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JT du Lundi 30 Novembre 2015 - COP21 : beaucoup de bruit pour rien
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C’est officiel : la France envisage d’enfreindre les Droits de l’Homme
La France a écrit au Conseil de l’Europe pour l’alerter qu’elle risque de déroger à la Convention européenne des Droits de l’Homme.C’est officiel : la France envisage de déroger aux Droits de l’homme, dans le cadre de l’état d’urgence décidé après les attentats. Le gouvernement a lui-même envoyé un courrier au Conseil de l’Europe pour l’en informer. "Les autorités françaises ont informé le Secrétaire Général du Conseil de l’Europe d’un certain nombre de mesures prises dans le cadre de l’état d’urgence […], mesures qui sont susceptibles de nécessiter une dérogation à certains droits garantis par la Convention européenne des droits de l’homme", peut-on lire sur le site du Conseil. Une procédure nécessaire pour se prémunir d’un éventuel procès auprès de la Cour européenne des Droits de l’homme (CEDH).Mise à jour 27/11/2015 à 12h42 : La France a formellement informé le Conseil de l'Europe "de sa décision de déroger à la Convention européenne des droits de l'homme".L’article 15, où la possibilité d’une dérogation. La Convention européenne des Droits de l’Homme, dont le Conseil de l’Europe est le garant, oblige ses signataires à respecter une liste de droits fondamentaux : droit à la vie, interdiction de la torture, interdiction de l'esclavage et du travail forcé, droit à la liberté et à la sûreté, droit à un procès équitable, pas de peine sans loi, droit au respect de la vie privée et familiale, liberté de pensée, de conscience et de religion, liberté d'expression, liberté de réunion et d'association, droit au mariage, droit à un recours effectif ou encore interdiction de discrimination.Mais l’article 15 de cette convention prévoit aussi une possibilité de déroger à certains de ces droits. Les pays signataires peuvent ainsi "prendre des mesures dérogeant aux obligations prévues par la présente Convention, dans la stricte mesure où la situation l’exige […] et ce uniquement en cas de guerre ou en cas d’autre danger public menaçant la vie de la nation".La France a fait une demande officielle. Pour éviter tout procès devant la CEDH, la France doit, pour déroger à ses obligations, faire une déclaration qui motive ses raisons. En clair, elle doit officiellement se déclarer en guerre ou expliquer quel est le "danger public" qui menace "la vie de la nation". Ce qu’elle a fait dans un courrier du 24 novembre : "la menace terroriste en France revêt un caractère durable, au vu des indications des services de renseignement et du contexte international (…) De telles mesures (celles de l’état d’urgence ndlr) sont apparues nécessaires pour empêcher la perpétration de nouveaux attentats terroristes. Certaines d’entre elles […] sont susceptibles d’impliquer une dérogation aux obligations" de la CEDH. C’est on ne peut plus clair : la France informe officiellement qu’elle risque d’enfreindre certains Droits de l’Homme avec les mesures récemment votées pour lutter contre le terrorisme. Et même qu’elle l’a déjà fait.De quelles mesures parle-t-on ? L’état d’urgence, récemment élargi et prolongé pour trois mois, donne en effet le droit aux autorités françaises d’enfreindre certaines libertés. Premièrement, le ministère de l’Intérieur a désormais la possibilité d’ordonner des perquisitions, de jour comme de nuit, sans passer par une autorité judiciaire. Durant ces perquisitions, les policiers peuvent notamment fouiller et copier toutes les données informatiques qu’ils souhaitent. Ce qui, en temps normal, est jugé contraire au droit à la vie privée. Autre mesure concernée : l’élargissement des assignations à résidence à n’importe quelle personne pour laquelle il y a "des raisons sérieuses de penser que son comportement constitue une menace pour la sécurité et l'ordre public". En temps normal, une telle mesure pourrait être jugée arbitraire est contraire à la liberté de circulation.La France risque-t-elle un procès à la CEDH ? Il revient désormais au Conseil de l’Europe et à la CEDH de vérifier la conformité de la dérogation déposée par la France. Car cette dérogation ne peut pas s’appliquer à tous les droits. Ainsi, elle ne peut pas se faire à l’encontre du droit à la vie, de l’interdiction de la torture, l’interdiction de l’esclavage, ou du principe de légalité des peines (il faut enfreindre la loi pour être condamné).En outre, une dérogation doit respecter le Pacte international relatif aux droits civils et politiques. Or ce pacte, qui dépasse le cadre européen, prévoit d’autres