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  • Fermer les frontières… juste pour la Cop21

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    Dans un premier mouvement, Bernard Cazeneuve avait annoncé que la France allait « fermer ses frontières pendant quelques semaines », mais, aussitôt après, un communiqué du ministère de l’Intérieur à l’AFP précisait qu’il ne s’agit « en aucun cas » d’une « fermeture » de ces frontières ! Cazeneuve dans le même mouvement de rétropédalage s’est défendu de vouloir « suspendre Schengen. Ça n’est pas du tout ça ».
    Il ne s’agit que du rétablissement de simples « contrôles » du 13 novembre au 13 décembre pendant le grand show écolo-présidentiel, la Cop21. Et cela, souligne le ministre de l’Intérieur, « Dans un contexte de menace terroriste – ou de risque de trouble à l’ordre public – qui pourrait venir entacher cette grande manifestation internationale qui porte un grand message pour l’humanité ». Il contrôle les frontières pas seulement pour la France, mais aussi pour l’avenir de l’humanité réchauffée !
    S’il refuse le terme « fermeture » au profit de celui de « contrôle » c’est afin que l’on n’amalgame pas la France à ces méchants pays qui ferment leurs frontières aux « migrants », nous restons dans le camp du Bien, nos frontières et nos cœurs ouverts. Il est vrai qu’il y a une différence importante entre notre gouvernement et ceux de l’Est de l’Europe : chez nous, on « contrôle » nos frontières pour protéger les grands de ce monde ; chez eux, on les ferme pour préserver tous les habitants de la ruée des « réfugiés ». Ce que l’on fait pendant un mois pour les chefs d’État étrangers doit l’être pour tous les Français. Rien à voir avec la suspension de Schengen, dit Cazeneuve ? Force est pourtant de constater que, pour défendre l’ordre public, il faut rétablir les contrôles aux frontières que Schengen fait disparaître.

    Qui menace cet ordre pendant la Conférence ? Ces commandos d’anarchistes, gauchistes, casseurs, connus sous le nom de Black Block qui se déplacent en bandes organisées sur le théâtre de manifestations internationales. Notre ministre est bien présomptueux en annonçant pouvoir les contrôler ! Comment, en étant incapable d’arrêter des gens du voyage qui brûlent des voitures et barrent les routes, pourrait-il maîtriser des individus rompus à la guérilla urbaine, bottés, casqués, armés de cocktails Molotov ? Et s’il en a la volonté et les moyens que ne les a-t-il mis en œuvre contre les gens du voyage et autres casseurs impunis !

    Pendant le contrôle aux frontières pour empêcher les anarchistes de venir chez nous, elles restent ouvertes au tout-venant, notamment aux « migrants ». Croit-on que les nervis du Black Block vont se présenter au pont de Kehl en tenue de combat, cagoulés, une barre de fer à la main ? Ils se faufileront dans les files parmi les touristes, les vrais et les faux, les « migrants » et les « réfugiés ». Va-t-on les interroger ? On leur demandera s’ils viennent pour tout casser, auquel cas on les expulsera, s’ils viennent pour s’installer chez nous, on leur dira, bienvenue ? Il ne faut donc pas uniquement contrôler les frontières, mais les fermer, les demi-mesures ne sont qu’à moitié efficaces et être efficace à moitié, c’est ne pas l’être du tout…

    Guy Rouvrais

    http://fr.novopress.info/194740/fermer-les-frontieres-juste-cop21/

  • La Belgique ordonne à Facebook de cesser de tracer les internautes non membres

    La justice belge a ordonné, lundi 9 octobre, à Facebook d’arrêter de tracer les internautes belges qui ne sont pas inscrits sur le réseau social. Le tribunal néerlandophone de première instance de Bruxelles a donné quarante-huit heures au groupe américain pour s’exécuter, sous peine d’une astreinte de 250 000 euros par jour. « Nous ferons en sorte de limiter les perturbations d’accès à Facebook en Belgique », a répondu l’entreprise, qui compte faire appel.

    La Commission de la protection de la vie privée avait assigné l’entreprise en justice en juin, lui reprochant d’enfreindre plusieurs lois encadrant les données personnelles, notamment la loi européenne.

    En février, plusieurs chercheurs belges avaient publié un rapport commandé par la Commission, concluant que Facebook collectait des informations sur les internautes membres, mais aussi non membres, sans leur consentement, grâce à un cookie appelé « Datr ». Un cookie est un fichier déposé dans le navigateur d’un internaute et qui mémorise des informations le concernant.

