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  • Comment répondre aux mensonges sur la discrimination des banlieues ? (argumentaire des Identitaires)

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    Les Identitaires publient des fiches argumentaires sur leur site web. Voici un extrait d’un douzième document qui propose de répondre aux mensonges sur la discrimination des banlieues.

    Ils disent souvent : « Les habitants des banlieues sensibles sont traités comme des citoyens de seconde zone, ils sont mis à l’écart et discriminés ». Mais pourquoi le disent-ils ?

    En insistant autant sur la discrimination dont seraient victimes les habitants des banlieues, ils disent que c’est aux Français de faire des efforts, de payer encore plus, pour régler les problèmes des banlieues sensibles.

    Pourquoi c’est faux ? L’universitaire Dominique Lorrain (Directeur de recherche au CNRS) a publié en 2006 (« La dérive des instruments. Les indicateurs de la politique de la ville et l’action publique », revue française de science politique 2006/3 (Vol. 56), p. 429-455) une étude comparant le quartier sensible des Hautes-Noues, à Villiers-sur-Marne (94), et le quartier de la cité Verte, à Verdun.

    Avec des caractéristiques sociales extrêmement proches (avec une différence notable : un taux d’étrangers beaucoup plus important aux Hautes-Noues), il a montré que les Hautes-Noues bénéficiaient d’un investissement public de 12 230 euros par habitant via la politique de la Ville, quand Verdun ne recevait que… 11,8 euros par habitant, soit mille fois moins d’argent.

    Découvrir cette fiche-argumentaire : http://www.les-identitaires.com/2017/10/les-banlieues-sont-discriminees-par-rapport-au-reste-de-la-france/

    https://fr.novopress.info/

  • JEAN-PAUL GOURÉVITCH : « D’AUTRES ROUTES DE MIGRATION SE SONT OUVERTES… »

    Jean-Paul Gourévitch revient de Moscou, où s’est tenu un colloque international, organisé par l’Institut d’Europe de l’Académie des sciences de Russie et rassemblant des spécialistes des questions migratoires. L’occasion de dresser un état des lieux mais aussi de faire des propositions.

    Vous revenez de Moscou après deux jours passés à réfléchir avec d’autres confrères européens sur un moyen efficace de juguler les vagues migratoires. Racontez-nous !

    C’est un rendez-vous rituel organisé par l’Institut de l’Europe de l’Académie des sciences de Russie.
    Il rassemble des chercheurs venant d’Allemagne, d’Italie, de Russie, de France, de Grande-Bretagne et d’un certain nombre d’autres pays.
    Ce rendez-vous a pour but de faire un état des lieux des constats généraux et de proposer des solutions.
    On s’est tous accordés sur un certain nombre de constats. Le premier est l’augmentation du nombre de mineurs non accompagnés. On retrouve ce phénomène dans tous les pays représentés.
    Le second est la baisse de l’acceptabilité de l’arrivée des migrants. En effet, les autochtones, mais aussi un certain nombre d’immigrés, ont peur de subir le contrecoup des nouvelles vagues.

    Toutes les nations représentées se sont-elles accordées ?

    Certains Italiens ont mis en avant le devoir humanitaire. Celui-ci consiste à accueillir au maximum les migrants qui commencent leur traversée en Méditerranée ou qui sont déjà arrivés. Ils avaient initialisé l’opération Mare Nostrum, qui consistait à sauver les migrants.
    Certains admettent qu’aller chercher les migrants directement sur les côtes libyennes n’est pas une solution idéale.
    Le troisième constat est nouveau pour nous. Il consiste en l’ouverture de nouvelles routes de migration. On nous a parlé de cette route allant de la Turquie à la Roumanie et la Bulgarie en traversant la mer Noire. Les passeurs se sont déjà installés pour pouvoir convoyer les migrants qui sont en Turquie et qui vont vers la Roumanie et la Bulgarie dont les frontières ne sont pas sûres.
    Ce constat général est partagé par tout le monde, y compris par les Italiens. Il est très difficile, pour les migrants arrivés ces dernières années, de trouver du travail. L’accueil est plus ou moins bien fait dans les différents pays.
    On se heurte à des tas de difficultés en voulant leur fournir un travail.
    Parmi ces difficultés, nous trouvons des difficultés de formation, de compétence et parfois de discrimination. Il ne faut pas le cacher. Certains restent réticents à embaucher des migrants, surtout dans l’économie formelle. En revanche, dans l’économie informelle, les migrants trouvent plus facilement du travail.

     

    Après le constat commun, quelles solutions avez-vous retenues ?