droits intangibles, comme la liberté de pensée, de conscience, et de religion. En outre, la dérogation s’applique uniquement s’il y a vraiment "menace sur la vie de la nation". S’il s’avère que des perquisitions sont menées sans lien avec les attentats et/ou qu’elles s’avèrent discriminante contre une religion, la France pourrait, en théorie, être inquiétée.D’autres pays ont-ils déjà dérogé ? Cette invocation de l’article 15 est loin d’être une première. Le Royaume-Uni avait également dérogé aux Droits de l’Homme en 2004, après les attentats de Londres. L’Irlande avait, elle aussi, déposé une dérogation en 1957 et 1970 pour lutter contre les terroristes de l’IRA (l’armée républicaine irlandaise). La Turquie, qui a signé la Convention européenne, avait elle aussi dérogé à la Convention européenne en 1996, à la suite d’affrontements entre les forces de l’ordre et le PKK, Parti des travailleurs du Kurdistan. -
Immigration : et pendant ce temps, la Grande invasion continue…
Sur l’île grecque de Lesbos, les canots pneumatiques continuent de déverser leur flot de clandestins à un rythme soutenu. Si la voie maritime semble moins « à la mode » depuis que des cohortes innombrables ont choisi de passer par l’Europe centrale au départ de la Turquie, la Méditerranée reste un point d’entrée essentiel pour l’immigration clandestine. Lesbos, île grecque à quelques encablures des côtes turques est en première ligne pour les « migrants » du Moyen-Orient et d’Asie Centrale (Syrie, Irak, Afghanistan…), tandis que la voie « Sud », au départ de la Libye est privilégiée par les candidats venus de toute l’Afrique, que les mauvaises conditions météo ne suffisent pas à décourager.
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« (Leur) Europe, c’est fini » ?
Israël, qui de toute façon est assez peu réceptif (litote) aux suggestions de la communauté internationale, a annoncé dimanche la suspension des contacts avec l’Union européenne dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien. Cela ne remet pas en cause la présence du Premier ministre israélien à Paris dans le cadre de l’ouverture de la COP 21 et c’est une mesure surtout symbolique, les conversations étant au point-mort. Des discussions seront maintenues avec les Etats de l’UE jouissant d’un poids important comme la France ou l’Allemagne, a cependant précisé Tel-Aviv. Une mesure de rétorsion pour punir l’UE de vouloir étiqueter les produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires occupés –voir notre blogue. Les produits concernés représentaient en 2014 environ 1% du total des échanges commerciaux entre l’Europe et Israël, selon la Commission européenne. Moins symbolique, plus concret et à dire vrai plus inquiétant, se tenait à Bruxelles hier la réunion des 28 chefs d’État européens au sujet de la Turquie. En présence de son Premier ministre Ahmet Davutoglu, ce rendez-vous a confirmé les engagements pris lors du sommet de Malte, dont nous nous faisions aussi l’écho il y a quelques semaines.
L’Union européenne a annoncé le versement de trois milliards d’euros à la Turquie pour, de manière très hypothétique, qu’elle lutte contre une immigration clandestine, aujourd’hui torrentielle, qu’elle laisse se déverser vers l’Europe. Il s’agira surtout avec ce pactole, a-t-il été précisé, de financer la scolarisation des enfants ou encore de faciliter l’accès au marché du travail des réfugiés sur le sol turc.
Il n’y pas que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme islamique que la Turquie atlantiste de M. Erdogan fait preuve, au bas mot, d’une réelle ambiguïté alimentant les soupçons de double ou de triple jeu. D’ores et déjà M. Davutoglu a ainsi affirmé qu’aucune garantie ne sera apportée par le gouvernement turc sur la moindre baisse du nombre de « réfugiés » et autres « migrants » passant en Europe depuis la Turquie…
L’Europe et la Turquie «partagent la même destinée» avec l’Union européenne a scandé le Premier ministre turc à Bruxelles, tandis qu’un nouveau chapitre d’adhésion de ce pays non européen… à l’Union européenne a été également ouvert -Ankara avait demandé l’ouverture de cinq autres chapitres, mais s’est heurté à la ferme opposition de Chypre…
C’est un spectacle toujours assez sidérant que de voir cette UE trahir les souhaits des peuples dont elle prétend avoir la charge et vouloir faire le bonheur, en ne prenant aucune des mesures fermes que les Européens réclament pour lutter vraiment contre l’immigration. Tout en poursuivant, souligne Bruno Gollnisch, une politique d’adhésion à petit pas de la Turquie, selon la technique dite du voleur chinois, adhésion là aussi dont les Français, comme leurs voisins, ne veulent pas.
