Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

lobby - Page 1245

  • Immigration: thèse, antithèse, foutaise

    Le plan immigration présenté par Edouard Philippe confirme l’un des principaux aspects de la méthode Macron : sur la forme, on dit tout et son contraire, sur le fond, on se place dans la lignée de son prédécesseur.

    Cela donne un plan « ferme et solidaire » en clair, les vannes restent grandes ouvertes, mais avec fermeté. Tel un Valls expliquant que « les jeunes Français doivent s'habituer à vivre durablement avec la menace d'attentats », Edouard Philippe a ouvert la présentation de son plan immigration par un renoncement. « Compte tenu des causes qui l'explique [...] cette situation est amenée à durer ».

    Une résignation qui n'est pas le seul point commun entre l'action de Philippe et celle de son prédécesseur. Ce qui frappe pourtant d'emblée, c'est que le Premier ministre est bien la voix de son maître, Macron. Dans son discours, le même souci de ménager la chèvre et en même temps le chou. Il a ainsi multiplié l'utilisation du mot « solidarité », à destination de sa gauche, et en même temps les mesures de « fermeté » pour rassurer le Français moyen, du moins celui qui écoute d'une oreille distraite.

    Car au-delà du verbe, c'est le grand flou macronien. Le gouvernement affirme ainsi que « les personnes déboutées feront systématiquement l'objet d'une mesure d'éloignement dès le rejet de leur demande d'asile ». Comment ? Mystère. Pourtant, il admet l'ampleur du problème, reconnaissant que sur 91000 étrangers en situation irrégulière interpellés, moins de 25 000 ont quitté le territoire. Il n'a tout de même pas cité la Cour des comptes, qui a relevé que 96 % des personnes déboutées du droit d'asile restaient en France. Cela aurait été admettre que l'État organise une filière d'immigration clandestine.

    Fermeté verbale...

    En revanche, Edouard Philippe a. aussi insisté sur sa « volonté d'éviter la mise en place de nouveaux campements ».. Sans donner la moindre précision sur la manière d'y parvenir. À ce propos, celui de la porte de la Chapelle, évacué pour la... 34e fois à la veille de son annonce, se remplissait déjà au moment même où il donnait de la voix. Le gouvernement aurait voulu illustrer qu'il entendait vider la mer à la petite cuiller qu'il ne s'y serait pas pris autrement.

    Autre point non détaillé dans ce plan gouvernemental, la préservation des moyens liés à l'hébergement et à l'accompagnement d'urgence. Est-ce parce que la pilule des économies passe mal, notamment auprès des armées (cf. pp. 24-23) - que le Premier ministre n'a pas souhaité en chiffrer le coût ?

    Il a pourtant été plus précis sur d'autres éléments du volet « solidarité », quand il a annoncé la création de 12 500 places d'hébergement pour les clandestins d'ici à 2019 7 500 places pour les demandeurs d'asile et 5 000 autres pour aider les « réfugiés » à accéder au logement. Naturellement, penser que de telles mesures puissent créer un appel d'air, comme l'a démontré la même politique menée par Hollande, serait inconvenant.

    Laxisme factuel

    Inconvenant aussi de se dire que les mesures en faveur de « l'intégration », puis de cours de français, de dispositifs de formation, ne semblent pas à la hauteur des enjeux. L'intégration ne consiste-t-elle pas pour l'immigré à adopter les valeurs du pays d'accueil, et pas seulement sa langue et ses emplois ?

    Inconvenant enfin de constater que le « passeport-talent », repris mot pour mot d'une mesure annoncée par Hollande, ressemble à un gadget rive droite et que les mesures d'accélération des procédures d'octroi du droit d'asile s'enliseront dans le flot sans cesse croissant des clandestins, à l'instar de celles de son prédécesseur.

    Car le contrôle de l'immigration est largement resté au niveau des vœux pieux. Si le premier a affirmé vouloir « mieux maîtriser les flux migratoires en Europe et en France », cette maîtrise repose pour lui sur le contrôle aux frontières françaises jusqu'en novembre. Les niçois, qui voient passer chaque jour des dizaines de clandestins en provenance d'Italie, apprécieront l'ironie de la chose. Au-delà, ce sera la finalisation de la transformation de Frontex en agence européenne des garde-frontières qui devra permettre un meilleur contrôle des limes de l'UE. Quand on sait que cette dernière favorise l'immigration et que les navires de Frontex acheminent les clandestins sur nos rives, on mesure l'hypocrisie toute macronienne du propos d'Edouard Philippe.
    Richard Dalleau monde&vie  26 juillet 2017

  • Pologne : des manifestations manipulées depuis l'étranger

    Décryptage d'Olivier Bault sur Réinformation.tv :

    "Les manifestations « populaires » contre la réforme de la justice en Pologne au mois de juillet ne l’étaient peut-être pas autant qu’il a été dit. En Pologne, on accuse George Soros, l’Allemagne et la France d’avoir fomenté ces rassemblements d’opposition en définitive peu représentatifs de l’opinion polonaise.

    On sait ainsi qu’Akcja Demokracja (Action Démocratie), principale organisation derrière les manifestations de juillet contre la réforme de la justice en Pologne (partiellement bloquée par le président Andrzej Duda), est financée depuis deux ans par la Fondation européenne pour le climat dirigée par Laurence TubianaLaurence Tubiana, qui a donc indirectement contribué à défendre une institution judiciaire encore jamais décommunisée en Pologne, avait commencé sa carrière politique en France à la Ligue communiste révolutionnaire (LCR). Elle a plus tard été, entre autres fonctions politiques, conseillère pour l’environnement du premier ministre Lionel Jospin puis ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique et représentante spéciale du gouvernement français pour la COP 21.

    On évooque également un autre dirigeant de la Fondation européenne pour le climat (European Climate Foundation, ECF) : il s’agit de son directeur exécutif pour les politiques mondiales Emmanuel Guérinancien conseiller spécial de Laurence Tubiana au ministère des Affaires étrangères.

