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lobby - Page 1158

  • Afrique : dénigrement contre la France

    Par Leslie Varenne, directrice de l’IVERIS et Yehia Ag Mohamed Ali, chercheur et spécialiste du Sahel 

    Le 16 septembre 2017, Ayman al-Zawahiri, le chef d’al-Qaeda, s’est adressé aux Africains et les a appelés à combattre la France qu’il accuse de revenir en Afrique. Dans son allocution, il s’est référé à Omar el-Mokhtar, héros de la lutte armée libyenne contre l’Italie coloniale. Ni cette accusation, ni le choix de cette figure légendaire ne sont dus au hasard. Si aucun dirigeant de l’Hexagone ne semble avoir pris la mesure du sérieux ressentiment anti-français qui prévaut actuellement dans tous les pays d’Afrique francophone, en revanche, le leader de l’organisation terroriste, lui, l’a bien compris. Plus qu’un véritable appel au djihad, cette déclaration est avant tout opportuniste.

    Il revendique, par anticipation, la paternité des effets que pourraient avoir les diatribes anti-françaises en cours sur le continent, d’une ampleur jamais égalée, y compris à l’époque des luttes pour l’indépendance. Pas un jour ne passe sans recevoir des fausses informations imputant à Paris de terribles méfaits. Ici des images de soldats français pillant de l’or à Kidal, dans le Nord du Mali, mais le montage photo mal réalisé laisse apparaître des arbres n’existant pas dans cette région. Là, des révélations dites explosives : La France arme Boko HaramLa France pille l’Afrique, derrière les titres accrocheurs ce ne sont que des manipulations, de vieilles informations sorties de leur contexte. Les réseaux sociaux s’enflamment. L’ancien état colonisateur est responsable de tous les maux, de toutes les souffrances, les peuples gardant, souvent à tort, l’image ancienne de la toute-puissance française.

    Sur le terrain, l’agressivité contre les Français a commencé à se ressentir dès 2011 après les guerres contre la Côte d’Ivoire et la Libye et elle prend de plus en plus d’ampleur. Avec la bataille contre le franc CFA, portée par Kemi Seba, activiste français d’origine béninoise, le french bashing atteint des sommets.

    Curieusement, le militant pour le panafricanisme et contre l’impérialisme ne vise qu’une seule cible : la France. Ses soutiens demandent le retrait des bases militaires françaises sur le continent, mais restent étonnamment muets sur la présence de plus en plus importante de l’armée américaine dans tous les pays francophones. En effet, l’Hexagone ne cesse de perdre du terrain dans son ancienne zone d’influence. Ce qui était impensable il y a encore quelques années est devenu réalité, l’Africom, le commandement US en Afrique, a implanté une base au Sénégal, des avant-postes opérationnels ont été construits au Mali, Niger, Burkina Faso, Tchad, Gabon.

    De la même manière, et bien qu’absolument légitime, le débat sur la souveraineté monétaire est posé en termes irrationnels. Pour sortir le franc CFA du giron de la Banque de France, Kemi Seba propose une monnaie panafricaine qui reproduirait les mêmes erreurs que celle du Franc CFA actuel et souffrirait des mêmes maux que l’euro : une seule monnaie pour des États aux économies fort différentes, avec la Côte d’ivoire dans le rôle de l’Allemagne et le Mali dans celui de la Grèce. La seule issue étant la création de monnaies nationales, mais que vaudraient-elles sans tous les autres instruments de souveraineté, armées dignes de ce nom, industrialisation ?

    L’activiste ne répond pas à ces questions, preuve que ce débat est plus passionnel que politique. Il prospère sur le terreau d’une histoire d’amour/haine entre ex colonisateur/ex colonisés jamais vraiment résolue. La rancœur est si prégnante, qu’il suffit désormais à un chef d’État africain, même le plus impopulaire en son pays, de prononcer un seul mot contre Paris pour se refaire une santé sondagière. Idriss Deby, Président du Tchad depuis 27 ans, pourtant ami et allié de tous les Présidents français successifs, s’y est essayé avec un certain succès… Mais si la mayonnaise du french bashing prend aussi bien, ce n’est pas seulement à cause des erreurs du passé, c’est également et surtout en raison des fautes commises par les dirigeants français successifs en ce début de 21e siècle.