Dans ce climat de peur et d’anxiété sur l’avenir de notre continent et de sa civilisation, le journalistePierre Haski s’est livré sur le site de l’Obs à une recension de la troisième édition, les 18 et 19 novembre, des « Journées de Bruxelles». Elles sont organisées par ce même magazine et les quotidiens belges, le Soir et De Standaard.
Elles avaient pour thème «Europe: dernière chance» et la question de « L’irruption du terrorisme au cœur du continent, pour la deuxième fois de l’année après Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher à Paris en janvier, n’a fait que renforcer la force du titre de ces Journées » a relevé M. Haski. «Tant l’Europe est apparue à côté de la plaque aux yeux de ses citoyens : échec du renseignement, manque de coordination face à une menace commune, tolérance ou laxisme vis-à-vis de foyers de radicalisation islamiste…»
« Un Européen convaincu, l’Italien Walter Veltroni, ancien maire de Rome et figure de la gauche transalpine », a souligné que «la peur est aujourd’hui dominante dans les opinions publiques,avec comme conséquence la montée des demandes identitaires (…) Pour Walter Veltroni, il faudra donc choisir : Soit le repli identitaire, soit les Etats-Unis d’Europe.»
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, comme « l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, président du groupe libéral (ALDE) au Parlement européen, ont martelé eux aussi lors de ces Journées que « la solution, c’est l’Europe.» « Le changement climatique, le crime organisé, le terrorisme ne s’arrêtent pas aux frontières nationales. Lerétablissement des frontières comme le préconise Marine Le Pen créera plus de problèmes qu’il n’en résoudra.»
A quoi il est facile de rétorquer qu’au-delà même des arguments, ô combien cohérents et légitimesavancés par le FN pour un retour aux pleines souverainetés nationales, à l’Europe des patries libres, de la libre coopération, c’est l’étalage d’impuissance de cette Europe bruxelloise qui achève de la décrédibiliser.
«L’Europe, c’est fini, on a raté le coche, c’est trop tard» a d’ailleurs affirmé un autre européiste historique, l’ex Premier ministre Michel Rocard. « Sombre », il a « constaté que le monde se refait dans la force, mais que l’Europe a baissé les bras. Les dépenses de défense sont au plus bas depuis cent cinquante ans, les citoyens de l’Union européenne sont joyeux de ne plus s’occuper des problèmes du monde. A ses yeux, l’Europe s’est dotée d’un système d’institutions paralytiques, des institutions qui tuent le leadership. Il a plaidé à l’opposé pour un civisme mondial autour des grandes questions comme le climat, la laïcité, etc ».
Un improbable, nébuleux civisme mondial comme palliatif à une construction européenne défaillante sous la coupe de la technocratie euromondialiste? Quel plus bel exemple d’aveuglement et d’hémiplégie intellectuelle ? L’avenir, la renaissance de la France, de l’Europe européenne ne passera par eux, et ce qui est nouveau c’est que désormais cette certitude s’impose dans les esprits et est en passe de devenir majoritaire.
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« (Leur) Europe, c’est fini » ?
Israël, qui de toute façon est assez peu réceptif (litote) aux suggestions de la communauté internationale, a annoncé dimanche la suspension des contacts avec l’Union européenne dans le cadre du processus de paix israélo-palestinien. Cela ne remet pas en cause la présence du Premier ministre israélien à Paris dans le cadre de l’ouverture de la COP 21 et c’est une mesure surtout symbolique, les conversations étant au point-mort. Des discussions seront maintenues avec les Etats de l’UE jouissant d’un poids important comme la France ou l’Allemagne, a cependant précisé Tel-Aviv. Une mesure de rétorsion pour punir l’UE de vouloir étiqueter les produits originaires des colonies israéliennes dans les Territoires occupés –voir notre blogue. Les produits concernés représentaient en 2014 environ 1% du total des échanges commerciaux entre l’Europe et Israël, selon la Commission européenne. Moins symbolique, plus concret et à dire vrai plus inquiétant, se tenait à Bruxelles hier la réunion des 28 chefs d’État européens au sujet de la Turquie. En présence de son Premier ministre Ahmet Davutoglu, ce rendez-vous a confirmé les engagements pris lors du sommet de Malte, dont nous nous faisions aussi l’écho il y a quelques semaines.
