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Critique du Féminisme - Episode 01 : Spermatozoïdes superflus VS L'Ovule sacré
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Élections en Italie : les évêques se rangent du côté de la gauche immigrationniste
Dimanche 4 mars les Italiens iront aux urnes voter pour le renouvellement des deux chambres, le Sénat et la Chambre des Députés. Ils devront choisir leurs 630 députés et 315 sénateurs. Cette semaine est donc la dernière ligne droite de la campagne électorale.
Les évêques italiens, à travers leur Conférence épiscopale (CEI), en dehors de tout respect de la neutralité, sont rentrés dans la bataille. Pour soutenir la gauche immigrationniste. En ayant recours aux symboles et lieux chrétiens dont ils dénient l’usage à leurs adversaires. Alors qu’ils ont critiqué âprement le chef de La Ligue anti-immigration, Matteo Salvini, pour avoir, disent-ils, « instrumentalisé »l’Évangile et le chapelet en les brandissant et faisant serment sur eux lors d’un meeting, ils ont ouvert leurs églises aux politiciens ouverts à l’accueil sans limites : à l’avorteuse Emma Bonino, virulente gauchiste, de tous les combats de la culture de mort ; à la présidente de la Chambre, Laura Boldrini (sur la photo), qui est plus à gauche que son parti, le Parti Démocrate, partisane acharnée du « droit du sol » pour les immigrés, loi dont les Italiens ne veulent pas ; à d’autres candidats de cette gauche anti-nationaliste et mondialiste…
Parce que pour ces évêques conciliaires post-modernes italiens, aussi progressistes dans le champ politique que dans le domaine religieux, il y a la « bonne » politique, celle de la gauche, qui peut faire entendre sa voix devant l’autel. Et il y a la « méchante », celle de Salvini, qui est contre l’arrivée massive de migrants ou de Berlusconi qui assure qu’il en renverra 600 000 chez eux parce qu’ils n’ont pas le droit de rester et sont « une bombe sociale ».
Pour Mgr Nunzio Galantino, le secrétaire général de la CEI, de tels discours sont inadmissibles. A Salvini, sans le nommer, il a voulu donner une leçon d’altruisme politique :
« A qui fait un pillage pseudo-politique je dis : après avoir racketté ces quatre votes en plus, s’il vous plaît, aller faire un tour en Italie, regarder dans les yeux ces personnes et dîtes-moi si vous pouvez continuer à spéculer encore sur l’histoire dramatique de ces personnes. »
Ainsi qu’au Cavaliere Berlusconi, lui-aussi sans le nommer :
« La sécurité en Italie n’est pas mise en crise par 4 ou 10 immigrés. La sécurité en Italie malheureusement est mise en difficulté par la pègre. Voilà ce qui détruit l’Italie : la pègre qui n’a pas couleur de peau. »
A Mgr Galantino, qui vit semble-t-il dans un monde parallèle, celui d’un « vivre-ensemble » utopique, on peut lui rétorquer : pourrait-il, tout en les regardant dans les yeux, tenir ce même discours aux parents de la jeune Pamela Mastropietro, tuée, démembrée et dépecée, certainement après avoir été violée, par une bande de Nigérians, vendeurs de drogue et en situation irrégulière ?
Francesca de Villasmundo
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[Toulouse] Lionel Rondouin - Le mondialisme un projet marchand
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La ligne anti-FN de Laurent Wauquiez totalement injustifiable auprès de son électorat
De Gilles Ardinat sur L'Incorrect :
"La première évolution est idéologique. Le Front National et Les Républicains connaissent, depuis leur défaite de 2017, des inflexions stratégiques importantes. Le FN s’est brutalement séparé de son aile chevènementiste avec le départ du clan Philippot porteur d’un discours socialisant qui était un véritable repoussoir pour la plupart des élus LR. De manière beaucoup plus progressive, LR est en train de se purger de son aile orléaniste. La rupture est presque consommée avec l’UDI et les défections se multiplient au sein-même du parti de M. Wauquiez accusé par ses anciens compagnons de « droitisation » excessive. Alors que le FN s’est débarrassé des déclarations gauchisantes de Sophie Montel et a fait évoluer sa critique de l’Union Européenne, LR se vide de ses têtes d’affiches (Xavier Bertrand et Christian Estrosi élus par la gauche en 2015, Alain Juppé, les « constructifs »…). Le fossé idéologique, jadis considérable entre le FN et LR est donc en train de se combler. La scission philippotiste et les défections orléanistes clarifient le paysage idéologique à droite, de plus en plus organisé autour de la question identitaire.