    La Fondation européenne pour le climat, sous influence de la France, de l’Allemagne et de George Soros, finance les manifestations contre le PiS

    Mais il n’y a pas que les intérêts français qui soient représentés au sein des instances du principal bailleur de fonds d’Akcja Demokracja, puisque le président du Conseil de surveillance de l’EFC est un Allemand. Il s’agit de Caio Koch-Weser, qui était secrétaire d’Etat au ministère des Finances du gouvernement fédéral en Allemagne de 1999 à 2005, après avoir été vice-président de la Banque mondiale. D’après l’hebdomadaire polonais Gazeta Polska (proche du PiS) qui a dévoilé le premier les financements d’Akcja Demokracja, c’est justement Koch-Weser qui a signé, en tant que secrétaire d’Etat et homme de confiance du chancelier Gerard Schröder, la garantie de l’Etat allemand pour le crédit de la Deutsche Bank en faveur de Gazprom, aux fins de la construction du gazoduc Nord Stream qui relie la Russie à l’Allemagne par la mer Baltique. Koch-Weser est d’ailleurs au conseil d’administration de la Deutsche Bank depuis 2006.

    Quant au fondateur et premier président de l’EFC, George Polk, c’est un ami et collaborateur de l’omniprésent milliardaire américain George Soros.

    Autre « parrain » étranger d’Akcja Demokracja, c’est l’ONG allemande Campact !. Campact ! est membre du réseau international OPEN dirigé par l’organisation américaine MoveOn, qui est financée par George Soros et qui était derrière les manifestations violentes contre Donald Trump après sa victoire aux élections présidentielles. Ce n’est pas un hasard si les méthodes et les slogans de la gauche libertaire et immigrationniste se ressemblent tant en Pologne (depuis les élections législatives gagnées par le PiS en novembre 2015) et aux Etats-Unis (depuis l’élection de Trump en novembre 2016). [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • DEUX ANS DE PRISON FERME POUR S’ÊTRE DÉFENDU : À BEAUVAIS, LA JUSTICE EST ENCORE PASSÉE

    shutterstock_578421631-1000x660.jpg

    Ce qui s’est passé à Beauvais, le 25 juillet dernier, dépasse l’entendement. Sauf, peut-être, pour des magistrats nourris au lait de la repentance.

    La Justice est encore passée, et là où il se trouve actuellement, le buraliste de Lavaur doit se dire que, finalement, il n’est pas seul. Parce que ce qui s’est passé à Beauvais, le 25 juillet dernier, dépasse l’entendement. Sauf, peut-être, pour des magistrats nourris au lait de la repentance et de l’excuse.

    Un homme de cinquante ans se promène dans son quartier lorsqu’il est abordé par une bande de « jeunes » qui lui ont proposé de la drogue. Ayant décliné l’offre, il reçoit la bordée d’injures habituelle. L’altercation tourne mal et, agressé physiquement, l’homme sort un couteau dont il semble savoir se servir, puisqu’il poignarde l’un des assaillants à la gorge. Puis il prend la fuite, poursuivi par la horde à laquelle quelques congénères se joignent alors, jusqu’au hall de son immeuble où il est passé à tabac. Le procureur évoquera à l’audience une « chasse à courre ». Les images de la vidéosurveillance confirmeront ces propos. L’homme s’en tire avec 45 jours d’incapacité de travail, ce qui n’est pas rien.

    Jusque-là, il s’agit d’une scène banale dans certains quartiers. La suite l’est moins. Tout ce petit monde est cité à comparaître devant le tribunal correctionnel de Beauvais. Et, si les jeunes délinquants sont condamnés à des peines de 10 à 18 mois de prison ferme, l’agressé, lui, écope de deux ans de prison. Deux ans pour avoir osé se défendre face à une meute décidée à en découdre !

    Juridiquement, cette décision s’explique sans doute. Peut-être la victime, de même origine que ses agresseurs, était-elle connue pour des faits de violences, avait-elle un casier judiciaire ou provoquait-elle régulièrement les « jeunes ». Peut-être s’agissait-il d’une forme de règlement de comptes entre individus rivaux. En l’absence de tout communiqué du parquet, il est impossible de le savoir. À moins que le tribunal n’ait décidé, comme il l’a fait dans d’autres cas, de rappeler que la légitime défense n’est admissible que dans des conditions strictes, et doit être parfaitement proportionnée à l’agression. Dans ce cas, le fait de sortir un couteau aurait été considéré comme prématuré et excessif. En fait, l’homme aurait dû se laisser passer à tabac et, en l’absence d’arme dans les mains de ses adversaires, laisser son couteau dans sa poche…

    Quels que soient les motifs de ce jugement, son effet est déplorable. Une fois encore, la Justice donne l’image d’une institution qui ne comprend strictement rien à ce qui se passe dans de nombreux quartiers. Elle continue à raisonner comme s’il suffisait de demander poliment à une bande de jeunes de passer son chemin, de faire appel à son sens de l’honneur en quelque sorte : on ne frappe pas un homme sans défense, plus âgé et solitaire… Elle semble penser que la police est partout, prête à intervenir, un peu comme dans les bandes dessinées de notre enfance, où un îlotier était toujours à proximité avec sa pèlerine et son sifflet.

    Mais en rendant de telles décisions, nos juges minent chaque jour le sol de notre pays. Ils sèment des explosifs à retardement et seront les premiers à s’étonner le jour où ils péteront. Ils donnent aux bandes, aux cambrioleurs, aux agresseurs et aux criminels de tout poil un sentiment d’impunité. Confrontés à des individus pour qui l’autorité de la Justice ne signifie déjà pas grand-chose, ils leur délivrent un message clair : celui qui se défend contre vos entreprises sera condamné plus durement que vous. À Albi, à Beauvais, et partout en France.

    Ils veulent soumettre les victimes à leur propre idéologie. Ils ne réussiront qu’à les faire se révolter. En oubliant les leçons d’une Histoire qu’ils ne connaissent plus : les premières victimes de la Terreur ont été les magistrats qui avaient consciencieusement préparé la Révolution, des décennies durant. En France, l’injustice ne passe pas, jamais. Ils devraient s’en souvenir.

    http://www.bvoltaire.fr/deux-ans-de-prison-ferme-setre-defendu-a-beauvais-justice-passee/

  • Herrou et ses pareils ne sont pas des Tartuffes mais des ennemis déclarés !

