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  • Le journal du Vendredi 2 septembre 2016 - Immigration / France : La porte ouverte

  • Kosovo : les chrétiens persécutés par les musulmans

    Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

    "Des centaines d’hommes albanais ont violemment manifesté dans plusieurs villes du Kosovo-et-Métochie – République autoproclamée du Kosovo – et lancé des slogans appelant à « brûler les Serbes et leurs églises » le dimanche 28 août, jour où les Serbes orthodoxes célèbrent la « Dormition » de la Vierge Marie (Assomption chez les catholiques). Des orthodoxes ont été empêchés de se rendre dans leurs églises pour cette fête, leurs véhicules caillassés… Le bureau du représentant spécial de l’Union européenne de Pristina, en Kosovo-et-Métochie, s’est dit « préoccupé par ces incidents »… La République autoproclamée du Kosovo (musulmane à 95 %) est candidate à l’adhésion à l’Union européenne."

    Voilà ce qui se passe lorsque les musulmans deviennent majoritaires.

    Michel Janva

  • Discrimination dans le racisme opéré par l’Éducation nationale

    Madame Vallaud-Belkacem, voulez-vous vous battre contre le racisme ou contre la France ?
    Et voilà la rentrée scolaire qui approche à grands pas. Nul doute que cette année sera la plus décisive pour madame Najat Vallaud-Belkacem : il va lui falloir frapper un grand coup pour faire rentrer aux forceps dans nos chères têtes blondes (pardon ! brunes, rousses et châtains… et même blanches, car certaines personnes reprennent tardivement le chemin de l’école : évitons les discriminations !) toutes les idéologies gauchistes et maçonniques, dans les derniers hoquets du sanglant quinquennat de monsieur Hollande.

    Allons donc voir sur le site de l’Éducation nationale ce qu’elle nous prépare. Et c’est immanquable ! Sur la page d’accueil, nous pouvons cliquer sur le lien « #debout contre le racisme » : ô surprise ! Dès la page d’accueil de ce lien, l’enseignant que je suis a bondi sur sa chaise, non de joie, mais de douleur une nouvelle fois. Les seuls logos des associations partenaires de cette « grande cause nationale » sont toutes de gauche ou d’extrême gauche :

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  • La mauvaise foi des laïcistes

    L’islamisation de notre société n’a pas manqué de provoquer le débat cet été. Les polémiques sur le Burkini, l’agression antifrançaise de Sisco, les injonctions de l’Etat islamique et les milliers d’immigrés – légaux ou non – parvenant sur notre sol révèlent l’exaspération identitaire qui tenaille notre pays. A ce titre, l’installation de Jean-Pierre Chevènement comme président de la Fondation pour l’islam de France permet de désigner trois écueils dans le traitement fait par le politiquement correct de cet effet du Grand Remplacement. Par souci de précision, je rappelle que j’ai demandé à l’assemblée nationale la suppression de cet organisme qui milite pour l’imposition d’une partie des civilisations musulmanes dans notre pays à l’occasion d’une question au gouvernement et de ma proposition de loi instaurant un moratoire sur la création de mosquées en France.

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    La première analyse tient en l’incapacité de monsieur Chevènement à proposer une solution nouvelle devant l’islamisation. Ainsi, justifie-t-il aujourd’hui dans le Figaro son appel à la discrétion des musulmans : « J’ai recommandé la discrétion dans l’espace public de débat qui est un espace commun à tous les citoyens et ou j’incite non seulement les musulmans mais toutes les religions à s’exprimer de manière argumentée plutôt que par la proclamation de leur Révélation. » Cette explication est grotesque. D’abord, parce que la laïcité dont se prévaut l’ancien ministre veut s’établir, elle, comme une religion révélée alors qu’elle n’est, dans son acception actuelle, que la résultante d’une lutte politique des radicaux et des libéraux de la IIIème République contre l’Eglise. Une relecture de l’ouvrage, Mon ministère, du petit père Combes, permettrait à chacun de comprendre quelle fut l’ambiance à l’époque. La Révélation est l’Argument des religions, c’est ce qui fait d’elle non pas des émotions partisanes mais des promesses de Salut. Je ne doute pas que Druides ou moines préfèreront prêcher le Salut plutôt que diffuser la bonne parole des conseillers d’Etat. Ensuite, parce que l’Etat, du fait de sa captation par les idéologies et les partis, n’a plus du tout la légitimité nécessaire pour que les corps sociaux, religieux ou non, s’obligent à suivre ses diktats. Enfin, cette fondation servira de fait à diffuser les outils de transmission du Coran et de ses interprétations en promouvant la langue arabe, les centres culturels, et autres espaces d’expression de l’islam.