    Les bâtons pour se faire battre

    La première faute, magistrale, est celle de la guerre en Côte d’Ivoire, avec les bombardements sur la résidence de Laurent Gbagbo et son arrestation par l’armée française. Il ne fallait pas être grand clerc pour prévoir l’impact et les conséquences que pouvaient avoir sur les opinions publiques africaines ces images, dont celle d’un Président en tee-shirt, prisonnier dans une chambre d’hôtel, surveillé du coin de l’œil par les soldats de l’ancienne puissance coloniale.

    Que ce conflit ait été ourdi par Washington avec la participation active de l’Africom, que Nicolas Sarkozy n’ait pas œuvré au nom des intérêts de la nation qu’il dirigeait, mais en son nom propre et à celui de l’ami américain, ne change rien à l’affaire, pour la très grande majorité des Africains, la France est seule responsable. Les US n’ont pas adopté la stratégie de l’empreinte légère, qui consiste à laisser un autre pays diriger les opérations afin de ne point trop s’exposer, pour rien. La deuxième faute magistrale, est bien entendu, la guerre en Libye opérée selon le même modus operandi, le président français sur tous les fronts, les Américains en arrière, puis l’assassinat de Muammar Kadhafi et le chaos qui s’en suivit. Au passage, il est intéressant de noter que le guide de la Jamahiriya ne sortait jamais sans la photo de son héros, Omar el-Mokhtar, à la boutonnière de son uniforme !

    Dès cette époque, sur le terrain, le ressentiment anti-français est palpable. En 2012, à son arrivée au pouvoir, François Hollande ne prend pas le pouls de l’Afrique francophone, ne tire pas les enseignements des guerres de 2011 et des inconséquences de son prédécesseur. Faute de vision, il poursuit la même politique faites d’errements, d’erreurs, de petits arrangements entre amis, de complicité avec des chefs d’États corrompus. Il se rend coupable d’aveuglements volontaires lors de consultations électorales frauduleuses et/ou contestables au Tchad, au Niger, au Gabon, au Congo, etc. Il ne mesure pas le désespoir et l’exaspération des peuples avides d’alternance et de changements. Il laisse des personnalités s’adonner à une diplomatie parallèle qui œuvrent pour leurs propres intérêts sonnants et trébuchants et non pour ceux de la nation ; il permet à son Premier ministre, Manuel Valls, d’entretenir des relations très particulières au Togo, en Côte d’Ivoire, au Congo, donnant ainsi crédit à l’abondante littérature sur, ce que d’aucuns appellent, la France-Afrique.

    L’ancien président français persévère dans l’indignation sélective, rappelant à l’excès les valeurs de la France : démocratie, droits de l’homme sans jamais les appliquer en Afrique ; toujours silencieux sur les prisonniers politiques en Côte d’Ivoire et ailleurs, muet sur les tueries aux Congo… Au Mali, la réussite de l’intervention militaire française tant vantée fut de courte durée, sur le long terme cette victoire s’est transformée en échec et ce pays est maintenant la proie d’attentats terroristes. L’ancien président français a ainsi contribué à entretenir les blessures de 2011, voire à retourner le couteau dans les plaies.

    De l’huile sur le feu

    À cette longue liste des raisons de la colère, il faut ajouter la Cour Pénale Internationale (CPI), cette Cour honnie des Africains où seuls les ressortissants de ce continent sont envoyés à la barre.

    Le procès ubuesque de Laurent Gbagbo, retransmis en direct, alimente quotidiennement le french bashing et pas seulement dans les pays francophones.

    De l’extrême nord à l’extrême sud du continent, l’ancien président ivoirien est devenu un symbole du panafricanisme. Âgé de 72 ans, il s’apprête à vivre le sixième anniversaire de son emprisonnement à la Haye, sans qu’à ce jour aucune preuve ne vienne étayer l’accusation. Sa douzième demande de liberté provisoire est en cours de traitement, peu importe qu’Emmanuel Macron puisse avoir ou non une influence sur cette décision. En l’état des opinions publiques, l’élargissement de Laurent Gbagbo sera porté au crédit du nouveau président français, son maintien en détention sur son compte débiteur. Et s’il arrivait malheur au martyr de l’impérialisme dans sa prison, les Français en Afrique seraient rhabillés pour de très nombreux et de très longs hivers…

    Ce paroxysme du ressentiment anti-français repose à la fois sur des bases solides et sur un mode émotionnel. Paradoxalement il culmine au moment où la France perd de plus en plus pied sur le continent. Mais est-ce aussi contradictoire ? Ce phénomène est une aubaine pour les Etats-Unis qui sous couvert de lutte anti-terroriste s’implantent durablement en Afrique francophone.