    Nous avons fait des propositions dont certaines ont recueilli une adhésion.
    La première consiste à trouver des moyens techniques pour diminuer le temps entre le dépôt d’une demande d’asile et la réponse. Chez nous, ce temps est en moyenne de dix-huit mois et, dans les autres pays, de six à neuf mois. La solution que nous avons proposée est de faire en sorte que les migrants qui font appel paient une caution. Il faut rappeler que, chez nous, on peut faire appel au tribunal administratif, à la CNDA (Cour nationale du droit d’asile), à la Commission européenne des droits de l’homme ainsi qu’au niveau de l’Europe. Cette caution leur est remboursée si l’appel a été accepté, elle n’est pas remboursée si leur appel n’a pas été accepté. Cela va diminuer notablement le nombre de personnes qui font appel et réduire le nombre de demandes ainsi que le temps.
    Le deuxième point consiste à faire en sorte que les gens qui ont été déboutés du droit d’asile puissent revenir dans leur pays d’origine. C’est toujours difficile, car pour revenir dans son pays d’origine, il faut un laissez-passer que certains consulats refusent de délivrer. La proposition que nous avons faite était très précise. Si un consulat d’un pays refuse d’accueillir ses ressortissants déboutés après avoir épuisé tous les recours possibles, alors il n’y a aucune raison de continuer à donner à ce pays une aide. On la retire jusqu’à ce que le consulat accepte d’accueillir ses déboutés.
    La troisième proposition renvoie au problème du suivi des aides médicales données aux personnes en situation irrégulière. En France, nous dépensons un milliard d’euros pour 300.000 personnes. Nous ne sommes pas les seuls. L’Allemagne, la Suède et d’autres pays sont concernés. Nous constatons un manque de suivi. Il n’y a pas d’inscriptions ni de cotisations données au départ. L’idée serait d’avoir une cotisation symbolique qui permettrait d’établir un dossier et d’avoir un suivi de ces personnes. L’État a choisi de donner une aide à ces personnes en faisant en sorte qu’elles ne paient pas les prestations médicales qui leur sont fournies.

    Pour le cas de la France, ne craignez-vous pas que ces mesures soient irréalisables ?

    C’est un sujet difficile. Il touche à la fois des problèmes humanitaires, financiers et économiques. Ces problèmes divisent la population française. C’est pourquoi nous constatons un silence assourdissant de certains médias.
    Quand Lionel Jospin et Martine Aubry ont établi l’aide médicale d’État, ils l’avaient programmée pour 75 millions d’euros. On a multiplié ce chiffre par 12. Ce n’est plus gérable.
    D’autre part, il y a des abus. Ce n’est certes pas une raison pour refuser l’aide médicale d’État à des gens qui en ont besoin. Il faut faire en sorte d’avoir un suivi de ces personnes. D’abord pour éviter la fraude, puis pour faire en sorte que des gens qui peuvent contracter des épidémies n’en constituent pas des viviers ou des vecteurs de propagation.
    Je suis conscient de la difficulté de ce problème et du clivage que cela créerait dans la population française. Le gouvernement n’a pas trop envie de se saisir de ce problème extrêmement sensible, mais il faudra bien y arriver.
    Il n’est pas possible de faire comprendre à certaines personnes ayant du mal à se soigner que d’autres en situation irrégulière peuvent se soigner gratuitement.

    http://www.bvoltaire.fr/dautres-routes-de-migration-se-ouvertes/

  • Manifestation à Ploërmel

    Au moins 300 personnes sont actuellement rassemblées devant la statue de Jean Paul II à Ploërmel (56) pour dénoncer la décision du conseil d’Etat qui demande le retrait de la croix de ce monument situé sur un parking public.

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    Voir la suite ici

  • Les antifas sans cagoule...

    Ex: http://metapoinfos.hautetfort.com

    Nous reproduisons c-dessous un article fort intéressant de Ferdinand le Pic, consacré aux antifas et cueilli dans le n°101 d'Antipresse, lettre d'information de Slobodan Despot, dont la nouvelle formule sera disponible en début d'année 2018.

    Les antifas sans cagoule

    Ils frappent partout, mais semblent venir de nulle part. Ils dénoncent un «fascisme» omniprésent et fantasmé. Ils n’ont aucune existence juridique mais bénéficient d’incroyables indulgences judiciaires. Qui sont-ils?

    Les Antifas se plaisent à revêtir le noir, toujours encapuchonnés et masqués comme les Black Blocks, dont ils sont l’avatar. Comme on le sait, la dénomination Schwarzer Block fut imaginée dans les années 1980 par la police de Berlin-Ouest pour désigner les Autonomes de Kreuzberg. Ce quartier jouxtant le «Mur» faisait encore partie du secteur d’occupation US jusqu’en 1990. Autrement dit, les Black Blocks sont nés dans un territoire sous contrôle militaire américain.

    C’est important, car au même moment apparaissait aux États-Unis, plus exactement à Minneapolis (Minnesota) l’Anti-Racist Action Network (ARA). Ce groupe recrutait dans les mêmes éprouvettes punk et squat qu’au sein du laboratoire de Berlin Ouest. Entre scientifiques de l’agitprop, on collabore. Dissous en 2013 pour ressusciter sous le nom de Torch Antifa Network, le but de ce mouvement était, dès l’origine, de combattre le sexisme, l'homophobie, les idées anti-immigrationnistes, le nativisme, l'antisémitisme ou encore l'anti-avortement. Bref, quelques-uns des leviers de démantèlement d’une société traditionnelle bordée d’ignobles frontières, que l’on retrouve aussi bien dans les programmes officiels de la Commission de Bruxelles et de ses ONG-écrans que dans les feuilles de route de la galaxie Soros.

    Les étranges filières de l’argent «humanitaire»

    Mais on a beau se faire appeler du doux nom d’Anti-Racist Action Network, cela ne suffit pas: il faut des sous. En cherchant un peu, on les trouve en Alabama, du côté du SPLC (Southern Poverty Law Center), une ONG qui se targue, sur son propre site web, d’être la matrice de l’ARA. Autrement dit, la genèse des Antifas américains n’a évidemment rien de spontané. C’est à ce richissime SPLC qu’a incombé la tâche de créer cet ARA de laboratoire. Il est vrai qu’avec une dotation de financement de plus de 300 millions de dollars, le SPLC a de quoi voir venir, même si on retranche le salaire net de son président, qui émarge à plus de 300'000 dollars par an. C’est beau le «non-profit» politique au pays de l’oncle Sam!