    La Seconde c’est la perpétuation d’une vue de l’esprit : le développement d’un islam de France. Sur quoi repose cette conviction ? Sur un état de fait bien réel : l’islam se métamorphose en fonction de ses terres de conquête. Avant et après le FLN, l’islam algérien ne fut ni le même dans sa pratique, ni le même dans son enseignement. De même, l’islam pratiqué en Oman est bien moins velléitaire que celui promu par les rebelles syriens tant choyés par les médias français. Mais ces pays, arabisés ou islamisés il y a longtemps, ont ceci en commun de ne pas participer du génie européen, et de ne pas appartenir à la civilisation française. Comment oublier le poids du temps long de l’Histoire, comment oublier que l’unification européenne par Charlemagne, les croisades ou les réseaux monastiques du Moyen-Age ont façonné nos manières d’être au monde ? Comme à l’habitude, Chevènement et les siens veulent l’arasement des fondements de ce que nous sommes au profit d’un nivellement relativiste de notre Histoire. Les moins malins, comme Florian Philippot, proclameront le danger majeur constitué par les grandes croix ostensibles. Les plus pernicieux, à la Rachid Nekkaz, se présenteront comme des « citoyens épris de liberté » (Valeurs Actuelles ) pour financer la résistance à la loi contre le port de la burka. Finalement, nous en arrivons à une situation ou les fossoyeurs de l’identité française se prennent à inventer un fantasme de définition de la France pour continuer à monnayer leur camelote.

    La troisième analyse, c’est la grave erreur commise par les communautaristes musulmans eux-mêmes. Aveuglés par le rendu médiatique de leurs actions, ils conçoivent de la France ce que leur en montre les agents du politiquement correct. Une France honteuse d’elle-même, culpabilisée, désireuse de s’offrir aux influences étrangères. Mais, à chaque confrontation avec le pays réel, cette conviction déchante. A Tremblay en France, à Sisco, ailleurs, ils remarquent que les Français sont exaspérés devant l’islamisation de leur pays. Ils n’acceptent pas que de fille aînée de l’Eglise, la France en vienne à se faire meilleure élève du cosmopolitisme matérialiste. Alors qu’ils pensaient imposer tranquillement des territoires perdus de la Nation, faire la loi dans des quartiers, comme avec la police de la charia à Avignon, voire instrumentaliser l’administration du pays pour soutenir le djihad international, ils se confrontent aux faits. Et ces derniers disent : nous ne sommes pas Chevènement, pas Hollande, par Laurence Rossignol, nous sommes un pays fier, dont vous réveillez des corps intermédiaires qui ne laisseront jamais la France être abandonnée à la charia. A ceux-là, je veux dire qu’une porte est ouverte : la ré-émigration.

    https://www.jacquesbompard.fr/mauvaise-foi-laicistes/

  • Douarnenez : Les organisateurs de la baignade “pro-burkini” croulent sous la rage populaire

    Les organisateurs du festival du cinéma de Douarnenez, proches de l’extrême-gauche, qui avaient organisé une “baignade pro-burkini” ont subi un torrent de protestations les obligeant à faire profil bas.

    Le journal socialiste Le Télégramme, ouvertement favorable aux islamistes, s’en émeut (source) :

    Relayée lundi dans nos colonnes et chez nos confrères des médias presse, télé et radio régionaux [La presse d’État pro-musulmane, NDLR], l’opération « Douarnkini » a suscité un raz de marée de réactions, donnant un écho démesuré à ce qui ne se voulait qu’un pied de nez un peu potache.

    « Je me doutais bien que les grincheux habituels allaient réagir. Je ne suis pas naïve mais un tel déferlement, j’avoue que je ne l’avais pas imaginé », commentait, lundi, Monique Prévost, responsable du Planning familial, à l’origine de ce rassemblement sur la plage des Dames, dimanche après-midi. Une opération imaginée la veille, lors de la soirée de clôture du Festival de cinéma. « Notre idée – nous baigner en jupes longues, foulards ou combinaisons de plongée – ce n’était surtout pas de défendre le burkini. Au contraire ! C’était un pied de nez pour dénoncer ce débat grotesque qui a tout de même conduit des élus à prendre des arrêtés et le Conseil d’État à trancher. À nos yeux, c’est un sujet ridicule, dont on a trop parlé au lieu de s’intéresser aux vrais problèmes ».

