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  • La gauche veut faire fermer le nouveau local identitaire lillois : SOUTENONS LA CITADELLE" !

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    Depuis quelques jours, Josiane Dabit, responsable locale d'Europe Ecologie-Les Verts, a lancé une pétition exigeant la fermeture de la Citadelle, maison de l’identité flamande située au cœur de Lille. Le prétexte invoqué serait les éventuels troubles provoqués par les extrémistes de gauche qu’elle semble appeler de ses vœux.

    Bien entendu, elle ne réclame pas la fermeture des mosquées salafistes qui jouent un rôle direct ou indirect dans le recrutement de djihadistes.

    Dans une France meurtrie par les attentats islamistes, tout le monde saura apprécier le sens des priorités de Josiane Dabit : faire taire ceux qui luttent en première ligne face à l'islamisation de la France et de l'Europe.

    Aujourd’hui, c’est toute la presse qui se fait le relais de cette pétition et il y a fort à parier que la Citadelle et les identitaires lillois devront faire face à de nombreuses pressions ces prochains jours.

    Pour montrer votre soutien aux identitaires lillois et à leur Citadelle, signez cette pétition ! 

    Signez la pétition cliquez ici

     
  • Les trois hégémonies et l’impuissance dramatique des Européens

    par Gérard Dussouy, professeur émérite à l’université de Bordeaux

    Ex: http://metamag.fr

    Le monde postmoderne, celui d’après la modernité occidentale finissante, entérine l’achèvement du cycle de l’État-nation européen (forme politique canonique de la dite modernité) commencé avec les traités de Westphalie (1648). En effet, avec la globalisation, à l’œuvre depuis la fin des années 1980, il apparaît de plus en plus clairement que la planète est entrée dans un nouveau cycle politique, identifié par Robert Gilpin comme étant celui État-continent efficacement structuré, met en présence, aujourd’hui, trois types d’hégémonies (en fonction des facteurs dominants respectifs) : l’hégémonie occidentale/américaine, l’hégémonie chinoise et l’hégémonisme musulman.

    Les deux grandes hégémonies concurrentes

    Dans la définition de l’hégémonie que retient Gilpin, la puissance étatique qui en est à l’origine est un agrégat cumulatif dans lequel le facteur économique voit sa contribution augmenter irrésistiblement (notamment au travers de ses groupes transnationaux). A partir de lui, elle étend son influence dans le monde entier et elle s’ingénie à créer des institutions internationales grâce auxquelles la force du plus fort, c’est-à-dire la sienne, se transforme en droit (Cf. le FMI, l’OMC, et une kyrielle d’institutions régionales relais).

    C’est ainsi que depuis 1945, et plus encore depuis l’effacement de l’Union soviétique, l’État-continent US, sûr de sa suprématie militaire, a imposé ses normes tant en ce qui concerne l’organisation et les règles de l’agir économique, qu’en ce qu’il en va de la vie sociale et des changements sociétaux. Mais depuis quelques décennies, cette hégémonie occidentale, qui recouvre toute l’Europe, jusqu’aux portes de la Russie, doit compter avec la prétention à l’hégémonie d’un autre État-continent, la Chine. De fait, celle-ci inonde le monde de toutes ses productions, jusqu’à saturer tous les marchés, se répand dans tous les continents (et ce n’est pas qu’une image quand on considère la géographie des diasporas chinoises), de l’Asie à l’Europe, et de l’Amérique à l’Afrique (où elle met la main sur tout ce qu’elle peut), joue un rôle de plus en plus important dans les institutions internationales, accumule les devises et entend accueillir bientôt le nouveau marché de l’or ! Dans la mesure où on ne sait pas encore de quel côté la balance va pencher, on est bien dans une phase de « transition hégémonique » qui se joue, de part et d’autre du Pacifique, nouveau centre de l’arène mondiale, entre les États-Unis et la Chine. Les Européens, eux, sont au balcon ! Mais ils sont également les jouets de la compétition en cours. Ils subissent, sans réagir, les offensives commerciales et patrimoniales chinoises, et les étouffantes et très intéressées attentions d’une puissance américaine sur la défensive.

    Á ces deux acteurs hégémoniques, tout compte fait classiques parce qu’ils mobilisent en priorité les moyens économiques et les ressources militaires, bien qu’ils soient les premiers dans l’histoire, et la Chine autrement plus que les Etats-Unis, à s’appuyer sur un potentiel démographique considérable, s’agrège maintenant l’aspiration à l’hégémonie de l’Islam.

    L’hégémonisme musulman

    L’hégémonisme musulman repose sur l’expansionnisme démographique et le prosélytisme religieux avant tout, et sur la puissance financière de manière auxiliaire. Néanmoins, il n’a pas de puissance chef de file, de centre directeur et émetteur de la dimension des deux autres. Il est polycentrique et démotique. La croissance démographique élevée de la plupart des pays musulmans conforte la religion du Livre dans un rôle international inattendu par son ampleur pour un phénomène culturel. Elle alimente des flux migratoires qui ne cessent de renforcer les diasporas installées, assez récemment, à la périphérie des espaces d’origine de l’Islam, comme en Europe où son influence augmente. Tant et si bien que la conjonction de la dynamique démographique et de l’irréductibilité religieuse des nouveaux habitants (démontrée tous les jours dans les actes civils) disloque et transforme les sociétés européennes investies. Et cela avec d’autant plus de résultats que les systèmes juridiques européens en place, et les valeurs qui les sous-tendent, sont dépassés et contre-productifs (puisqu’ils permettent à l’Islam d’imposer ses croyances) dans un contexte nouveau qui est celui d’une quasi guerre culturelle. Cette transformation est de type démotique, parce qu’elle agit par imprégnation à l’occasion d’une substitution progressive des populations immigrées à des populations autochtones qui vieillissent et qui sont frappées par la crise de la dénatalité. Elle est la conséquence du nombre qui stimule la résistance aux valeurs et aux traditions des pays d’accueil.

