Alain Escada, président de Civitas, était invité à Toulon par l’écrivain catholique Johan Livernette pour faire une conférence sur le thème de l’emprise des lobbies sur la république française aujourd’hui.
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L’emprise des lobbies sur la république française aujourd’hui (Alain Escada)
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LE CHANTAGE AUX FONDS EUROPÉENS CONTRE LA POLOGNE : UNE ARME À DOUBLE TRANCHANT
En juin, le nouveau Président français Emmanuel Macron accusait carrément l’ex-Europe de l’Est de traiter l’Union européenne comme un supermarché.
L’argument des fonds européens dont bénéficient la Pologne et les autres pays du groupe de Visegrád est régulièrement avancé pour leur reprocher leur refus de prendre des quotas de demandeurs d’asile arrivés illégalement en Italie et en Grèce.
Parlant de « dilemmes européens » de la Pologne le 2 octobre dernier, Le Figaro insistait lourdement, comme le font généralement les médias français, sur le fait que ce pays est un grand bénéficiaire des fonds européens.
En juin, le nouveau Président français Emmanuel Macron accusait carrément l’ex-Europe de l’Est de traiter l’Union européenne comme un supermarché.
Pourtant, à y regarder de plus près, le solde des transferts de fonds entre les pays « de l’Est » et l’Europe occidentale n’est pas forcément à l’avantage des premiers. Certes, pour ce qui est du budget de l’Union européenne, les pays qui se sont libérés du communisme en 1989-1990 et restent plus pauvres que la moyenne, malgré un rattrapage progressif, sont largement bénéficiaires, surtout grâce aux fonds de cohésion et aussi, dans une moindre mesure, avec les subventions agricoles. Ainsi, entre 2004 et 2013, la Pologne a reçu près de 90 milliards d’euros alors que sa contribution au budget commun était plus de trois fois moindre, ce qui donne un solde positif d’environ 60 milliards d’euros.
Seulement la Pologne, comme les autres pays de la région, a cédé une grande partie de son économie à des entreprises d’Europe occidentale avec les grandes privatisations qui ont suivi la chute du communisme. Ces privatisations ont, d’ailleurs, souvent permis aux communistes de s’enrichir et de conserver des postes d’influence avec la complicité active des entreprises acheteuses et la complicité tacite des gouvernements occidentaux. Elles se sont donc faites sans profiter à la majeure partie de la population.
Aujourd’hui, cette mainmise des entreprises d’Europe occidentale sur l’économie nationale génère d’importantes sorties de richesses sous forme de versement de dividendes, mais aussi de combines comptables plus ou moins légales. Pour la Pologne, ces transferts de fonds vers l’étranger ont totalisé 538 milliards de złotys, soit 125 milliards d’euros au cours actuel, pour la période 2005-2015. Le chiffre a été publié à la fin du mois de septembre par le ministère du Développement et des Finances polonais en réponse à une question de députés du parti d’opposition national-conservateur Kukiz’15.
Les chiffres dévoilés par le ministère des Finances polonais montrent que les 125 milliards d’euros transférés de la Pologne vers l’Europe occidentale en 2005-2015 se décomposent comme suit, pour les principaux pays bénéficiaires : 117 milliards de złotys (27 milliards d’euros) vers les Pays-Bas, 102 milliards de złotys (24 milliards d’euros) vers l’Allemagne, 59 milliards de złotys (14 milliards d’euros) vers la France, 56 milliards de złotys (13 milliards d’euros) vers le Royaume-Uni, 44 milliards de złotys (10 milliards d’euros) vers le paradis fiscal de Jean-Claude Juncker et son demi-million d’habitants, 25 milliards de złotys (6 milliards d’euros) vers l’Italie, 20 milliards de złotys (4,5 milliards d’euros) vers l’Irlande, 19 milliards de złotys (4 milliards d’euros) vers la Suède et 14,5 milliards de złotys (3,5 milliards d’euros) vers la Belgique.