    Pour décrypter brièvement la phraséologie de l’organe de désinformation qu’est le journal socialiste Le Télégramme, nous résumerons : une poignée de gauchistes sexagénaires – frappés d’autisme et passablement saouls – ont, samedi soir, décidé de se livrer à une énième provocation “antifasciste” au profit des islamistes.

    Organisée par quelques vieilles biques ménopausées du planning familial – jadis adepte du droit des femmes à se libérer du “patriarcat” blanc et catholique – celles-ci ont trempé leur graisse flageolante devant des photographes de la presse d’État, présents pour l’occasion.

    Pensant marquer des points, c’est au contraire à un torrent de rage que se sont exposés les provocateurs d’extrême-gauche et les plumitifs complices de l’opération. Il ne fait pas de doute que si la foule avait été présente, la vingtaine d’anarcho-communistes précitée aurait été lynchée physiquement et probablement noyée.

    Une leçon à retirer

    Ce que les archéo-marxistes de Bretagne n’ont pas encore compris, c’est que le degré d’exaspération face à l’invasion migratoire et à l’islam radical a atteint un niveau qu’ils ne soupçonnent même pas.

    Se solidariser publiquement de l’islam comme de l’immigration afro-islamique, c’est faire le choix de s’opposer aux masses autochtones. Et s’exposer dès à présent à des conséquences dévastatrices dont nos ennemis vont devoir progressivement faire l’expérience.

    Source Breiz Atao cliquez ici

    Lire aussi cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Le TTIP (TAFTA) a un pied dans la tombe, enterrons-le définitivement !

    Hier, le vice chancelier allemand déclarait que les négociations relatives au Traité de libre-échange entre l’Union européenne et les Etats-Unis avaient échoué. Aujourd’hui, après les démentis de la Commission européenne, c’est la France qui, par la voix de son secrétaire d’Etat au commerce extérieur, a demandé l’arrêt des négociations.

    Cette bonne nouvelle ne doit pas faire oublier que les négociations sont menées directement par la Commission européenne et non par les gouvernements français ou allemand, qui lui avaient d’ailleurs donné mandat pour le faire.

    Ce genre de décision est de surcroît fréquent à l’approche des échéances électorales, et ne nous met pas à l’abri d’un revirement comme celui que nous avons connu avec l’adoption du Traité de Lisbonne malgré le référendum de 2005.
La vigilance s’impose donc.

    Nous avons gagné une bataille mais nous n’avons pas gagné la guerre ; le TTIP a un pied dans la tombe et la mobilisation doit se poursuivre jusqu’à ce qu’il soit définitivement enterré.

    L’ACTION FRANÇAISE

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Communique-Le-TTIP-TAFTA-a-un-pied

  • George Soros paye pour influencer les évêques catholiques

    Extrait d'un article de Lifesitenews, traduit par Riposte catholique :

    "Des courriels publiés parWikileaks révèlent que le milliardaire mondialisteGeorge Soros – l’un des donateurs principaux de la campagne d’Hilary Clinton – a donné 650 000 $ dans le but « de faire évoluer les thèmes nationaux et les priorités dans la course à la présidence de 2016 ». Les fonds ont été alloués au printemps 2015 et le rapport sur les résultats suggère que des résultats positifs ont été obtenus, en particulier pour « obtenir l’assentiment individuel d’évêques et leur soutien public et plus ouvert aux thèmes de la justice raciale et de l’économie, de façon à créer une masse critique d’évêques alignés sur les positions du pape ».

    L’argent a été distribué à deux fondations américaines attachées depuis longtemps à modifier « les priorités de l’Église catholique ». Les bénéficiaires sont le PICO National Network, un réseau d’ONG à caractère social [on trouve parmi ses organisations fondatrices : l’Open Society de George Soros et la Fondation Ford, très ouvertement mondialistes – note du traducteur] et Faith in Public Life (FPL), une association progressiste très à gauche travaillant dans les médias pour promouvoir des causes “de gauche”. On sait que Soros finance à travers le monde des associations libérales-libertaires qui travaillent à éliminer les lois “pro life” tout autour du globe.

