiré du document préfacé par le Général Pierre-Marie Gallois« Le procès de Milosevic ou l’inculpation du peuple serbe », L’Age d’Homme, 2005, page 201.

       Ce témoignage fait parti du dossier d’instruction contre Naser Oric, mais les « juges » à la solde de l’Otan préfèrent croire Naser Oric, « aucune preuve » malgré les tombes, les milliers de familles qu’il suffit d’aller interroger, et les uniformes bien identifiables des hommes de Oric.

    Autre témoignage, vidéo cette fois. Un journaliste du Toronto Star, le 16 juillet 1995 décrit une vidéo analysée par la rédaction du journal canadien, montrant des scènes d’épuration ethniques aux alentours de Srebrenica :

       « Sur la vidéo, des maisons en train de brûler, des cadavres, des têtes tranchées, et des gens s’enfuir. [Le Commandant] Oric pendant tout ce temps souriait, admirant son oeuvre. ‘Nous leur avons tendu une embuscade’, dit-il lorsque un nombre de Serbes morts apparut à l’écran. La séquence suivante montrait des corps de personnes qui avaient été tués à coup d’explosifs : ‘On a envoyé ces types dans la lune’, dit-il fièrement. Lorsqu’ arrive la scène d’une cité fantôme, aux murs criblés de balles, sans aucun corps apparent, Oric se hâte d’annoncer : ‘Nous avons tué là 114 Serbes‘. Plus tard, il y avait des célébrations, avec des chanteurs chantant ses louanges d’une voix hésitante » Notez que Oric dit bien que ses « troupes » ont mutilé et abattu des villageois, pas des troupes serbes.

      ‘Nous avons du utiliser les armes blanches cette nuit-là’, explique Oric lorsque les scènes d’hommes morts découpés au couteaux se suivent sur son Sony 21 pouces…Etendu sur un divan bien rembourré, une pièce de tissu de l’armée US fièrement exposé sur le coeur, …le commandant musulman est l’homme fort de cette ville [de Srebrenica], que le Conseil de Sécurité des Nations Unies a déclaré ‘zone de sécurité’ protégée« 

    Le colonel français Patrick Barriot sur le terrain à l’époque, témoigna devant Clara del Ponte de ces faits d’armes jamais jugés des Bosno-musulmans :

    « Aussitôt que l’armée fédérale yougoslave (JNA) se fut retirée de la région , au mois de mai 1992, le commandement des forces musulmanes de Srebrenica fut confié à des repris de justice tels que Naser Oric et Zulfo Tursunovic. Srebrenica fut transformée en base de repli des combattants bosniaques qui effectuaient des incursions dans les villages serbes alentour. De mai 1992 à janvier 1994, près de 200 villages serbes furent mis à sac et plus de 1000 civils massacrés y compris femmes, enfants et vieillards. Le 7 janvier 1993, jour de Noel orthodoxe, les troupes bosniaques massacrèrent les habitants du village de Kravica. Le nombre de Serbes massacrés dans les environs de Srebrenica de 1992 à 1995 est au moins égal aux nombres de Musulmans bosniaques tués lors de la prise de la ville en juillet 1995. (…),Dans la nuit du 11 au 12 juillet, entre 10 000 et 15 000 Musulmans armés (chiffre confirmé par Naser Oric) ont quitté Srebrenica pour tenter de rejoindre à travers bois Tuzla et Kladanj. Durant la nuit, ces hommes se sont violemment affrontés aux forces serbes positionnés dans la forêt autour de Srebrenica. Environ 1800 soldats musulmans sont morts au cours des combats. Les forces serbes ont  perdu de leur côté plus de 500 hommes (rapport de 1 à 3).  »  Le procès de Milosevic ou l’inculpation du peuple serbe , L’Age d’Homme, 2005, page 58.

      A noter que, lors de la prise de la ville, les forces serbes ont évacué en bus vers Kladanj, en territoire musulman, femmes, enfants et vieillard. Les hommes ont été appellé à déposer les armes. Ceux qui l’ont fait ont été amenés à Bratunac pour vérification d’identité afin de déterminer si ils étaient impliqués dans les massacres de civils des années précédentes. Des échanges de prisonniers ont eu lieu avec le gouvernement islamiste de Alija Izetbegovic. Le « mythe des 7000 morts » du « génocide » a été construit en rassemblant un gros millier de corps des musulmans n’ayant pas voulu déposer les armes…du théatre 100% Izetbegovic, ayant déjà été capable de tirer des obus sur son propre peuple (marché de Markalé à Sarajevo ) afin de faire porter le chapeau aux Serbes… 

       Il faut relire attentivement la Déclaration islamique d’Alija Izetbegovic, chef de Nasir Oric et premier président de la Bosnie indépendante, pour comprendre le caractère djihadiste du comportement de l’armée islamique bosniaque, préparée doctrinalement à l’extermination totale des non-musulmans.