    3026404742.jpg

    Par Jean de Maistre 

    Les commentaires se suivent et même se complètent sur Lafautearousseau. Celui-ci du jeudi 10 août fait suite aux commentaires reçus à propos de notre publication « Bravo, l'Italie ! Pas pour Saint-Nazaire ! Pour la Méditerranée ! ». Notamment celui d'Antiquus repris ici hier, en réponse à un commentaire d'Hugues Noël, auquel on devra se reporter ainsi qu'à notre article. (Lien ci-dessous).   LFAR

    Un excellent commentaire en effet. L'humanisme n'a pas grand chose à voir avec ce soutien à l'invasion migratoire et aux mafias qui l'organisent. On assiste à une volonté délibérée de détruire l'Europe, son identité, sa culture par l'installation d'une masse migratoire de plus en plus importante, issue des pays arabes et africains, immigration dont on sait aujourd'hui qu'elle refuse de plus en plus l'assimilation et constitue des enclaves ethniques sur le sol national, hostiles aux sociétés d'accueil.

    Cette volonté est à la rencontre de plusieurs courants, le gauchisme qui veut punir l'Europe de ses '' fautes '' passées, de la colonisation et qui cherche vainement un prolétariat de substitution pour jeter à bas la société, depuis que le prolétariat de souche a accepté le monde tel qu'il est. Ce prolétariat de substitution, le gauchisme le trouve dans l'immigré, nouvelle divinité devant échapper à toute critique. Un autre courant est le libéralisme qui veut au nom de la mondialisation détruire les vieilles nations, seul cadre où les peuples peuvent encore avoir un semblant de contrôle sur leur destin. C'est la rencontre du gauchisme internationaliste et de la mondialisation libérale, voilà qui ne manque pas de sel.

    Aux USA, les partisans les plus acharnés de l'immigration sans contrôle sont les libertariens, c'est-à-dire les ultra-libéraux, qui ne rêvent que de privatisation de tout, y compris de l'espace public, et de la destruction des frontières, afin d'avoir à disposition une main d’œuvre bon marché, comme lorsque les Anglais faisaient venir au XIX° siècle dans les usines de Manchester les irlandais chassés de leur île par la famine.

    On remarquera que les richissimes émirats du golfe ont fermement déclaré qu'ils n'accepteraient aucun migrant. C'est à l'Europe et à elle seule de supporter le poids de l'invasion migratoire. Dans l'esprit des islamistes (ce n'est pas moi qui le dit, c'est eux ! ) l'arrivée de millions d'immigrés musulmans participe de la stratégie de la conquête de l'Europe déjà considérée par certains d'entre eux comme Dar al Islam, terre d'islam. Et l'on voudrait que les européens ne réagissent pas ? Si l'on veut installer dans nos vieilles nations qui n'en peuvent mais les prodromes de futures guerres civiles, il n'y a qu'à continuer ainsi.  

    Lire ...

    Bravo, l'Italie ! Pas pour Saint-Nazaire ! Pour la Méditerranée !

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • CELA S’APPELLE TOUT SIMPLEMENT UNE INVASION…

    cela-sappelle-tout-simplement-un-1280x660.jpg

    C’est arrivé le 7 août dernier à Ceuta, l’une des deux enclaves espagnoles (l’autre est Melilla) établies au Maroc depuis le XVesiècle et aux portes desquelles s’entassent depuis longtemps, guettant l’entrée dans le « Paradis », des foules de « remplaçants noirs » venus de l’Afrique subsaharienne. Plus de 200 d’entre eux ont tout simplement franchi en force la frontière entre le Royaume du Maroc et l’enclave en passant par la porte principale. Franchir en force : en un mot, cela s’appelle envahir…

    En général, la police du roi Mohammed VI fait bien son boulot et aide ses confrères espagnols à empêcher ces intrusions. Mais là, elle n’a rien pu y faire. Imaginons la situation si un jour la monarchie alaouite devait fléchir sous les coups, par exemple, d’un quelconque « printemps »… Il vaut mieux ne pas y penser. C’est notre plus grande hantise, me disait récemment un habitant de Ceuta.

    Rares en Europe sont les journaux qui relatent cette invasion et s’émeuvent de ce dernier assaut du 7 août. Et s’ils le font, c’est parce qu’un policier espagnol a eu les jambes cassées. C’est très bien, une telle émotion, mais il ne faudrait pas oublier les dizaines de policiers qui ont été également blessés au cours d’autres assauts contre le grillage de fil de fer barbelé construit en 1998, haut de six mètres et pourvu de deux clôtures parallèles qui courent, aussi bien à Ceuta qu’à Melilla, au long des douze kilomètres de frontière.

    Il s’agit là d’un imposant rempart qui a pourtant été percé lors de plusieurs attaques particulièrement violentes et qui ont blessé aussi bien des envahisseurs que des policiers espagnols. Inutile de dire sur lesquels des deux sont tombées les larmes de la bien-pensance…

    Or, il semblerait que les derniers renforcements apportés au grillage aient été assez efficaces, car depuis quelques mois, il n’y avait plus eu d’assauts… jusqu’à celui de l’autre jour, lorsqu’une foule de 200 remplaçants noirs ne se sont même plus donné la peine de grimper sur le haut des fils de fer barbelé afin d’en forcer le passage. Mais non, voyons, c’est trop risqué ! C’est beaucoup plus simple d’entrer en courant et en grande foule – il fallait y penser ! – par la porte d’entrée, là où, à cinq heures du matin, il n’y avait que trois ou quatre policiers qui, ayant l’interdiction d’employer leurs moyens de défense contre les agresseurs, n’ont évidemment rien pu faire, sauf se faire casser les jambes, pour empêcher leur passage.

    Il est à espérer que les autorités espagnoles prendront les mesures nécessaires (de nouvelles barrières, d’autres grillages, un pont-levis, peut-être… que sais-je) pour empêcher qu’un telle ruse ne puisse se reproduire. Or, c’est autre chose qu’il faudrait surtout espérer voir mettre en œuvre – mais que les belles âmes et les collabos de tout poil soient rassurés : cela ne se fera pas. Il faudrait, surtout, espérer qu’on en finisse une fois pour toutes avec cette singerie hypocrite et procédurière par laquelle, dès qu’un envahisseur a touché le sol d’un pays, on ne peut plus le renvoyer illico là d’où il est parti.