    Le compte-rendu d’une réunion du bureau de l’Open Society de George Soros, à New York en mai 2015, révèle que, dans le cadre de la préparation du voyage du pape, le groupe avait prévu de travailler avec l’un des principaux conseillers pontificaux, le cardinal Oscar Rodriguez Maradiaga, dont le nom est cité explicitement dans le rapport, de façon à saisir l’opportunité fournie par cette visite aux États-Unis, afin, dit le rapport : « en apportant notre soutien à PICO et à ses activités, de pousser le pape à se prononcer sur les questions d’économie et de justice raciale, y compris en utilisant l’influence du cardinal Rodriguez, proche conseiller du pape, et par l’envoi d’une délégation au Vatican au printemps ou à l’été pour lui permettre d’être mis directement en lien avec les catholiques pauvres d’Amérique ».

    Le cardinal Rodriguez a repris à son compte les positions dePICO dans une vidéo diffusée à l’occasion de la visite dans son diocèse d’une délégation de cette association : « Je soutiens leurs efforts pour promouvoir des communautés de foi, disait-il, … s’il vous plaît, continuez à aider PICO ».

    Un bilan sur l’efficacité de l’investissement sur la visite pontificale a été publié en 2016. Il est intitulé : « Bilan 2015. Fonds occasionnels. » Le groupe Soros semble satisfait du résultat de leur campagne et considère que les déclarations de différents évêques contre les candidats qui « engendrent la peur » – référence explicite au Parti républicain, et probablement plus spécifique à Trump – comme un résultat de leurs efforts. « L’impact de ce travail et les relations qu’il a engendré peut se mesurer au nombre importants de leaders religieux qui ont dénoncé nommément les candidats à la présidentielle ayant « joué sur la peur », dit le rapport.

    Incidemment, le rapport ajoute que la campagne de subventions a aidé à contrer la « rhétorique anti gay dans les médias ». Le rapport affirme également que « l’efficacité de la campagne médiatique peut se mesurer à la rapidité avec laquelle l’équipe a pu réagir et contrer la rhétorique anti gay qui a suivi l’affaire Kim Davis (cette employée municipale du Kentucky qui avait refusé de délivrer des certificats de la mariage à des couples homosexuels) et qui avait rencontré le pape. [...]

    Deux évêques américains sont en pointe dans le combat de Soros pour détourner l’Église catholique de la priorité aux points non négociables : l’évêque de San Diego, Mgr Robert McElroy, qui répète sans arrêt que l’Église doit changer de priorités, avec le soutien du « fils préféré » du pape François, l’archevêque de Chicago, Mgr Blase Cupich. Mgr McElroy a provoqué une bronca à la dernière assemblée des évêques, en novembre dernier, par sa tentative de modification du document destiné à donner des consignes de votes aux catholiques américains.

    Il a en particulier souligné que le document n’était pas dans la ligne des perspectives du pape François – en particulier qu’il mettait trop l’accent sur l’avortement et l’euthanasie, et pas assez sur la pauvreté et l’environnement. Cupich a qualifié ensuite l’intervention de McElroy de « moment fort » de la conférence et appuyé l’idée qu’il fallait mettre sur le même plan l’environnement, la pauvreté globale avec l’avortement et l’euthanasie.

    Le groupe Soros, en concluant son rapport sur le succès de son intervention pour influer sur la visite apostolique, a exprimé sa grande satisfaction sur les résultats. Pour le futur, ils sont très confiants sur leur capacité à faire évoluer les priorités des évêques catholiques aux États-Unis : « Le mouvement est désormais lancé »."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Spéculations à venir sur le blé

    Dans les premières minutes du film Le Sucre, le banquier véreux Grézillo organise la rumeur médiatique d’une pénurie de sucre pour faire flamber les cours. Même trame dans le film américain Un Fauteuil pour deux où deux jeunes courtiers s’unissent pour spéculer sur le jus d’orange congelé afin de ruiner deux escrocs en faisant croire à une pénurie prochaine suite à un hiver rude en Californie.

    Il se passe actuellement des choses curieuses au sujet du blé qui n’est pas sans rappeler ces deux films. Après une production record l’an dernier, la France connaît un effondrement de sa production de blé pour cette année, due à un climat catastrophique entrainant une baisse de rendement (la France a un rendement à l’hectare triple de celui de la Russie et 2,5 fois celui des Etats-Unis). Le fait est acté et incontesté, l’ampleur du désastre variant selon les sources entre 29 et 40 % de récolte en moins, dans un contexte où les cours étaient au plus bas suite aux récoltes records de 2014. Ce qui est plus curieux, c’est la contradiction quand aux données mondiales.  

