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lobby - Page 1496

  • Fusion PS/LR dans le Sud-Ouest ?

    L'hebdomadaire Les 4 vérités analyse la gauchisation de la liste LR menée par Dominique Reynié :

    Unknown-57"[...] Mais, d’ores et déjà, il se murmure que la région pourrait être un laboratoire du « front républicain » nouvelle vague. Anticipant une possible troisième place pour la liste LR dans la région (derrière le PS et le FN), quelques ténors LR envisagent, paraît-il, de demander le désistement de la liste en faveur du PS pour « faire barrage » au FN. En échange, le PS en ferait autant en faveur des « Républicains » en PACA et en Nord-Pas-de-Calais Picardie.

    J’ose encore croire qu’il ne s’agit que d’une rumeur sans fondement. Mais je peux déjà annoncer que, si elle s’avérait vraie, l’ex-UMP volerait en éclats et ne serait plus que l’aile centriste de la majorité socialo-communiste, abandonnant l’opposition réelle au FN. Et je doute que les électeurs de droite suivent longtemps leurs « représentants » dans cette dérive...

    Michel Janva

  • Colonel Jacques Hogard : ouf, le Kosovo ne fera pas partie de l’Unesco

    Ce 9 novembre la demande d’admission du Kosovo en son sein a échoué à 3 voix près. Le colonel Jacques Hogard qui a commandé les forces spéciales françaises lors la guerre contre les Serbes souligne que le Kosovo est un Etat fantoche qui n’est pas reconnu par l’ONU.

    Un prêtre orthodoxe serbe arrive à l’église de St Stefan dans le village de Brezovica au Kosovo, un matin de janvier 2014 Crédits photo : VISAR KRYEZIU/AP

    Le 9 novembre 2015, sur proposition de l’Albanie (ce détail n’est pas neutre), l’UNESCO s’est prononcée sur la demande d’admission en son sein, en tant qu’« état-membre », de la soi-disant « république du Kosovo ».

    Cette dernière n’est pourtant pas reconnue par l’ONU, dont la Résolution 1244, de juin 1999, toujours en vigueur, rappelle clairement l’appartenance du Kosovo à la République de Serbie.

    Mais elle s’est de fait détachée par la force en 1999 lorsque l’OTAN l’a arrachée à la Serbie au terme d’une campagne d’intenses bombardements aériens de mars à juin, et surtout elle a autoproclamé unilatéralement son indépendance en 2008, que certains pays, dont la France hélas, se sont alors un peu hâtivement empressés de reconnaître.

    Le Kosovo devrait pourtant faire réfléchir les Européens.

    Sur ce territoire grand comme un grand département français, que les Serbes considèrent à juste titre comme le cœur historique, spirituel, culturel et identitaire de leur nation, la population serbe, de majoritaire qu’elle était encore à la veille de la seconde guerre mondiale, est progressivement devenue minoritaire sous le triple effet de la politique délibérément pro-albanaise menée par le régime communiste du Croate Tito, de la démographie (les familles serbes, chrétiennes , monogames, comptant de moins en moins d’enfants pour en arriver à deux ou trois maximum par famille, tandis que les familles albanaises, musulmanes, polygames, comptent de l’ordre de cinq à six enfants par épouse…), et enfin, bien sûr, de la guerre et de l’épuration ethnique qui s’en est suivie (Des centaines de milliers de Serbes ont quitté ainsi la province arrachée à l’administration serbe en 1999 puis proclamée « indépendante » en 2008 par la guérilla islamo-albanaise installée au pouvoir par l’OTAN, avec le soutien de l’Union européenne et des monarchies pétrolières du Golfe).

    Le Kosovo - de son vrai nom le Kosovo et Métochie, car ce que les Occidentaux appellent Kosovo recouvre en fait l’ensemble des territoires constitués par le Kosovo proprement dit (partie orientale de la province) et par la Métochie, la « Terre d’Eglise » (partie occidentale de la province) - est un résumé de l’Histoire de la Serbie dont il constitue le berceau.

    En son centre se trouve le lieu-dit Kosovo Polje, « le Champ des Merles », théâtre historique de la formidable bataille qui le 15 juin 1389 a opposé la Chevalerie serbe menée au combat par le Prince Lazar, aux Turcs mahométans du sultan Mourad. Cette bataille trop vite annoncée comme victorieuse du côté chrétien - est alors célébrée comme telle jusqu’à Paris, dont les cloches de la Cathédrale Notre Dame sonneront à toute volée en l’honneur des Héros serbes. Elle marquera en fait le début de la domination ottomane dont le joug s’exercera de longs siècles sur la nation serbe. [...