    « Facebook place des cookies qui retiennent qu’un internaute a visité une page Facebook, par exemple celle d’un ami, mais aussi qu’il a visité la page d’une chaîne de magasins, d’un parti politique, d’un groupe d’entraide ou d’une autre association », précise le tribunal dans un communiqué.

    « Ces cookies continuent d’exister pendant deux ans. (…) Le juge des référés a jugé qu’il s’agit de données personnelles, que Facebook peut seulement utiliser si l’internaute donne expressément son consentement, comme le prévoit la loi belge de protection de la vie privée. »

    En mai, la Commission de la protection de la vie privée belge avait menacé Facebook de poursuites et lui avait demandé de renoncer à l’utilisation sans consentement de certains cookies et d’outils comme le Facebook Connect, qui permet de suivre et d’identifier les internautes en dehors du réseau social.

    Facebook avait alors rétorqué que le rapport sur lequel s’appuyait la commission était erroné. Après la décision de la justice belge, l’entreprise a précisé dans son communiqué qu’elle utilisait le cookie Datr « depuis plus de cinq ans », et ce « afin que Facebook reste sécurisé pour 1,5 milliard de personnes à travers le monde ».

    Source

    http://www.contre-info.com/la-belgique-ordonne-a-facebook-de-cesser-de-tracer-les-internautes-non-membres#more-39843

  • 43,3% des personnes d’origine étrangère sont au chômage en France

    Ce n'est pas un chiffre du FN, mais de l'OCDE.

    Michel Janva

  • Qui les Etats-Unis combattent-ils au Moyen-Orient?

    Le 22 octobre, comme l'ont montré des vidéos largement diffusées, des « forces spéciales » américaines ont participé en appui de combattants kurdes (Peshmerga) à une opération contre une installation de ISIS près de Kirkuk dans le nord de l'Irak. L'action, qui entraina la mort d'un sergent chef américain,fut présentée comme un succès. Elle s'était traduite par le libération de 70 otages kurdes détenus par ISIS.

    Ceci montrait que, contrairement à l'affirmation de Obama selon laquelle aucune troupe au sol américaine ne demeurait en Irak, des forces spéciales opéraient dans ce pays de façon discrète. Le secrétaire à la défense Ashton Carter a d'ailleurs tout de suite confirmé l'information et affirmé l'intention de l'armée américaine d'intensifier ses opérations en Iraq.

    Nul ne s'en plaindrait. La coalition montée par Obama contre Isis s'étant jusque là, hormis quelques frappes aériennes, montré peu significative, allait peut-être enfin prendre de l'importance et seconder les actions menées de son côte avec succès en Syrie par la Russie.

    Il ne semble malheureusement pas que ce soit le cas. L'opération contre ISII à Kirkuk ne visait pas réellement à combattre ISIS, lequel reste soutenu par Obama dans les actions menées contre Bashar al Assad en Syrie. Elle paraît au contraire conduite pour disputer à la Russie la supériorité stratégique et diplomatique que celle-ci s'est acquise du fait de ses interventions en Syrie. Dans la suite de l'opération à Kirkuk, le général Joe Dunford, commandant des forces américaines, vient d'indiquer après une visite en Irak qu'il était désormais temps d'élargir le champ des opérations militaires. Mais contre qui?

    A nouveau, se pose la question de savoir qui est visé par cet élargissement. Depuis plusieurs jours, une campagne menée par John Kerry relance l'idée d'imposer une zone de non-survol (no fly zone), sur la Syrie, afin de protéger les populations. Ceci ne peut viser que l'aviation russe, seule pratiquement à opérer dans la région. Si ce sont des avions américains ou turcs qui assurent le contrôle de cette zone de non survol, des conflits se produiront inévitablement avec l'aviation russe.

    Des incendiaires à Washington

    Obama et Ashton Carter ont jusqu'ici résisté à ces pressions. Mais il est inquiétant de voir qu'aux Etats-Unis même, des voix de plus en plus influentes reprochent à Obama sa faiblesse – faiblesse non contre ISIS mais faiblesse à l'égard des Russes. Des sénateurs républicains de plus en plus nombreux, chacun par ailleurs des candidats républicains à l'investiture pour les élections de 2016, de nombreux représentants des démocrates et de la communauté du renseignement font à Obama le même reproche. Parmi eux on note l'ancien directeur de la CIA David Petraeus, les chefs de la rédaction des journaux Wall Street Journal et Washington Post, ainsi que, bien plus inquiétant, la probable candidate démocrate aux présidentielles, Hillary Clinton.