    1] Ces troupes ont pillé, détruit, mis à feu et à sang plus d’une centaine de localités autour de Srebrenica. Les habitants des villages y ont été brûlés, égorgés, décapités, éventrés avec des objets contandants. Ces exactions ont fait des dizaines de milliers de réfugiés et près d’un millier de civils tués. (nda : pas assez pour Clara del PonteLe général Morillon lui-même a assisté à l’exhumation des fosses communes.

    [2] Les auteurs de ces horreurs sont les membres du HOS (les « chemises noires » neo-nazies, qui regroupent des Croates et des Musulmans. L’existence de ce camp s’inscrivait dans un vaste programme d’épuration ethnique de la région de Konjic qui a commencé le 10 avril 1992 à l’encontre des civils serbes, femmes, enfants, vieillards ou hommes. La présence d’Alija Izetbegovic ( nda :soutenu à l’époque par Mitterand et BHL) et d’un général de l’armée bosniaque dans ces camps est prouvée. En outre, plusieurs milliers de Serbes ont été obligés de partir de la région de Konjic.

    [3] Voir l’article de Libération du 17novembre 1998 intitulé « Le TPI à l’écoute des victimes serbes »

    [4] Alija Izetbegovic était au courant de l’existence de ce camp puisque c’est lui qui délivrait les autorisations de visite du camp aux représentants de la Croix-Rouge.

    http://islamisation.fr/2017/11/22/le-figaro-accable-ratko-mladic-et-tait-lepuration-des-serbes-de-bosnie-autour-de-srebrenica/

  • Honneur aux jeunes catholiques intervenant au moment où un imam devait prendre la parole dans l’église de La Trinité

    Jeudi soir, à l’invitation du Service diocésain des relations avec les musulmans en Gironde (SDRM33), l’église de La Trinité donnait la parole à… l’imam de la mosquée de Mérignac, Hassan Belmajoub.

    Fort heureusement, une fois de plus, des jeunes catholiques ont sauvé l’honneur et réparé cette offense en venant réciter le chapelet à haute voix durant ce scandale, ayant pris soin d’occuper les trois premiers rangs de l’église et de se mettre à genoux pour prier dès que le cirque inter-religieux a commencé.

    Précisons que l’imam Hassan Belmajdoub a été l’un des membres fondateurs de la branche locale des Frères Musulmans et est actuellement le président de l’association des musulmans de Mérignac. Il a notamment invité à prêcher dans sa mosquée un certain Rachid Abou Houdeyfa, imam de Brest, qui a eu son moment de buzz pour avoir déclaré que « ceux qui écoutent de la musique seront transformés par Allah en singe ou en porc » et que la femme qui ne porte pas le voile « ne doit pas s’étonner que les frères, que les musulmans ou non-musulmans abusent d’elle ».

    Ces précisions n’empêchent pas le journal Sud Ouest d’écrire que les fondamentalistes sont ces jeunes catholiques qui ont eu l’outrecuidance de réciter le chapelet dans une église catholique.

    Ajoutons que la venue de cet imam dans l’église de La Trinité était organisée dans le cadre de la « semaine nationale islamo-chrétienne » ainsi que de la « Quinzaine de l’égalité« .

    Vous pouvez retrouver tous les articles d'actualité religieuse de MPI, augmentés d'une revue de presse au jour le jour sur le site medias-catholique.info

  • Welcome aux enfants de Daesh, ces « lionceaux du Califat » !, par Caroline Parmentier

    Enfants-de-Daesh.jpg

    Emmanuel Macron l’a annoncé : on étudie le retour en France des enfants de Daesh « au cas par cas ». Il paraît que c’est notre honneur.

    Eux aussi il va falloir les accueillir. Même eux. On n’a pas eu assez d’immigration, de vagues de migrants, de communautarisme, de terrorisme islamiste et d’attentats. On n’a pas eu assez de morts. On nous informe qu’il va falloir s’y préparer. On nous parle de « défi éthique, philosophique et éducatif ».

    Nos djihadistes rentrent. Parfois seulement leurs femmes et leurs enfants. On nous explique que la guerre est une chose horrible. Pour tout le monde. Pour Mauranne et Laura comme pour les jeunes égorgeurs de Daesh. Tous victimes.

    Le procureur de la République de Paris chargé des questions terroristes, François Molins, a mis en garde :

    « Il faut se départir de toute naïveté. Il s’agit de ne pas confondre la déception, la désillusion et le repentir. Ils rentrent déçus mais pas repentis. Il faut faire attention : nous allons être confrontés à des mineurs ou à des femmes qui ont été souvent formés au maniement des armes. Nous faisons face à des appels au djihad qui continuent et qui s’adressent aussi à des mineurs et des femmes en leur demandant d’y prendre une part active. »

    Les services secrets français estiment à environ 690 les personnes qui se trouvent dans la zone irako-syrienne. Parmi elles, 295 femmes et 28 mineurs combattants de plus de 15 ans. Dans son chiffre, il ne tient pas compte des mineurs non combattants, dont le nombre est estimé à 500. Plusieurs dizaines sont déjà rentrées.