    Mais si ces gens-là ont les moyens, ils ne jouent pas pour autant la transparence sur l’origine des fonds. Il est vrai qu’on n’aime jamais trop raconter pourquoi ces fonds devraient transiter par les Iles Caïmans ni comment ils ont connu la tirelire d’un certain Bernard Madoff.

    Mais pourquoi le SPLC? Très simple, en dehors de la défense de ses minorités préférées, la spécialité du SPLC est de ficher ses adversaires politiques, systématiquement qualifiés de «fascistes», qu’ils le soient ou non, puis de publier ses listes noires très élaborées et constamment mises à jour. Un travail de pro qui est devenu une référence du genre.

    Et les barbouzes qui s’en mêlent

    Ce modèle d’activisme et de fichage très professionnel ne vient évidemment pas de nulle part. Il est notamment issu du modèle imaginé par le mouvement Friends of Democracy qui était en réalité une antenne américaine des services secrets britanniques durant la Seconde Guerre mondiale. Son but officiel était de pousser les Américains à entrer en guerre, tout en fichant les récalcitrants, ce qu’il a continué à faire jusqu’à la fin du conflit.

    Son organe de communication avait pour titre Propaganda Battlefront dont on peut encore trouver des copies en ligne.

    On notera, juste en passant, que ce nom a été ranimé en 2012 par Jonathan Soros, fils de George Soros. Ce choix n’est évidemment pas un hasard.

    Pour revenir à nos Britanniques, ces derniers furent également très actifs à domicile, puisque, toujours dans les années 1980, ils fondaient à Londres L'Anti-Fascist Action (AFA), recrutant là encore dans les mêmes milieux punk et squat. Le label «action antifasciste» avait quant à lui été inventé par les communistes européens des années trente. Une contrefaçon de marque politique non déposée qui présentait l’avantage de donner l’illusion d’une filiation légitime. (Il paraît que question détournement d’image, on sait très bien faire dans les services.)

    A la veille de la chute du Mur, on voit donc bourgeonner aux États-Unis et partout en Europe les mêmes affiliations à un antifascisme «Canada Dry», qui a le goût et l’odeur de l’antifascisme communiste historique, mais pas une goutte de communisme dans sa composition chimique. Une façon de monopoliser l’usage de l’infamante étiquette «fasciste» contre tout adversaire d’un postcommunisme 100 % américanisé, tel qu’il apparaîtra dès 1989, avec la chute du Mur.

    Une galaxie hors la loi

    Il existe donc une raison objective à la simultanéité de l’apparition des Antifas ces années-là. Mais comme c’est encore le cas aujourd’hui, on se garda bien de créer la moindre structure juridique qui permettrait de remonter jusqu’aux organisateurs et financeurs avérés. Il vaut toujours mieux, surtout lorsqu’on travaille avec le grand banditisme. Un nom fut en effet exposé au grand jour pour ses liens avec la mafia de Manchester. Il s’agissait de Desmond «Dessie» Noonan, grand Antifa devant l’éternel mais surtout braqueur professionnel et chef de gang, soupçonné d’une centaine de meurtres (1). Outre ses responsabilités directes dans l’AFA, il fut également l’un des exécuteurs attitrés des basses œuvres de l’IRA. Il mourut finalement poignardé devant chez lui à Chorlton (sud de Manchester), en 2005.

    Son frère Dominic Noonan prit le relais. Outre ses activités mafieuses, on le filma en train de diriger les graves émeutes de Manchester de 2011, dont le déclencheur fut la mort de son neveu, Mark Duggan. Ce dernier, soupçonné d’être impliqué dans un trafic de cocaïne, s’était fait abattre par la police le 4 août 2011, ayant résisté à son arrestation dans le quartier de Tottenham. Il s’ensuivit une semaine d’insurrection qui s’étendit jusqu’à Liverpool, Birmingham, Leicester ou encore le Grand Londres, faisant 5 morts et près de 200 blessés parmi les seuls policiers.

    La porosité des services de renseignement, de la mafia et des activistes d’extrême gauche n’est pas sans nous rappeler le rôle des Brigades rouges dans le réseau Gladio, piloté par l’OTAN. Il se trouve que justement les Autonomes Ouest-berlinois de la guerre froide finissante étaient eux-mêmes affiliés au mouvement italien Autonomia Operaia (« Autonomie ouvrière»), très proche des Brigades rouges. Le monde est si petit!

    Tout ce que la police n’ose pas faire

    Mais le point commun le plus spécifique à tous ces Antifas du monde demeure le fichage. Derrière leurs épais écrans de fumée lacrymogène, leurs capuches noires et leurs casses de vitrines qui font toujours les gros titres, il leur incombe essentiellement de ficher en masse leurs adversaires politiques et d’en exposer publiquement les identités et les occupations, exclusivement sur la base de leurs opinions politiques ou religieuses. Une tâche qui est précisément interdite aux autorités, en démocratie.

    Ces mouvements sont donc objectivement, à cet égard, des supplétifs des services de police et de renseignement. Ce qui explique notamment leur proximité, voire la facilité de leur noyautage, leur impunité ou encore l’extrême difficulté qu’on peut avoir à les identifier.