    Enfin, ce processus spontané d’islamisation, au moins partielle, de l’Europe, présente une dimension stratégique parce qu’il est aussi encouragé par plusieurs États musulmans, au potentiel politico-militaire généralement limité, sauf la Turquie, mais qui disposent de ressources financières impressionnantes qui autorisent des acquisitions patrimoniales considérables et des soutiens généreux aux acteurs musulmans en mission.

    La voie de salut de l’État européen

    Toujours sous l’emprise d’une vision occidentalo-universaliste du monde qui se retourne contre eux, et sous la tutelle politique et stratégique des États-Unis, mais en même temps déstabilisés, au plan économique et donc social, par les offensives multiples et répétées de la Chine, les Européens sont confrontés aux vagues migratoires venues du sud et porteuses d’une croyance religieuse le plus souvent intolérante et parfois totalitaire.

    Incapables de répondre à ce triple défi hégémonique tant qu’ils ne seront pas politiquement unis, parce que leurs États respectifs sont devenus trop faibles, ils sont directement affectés dans leurs conditions de vie, dans leurs coutumes et leurs rapports au monde, dans leurs identités. Le drame est que sans être parvenus à se débarrasser de l’hégémonie américaine, les Européens subissent déjà les deux autres, et que leur situation va empirer.
    Leur seule réponse appropriée à un tel contexte est celle de l’Etat européen parce qu’il est l’unique outil politique de combat adapté aux immenses épreuves que, tous azimuts, les Européens commencent, tout juste, à entrevoir. En effet, l’Etat supranational est le seul en mesure de réunir les ressources humaines, matérielles et immatérielles, de disposer de budgets conséquents, et de fixer des stratégies à long terme, choses indispensables pour éviter le pire.

    Dans ce but, les Européens actifs, et conscients de ce qui vient, doivent s’emparer de l’Union européenne et la transformer dans l’optique qui précède. La dispersion et le repli national seraient mortels. Les Anglais regrettent déjà, sans l’avouer, leur référendum (qui, il faut le souligner, parce que cela est d’importance pour la suite, ne comporte aucune obligation constitutionnelle). On peut parier qu’ils feront tout pour que le Brexit ne soit pas effectif, même s’il devait être officialisé. Les solutions de raccroc ne manquent pas.

    En tout état de cause, il est clair qu’il ne faut pas fuir l’Europe, parce qu’elle est la voie de salut. Il faut comprendre que si un État est fondé sur des éléments physiques (territoire, population et organisation bureaucratique), il est aussi, et c’est essentiel, l’idée que l’on s’en fait. C’est donc aux Européens eux-mêmes de faire de l’Union (qui, telle qu’elle est, sert de prétexte à tous ceux qui rejettent l’Europe sous quelque forme que ce soit) l’État qui leur convient, qui les défend, qui porte leurs aspirations.

    Les raisons d’y croire

    Pour y parvenir, deux types d’acteurs existent et qui sont compatibles parce qu’ils peuvent converger dans leurs actions : les États existant et les mouvements citoyens. En effet, parmi les États, certains peuvent, ou pourraient compter bientôt, des gouvernants qui ont pris acte de toutes les dérives de l’Union européenne, de toutes ses orientations politiques nocives pour les peuples européens, de l’insignifiance ou de l’indifférence à la cause européenne de ceux qui la dirigent, et qui ont décidé de changer le cours des choses.

    Ces États, bien qu’ils puissent être de dimension moyenne, pourraient alors se constituer en bloc, au sein de l’Union, pour arrêter les politiques actuelles et en exiger d’autres conformes aux intérêts des Européens (les États du groupe dit de Višegrad se concertent, ces derniers temps, pour essayer de poser les bases d’une armée européenne), aussi bien qu’ils pourraient obtenir des réformes profondes en faveur de la représentation des peuples et de leur participation au processus de décision communautaire. Agissant ainsi, ces États seraient en mesure d’en entraîner d’autres, et des plus puissants, par le biais des opinions publiques.

    Cela n’est pas là qu’une hypothèse d’école, quand on pense à ce qui pourrait se passer en Europe centrale et de l’est si des États comme la Hongrie, l’Autriche et quelques autres, conscients de l’impasse que représente le repli national, s’entendaient pour changer, de l’intérieur, l’Union européenne. Il n’est peut-être pas anodin qu’à la suite de son premier échec, le candidat nationaliste à l’élection présidentielle autrichienne, Norbert Hofer, ait déclaré qu’il entendait améliorer et changer l’Union européenne, et surtout ne pas la quitter (« Ich möchte eine bessere EU und keine Austrittswelle »), sauf en cas d’une adhésion imposée de la Turquie. La prise de conscience qu’il existe un intérêt européen susceptible de transcender les égoïsmes nationaux et de trouver des règlements aux vieux différents, territoriaux ou autres, semble se dessiner, et elle devrait se confirmer compte tenu de la montée certaine du stress extérieur (invasions continues à travers les Balkans et l’Italie) et de l’imminence de la crise financière.

    L’action de ces États rédempteurs, ceux à l’origine du renouveau européen, s’avèrera d’autant plus efficace qu’elle entrera en phase avec les mouvements citoyens qui commencent à émerger, ici et là, en Europe, et à constituer des fronts communs sur des résistances et des revendications variées. A partir de ceux-ci, pourra se former une opinion publique européenne, avec en son sein, la conviction selon laquelle, plus que jamais, l’Europe est le destin commun de tous ses peuples originaires, et l’État européen l’instrument de leur survie et de leur liberté. Au plan pratique, cela pourrait conduire des forces politiques à s’organiser à l’échelon supranational avec l’objectif, parmi d’autres, de faire en sorte qu’un jour le Parlement européen porte, enfin, et si l’on peut rêver dès 2019, la voix de la souveraineté populaire.