    Dans le même temps, l'ambassadeur irakien aux Etats-Unis Lukman Faily et le leader des shiiteirakiens kim al-Zamili ont fait connaitre que dans les prochaines semaines, si les succès russes en Syrie se confirmaient, Bagdad demanderait aux Russes d'y mener également des frappes aériennes. Il a dit souhaiter par ailleurs que les Russes jouent un plus grand rôle en Irak, bien supérieur à celui des Américains. Ce point de vue est désormais partagé par la Jordanie, alliée traditionnelle des Etats-Unis. Elle vient de connaître le souhait d'un rapprochement avec les Russes en vue de coordonner les actions contre ISIS.

    Tout ceci devrait réjouir l'ensemble des parties associées dans la lutte contre l'Etat islamique. Mais les Américains, non sans raisons d'ailleurs, y voient la preuve que la Russie les a supplanté dans le rôle traditionnel d'arbitre au Moyen-Orient – rôle bien mal joué d'ailleurs car depuis 10 ans Washington a provoqué plus de 10 guerres successives, entrainant plus de 500.000 victimes directes sans compter au moins 1 million de réfugiés

    Cependant, aux Etats-Unis, il est réconfortant de constater que des personnalités éminentes ont demandé à l'administration de renoncer à faire tomber Bashar al Assad , mais au contraire de s'entendre avec lui et Vladimir Poutine. Ce fut le cas de l'ancien président Jimmy Carter et même de Henry Kissinger qui a publié récemment un article intitulé “A Path Out of the Middle East Collapse,”

    Démission de la France

    Un certain nombre d' « experts » français de la Russie, comme ceux qui se sont exprimés sur France Culture à 11h le 25/10, prévoient que le soutien des électeurs à Poutine ne résistera pas aux possibles pertes militaires russes en Syrie. Différentes enquêtes semblent montrer au contraire que si ceci advenait, le soutien dont bénéficie Poutine serait encore accru. Il apparaitrait comme le vrai sauveur de l'honneur, non seulement de l'armée mais de la Russie toute entière, face aux années de capitulation devant l' « Occident » imposées par Washington dans sa volonté de détruire une bonne fois la Russie, même lorsqu'elle a abandonné le communisme. L'esprit de la « Grande guerre patriotique » contre les Allemands durant la campagne de Russie et les millions de morts russes en ayant découlé, pourrait renaître.

    Les sources que nous pouvons consulter en ce qui nous concerne, via notamment les amis de Jean-Pierre Chevènement, montrent par ailleurs que les leaders d'opinion russes actuels accueilleraient avec beaucoup de faveur un rapprochement de la France avec la Russie, non seulement dans la question de l'Ukraine et de la Syrie mais sur des questions quasiment philosophiques beaucoup plus larges . Malheureusement les représentants du gouvernement français actuel continuent imperturbablement à s'y refuser.

  • Pour en finir avec les fantasmes occidentaux sur la Crimée

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    Monsieur Obama devrait cesser de fantasmer sur une Crimée ukrainienne. Les gens de Crimée sont heureux et fiers d’avoir retrouvé leur patrie. Ses imprécations ne sauraient altérer l’amour que les Criméens portent à leur pays la Russie.
    Récemment, Barack Obama a déclaré qu’il ne reconnaîtrait jamais le résultat du référendum concernant le rattachement de la Crimée à la Fédération de Russie, propos repris mercredi dernier par Evelyn Farkas, ancienne assistante au Secrétariat à la Défense des USA.
    Après trois mois passés dans la péninsule et de nombreux contacts avec les habitants, les raisons du score écrasant pour le rattachement me sont apparues évidentes.
    Au temps de l’Ukraine, déjà, les nombreux feux d’artifice privés tirés à Simferopol pour les douze coups de minuit du Nouvel An l’étaient à 23 heures. Simplement parce que l’on sablait le champagne à l’heure de Moscou en Crimée, preuve du sentiment d’appartenance à la communauté russe.