Les électorats FN et LR partagent les mêmes constats et les mêmes craintes concernant la « crise migratoire », terme politiquement correct pour décrire une véritable submersion de l’Europe par les populations prolifiques du Tiers-Monde. Pour la seule année 2017, la France a attribué 262.000 titres de séjour et enregistré plus de 100.000 demandes d’asile, soit une immigration équivalent à la ville de Nice en une seule année (sans compter les entrées clandestines dont le nombre est croissant notamment dans les territoires d’outre-mer). Le chaos migratoire menace clairement l’unité, l’identité et la sécurité de la France (sans parler de son coût économique gigantesque).
Ce bouleversement démographique d’une ampleur inédite explique la « droitisation » de l’opinion française. Les électeurs FN et LR ont pris conscience de la gravité de la situation. Ils partagent sur ce thème les mêmes diagnostics ce qui conduit de nombreux militants à imaginer des alliances sur le modèle autrichien.
Malgré ces convergences évidentes, le chantage de la gauche morale garde encore une certaine efficacité au sommet des Républicains. Les cadres dirigeants, à l’image de Laurent Wauquiez, continuent de jurer qu’il n’y aura « jamais d’alliance avec le FN ». C’est donc en périphérie des états majors que se créent les passerelles entre l’aile droite de LR, dont M. Wauquiez est le porte-voix, et le « nouveau Front » voulu par Marine Le Pen.
La Manif Pour Tous (LMPT) a été le premier lieu de rencontre entre les élus LR et FN, ceux-ci discutant de manière officieuse en marge des manifestations et des réunions publiques. La presse de droite et les sites de la « ré-information » constituent aussi des ponts entre les deux formations. TV Libertés, Causeur, Valeurs actuelles, Boulevard Voltaire, Figaro Vox et bien entendu L’Incorrect s’adressent aux électeurs LR comme à ceux du FN. Ces médias, relayés sur les blogs et réseaux sociaux, forment une nébuleuse métapolitique et transpartisane qui préfigure les rapprochements à venir.
Enfin, plusieurs personnalités, qui se positionnent à mi-chemin de LR et du FN, se sont fixées comme mission de dépasser les logiques de partis. Robert Ménard, son épouse Emmanuelle et Nicolas Dupont-Aignan plaident pour « l’union des droites » et comptent plusieurs ralliements comme celui du Parti Chrétien Démocrate (PCD) de Jean-Frédéric Poisson. La plateforme des « Amoureux de la France », émanation de la « droite hors les murs », multiplie les initiatives visant à dépasser les querelles d’appareils. Thierry Mariani, qui est toujours officiellement chez LR, est lui aussi un fervent défenseur de l’union des droites.
Alors qu’il est chaque jour trahi par les cadres de son parti, Laurent Wauquiez semble de plus en plus condamné à briser le tabou des alliances à droite. C’est une demande pressante de la plupart de ses partisans ; c’est aussi une nécessité du point de vue de l’arithmétique électorale puisque LR seul n’est plus en mesure d’obtenir une majorité lors d’un scrutin national."
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Hors-série de Présent sur "Maurras et l'épuration littéraire" à paraître le 1er mars
Vous y trouverez des entretiens avec Jean-Marie Le Pen sur les Poèmes de Fresnes de Brasillach, Philippe Mesnard, l'abbé de Tanouarn, Axel Tisserand, Stéphane Blanchonnet
A acheter en kiosque ou en ligne.
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Copé souhaite une alliance avec Macron : en marche vers le centre mou et les valeurs mondialistes
La recomposition politique semble conduire vers l’émergence d’un vaste centre mou. On savait déjà que, pour les prochaines élections européennes, le parti LREM d’Emmanuel Macron souhaitait ouvrir ses listes à des candidats extérieurs, de Daniel Cohn-Bendit à Alain Juppé.
Cette fois, l’initiative vient de Jean-François Copé, ex-président de l’UMP, qui souhaiterait que son parti LR s’allie avec celui d’Emmanuel Macron pour reconquérir la mairie de Paris en 2020.
