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lobby - Page 1086

  • Race : ôtez ce mot de ma vue, et le racisme sera (sûrement) résolu…

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    Jeudi, les députés ont adopté un premier amendement au projet de révision de la Constitution. Désormais, on ne dira plus dans l’article 1er que la République « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion », mais bien « sans distinction de sexe, d’origine ou de religion ».

    Avant de regarder la chose au fond, j’ai une question sur la forme : nos médias reproduisant tous à l’identique ou presque ce qui est sans doute la dépêche AFP, on peut y lire que cet amendement a été adopté « à l’unanimité », chose rare s’il en est. Néanmoins, je lis par ailleurs que cet amendement a été voté par 119 députés, or l’Assemblée en compte 577. Dites-moi, l’Assemblée, comment ça marche ??

    Bref, on s’est enfin débarrassé de ce vilain mot – la race – qui nous collait aux heures les plus sombres de notre histoire comme le sparadrap aux doigts du capitaine Haddock. Ce faisant, on l’a remplacé par le sexe. De vous à moi, je me demande si l’on a bien fait. Je me demande même si l’on ne va pas devoir le retirer fissa, lui aussi. Naïve, j’avais en effet cru comprendre que le sexe est, comme la race, une notion totalement obsolète. Une construction sociale sans fondement, quel que soit, justement, l’apparence offerte par le fondement de l’individu. Me trompe-je ??

    Peut-être faudrait-il être plus nuancé. Écrire par exemple « sans distinction de non-sexe », ou mieux encore : blablabla « l’égalité des droits de tous les citoyens.nes Lesbiennes Gay.es Bisexuel.les et Transgenres, sans distinction d’origine ou de religion ».

    Sur la question de la race – horresco referens ! – on peut lire également sur le site de L’Express un excellent papier de Pierre-André Taguieff, autorité en la matière puisqu’il est l’auteur de plusieurs livres sur le sujet. Hélas pour lui, je crains que son bon sens ne lui ferme à jamais les portes des dîners en ville…

    « Je pense qu’il y a une erreur de principe à vouloir adapter cet article capital de la Constitution aux croyances dominantes de l’époque présente, qu’elles s’habillent du savoir scientifique ou se réduisent à des modes idéologiques », dit-il en préambule, rappelant que la demande d’interdiction de ce gros mot traîne depuis le début des années 1990. Un débat y fut consacré auquel il participa lui-même au milieu de nombreux chercheurs, scientifiques et sociologues. Et de constater que « vingt-six ans plus tard, l’alignement sur la position la plus extrême semble avoir suscité une homogénéisation des opinions sur la question, au moins à l’Assemblée nationale ». C’est là, dit-il, « le plus petit dénominateur commun » de professionnels de l’antiracisme qui ne parviennent ni à s’entendre, ni à proposer des idées novatrices. Et de souligner combien « le spectacle est amusant » qui voit « tant de belles âmes farouchement unies contre un gros mot supposé dangereux, un mot souillé et porteur de souillure ». Or « il ne s’agit que d’un acte magique : supprimer le mauvais mot pour supprimer la mauvaise chose. Un acte de magie préventive ».
    Je dirais même plus : un acte apotropaïque. Adjectif qui qualifie « une chose qui éloigne le danger et qui maintient la sécurité ». Du sel par-dessus l’épaule contre le mauvais œil. Un poulet blanc égorgé sur une feuille de bananier contre les cyclones. La procession de saint Phallier à travers les vignobles du Cher pour éloigner la grêle…

    Enfin, une bonne chose n’arrivant jamais seule, on a échappé à la féminisation obligatoire des titres de fonctions dans la loi fondamentale : président ou présidente, Premier ministre ou Première ministre, ambassadeur ou ambassadrice, etc. Hélas, au train où vont les porcs balancés et les MeToo, je crains que ce ne soit que partie remise.

    Marie Delarue

    http://www.bvoltaire.fr/race-otez-ce-mot-de-ma-vue-et-le-racisme-sera-surement-resolu/

  • Coup de baguette magique de l'assemblée : le racisme n'existe plus

    6a00d83451619c69e2022ad3a08ba4200b-250wi.jpgLes députés ont supprimé jeudi, à l'unanimité des 119 députés présents (aucun député FN n'était dans l'hémicycle), le mot "race" de l'article 1er de la Constitution. Ainsi :

    "La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée."