    Pendant les deux mandats de Barack Obama, la stratégie US a consisté à déposséder la France de sa zone d’influence stratégique en Afrique de l’Ouest (En Afrique centrale, cette stratégie mise en place par Bill Clinton avait débuté dès les années 1990 dans la région des Grands Lacs). Après la Côte d’Ivoire, ce fut le tour du Sénégal, avec le financement du mouvement citoyen Y’en a marre qui permit à Macky Sall d’arriver au pouvoir. En octobre 2014, vint le tour du Burkina-Faso qui peut être considéré comme la première révolution de couleur sur le continent, avec aux commandes le Balai citoyen dans le rôle du mouvement sénégalais et l’ambassadeur US de choc, Tulinabo Mushingi. Dans cette zone, le smart power américain bat son plein comme le montre la réunion organisée par le World Movement for Democracy à Dakar les 12 et 14 mars 2015. Tout ce que l’Afrique compte d’organisations dites de sociétés civiles étaient présentes (cette réunion n’étant pas publique, il n’existe pas de document sur internet, l’IVERIS possède des documents, mentionnant les noms des participants, leur organisation et leur pays ainsi que tous les organisateurs/financeurs : National Endowment Democracy, Freedom House, NDI, Solidarity Center… À noter, la sur-représentation de la Gambie, avec quatre participants, c’est beaucoup pour un si petit pays…). Il n’est donc pas interdit de penser que des groupes de pressions américains et leurs relais français alimentent la campagne de french bashing. Dans un entretien sur une chaîne de télévision sénégalaise, Kemi Seba déclare être financé par l’Iran. Surprise. Quel serait donc l’intérêt de la République islamique d’œuvrer à la fin du Franc CFA ? Mystère. En outre, de nombreux Libanais chiites sont installés en Afrique de l’Ouest où ils ont réalisé d’importants investissements, ils participent à l’économie des États dans lesquels ils vivent mais également à celle du Sud Liban. En l’état de l’instabilité qui règne dans toute la zone, de la Côte d’Ivoire au Togo, la création d’une monnaie nationale les ruinerait. Mais qu’importe puisque la problématique du Franc CFA a été résolue par deux chercheurs travaillant pour des institutions financières d’Amérique du Nord : « Une autre approche serait de remplacer le CFA par une dollarisation de la région, ce qui favoriserait le développement du secteur financier, des taux d’intérêts plus raisonnables tout en conservant les avantages de la stabilité monétaire. »

    L’apaisement ?

    Emmanuel Macron hérite de cette situation et est décidé à faire de l’Afrique une de ses priorités, à juste titre, puisque l’heure est grave. Personne n’est encore capable de dire s’il poursuivra la politique de ses prédécesseurs ou s’il engagera l’incontournable virage à 180°. Chaque nomination, chaque signe est interprété dans l’espoir de percevoir les lignes de forces qui se dégagent. Pour l’instant les initiatives prises : création du Conseil Présidentiel pour l’Afrique, mise en place du G5 Sahel pour combattre le terrorisme dans la zone et instauration de hot spot au Niger et au Tchad pour enrayer le flux des migrants qui traversent la Méditerranée, ne sont pas de nature à apporter une réponse sensible à la crise aigüe que traverse les relations franco-africaines. La vapeur pourrait pourtant se renverser facilement : il suffirait seulement de prendre l’exact contre-pied de la politique mise en œuvre par Nicolas Sarkozy et François Hollande au cours des dix dernières années.