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  • Le soutien de Laurent Fabius au Front al-Nosra rappelé par Damien Viguier, invité à la télévision syrienne

    Durant son récent voyage en Syrie, Maître Damien Viguier  fut l’invité de la télévision arabe syrienne. Il n’a pas manqué d’y rappeler le soutien de Laurent Fabius aux terroristes djihadistes du Front al-Nosra.

    Tout l’entretien mérite d’être attentivement écouté.

    http://www.medias-presse.info/le-soutien-de-laurent-fabius-au-front-al-nosra-rappele-par-damien-viguier-invite-a-la-television-syrienne/42896

  • La publicité et la téléréalité, commando de choc de l’idéologie du métissage

    Camille Galic., journaliste, écrivain, essayiste.

    ♦ La famille idéale française est-elle désormais composée (ou recomposée) d’un couple blanc/noir engendrant des enfants métis ? C’est ce que l’on pourrait déduire des publicités encombrant les pages de nos magazines, l’espace public et les écrans de télévision — dont Patrick Le Lay, ancien PDG de TF1, disait qu’elle servait à vendre aux annonceurs « du temps de cerveau humain disponible ». Le serpent se mordant ainsi la queue.

    C’est dans les années 80 de l’autre siècle que commença l’épidémie, avec les pubs du confectionneur italien Benetton montrant de belles blondes avec des Blacks. Elles avaient à l’époque fait causer, parfois scandalisé, mais en tout cas provoqué l’envol des ventes de tricots (d’ailleurs très quelconques), ce qui était le but recherché. D’où le subit engouement des fabricants de chaussures, de meubles (Ikea) ou de lunettes (Générale d’optique) pour de telles réclames.

    Machine à décérébrer

    Et puis les institutionnels s’y sont mis. La RATP, la SNCF, les banques — notamment la Banque postale —, les opérateurs de téléphone tel Orange mais aussi les collectivités. Le journal municipal de Bordeaux, ville dont le prince est Alain Juppé, affichait à sa une un couple pie en 2014, et Essonne Info, organe du conseil départemental de ce département, se penche avec compassion sur les couples mixtes, ces amoureux qui seraient toujours mis « au ban public » par les méchants racistes alors que leur éternelle idylle est une pierre (précieuse) jetée dans le jardin des nuisibles.

    Rien d’étonnant à ce que le phénomène prenne toujours plus d’ampleur. La publicité est un très important média d’influence comme il ressort du chapitre 15, intitulé « La publicité au service de la diversité », de l’étude sur « Les médias en servitude » éditée par Polémia*. Il y était justement souligné que, depuis le succès des campagnes United Colors of Benetton, les « créatifs », et en particulier ceux de l’agence Publicis de Maurice Lévy, grand prêtre autoproclamé de la « mondialisation heureuse », avaient « reçu ordre de multiplier dans les publicités (pour les parfums, les couches-culottes, les vêtements… ou EDF) les gays ou les «minorités visibles» et de valoriser les dynamiques cadres de couleur afin de les imposer comme modèles — et partenaires idéaux ».

    Ce qui fait de la publicité « un rouage de la gigantesque machine à décérébrer et à dénationaliser » avec sa perpétuelle exaltation de la race noire — qui, elle, existe au contraire de la race blanche et qu’elle est même censée faire rêver puisque tout sportif ou mannequin noir est par définition « sublissime » dans les magazines féminins en extase devant le « charismatique » Yannick Noah, marié successivement à trois blondes, ou la « ravissante » ancien ministre Ramatoulata (dite Rama) Yade, épouse de Joseph Zimet, fils d’un chanteur yiddisch et nommé par François Hollande patron de la Mission sur le centenaire de la Grande Guerre.

    Une « priorité absolue » pour Sarkozy : le Grand Mélangement

    Certes, la publicité n’est pas le seul donneur d’ordres — du Nouvel Ordre mondial qui s’est juré d’éradiquer nations, traditions et lignées. Les politiques aussi se sont aussi faits avec enthousiasme les apôtres du Grand Mélangement. Seize ans après SOS Racisme et son fameux slogan sur la France sommée de « marcher au mélange, comme les mobylettes », le discours prononcé le 17 décembre 2008 à l’Ecole polytechnique par le président Sarkozy constituait une ode délirante au « métissage d’Etat ». Ode dont il est bon de rappeler quelques extraits puisque, évincé de l’Elysée en 2012, Nicolas Sarkozy brûle d’y revenir après s’être fait élire président des Républicains, et que nos compatriotes sont connus pour avoir la mémoire courte.