    On ne parle pas de criminels de droit commun ici. Or la justice française au nom de la démocratie et des droits de l’homme, s’apprête à les juger comme tels. Sans jamais aucune remise en cause de l’islam. Nous ne sommes absolument pas armés pour la guerre qu’ils nous livrent, on l’a vu avec le procès Merah. « Tous victimes », nous a également seriné Dupond-Moretti : le frère, la sœur, la mère…

    Au nom du « tous victimes », on s’apprête à accueillir une armée de tueurs formés à égorger, à manier la kalach, à fabriquer des gilets d’explosifs et à s’en servir. Ceux-là mêmes qui ont contribué aux attentats en France. Ceux qui ont participé aux atrocités de Daesh et montré en exemple à leurs enfants les prisonniers brûlés vifs ou noyés dans des cages, les décapitations d’otages, les femmes lapidées, les chrétiens crucifiés, les homosexuels balancés du haut des immeubles.

    Les journalistes qui ont eu l’occasion de rencontrer ces enfants dans les zones de guerre, racontent dans des reportages entiers combien ils ont été nourris dès le sein maternel à la haine fanatique de l’Occident et des « kouffars ». Ils décrivent leurs gestes d’égorgement dès l’âge de trois ans, à chaque fois qu’ils parlent des « mécréants ».

    Pas un seul de ces « enfants de Daesh » ne doit remettre un pied sur le sol français quel que soit son âge. Ils doivent rester avec leurs parents qui ont choisi la charia et l’Etat islamiste et doivent être jugés sur place.

    La plupart de ces djihadistes ont été arrêtés dans des Etats souverains. C’est le cas de l’Irak où ils risquent la peine de mort, la prison, et les camps.

    Caroline Parmentier

    Article paru dans Présent daté du 22 novembre 2017

    https://fr.novopress.info/

  • Islam radical: il faut reconquérir les territoires perdus de la République

    Christian de Moliner a plaidé ici-même pour l’instauration d’un régime d’apartheid religieux en France. Selon lui, la partition du territoire français serait un remède à la situation actuelle, dans la mesure où la conversion des musulmans radicaux à la démocratie serait devenue totalement impossible. Pour éviter la guerre civile, il faudrait acheter la paix.

    Pour l’auteur, le maintien d’une République indivisible est devenu utopique : pour éviter le pire, il faudrait donc la démanteler. Il vaudrait mieux créer deux territoires séparés – l’un français et l’autre français musulman – plutôt que de tenter en vain de conserver l’unité du pays. On saluerait l’audace de la proposition si elle n’était pas aussi déconcertante. Instaurer l’apartheid, ce serait concéder la victoire aux multiculturalistes.

    Identitaires-multiculturalistes: la convergence des deux extrêmes

    Il est toujours fascinant d’observer comment deux courants opposés peuvent arriver à converger. C’est actuellement le cas d’une petite partie des identitaires français et des multiculturalistes. Évidemment, les premiers pourfendent le mondialisme tandis que les seconds sont en guerre contre l’État-nation. De même, les premiers affichent des idéaux conservateurs tandis que les seconds affichent des idéaux dits progressistes. Dans cette optique, il n’y aurait pas lieu de croire qu’ils pourraient s’entendre.

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  • Bordeaux : Des Ave Maria contre l’imam fondamentaliste – par Guy Rouvrais

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    8992-20171122.jpgLe quotidien Sud Ouest nous a appris que, jeudi soir, « plusieurs jeunes catholiques fondamentalistes » ont « perturbé » une soirée dans une église de Bordeaux. Nous ignorons ce que peuvent être des catholiques « fondamentalistes », ce n’est ni une nouvelle congrégation, ni une obédience jusqu’ici inconnue, pas plus qu’une école théologique. Toutefois le contexte nous éclaire, puisqu’il nous est dit que ces jeunes égrenaient des Ave Maria, qui est, en effet, une pratique de piété fondamentale chez les catholiques. Si fondamentalisme il y a, ce ne peut donc être que ça. Comment peut-on considérer désormais que dire le chapelet dans une église catholique serait perturbateur ? Ces jeunes voulaient seulement empêcher pacifiquement un imam de s’y exprimer. Et pas n’importe quel imam. « Scène surréaliste », commente Sud Ouest.

    Dans l’église de La Trinité, 250 personnes étaient réunies à l’invitation du Service diocésain des relations avec les musulmans en Gironde (SDRM33), pour une conférence-débat sur l’altérité et la rencontre de l’autre, organisée dans le cadre de la semaine nationale islamo-chrétienne ainsi que de la Quinzaine de l’égalité à l’initiative, celle-là, de la mairie de Bordeaux. Dans ce cadre devaient s’exprimer le professeur Daniel Frey, le père Christian Alexandre et l’imam de la mosquée de Mérignac, Hassan Belmajoub.