    Leslie Varenne et Yehia Ag Mohamed Ali 25/11/2017

    Source : iveris.eu

    https://www.polemia.com/afrique-denigrement-contre-la-france/

  • Ce que cache la “Grande cause” anti-sexiste, par Ivan Rioufol

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    La France est en guerre, l’ennemi intérieur s’affaire, l’antisémitisme suinte, le racisme anti-blanc se pavane, la laïcité est ridiculisée… mais Emmanuel Macron se mobilise contre la montée du sexisme. Il est vrai que ce combat-là est sans danger. Il peut se contenter de grands mots. Les insécurités et les menaces que subissent les femmes, dans les rues ou les transports collectifs, sont évidemment insupportables. L’explosion du machisme s’inscrit dans le processus de délitement d’une société à l’abandon. Cependant, le choix présidentiel de lancer prioritairement, samedi, la “Grande cause du quinquennat pour l’égalité femmes hommes” passe volontairement à côté des autres grands défis posés par une contre-société qui s’islamise dans l’indifférence. D’autant que rien n’est dit des sources culturelles de ce mépris des femmes.

    Le combat néo-féministe se contente de dénoncer la domination du mâle blanc, ce présumé prédateur qui serait symbolisé par Harvey Weinstein. L’excuse sociale des militantes de la délation va en revanche aux minorités issues de la diversité. Le scandale lié à l’islamiste Tariq Ramadan est certes venu rompre involontairement l’omerta. Le nouveau délit d’”outrage sexiste” vise bien les harcèlements de rue, qui s’observent dans les cités ou les quartiers d’immigration. Cependant, quand le chef de l’Etat parle plus généralement d’une “société française malade du sexisme”, il cautionne un amalgame qui fait douter de l’efficacité de la “Grande cause”.

    Macron refuse de se confronter à l’islam. Or l’islam porte dans ses textes, pris à la lettre, le nouvel antisémitisme, le nouveau racisme, le nouveau sexisme. Le président a toujours tenu des propos émollients sur ce sujet. Il voit dans cette idéologie une religion d’amour, de tolérance et de paix (RAPT), sans s’attarder sur ses dérives politiques et totalitaires. Christophe Castaner, le patron de LREM, a d’ailleurs expliqué, l’autre jour sur RMC : “L’islam est une religion de bonheur et d’amour, comme la religion catholique”.

    Cette naïveté volontaire est une manière commode de renoncer à identifier les sources des comportements islamiques. Manuel Valls, qui se dit solidaire de Macron, est en réalité son exact contraire quand l’ancien premier ministre déclare, dimanche au Grand Jury, que “l’islamisme a à voir avec l’islam” et que prétendre l’inverse revient à “déresponsabiliser l’islam”. Cet aveuglement présidentiel, qui même sur le sexisme n’est guère lucide, est évidemment préoccupant. Il augure mal de la manière dont le chef de l’Etat va répondre à la “nouvelle France anti-juive” qui, comme le rappelle samedi Pierre-André Taguieff dans un entretien à La Revue des Deux Mondes, “se concentre dans les populations issues de l’immigration de culture musulmane”. N’est-ce pas là la vraie priorité pour Macron ?

    Ivan Rioufol

    Texte daté du 27 novembre et repris du blog d’Ivan Rioufol

    https://fr.novopress.info/

  • Crise d'Altice : combien de médias à vendre ?

    De Francis Bergeron dans Présent :

    6a00d83451619c69e201b8d2c27722970c-800wi.png"Le patron d’Altice, groupe mondial actuellement en perdition, vient d’annoncer qu’il allait se désengager de certains de ses actifs. [...] Le groupe a commis plusieurs erreurs stratégiques, comme le rachat de SFR pour 17 milliards, en 2014. Il traîne désormais SFR comme un boulet. En 2014 et 2015, Drahi a également racheté une série de médias, en pensant sans doute éviter ainsi les critiques de sa gestion : BFM, RMC, Libération, L’Express Dans un premier temps, le calcul a été payant. Mais aujourd’hui, même si ces médias restent discrets sur les malheurs de l’empire Drahi, les autres ne se gênent pas pour critiquer.