    Le cas Joachim Landwehr

    C’est par exemple le cas de Joachim Landwehr (28 ans), citoyen helvétique, condamné à 7 ans de prison le 11 octobre dernier par le tribunal correctionnel de Paris, pour avoir, le 18 mai 2016, bouté le feu à l’habitacle d’une voiture de police grâce à un engin pyrotechnique, avec ses deux occupants encore coincés à bord. Une peine plutôt légère pour une atteinte à la vie de policiers.

    On sait que Landwehr est lié au groupe suisse «Action Autonome», dont les mots d’ordre passent notamment par le site <rage.noblogs.org/>, dont 90 % du contenu relève du fichage, avec un degré de précision qui dépasse très largement les capacités d’une équipe d’amateurs, même à temps plein. On se demande d’ailleurs ce qu’attend le Préposé cantonal à la protection de données pour se saisir du dossier.

    On sait également qu’il était présent lors de la manif antifa de Lausanne de mai 2011, et que c’est sans doute lui aussi qui a mis en ligne une petite vidéo de propagande à la gloire de sa promenade.

    On sait enfin qu’il fut acquitté en août 2017 par le tribunal de police de Genève, alors qu’il y avait participé à une manifestation interdite.

    Des agitateurs venus de la «haute»

    En revanche, on connaît mieux les profils de ces complices parisiens. Par exemple, Antonin Bernanos, condamné à 5 ans de prison dont 2 avec sursis, est l’arrière petit-fils du grand écrivain Georges Bernanos. On reste issu d’un milieu plutôt cultivé et protégé chez les Antifas. On imagine que l’œuvre de l’illustre aïeul avait encore sa place dans les discussions familiales. Yves, le père du délinquant et réalisateur sans succès de courts-métrages, le confirmait lors d’une interview pour KTO, l’organe cathodique de l’archevêché de Paris, lequel diffusa d’ailleurs l’un de ces courts-métrages, par charité chrétienne sans doute. Mais on n’a pas trop de mal à comprendre que c’est sa femme, Geneviève, qui fait bouillir la marmite. Elle a la sécurité de l’emploi comme fonctionnaire. Elle est en effet directrice de l’aménagement et du développement à la mairie de Nanterre. Côté convictions, elle est fière de n’avoir pas raté une seule fête de l’Huma depuis ses 15 ans.

    Dès l’arrestation de leurs deux fils (Angel, le plus jeune, sera mis hors de cause), Monsieur et Madame Bernanos ont arpenté les radios, les salles de rédaction, les collectifs et manifs en tous genres, pour dénoncer l’ignominie policière montée de toutes pièces par l’État fasciste contre leur digne rejeton. Ils ont reçu le meilleur accueil, notamment chez Médiapart. Ils ont même réussi à enrôler le vieux Me Henri Leclerc, qui osa comparer l’arrestation du jeune Bernanos aux fameux morts du métro Charonne, durant la guerre d’Algérie. Il arrive que les fins de carrières soient pathétiques…

    Ce qui frappe, c’est la facilité avec laquelle les relais d’opinions se sont mobilisés en faveur d’un délinquant, dont on omet par ailleurs complètement de dénoncer le racisme, sachant que l’un des policiers qu’il attaqua était noir. Dans les réseaux deep-state, on assure donc autant le service après-vente que l’anesthésie morale.

    Même milieu BCBG pour Ari Runtenholz, condamné aussi à 5 ans de prison assorti de sursis, pour avoir défoncé l’arrière de la voiture de police à l’aide d’un plot métallique. Lui, on le trouve classé 34ème de l’épreuve d’épée aux championnats de la fédération française d’escrime de 2013. Il pratique aussi la voile à Granville (Normandie) et participe à des régates officielles. Sports très popu, comme chacun sait.

    Nicolas Fensch, informaticien sans emploi, détonne quant à lui par son âge (40 ans). Il prétend être arrivé là par hasard, alors que les vidéos le montrent s’acharnant à frapper le policier noir avec une tige, très semblable à un nerf de bœuf. La parfaite maîtrise du geste trahit néanmoins un entraînement certain. Qui est-il vraiment? Les policiers qui ont gaffé à l’audience sur le noyautage de la bande n’en diront pas plus. Il écopera aussi de 5 ans dont 2 avec sursis.

    Il y a enfin le LGBT de service: David Brault, 28 ans, devenu mademoiselle Kara, sans adresse en France. Ce(tte) citoyen(ne) américain(e) a traversé tout spécialement l’Atlantique pour la petite fête improvisée. On se demande tout de même si ce n’est pas le SLPC qui lui aurait payé son billet et ses faux frais? Verdict: 4 ans de prison dont 2 avec sursis pour avoir lancé un plot métallique à travers le pare-brise dans le but d’atteindre les passagers. Pas très doux, le trans. Pendant les audiences, à l’extérieur du Palais de justice, plusieurs centaines d’Antifas viendront, comme il se doit, provoquer violemment la police, en soutien à leurs camarades de promotion. Il faut savoir garder la forme et les écrans de fumée.

    Les confluences profondes

    Mais casser de la vitrine ou du flic n’est pas tout. L’idéologie est là. A y regarder de près, elle n’a certes pas grand-chose à voir avec le marxisme, le trotskysme ou l’anarchisme, ni même avec les Gardes rouges de Mao.

    Elle égrène en revanche tous les mots d’ordre qu’on lit ouvertement sur tous les sites des ONG-Ecrans du deep-state euro-atlantique et sorosien: défense des LGBT, de la théorie du genre, des migrants, du multiculturalisme, de l’ineptie des frontières, du voile islamique, et même du Kurdistan libre. Et l’inévitable complément: attaques contre Trump, Vladimir Poutine, le «régime» syrien alaouite, etc.