    Pour une soirée « en toute sincérité », il est intéressant de rappeler qui est Hassan Belmajdoub. Celui qui a été l’un des membres fondateurs (avec Fouad Alaoui) de la branche locale des Frères musulmans, est désormais le président de l’association des musulmans de Mérignac. Comme on peut l’entendre lors d’un entretien donné dans sa mosquée à un prédicateur radical Rachid Haddach, Hassan Belmajdoub énumère une liste de « personnalités » venues prêcher dans sa mosquée. La plupart appartiennent à la mouvance radicale ou salafiste comme Mohamed François, Nader Abou Anas ou Rachid Abou Houdeyfa.

    Rachid Abou Houdeyfa est l’imam de Brest qui déclarait que « ceux qui écoutent de la musique seront transformés par Allah en singe ou en porc » ou encore à propos des femmes qui ne portent pas le voile : « elle ne doit pas s’étonner que les frères, que les musulmans ou non-musulmans abusent d’elle »!

    Les jeunes catholiques placés dans les trois premiers rangs ont dès le début récité le chapelet à genoux, s’opposant pacifiquement à la venue de l’islamiste. Que faire ? Les organisateurs s’interrogent et songent d’abord à appeler la police « Au secours ! Des catholiques disent des Je vous salue Marie dans une église catholique, mais que fait la police ! » Ils y renoncent sagement, non par piété et respect du lieu de culte mais pour ne pas faire de publicité aux prétendus « perturbateurs ». Ils sont contraints de parler plus fort afin de tenter de couvrir leur voix.

    Daniel Ambry, président du SDRM33, a commenté ainsi l’événement, après avoir reconnu qu’il n’y avait eu aucune agressivité : « Ce sont des gens pour qui Vatican II n’a jamais existé. Une Eglise ouverte sur le monde, ils n’en veulent pas. » Le dernier concile disait que « l’Eglise regarde avec estime les musulmans qui adorent le Dieu Un, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant » et exhortait à « oublier le passé et à s’efforcer sincèrement à la compréhension mutuelle, ainsi qu’à protéger et à promouvoir ensemble, pour tous les hommes, la justice sociale, les valeurs morales la paix et la liberté ». Non seulement des musulmans n’ont pas oublié le passé mais il resurgit dans sa forme la plus cruelle, le terrorisme islamiste, dans la continuité des conquêtes sanglantes de Mahomet. Là-dessus aussi Vatican II est caduc, depuis, le monde a changé, loin de l’optimisme conciliaire. Dans cette « Eglise ouverte sur le monde », des musulmans qui se moquent du dialogue œcuménique entrent pour égorger un prêtre, tel le père Hamel, ou menacer des carmélites de l’enfer, comme la semaine dernière à Verdun, si elles n’abjurent pas la foi catholique.

    Guy Rouvrais

    Article paru dans Présent daté du 21 novembre 2017

  • Anniversaire du 13 novembre : génération Bataclan ou l'identité malheureuse

    Par Alexandre Devecchio

    A l'occasion du deuxième anniversaire des attentats du 13 novembre, Alexandre Devecchio revient sur cette nuit tragique et ses conséquences pour la jeunesse française. Il constate que, s'il y a bien une génération Bataclan, celle-ci n'a rien à voir avec la génération « morale » décrite dans les médias. Cette remarquable chronique [Figarovox, 13.11] qui dépeint une jeunesse qui est celle de l'identité malheureuse, intéressera les lecteurs de Lafautearousseau.   LFAR

    « C'est pour la jeunesse de notre pays que je veux présider la France. Si je reçois le mandat du pays d'être le prochain président, je ne veux être jugé que sur un seul objectif (...) : est-ce que les jeunes vivront mieux en 2017 qu'en 2012 ? », avait déclaré le candidat Hollande lors de son discours du Bourget.

    Sans doute n'imaginait-il pas l'effroyable scénario qui allait suivre. Les cris et les larmes, le sang répandu sur les trottoirs de Paris, les destins brisés dans la fleur de l'âge. Le grand Vendredi prédit par Hegel est advenu, mais en lieu et place du couronnement dialectique annoncé, il a consisté en cet infernal 13 novembre 2015 qui a marqué, comme l'a écrit Alain Finkielkraut, « la fin de la fin de l'Histoire ».

    Le délire meurtrier des djihadistes n'a pas seulement emporté sur son passage des vies, des corps et des âmes, mais également le monde d'hier. Le Bataclan restera comme le tragique tombeau de la génération soixante-huitarde en même tant que celui de l'« antiracisme » institutionnel. Daniel Cohn-Bendit et ses camarades rêvaient d'une société où il serait interdit d'interdire et où l'on jouirait sans entraves. Julien Dray et ses potes de « SOS », de diversité heureuse et de métissage universel. Leurs enfants ont payé du prix de leur vie la facture de leur utopie. « Le multiculturalisme est une blague, une blague sanglante », résumera de manière cinglante Jacques Julliard.