Les paroles d’un politicien n’ayant aucune valeur, il ne faut pas s’étonner que la girouette Jean-François Copé, après avoir mis en garde les électeurs à l’encontre de Macron, leur dise désormais qu’il trouve à ce même Macron d’insoupçonnables vertus.
Cette union parisienne se ferait non pas pour un programme commun mais contre Anne Hidalgo.
« Il faut une réflexion pour voir comment Les Républicains et La République en Marche pourrait se mettre d’accord », déclare Jean-François Copé. « C’est une exigence, même pas parce qu’elle est socialiste, mais parce qu’elle est dangereuse pour la ville. La question ne peut plus être taboue », ajoute-t-il encore, estimant que Anne Hidalgo met en danger « l’équilibre social et économique de la région ». Sur ce point, on ne saurait lui donner tort.
Mais les propos de Jean-François Copé permettent de penser que l’alliance qu’il prône dépasse de loin le seul cas des municipales parisiennes. Car il ne tarit pas d’éloges à l’égard d’Emmanuel Macron : « Il fait ce qu’on aurait dû faire nous à droite. Pour l’instant, ce qu’il fait correspond à ce que moi je crois. »
Il est vrai que les deux hommes ont en commun les mêmes valeurs mondialistes.
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Le grand Remplacement en 2017 : 300 000 étrangers entrent, 120 000 Français sortent
Par André Posokhow, consultant ♦ Le site Polemia a présenté le 13 février 2018 un article dont le titre est « Le grand remplacement en 2017 : 300 000 étrangers entrent, 120 000 Français sortent ».
Cet article comporte malheureusement une erreur de calcul qui a consisté à superposer le nombre des recours reçus par la CNDA à celui des premières demandes d’asile présentées en 2017 auprès de l’Ofpra.
Cette erreur est la mienne. J’en exprime mes regrets auprès des lecteurs du site Polémia. Je remercie Jean-Yves Le Gallou d’avoir bien voulu me transmettre les observations qu’elle a suscitées et d’accepter que je les rectifie.
Est présenté ci-dessous cet article avec le même titre mais avec les corrections qui s’imposaient concernant en particulier ces recours reçus par la CNDA mais également les procédures Dublin et les mineurs non accompagnants.En 2015, Polémia a publié un article sur l’escroquerie de communication que constituait l’affirmation par l’INSEE d’une baisse d’un solde migratoire estimé à 33 000 personnes.
En 2017 et 2018, l’INSEE a actualisé ses chiffres et publié un bilan démographique 2017, une analyse des flux migratoires entre la France et l’étranger entre 2006 et 2013. Nous disposons également de statistiques de l’INED et du ministère de l’Intérieur.
Ces données chiffrées, dont il n’est pas aisé de s’assurer de la cohérence et malheureusement incomplètes, notamment pour ce qui est de l’immigration illégale, nous permettent d’appréhender partiellement la progression quantitative de l’invasion migratoire.Un bilan démographique inquiétant qu’il convient d’éclaircir et expliquer
Au 1er janvier 2018, la France compte 67,2 millions de résidents sur son territoire couramment appelés habitants. Au cours de l’année 2017 cette population a augmenté de 233 000 personnes, soit une hausse de 0,3%. Selon l’INSEE cette progression est principalement due au solde naturel, différence entre le nombre des naissances et celui des décès, qui s’élève à 164 000 soit un chiffre historiquement bas. Pour l’Institut le solde migratoire ne s’élève qu’à 69 000 personnes et est relativement faible.
Ces données chiffrées pour ne pas induire en erreur le lecteur doivent être approfondies et expliquées.
Un solde migratoire mensonger
Une immigration légale en nette hausse
La délivrance des premiers titres de séjour est en progression constante : 262 000 en 2017 contre 205 000 en 2013. Il n’y a donc pas diminution de l’immigration légale.
Il convient de rajouter le nombre net de personnes françaises nées à l’étranger relevant de l’immigration que nous estimons pour 2013 à une proportion de 50% soit environ 5000 personnes.
Enfin il faut tenir compte des sorties d’immigrés que l’INSEE estimait en 2015 à hauteur de 95 000 en précisant que ce chiffre était selon, ses termes mêmes, « déduit comme la différence entre le solde migratoire et les entrées. Ces sorties intègrent les incertitudes du solde migratoire, mais également celles liées à l’estimation des entrées ». Pour 2015 l’INSEE estime les sorties d’immigrés à 79 000 de manière probablement aussi incertaine. C’est celui que nous retiendrons.