    « L’objectif, disait alors devant la future élite du pays celui qui était chef de l’Etat, c’est relever le défi du métissage ; défi du métissage que nous adresse le XXIe siècle. Le défi du métissage, la France l’a toujours connu et en relevant le défi du métissage, la France est fidèle à son histoire. D’ailleurs, c’est la consanguinité qui a toujours provoqué la fin des civilisations et des sociétés, jamais le métissage. La France a toujours été, au cours des siècles, métissée. » Et si elle a su produire « un discours universel, c’est parce qu’elle-même, la France, se sent universelle dans la diversité de ses origines ».

    Pour qu’elle puisse poursuivre sa mission, martelait le chef de l’Etat, « je veux une mobilisation de tout l’appareil de l’État, de toutes les administrations et de tous les ministères. Et l’État doit être exemplaire et il ne l’est pas  […] J’espère que vous avez compris que je m’impliquerai personnellement dans ce chantier qui est pour moi absolument prioritaire et que j’y consacrerai toute mon énergie. »

    Comme on aurait aimé qu’en cette année 2008 où la crise commençait à dévaster notre pays, et dans les années qui suivirent, l’Elyséen ait consacré « toute son énergie » à d’autres objectifs sans doute moins médiatiques mais autrement prioritaires ! Mais après tout, lui-même ne se sent pas congénitalement, consubstantiellement français comme en témoigne son aveu de 1999 à Philippe de Villiers (« Tu as de la chance, toi tu aimes la France, son histoire, ses paysages. Moi, tout cela me laisse froid… »). Et sans doute pensait-il en outre s’acheter la bienveillance de l’Intelligentsia et de la Mediaklatura avec cet ahurissant plaidoyer pour une politique volontariste visant à faire de notre pays un Brésil européen. Sans compter qu’enfant typique d’un siècle décadent, il était lui-même esclave de la pub’ — voir son goût pour le bling-bling, le Fouquet’s et les Rolex endiamantées chères aux rappeurs avant que Carla ne l’initie au charme discret (encore qu’exorbitant : entre 40 000 et 150 000 euros) des montres Patek Philippe.

    La télé melting-potes ou la nouvelleAmerican way of love

    Aux Etats-Unis, la publicité métisseuse est omniprésente et relayée par le cinéma (« Devine qui vient dîner ce soir », avec l’African-American Sydney Poitier), l’opéra (la décision du « MET » de New York d’imposer le baryton Simon Estes comme le « Wotan noir » de la Tétralogie wagnérienne), et surtout par cette autre machine à pétrir la matière humaine qu’est la téléréalité : série diffusée depuis 2007 et très suivie, « l’incroyable [et hélas réelle] famille Kardachian » est un véritable concentré des déviations de notre époque : folles de shopping et dictant la mode, trois des cinq filles, en commençant par la célébrissime Kim — épouse du rappeur Kanie West qui va lui donner un deuxième enfant et dont le contrat vient d’être renouvelé pour 50 millions de dollars par la chaîne E ! —, ont un compagnon noir. Ainsi que la mère, Chris, dont le second mari (blanc), l’ancien champion olympique Bruce Jenner, vient, lui, de changer de sexe à l’âge de 60 ans pour devenir Caitlyn, ce qui lui vaut de figurer en bonne place des « Femmes de l’année » dans le magazineGlamour !

    On le voit, tout y est, y compris le plus glauque, et le résultat de ce matraquage peut réjouir tous les zélateurs du métissage: les lois ségrégationnistes qui avaient interdit les mariages interraciaux dans nombre des Etats de l’Union jusqu’en 1967 sont bien oubliées et le nombre de ces unions a fait un bond de 15 points en trente ans comme le signalait, évidemment pour s’en féliciter, Radio France internationale le 6 juin 2010.

    Inévitables sur Internet et notamment sur le moteur de recherches Yahoo !, très appréciées des annonceurs, les coucheries black and white de la vomitive famille Kardachian sont diffusées dans le monde entier et notamment chez nous (dès novembre 2008 sur MTV France et MTV Idol1, à partir d’octobre 2011 sur Direct Star et de juillet 2014 sur NRJ 12).

    Conjugués à ceux de la publicité, les effets de cette téléréalité délétère, évidemment imitée de ce côté-ci de l’Atlantique (voir « Secret Story » sur TF1 et même « L’Amour est dans le pré » sur M6, qui a réussi à trouver un agriculteur noir et un autre homosexuel en quête d’âme sœur) ont fait leur œuvre. N’oublions pas non plus l’interminable série melting-potes de France3, « Plus belle la vie », qui pourrait basculer sur TF1.