    Le 13 novembre, les Xe et XIe arrondissements, terre promise d'une jeunesse libertaire, ont été touchés en plein cœur. Face aux kalachnikovs des djihadistes, les habitués de La Bonne Bière, de La Belle Équipe, du Carillon ou du Petit Cambodge étaient armés de leur bienveillance et de leur art de vivre.

    Après les attentats de janvier, nous avions voulu croire que badges, slogans et marches blanches suffiraient à conjurer le mal. Moins d'un an plus tard, lors de cette nuit d'épouvante, cette jeunesse a découvert de la plus cruelle des façons la violence du siècle en marche. Le surlendemain, Libération titrait « Génération Bataclan ». Le quotidien exaltait une jeunesse « festive », « ouverte », « cosmopolite » et voulait croire en la naissance d'une nouvelle « génération morale » qui résisterait à l'islamisme en proclamant « je suis terrasse » un verre de mojito à la main. Une volonté d'exorcisme qui éludait le fait que les bourreaux des attentats de Paris avaient le même âge que leurs victimes et qu'ils formaient ensemble une même génération.

    De surcroît, les nouveaux barbares ne venaient pas d'un lointain pays étranger, mais des territoires perdus de la République situés à seulement quelques kilomètres à vol d'oiseau des quartiers branchés de la capitale. Les assassins n'étaient pas Charlie. Ils n'avaient pas marché dans Paris le 11 janvier.

    Une jeunesse épanouie dans l'individualisme occidental est tombée sous les balles d'une jeunesse enfiévrée par l'islamisme. Cette dernière est en partie le produit de l'antiracisme différentialiste des années 1980. En troquant le modèle traditionnel d'assimilation contre le système multiculturaliste anglo-saxon, l'égalité contre la diversité et la laïcité contre l'identité, cette idéologie a fait le lit du communautarisme et de l'islamisme.

    Déculturée, déracinée, désintégrée, une partie des jeunes de banlieue fait sécession et se cherche une identité de substitution dans une oumma fantasmée. L'enquête de l'Institut Montaigne sur les musulmans de France, publiée en septembre 2016 et basée sur un sondage de l'Ifop, révèle que près de la moitié des 15-25 ans sont partisans de la charia et se placent en rupture totale de la République.

    Tandis que la jeunesse issue de l'immigration se réislamise, les « petits Blancs » et même « les petits Juifs », victimes de l'insécurité au quotidien à l'école ou dans les transports en commun, n'ont aucun complexe à reprendre le slogan des soirées électorales du FN, « on est chez nous ! ». Ils quittent les métropoles pour des raisons économiques, mais fuient également de plus en plus la proche banlieue où ils se font traiter de « sales Français » et se sentent en exil dans leur propre pays.

    Les tragédies du Stade de France et du Bataclan ont bien révélé une génération, mais celle-ci n'a rien à voir avec ce qu'était la « génération morale » des années 1980. La vérité est que les nouveaux enfants du siècle sont le miroir des fractures françaises.

    Notre jeunesse a perdu son insouciance et s'attend à chaque instant à voir revenir le cauchemar du 13 novembre.

    S'il y a bien une génération Bataclan, elle est celle de l'identité malheureuse.  

    Alexandre Devecchio est journaliste au Figaro, en charge du FigaroVox. Il est l'auteur des Nouveaux enfants du siècle, enquête sur une génération fracturée (éd. du Cerf, 2016) ).

    Alexandre Devecchio

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Prières de rue ? Prière de ne pas trop déranger les médias officiels !

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    Non qu’ils n’aient pas évoqué cette affaire. Ils en ont parlé. La question est : comment ? La manière dont la majeure partie de la presse française a rendu compte des prières de rue de Clichy, mi-novembre, dit beaucoup des difficultés intellectuelles qui la traversent. La presse ne souffre pas d’un manque de lecteurs. Son lectorat est absent car elle oublie trop souvent de parler réellement de la réalité.

    Les prières de rue de Clichy : le 10 novembre 2017, l’AFP démarre en trombe et en trompe-l’œil par une dépêche : « Une centaine d’élus en écharpe ont tenté vendredi 10 novembre à Clichy (Hauts-de-Seine) d’empêcher des fidèles musulmans de faire leur prière dans la rue ». Rien de contestable, la phrase est factuelle. Elle ouvre cependant la porte à la façon dont la dépêche va être reprise par une partie des médias, dans la journée. Le verbe « empêcher » étant rapidement remplacé par le verbe en partie synonyme « perturber ». Ainsi, Le Point :

    Deux heures plus tard, cette présentation est modifiée pour devenir « Clichy : une centaine d’élus se mobilisent contre les prières de rue ». On comprend que Le Point se soit trompé et ait considéré que les élus de la République sont les éléments perturbateurs, étant donné le rôle actuel des dépêches de l’AFP dans le flux accéléré des informations. La formulation de l’agence pouvait s’y prêter. Pourtant, l’AFP aurait pu aussi diffuser l’information sous une autre forme. Exemples de possibilités ?