    Et se pose à présent la question de la vente d’actifs structurellement déficitaires, comme le quotidien d’extrême gauche Libération. Sans le soutien de Drahi, Libération s’effondrerait sans doute, tel un soufflet raté, car le journal est désormais fui par ses lecteurs, et sa notoriété est artificiellement maintenue par le copinage dans le monde politique et médiatique. Comme L’HumanitéLibération est considéré comme un symbole, une pièce du patrimoine de la mémoire de gauche. Mais le quotidien, repris par le groupe Altice de Drahi malgré ses 14 millions de dette (ce qui a nécessité une recapitalisation à hauteur de 18 millions d’euros) ne présente aucune perspective de rebond éditorial ou en termes financiers. Son positionnement : au plan économique, libéral, pro-européen et mondialiste, par la force des choses, et libertaire et gauchiste sur les questions sociétales et sociales, très à gauche et militant dans le domaine strictement politique, désoriente une partie de ses lecteurs. Et la fusion opérationnelle avec l’hebdomadaire de centre-gauche L’Express n’a pas arrangé les choses. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Rififi à l'upr /réunions interdites aux blancs Tepatriote #1

  • « Balance ton porc » ? En voilà un justement : Alex Vizorek. Et il sévit sur France Inter. Ecoutez !

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    Oui, écoutez donc les cochonneries qui suivent dans cette vidéo. Elle ne dure que 3 minutes et 8 secondes. Cela se veut de l'humour. Un humour qui fait surtout rire l'équipe de la matinale de France Inter, Nicolas Demorand et compagnie. Rires forcés et plutôt niais. Mais vulgarité assurée ! Harcèlement garanti. Y compris sexuel. C'était hier matin, 27 novembre. Mais c'est tous les jours comme ça. Alors « Balance ton porc » ? Oui,, en voilà un justement, Alex Vizorek. Et il sévit sur France Inter [Service public]. Ecoutez !    Lafautearousseau

    Présentation France Inter 

    Jusqu'à hier soir Alex Vizorek pensait écrire une chronique sur le contrôle de la pornographie sur Internet. Quand il a appris que le sujet de la matinale changeait, il a été surpris.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Le rapport du Sénat sur l’immigration : un gros caillou dans les babouches présidentielles

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    FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
    Dans un rapport de la Commission des Lois du Sénat, Jean-Noël Buffet critique vertement l’action du Gouvernement sur l’immigration.

    Le Sénateur “Les Républicains” met carrément les pieds dans le plat et souligne le double langage gouvernemental en la matière. Il en veut pour preuve les annonces faites le 18 octobre dernier par Emmanuel Macron promettant d’expulser les clandestins ayant commis un délit. Or, le gouvernement sera dans l’incapacité d’y consacrer les moyens nécessaires, tant sur le plan financier que sur le plan politique et donc incapable de tenir ses engagements.

    Ce rapport est-il truffé de chiffres et de graphiques ?

    Oui, en 2016 alors que 92 000 mesures d’expulsions ont été prononcées, seulement 18% ont été effectives, soit 16 400. Cela veut dire qu’en 2016, plus de 75.000 clandestins expulsables sont restés dans notre pays en dépit des mesures d’éloignement prononcées à leur encontre. Dans le projet de loi de Finances pour 2018, seulement 14 500 éloignements forcés sont budgétés, soit 6% de moins que sous la Présidence Hollande.

    Quelles sont les causes de l’échec patent de cette politique d’éloignement ?

    D’abord, il ne faut pas oublier que, dans les centres de rétention, la justice libère trois fois plus de clandestins en 2017 qu’avant 2016 soient 19,3% contre 6,35%, car le juge des libertés et de la détention ne peut intervenir que pendant quarante huit heures au lieu de soixante douze précédemment.

    Ensuite, les moyens des services en charge des éloignements forcés sont insuffisants.

    En effet, la police des frontières a réorienté ses effectifs vers les contrôles aux frontières du Sud (4 500 policiers) au détriment des reconduites aux frontières qui ne disposent que de 300 hommes, un chiffre dérisoire. Le sénateur du Rhône rappelle aussi que de nombreux pays d’origine multiplient les obstacles au retour de leurs ressortissants expulsables, voire refusent de les reprendre. Enfin, dernier obstacle de taille, 62% des clandestins refusent la prise d’empreintes digitales à leur arrivée sur notre sol. Depuis un délinquant peut-il refuser qu’on recueille ses empreintes ?