    Dans les quincailleries en ligne des antifas, on trouve évidemment toute la panoplie du parfait émeutier connecté et tous les conseils pratiques qui vont avec. Un mode de propagation qui a très largement fait ses preuves depuis les révolutions de couleur. Une routine du «sans limite», car il faut quand même bien les motiver ces jeunes!

    Et justement, c’est l’abolition des limites qui est la première condition à la jouissance de la grande casserie. Mais là n’est pas le plus important. Ce qui compte, c’est que, sous couvert de combattre un fascisme fantasmé pour les besoins de la cause, on fiche à tour de bras et on rend tout cela public. Et cela ne scandalise évidemment personne. L’agit-prop manipulée et noyautée par les «services» est donc un leurre. Pendant qu’on s’interroge sur les excuses sociales de leur violence urbaine, ou la qualification juridique de leurs crimes téléguidés, les soutiers de l’antifascisme constituent, là, sous nos yeux, une branche administrative de la police politique du deep-state, qui n’a rien à envier aux recrues de la Stasi.

    Fernand Le Pic (Antipresse n°101, 5 novembre 2017)

    Note :

    • Cf. Sean Birchall, Beating The Fascists, Freedom Press, Londres, 2010.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • Google et le complexe militaro-industriel américain, même combat

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    Ex: http://www.europesolidaire.eu

    Jusque vers 2006 ou 2007, les bons moteurs de recherche fournis par les entreprises américaines du web étaient rares.

    Celui dit Google Search ou plus simplement Google (voir https://en.wikipedia.org/wiki/Google_Search ) était considéré comme le meilleur, tant par la rapidité de ses réponses, l'étendue des sources consultées que la neutralité des sélections. Néanmoins, certaines recherches très spécifiques ne pouvaient pas être satisfaites, mais cela n'avait rien d'anormal à l'époque compte tenu du fait que les sources recherchées étaient très peu consultées et échappaient donc aux moteurs.

    Aujourd'hui, Google reste très généralement utilisé, même au regard des performances bien meilleures de moteurs moins connus, du fait de sa facilité d'emploi. Cependant, beaucoup d'utilisateurs exigeants considèrent qu'il est devenu pratiquement inutile du fait qu'il fournit sur un sujet donné une quantité d'informations provenant de sites différents sans donner aucune indication sur les différences pouvant les distinguer. C'est à l'utilisateur de les essayer tous pour obtenir le correspondant le plus approprié à ces besoins.

    On objectera que Google, comme tout moteur, ne peut se substituer aux utilisateurs ayant des besoins spécifiques. C'est à eux de faire le tri. Or il faut considérer que vu le nombre de ceux qui interrogent Internet sans avoir une expérience suffisante du net en général, un peu d'aide du moteur ne serait pas inutile. C'est ce que fournissent beaucoup d'autres moteurs moins connus.

    Mais il y a beaucoup plus grave. Il apparaît maintenant que les algorithmes de recherche utilisés par Google sont organisés pour oublier volontairement, ou ne pas mentionner (c'est-à-dire censurer ) des sites ou des thèmes dont la ligne éditorial déplait au gouvernement américain et à ses services spécialisés, notamment le FBI et la CIA.

    Il était évident depuis longtemps que les données collectées par Google étaient immédiatement accessibles à ces services du fait que les bases de données collectées par le moteur étaient quasiment communes avec celles conservées par les mémoires gouvernementales, notamment la National Security Agency (https://www.nsa.gov/)  Par ailleurs, les algorithmes de recherche étaient quasiment les mêmes, si bien que l'on pouvait à juste titre considérer que Google pouvait à la demande du FBI ou de la CIA faire à leur place le travail d'espionnage que ces services officiels souvent très encombrés ne pouvaient faire.

    De plus, il faut savoir qu'un grand nombre d'informateurs humains travaillant pour ces services orientent les recherches et les interprétations de celles-ci vers des domaines ou des données personnelles insuffisamment explorés par les moteurs. On peut donc suspecter, comme l'a fait l'opposition politique américaine, que ces équipes sont souvent communes à Google et aux services officiels.

    Mais c'est de plus en plus une coopération systématique de Google avec les services officiels que dénonce l'opposition. Ainsi, l'essentiel des données géographiques fournies par Google Map proviennent d'observations militaires, aériennes ou satellitaires. Il en est de même des données personnelles « sensibles » collectées par les services de renseignement, qui sont fournies à Google sans difficultés pour lui permettre d'effectuer lui-même des sélections.

    Une censure politique

    Le site socialiste américain WSWS (World Socialist Web Site) a constaté qu'au moins sur les serveurs de Google anglophone, il n'était plus jamais possible de trouver mention du site ou d'articles faisant allusion au site. Tout se passe désormais comme s'ils n'existaient pas. Plus grave en termes diplomatiques, le même sort frappe les sites russe Russia Today RT ou Sputnik qui ne peuvent en rien être considérés comme des machines de propagande utilisées par la Russie pour conduire une guerre d'information avec les Etats-Unis. Eric Schmidt, PDG exécutif d'une des filiales de Google, s'en est vanté publiquement . https://www.rt.com/document/5a1323f5fc7e9353358b4567/amp/...

    Ceci n'est qu'un début. Nous avons nous-mêmes indiqué que, dans le domaine de l'intelligence artificielle, Google avait racheté pratiquement toutes les start up productives. Il en est de même en matière de robotique autonome. On lira à ce sujet notre article, déjà un peu ancien, accessible sous http://www.admiroutes.asso.fr/larevue/2013/141/googlebot....