    Ce ne serait qu’alors qu’on pourrait ne plus voir des images aussi consternantes que celles qui nous sont offertes. On y voit, riant, sautant de joie, se roulant par terre et poussant des cris sauvages, après leur « exploit », ces « nouveaux Espagnols » : les derniers 200 remplaçants venus nous remplacer. Une goutte d’eau, c’est vrai, par rapport aux millions que nos oligarques vont incessamment laisser entrer chez nous.

     Écrivain et journaliste espagnol El Manifiesto
  • Quelques photos de la collusion entre ONG et trafiquants d’êtres humains

    Le poids des mots, le choc des photos !

    Grâce aux photographies prises par le policiers infiltré sur le bateau de l’ONG Save the Children, la collusion entre certaines ONG humanitaristes et les trafiquants d’êtres humains est patente.

    Le bateau pneumatique de la Iuventa récupère une petite embarcation vide ;

    le remorque vers la Libye ;

    les trafiquants récupèrent le moteur d’un bateau pneumatique rempli de migrants ;

    l’agent infiltré note le drapeau libyen sur la Iuventa ;

    les passeurs saluent les volontaires de la Iuventa et s’en vont ;

    les trois annoncent aux volontaires de la Iuventa l’arrivée d’une embarcation de migrants.

    Quand on partage l’avis émis par Alexandre Devecchio, journaliste au Figaro, lors de l’émission 28′ sur Arte consacrée le 24 juillet 2017 à l’hécatombe en Méditerranée que« la Libye est devenu le poumon économique de Daesh » et que « l’argent des passeurs va directement pour acheter des armes pour Daesh, c’est devenu un véritable business » (aller à la 20e minute), on se dit que cette collaboration entre ONG humanitaristes, repères d’activistes idéologues d’une société mondiale multi-ethnique et plurielle, et trafiquants d’êtres humains est vraiment criminelle…

    Francesca de Villasmundo  

     

  • Charivari autour de Neymar pour faire oublier le gouffre financier des JO d’Hidalgo

    4239078953.png

    Caroline Alamachère Riposte laïque cliquez ici

    Cette journée bruisse, que dis-je, s’époumone sur le fait d’actualité du moment : un très coûteux transfert dans le monde du football réputé pour sa pureté, sa transparence, son honnêteté, son absence de matchs truqués, son sens de la mesure. Pensez donc, Neymar, footballeur qui gagnait déjà à l’âge de 16 ans 6.800 euros mensuels, est pressenti pour devenir un migrant pour la bagatelle de 222 millions d’euros.

    222 millions, c’est indéniablement une somme énorme, disproportionnée, obscène, d’autant plus que le Qatar qui possède le PSG investit sur l’étoile montante du foot pour engranger de juteux bénéfices qui fortifieront encore cette terre de djihadisme, de maltraitance des femmes, d’absence de liberté, etc. Tout cela est archi connu, régulièrement dénoncé à juste titre, rien de nouveau sous le soleil. Cet abject pays où la civilisation n’est pas encore arrivée ne débarque pas chez nous, cela fait un bout de temps qu’il achète notre pays par petits morceaux, nos terres, nos bâtiments, nos fleurons français, notamment le PSG, objet actuellement de toutes les attentions. On ne remerciera jamais assez Nicolas Sarkozy pour avoir aidé à tout cela. Quand on peut rendre service aux amis argentés…

    En comparaison de ce gros chèque qatari pour se payer un fervent catholique qui se signe et proclame que  » la vie n’a de sens que lorsque notre idéal le plus élevé est de servir le Christ ! », l’achat de Zidane en son temps n’avait coûté, lui, « que » 75.000.000 d’euros. Eh oui, l’inflation, mesdames, messieurs…

    Faut-il rappeler par ailleurs que si le PSG rapporte gros au Qatar, c’est avant tout parce qu’un public friand de ce sport le permet. Chaque place payée, chaque t-shirt acheté, chaque match regardé avec son lot de publicités, tant dans le stade même que durant la mi-temps, participe activement à l’enrichissement du Qatar qui nous achète et finance ceux qui nous égorgent, même si ce n’est pas l’unique source de revenus de ce pays hostile. Un fleuve ne sort pas de nulle part quand il se jette dans la mer, il a une source… Regarder un match du PSG-Qatar en mangeant sa pizza, c’est aussi une façon de cautionner malgré soi le djihadisme et son lot d’horreurs, que cette évidence plaise ou non.

    Alors, la somme est choquante, certes. Mais on pourrait tout aussi bien gloser sur les cachets exorbitants de certains acteurs ou encore fustiger les salaires tout aussi injustifiés des gros cadres du CAC 40 et de leurs parachutes dorés, de leur stock options, et autres petits avantages divers. Mme Pénicaud s’est récemment illustrée pour avoir gagné plein de pépettes sur le dos de 900 licenciés de chez Danone, un scandale autrement plus révoltant en termes de conséquences sociales et financières sur les malheureux sacrifiés.

    Au-delà du montant vertigineux de ce transfert, du point de vue de quelqu’un « qui n’est rien » et qui ne peut revendiquer qu’un salaire ordinaire, il faut tout de même comprendre que ce changement de club tarifé ne coûtera pas un seul centime aux contribuables. Cet argent ne sort pas de votre poche, pas de panique !

    Ce qui sortira de votre poche, en revanche, ce sont les milliards que vont coûter ces monstrueux JO parisiens de 2024, lesquels ne rapporteront de bénéfices qu’aux entreprises dûment agréées par le CIO et en aucun cas à l’économie de notre pays. Mieux vaut d’ailleurs ne pas trop se poser de questions sur les marchés négociés ni sur les contreparties. Le sans-dents n’a pas à savoir ces choses-là, ce n’est pas de son niveau intellectuel. Qu’on resserve plutôt à ce gueux une louche d’Hanouna pour lui rectifier les neurones ! Les 222 millions pour Neymar passent, à côté des JO, pour un pourboire mesquin.