    https://fr.novopress.info/

  • "Mon chromosome supplémentaire me rend beaucoup plus tolérante que vous, Monsieur"

    M. Ben Achour, expert au Comité des droits de l'homme de l'ONU, s'est prononcé pour l'élimination prénatale des personnes trisomiques. Choquée par cette intervention, Charlotte, jeune femme porteuse de trisomie 21, répond à M. Ben Achour :

    « Je suis un être humain comme vous ! Notre seule différence est un chromosome supplémentaire. Mon chromosome supplémentaire me rend beaucoup plus tolérante que vous, Monsieur. (...) Si n’importe quel autre trait héréditaire comme la couleur de peau était utilisé pour éradiquer un groupe humain, le monde entier serait révolté. Mais pourquoi ne pas être choqué lorsque les personnes comme moi sont menacées d’être éradiquées ? Qu’avons-nous fait pour que vous souhaitiez notre disparition ? Pour autant que je sache, ma communauté ne hait ni discrimine personne et n’a commis aucun crime. (...) Ce que vous proposez est de l’eugénisme (...) Vous devriez être écarté du Comité des droits de l’homme. Vous n’êtes pas un expert de la trisomie. Vous, Monsieur, ne pouvez pas parler au nom de ma communauté. (...) Je me battrais le restant de ma vie pour notre droit d’exister. »

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Les tricheurs

    Voici un article passablement insolite quant à la forme mais dont le fond, hélas, ne choquera pas. Nous avons déjà publié plusieurs articles de cet auteur (A moy que chault) dont la verve percutante ne faiblit pas.
    Polémia

    Pour suivre l’air du temps, pour se soumettre à l’hystérie de l’instant, pour se conformer à la dernière mode médiatique, Jupiter Macron propose la création d’un « délit d’outrage sexiste immédiatement verbalisable d’un montant dissuasif ».

    Un nouveau délit, rien que ça ! Un nouveau tas de paperasse venant compléter la montagne de réglementations et de lois qu’ils sont déjà infoutus de faire appliquer, qui étouffent les honnêtes gens sans jamais inquiéter les crapules, une nouvelle étape de l’inflation législative, fruit de cette maladie mentale qui fait que l’on pense avoir résolu un problème dès lors qu’on a pondu un texte officiel portant son nom.

    Ce projet de mesure pourrait n’être que grotesque s’il n’était pas avant tout abject : abject de démagogie, de lâcheté, de mensonge et de tartufferie… Dans un pays où des filles se font violer collectivement dans les caves et où leurs tortionnaires bénéficient d’une quasi totale impunité, où les flics n’osent plus mettre les pieds dans les quartiers où les « outrages sexistes » sont justement les plus nombreux et les plus violents, où la justice estime qu’une gamine peut être « consentante » à une relation sexuelle à 11 ans, où les voyous roulent sans permis dans des voitures de luxe payées en liquide, où les racailles s’abstiennent de payer tout transport en commun et rient aux éclats quand ils sont verbalisés par un contrôleur avant de jeter immédiatement l’amende à la poubelle…

    Dans un tel pays, un État si totalement incapable et démissionnaire prétend régenter et punir les « gestes, attitudes et paroles » sexistes ? Les nullités qui nous gouvernent, incapables d’empêcher les massacres islamistes ou de nourrir les SDF, vont partir à la chasse aux mains au cul et à la plaisanterie graveleuse ?

    Quelle pitoyable et sinistre plaisanterie !… Bien sûr, comme tout ce qu’ils font, comme tout ce qu’ils entreprennent, cette tentative absurde restera en plus lettre morte, sans autre efficacité que quelques amendes symboliques distribuées à des petits bourgeois éméchés, des ouvriers lourdingues et des chefs de service trop entreprenants… Car, évidemment, on n’ira pas traquer « l’outrage » sexiste dans le 9.3, déjà qu’on n’y va plus pour le trafic de drogue ou d’armes…

    On s’agitera donc quelque temps dans les quartiers bourgeois et ceux des classes moyennes qui subsistent encore, puis on passera à autre chose, une autre connerie dictée par l’agenda médiatique et l’hystérie revendicative d’une quelconque minorité…

    A moy que chault
    26/11/2017

    Source : amoyquechault2.over-blog.com

    https://www.polemia.com/delit-doutrage-sexiste-les-tricheurs/

  • Angela Merkel nous plante !