    Devient :

    La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction de sexe, d'origine ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

    L'ajout du "sans distinction de sexe", en ces temps cinglés d'idéologie du genre, peut laisser entendre que les sexes étranges revendiqués par les LGBTQIXYZ pourraient devenir égaux aux sexes naturels...

    Quant à la race, elle n'existe plus. C'est plus simple ainsi : en supprimant le mot, on croit supprimer les maux de racisme...

    Pourtant, lorsque le mot race a été introduit dans le préambule de la Constitution de 1946 puis repris en 1958, les constituants voulaient, après le nazisme, affirmer leur rejet des idéologies racistes. En supprimant le terme, vieille proposition communiste, ne va-t-on pas, finalement, vers la reconnaissance d'une République qui pourrait ne plus assurer l'égalité des citoyens devant la loi, selon leur race ?... Une République qui, aujourd'hui, élimine quasiment systématiquement les porteurs de la trisomie 21...

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La planète foot

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    Il y a semble-t-il une planète foot. Il y a vingt ans on nous avait fait le coup du « black, blanc, beur » censé venir à bout des problèmes de racisme et autres xénophobies sociales et nous faire accroire qu’on vivait en bonne harmonie dans une France multiraciale et multiculturelle. Que nenni ! Les chiffres de la délinquance ont rapidement mis en évidence le contraire et le Front national n’a pas baissé d’un iota aux élections. 

    La presse bourgeoise voudrait nous refaire le coup. Sauf que cette année, l’équipe de France est « black » de haut en bas avec une touche de Blancs qui finiront par se demander ce qu’ils foutent là.  On notera que cette équipe de France est la seule parmi les autres équipes européennes à afficher un tel taux de Noirs. Si le meilleur d’entre eux, Mbappé, est Guadeloupéen, les autres sont tous issus de familles subsahariennes immigrés.

    On remarquera par ailleurs, que tous ces amoureux du foot qui soutiennent cette équipe de France ont des tronches de prolétaires plus portés à voter facho que socialiste. Non pour les beaux yeux de Marine Le Pen, dont ils se foutent allègrement, mais parce qu’ils appartiennent à cette France d’en bas, périphérique qu’ignore la France d’en haut et qu’ils restent attachés aux valeurs ancestrales issues du terroir et de la longue mémoire. C’est d’ailleurs un curieux paradoxe de ces supporters patriotes qui vont applaudir une équipe qui n’est ni de leur race ni de leur culture. Il y a là un mystère qui s’appelle football. Ce qui ne les empêchera pas à la première occasion, de balancer des bananes et tenir des propos que condamnent les droits de l’homme !

    Au final ce sont moins les joueurs qui gagnent que le jeu lui-même. Et c’est le jeu qu’aiment nos supporters. Qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, telle est au final la devise de ce sport populaire.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Cachez ces supportrices sexy que la FIFA ne saurait voir

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    La coupe du monde nous donne l’occasion d’apprendre que la FIFA, elle aussi, s’est dotée d’un garde-chiourme chargé de la surveillance du camp de la bien-pensance. Enclos magnifique, trop souvent sujet à incursions d’éléments perturbateurs, mal pensant, sales et tout à fait dégoutants. Il faut bien le dire.

    En langage novlandais, le cerbère en question est appelé « responsable du programme diversité ». « Gardien du phare de la pensée qui illumine » a été jugé trop long, « maton du politiquement correct » trop violent, bref, le mot passe-partout « diversité » a été choisi à l’unanimité du jury.

    Du haut de son mirador, l’homme veille au grain. Jumelles rivées sur les yeux, il scrute, observe… Et que ne découvre-t-il pas au détour d’une retransmission télévisée ? Vade retro satanas ! Des femmes jolies et sexy apparaissent régulièrement sur l’écran durant les matchs. Seigneur Jésus ! Les réalisateurs, tout plus machistes les uns que les autres, choisissent trop souvent de cadrer ces supportrices ! C’est épouvantable. Le préposé compulse son catalogue de « phobes » et de « ismes »… L’affaire est entendue, il est en présence d’un cas de sexisme caractérisé. Sirène, lâchers de pitbull et branle-bas de combat. Le plan « orange » est déclenché, les sommités de la FIFA se fendent d’un communiqué rageur invitant les chaînes de télé à moins montrer ces tentatrices impies, dévoyeuses de maris, stigmatisantes de toutes les autres femmes… Ach ! Gross malheur !