    L’affaire Neymar couve depuis plusieurs jours, après que son ami Gérard Piqué a vendu une mèche mouillée, mais il ne vous aura pas échappé qu’elle éclate en bouquet bien garni pile poil le lendemain de la confirmation de Paris pour l’organisation de ces prochains JO d’un coût de 6,6 milliards d’euros. Et encore, cette somme prévisionnelle risque non seulement d’être sous évaluée mais, de surcroît, les équipements construits pour l’occasion continueront dans les décennies suivantes de générer des coûts d’entretien très lourds pour les collectivités. A moins qu’à l’instar d’autres villes olympiques, les prohibitives infrastructures ne soient, aussitôt les 15 jours de festivités terminés, abandonnées à la décrépitude, aux petites bêtes et aux orties, comme en attestent les images de France Info.

    Ces jeux à visée distractive générant ces temps-ci des étranglements indignés et quelques dérangements aux entournures, hop-là, les gros sabots financiers du transfert de Neymar arrivent à point nommé pour détourner le regard et la grogne du quidam sur ce montant, pour le coup ridiculement dérisoire – et je le répète : privé – au regard de l’abyssale dépense, cette fois bien publique, des Jeux Olympiques vendus avec force publicité par Anne Hidalgo. L’argent public ne sortant pas de la poche de l’amère de Paris, elle peut le dépenser comme elle veut. Comme dirait l’autre « ça ne nous coûte rien, c’est l’Etat qui paie« .

    Et je ne vous parle même pas de la construction du métro d’Abidjan dont le coût astronomique de 1,4 milliard sera, lui aussi, intégralement prélevé dans les poches des Français, avec la satisfaction générale du pigeon ravi de se faire plumer par les Droits de l’Homme et la République enchantée.

    Sur Boulevard Voltaire, le journaliste Floris de Bonneville expliquait cette opulente générosité par ces mots : « la France sait être généreuse pour les autres. Sans doute pour se faire pardonner de son colonialisme d’antan dont on tait l’évidence même qu’il a sorti de la misère et de bien d’autres fléaux les pays où il a sévi et où il a bâti toutes les infrastructures actuelles« .

    Toujours est-il que l’histoire ne dit pas qui portera les mallettes, ni en-dessous de quelles tables elles s’échangeront.

    L’affaire Neymar n’est somme toute qu’un appât à gogos qui n’a d’autre visée que de vous faire râler sur un non évènement, aussi indécent soit-il, plutôt que sur deux autres faits autrement plus scandaleusement pharaoniques en termes de dépenses publiques.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • La Pologne refuse les migrants d’Afrique et du Moyen-Orient que veut lui imposer l'Europe

    Heureusement il reste des pays qui rappellent que la liberté et la souverainetédevraient rester des prérogatives nationales :

    "La Pologne acceptera les migrants venus d’Europe, mais pas ceux issus de pays d’Afrique ou du Moyen-Orient. “La Pologne est ouverte à l’immigration. Et l’année dernière, par exemple, nous avons délivré 1 267 000 visas à des Ukrainiens. La moitié de ces visas étaient des permis de travail”, a déclaré le ministre des Affaires étrangères polonais, Witold Waszcykowski.

    “Nous sommes ouvert à l’immigration non seulement d’Ukraine, mais aussi de Biélorussie et d’autres pays”, a-t-il ajouté. “Nous ne voulons pas participer au processus obligatoire de répartition des migrants venant du Moyen-Orient et d’Afrique. Nous refusons de mettre en œuvre la décision de l’Union européenne prise en septembre 2015.”

    À l’époque, les États membres de l’UE avaient adopté un plan de solidarité pour transférer 160 000 demandeurs d’asile depuis des camps de réfugiés en Italie et en Grèce. Une décision validée par le parti de centre-droit au pouvoir Plate-forme civique, qui avait accepté 6 200 migrants, et désormais remise en cause par son successeur, le parti conservateur Droit et Justice".

    Lahire

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Immigration : il faut qu’une porte soit ouverte ou fermée… [rediffusion]

    Par André Posokhow, consultant ♦ En matière d’immigration le choix des gouvernants est clair. Il faut qu’elle soit de plus en plus ouverte. Alors que la France, comme l’ensemble de l’Europe, connaît une crise migratoire dont les conséquences sont vitales et peuvent être tragiques pour notre pays, le pouvoir socialiste, indifférent à l’intérêt général des Français et mû par ses tropismes idéologiques, abaisse plusieurs protections juridiques contre l’invasion et, au contraire, renforce l’attractivité de la France au profit de celle-ci. Dans une discrétion assourdissante que certains commentateurs assimilent à de l’indifférence et face à un hémicycle vide, le gouvernement socialiste a fait adopter par l’Assemblée nationale en dernière lecture la loi n°2016-274 publiée le 8 mars 2016 au Journal officiel relative aux droits de l’étranger en France. Cette loi (*) ouvre encore plus la porte à l’immigration même irrégulière. Qu’on en juge.

    L’accès à la nationalité française par déclaration est élargi et facilité

    L’article 59 de la loi élargit l’accès à la nationalité française par déclaration en introduisant une innovation majeure dans le droit français de la nationalité :

    « Peuvent réclamer la nationalité française à leur majorité, par déclaration souscrite auprès de l’autorité administrative, en application des articles 26 à 26-5, les personnes qui résident habituellement sur le territoire français depuis l’âge de 6 ans, si elles ont suivi leur scolarité obligatoire en France dans des établissements d’enseignement soumis au contrôle de l’État, lorsqu’elles ont un frère ou une sœur ayant acquis la nationalité française en application des articles 21-7 ou 21-11 » (nouvel article 21-13-2 du Code civil).

    Cette loi crée ainsi une nouvelle forme d’acquisition de la nationalité française par déclaration. Il semble possible de l’assimiler à une forme indirecte du droit du sol transmis par un lien de fratrie, qui ne nécessite pas d’être né sur le territoire français, mais d’avoir un frère ou sœur devenu lui-même français soit de plein droit soit par déclaration. A ce titre elle constitue un recul important du droit du sang.