    Á ce compte là, tout n’est pas perdu !

    Note. Cet article paraîtra prochainement dans la revue EurHope, en langue anglaise.

    Gérard Dussouy a publié un Traité des relations internationales, en trois tomes aux Éditions l’Harmattan (2009) et Contre l’Europe de Bruxelles, Fonder un État européen, aux Éditions Tatamis (2013). Une édition italienne, mise à jour et adaptée, est sortie il y a quelques mois aux Éditions Controcorrente.

    http://euro-synergies.hautetfort.com/

  • BFMTV en pleine manipulation antifrançaise

    A propos des personnes arrêtées suite au projet d’attentat à la bombe près de Notre-Dame de Paris, BFMTV, considérant que le prénom « Inès » faisait suffisamment français, a cru bon de le mentionner en occultant les autres !

    http://www.contre-info.com/

  • «Les bûchers de la liberté» d’Anastasia Colosimo

     S’il serait fou de croire que la liberté d’expression peut être totale, il n’est pas moins insensé de penser que la judiciarisation à la fois pressante et erratique de la parole qui est en cours n’implique pas à une analyse une police du langage d’un tout nouveau genre ou, plutôt, de milices et patrouilles du propos impie. »

    La question de la liberté d’expression – et en l’occurrence la mise en évidence de la constante réduction en peau de chagrin de cette liberté fondamentale – est l’un des sujets favoris de Polémia, et de nombreux commentaires et recensions ont été consacrés à ce thème depuis plusieurs années. Parmi les nombreux ouvrages qui ont abordé ce sujet, celui d’Anastasia Colosimo, Les bûchers de la liberté, mérite que l’on s’y arrête quelque peu.

    En effet, loin de se borner à une analyse de la législation et de la jurisprudence françaises, ou à une approche pamphlétaire permettant de tirer à boulets rouges sur ceux qui nous gouvernent, qu’ils soient politiciens, juges ou journalistes, cet essai possède une ambition beaucoup plus vaste. Tous les points de vue de l’auteur ne susciteront pas l’adhésion, mais aucun ne laissera indifférent.


    Le blasphème, ou comment s’en débarrasser

    A la base de son raisonnement l’auteur affirme que les démocraties sont par nature fragiles, car elles peinent à se définir au Mal radical, c’est-à-dire à désigner l’ennemi et à le combattre. S’y ajoute une volonté naïve de transcender les contradictions de la mondialisation, qui trouve sa plus éloquente illustration dans l’éphémère « esprit du 11 janvier », communiant dans le slogan « Je suis Charlie ». Jusque-là, rien qui ne rejoigne nos propres manières de voir.

    La thèse centrale du livre est que nous ne parvenons pas à éradiquer du débat la notion de blasphème. Cette actualité du blasphème concerne désormais toute la planète pour devenir culminante dans le monde sunnite, le Pakistan ayant joué un rôle moteur dans cette montée en puissance. Nous en arrivons au point que certains mouvements se réclament de valeurs universelles pour justifier le meurtre au nom de l’identité. Au demeurant, la catharsis révolutionnaire des fondamentalistes dévots dépasse celle des totalitarismes athées, puisque le jugement de Dieu annule l’histoire…

    Anastasia Colosimo établit un parallèle intéressant entre l’inflation du blasphème et la substitution de l’affrontement nord-sud à celui qui précédait entre « le monde libre » chrétien et le monde communiste athée. Cette tendance est évidemment facilitée par l’implosion des utopies socialistes et « l’explosion des certitudes religieuses ».

    Cette dernière est avant tout l’apanage de l’oumma : tous les pays musulmans sans exception ont une législation contre le blasphème et un arsenal juridique ou une répression de fait pour la faire appliquer. Mais cela ne signifie pas pour autant que le monde occidental est a contrario parfaitement à l’aise avec la notion de blasphème. A travers la description précise de la situation qui prévaut dans différentes catégories de pays européens, une conclusion s’impose : les législations qui tentent de traiter les offenses aux religions et aux croyants au nom de la tolérance et du pluralisme ne parviennent pratiquement jamais à opérer une discrimination satisfaisante entre libertés de conscience, de croyance et d’expression. Et, cerise sur le gâteau, la CEDH considère que la liberté d’expression ne constitue pas un principe en soi absolu et total, mais peut faire l’objet de restrictions et de sanctions.

    Au final, « la condamnation unanime, par l’opinion européenne, de la fatwa intolérable contre Salman Rushdie, de la fatwa inconcevable contre Charb, des fatwas insupportables et sans nombre prohibant le blasphème au sein des régimes liberticides, se heurte inlassablement au fait que la question du blasphème continue de hanter les rédactions des médias européens, les parlements des gouvernements européens et les tribunaux des juridictions européennes, et ce, jusque dans le sanctuaire de la conception libérale des libertés qu’aime la Cour européenne des droits de l’homme ». On ne saurait mieux dire…

    A travers une exégèse approfondie des principales étapes de la jurisprudence de la CEDH, Anastasia Colosimo montre clairement le relativisme des raisonnements juridiques de la Cour, qui a conduit à retenir une acception toujours plus restrictive des conditions d’exercice de la liberté d’expression. Elle met en particulier en évidence la prévalence d’une notion de « blasphème objectif », qui se révèle être une véritable impasse de la pensée, en opérant un glissement progressif de l’identification de la victime du blasphème : d’abord la Divinité elle-même, puis la communauté dont la Divinité a été offensée, enfin la communauté elle-même divinisée des « croyants humiliés ».

    Un tel glissement peut trouver grâce auprès des chrétiens, qui sont légitimement choqués par toutes les manifestations, qu’elles soient médiatiques, publicitaires, « artistiques » ou autres, qui sont perçues comme de véritables insultes à Dieu et la communauté des croyants. L’auteur rappelle, avec des détails souvent très crus, un certain nombre de ces accès de « christianophobie » aiguë, où Charlie n’a d’ailleurs pas été le dernier à s’illustrer, dans des termes en comparaison desquels les caricatures de Mahomet font figure d’images pieuses.