Cela explique peut-être pourquoi les capitales du groupe de Visegrád n’expriment pas une reconnaissance folle pour des pays comme la France ou l’Allemagne et qu’ils ne fassent pas preuve de la docilité attendue d’eux à Berlin, Paris et Bruxelles. Cela montre aussi que le chantage aux fonds européens exercé contre la Pologne et les autres anciens pays de l’Est est une arme à double tranchant, car ces pays pourraient tout à fait compenser les sanctions adoptées à leur encontre par des mesures fiscales visant les transferts entre filiales et maisons mères.
http://www.bvoltaire.fr/chantage-aux-fonds-europeens-contre-pologne-arme-a-double-tranchant/
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Elle ressort un ancien manuel de lecture : "ça a été radicalement efficace"
L'apprentissage de la lecture, c'était mieux avant, comme en témoigne cette institutrice de CP en Seine-et-Marne :
"J'enseigne au CP depuis 17 ans. En 2000, voyant les résultats catastrophiques des enfants, qui apprenaient par coeur, qui ne déchiffraient pas, qui ne lisaient pas, je suis allée dans une librairie regarder les manuels existants, à la recherche d'une autre méthode. J'ai cherché un manuel efficace, et le Boscher, qui utilise la méthode alphabétique, m'est apparu comme celui qui était le plus rigoureux, le plus construit, et qui surtout qui donnait des résultats immédiatement.
Je l'ai testée dans ma classe, ça a été radicalement efficace. Les enfants déchiffraient très, vite construisaient des mots qu'ils pouvaient lire immédiatement. Il n'y avait pas de "globalisation" comme aujourd'hui. Il y a plusieurs étapes à la lecture: le fait de déchiffrer, d'accéder directement au mot. On a une forme de lecture qui est vraiment alphabétique. C'est la base même de la lecture depuis les Phéniciens. Boscher entrait dans la continuité d'une transmission ancestrale. Tandis que les méthodes dites semi-globales et globales, par idéogrammes, ne fonctionnaient pas. J'ai moi-même essayé à mes débuts et j'ai tout de suite arrêté.
Les élèves parviennent à déchiffrer avec une base de mots et quelques syllabes. Une fois que le mécanisme de déchiffrage est enclenché, c'est exponentiel: les sons complexes, qu'on ajoute, se déduisent très rapidement. Quand un enfant apprend "ca-ma-ra-de", ce sont des sons simples. Dès qu'on introduit le "ou", le "on", il va de lui même déduire le mot. On commence en septembre. A partir de novembre, l'enfant sait lire des petits texte. Décembre, on ajoute des sons plus complexes, et des enfants lisent dès janvier des livres de lecture courant et se passant même du Boscher! Mes élèves adorent. Ils sont libres, ils peuvent tout lire.
Moi-même ayant appris avec la méthode alphabétique dans les années 70, dans un quartier populaire de Belleville à Paris, je n'ai pas très bien compris pourquoi on avait abandonné quelque chose qui marche. Les moins bons élèves de la classe à l'époque ne correspondent pas aux meilleurs d'aujourd'hui. J'avais 9,12 de moyenne sur 10. Et j'étais 11e de la classe, car on avait un niveau sur les fondamentaux qui était excellent.
La rupture avec cette transmission qui marchait s'est faite, je pense, pour des raisons idéologiques. On a voulu rompre avec la transmission de papa. Et on a voulu tester. Des enseignants ont voulu tester des pédagogies innovantes. Mais on ne peut pas tester sur des enfants comme sur des souris blanches. On voulait peut-être que 100% des enfants sachent lire, au lieu de 90%. Au nom de ces 10%, il fallait autre chose….
On a des preuves scientifiques, avec les travaux des neurosciences, que ça marche. Au bout de 40 ans d'échec, on devrait en tirer des leçons. On le fait bien pour les médicaments. Les enseignants, qui sont censés être des gens de réflexion, devraient avoir le courage de se mettre en cause. Et se dire que si ça ne marche pas, c'est parce que la méthodologie ne marche pas. Ils ont une liberté pédagogique, qui a été réaffirmée par Allègre en 2002. S'ils étaient honnêtes, ils reviendraient d'eux-mêmes à la méthode alphabétique. C'est une question d'idéologie, de bonne foi, et d'honnêteté intellectuelle. Mais on culpabilise les profs, en leur disant que c'était ringard et passéiste. C'est un pseudo-progrès qui a détruit ce qui marche."
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LR et FN ne peuvent pas gagner seuls. La preuve par Julien Aubert
Hervé de Lépinau, Conseiller départemental Front National de Vaucluse, conseiller municipal de Carpentras, déclare sur Boulevard Voltaire à propos de Julien Aubert :
"Je juge un homme politique avant tout par ses actes. En 2014, Julien Aubert a démontré rigoureusement le contraire de l’esprit d’union des droites qu’il pourrait, dans une certaine mesure, professer. Il était tête de liste aux élections municipales pour Les Républicains et le centre. J’étais tête de liste Front national. Je suis arrivé en 2e position derrière l’union des gauches, à tout juste deux points avec plus de 30 %. Julien Aubert était loin derrière, à 16 %. Le bon sens aurait voulu qu’il se désistât ; il ne l’a pas fait. Moralité : nous avons aujourd’hui un exécutif socialo-écolo-ethno-communiste minoritaire en voix, mais qui a pu passer dans le cadre d’une triangulaire, grâce à Julien Aubert."