    La FIFA doit en convenir, il a manqué à cette coupe du monde un sélectionneur de spectateurs. Un Didier Deschamps chargé de constituer des groupes de supporters filmables. Des qui ne tombent pas sous le coup d’un « phobe ou d’un « isme » répertorié dans le catalogue du surveillant. Trouver 80.000 personnes dans ce cas est jouable. Éliminer les femmes enveloppées dont le cadrage relèverait de la grossophobie, des noirs trop enthousiastes qui feraient tomber le réalisateur pour racisme, des hommes peut-être un peu efféminés qui verrait la retransmission sombrer dans l’homophobie la plus atroce, etc. Ensuite se posera le problème du choix des joueurs qui peuvent apparaitre à l’image sans risque de froisser les pensionnaires du camp de la bienpensance.

    L’homme du mirador est la proie de questions existentielles. Dans le cas précis d’une action menée par deux ou trois joueurs blancs, n’est-il pas préférable d’envoyer un documentaire ? Ou de filmer les spectateurs sélectionnés, les guichetiers, les vendeurs de sandwichs ?

    Et enfin… Pourquoi ne pas jouer cette Coupe du monde à huis clos ? Avec des joueurs rigoureusement identiques attachés à des barres elles-mêmes manipulées par des représentants de la belle pensée qui sent bon. Comment dites-vous ? C’est du baby-foot ? Voilà, c’est le mot que je cherchais. Une Coupe du monde jouée sur un babyfoot dans le bar d’un village reculé… Le tout filmé au caméscope par le patron du café… La FIFA doit faire table rase du passé, repenser le projet et nommer un « conceptualiseur de diversité en milieu rural ». On ne sait jamais. Le réalisateur pourrait avoir la mauvaise idée de faire trop de plans sur son épouse.

    Jany Leroy

    http://www.bvoltaire.fr/cachez-ces-supportrices-sexy-que-la-fifa-ne-saurait-voir/

  • Twitter supprime 70 millions de comptes en deux mois

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    Nous avions révélé le 26 février 2018 les pratiques de censure active de Twitter via le « shadow banning » qui permet à l’algorithme maison de rendre invisible un compte sans que l’utilisateur ne soit prévenu ni ne puisse le réaliser. L’Union Européenne avait félicité la société américaine pour sa politique. Mais Twitter va plus loin.

    Mai-juin 2018 : 70 millions de comptes en moins

    C’est le Washington Post du 6 juillet 2018 qui en parle sous la signature de Craig Timberg et Elizabeth Dwoskin. Chaque jour de mai et juin 2018 Twitter a supprimé plus d’un million de comptes par jour. Selon les déclarations de Del Harvey, vice-présidente « confiance et sécurité » (sic) de la société, Twitter est en train de faire évoluer la balance entre la libre diffusion de discours et la sécurité. Elle insiste « Un des plus grands changements est intervenu dans notre manière d’appréhender l’équilibre entre la liberté d’expression elle-même et le risque que cette liberté glace/effraie (chill en américain) le discours de quelqu’un d’autre ».

    Et encore plus à venir

    Le temps est loin où la société se revendiquait comme l’aile la plus libre discours du parti du libre discours (The free speech wing of the free speech party). Le sénateur démocrate Mark R. Warner a vivement encouragé Twitter dans sa politique de censure active, remarquant simplement « qu’il y a encore beaucoup à faire » (resic).

    Les natures inquiètes sur les futures capacités de censure de Twitter peuvent être rassurées : la société a racheté en 2016 une société d’intelligence artificielle Magic pony, une technologie qui sera employée pour traquer et éliminer les comptes non politiquement corrects selon la sauce Twitter.