    Sur ce point, notre auteur fera grincer quelques dents, car elle consacre quelques développements aux actions menées par l’AGRIF, et montre qu’en se plaçant sur le terrain de l’antiracisme d’une part, et en invoquant la notion de blasphème à l’égard de la communauté catholique d’autre part, elle donne raison aux groupes de pression musulmans qui amalgament islamophobie et racisme. Or, chacun est à même de constater que les musulmans sont beaucoup plus offensifs dans leur stratégie, et que la majorité des Français, inquiète des nuisances bien visibles de la montée de l’islam et de l’immigration, ne juge pas prioritaire de sanctionner quelques caricaturistes ou quelques metteurs en scène de journaux qu’ils ne lisent pas et de spectacles qu’ils n’iront jamais voir.

    La question n’est pas de minimiser l’importance et la gravité des démonstrations de « christianophobie », mais de reconnaître que la démarche de l’AGRIF ou de Civitas apporte de l’eau au moulin des islamistes, puisqu’elle s’organise autour d’un noyau identique : l’acte blasphématoire. Ce faisant, elle fait aussi le jeu de tous les « meneurs d’opinion » qui veulent nous faire croire que les Français sont ces êtres phobiques qui rejettent les étrangers, les musulmans, les homosexuels, et de manière générale tout ce qui n’est pas dans la perspective de la doxa du « vivre-ensemble ».

    La loi Pleven, axe du Mal

    Le lecteur s’arrêtera tout particulièrement sur le chapitre de l’ouvrage intitulé « Une passion française ». L’auteur survole l’évolution du traitement du blasphème dans le droit et la politique français depuis le début du Moyen Age jusqu’à nos jours. Elle constate que l’apogée de la consécration du pluralisme coïncide avec la loi du 29 juillet 1881, « après deux siècles d’affrontements idéologiques d’une violence inouïe ». La loi de 1881 sur la presse est un exemple de texte fondateur dont la robustesse résistera, sous réserve de quelques encoches relativement secondaires, jusqu’au début des années 1970, époque où réapparaissent des questions qui, sans être d’ordre strictement confessionnel, « présentent un caractère de sacralité » (en tête desquelles figurent, on l’a compris, les « discriminations raciales » et la « Shoah »).

    C’est en 1972 que la loi Pleven, dont les dispositions principales vont être précisément codifiées dans la loi de 1881, va marquer « une rupture fondamentale dans l’appréhension des limites de la liberté d’expression » (p.159), en instituant un délit de provocation à la discrimination à raison de « l’appartenance ou de la non-appartenance » à une religion. En outre, dans la loi Pleven, la discrimination ne vise plus seulement les personnes, mais aussi les « groupes de personnes ». C’est dans ces brèches que vont s’engouffrer, dans un premier temps, les associations qui ont pour objectif de lutter contre la christianophobie, et désormais, avec beaucoup plus de pugnacité et d’efficacité,  les mouvements fondamentalistes islamiques.

    Anastasia Colosimo a entièrement raison de considérer que la loi Pleven est la source même de la confusion qui règne dans les textes et dans la jurisprudence depuis plus de 40 ans : c’est elle qui a ouvert la voie à des débats byzantins et à des amalgames ésotériques entre croyance et croyants ; c’est elle qui a permis la floraison des lois « mémorielles » ; c’est à elle que l’on doit la judiciarisation croissante de l’expression des opinions dissidentes et la surenchère législative qui s’organise autour de la notion de « groupe de personnes ».

    « En [invitant] les communautés à s’armer les unes contre les autres afin de faire prévaloir leurs droits… la loi Pleven représente une erreur impardonnable car, en autorisant les associations à porter plainte au nom d’un groupe d’une communauté, elle a consacré le règne de l’amalgame. […] Tel est bien le piège communautaire dans lequel [elle] enferme les individus en rouvrant la possibilité de punir le blasphème dès lors que certains peuvent se porter partie civile au nom de tous. […] tels sont les torts fondamentaux de la loi Pleven. Mais ce ne sont pas les seuls. En introduisant par là de nouvelles limites à la liberté d’expression, elle a rendu possible la remise en cause de la loi sur la presse de 1881 ayant pour principe la libre circulation de toute opinion, y compris la plus dangereuse. » (p.200-202).

    « Constituer un délit de parole contre un « groupe » relève d’un arbitrage si complexe qu’en mettant ne serait-ce qu’un pied dans la porte, on court à l’effondrement de l’entier édifice », nous dit encore Mme Colosimo (p.219). Force est de constater que l’édifice est déjà largement en ruines. La seule issue satisfaisante serait en l’occurrence de faire table rase et de repartir sur de nouvelles bases.

    L’exemple idéal nous vient – une fois n’est pas coutume – des Etats-Unis qui, avec leur Premier Amendement à la Constitution bien « gardienné » par la Cour suprême, ont tout pour plaire. Mais pour rester dans le contexte français, un retour aux fondamentaux de la loi de 1881 (sanction de la diffamation ou de l’injure faite aux personnes) serait déjà un pas énorme dans le bon sens. En mai 2014, dans un commentaire de l’ouvrage de Jean Bricmont, La République des censeurs (*), j’avais plaidé pour une liberté d’expression « une et indivisible ». Les mises en garde contenues dans Les bûchers de la liberté m’incitent à ne pas changer d’un iota mes conclusions de l’époque.