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Une nouvelle étude ruine la théorie du Genre
Lu ici :
"Selon une enquête publiée dans la revue Infant and Child Development, les différences entre garçons et filles sont avant tout biologiques et non optionnelles, comme le prétendent les tenants de la théorie du genre, pour qui le genre relève de la construction sociale et non de la nature.
Infant and Child Developement est une revue scientifique indépendante et reconnue, qui étudie de façon méthodique les différents stades du développement de l’enfant. L’enquête publiée s’appuie sur pas moins de 16 études menées auprès de 787 garçons et de 813 filles, tous âgés entre 1 et 8 ans, sur la manière dont jouent les petits enfants.
Les trois grandes conclusions qui ressortent de l’étude relèvent du bon sens. Ainsi :
1) La différence de genre existe dans le choix des jouets et s’opère, entre autres, de « façon innée », et non par l'effet d’un conditionnement social.
2) Aussi, il est « hautement probable que les différences de genre aient une origine biologique ».
3) Enfin, l’étude remarque que la « différence de genres s’affirme toujours plus nettement au fur et à mesure que le garçon grandit » : il y aurait une « prédisposition biologique naturelle » qui entraîne que les « stéréotypes » sont davantage ancrés chez le garçon.
De quoi ruiner les fondements mêmes de la théorie du Genre dont les affirmations incantatoires se retrouvent dans nombre de manuels scolaires et de supports médiatiques, et touchent une jeunesse toujours plus fragilisée."
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Le pire est peut-être à venir
par Louis-Joseph Delanglade
Poussée de fièvre compassionnelle la semaine dernière, provoquée par la reprise des bombardements de l’aviation syrienne sur les dernières enclaves tenues par des insurgés islamistes, notamment celle de la Ghouta à l’est de Damas.
Toute la semaine, le « machin » n’aura brui que de cela, la Suède et le Koweit, attelage improbable, ayant donc présenté devant le Conseil de sécurité de l’ONU une motion en faveur d’un cessez-le-feu « humanitaire ». Mardi 20 février, M. Le Drian, ministre des Affaires étrangères, qu’on avait pu juger relativement convenable dans son précédent ministère de la Défense, a alerté la représentation nationale sur la situation en Syrie, allant jusqu’à affirmer que « le pire est devant nous ». Et la France d’enfourcher ce cheval de bataille, M. Macron lui-même prenant l’initiative de co-signer avec Mme Merkel (cela peut aider) une lettre demandant à M. Poutine de ne pas opposer son veto.
M. Assad cherche, et c’est bien légitime, à rétablir l’autorité de l’Etat syrien sur la totalité d’un territoire aux frontières internationales dûment reconnues. On lui reproche sa brutalité mais les derniers islamistes de la Ghouta méritent-ils mieux ? Quant aux civils, ils sont malheureusement les victimes désignées de toutes les guerres : croit-on - pour s’en tenir à l’exemple bien commode d’une guerre mondiale, la seconde, où le bien est censé avoir triomphé du mal - que l’Armée rouge en Prusse orientale ou les Américains dans le Pacifique l’ont emporté sans d’énormes massacres de populations civiles ? Ce n’est pas du cynisme, c’est un constat, personne n’empêchant d’ailleurs Suède et Koweit de se faire en l’occurrence les avocats des civils syriens.
Ceux qui soutiennent directement la Syrie ont le mérite de la clarté. L’Iran, perse et chiite défend un allié naturel, dont la stabilité retrouvée lui permettrait de s’imposer dans la région. La Russie, trop vite enterrée par médias et diplomates occidentaux, fait son retour sur la scène mondiale en cherchant à se ré-approprier son pré carré proche-oriental. En face, c’est plus confus. Concernant les Américains, une seule chose paraît sûre : leurs liens avec Israël et, à un moindre degré, l’Arabie séoudite. Avec leurs alliés turcs, les choses se compliquent : désormais, la diplomatie et les actions militaires de la Turquie sunnite sont essentiellement motivées par le danger sécessionniste kurde. Alliée des Américains, la Turquie est leur ennemie par Kurdes interposés.