    Dans un premier temps, il fut annoncé une pénurie de blé et de maïs, avec une disparition des excédents mondiaux suite à de mauvaises récoltes estimées en Inde, en Chine et en Argentine. Pourtant, quelque mois plus tard, il était question d’une production record de blé, notamment avec des récoltes exceptionnelles en Russie et au Kazakhstan, les Etats-Unis perdant leur 3e place mondiale au profit de la Russie. On allait même jusqu’à annoncer que la Russie redevenait exportatrice de blé pour la première fois depuis 1914. Alors, pénurie ou abondance ? Si on croise ce débat avec celui sur les blés durs, dont on annonce des carences périodiques alors que, comme par hasard, il est présenté comme le seul blé jugé indispensable, on est en droit de se demander si certains individus ne s’amusent pas à jouer pour de vrai à Richesses du Monde. Le Canada exporte 60 % de la production mondiale de blé dur, les autres gros vendeurs étant généralement… la Turquie (tiens, tiens…) et la Syrie (re tiens tiens), 18 % à elles deux…

    On parle du blé, mais on peut également aborder le sujet du cacao. On nous parle de pénurie (traduction : payez votre chocolat plus cher) en raison des difficultés du premier producteur mondial, la Côte d’Ivoire. Néanmoins, il y a une discrétion de violette sur l’évolution de la production de la Guinée Equatoriale, 3e producteur mondial à l’époque où elle s’appelait encore Guinée espagnole, ruinée par le régime marxiste de N’Guema Macias et qui compte bien reprendre son rang. Même chose pour le café, où les mauvaises récoltes en Colombie finiront bien par inverser la tendance, et si l’Ethiopie a retrouvé son rang d’avant l’ère communiste (5e mondial), l’Angola finira bien par retrouver le sien. Il y a néanmoins une chose curieuse : le café, le blé, le cacao montent, montent l’expresso, le croissant et le chocolat. Descendent le café, le blé et le cacao… ne rêvez pas, pas de descente de l’expresso, du croissant et du chocolat.

    Pour conclure, un aparté à Alain Soral dont l’équipe d’E&R cite souvent MPI. Le Sénégal, qu’il évoquait dans une de ses vidéos sur BHL, n’a aucune ressource naturelle digne d’intérêt, à part l’arachide. Comme le contrôle du marché de la cacahuète ne déchaîne pas les passions, il y a une autre explication de présences étrangères intempestives, prophétisée dès 1992 par un de mes condisciples originaire de ce pays et qui s’était vu répondre par un éminent professeur que « les puissances mondiales se contrefichent de votre insignifiant petit pays ! ». Ce n’est plus l’avis des Chinois… Le Sénégal, c’est Dakar. Dakar, c’est « juste » une plateforme d’accès au fer mauritanien, à l’or malien et burkinabé et dont les projets ferroviaires en cours le relierait au pétrole et au gaz algérien, au cacao ivoirien et ghanéen, au bauxite guinéen, aux diamants sierra-léonais et toutes les richesses de l’ancienne AOF et du Maghreb… Bref, un hub en jargon technocrate (en bon français : une plate-forme aérienne et portuaire).

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/speculations-a-venir-sur-le-ble/60355

  • Il y a un espace politique pour des candidats résolus à réclamer un traitement différencié de la religion musulmane

    Jean-Marie Le Pen compte investir près de 60 candidats aux prochaines élections législatives. Les marques "Front National Libre" et "Front National Français" auraient même d'ores et déjà été déposées. Comment évaluer le potentiel de nuisance d'une telle décision ? Bruno Larebière explique surAtlantico :

    "[...] A ma connaissance, la constitution en association de "Front National Libre" n’est encore qu’au stade de projet, et, de toute façon, l’agenda judiciaire lui impose d’attendre encore un peu. Car pour l’heure, Jean-Marie Le Pen, exclu du FN en août 2015, se considère toujours membre du Front national et même toujours président d’honneur du FN. Or ce n’est que début octobre que sera plaidée sur le fond, devant le tribunal de grande instance de Nanterre, la contestation de son exclusion. Les dépôts de marque à l’Inpi ayant été effectués par un tiers, il peut toujours arguer qu’il n’y est pour rien. En revanche, il ne peut pas ne pas apparaître dans la nouvelle structure associative. Disons qu’il a anticipé par procuration sur un jugement qui lui serait défavorable mais il ne peut pas encore aller jusqu’au bout, sauf à offrir un argument juridique à la partie adverse.