    Dans sa conclusion, l’auteur se demande qui en France aurait le courage d’abroger la loi Pleven et les lois mémorielles. Sa conviction personnelle semble être que le piège s’est refermé et favorise « la guerre de tous contre tous au nom d’un utopique vivre-ensemble ». Faisons en sorte que cette prédiction pessimiste, en dépit de tous les signes d’alerte, ne se réalise pas. Nous sommes effectivement en situation de guerre, mais il s’agit jusqu’ici de la guerre menée par les élites contre le peuple et par les minorités agissantes contre la majorité anesthésiée par les drogues du complexe politico-économico-médiatique. L’objectif est d’inverser le rapport de forces. Comme le dit périodiquement Michel Geoffroy : « Et si on donnait la parole aux Français ? (**) »

    Bernard Mazin, 10/9/2016

    Anastasia Colosimo, Les bûchers de là liberté, Editions Stock, janvier 2016, 232 pages.

    Notes :
    (*) «La République des censeurs » de Jean Bricmont

    (**) : Et si on donnait la parole aux Français ?

    http://www.polemia.com/les-buchers-de-la-liberte-danastasia-colosimo/

  • Leur Europe? Contre, tout contre la grande finance mondialiste et apatride!

    Encore un fou, donc un irresponsable, coupable de meurtre à connotation djihadiste? Un « jeune » de 25 ans à étranglé lundi matin sa mère à l’aide d’un lacet au Havre (Seine-Maritime),  au motif que celle-ci voulait l’empêcher de partir en Syrie pour renverser le régime laïque de Bachar el-Assad. Selon les médias ce meurtier souffrirait d’antécédents psychiatriques. On aura pour le coup du mal à accuser Jose-Manuel Barroso,  président de la Commission européenne  de novembre 2004 à novembre 2014, une des incarnations bruxelloises de l’idéologie anti-nationale, anti-souverainiste, immigrationniste des « élites » mondialisées, d’être un dingue. Il est aujourd’hui sous le feu des critiques plus ou moins hypocrites de ses pairs et complices. Le parcours politico-financier caricatural de ce personnage est certes une contre-publicité vivante pour cette Europe bruxelloise soviétoïde, à bout de souffle, grossière et nocive contrefaçon de l’Europe enracinée, de la libre coopération entre nations souveraines, que les nationaux appelent de leurs  vœux.

    José Manuel Barroso, ex maoïste converti à l’ordo-libéralisme,   est assez doué pour s’attirer la vindicte populaire.  Le salaire mensuel qui fut le sien en tant que président de la Commission européenne  (24.422 euros, il faut y ajouter  les indemnités de résidence et de représentation) en a choqué avec raison plus d’un. Dans la même veine,   les  720.230 euros dont il gratifia les contribuables pour payer ses   « frais de représentation » et de « mission » en 2009 (record battu!), somme révélée par  le service de la Commission chargé de l’exécution des paiements,  a semé la colère. Et  il y a aussi ce que certains décrivent comme  des liens  assez troubles avec le groupe Latsis en Grèce. Un groupe  » plusieurs fois avantagé par la commission, avant l’arrivée de Barroso, comme pour les financements européens en Grèce via la filiale EFG Eurobank et cinq autres contrats divers entre 1999 et 2004. (…) José Manuel Barroso a notamment nommé conseiller spécial à la Commission Dusan Sidjanski, président du Centre européen de la culture, financé par le groupe Latsis « … (Wikipedia).

    Le 8 juillet,  la tristement célèbre banque d’affaires Goldman Sachs, se dotait d’un nouveau « conseiller » et « président non-exécutif des activités internationales » en la personne de M. Barroso.  Tout bénef: celui-ci continuera à toucher jusqu’en 2017 60 % de son salaire de commissaire européen,  soit 17 000 euros par mois. Barroso l’atlantiste, l’ami des néolibéraux américains, zélé promoteur  du projet de Marché transatlantique (Transatlantic Trade and Investment Partnership,  TTIP), de la création   d’une  zone de libre-échange UE-Etats-Unis  lancé officiellement début 2013. La  banque dans laquelle entre l’ex président de la Commission européenne entretient la relation privilégiée que l’on sait avec Hillary Clinton, elle aussi favorable au TTIP… ce qui ne surprendra personne.

    C’est selon les deux parties pour aider la banque  à faire face au  Brexit que M. Barroso aurait été embauché. Cette reprise en main par le peuple britannique de son destin inquiète la finance apatride et ses hommes de paille européistes qui craignent que ce goût de la liberté retrouvée fasse tâche d’huile sur notre continent. En janvier denrier, le Huffington Post relayait l’information de Bloomberg Business qui annonçait que Goldman Sachs , « l’une des plus riches (banque d’affaires) de Wall Street, a fait un don de plusieurs centaines de milliers de livres àBritain Stronger in Europe un lobby qui fait campagne contre le Brexit »… Lobbying, pression anti Brexit qu’ont exercé pareillement  des  concurrentes de Goldman Sachs comme  JP Morgan,  Bank of America et  Merril Lynch, les instances bruxelloises et,  chez nous, pour faire peur aux Français qui seraient séduits par l’exemple britannique, la totalité des médias contrôlés par les groupes financiers au fort tropisme mondialiste, les Juppé, Hollande, Cambadélis, Bayrou, Sarkozy et autres Macron….

    Emily O’Reilly,  médiatrice  des droits des Européens, a publié  le 6 septembre la lettre envoyée au successeur de M. Barroso, Jean-Claude Juncker,  lui demandant  fermement de  » clarifier la position de la Commission sur la nomination de l’ancien président de la Commission, M. Barroso en tant que président non exécutif et conseiller chez Goldman Sachs. »

    Le Monde a indiqué à ses lecteurs que M. Juncker « s’est empressé » de répondre à Mme O Reilly   le  9 septembre, « lui expliquant qu’il avait demandé à M. Barroso  des clarifications  supplémentaires au sujet de ses nouvelles responsabilités et réclamé son contrat de travail chez Goldman Sachs. M. Juncker précise qu’il resollicitera l’avis du comité d’éthique maison, suite à ces nouvelles informations (…).  Jean-Claude Juncker (a pour but de)  faire taire les critiques : elles ne doivent pas polluer son discours de l’Union  du mercredi 14 septembre. Ce rendez-vous crucial, qu’il prépare depuis le début du mois d’août, est censé redonner de l’élan à une Commission ayant pris un gros coup sur la tête après le vote  Brexit  des Britanniques, mais aussi rien de moins qu’aider à la relance d’une Europe en panne sèche. » Ce n’est pas gagné en effet , tant la défiance des peuples européens est grande…et justifiée! constate Bruno Gollnisch.