    Comme ces différents outils sont de ceux qui, au moins dans la sphère anglophone, construiront le monde de demain, ce monde sera un monde Google.

    Google, maître du monde? Oui, mais d'un monde défini exclusivement par les divers intérêts politiques, économiques et militaires des Etats-Unis. Même la Russie et la Chine devront en partie s'y soumettre, compte-tenu de la difficulté qu'elles éprouvent aujourd'hui à rattraper leur retard sur Google.

  • Ukraine scoop: des snipers de Maïdan témoignent à la TV italienne que les commanditaires de la tuerie étaient dans le camp américain

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    C’est un scoop international, un documentaire à couper le souffle, diffusé sur la chaine italienne Canale 5 en novembre 2017: Gian Micalessin a retrouvé trois tireurs d’élite, trois responsables du massacre de la place Maïdan, qui, - vous le verrez dans le documentaire -, loin d’être pro-russes étaient au contraire sous autorité pro-américaine. Ce documentaire exceptionnel le démontre: En Ukraine la tuerie du Maïdan qui a fait 80 morts et d’innombrables blessés, et qui a renversé le pouvoir légitime du président Ianoukovytch a bien été commandité par les services spéciaux Américains via leur homme de Géorgie, Mikhaïl Saakachvili.

    Un grand reporter de guerre Gian Micalessin a obtenu le témoignage détaillé de trois des nombreux snipers (tueurs en fait) qui ont été engagés en Géorgie pour se rendre en Ukraine renverser le pouvoir au profit des intérêts occidentaux. Ce sont des témoignages du massacre, -et de son déroulement-, abondamment  illustré en fond par les nombreux enregistrements vidéo d’époque, caméras de surveillance et reportages divers. D’autres documents accablants démontraient déjà ce scénario abominable, mais ces trois témoignages concordants et amplement argumentés ne laissent plus subsister le moindre doute. Les spectateurs attentifs seront alertés par ce document emblématique des diverses révolutions de couleurs qui ont frappé les pays d’Europe central, emblématique aussi des différents printemps arabes qui ont servi à renverser certains chefs d’Etat du Moyen-Orient inaugurant le terrorisme islamique actuel, jusqu’à la volonté aujourd’hui des Américains de saboter les négociations de paix de Genève sur la Syrie ainsi que le révèle notre précédent article.

    Au cours de son reportage, Gian Micalessin donne alternativement la parole à ses trois témoins en fonction de la chronologie des événements, chacun les ayant vécu de son côté:

    Ci-dessous l’enregistrement de la conversation  captée, 5 jours après les massacres de la place Maïdan, entre le ministre d’Estonie, Urmas Paet et Catherine Ashton, ministre des Affaires étrangères de l’UE; Urmas Paet revenant de Kiev après le massacre a été le premier a contester la version officielle et obligatoire diffusée jusqu’à aujourd’hui par les médias occidentaux. Micalessin fait référence dans son reportage ci-dessus, à cette conversation accablante pour la version officielle :

    Ci-après le script intégral du documentaire de Gian Micalessin diffusé en novembre 2017 sur la chaine de TV italienne Canale 5, suivi du témoignage de Vladimir Poutine sur le sujet :

    http://www.medias-presse.info/ukraine-des-snipers-de-maidan-temoignent-a-la-tv-italienne-que-les-commanditaires-de-la-tuerie-etaient-dans-le-camp-americain/83986/

  • Interdits de manifester, des militants de Génération identitaire se rassemblent devant le Bataclan contre l’islamisme

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    Communiqué de Génération identitaire :

    Des militants de Génération Identitaire se sont rassemblés spontanément devant le Bataclan cette après-midi pour dénoncer l’islamisme qui a fait tant de morts dans notre pays.

    Ce n’est pas parce que l’État interdit à la jeunesse de manifester contre ceux qui tuent nos frères et nos sœurs que nous baisserons la garde. Bien au contraire, nous combattrons l’islamisme dans toute l’Europe, avec ou sans l’autorisation de ceux qui ont décidé de les protéger.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/11/26/interdits-de-manifester-des-militants-de-generation-identita-6002765.html

  • DANIÈLE OBONO LÉGITIME LE RACISME ANTI-BLANC : PAS DE JUGE POUR DEMANDER LA LEVÉE DE SON IMMUNITÉ ?

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    Vincent Vauclin (Boulevard Voltaire)

    Danièle Obono est, décidément, notre meilleur atout. La députée franco-gabonaise, d’obédience mélenchoniste, s’est une nouvelle fois distinguée par une sortie polémique en défendant la « non-mixité raciale » de réunions organisées par le syndicat SUD Éducation 93. Des réunions tout simplement interdites aux Blancs, dans la France de 2017.

    Ne pouvant s’empêcher de saisir la moindre occasion pour déblatérer sur la France et les Français de souche, animée d’une haine revancharde, insatiable et compulsive, elle nous offre régulièrement des outrances telles que même des cégétistes patentés ou des journalistes bobos ne peuvent que s’en indigner et s’interroger sur les dérives de cette « lutte contre les discriminations » qui oscille aujourd’hui entre le grotesque totalitaire et l’hystérie collective.