L’Union européenne a annoncé le versement de trois milliards d’euros à la Turquie pour, de manière très hypothétique, qu’elle lutte contre une immigration clandestine, aujourd’hui torrentielle, qu’elle laisse se déverser vers l’Europe. Il s’agira surtout avec ce pactole, a-t-il été précisé, de financer la scolarisation des enfants ou encore de faciliter l’accès au marché du travail des réfugiés sur le sol turc.
Il n’y pas que dans le domaine de la lutte contre le terrorisme islamique que la Turquie atlantiste de M. Erdogan fait preuve, au bas mot, d’une réelle ambiguïté alimentant les soupçons de double ou de triple jeu. D’ores et déjà M. Davutoglu a ainsi affirmé qu’aucune garantie ne sera apportée par le gouvernement turc sur la moindre baisse du nombre de « réfugiés » et autres « migrants » passant en Europe depuis la Turquie…
L’Europe et la Turquie «partagent la même destinée» avec l’Union européenne a scandé le Premier ministre turc à Bruxelles, tandis qu’un nouveau chapitre d’adhésion de ce pays non européen… à l’Union européenne a été également ouvert -Ankara avait demandé l’ouverture de cinq autres chapitres, mais s’est heurté à la ferme opposition de Chypre…
C’est un spectacle toujours assez sidérant que de voir cette UE trahir les souhaits des peuples dont elle prétend avoir la charge et vouloir faire le bonheur, en ne prenant aucune des mesures fermes que les Européens réclament pour lutter vraiment contre l’immigration. Tout en poursuivant, souligne Bruno Gollnisch, une politique d’adhésion à petit pas de la Turquie, selon la technique dite du voleur chinois, adhésion là aussi dont les Français, comme leurs voisins, ne veulent pas.
Dans ce climat de peur et d’anxiété sur l’avenir de notre continent et de sa civilisation, le journalistePierre Haski s’est livré sur le site de l’Obs à une recension de la troisième édition, les 18 et 19 novembre, des « Journées de Bruxelles». Elles sont organisées par ce même magazine et les quotidiens belges, le Soir et De Standaard.
Elles avaient pour thème «Europe: dernière chance» et la question de « L’irruption du terrorisme au cœur du continent, pour la deuxième fois de l’année après Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher à Paris en janvier, n’a fait que renforcer la force du titre de ces Journées » a relevé M. Haski. «Tant l’Europe est apparue à côté de la plaque aux yeux de ses citoyens : échec du renseignement, manque de coordination face à une menace commune, tolérance ou laxisme vis-à-vis de foyers de radicalisation islamiste…»
« Un Européen convaincu, l’Italien Walter Veltroni, ancien maire de Rome et figure de la gauche transalpine », a souligné que «la peur est aujourd’hui dominante dans les opinions publiques,avec comme conséquence la montée des demandes identitaires (…) Pour Walter Veltroni, il faudra donc choisir : Soit le repli identitaire, soit les Etats-Unis d’Europe.»
Le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, comme « l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt, président du groupe libéral (ALDE) au Parlement européen, ont martelé eux aussi lors de ces Journées que « la solution, c’est l’Europe.» « Le changement climatique, le crime organisé, le terrorisme ne s’arrêtent pas aux frontières nationales. Lerétablissement des frontières comme le préconise Marine Le Pen créera plus de problèmes qu’il n’en résoudra.»
A quoi il est facile de rétorquer qu’au-delà même des arguments, ô combien cohérents et légitimesavancés par le FN pour un retour aux pleines souverainetés nationales, à l’Europe des patries libres, de la libre coopération, c’est l’étalage d’impuissance de cette Europe bruxelloise qui achève de la décrédibiliser.
«L’Europe, c’est fini, on a raté le coche, c’est trop tard» a d’ailleurs affirmé un autre européiste historique, l’ex Premier ministre Michel Rocard. « Sombre », il a « constaté que le monde se refait dans la force, mais que l’Europe a baissé les bras. Les dépenses de défense sont au plus bas depuis cent cinquante ans, les citoyens de l’Union européenne sont joyeux de ne plus s’occuper des problèmes du monde. A ses yeux, l’Europe s’est dotée d’un système d’institutions paralytiques, des institutions qui tuent le leadership. Il a plaidé à l’opposé pour un civisme mondial autour des grandes questions comme le climat, la laïcité, etc ».