    « Clichy : au nom de la République, des élus manifestent pour demander l’interdiction de prières de rue illégales »
    « Clichy : des élus de la République française laïque s’opposent aux prières de rue de militants islamistes »
    « Clichy : la République dans la rue face aux prières musulmanes »
    « Clichy : des élus républicains défendent la laïcité contre l’occupation illégale de la rue par des militants musulmans islamistes »

    Le choix des mots par l’AFP n’est jamais anodin, il induit le choix d’une partie des médias. Toutes ces présentations étaient possibles et pouvaient dire réellement la réalité, et ainsi éviter que nombre de médias emboîtent le pas en accusant à leur tour la République de faire du mal à des croyants victimes et obligés de prier dans la rue. Victimes et qui plus est « perturbés » dans leur foi.

    L’interprétation de l’expression « tenter d’empêcher » fait boule de neige

    Le sens des mots « tente » et « empêcher » choisis par l’AFP a entraîné le même jour une interprétation du même ordre que celle du Point dans différents médias. Ainsi, Le Parisien pour qui les élus aussi « perturbent » la prière, ici qualifiée d’« illégale ».

    Le Lab d’Europe 1 quant à lui ne lésine pas sur l’interprétation alléchante : « Des élus chantent la Marseillaise et bousculent des fidèles musulmans en pleine prière de rue à Clichy ». Dans cette formulation, la prière de rue apparaît comme normale ou légitime, en rien illégale, tandis que l’action délictueuse semble le fait des « élus » qui « bousculent ». Sans compter qu’ils chantent l’hymne national, ce qui semble une circonstance discriminatoire augmentée.

    La majorité des médias relate le conflit qui oppose la mairie et une partie des musulmans de Clichy depuis bientôt 9 mois. Certains, mais pas tous, indiquent que le lieu de culte a été fermé car le loyer n’est plus payé au bailleur depuis longtemps et qu’il y a une mosquée dans Clichy, à quelques minutes à pied du lieu où la prière de rue se déroule. Un lieu choisi à dessein, près de la mairie. Aucun média n’indique cet autre fait, important puisque les événements se produisent en proche banlieue parisienne et que tout y est à deux pas : il y a 6 mosquées dans un rayon de 500 mètres autour du lieu de cette prière de rue. De ce fait, on serait tenté de demander à l’AFP ce qui « empêche » les musulmans concernés de prier ailleurs que dans la rue et au Parisien en quoi l’action des élus est perturbatrice. Il est d’ailleurs à noter que ces prières se font sereinement sous la protection des forces de l’ordre républicaine financées par les citoyens d’une France laïque.

    Et ailleurs dans la presse ?

    Globalement, il ressort des analyses des médias que ces prières de rue seraient une conséquence d’une situation imposée aux musulmans concernés. Ce que le maire de Clichy tente de désamorcer en expliquant sur les plateaux de télévision qu’il a toujours favorisé l’exercice du culte musulman sur sa commune. Ce qu’il parvient à démontrer sans peine. Cependant, Vendredi soir 10 novembre 2017, RTL organise un débat dans son émission On refait le monde. La présentation de l’émission est claire : les élus se sont opposés de façon « assez ferme et musclée » à des musulmans qui « prient dans la rue, comme tous les vendredis d’ailleurs », « car il n’y a pas de lieu de culte adéquat sur la commune de Clichy ». Une mosquée à quelques minutes à pied et d’autres à proximité, Bernard Poirette bien que travaillant pour l’une des principales radios hexagonales semble peu informé. Il insiste sur le fait (supposé) que les lieux de culte musulmans seraient en France faits « de clapiers et de planches ». Le débat permet ensuite à des personnalités militantes comme Rokhaya Diallo et Antonin André de développer un discours qui divise le monde contemporain entre les « victimes », ou minorités, et les représentants d’une France qui continuerait d’être coloniale. Pour madame Diallo « c’est très désagréable pour les personnes concernées de prier dans la rue et cela le deviendra encore plus avec le froid qui va arriver ». Pour elle, « il y a une instrumentalisation de la part des élus », de l’« électoralisme dans une période où les musulmans n’ont pas bonne presse ». Antonin André est d’accord, sous-entendant une ambiance islamophobe en France. Poirette conclut en entérinant le fait que l’islam est la 2e religion de France et que cela va aller crescendo « étant donnée la démographie ». Du coup, « il va falloir trouver des solutions et des lieux de culte ». Quant au Figaro, il signale que les élus de la République ont été accueillis par des jeunes maghrébins au cri de « fachos dehors ! ». Pourtant, la mosquée de Clichy, à moins de 15 minutes à pied, propose 2000 m2 d’espace et un bus gratuit pour s’y rendre, précise Le Figaro. Après avoir indiqué que la fermeture du lieu de culte découle d’un long conflit ponctué par une décision de justice, L’Obs rappelle que le 24 mars 2017 près de 2000 « fidèles » se sont réunis pour prier devant la mairie de Clichy et cite une intervention du directeur du « Collectif contre l’Islamophobie en France » sans pour autant noter que la présence forte de ce personnage est étrange, à moins de considérer que l’islamophobie est le problème qui se pose à Clichy. Pour un autre manifestant musulman, il y aurait eu « manipulation de la droite et de l’extrême droite pour stigmatiser les musulmans » et une plainte est censée être déposée.