    Elle peut représenter une innovation particulièrement dangereuse et de nature à encourager l’invasion actuelle quand on sait que l’idée de famille en Afrique Noire est profondément différente du concept européen. Une « fratrie » subsaharienne peut être en réalité une mini tribu et regrouper une centaine de frères et sœurs voire plus.

    Enfin, il est symptomatique que les textes de loi utilisent le terme « réclamer » et non « demander poliment » pour obtenir la nationalité française par déclaration.

    L’institution d’une carte de séjour pluriannuelle vise à abaisser un obstacle administratif à l’immigration-invasion

    Jusqu’à aujourd’hui, le système français reposait sur la délivrance d’une carte de séjour d’un an renouvelable pendant cinq ans, avant d’accéder au titre de résident de dix ans. Les cinq ans de séjour temporaire constituaient une période probatoire, destinée à s’assurer d’une bonne intégration.

    L’article 17 de la loi (article 313-17 du CESEDA) crée une carte de séjour pluriannuelle de quatre (ou deux) ans qui sera délivrée « au terme d’une première année de séjour régulier ». Désormais, dès l’expiration du visa de long séjour d’un an, l’étranger obtient le droit à un titre de séjour, ne nécessitant pas un renouvellement annuel, d’une durée de quatre années, avant l’obtention du titre de dix ans.

    Ce document est à mi-chemin entre la carte de séjour valable un an et la carte de résident de dix ans. L’objectif est, selon l’exécutif, d’éviter aux étrangers en règle des passages répétés et anxiogènes en préfecture. Pour le rapporteur du texte, Erwan Binet (PS), ces interminables files d’attente montrent que « la France est un pays d’immigration » mais « qui ne l’assume pas » car cet « accueil indigne »était jusqu’il y a peu « politiquement voulu ».

    En réalité est ainsi écartée une disposition qui avait pour objectif que les étrangers fassent la preuve de leur volonté d’intégration. La carte pluriannuelle de quatre ans tend à pérenniser et figer la présence de l’immigré pendant cette durée. Une protection administrative est ainsi abaissée.

    La création d’un « passeport talent » : la pire ou la meilleure des choses ?

    L’article 17 de la loi du 7 mars 2016 crée le titre « passeport talents », valable quatre ans, qui remplacera la multitude de titres existants pour les étrangers qualifiés ou ayant une compétence particulière (nouvel article 313-20 du CESEDA).

    Une telle disposition peut être la pire ou la meilleure des choses. Elle peut réellement encourager l’arrivée de talents intellectuels, scientifiques ou artistiques pour le plus grand bien de la France. Connaissant les socialistes, elle peut constituer une porte grande ouverte à une immigration de travail rendue inutile par les 6 millions de personnes inscrites à Pôle Emploi.

    La communication d’informations à l’autorité administrative compétente est favorisée et organisée mais étroitement contrôlée

    L’article 48 du texte de loi (nouvel article 611-12 du CESEDA) renforce la lutte contre la fraude aux titres de séjour en donnant la possibilité aux préfets d’obtenir des données d’autres administrations et de certaines personnes privées (banques, etc.), ce qui est plutôt positif. En commission un amendement socialiste a introduit la Cnil et le Conseil d’État pour contrôler les informations susceptibles d’être transmises, ce qui peut constituer un frein.

    Malgré cette évolution du texte, cette possibilité d’accéder aux données privées et administratives des étrangers reste contestée par les écologistes et le Front de gauche.

    Des étrangers en situation irrégulière et malades, régularisés parce que malades

    L’article 13 de la loi prévoit en faveur de tout étranger malade et en situation irrégulière un droit à la régularisation s’il ne peut pas bénéficier effectivement d’un traitement approprié dans le pays dont il est originaire.

    « La carte de séjour pluriannuelle portant la mention “Vie privée et familiale” est délivrée de plein droit (…) à l’étranger résidant habituellement en France, si son état de santé nécessite une prise en charge médicale dont le défaut pourrait avoir pour lui des conséquences d’une exceptionnelle gravité et si, eu égard à l’offre de soins et aux caractéristiques du système de santé dans le pays dont il est originaire, il ne pourrait pas y bénéficier effectivement d’un traitement approprié. La condition prévue à l’article L. 313-2, n’est pas exigée » (nouvel article 313-11-11 du CESEDA).

    Ainsi un étranger en situation irrégulière en France, qui n’est pas en mesure de recevoir des soins appropriés dans son pays d’origine, obtient le droit à une régularisation en plus de celui d’être soigné en France.

    Quatre observations peuvent être formulées :

    1. le fait d’être malade peut ainsi conduire un clandestin à être régularisé. Bonjour les simulateurs ;
    2. une telle mesure risque d’entraîner un appel d’air d’une ampleur potentiellement gigantesque ;
    3. elle comporte un effet de cliquet redoutable ; à partir d’un certain âge on a toujours mal quelque part et pour des pathologies sérieuses on n’est jamais réellement guéri ;
    4. enfin, l’impact sur les comptes de la santé déjà déficitaires ne peut être que considérable.

    Le dispositif de lutte contre l’immigration irrégulière est affaibli

    L’article 35 de la loi porte une atteinte grave au dispositif de lutte contre l’immigration irrégulière. Il supprime la rétention administrative de cinq jours, délai pendant lequel le préfet pouvait décider de garder un étranger, notamment susceptible d’un arrêté d’expulsion, en rétention, le temps d’organiser son départ. Ce délai passe à 48 heures, durée nettement insuffisante pour organiser le retour d’une personne dans son pays (article 551-1 du CESEDA). C’est le juge des libertés, généralement très laxiste en matière de droit des étrangers, qui pourra autoriser une prolongation de cette durée (article 552-1).

    Ainsi le dispositif de lutte contre l’immigration illégale risque fort de perdre une grande partie de son efficacité.

    En outre, la nouvelle loi interdit, sauf exception, le placement en rétention des familles avec enfant (article 551-1 du Code), ce qui rend l’éloignement des familles en situation irrégulière très difficile, voire impossible, surtout avec des magistrats immigrationnistes.