Dans cet imbroglio, la France est présente militairement. Il s’agissait de combattre jusqu’à son éradication l’Etat islamique. La disparition quasiment assurée de celui-ci souligne désormais la nécessité d’une politique étrangère cohérente. M. Le Drian affirme (Libération, 23 février) que « ce qui compte, c’est de gagner la paix en Syrie aujourd’hui », en privilégiant l’humanitaire et le diplomatique. Soit, mais il faudrait donc, sauf à se limiter à des bouffées de compassion dignes du Koweit et de la Suède, rétablir le dialogue avec Damas et, mieux, le lien diplomatique. Il en est grand temps car déjà se profile un embrasement régional d’une autre dimension, l’Iran se manifestant sur deux fronts, par le renforcement de sa zone d’influence sur les frontières libano-israélienne et syro-israélienne et par son soutien actif aux insurgés chiites du Yémen. M. Le Drian, et c’est une bonne chose, doit se rendre à Moscou le 27 février et à Téhéran le 5 mars. Pour que la paix en Syrie se gagne avec la France, il lui faudrait aussi rétablir un contact direct avec son homologue syrien.
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Plan anti-radicalisation. Soixante mesures pour rien, par Franck Deletraz
Vendredi dernier, le Premier ministre présentait à Lille le tout nouveau plan de lutte du gouvernement contre la « radicalisation islamiste ». Un plan qui comporte certes quelques mesures de bon sens mais qui, en s’attaquant une fois de plus aux conséquences plutôt qu’aux causes, n’éradiquera pas le mal à sa racine.
Intitulé « Prévenir pour protéger », ce plan de 60 mesures se concentre en effet essentiellement sur les prisons et la prévention en milieu scolaire. Ainsi prévoit-il la création de 1 500 places « dans des quartiers étanches, exclusivement dévolus aux détenus radicalisés », dont 450 « d’ici à la fin de l’année ». En même temps, les « quartiers d’évaluation de la radicalisation », où des « spécialistes » sont censés évaluer la dangerosité des prisonniers, passeront de trois à sept. Le plan prévoit également la création de trois nouveaux « centres de prise en charge individualisée » en milieu ouvert, qui concerneront notamment ces djihadistes de retour de Syrie ou d’Irak que nous ne devrions pas accueillir.
Autre volet important de ce plan : la prévention dans l’éducation, qui passera d’abord par un renforcement du contrôle de l’Etat sur les écoles hors contrat et la révision de leur régime de déclaration (voir Présent du 23 février). Ainsi, sous couvert de lutte contre l’islamo-terrorisme, le gouvernement devrait s’attaquer aux écoles privées catholiques ! En même temps, ce plan prévoit la systématisation d’une « éducation à l’information », visant à lutter contre le « complotisme » et qui promet d’être gratinée…
Par ailleurs, le gouvernement prévoit de développer un « contre-discours » à la propagande djihadiste plus ciblé et d’améliorer les alertes sur la radicalisation dans les structures psychiatriques. Enfin, dans la lignée des décrets permettant d’écarter un militaire ou un fonctionnaire exerçant une activité sensible pour des motifs de radicalisation, Philippe a annoncé le lancement d’une mission pour étudier les cas dans la Fonction publique.
Le mythe de la « déradicalisation »
Bref, autant de mesures qui, comme l’a souligné le FN, ne rompent pas « avec l’évidente cécité des dirigeants successifs quant à l’emprise des réseaux islamistes dans notre pays ». En effet, a-t-il expliqué, « en dépit d’échecs flagrants, on y retrouve un certain nombre de fantasmes autour de la “déradicalisation.” (…) Surtout, on peine à trouver des mesures pour lutter directement contre les prédicateurs, organisations, mosquées, associations de toutes sortes qui se font les propagandistes et propagateurs de l’idéologie islamiste dans notre pays ». Or, a ajouté très justement le FN, « tant que cette bataille ne sera pas menée, (…) tant que toutes les mosquées extrémistes ne seront pas fermées, tant que la toute-puissante UOIF et ses satellites ne seront pas interdits, tant que les imams étrangers prônant la haine dans notre pays ne seront pas expulsés, alors les plans gouvernementaux qui se succèdent reviendront à vider la mer avec une cuillère ».
Franck Deletraz
Article paru dans Présent daté du 27 février 2018