    On se souviendra, ainsi, de cette polémique née après son passage sur RMC où cette « élue de la nation » semblait incapable de prononcer ces quelques mots : « Vive la France ». Ou encore de ce soutien ambigu au groupe ZEP et à son morceau « Nique la France » où l’on fustigeait le « paternalisme et le colonialisme » de notre pays. Ou encore de sa « fraternisation » avec la non moins sulfureuse Houria Bouteldja, présidente monomaniaque du Parti des indigènes de la République, et qui s’était notamment distinguée en qualifiant les Français de « souchiens ». De quoi suffire à désorienter jusque dans son propre camp.

    Mais si ses acolytes d’extrême gauche feignent l’indignation, c’est davantage sur la forme que sur le fond de ses propos. Car Danièle Obono n’est pas en rupture avec l’idéologie dominante : elle la précède, elle en annonce les prochains développements et ne fait qu’en pousser la mécanique jusqu’à ses conclusions logiques.

    Et c’est bien là le problème : le timing. Danièle Obono entend sauter les étapes.
     
    À rebours du processus lent et souterrain de Grand Remplacement – dont il s’agit, pour nos élites, de dissimuler le plus longtemps possible la réalité, l’ampleur et les implications -, l’urticante Obono pèche par son impatience et accélère malgré elle le lent réveil du peuple français, tant ses sorties médiatiques heurtent une opinion publique pourtant sévèrement anesthésiée.

    Mais il y a mieux. En revendiquant ouvertement un droit à la discrimination raciale, Danièle Obono crée un précédent, une jurisprudence à double tranchant qui enterre de facto la fiction du vivre ensemble et légitime, par ricochet, les futures revendications identitaires et communautaires de la majorité silencieuse. Ces Français de plus en plus ulcérés par l’arrogance prosélyte immigrée et qui finiront bien par comprendre qu’il nous faut tuer le multiculturalisme avant qu’il ne nous tue.

    On peut, enfin, s’interroger sur l’inertie de la Justice républicaine – pourtant prompte à condamner sans relâche les « incitations à la haine raciale » et à demander des levées d’immunité parlementaire d’élus mal-pensants – qui semble soudainement bien laxiste, tardant à réagir face à ce qu’il faut bien appeler une véritable ségrégation raciale.

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  • MARC FROMAGER : « IL Y A 70 FOIS PLUS DE MOSQUÉES EN FRANCE QUE D’ÉGLISES DANS LA PÉNINSULE ARABIQUE »

    Le 5 décembre, l’AED (Aide à l’Église en détresse) organise un colloque intitulé « L’après-Daech, entre géopolitique et mystique ». Pourquoi traiter ensemble ces deux thématiques ? Marc Fromager s’en explique au micro de Boulevard Voltaire. Il constate, notamment, qu’il y a de moins en moins de chrétiens au Moyen-Orient, et pourtant ces chrétiens sont un liant qui permet – y compris aux différentes communautés musulmanes entre lesquelles règnent de graves tensions – de vivre ensemble en paix.

    Le 5 décembre, l’AED organise un colloque liant géopolitique et mystère au Moyen-Orient.
    Pourquoi traiter ensemble ces deux thématiques ?

    Chaque année à cette époque, nous organisons un colloque. L’idée est de réfléchir sur ce qui se passe dans le monde en général autour d’un thème concernant l’Eglise.
    La question du Moyen-Orient est bien-sûr prégnante aujourd’hui. Il est en pleine évolution plutôt positive. C’est assez surprenant, car nous n’avions pas l’habitude d’avoir de bonnes nouvelles de cette région du monde.
    Le titre est L’après Daech, entre géopolitique et mystique.
    « L’après-Daesh », c’est peut-être un peu tôt. En Irak ou en Syrie, l’État islamique a perdu son assise territoriale ces derniers jours. Mais une partie de leurs combattants est toujours-là, disséminée, qui pourra encore perpétrer des attentats. Il y a aussi tous les groupes affiliés de l’État islamique que ce soit ailleurs au Moyen-Orient, dans la bande sahélo-saharienne, en Afghanistan ou au Pakistan…

    L’idée est tout d’abord de faire un point géopolitique sur le Moyen-Orient.
    Où en est la situation en Syrie et en Irak ?
    Quelles sont les nouvelles du Moyen-Orient, y compris de l’Arabie-Saoudite qui est au cœur de l’actualité aujourd’hui?
    Ensuite, nous allons essayer de prendre un peu de distance par rapport à cette thématique géopolitique pour essayer de voir si nous avons des réponses religieuses au chaos oriental.
    Le sous-titre original est Les pères de l’Église dans le chaos oriental.
    L’idée est de voir s’ils ont quelque chose à nous dire aujourd’hui sur l’unité de l’Église, un véritable enjeu là-bas, sur le dialogue entre chrétiens et musulmans, et sur la façon de trouver un chemin vers la paix.

    Ne craignez-vous pas que malgré la destruction de l’EI, les dommages faits au dialogue islamo-chrétien là-bas soient irréversibles ?

    C’est trop tôt pour le dire.
    Une des raisons de l’apparition de l’État islamique, notamment en Irak, est la dépossession du pays par les chiites. On se retrouve donc déjà en plein coeur de la crise interne à l’islam entre sunnites et chiites. La bouleversante invasion américaine de ce pays en 2003 a conduit à donner ce pays aux Iraniens. Ce résultat est assez impressionnant.
    Aujourd’hui, les chiites contrôlent Bagdad. Les 35 % d’Irakiens sunnites veulent leur revanche, reprendre Bagdad et le pouvoir sur le pays ce qui était le cas avant.
    Tant que nous n’aurons pas trouvé de solutions politiques à une juste répartition des responsabilités en Irak, alors, il y aura une tension sur les sunnites irakiens.
    À travers toute cette crise, l’Iran aura marqué des points en Irak et en Syrie. Paradoxalement, cela a renforcé la présence et la puissance iranienne. Par conséquent, les sunnites irakiens ou d’ailleurs sont dans une situation de tension vis-à-vis des Iraniens et des chiites.
    Même si l’État islamique disparaît, il est probable qu’il demeure un certain nombre de sunnites radicalisés. Certains auront goûté à l’État islamique et seront définitivement dégoûtés. Beaucoup de musulmans se posent des questions sur l’islam en voyant ce à quoi l’islam peut conduire.