Un improbable, nébuleux civisme mondial comme palliatif à une construction européenne défaillante sous la coupe de la technocratie euromondialiste? Quel plus bel exemple d’aveuglement et d’hémiplégie intellectuelle ? L’avenir, la renaissance de la France, de l’Europe européenne ne passera par eux, et ce qui est nouveau c’est que désormais cette certitude s’impose dans les esprits et est en passe de devenir majoritaire.
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Pascal Gannat (FN) veut lui aussi supprimer les subventions au Planning familial
Contrairement à Wallerand de Saint-Just qui s'est défaussé à propos des subventions au Planning familial, reniant ainsi lâchement des années d'engagement pro-vie, contrairement à Pascal Gannat, tête de liste FN pour les Pays de Loire, qui a lui courageusement défendu leur suppression, confirmant ainsi que cela ne fait pas "seulement débat dans la tête de Marion Maréchal Le Pen" :
"Tête de liste FN aux régionales pour les Pays de la Loire, Pascal Gannat (photo) a annoncé ce samedi à Nantes que s’il était élu à la tête de la région,il supprimerait les subventions au Planning familial. Une proposition qui, si elle rejoint celle faite par Marion Maréchal Le Pen pour la région PACA, va à l’encontre de la position de Marine Le Pen, pour qui cette volonté n’est « pas dans les projets du Front national » (...)
Opposé à subventionner le Planning familial, il est partisan d’aider les associations qui viennent en aide aux femmes et aux jeunes filles en difficulté. En guise de « scud » à l’égard de Bruno Retailleau, il rappelle enfin que sur les 250 textes LGBT qui ont été adoptés par le Parlement européen, 37% d’entre eux ont été votés par 90% des députés français du PPE – dont les Républicains font partie…"
Dans cet important débat, vous pouvez soutenir Marion Maréchal le Pen en lui écrivant ici et Pascal Gannat ici.
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Leur mauvais catéchisme ? Les Français en ont marre !
La France a rendu ce matin un hommage « national et solennel », dans la cour des Invalides, en présence notamment de la présidente du FN, aux 130 morts et quelques 350 blessés dénombrés lors des attaques des membres de l’Etat islamique le 13 novembre. François Hollande a prié tous les Français à souscrire à cet hommage de la nation en arborant à leur domicile le drapeau tricolore. Vœu qui a été approuvé par Marine Le Pen et auquel seule l’extrême gauche a manifesté son hostilité, ou à tout le moins, une certaine réserve. Notamment Jean-Luc Mélenchon qui s’est fendu d’une explication de texte sur nos couleurs devant symboliser dans son esprit la république universelle, hors-sol et non un « nationalisme » honni…
Autre symbole, et non des moindres dans notre Europe helléno-chrétienne, combattu par les internationalistes, les extrémistes laïcards, celui des crèches dans les lieux publics. Le 18 novembre, l’Association des Maires de France (AMF), présidée par un ex ministre de Nicolas Sarkozy, leRépublicain François Baroin (fils d’un ancien grand maître du Grand Orient), publiait un petit guide, baptisé «Laïcité. Le vade-mecum de l’AMF». Dans celui-ci il était indiqué que «la présence de crèches de Noël dans l’enceinte des mairies n’est pas, du point de vue de l’AMF, compatible avec la laïcité», sachant que «la jurisprudence administrative est, encore à ce jour, discordante sur ce sujet». L’AMF explique avoir interpellé le très antichrétien Bernard Cazeneuve, afin d’obtenir une «clarification législative» qui semble «souhaitable». La Fédération Nationale de la Libre Pensée (FNLP) a précisé pour sa part, dans un communiqué, avoir saisi le Conseil d’Étatde cette question.
Rappelons que cette année la FNLP, officine humaniste d’obédience trotskyste (lambertiste), avait été soutenue par les élus « de droite » du Conseil régional de Picardie qui avaient voté, suivant en cela le souhait de l’exécutif socialo-écolo-communiste, une subvention pour l’organisation d’un congrès d’une antenne départementale (Oise) de la Libre Pensée. Seuls les conseillers régionaux frontistes avaient dénoncé la collusion avec cette «secte» comme l’a dit Mylène Troszczynski,conseillère régionale et députée européenne FN. «Cette subvention est le dernier affront que vous allez faire à la Picardie (…), vous allez à l’encontre des racines chrétiennes de la Picardie et de la France.»