    L'hémicycle du Bundestag d'octobre 2017 ci-dessous montre à l'évidence que la coalition de Mme Merkel est très minoritaire, et plus encore si l'on sait que seulement 200 sièges sur 709 lui appartiennent en propre, 46 étant détenus par la CSU bavaroise. Si elle demande de nouvelles élections c'est parce qu'avec un noyau dur de 28,21% elle ne peut "menacer" aucune formation concurrente et qu'elle espère améliorer sa communication de campagne sur les thèmes qui bloquent, dont l'invasion consentie n'est pas le moindre. La démocratie parlementaire dans tous ses états. 

    Voir l'analyse des services du Bundestag en cliquant ici

    Croit-elle améliorer ses positions dans un nouveau scrutin qui ne pourrait intervenir avant Pâques ? Rien ne l'assure d'expérience puisque la République fédérale n'a jamais été confrontée à cet émiettement démocratique depuis le régime de Weimar, et sous le regard amusé d'une extrême-droite à 92 sièges dont les motifs d'élection n'ont ni disparu ni faibli. D'aucun pensent à l'inverse qu'avec une participation très honorable de 76% en septembre, de nouvelles élections ne feront pas bouger les lignes suffisamment pour relancer les dés. Une reconduction de la coalition sortante ne produira pas la même politique car Martin Schulz n'y est pas à l'aise. La CSU sera tentée de durcir le ton et le SPD de se gauchiser pour offrir une réelle alternative au régime patriarcal rhénan. Une coalition reconduite, malgré l'hémorragie des voix, pourrait s'entendre sur toute une série de mesures mais devrait aller au Bundestag pour arbitrer librement les antagonismes qui surgiront immanquablement au conseil des ministres. Ce ne sera plus du tout la même gouvernance. Il faudra en permanence convaincre, démontrer, prouver, ce qui affaiblira la chancelière.
    Le pronostic est que la carrière d'Angela Merkel est en phase terminale. Elle n'est plus la solution mais le problème¹. Le doute à ce niveau est un ferment de désintégration de la coalition démo-chrétienne où vont s'éveiller des sauveurs. Quoiqu'il en soit le charme est rompu et avec lui l'autorité naturelle de la Chancelière, tant au plan intérieur qu'au niveau européen.
    Mutti devrait avoir la sagesse de quitter la scène et laisser les autres s'arranger sans elle, bien que la politique soit toute la vie de ce parfait caméléon, opportuniste en diable², élevé et marié deux fois dans le monde universitaire, sans enfants à elle. On devine le crèvecœur que représente ce genre de décision à seulement 63 ans. Quant à l'Allemagne ? 
    Les tirages augmentent, les radios-télévisions montent le son, mais la Deutschland AG s'en bat lec ! L'usine tourne à fond, les carnets de commande sont pleins, le chômage est au taquet, les soutiers affluent de partout, le fric rentre comme jamais. Alors la politique, vous savez... L'Allemagne n'ira pas plus mal, de quoi pousser Jean-Luc Mélenchon au bouillon de ciguë !
    Mais c'est bien à Paris que les choses se compliquent. "Houston, on a un problème !"
    Le plan Macron, qui malgré un savant emballage ne visait rien d'autre que l'émission d'eurobons de mutualisation des pertes sous une forme sophistiquée, est plus qu'en péril. Les Libéraux n'en veulent pas, mais pas qu'eux. Pourquoi dépenser le bon argent teuton à sauver la république des cochons français qui se vautrent dans leur bauge collectiviste ? D'autant que les promesses de redressement structurel se font attendre. Même Bruxelles en doute de plus en plus, qui annonce la non-conformité du projet de budget 2018 et suppute un magouillage futur pour sortir de la procédure de déficit excessif, qui nous est appliquée comme aux mauvais élèves de la classe européenne.
    Si l'Allemagne fait défaut sur l'engagement merkélien, le château de cartes de la réforme européenne qui sauverait la France par injection de crédits européens d'investissement s'écroule, puisqu'il était convenu d'amorcer quelque chose à Paris pour pouvoir revenir à Berlin aux petits-déjeuners de la Chancellerie du Reich. La complicité, feinte ou réelle, entre les deux parrains de l'Europe n'aboutit pas. Encore moins si les Libéraux du FDP entraient dans la coalition jamaïcaine. Et on ne va pas tarder à ressentir un frisson d'excitation chez le groupe de Visegrád renforcé de l'Autriche, comme en éprouvent des colonies avant l'indépendance ; mais aussi chez les bons élèves efficaces en gestion publique, négligés pour leur moindre taille par la team'com de l'Elysée, que sont les Pays-Bas, le Danemark, la Suède et la Finlande, la vieille Hanse en sorte. 