    Le fait que cet événement pose la question taboue de la place exponentielle occupée en France par un islam aux multiples facettes, dont certaines ne paraissent pas prêtes à considérer les valeurs de la République française comme légitimes, n’est pas posée. La prière de rue, ce n’est pas une manifestation religieuse extérieure ostentatoire ?

    Texte repris de Ojim

    https://fr.novopress.info/208468/prieres-de-rue-priere-de-ne-pas-trop-deranger-les-medias-officiels/#more-208468

  • Prières de rue, Tariq Ramadan : la parole se libère contre les idées fausses, par Ivan Rioufol

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    Le vent tournerait-il ? Le déconomètre, qui s’emballe depuis près de quarante ans, a du plomb dans l’aile. Vendredi dernier, une centaine d’élus de Clichy (Hauts-de-Seine) ont manifesté leur indignation devant les prières de rue. Elles y sont organisées illégalement depuis huit mois par des fidèles qui se plaignent de l’éloignement de leur mosquée. La suite dira si, après ce premier face-à-face tendu, le ministre de l’Intérieur sortira de sa torpeur. Tout aussi réjouissante est l’avoinée qui s’abat sur le journaliste Edwy Plenel, patron de Mediapart. L’ami de Tariq Ramadan, accusé de viols, était le symbole sacralisé du journalisme moralisateur. Même à gauche, les outrances du faux curé commencent à être comprises pour ce qu’elles ont toujours été : des complaisances avec le totalitarisme coranique. Manuel Valls mène l’assaut contre ce drôle d’”antiraciste”. Mercredi, l’ex-premier ministre a accusé Plenel de “complicité intellectuelle” avec le terrorisme. La “parole libérée” est une glasnost à la française qui déborde des rangs des seules néoféministes.

    Les résistants de la 25e heure découvrent la lune. Hier encore, beaucoup étaient avec la meute quand il s’agissait de marginaliser les premiers lanceurs d’alerte, forcément réactionnaires et infréquentables. Votre serviteur se souvient des inepties des procureurs d’alors. Mais Schopenhauer avait prévenu : “Toute vérité franchit trois étapes : d’abord elle est ridiculisée. Ensuite elle subit une forte pression. Puis elle est considérée comme ayant toujours été une évidence.” Reste la satisfaction d’être moins seul, et celle de ne s’être pas trompé sur cette presse militante qui nie les faits, sur cette gauche perdue qui croit retrouver les vertus du communisme, Allah en plus, dans l’islamisme en guerre contre l’Occident.

    Cependant, les persistantes réticences à regarder en face les faux gentils, la fracture identitaire, la guerre civile qui vient, la grande mascarade du macronisme, sont des encouragements pour continuer d’enfoncer les clous…

    Ce qui survient, dans ce rejet des dénis et ce retour au bon sens, sont les premiers pas vers une émancipation des esprits.

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 16 novembre et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • NICOLAS DUPONT-AIGNAN : « SI LES TERRORISTES ISLAMISTES SENTENT QUE LA FRANCE EST IMPITOYABLE, ILS S’ARRÊTERONT »

    Nicolas Dupont-Aignan a fait part de son mécontentement devant les commémorations du 13 novembre. Il s’en explique au micro de Boulevard Voltaire.

    Vous avez fait part de votre mécontentement devant les commémorations du 13 novembre. Pourquoi ?

    J’en ai assez des commémorations qui visent simplement à masquer l’impuissance publique.
    Le meilleur hommage qu’on puisse rendre aujourd’hui aux victimes est de prendre les mesures qui s’imposent pour qu’il n’y ait plus de nouvel attentat.
    À ce titre, il y a plusieurs défis.
    Comment empêcher les djihadistes de revenir en France ? Ce n’est pas fait !
    Comment donner des moyens à nos forces armées ? Ce n’est pas fait !
    Comment faire en sorte que nos prisons ne soient pas gangrenées par l’islamisme ? Ce n’est pas fait !
    Comment revoir le fonctionnement judiciaire ?
    Je veux bien qu’il y ait des commémorations. C’est normal. Je comprends l’émotion des familles et des Français. Mais je ne veux pas de commémorations pour tout mettre sous le tapis et ne pas prendre les mesures qui protègent les Français.

    En d’autres termes, selon vous, pas grand-chose n’a été fait depuis deux ans ?