    Article repris du site Ojim

    https://fr.novopress.info/

    Il y a une alternative à twitter, c'est GAD pas aussi célèbre car récent : https://gab.ai/home

  • Aujourd’hui, le seul remède pour sauver la France : l’état de siège

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    Dans un rapport rendu public le 10 juillet, deux sénateurs s’en prennent aux pouvoirs publics face à « l’enracinement du salafisme en France » et s’inquiètent de la multiplication de « zones ghettoïsées » sur le territoire. Pourtant, ceux-ci, Bernard Cazeau (LREM) et Sylvie Goy-Chavent (Union centriste) ne sont pas des adversaires politiques d’Emmanuel Macron. Mais ils n’en préconisent pas moins l’expulsion des fichés S radicalisés de nationalité étrangère, le suivi à long terme des mineurs revenants, la création de pôles de lutte contre l’islam radical dans chaque département ou encore l’application de la déchéance de nationalité aux détenus binationaux condamnés pour terrorisme. Mais, surtout, ils pointent du doigt le danger salafiste qui réunirait de 40.000 à 60.000 adeptes dans l’Hexagone. On croirait entendre Marine Le Pen, Nicolas Dupont-Aignan et même Laurent Wauquiez ! Si le rapport accumule les griefs contre les « zones ghettoïsées », il se garde bien de mentionner celles-ci.

    Soyons clair : ce que disent aujourd’hui ces deux sénateurs, c’est ce que savent tous les flics de France et même une majorité d’habitants des quartiers sensibles. De plus, lorsqu’ils stigmatisent « le manque de courage qui conduit trop souvent à fermer les yeux sur la place du salafisme en France, tandis que certains individus surveillés ne sont pas toujours empêchés de passer à l’acte », ils ne font qu’indiquer ce que les criminologues soulignent depuis des années.

    Or, il existe un remède efficace pour détruire cette menace, un remède seul capable d’endiguer la décomposition de notre pays, un remède que personne n’a encore osé mettre en œuvre : la proclamation de l’état de siège.

    Mais qu’est-ce que l’état de siège ?

    En France, l’état de siège est un dispositif législatif et constitutionnel permettant le transfert de pouvoirs de police de l’autorité civile à l’autorité militaire, la création de juridictions militaires et l’extension des pouvoirs de police. Il ne peut être mis en œuvre que sur une partie du territoire, après délibération du Conseil des ministres et avec signature présidentielle, lorsqu’il y a péril imminent. La prorogation de l’état de siège au-delà de 12 jours est soumise à l’autorisation du Parlement.

    Or, justement, une telle mesure ne concernerait dans un premier temps que des quartiers limités : les 83 zones de sécurité prioritaires (ZSP). Ces zones géographiques répertoriées, depuis 2012, comme étant celles dans laquelle l’ordre et la sécurité publics sont particulièrement dégradés. Leurs caractéristiques : l’implantation durable d’une délinquance quotidienne.

    Les effectifs militaires seraient faciles à trouver : piocher au maximum dans ceux de l’opération Sentinelle. En effet, dans de telles circonstances, nos armées effectueraient enfin un travail efficace et non rébarbatif.

    Nous avons, Messieurs les sénateurs, dépassé le stade de la réflexion : les faits alarmants sont légion et pourtant, jusque-là, ils n’ont entraîné que des réactions épisodiques faites pour masquer le danger islamiste. Ce manque de « virilité » imputable à des autorités qui ne sont plus à leur place n’est plus acceptable. Aussi ces autorités civiles doivent-elles passer, au moins temporairement, la main à l’autorité militaire.

    « Il suffit d’une pomme pourrie pour gâter tout le tas », expliquait l’écrivain anglais Michel de Northgate. Aujourd’hui, le verger France compte de trop nombreuses pommes pourries, seule la promulgation de l’état de siège permettra de découvrir et de couper les branches malades pour sauver l’arbre France.

    J.-P. Fabre Bernadac

    http://www.bvoltaire.fr/aujourdhui-le-seul-remede-pour-sauver-la-france-letat-de-siege/

  • Zemmour : « L'OTAN est une association inégale, avec un seul patron, l'Amérique »

    BILLET - Le sommet de l'OTAN a débuté mercredi 11 juillet à Bruxelles. Jamais l'ambiance entre alliés américains et européens n'a été aussi détestable. [RTL 12.07]. La vérité, expose Zemmour, est que l'OTAN n'a plus de raison d'être depuis la chute du mur de Berlin et la disparition de l'Union Soviétique. Si ce n'est le renforcement de la présence américaine en Europe Centrale... En tant que telle, cette alliance militaire ne correspond plus aux intérêts français ni européens.  LFAR 

    Résumé RTL par Éric Zemmour et Loïc Farge  

    Oyez, oyez, braves gens ! Sonnez le tocsin ! L'Occident est en danger. Le méchant Donald veut l'abattre. L'horrible nationaliste ose dire l'Amérique d'abord. Le détestable Trump a détruit le sentiment de confiance entre alliés. L'affreux macho est odieux avec Angela Merkel. L'OTAN subsiste encore en tant qu’institution, mais elle est vidée de sa substance. L'Europe doit s'unir pour se défendre seule.