Nous l’avons dit ici, toutes les mairies FN ont installé une crèche dans leur commune, dirigeants frontistes qui défendent le principe de laïcité, mais qui n’ignorent pas ce fait incontestable : le christianisme est l’expression fondatrice de la culture française. Ce qui est une évidence pour l’écrasante majorité des Français, lesquels comprennent mal que M. Baroin et ses amis s’acharnent contre la présence de crèches qui ne heurtent aucunement leurs convictions, qu’ils soient croyants ou non. A l’évidence, nos compatriotes s’inquiètent beaucoup plus légitimement de l’explosion du nombre de mosquées contrôlées par les salafistes sur notre territoire, ce dont l’AMF, malgré son attachement autoproclamé à la laïcité, ne juge pas utile d’évoquer…
Nous citions l’année dernière le sociologue et essayiste québécois, Mathieu Bock-Côté qui soulignait qu’au Québec on est passé dans l’espace public de la mention «Joyeux Noël» à «Joyeuses fêtes», puis à… « Joyeux décembre », afin de ne pas heurter la communauté mahométane. «Les symboles de Noël ne sont pas attaqués d’abord en tant que symboles religieux, mais en tant que symboles identitaires de la majorité chrétienne dont il faudrait contester les privilèges symboliques. C’est en fait la querelle du multiculturalisme qui se révèle (…). On veut déconstruire la culture nationale pour mieux accueillir ceux qui arrivent.»
Ajoutons d’ailleurs qu’en France, certes, des islamistes réclament ici ou là la disparition, dans les écoles, les bâtiments publics, des sapins, des crèches, du passage du Père Noël dans les maternelles… Pour autant, cette offensive contre les symboles associés à cette période de la Nativité et/ou d’éléments de très anciennes coutumes christianisées, émane aussi, principalement, de politiciens, de réseaux, de coteries du Système. Bref, constate Bruno Gollnisch, de tous ceux qui tentent d’imposer l’idée que la France est une page blanche, réductible au catéchisme des droits de l’homme abstrait, sans racines, et que la construction, à des fins idéologiques, de la société multiculturelle, impose de gommer notre identité.
http://gollnisch.com/2015/11/27/leur-mauvais-catechisme-les-francais-en-ont-marre/
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Islamisme : « L’émir blanc » condamné à une peine de prison… avec sursis
Source : Boulevard Voltaire
La pression de l’après-13 novembre 2015 est déjà retombée et on reprend une vie normale, de tribunal normal, avec un président normal.Olivier Corel, dit « l’émir blanc » de la filière d’Artigat, visé par une perquisition conduite mardi 24 novembre et placé en garde à vue pour détention illégale d’un fusil de chasse de catégorie D, a été jugé en comparution immédiate à Foix ce mercredi. Il a été condamné à six mois de prison avec sursis alors que le parquet avait demandé un an… avec sursis également. Cet individu est donc tranquillement rentré chez lui. Le parquet n’a pas fait immédiatement appel de ce jugement. Ahurissant, impensable alors que cela fait des années que la police a les yeux sur lui et cherche à le mettre hors d’état de nuire. Encore une occasion de perdue.
Salafiste français d’origine syrienne, il a notamment été le mentor de plusieurs djihadistes français, comme les frères Merah ou Fabien Clain, qui a revendiqué au nom de Daech les attentats du 13 novembre à Paris. Que vont en penser les familles des victimes du 13 novembre ?
Olivier Corel apparaît en 2003 sur les écrans radar des services de renseignement. À cette date, « la cellule d’Artigat » à laquelle il appartient est soupçonnée d’envoyer des djihadistes en Irak pour combattre l’armée américaine. En novembre 2014, il est interpellé, cette fois dans le cadre de l’affaire Merah. Placé en garde à vue, il est finalement remis en liberté, la justice ne possédant pas suffisamment de preuves pour le poursuivre.