    Dans le concert du chœur des pleureuses s’indignant des  nouvelles activités de M. Barroso, il faut citer pour la bonne bouche  le secrétaire d’État aux affaires européennes , Harlem Désir, qui a évoqué une embauche  « particulièrement scandaleuse, compte tenu notamment du rôle joué par (Goldman Sachs) dans la crise financière de 2008 mais aussi du trucage des comptes publics de la Grèce. […] Moralement, politiquement, déontologiquement, c’est une faute de la part de M. Barroso, c’est le pire service qu’un ancien président d’une institution européenne pouvait rendre au projet européen, à un moment de l’histoire où il a, au contraire, besoin d’être soutenu, porté et renforcé » (sic).

    Comme l’a rappelé Marine, « l’UE ne sert pas les peuples mais la grande finance » et M. Désir feint de le découvrir (en partie) aujourd’hui car il devient difficile de cacher la poussière sous le tapis . En 2012 déjà, Marion  soulignait  justement que les contribuables ont payé chèrement « les conséquences des manœuvres comptables orchestrées par (…) Goldman Sachs qui a conseillé le Gouvernement grec lors de son entrée dans la zone euro, en 2001, l’invitant, pas des mécanismes sophistiqués dits de swap, à masquer une partie de sa dette déjà préoccupante. »

    « Sans ces dissimulations,   la Grèce n’aurait probablement pas rempli les critères de convergence et nous n’en serions pas là. Cette même banque accumule parallèlement des profits indécents à coup de milliards de dollars sans pour autant voir sa responsabilité recherchée. Guère étonnant lorsque l’on constate que, de la BCE au département du Trésor américain en passant par la présidence du conseil italien, les ex-dirigeants de cette firme tentaculaire sont partout aux avant-postes. »

     Bruno Gollnisch l’affirmait  dans l’hémicycle européen en février 2012 s’adressant alors à celui qui était président du Conseil, Mario Monti, mais aussi au président de la Banque centrale européenne, Mario Draghi, tous deux anciens cadres de Goldman Sachs,  leur  Europe est une Europe de la  « régression sociale » . MM. Monti et Draghi ayant été d’ailleurs comme par hasard  « (adoubés) par ces cercles un peu occultes et mondialistes que sont la Commission Trilatérale, le groupe de Bilderberg »… financé lui même en partie par les gros chèques de Goldman  Sachs. La boucle est  bouclée.  M. Barroso sera dans son élément.

    http://gollnisch.com/2016/09/13/europe-contre-contre-grande-finance-mondialiste-apatride/

  • Marine Le Pen précise son positionnement sur l'avortement

    En marge de l'émission "Vie politique", Marine Le Pen répondait sur facebook aux questions des téléspectateurs.Voici ce qu'elle répond à une question sur le droit des femmes :

    Quelle est la position du FN quant au droit des femmes ?

    "Le Front national n’a jamais eu dans son programme l’intention de revenir sur le droit à l’avortement. Mais il faut mettre en place des politiques qui permettent aux jeunes filles d’avoir d’autres choix : un accès prioritaire à un logement, des allocations qui permettent de garder l’enfant."

    Dont acte. On a bien compris désormais le positionnement prudent de Marine Le Pen résumé dans cet interview donné à un journal polonais en 2015 et très intéressant d'ailleurs sur plusieurs points (euthanasie, avortement). Toutefois,pourquoi Marine Le Pen  ne reconnaît-elle pas que le programme du FN a évolué sur ce point précis comme le montrent clairement les extraits des différents programmes antérieurs du FN ci-dessous :

    Défendre les Français (Premier programme du FN - 1973) :

    « Nous voulons que les Français soient responsables de leur vie personnelle. En toute hypothèse, il s'agit d'une agression physiologique qui, même si elle est pratiquée dans les meilleures conditions médicales, laisse le plus souvent des séquelles morales ou corporelles.
 Nous désapprouvons l'avortement légal libre. Par contre, il serait souhaitable d'aménager la législation actuelle en confiant à une commission médico-sociale le soin de se prononcer sur les cas possibles de l’interruption de la grossesse ».

    Pour la France (livre programme de 1985 - page 133) :

    "L'Etat finance la mort. Il le fait doublement : d'abord, en remboursant l'avortement, ensuite en apportant des moyens de financement considérables aux associations malthusiennes comme le Planning familial qui donne une mauvaise image de la vie, de la naissance (...)  De même, l'Etat n'a pas à organiser ni à payer la mort : c'est pourquoi le Front National propose l'abrogation de la loi Veil du 17 janvier 1975 et, à fortiori, la prise n charge de l'avortement par la sécurité sociale."

    Passeport pour la Victoire (1988) :

    IVG (….) : « L’avortement a contribué à la diminution des naissances et à la décadence de notre pays (…). Michel de Rostolan, député du Front national – RN de l’Essone, co-président avec Christine Boutin, député UDF des Yvelines, et Hector Rolland, député RPR de l’Allier, du groupe d’étude pour l’accueil de la vie, a déposé plusieurs propositions de loi favorables à la vie et visant à supprimer le remboursement de l’avortement ».

    Pour un avenir Français (2002) :

    « Il découle du principe précédemment posé que l’avortement, mettant en cause un tiers, l’enfant à naître, ne peut être tenu pour légitime ; quant à la Nation, elle doit pourvoir à sa continuité dans le temps. Allant donc contre le Bien commun de notre pays, les lois sur l’IVG seront abrogées ».