    Si Donald Trump n'existait pas, les éditorialistes des grands médias et les dirigeants européens l'auraient inventé. La détestation qu'il leur inspire permet de masquer leurs non-dits et leurs faux-semblants.

    La confiance entre alliés est tellement profonde que dès les années 60, le général de Gaulle expliquait que les Américains ne risqueraient jamais de prendre une bombe atomique soviétique sur New York pour sauver Paris ou Berlin.

    Tous les présidents américains ont reproché aux alliés européens de ne pas partager le fardeau militaire. Les militaires américains considèrent même que les Européens sont un boulet plus qu'un soutien. Depuis la chute de l'URSS, ils supplient les présidents de s’en débarrasser et de dissoudre l'OTAN.   

    Éric Zemmour

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/archive/2018/07/13/z-6066133.html

  • Bock-Côté : « Pour peu qu'on souhaite restaurer la souveraineté populaire, il faut en convenir : la question du régime vient de se rouvrir »

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    4284888988.jpgC'est une analyse importante - sous l'angle politique, juridique et institutionnel - que Mathieu Bock-Côté a publiée hier - mercredi 11 juillet - dans Le Figaro. Le grand quotidien du matin l'a fait précéder de la mention suivante : « Pour notre chroniqueur québécois, le Canada constitue l'avant-garde d'un gouvernement des juges hostile à la souveraineté populaire ». Mais, on le verra, Mathieu Bock-Côté parle tout aussi bien pour la France, notamment lorsqu'il mentionne pour la critiquer avec pertinence « la récente décision du Conseil constitutionnel de supprimer le délit de solidarité au nom du principe de fraternité, en limitant considérablement pour l'avenir la possibilité d'œuvrer contre l'immigration clandestine. » Lorsqu'il conclut : « Pour peu [...] qu'on souhaite restaurer la souveraineté populaire, il faut convenir d'une chose : la question du régime vient de se rouvrir », nous savons bien que cette remise en cause du régime n'a pas le même sens pour lui que pour nous, qui sommes monarchistes. A nous de faire valoir nos arguments !  Lafautearousseau

    Depuis une dizaine d'années, le Québec a amplement débattu du meilleur encadrement possible des accommodements raisonnables. Mais un rappel revenait en boucle: toute tentative de se dégager des contraintes du multiculturalisme fédéral ne passerait pas le «test des tribunaux» qui démonteraient la loi québécoise au nom de la Constitution canadienne. C'est en partie pour cela que le présent gouvernement québécois s'est contenté, avec la récente loi 62, d'un cadre minimaliste rendant obligatoire le fait d'offrir et de recevoir les services publics à visage découvert sans pousser plus loin la quête de la laïcité. Mais c'était encore trop.

    Fin juin, un juge de la Cour supérieure du Québec a invalidé pratiquement le cœur de la loi sous prétexte qu'elle serait discriminatoire à l'endroit des musulmanes en niqab. Cette décision n'est pas surprenante, toutefois, si on tient compte de la transformation de la culture politique canadienne depuis le milieu des années 1980, qui a basculé dans une dynamique de judiciarisation du politique.

    La logique est la suivante : dans une société pluraliste, la souveraineté populaire serait frappée d'obsolescence: elle ne serait rien d'autre que le masque de la tyrannie de la majorité. La figure du peuple elle-même est remplacée par celle de la diversité : la société se présente plutôt comme un rapport de force entre une majorité qu'il faut contenir et des minorités qu'il faut émanciper. La formule est répétée religieusement : on ne saurait soumettre les droits des minorités aux caprices de la majorité. Prises pour elles-mêmes, les revendications minoritaires, traduites en droits fondamentaux, pourraient se déployer sans entraves.

    À l'abri des passions populaires, qui pousseraient toujours au populisme, les juges pourraient librement délibérer de la chose commune et des questions les plus sensibles. Cette forme de sagesse suprême prêtée aux tribunaux réactive le fantasme du despotisme éclairé. Pour emprunter le vocabulaire de l'époque, on dira que le Canada a accouché du régime démophobe par excellence.