    Attention! Des choses ont été faites, et heureusement, et notamment l’état d’urgence que j’avais proposé et qui a malheureusement été levé par ce gouvernement.
    Il ne faut pas nier ce qui a été fait. Il ne faut pas, non plus, nier l’implication des services de renseignement qui ont déjoué des attentats.
    Je ne suis pas là pour polémiquer. Je suis là pour dire, en revanche, que tout n’a pas été fait. Il y a une marge de progression considérable pour mieux protéger les Français.
    Les gouvernements agissent souvent trop peu et trop tard.
    Je ne voudrais pas qu’il y ait un nouvel attentat et qu’on se dise : « On aurait dû mettre en place ce qui a été demandé. »
    Il faut construire le plus rapidement possible les 40.000 places de prison en reprenant des casernes désaffectées pour éloigner, notamment, les djihadistes, revoir le Code de procédure pénale, créer une Haute Cour de justice pour qu’on n’ait plus la palinodie et le spectacle lamentable du procès du frère Merah. Nous sommes comme anesthésiés.
    Je remarque qu’en ce jour de deuil et de cérémonie, nous n’avons pas entendu de voix différentes à la télévision.

    Ce qui préoccupe les Français, c’est le retour des djihadistes. Que préconisez-vous contre eux ?

    Ceux ayant une double nationalité doivent être déchus de la nationalité. Ils doivent partir dans le pays de leur autre nationalité.
    Ceux qui sont étrangers ne doivent pas remettre les pieds en France.
    Et ceux qui sont français doivent soit rester là-bas, soit être en prison en vertu de l’article du Code pénal qui punit de trente ans de prison toute personne coupable d’intelligence avec l’ennemi.
    Cet article du Code pénal n’est pas appliqué par notre Justice pour ceux qui sont en prison.
    Je n’accepte pas et je dénonce solennellement la position du président de la République qui parle au « cas par cas ». Cela veut dire que des personnes qui sont allées égorger et tuer là-bas et qui ont combattu nos soldats reviennent et sont en liberté dans notre pays.
    Il y en a 130 aujourd’hui, d’après les chiffres du ministre de l’Intérieur.
    J’entends parler de cellules de radicalisation. On croit rêver! Ce sont des gens qui reviennent pour nous tuer.
    J’avais proposé, pour ceux qui sont condamnés, les îles Kerguelen en créant une prison là-bas. Cela est tout à fait possible.
    J’avais proposé que toutes personnes soient incarcérées. C’est vital et ce n’est pas le cas !

    Le grand public s’est ému de la peine, trop légère d’après l’opinion, infligée à Abdelkader Merah. Selon vous, la Justice a-t-elle été à la hauteur ?

    L’avocat général avait requis des peines beaucoup plus sévères.
    Étonnamment, les juges n’ont pas retenu la complicité. Pourtant, ils l’ont condamné. Quelque chose ne tourne pas rond.
    C’est la raison pour laquelle je pense qu’il est important qu’une Haute Cour de justice différente, une Cour de sûreté de la nation serait plus efficace.
    Il ne s’agit pas de m’immiscer dans le processus judiciaire, mais de voir que notre Justice est paralysée à la fois dans ses verdicts et dans son organisation.
    Notre Justice n’arrive pas à traiter tous les cas de ceux qui reviennent. Le contrôle judiciaire pour ceux en liberté est totalement inefficace. Ce sont des bombes volantes qui reviennent sur notre sol.
    Le « au cas par cas » est indigne d’un président de la République.
    On peut mettre de petites bougies partout, mais cela ne va pas nous rendre les victimes.
    Je pense qu’on s’apitoie sur les djihadistes, sur leurs enfants, sur leurs compagnes, mais on oublie les victimes. Or, elles ne peuvent pas parler. Notre rôle d’hommes politiques est de parler pour elles et pour leurs familles.
    Il faut que les djihadistes sachent que la France sera sans pitié. C’est cela, être un homme d’État. On n’est pas là pour faire de la sensiblerie. Il faut les empêcher de rentrer et, quand ils rentrent, les mettre en prison.

    Vous disiez, dans nos colonnes, que la France était en train de disparaître. Selon vous, est-ce le terrorisme islamiste qui en est responsable ?

    Le terrorisme islamiste est en train de terroriser nos dirigeants.
    Je reprends la phrase magnifique de Charles Pasqua : « Il faut terroriser les terroristes. »
    Il avait tout compris !
    Ils ont bien compris que la société française et les dirigeants français étaient faibles.
    Ces gens-là vont vers la faiblesse. S’ils sentent que la France est faible, ils continueront. S’ils sentent que la France est impitoyable, ils s’arrêteront.
    Malheureusement, c’est toute l’histoire de l’humanité. Notre rôle d’hommes politiques n’est pas de faire de la démagogie compassionnelle, mais de prendre nos responsabilités.
    Je regrette que le président de la République ne prenne pas ses responsabilités.

    http://www.bvoltaire.fr/terroristes-islamistes-sentent-france-impitoyable-sarreteront/