Aux dernières nouvelles, Julien Aubert n'a pas recueilli suffisamment de parrainages pour se présenter à la présidence LR.
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Drapeau européen à l’Assemblée : pour Marine Le Pen, « Macron agit en valet de l’UE »
Emmanuel Macron a donc annoncé hier qu’il souhaitait officiellement reconnaître le drapeau européen au prochain sommet de l’Union européenne afin qu’il ne puisse plus être « enlevé de l’hémicycle » de l’Assemblée nationale. Une réponse à la polémique lancée par la France Insoumise au sujet de la présence de ce drapeau au côté de celui tricolore au sein de l’Assemblée nationale.
Plusieurs députés comme Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan ont déjà fait part de leur opposition à la présence du drapeau de l’UE dans l’hémicycle de l’Assemblée. La présidente du Front national a ainsi tweeté le message suivant :
La reconnaissance officielle du drapeau européen est le dernier clou sur le cercueil du « Non » de 2005. #Macron agit en valet de l’UE !
De son côté, pour Nicolas Dupont-Aignan, « vouloir reconnaître ce drapeau » revient à « tuer la liberté du peuple français de choisir son destin, puisqu’il n’y a aucune démocratie au niveau européen ». Tout en ajoutant : « C’est un véritable coup d’État symbolique. C’est la fin de la démocratie nationale. »
Pour Nicolas Dupont-Aignan, il est nécessaire d’organiser un référendum sur cette question : Seul le peuple peut défaire ce qu’il a tranché.
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L'écriture inclusive, transcription d'une langue qui n'existe pas - Polony TV
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Alain de Benoist : « L’impopularité de Macron ne peut que croître, et le réservoir protestataire devenir explosif »
Illustration Figaro magazine, 6 octobre 2017
Par Alain de Benoist
Dans cet entretien donné à Boulevard Voltaire [6.10] Alain de Benoist livre une exacte et intéressante analyse de la situation politique en France, notamment du côté des partis. Il se risque par surcroît à prendre un pari : celui selon lequel « l’impopularité de Macron ne peut que croître, et le réservoir protestataire devenir explosif ». Ce pronostic, au moins dans son premier terme, nous semble sans grand risque. LFAR
Il est évidemment un peu tôt pour juger l’action d’Emmanuel Macron. Il semble pourtant déployer un peu plus d’habileté politique que ses deux prédécesseurs. Mais est-ce vraiment un exploit ?
J’avais inventé, il y a quelques années, l’expression de « pensée unique », qui est aujourd’hui reprise partout. Ayant écrit, dès 1977, qu’il fallait penser simultanément ce qu’on avait pensé jusque-là contradictoirement, ce n’est pas moi qui pourrais être choqué par le « en même temps » cher à Macron. Mais encore faut-il savoir ce que recouvre cette expression.
Au lendemain de primaires qui se sont révélées désastreuses à droite comme à gauche, mais qui ont très bien fonctionné comme révélateur de la crise des partis, Macron a été le seul à faire primer la logique électorale sur la logique « identitaire » parce qu’il était le seul à n’être sûr ni de perdre (comme Hamon) ni de gagner (comme Fillon). C’est ce qui lui a permis de l’emporter avec, au premier tour, moins d’un quart des suffrages exprimés. Dans une démocratie devenue liquide, sinon gazeuse, il a su instrumentaliser à son profit l’épuisement du clivage droite-gauche et l’aspiration au « dégagisme » d’un électorat qui ne supportait plus la vieille classe politique. Il a également compris que l’alternance des deux grands partis ne mettait plus en scène que des différences cosmétiques, et que l’heure était venue de les réunir en un seul.
Macron est avant tout un contre-populiste. Il reprend à son compte le nouveau clivage « conservateurs » contre « progressistes », mais c’est pour choisir la seconde branche de l’alternative : réunir les partisans de l’« ouverture » (en clair : les bourgeoisies libérales de tous bords) contre les tenants de la « fermeture » (en clair : ceux qui s’opposent, instinctivement ou intellectuellement, à l’idéologie dominante).