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Devant le lobby LGBT, Hillary dévoile sa haine des vrais Américains

    Après le Brexit, nous devons appeler de nos vœux la victoire, aux États-Unis, de la vérité face à la haine et au mensonge.

    Hillary Clinton vient de commettre une erreur fatale qui devrait lui coûter sa victoire et assurer à Donald Trump son élection à la présidence des États-Unis si ce dernier sait habilement profiter de l’événement. En effet, cette dernière intervenait vendredi dernier devant le parterre LGBT à l’occasion du gala de son comité de soutien Lesbien, Gay, Bi et Trans. Montrant sa véritable nature hétérophobe, anti-familiale et xénophile, la candidate devait insulter copieusement l’électorat républicain de Donald Trump. Jugez-en.

    « En général, en gros, vous pouvez mettre la moitié des partisans de Trump dans ce que j’appelle le panier des déplorables », […] « Les racistes, sexistes, homophobes, xénophobes, islamophobes. Et j’en passe. » Pour elle, la seconde moitié des électeurs de Trump est constituée de personnes qui considèrent que le gouvernement les a laissés tomber et souhaitent juste, désespérément, le changement.

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  • Les candidats à la présidence ne se préoccupent que de boutons de guêtres !

    Le premier chapitre d’un véritable programme présidentiel devrait être consacré à la refonte de nos institutions par voie référendaire.
    Si chacun s’accorde à déplorer l’interminable crépuscule de la Ve république, l’examen des programmes des candidats –pour ceux qui sont publiés – montre que ceux qui briguent la magistrature suprême se perdent en détails insignifiants du ressort d’un sous-secrétaire d’État.

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  • Sous influence

    Le «vivre-ensemble» cela ne va  pas de soi. N’en déplaise à François Hollande qui hier, devant la Fondation Jean Jaurès, se drapait dans la posture du garant de la cohésion nationale et  mettait en garde sur le retour de la droite aux affaires… A croire que les euromondialistes sarko-juppéistes ont mené dans le passé une politique radicalement différente de la sienne… Plusieurs musulmans radicalisés, dont trois jeunes femmes, ont été arrêtées dans le cadre de l’enquête sur la voiture découverte il y a cinq jours près de Notre-Dame de Paris avec à son bord six bouteilles de gaz. Lors de l’arrestation des jeunes mahométanes, à Boussy-Saint-Antoine (Essonne), par des policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’un d’entre  eux a été blessé par un coup de couteau asséné par l’une d’elles. Dimanche, succédant à l’agression en juin à Toulon d’une jeune fille  frappée par un groupe de cinq filles dans un bus parce qu’elle portait un short en jean, deux femmes, également en shorts,  ont été agressées et trois hommes frappés violemment dans cette même ville,  sous les yeux de leurs enfants, par une dizaine de racailles n’appréciant pas leur tenue légère…

    Le même jour plusieurs milliers de  membres de la communauté chinoise  ont manifesté à Paris pour crier leur ras-le-bol des agressions dont ils sont victimes de la part des bandes en Seine-Saint-Denis et réclamer la « sécurité » qu’ils sont en droit d’attendre d’un Etat digne de ce nom. Alain Juppé était d’ailleurs hier à Aubervilliers auprès de représentants de  ladite communauté, en compagnie de Jean-Pierre Raffarin. Non pas pour évoquer le quarantième anniversaire de la mort du tyran rouge Mao Zedong, responsable au bas mot de la mort de cinquante millions de ses compatriotes, ce « phare de la pensée mondiale», comme disait alors Valéry Giscard d’Estaing, mais pour  inciter à voter pour son auguste personne. Il a prononcé les phrases convenues sur la nécessité de «renforcer-les-moyens-de-la-justice-pour-qu’elle-puisse-pleinement-jouer-son-rôle». Avant d’ajouter : « Je ne cesserai pas de dire que nous pouvons aller vers des jours meilleurs (…), une France heureuse de retrouver l’harmonie entre ses communautés» a-t-il insisté. «L’identité heureuse», comprendre le multiculturalisme, c’est un nouveau patriotisme» insiste M. Juppé dans son nouvel opus «De vous à moi»…

    Droit dans ses bottes, l’ex calamiteux Premier ministre de Jacques Chirac et exécuteur des basses œuvres de M. Sarkozy en Libye, dont les effets dévastateurs ne se démentent pas, se révèle incapable de remettre  en cause la poursuite de la folle politique migratoire. Celle là même qui génère mécaniquement tensions et affrontements communautaires, rendant si ce n’est impossible, du moins extrêmement problématique l’assimilation de populations étrangères à nos mœurs,  à nos valeurs.

    Candidat jouissant particulièrement des faveurs des milieux et des médias  européistes, Alain Juppé, comme François Hollande, Emmanuel Macron, et de nombreux ministres, ténors de gauche et de droite, a aussi participé au programme des Young leaders de la French American Foundation,un de instruments d’influence (de contrôle) sur la vie politique française des Etats-Unis .

    Lobbying, dans un sens fanatiquement anti-national, qui caractérise aussi de manière particulièrement emblématique – Bruno Gollnisch l’évoquait dans sa récente vidéo - l’Open Society Foundation (OSF) du milliardaire mondialiste George Soros. Ce dernier est  très influent au sein des instances européistes, notamment  en tant que maître d’œuvre  de lEPIM (European Program for Integration and Migration)  structure qui regroupe une  douzaine de fondations  richement dotées qui financent de très nombreuses ONG immigrationnistes.