    Ce "Front National Libre" est le prolongement des Comités Jeanne (ou comités Jeanne au secours selon l’intitulé officiel déposé à l’Inpi). Jean-Marie Le Pen est un politique mais c’est aussi un communicant. Il sait très bien que les Comités Jeanne, ça ne dit rien à personne, tandis que "Front National Libre" atteindrait rapidement un taux de notoriété important. Il est d’ailleurs vraisemblable que la direction du Front national ne manquerait pas de lui intenter un procès pour parasitage de marque.

    Ce "Front national Libre" – ou tout autre intitulé que Jean-Marie Le Pen déciderait de lui substituer – n’entend pas être un parti politique au sens classique. Jean-Marie Le Pen a bien précisé qu’il n’entendait pas mener "une action de développement national". Ce sera un peu comme une franchise, que Jean-Marie Le Pen accordera selon son bon vouloir à des candidats qui pourront s’en prévaloir pour les élections législatives de 2017. Mais comme l’a précisé Jean-Marie Le Pen, "investir, cela ne veut pas dire présenter des candidats", du moins pas nécessairement. Investir, c’est soutenir. Investir, c’est autoriser le candidat à se réclamer de la formation qui lui a accordé son investiture.

    [...] Cette annonce d’une "franchise Le Pen" pour les législatives de l’an prochain est à rapprocher de la volonté du Parti de la France (PDF) de Carl Lang, ancien secrétaire général du FN, de présenter des candidats à ce scrutin, ainsi que je vous l’avais indiqué en mai dernier, avec l’espoir d’atteindre les critères requis pour bénéficier du financement public : obtenir 1 % des suffrages dans au moins 50 circonscriptions. Il est probable que les candidats du PDF bénéficieront de ce label, qui peut les aider à obtenir de meilleurs résultats qu’aux législatives de 2012. A l’époque déjà, une soixantaine de candidats issus du PDF, du MNR et de la Nouvelle Droite populaire s’étaient présentés aux législatives, regroupés sous un intitulé commun et éphémère, à vocation purement électorale, Union de la droite nationale, et seuls une vingtaine d’entre eux avaient dépassé les 1 %.

    Je ne vois personne pouvant "sérieusement concurrencer" un candidat FN, mais cela ne veut pas dire que des candidats labellisés par Jean-Marie Le Pen seront dépourvus de tout pouvoir de nuisance. Je vais vous donner un exemple.

    Aux législatives, se qualifient pour le second tour les candidats ayant recueilli 12,5 % des suffrages des électeurs inscrits – ou, à défaut, les deux candidats arrivés en tête, quel que soit leur score. En 2012, dans la 6e circonscription de Moselle, Florian Philippot avait obtenu 26,34 % des voix au premier tour, mais il ne s’était qualifié pour le second tour que parce qu’il était arrivé deuxième (juste devant le candidat UMP, avec 25,02 %). Ses 26,34 % ne représentaient que 12,40 % des électeurs inscrits ! Or, à ce scrutin, il y avait un candidat dissident, soutenu par l’Union de la droite nationale, qui avait obtenu 4,09 % des voix, soit 1,92 % des électeurs inscrits ! Comme quoi de petites candidatures peuvent avoir de grands effets, mais cela, on le sait depuis la présidentielle de 2002 et les moins de 200 000 voix qui ont manqué à Lionel Jospin pour se qualifier pour le second tour du fait de la candidature de Christiane Taubira. [...]

    Dans le climat anti-islam que nous connaissons, et alors que le Front national vient de réitérer son désir que toutes les religions, y compris le christianisme, soient traitées de façon égale, au nom de la laïcité, il y a un espace politique pour des candidats résolus à réclamer un traitement différencié de la religion musulmane– ou, de façon positive, un traitement privilégié pour la religion chrétienne, consubstantielle à notre civilisation – et à défendre "la France éternelle", menacée de "submersion". C’est d’ailleurs ce que disait en substance Jean-Marie Le Pen ce jeudi sur LCI, en refusant d’entrer dans la polémique sur le burkini, qui n’est pour lui qu’une "petite conséquence" de l’ "immigration massive qui peut être mortelle pour notre pays". [...]"

    Il est certain qu'avec des déclarations comme celles de Florian Philippot (directeur du FNJ et membre du bureau politique du FN) ou Eric Domard (conseiller spécial de Marine Le Pen, membre du Bureau Politique du FN), qui se définit comme "laïc intransigeant- la République pour seule religion", le FN fait tout pour favoriser ses concurrents.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2016/08/il-y-a-un-espace-politique-pour-des-candidats-r%C3%A9solus-%C3%A0-r%C3%A9clamer-un-traitement-diff%C3%A9renci%C3%A9-de-la-rel.html