    Le parcours personnalisé vise l’intégration républicaine et non l’assimilation à la France

    L’article 1 de la loi reformule la rédaction de l’article 311-9 du CESEDA sur le parcours d’intégration républicaine destiné à l’étranger qui souhaite s’installer durablement sur le territoire français.

    Il s’agit d’intégration républicaine et civique et non d’intégration à l’histoire et à la culture de la France qui sont totalement ignorées.

    L’information qui est dispensée est dans « une langue que l’étranger comprend », ce qui laisse augurer du niveau supposé d’intégration.

    Une formation à l’histoire et à la géographie est prévue mais seulement pour celles du département ou de la région de résidence de l’étranger. Rien n’est évidemment prévu concernant l’Histoire de France.

    Bien entendu, ces formations sont prises en charge par l’État, c’est-à-dire par les contribuables français, les envahis.

    Présence de journalistes dans les zones d’attente et les lieux de rétention administrative : une aubaine pour les immigrationnistes

    Selon l’article 44 de la loi :

    « Sous réserve de ne pas porter atteinte à la dignité des personnes et aux exigences de sécurité et de bon fonctionnement de la zone d’attente, les journalistes titulaires de la carte d’identité professionnelle mentionnée à l’article L. 7111-6 du Code du travail peuvent être autorisés à y accéder dans des conditions fixées par décret en Conseil d’État » (art. L. 221-6).

    Il en va de même pour les lieux de rétention administrative.

    Gageons que les médias et les associations immigrationnistes sauront tirer les plus grands avantages de cet article de loi.

    Conclusion

    En définitive, la loi, bien nommée, sur les droits des étrangers en France se place dans la lignée des textes en faveur de l’immigration depuis 40 ans. Elle favorise l’ouverture et l’accueil. Elle va dans le sens d’une augmentation des droits des étrangers et affaiblit le dispositif de la lutte contre l’immigration illégale.

    Il semblerait que les socialistes, vexés de la préférence que marquent les migrants et réfugiés pour l’Allemagne et l’Angleterre, veuillent renforcer, comme l’a souligné le député LR Guy Geffroy dont la voix a semblé bien solitaire, l’attractivité de la France alors que la crise des migrants bat son plein, et donner un souffle supplémentaire aux pompes aspirantes afin de redevenir les bons élèves de l’Europe mondialiste.

    En réalité, le gouvernement socialiste associé aux immigrationnistes de tout poil et stimulé par eux accélère le processus de remplacement et de dissolution du peuple français avant les élections de 2017. Partisan déterminé de l’immigration de masse et de l’invasion-submersion, il poursuit son œuvre de trahison de notre nation.

    André Posokhow
    16/03/2016

    (*) Note de la rédaction
    voir aussi : Immigration : cette loi votée en catimini qui élargit le droit du sol

    https://www.polemia.com/selon-musset-il-faut-quune-porte-soit-ouverte-ou-fermee/

  • Christian Combaz : « L’autocensure règne - on ne vous dit pas de la fermer, on vous dit de ne pas l’ouvrir. »

    En ce mois d’août, Boulevard Voltaire aura l’honneur et le privilège de faire découvrir à ses lecteurs le dernier livre inédit de Christian Combaz.

    Alors que cet ouvrage avait été commandé puis validé par une célèbre maison d’édition, la publication en a brutalement été annulée juste avant les élections présidentielles…

    Christian Combaz, merci d’avoir choisi Boulevard Voltairepour faire connaître ce livre visiblement trop dérangeant pour être publié en période électorale… Vous a-t-on donné une explication ?

    Aucune. Je peux même dire que le texte a été relu par un ami de l’éditeur, un magistrat spécialisé dans tout ce qui pouvait « déranger ». Son avis juridique était qu’à part deux adjectifs, rien n’était fâcheux, mais sur le plan idéologique, il en était autrement, selon toute évidence. Donc après quelques semaines d’enthousiasme éditorial (et le matin même d’un déjeuner qui devait nous réunir avec l’attaché de presse), rideau sous la forme d’un coup de fil (« Je vous envoie un email, mais ça ne va pas être possible »). Le courrier qui a suivi disait : « Je vous confirme que je ne suis pas en mesure de publier ce texte, vous pouvez garder l’à-valoir et je vous rends les droits. » C’est un cas rarissime qui confirme l’atmosphère d’autocensure qui règne dans le pays. On ne vous dit pas de la fermer, on vous dit de ne pas l’ouvrir.

    Ce livre procède à la fois de l’essai et du témoignage. Pourquoi avez-vous eu envie de l’écrire ?

    Parce que l’explication que l’on donne de ce qui nous arrive depuis trente ou quarante ans est systématiquement biaisée pour nous faire avaler une vérité dont nous ne voulons pas. Zemmour parlait de « suicide français » ; à lui seul, ce titre justifie ma réaction : c’est une thèse fallacieuse. Je la récuse, la France n’a pas commis de tentative de suicide, on a organisé son assassinat (raté), qu’on a ensuite déguisé en suicide mais elle bouge encore et elle va porter plainte.

    Qui, « on » ? Pour résumer, et c’est là le principal de ma thèse, les Américains, la machine propagandiste culturelle, militaire, économique américaine, qui s’est déchaînée depuis Clinton dans nos médias, nos institutions, nos entreprises. Ils ne pouvaient plus supporter notre indépendance récurrente chatouilleuse, gaullienne, notre souverainisme économique et militaire, il fallait y mettre un terme. Au nom du commerce, d’abord, et puis surtout au nom de l’OTAN. Résultat : trois Présidents français coup sur coup ont été les chiens couchants de l’influence américaine : Nicolas Sarkozy, Hollande et désormais Macron.