    On l'aura compris, le gouvernement des juges ne repose pas seulement sur une extension exagérée du contrôle de constitutionnalité. Les juges ne se voient plus eux-mêmes comme les interprètes, mais comme les producteurs du droit, au nom d'une interprétation créative de ce dernier, ayant peu à voir avec ce qu'on appelait traditionnellement l'intention du législateur. Ils le font au nom de la Charte des droits et libertés inscrits au cœur de la Constitution canadienne, considérée comme une sorte de texte révélé, qui porte une conception radicalisée du droit-de-l'hommisme. On constate aussi qu'ils font reposer leur compréhension de la société sur la sociologie antidiscriminatoire - c'est en son nom qu'ils entendent remodeler les rapports sociaux selon les exigences de l'égalitarisme multiculturel.

    Au rythme où les enjeux collectifs remontent vers eux, les juges étendent leur empire. Les questions les plus fondamentales sont évacuées de la délibération publique. On assiste à un rétrécissement du domaine de la décision politique légitime, désormais condamnée à une forme de réduction gestionnaire. La rhétorique des droits fondamentaux permet ainsi de prendre des décisions politiques majeures sans avoir à les confronter aux préférences populaires, réduites à des humeurs mauvaises. Quel que soit le gouvernement en place, la Cour suprême le surplombe et peut le rappeler à l'ordre, et toujours, le programme diversitaire se déploie.

    Des enjeux liés à la diversité aux salles de shoot en passant par la question du suicide assisté et la reconnaissance de la famille à trois parents, ce sont les tribunaux qui ont le dernier mot et qui exercent la souveraineté. Certains commentateurs ont prétendu que les tribunaux étaient particulièrement activistes dans la mesure où les politiques ne savaient pas suivre le rythme des évolutions sociétales. L'argument est bancal : on postule alors que ce sont les mutations sociétales qui doivent commander le droit, et le politique se disqualifie s'il ne sait pas suivre à bon rythme. Le droit devient dès lors un instrument privilégié d'ingénierie sociale pour forcer la transformation d'une société qui, sans les juges, se refermerait et réactiverait les systèmes discriminatoires qu'ils prétendent combattre.

    On notera toutefois, comme on vient de le voir aux États-Unis avec la nomination de Brett Kavanaugh à la Cour suprême par Donald Trump, que lorsque l'activisme judiciaire change de camp, une partie du camp progressiste peut se montrer inquiète. On l'a souvent répété ces jours-ci: l'équilibre idéologique de la Cour suprême vient possiblement de basculer. L'histoire des idées nous le rappelle : si une certaine gauche mise sur la supériorité morale des tribunaux lorsqu'elle désespère d'un peuple jugé réactionnaire, elle peut se montrer méfiante devant l'aristocratie juridique quand le gouvernement des juges risque de se retourner contre le progressisme.

    Sans plaquer la situation française sur celle du Canada, on constatera que la tendance au gouvernement des juges a depuis un bon moment traversé l'Atlantique, comme en témoigne la récente décision du Conseil constitutionnel de supprimer le « délit de solidarité » au nom du « principe de fraternité », en limitant considérablement pour l'avenir la possibilité d'œuvrer contre l'immigration clandestine. D'ailleurs, les souverainetés nationales sont déjà très limitées, pour ne pas dire neutralisées, par la Cour européenne des droits de l'homme, qui croit porter une conception transcendante du droit, alors que sa légitimité semble plus incertaine que ne le croient ses partisans.

    Le gouvernement des juges correspond à une forme de régime post-démocratique et diversitaire qui repose sur un transfert de souveraineté dissimulé derrière les apparences de la continuité institutionnelle. Le théâtre électoral est maintenu, mais les élus disposent d'un pouvoir de plus en plus fictif. Le gouvernement des juges représente moins la nouvelle étape de la démocratie libérale que son dévoiement. Au nom du déploiement sans fin de la logique des droits, il condamne la possibilité pour un peuple de s'autodéterminer. Il programme l'impuissance du politique, qu'on maquille ensuite en forme supérieure d'humanisme. Pour peu qu'on refuse de naturaliser son avènement et qu'on souhaite restaurer la souveraineté populaire, il faut convenir d'une chose : la question du régime vient de se rouvrir.  