    La France interdisant les statistiques ethniques, contrairement aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne, on ignore le nombre des unions interraciales et celui des enfants mulâtres. Tout ce que l’on sait, par un rapport publié en 2006 par le très officiel Secrétariat général du comité interministériel de contrôle de l’immigration, est que les unions mixtes — terme très vague fondé non sur la race mais sur la nationalité et s’appliquant à nombre de cas de figures, y compris ceux d’Africains naturalisés allant chercher femme au pays ou d’un Français épousant une Russe — représentaient alors « 28% des mariages célébrés ou transcrits dans notre état civil ». Mais le spectacle de la rue est édifiant quant à l’augmentation des familles bicolores et les psychologues scolaires sont de plus en plus confrontés au mal-être d’élèves métis et aux problèmes qui en résultent, aussi bien pour l’enfant que pour l’institution. Problèmes assez sérieux pour qu’une association comme MéTIS-EUROPE s’emploie à « regrouper les professionnels et toutes les  personnes s’intéressant aux traitements des troubles psychologiques qui se manifestent  par des troubles du comportement ».

    Une situation angoissante pour l’équilibre de la société et l’avenir de la natio francorum, certes métissée et enrichie mais, jusqu’à une date récente, exclusivement d’éléments celtes, latins et — à dose homéopathique — slaves.

    Comme on comprend que les fossoyeurs condamnent avec tant de virulence le sursaut de survie identitaire encore timide, mais réel, qui se fait jour dans notre pays !

    Camille Galic, 5/11/2015

    Note : http://www.polemia.com/pdf_v2/media-servitudes.pdf
    http://www.polemia.com/la-boutique/

    http://www.polemia.com/la-publicite-de-la-telerealite-commando-de-choc-de-lidealogie-du-metissage/

  • L’invasion migratoire s’accélère

    Le Haut Conseil de l’ONU pour les réfugiés, le HCR, prévoyait que 700 000 personnes traverseraient illégalement les frontières de l’Europe, en 2015. Elles sont déjà 800 000 selon Frontex.

    218 000
    C’est le nombre de clandestins qui ont franchi la Méditerranée en octobre. Alors même que les conditions météorologiques étaient défavorables. Ce chiffre est un record qui vient battre le précédent record de 172 000 arrivées en septembre.

    600 000
    Ce sont les prévisions d’entrées de clandestins en Europe pour les 4 prochains mois, toujours selon l’ONU.

    3 millions
    C’est le nombre de clandestins à accueillir (sic) d’ici 2017 d’après la Commission européenne. Un chiffre d’autant plus étonnant qu’il y a quinze jours un sommet européen avait affirmé qu’il fallait réguler les entrées.

    Quel est le but de ces annonces ?
    Le matraquage de l’opinion publique. Lui faire croire que l’invasion migratoire est inéluctable. Pour accélérer le grand remplacement. Car les migrants sont essentiellement des hommes. Et, si rien ne change, avec le regroupement familial, ils feront ensuite venir femmes et enfants et vieux parents.

    Quelles sont les réactions des politiques ?
    Ils sont aux abonnés absents ! Le patron de Frontex appelle les États européens à « faire usage de manière plus conséquente » de leur droit, prévu par les textes, de placer en rétention « jusqu’à 18 mois » un étranger en situation irrégulière pour « organiser son retour ». Mais cet appel à la raison n’est pas suivi.

    Quant aux députés européens « Les Républicains, ils ont voté avec le PS un milliard d’euros de crédits supplémentaires au budget européen pour l’hébergement en Europe des clandestins ».

    Et le Front National ?
    Il s’est opposé à cette rallonge budgétaire au Parlement européen. Le FN apparaît pour les élections régionales des 7 et 14 décembre comme un vote refuge pour les adversaires de l’immigration invasion.

    Ces prises de position sont elles à la hauteur des événements ?
    C’est affaire d’appréciation. Pour ma part, je ne le pense pas comme je viens de l’écrire aujourd’hui dans une tribune parue sur Boulevard Voltaire intitulé : Hou, hou, les politiques, on pourrait vous entendre ?

    http://fr.novopress.info/194703/linvasion-migratoire-saccelere/