Contrairement à l’hyper-Président Sarkozy et à l’hypo-Président François Hollande, Macron est un homme difficile à cerner. Il a un ego hypertrophié et un tempérament autoritaire, un mental d’adolescent cynique qui rêverait d’un bonapartisme moderniste et libéral. Mais il n’est pas Napoléon, et l’on ignore comment il se comporterait en situation d’urgence. Pour l’instant, il communique plus qu’il ne règne. Il fait des déclarations contradictoires (certaines ne sont pas mauvaises) dans l’espoir de séduire chacun, mais en prenant le risque de décevoir tout le monde. Il ne supporte pas qu’on lui résiste, il n’aime pas les corps intermédiaires, il est insensible aux aspirations populaires, il n’a rien à dire à la France qui va mal. Tout cela n’est pas de bon augure.
Pour quelles raisons, exactement ?
Parce que nous assistons à une autre révolution, sociologique celle-là : c’est la disparition progressive de ces classes moyennes qui n’avaient cessé de grossir à l’époque du compromis fordiste, quand la richesse accumulée en haut de la pyramide sociale finissait par redescendre vers le bas. Aujourd’hui, la pyramide a été remplacée par un sablier : les riches sont toujours plus riches, les pauvres toujours plus pauvres, et les classes moyennes sont en voie de déclassement et de paupérisation. C’est ce qu’observe depuis longtemps Christophe Guilluy : « Le grand sujet caché depuis trente ans, c’est la disparition de la classe moyenne au sens large […] Ce qui explose, c’est la classe moyenne occidentale qui n’est plus intégrée au modèle économique mondialisé […] La loi Travail n’est que la suite d’une longue succession de mesures qui ne visent qu’à dépouiller une classe moyenne qui ne sert plus à rien. »
La nouvelle structuration de l’électorat est le reflet de cette dynamique économique et sociale. Le vote Macron en est l’illustration parfaite : il a obtenu ses meilleurs résultats dans les grandes villes mondialisées, à commencer par Paris, où il a aussi bien gagné les suffrages des bobos et des libéraux de gauche que de la bourgeoisie de droite (y compris celle de la Manif pour tous). De même, les électeurs parisiens de Mélenchon se sont en quasi-totalité rabattus sur Macron au second tour, alors qu’ailleurs beaucoup ont préféré s’abstenir (39 %) ou, plus rarement, voter pour Marine Le Pen (14 %). Les retraités, eux aussi, ont massivement voté pour lui – avant de découvrir qu’ils étaient les grands perdants de sa nouvelle politique fiscale…
Après les ouvriers, les employés et les commerçants, les professions intermédiaires et bientôt les retraités : les classes moyennes sont appelées à rejoindre les classes populaires face à un « monde d’en haut » qui se trouve de plus en plus dans une position de domination de classe, car il a définitivement renoncé à prendre en charge « ceux d’en bas ». C’est aussi pourquoi l’impopularité de Macron ne peut que croître, et le réservoir protestataire devenir explosif. D’autant qu’en période d’insécurité et d’attentats, tout le monde se radicalise.
L’avenir de La France insoumise ?
Avec 19,6 % des voix au premier tour, Jean-Luc Mélenchon a réalisé le meilleur score d’un candidat « de gauche » à la présidentielle depuis Georges Marchais en 1981. Par rapport au FN, La France insoumise est beaucoup plus interclassiste et moins populaire. Elle touche bien moins d’ouvriers et d’employés que le Front national (25 et 24 % des voix contre 39 et 30 %), mais beaucoup plus de diplômés des couches moyennes et supérieures (26 % contre 17 %). Elle est aujourd’hui passée en tête chez les jeunes, et réalise des scores deux fois supérieurs à sa moyenne nationale dans la population d’origine immigrée.
La France insoumise a certainement de l’avenir. Pour l’heure, elle tire un grand bénéfice d’être une force nouvelle. Elle a vampirisé le PS et traite par le mépris les derniers restes du PC. Elle profite de la crise du FN pour se poser comme la seule force d’opposition au macronisme. La grande question, à moyen terme, est de savoir si elle pourra à elle seule occuper l’espace ouvert à gauche par la formation du bloc macronien. Difficile d’en dire plus pour l’instant.