Ce qui est stupéfiant dans cette affaire, c’est que selon la loi n° 2012-304 du 6 mars 2012, l’acquisition, cession ou détention d’armes soumises à déclaration ou enregistrement (ce qui est le cas des fusils de chasse) est punie de peines pouvant aller jusqu’à sept ans d’emprisonnement, et des amendes jusqu’à 100.000 euros. Nos magistrats de Foix ont jugé que cet individu n’était pas si dangereux que cela puisqu’il bénéficie d’une peine minimale, et en plus avec du sursis. Les formateurs de djihadistes en France ont donc droit à du sursis.En situation d’état d’urgence, et compte tenu du passé d’Olivier Corel, on aurait pu au moins l’incarcérer trois mois en attendant de voir… Y aurait-il donc encore un schisme entre le ministère de l’Intérieur et celui de la Justice, d’un côté les coups de menton et de l’autre la clémence, ou bien nos magistrats de Foix vivraient-ils dans un autre monde ?
Avec une telle décision de justice, sans appel du parquet, on dirait que la pression de l’après-13 novembre 2015 est déjà retombée et que l’on reprend une vie normale, de tribunal normal, avec un président normal. Le réveil sera encore plus dur la prochaine fois. Où nous mènera la faculté de résilience de nos compatriotes ?
Moralité, braves gens : ne dormez pas tranquilles, on ne veille pas sur vous autant qu’on le dit !
http://fr.novopress.info/195531/islamisme-lemir-blanc-condamne-peine-prison-sursis/#more-195531
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Non les frontières ne sont pas fermées !
Une bonne image vaut 1000 mots. Cette vidéo amateur, tournée à la frontière franco-italienne, montre quels fermeture des frontières est surtout dans les discours…
http://fr.novopress.info/
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Attentats : pavoiser aux côtés des responsables ?
Nous sommes Emmanuelle Prévost. La sœur de ce jeune garçon de 29 ans, François-Xavier, assassiné au Bataclan, appelle au boycott de l’hommage national rendu aux victimes vendredi. Elle refuse de se retrouver assise aux côtés de ceux qu’elle juge responsables de la mort de son frère.
« Merci monsieur le président, messieurs les politiciens, mais votre main tendue, votre hommage, nous n’en voulons pas et vous portons comme partie responsable de ce qui nous arrive ! C’est plus tôt qu’il fallait agir », écrit Emmanuelle Prévost, qui précise que sa famille n’y prendra pas part. La jeune femme estime que depuis les attentats qui ont frappé Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher en janvier, « rien n’a été fait » : « 10 mois plus tard, les mêmes hommes sont en mesure de recommencer et de faire cette fois-ci 10 fois plus de morts ». Et elle passe en série, les fautes, les carences, le laxisme effarant. Elle rappelle qu’en France, il est possible d’être en lien avec un réseau terroriste, de « voyager en Syrie et de revenir librement ». « En France, les personnes fichées S circulent librement, empruntent les transports en commun, louent des voitures, travaillent à nos côtés, sans faire l’objet d’aucune obligation de suivi ni de surveillance ». Elle ajoute qu’il a fallu attendre la tuerie du 13 novembre pour se poser enfin la question de la dissolution des « 89 mosquées recensées comme étant radicales », « c’est-à-dire qu’elles appellent ou profèrent la haine ».Ce que dit Emmanuelle aujourd’hui résonne au plus profond de nous-mêmes. Il y a des mois que nous écrivons que ce gouvernement devra un jour répondre de ses actes de haute trahison et de collaboration avec l’ennemi intérieur et extérieur. L’appel d’Emmanuelle a été énormément suivi, repris et approuvé sur Facebook. Le père d’une autre victime – Aurélie de Peretti – a également fait savoir qu’il ne se rendrait pas à l’hommage auquel il a été convié.
En janvier 2015 déjà, des millions de Français ont marché en chœur derrière les responsables de la politique d’islamisation de masse. Quinze jours après les massacres du 13 novembre, François Hollande donne le sentiment de vouloir nous rejouer la scène. Il faut pavoiser aux couleurs de la Hollandie et peut-être même permettre au « chef de guerre » de retrouver l’état de grâce de janvier 2015, l’embellie permettant d’atténuer la bérézina annoncée des très prochaines élections.
On sera curieux de savoir combien de drapeaux français vont flotter sur la banlieue ? Combien de drapeaux frappés du croissant islamique ? Et combien de drapeaux de l’E.I ?
Caroline Parmentier
http://fr.novopress.info/195488/attentats-pavoiser-aux-cotes-responsables/
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