     

    La surprenante critique du wahhabisme par le prince héritier saoudien Salman est-elle facteur d’espérance pour la pacification des éléments belliqueux du sunnisme ?

    À ce stade, c’est un élément extrêmement positif qui nous arrive du Moyen-Orient.
    Avant que cela rentre en application et qu’il y ait de réelles conséquences pratiques sur le terrain, il faut encore attendre. Nous espérons que cela aille vite, si c’est le cas, nous irons de surprise en surprise. Le simple fait qu’il ait eu ses propos est vraiment très encourageant.
    Trois millions de chrétiens sont présents dans la péninsule arabique. La plupart sont catholiques. Des églises se trouvent dans tous les pays sauf en Arabie Saoudite. Ce n’est pas du tout assez. Il y a 3 millions de chrétiens et 22 églises pour les catholiques. Cela fait à peu près un lieu de culte pour 140.000 fidèles. En comparaison, en France, il y a 5 millions de musulmans et 2500 mosquées. Cela fait un lieu de culte pour 2000 fidèles. Proportionnellement, en France, il y a 70 fois plus de mosquées pour les musulmans que d’églises pour les chrétiens dans la péninsule arabique.

    Je ne dis pas qu’il faut que ce soit le même ratio, mais retenons ceci lorsque les musulmans en France viennent nous dire qu’ils n’ont pas assez de mosquées. Il ne faudrait peut-être pas exagérer.
    De fait, les églises au Qatar, au Koweït, aux Émirats Arabe Unis sont parfaitement insuffisantes et sont totalement débordées. Il y a trop de monde. Etre curé là-bas n’est pas une sinécure.
    Pour le moment, il n’y a toujours rien en Arabie saoudite, c’est pourtant là qu’il y en a le plus.
    Ce sont tous des étrangers, expatriés, des Asiatiques, des Philippins ou des Indiens. De fait, il n’y a pas d’église. Les Occidentaux vont à l’ambassade, au consulat, mais encore une fois la plupart sont Philippins ou Indiens. Ils se retrouvent chez les uns et les autres par petits groupes de 50 personnes. Ils arrivent à avoir la messe dans ces conditions, mais en prenant énormément de risques.
    La situation va-t-elle évoluer rapidement ? Espérons-le !

    Les religions peuvent-elles incarner un espoir de paix là-bas ?

    La situation est différente selon les pays. En Syrie, ça se passe plutôt bien, il y avait de bonnes relations entre les catholiques et les orthodoxes. En Irak aussi, mais en Égypte c’était un peu plus compliqué. Il y a une diversité de situation.
    Quelles que soient les tensions qui existaient au sein du christianisme, cela n’a jamais généré de guerre, en tout cas, pas dans les derniers siècles. Le problème venait des tensions entre chrétiens et musulmans. Les plus grandes tensions venaient au sein de l’islam lui-même entre sunnites et chiites.
    La plupart des victimes d’attentats au Moyen-Orient sont des musulmans tués par d’autres musulmans. En général, les attentats commis par des sunnites contre les chiites et vice versa.
    Je ne sais pas si on peut dire que plus de religion portera vers la paix. Mais si on estime que la plupart des tensions aujourd’hui sont le résultat d’une tension à l’intérieur de l’islam, alors l’islam doit évoluer et doit guérir de cette impasse dans laquelle il se trouve. Ce n’est donc pas plus ou moins, c’est peut-être une amélioration qualitative, une résolution d’un conflit qui existe entre eux et qui n’est toujours pas résolu pour le moment.
    Est-ce qu’ils le résoudront un jour ? Je ne sais pas ! S’ils n’arrivent pas à résoudre ces tensions alors peut-être que se sera la fin de l’islam.
    L’autre partie, c’est les relations entre chrétiens et musulmans. Il faudrait qu’ils se dépêchent, car il y a de moins en moins de chrétiens au Moyen-Orient. Les chrétiens ont un véritable rôle à jouer. Ils sont un liant, ils permettent aux différentes communautés de vivre ensemble. Ce n’est pas de l’idéologie, mais un constat objectif qu’on a pu voir au Liban où se trouvaient des villages mixtes.
    Il y avait des sunnites, des chiites, des druzes et des alaouites à condition qu’il y eût des chrétiens. Le jour où les chrétiens sont partis, tous ces villages sont devenus monoreligieux. Il ne restait plus que des chiites ou des sunnites ou des druzes, etc.
    Ne serait-ce que pour permettre aux musulmans de vivre ensemble en paix, il faudrait qu’il y ait encore des chrétiens au Moyen-Orient. En ce sens, on pourrait dire que plus de religion serait peut-être une solution, mais l’enjeu consiste surtout en une meilleure appréhension du fait religieux.

    http://www.bvoltaire.fr/y-a-70-plus-de-mosquees-france-deglises-peninsule-arabique/