Intellectuel, philosophe et politologue
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Indépendance de la presse ? Liberté d’expression ? Des leurres…
Thomas Guénolé, éditorialiste « insoumis » à Europe 1, où il estime avoir « une totale liberté d’expression », a demandé « aux éditorialistes des médias mainstream« de « faire leur comming out politique ».
Ceux-ci n’ayant pas répondu à son invitation, il a essayé de « classer politiquement les éditorialistes des médias dominants » à partir de deux clivages fondamentaux qu’il explique ainsi :
« Le débat politique français est aujourd’hui en état de quadripolarisation idéologique à partir de deux clivages fondamentaux : pour ou contre ce que j’ai appelé « la mondialisation malheureuse » ; et ouvert ou fermé sur la question des minorités maghrébine et LGBT. L’on peut en déduire schématiquement quatre grands blocs qui correspondent aux grands candidats arrivés dans un mouchoir de poche autour de 20% au premier tour de la présidentielle : les altermondialistes pro-minorités (Mélenchon) ; les pro-mondialisation malheureuse pro-minorités (Macron) ; les pro-mondialisation malheureuse fermés sur la question des minorités (la droite) ; et les protectionnistes fermés sur la question des minorités (FN et Dupont-Aignan sous forme plus modérée). »
Cela donne l’infographie ci-dessous :
Les éditorialistes pro-mondialisation et pro-minorités, « c’est-à-dire sur la même ligne idéologique qu’Emmanuel Macron » sont légion. Conclusion du journaliste :
« ce paysage éditorialiste massivement déséquilibré dans un sens pro-Macron confirme un problème grave : souvent surnommé « la pensée unique » ou « le cercle de la raison », il s’agit plus précisément d’un très grave manque de pluralisme et de diversité idéologique parmi les éditorialistes des médiasmainstream ».
Cette étude confirme l’analyse tenue par MPI depuis son lancement : les grands médias, appartenant à de grands groupes financiers apatrides, étant des courroies de transmission de l’idéologie politiquement correcte mondialiste et arc-en-ciel et des sources de désinformation, il est d’autant plus nécessaire de favoriser une presse indépendante qui dispense une information « délibérément objective, libre et sans concession » envers le système politico-médiatique.
Francesca de Villasmundo
http://www.medias-presse.info/independance-de-la-presse-liberte-dexpression-des-leurres/81247/
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Bus CitizenGo à Paris le 08 octobre 2017 contre la théorie du genre à l'école
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Ardisson et Baffie à leur tour face à Big Brother
La chronique de Philippe Rada
Il y a peu, Cyril Hanouna et ses sketches lourdingues autant que vulgaires et surtout bien débiles – mais, que cela plaise ou non, c’est la marque de fabrique de cet animateur, elle réjouit quelques 2 millions de téléspectateurs et personne n’est obligé de se l’infliger – était sanctionné par le CSA pour un canular téléphonique jugé homophobe : 3 semaines sans annonce publicitaire, soit 5 et 6 millions d’euros perdus pour la chaîne C8.
Aujourd’hui, c’est l’émission « Salut les terriens ! » de Thierry Ardisson qui provoque un tollé : Laurent Baffie y tenta de remonter la jupe de la chanteuse Nolwenn Leroy qui ne s’en ait pourtant pas offusqué, expliquant qu’elle « le laisse faire parce que c’est Laurent et c’est (son) ami »… ce qui rappelle une réplique culte du film Le père est une ordure à propos des derniers outrages réservés à une dame : « Ah ! si c’est un ami, alors ! »
Certains ne l’entendent pourtant pas ainsi : « Geste misogyne », pour les uns, « agression sexuelle » pour d’autres… De qui se moquent donc ces télespectateurs-là ? Si Thierry Ardisson a de tout temps fait dans la provocation graveleuse, Laurent Baffie est-il connu pour autre chose que des blagues salaces, des saillies (verbales) outrancières et des gestes déplacés ?Quel hypocrite peut aujourd’hui s’installer devant son poste de télévision sans savoir ce qui l’attend avec ce duo dont la complicité date de 1991 ?
Ils sont pour le moins méprisables ceux qui, brusquement, dénoncent des spectacles dont le succès dépend avant tout de l’audience qu’ils leurs apportent !
En dehors de tout jugement de valeurs (en l’occurrence déplacés pour de leurs émissions raccoleuses), les déboires de ces icônes télévisuelles sont révélateurs qu’aujourd’hui, même celles-ci ont leur liberté d’expression menacée…
Big Brother contre tous ? C’est peut-être ça, finalement, ce changement qu’on nous a tant annoncé !
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