    Sarkozy, qui a remercié au nom de la France ses amis américains lors du discours de la Concorde dans les deux phrases liminaires de son discours de nouveau Président, avant de nous faire basculer dans le giron de l’OTAN en trois semaines en réduisant nos forces et en remettant les clés à la puissance américaine dans la plupart des domaines. François Hollande, qui a montré sa servilité infâme dans l’affaire syrienne, puis dans le refus du survol de Snowden. Et enfin Emmanuel Macron, dont il est clair qu’il met l’armée à genoux financièrement pour la doter tôt ou tard d’un commandement super-intégré à l’OTAN. Il a invité Trump le 14 juillet uniquement pour donner des gages en ce sens, et il a organisé le démantèlement de notre fleuron nucléaire Alstom au bénéfice d’une puissance rivale, ce qui sera jugé sévèrement demain, et peut-être jugé tout court.
    Mais – et c’est surtout là que se trouve la partie témoignage de ce que je raconte – ce mouvement d’allégeance forcée s’est traduit, a été préparé par toutes sortes de démissions culturelles à l’égard de l’Amérique, qu’il s’agisse du programme « Young Leaders », par lequel l’Amérique s’est placée dans les bonnes grâces de nos futurs décideurs (presse, banque, politique), de l’importance croissante donnée à l’anglais à la mythologie sociale américaine, du débordement de commentaires sur les festivals de Deauville et de Cannes à l’importance délirante des cérémonies du Débarquement, au rôle de Canal+ et des séries télé qui acclimatent les jeunes esprits toujours davantage à l’univers social californien pendant qu’on leur présente la province, les traditions, l’Histoire de France, etc., comme ringardes, odieuses et criminelles. 

    Donc, témoignage, parce que je suis issu du sérail, Jésuites de Paris, Sainte-Croix de Neuilly, préparation de l’École normale à Henri-IV comme Macron, Sciences Po dans les mêmes années que Ségolène Royal, Hollande, etc., Neuilly-sur-Seine pour avoir été résident sous Sarkozy. Témoignage, parce que j’ai longtemps vécu aux États-Unis parmi les décideurs californiens qui nous méprisaient en 1990, et qui étaient contents de voir combien nous étions faciles à rouler dans la farine (Messier).

    Mais surtout témoignage, parce que pour survivre dans la presse (Le Figaro) et dans l’édition au creux des années de cette sourde, de cette constante trahison nationale que nous venons de vivre, il fallait soit être fortuné au départ, soit être habile comme une anguille. Je n’étais ni l’un ni l’autre. Je n’avais pas un rond et je n’ai pas été assez menteur pour me prévaloir de l’amitié de Frédéric Mitterrand quand il l’aurait fallu. J’ai renvoyé la médaille des Arts et Lettres à Jack Lang. Aucun de mes livres ne raconte ce qu’il fallait, c’est-à-dire l’histoire d’une jeune fille méritante dans un bidonville. L’ennui, c’est que tous les gens influents, les gens qui décernent les prix, qui commentent vos articles dans les journaux, qui dirigent les pages littéraires, sont des gens qui ont épousé le versant américain de l’intelligence pendant les années 90, c’est-à-dire planétarisme économique, tiers-mondisme esthétique (Le Clézio), littérature déjantée (Despentes), etc. Vous vous retrouvez donc à soixante ans étranger à votre pays, à sa syntaxe (cf. celle de Hollande), à sa population, à ses valeurs, à son défaut d’humanisme (cf. les gens « qui ne sont rien »), à sa littérature, placée sous label « Cultura », qui hésite entre Guillaume Musso et Christine Angot. Il est temps de dire que rien de tout cela n’est la France, et que la France, la vraie, l’autre, va sortir de prison furieuse pour demander des comptes.

    Qu’appelez-vous « la France de Neuilly » ?

    La fausse. La France qui parle des « sans-dents » et qui trouve qu’il y a des gens qui ont réussi et d’autres qui « ne sont rien ». La phrase de Séguéla sur les gens qui ont une Rolex après cinquante ans, et qui seuls pouvaient se prévaloir d’avoir réussi, était du même acabit. Eh bien, la France de Neuilly, c’est ça. Un ensemble d’intérêts financiers, culturels, politiques, qui s’est constitué sous nos yeux à l’avènement de Giscard. J’avais vingt ans, j’étudiais à Sciences Po, je payais mes études en faisant le pion dans un collège de Neuilly face au lycée Pasteur.
    C’était l’époque où les bébés requins de la Mitterrandie sortaient du vivier. On les voyait très bien par la vitre de l’aquarium, c’étaient les membres de la future bande du Splendid, qui ont démarré dans un garage en s’appelant « mec » et « nana », qui ont laminé le paysage humoristique français, ringardisé la vieille France, organisé un énorme dîner de cons dont nous avons été les convives, pour finir richissimes, repus, propriétaires à Londres ou à Saint-Barth. Ils côtoyaient François Hollande, qui lui-même côtoyait Jacques Attali, qui lui-même côtoyait Sarkozy et, des années plus tard, ça donne Christine Albanel, ministre de la Culture, assistant à la première des Bronzés 3, le film le plus sinistre de la décennie, qui montre le naufrage moral d’une génération entière. Ce soir-là, cette malheureuse représentait l’État français face au pire de ce qu’on pouvait montrer du pays et elle souriait sur la photo comme une idiote.
    La déconne entre copains, ce n’est pas une culture, et c’est sinistre quand ça finit sous les bombes. La France de Canal+, celle qui a laminé le langage et la morale en moins de vingt ans, est sortie de ce marais sociologique. La France de Neuilly, c’est ça. Le socialisme qui fait de la psychanalyse, des sketches, du pognon, des centres commerciaux et des « entrées ». De l’autre côté, il y a une autre France qui passe des doctorats, qui écrit des biographies, qui monte des pèlerinages, des sociétés savantes, des restaurations d’églises, des concerts d’été, qui ne voyage pas beaucoup et qui ne dit pas un mot en anglais toutes les deux phrases. Et qui n’a guère d’argent.

    La France de Neuilly, c’est celle qui va s’effondrer grâce à Emmanuel Macron, le produit le plus monstrueux de cette frange de population qui repose sur l’écume de la prospérité. Elle ne veut rien connaître des mouvements qui agitent l’océan en profondeur, elle pense qu’on réécrit l’Histoire, qu’on commande aux éléments, elle a bradé nos biens à nos ennemis déguisés en alliés, elle ignore qu’elle sera balayée à la première tempête sérieuse, et pourtant c’est écrit.

    En tout cas, moi, je l’ai écrit.

    http://www.bvoltaire.fr/lautocensure-regne-on-ne-dit-de-fermer-on-dit-de-ne-louvrir/