    En résumé et pour la France, qui est, je le répète, notre souci, les réformes courageuses du code du Travail et du système de formation professionnelle ne sont, vues d'ailleurs, que du simple bon sens qui a bien trop tardé chez le "pays qui sait tout". Elles ne peuvent cacher longtemps la perpétuation du cancer français avec son armée de feignants sur crédits publics, ses régimes communistes spéciaux, ses caisses vides. L'aura du sémillant président que le monde nous envie pourrait rapidement pâlir sans le soutien de l'Allemagne. Si le pronostic du retrait définitif d'Angela Merkel se confirmait, son successeur se ferait, n'en doutons pas, un plaisir de remettre en cause les facilités accordées au beau baratineur français, notre Justin Trudeau à nous, pour replacer la France face à sa gabegie éhontée. Contrairement à bien d'autres pays européens (Grèce comprise) nous n'équilibrons même pas notre budget primaire (avant service de la Dette) en écrasant le pays d'impôts et taxes ; de quoi recevoir un jour à la table du Conseil européen le fameux ¡cállate!³ du roi d'Espagne à Hugo Chavez. Ainsi disparaîtrions-nous du cercle décisif comme sous la présidence Hollande et nous n'accéderions même pas à la couronne de Reine des Gitans, lesquels sont bien meilleurs en gouvernance sans nous ! Ciel sombre pour une République soviétisée toujours en retard sur ses voisins !

    (vendredi 24.11.2017)

    Note (1):
    Le président SPD Steinmeier consulte à tout va mais la répartition des sièges parle d'elle-même : tous les groupes sont en position de chantage. Les voici par ordre décroissant :

    • CDU (démocratie chrétienne) : 200
    • SPD (gauche sociaux-démocrates) : 153
    • AfD (extrême-droite) : 92
    • FDP (libéraux) : 80
    • Die Linke (gauche radicale) : 69
    • Les Verts (RFA charbon et RDA lignite) : 67
    • CSU (sous-groupe démo-chrétiens bavarois): 46
    • Non-inscrits : 2
    • Total 19è législature : 709 sièges

    On remarque que l'alliance hypothétique des gauches et des verts (153+69+67=289) dépasse l'alliance CDU+CSU (=246). La majorité étant à 355, chaque coalition convoquerait 66 sièges dans le premier cas et 109 sièges dans le second. Plutôt que la coalition jamaïcaine de Mme Merkel menacée du chantage permanent des Libéraux, c'est un gouvernement minoritaire des gauches qui serait logique avec les résultats électoraux de septembre. Que fait M. Steinmeier ? Cherche-t-il 66 réponses ou 109 ? Ou les 153 permettant de reconduire la coalition sortante ?

    note (2) : lire l'article d'Odile Benyahia Kouider dans L'OBS en cliquant ici.

    Note (3) : La ferme !

    https://royalartillerie.blogspot.fr/

  • Marine Le Pen dénonce “l’insincérité de la droite française”

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    Marine Le Pen, invitée de Jean-Jacques Bourdin sur BFMTV et RMC ce mardi, a pointé du doigt “l’insincérité de la droite française”.
    La présidente du Front national a ainsi déclaré :
    A partir du moment où vous dites la même chose que nous sur l’immigration, sur l’insécurité, sur l’Europe, […] soit vous êtes sincère, vous allez au bout de votre logique et vous provoquez une alliance, soit vous êtes insincère.

    "@laurentwauquiez a démontré son insincérité, c'est que je voulais l'obliger à faire. En campagne, ils parlent comme le @FN_officiel, et au pouvoir, ils mènent chaque fois la politique inverse."