    Mathieu Bock-Côté        

    4047151000.jpgMathieu Bock-Côté est docteur en sociologie, chargé de cours aux HEC à Montréal et chroniqueur au Journal de Montréal et à Radio-Canada. Ses travaux portent principalement sur le multiculturalisme, les mutations de la démocratie contemporaine et la question nationale québécoise. Il est l'auteur d'Exercices politiques (éd. VLB, 2013), de Fin de cycle: aux origines du malaise politique québécois (éd. Boréal, 2012) et de La dénationalisation tranquille (éd. Boréal, 2007). Son dernier livre, Le multiculturalisme comme religion politique, vient de paraître aux éditions du Cerf [2016].

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le journaliste du Monde ose écrire "L’intox du syndrome post-avortement"

    Le Monde consacre un article à l'action pro-vie sur Facebook, où une page paie des publicités insistant sur le « syndrome dépressif post-avortement ». Dans un déni de réalité, le journaliste du Monde ose écrire "L’intox du syndrome post-avortement". Ce n'est pas Le Monde qui ira enquêter sur les conséquences traumatisantes de l'avortement...

    Nous lui proposons d'écouter ce podcast (53mn) de Radio Notre Dame : La Vigne de Rachel : « Nous voulons reconnaître une souffrance qui est interdite et tabou » 

    La perte d’un enfant lors d’une grossesse ou à la naissance est un drame qui laisse bien des blessures. Comment faire son deuil ? Comment pardonner ou se pardonner ? Marie Chavanne, créatrice du site parlerdemonivg.com, Joël Rosenfeld et Monique Lecoufle, de l’association « la Vigne de Rachel » en parlent.

    La Vigne de Rachel est une association qui a été fondée par la psychologue américaine Teresa Burke, et qui existe aujourd’hui dans 85 pays. Elle propose des retraites de trois jours en petit comité pour les personnes qui ont vécu la perte d’un enfant, à cause d’un avortement ou d’une fausse couche. « C’est un chemin de travail sur les émotions avec le Seigneur, pour aller à la rencontre de cet enfant, pour le recevoir du Seigneur et pour pouvoir le remettre en Dieu, et être ainsi consolé de son absence », explique Monique. A sa suite, Joël affirme son « émerveillement de voir la puissance de guérison de Dieu pour toutes ces personnes qui ont été tellement profondément blessées ». Il est ainsi permis à ces parents, ces femmes et ces hommes, de se rendre compte que leur enfant est auprès de Dieu, et de reprendre vie.

    « Parler de mon IVG » est un site que Marie a créé il y a quelques temps pour les femmes qui n’arrivent pas à se remettre de leur avortement.

    « Il y a des femmes qui vivent bien leur IVG et le revendiquent sur internet, mais celles pour qui c’est une souffrance n’ont pas de place. Ces femmes ne peuvent donc pas s’en remettre parce qu’on ne les écoute pas, elles n’ont pas la parole. Nous voulons reconnaître une souffrance qui est interdite et tabou ».

    Il est nécessaire d’offrir un espace pour exprimer une souffrance qui est tue, cachée, que l’on préfère ne pas reconnaître. Souffrance qui par ailleurs touche également les hommes, bien que ceux-ci aient tendance à moins le montrer.

    « C’est une souffrance qui est interdite pour la femme, pour l’homme c’est encore plus tabou. Ce sont des éternels oubliés. Soient ils fichent le camp, soit on ne leur demande pas leur avis, ils sont exclus du débat parce qu’ils ne portent pas l’enfant. Leur paternité est niée ». « pour les hommes qui ont été victimes de l’avortement, il y a des conséquences dramatiques« .

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Italie : Enchaînés pour soutenir l’invasion migratoire

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    En Italie, une quarantaine de militants du réseau #restiamounmani (restons humains) se sont symboliquement enchaînés devant le ministère italien des Transports pour protester contre la fermeture des ports aux navires des ONG décidée par le gouvernement.

    Une militante immigrationniste a déclaré ceci :

    C’est important que les gens sachent qu’il existe une société civile qui n’accepte pas que l’on traite les migrants de cette façon. C’est aussi un geste symbolique destiné à montrer qu’il y a des gens qui s’opposent à ce genre de pratiques non pas en traitant le problème assis derrière un ordinateur, mais physiquement.

    Ces individus comprendront-ils un jour qu’ils se font les complices des mafias de passeurs ?

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