    Sur le site Sputnik, Rachel Marsden s’arrêtait le 7 septembre sur  des documents internes  de l’OSF révélés par Wikileaks, et en partie relayés par le Washington Times, outing qui a alimenté une plainte auprès du FBI de cette officine. Il apparaît qu’aux Etats-Unis même, 33 millions  de dollarsont été distribués en 2015 à des groupes activistes, dits antiracistes, alimentant d’autant les tensions générées par les récentes  affaires de Noirs abattus par des policiers Blancs. Sans nier la réalité du racisme (très partagé)  au pays de l’Oncle Sam, société très «racialisée», communautarisée sur une base ethnique, les études du FBI font apparaître une réalité plus contrastée que celle véhiculée chez nous par les «gros médias». On peut y voir bien évidemment la conséquence des inégalités sociales et économiques, mais aux Etats-Unis les hommes noirs (6,5 % de la population) représentent 54 % des meurtriers; dans 95% des cas quand un Noir est tué, il est tué par un autre Noir, et un Afro-américain est statistiquement 50 fois plus susceptible de tuer un Caucasien qu’un Caucasien n’est susceptible de tuer un Afro-américain.

    En Europe, M. Soros s’emploie à défendre l’avènement de sociétés post nationales en finançant tout ce qui contribue à affaiblir et détruire  l’identité européenne,  tout enracinement civilisationnel. Sans même parler de ses agissements visant à attiser la crise ukrainienne, et c’est une des raisons de son activisme anti-Poutine, Rachel Marsden a évoqué les 500 000 dollars versés par l’OSF pour contrer l’influence d’une Russie jugée coupable de défendre les valeurs traditionnelles. Mais aussi le million de dollars octroyé pour la propagande visant à persuader les Français des joies du multiculturalisme, ou, a encore rapporté cette journaliste, son appui aux groupes qui compliquent de fait la lutte contre le terrorisme islamique, au nom des discriminations supposées  qu’elle induirait à l’encontre des populations musulmanes.

    Olivier Urrutia, membre fondateur et délégué général de l’Observatoire des think tanks, s’est félicité au cours de cette émission des  révélations portées à la connaissance du grand public par Wikileaks, sur la stratégie d’influence de Soros à travers l’Open society et ses fondations, influence qu’il a dit percevoir dans le programme éducatif concocté par la Young leaders Najat Vallaud-Belkacem.

    M. Urrutia a déploré «le dévoiement des intérêts de l’Etat » par ceux qui s’associent avec «des intérêts étrangers ». Il a relevé qu’en France même, élus et gouvernements acceptent les appuis financiers de l’OSF, au nom d’une «certaine communauté d’esprit». Beaucoup de responsables politiques de droite comme de gauche, sous influence,  établissent des «programmes de politique publique» qui font l’objet de dotations de l’OSF, très proches de «l’idéologie américaine» ou des intérêts des Etats-Unis. « Quel est le degré d’indépendance des responsables  politiques quand ils se prêtent à des processus de ce type là ?».  Nous laisserons les Français répondrent à cette question, la réponse de Bruno Gollnisch est connue depuis longtemps.

    http://gollnisch.com/2016/09/09/sous-influence/

  • Et toujours le déni !

    Cet été aura été marqué par le terrorisme islamiste qui a particulièrement sévi en France, à Nice d’abord le 14 juillet (85 morts, 434 blessés), à Saint-Etienne-du-Rouvray ensuite le 26 juillet où, pour la première fois, un prêtre catholique était égorgé alors qu’il célébrait la messe. Attentat après attentat, on entend de plus en plus de voix s’élever pour dénoncer non seulement l’islamisme qui mène sa guerre contre nous, mais aussi ses liens manifestes avec l’islam : c’est au moins le bon côté des choses, ces horreurs obligent au réalisme. Et pourtant, malgré l’évidence, beaucoup, dans le monde médiatico-politico-religieux demeurent dans le déni de l’islamisme, à commencer par notre Président qui, bien qu’ayant déclaré que nous étions « en guerre », refuse obstinément de nommer l’ennemi que nous sommes censés combattre.

    Il est louable d’éviter les amalgames entre l’ensemble des musulmans et le petit nombre d’entre eux qui violentent, torturent et assassinent au nom d’Allah ; il est de même nécessaire de maintenir un dialogue en vérité avec des représentants de cette religion, car nous ne pouvons vivre côte à côte en nous ignorant ; mais cela est possible sans s’aveugler sur le fait que les islamistes se veulent les plus fidèles au Coran et au « bel exemple » du prophète Mahomet qui fut aussi, ne l’oublions pas, un homme de guerre qui n’hésitait pas à recourir à la violence et même à l’assassinat. Qui sommes-nous pour affirmer que ces islamistes « n’ont rien à voir avec l’islam » et distribuer ainsi des brevets d’orthodoxie islamique ?

    En niant ou minimisant l’appartenance à l’islam des terroristes qui sèment la mort parmi nous et plus encore parmi leurs frères de l’Oumma au Proche-Orient et ailleurs, en jouant la partition éculée de « l’islam, religion de paix, d’amour et blablabla », on est non seulement dans le mensonge, mais surtout on empêche les musulmans de bonne volonté de voir le problème intrinsèque à l’islam et ainsi de se remettre en cause. Car toute cette violence est le signe d’une crise intense de l’islam et du monde musulman dans son ensemble qui a un besoin urgent de réformes profondes : or ces réformes ne sont possibles que moyennant la possibilité d’interpréter le Coran à frais nouveaux et donc de rouvrir les portes de l’itjihad, closes en 1029. Cette évolution sera difficile, tant l’islam n’a pas de structures hiérarchiques capables de les imposer, mais elle n’est pas impossible. Ce qui est sûr, c’est qu’on incite les musulmans à l’immobilisme en répétant inlassablement que le terrorisme n’a rien à voir avec l’islam et en cherchant toujours des causes sociales, psychiatriques… pour finalement tomber dans le discours victimaire en accusant nos sociétés d’être discriminatoires et islamophobes. [....]

    Christophe Geffroy

    La suite sur La Nef

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Et-toujours-le-deni