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Colonel-Jacques-Hogard-ouf-le

  • Une fusion PS/LR se concrétise

    Capture d’écran 2015-11-10 à 20.42.06Exit le front républicain : pour faire barrage au FN, on évoque à Matignon la possibilité de fusionner les listes Les Républicains/PS au soir du premier tour des élections régionales, en particulier dans la grande région Nord-Pas-de-Calais-Picardie. 

    Néanmoins François Hollande y serait totalement opposé : une telle coalition reviendrait à alimenter l'UMPS. Mais pour l’entourage du Premier ministre, il n’est pas question de se laisser enfermer dans cette logique, car on estime, qu’à un moment, il faut assumer face au FN.

    En tout cas le ballon d'essai est lancé.

    Michel Janva

  • Valeurs Actuelles, Minutes et Rivarol exclus des aides à la presse

    La République prive la presse patriote de subventions au nom du pluralisme et de la liberté d’expression. S’il n’y a rien à attendre des fanatiques qui gèrent notre pays, ils montrent chaque jour, un peu plus la haine qu’ils vouent à la France. L’argent est le nerf de la guerre, et le gouvernement étend ainsi un peu plus sa main mise sur la presse papier.

    Trouvé sur Ouest-France : « Les aides à la presse sont étendues à 50 titres ne dépassant pas les 300 000 exemplaires, mais Valeurs Actuelles, Minute et Rivarol en sont exclus après leur condamnations.

      Le gouvernement a étendu les aides à la presse au titre du pluralisme d’opinions à une cinquantaine de titres, allant du Monde Diplomatique à Témoignage Chrétien, sauf ceux condamnés pour incitation à la haine ou à la violence, ce qui exclut notamment Valeurs Actuelles. 

    Ces subventions, destinées aux publications nationales généralistes aux faibles ressources publicitaires (moins de 25 % de leurs recettes), étaient jusqu’ici réservées aux quotidiens – concrètement L’Humanité, Libération et La Croix. Un décret du ministère de la Culture paru ce week-end étend ces aides aux autres périodiques (hebdos, quinzomadaires, mensuels, trimestriels), ce qui devrait bénéficier à 40 ou 50 titres.

    Rien non plus pour Charlie Hebdo

    Deux conditions : ne pas dépasser les 300 000 exemplaires et ne pas avoir été condamné pour racisme, antisémitisme ou incitation à la haine ou à la violence au cours des cinq dernières années. Cette dernière condition exclura notamment Valeurs Actuelles, un des dix grands magazines généralistes français, condamné pour provocation à la haine contre les Roms en mars.

    Ou encore des publications moins importantes comme Minute, condamné en 2014 pour incitation à la haine homophobe, ou Rivarol, condamné pour provocation à la haine antisémite, deux publications marquées à l’extrême-droite.

    Cette aide, imaginée au départ pour aider des titres en difficulté comme Charlie Hebdo, ne concernera pas non plus le journal satirique car il dépasse la barre des 300 000 exemplaires depuis l’attentat qui a décimé sa rédaction en janvier dernier. 

    4 millions d’euros

    L’extension des aides avait été décidée en janvier par la ministre de la Culture Fleur Pellerin au vu des difficultés de certains titres« qui participent du débat démocratique, nourrissent la conversation nationale et font donc vivre la République ».

    Des titres de tous bords en bénéficieront, comme Pèlerin Magazine ou Causette, dont certains – comme TerraEco – sont en redressement judiciaire. Fleur Pellerin a dégagé 4 millions d’euros sur le budget 2 015 de son ministère pour pouvoir soutenir ces journaux jugés « essentiels à la vitalité de démocratie », a précisé le ministère.

    « Cette réforme qui se concrétise, c’est un signe politique fort de mon soutien, du soutien de ce gouvernement, au pluralisme et à la liberté d’expression », a déclaré la ministre à l’AFP. »

    Source

    http://www.contre-info.com/valeurs-actuelles-minutes-et-rivarol-exclus-des-aides-a-la-presse#more-39847

  • Emeutes à Calais – Deuxième nuit d’affrontements entre immigrés et policiers à Calais – 16 CRS blessés

    Voilà comment Manuel Valls et Bernard Cazeneuve « gèrent » la situation des migrants à Calais. Pour la deuxième nuit consécutive, des immigrés illégaux ont chargé les policiers… Le chaos s’installe mais la politique d’accueil des immigrés persiste.


    Les heurts entre migrants et policiers à Calais filmés par un riverain

    http://www.medias-presse.info/emeutes-a-calais-deuxieme-nuit-daffrontements-entre-immigres-et-policiers-a-calais-16-crs-blesses/43000

  • Le fiasco syrien

    Depuis plusieurs années, pour ne pas dire quelques décennies, la voix de la France est inaudible sur la scène internationale. Muselée par sa soumission aux volontés de Washington, Paris perd lentement mais sûrement son influence passée. Le fiasco syrien en est un bon exemple.
    La Syrie était un pays stable avant que les Occidentaux ne décident au nom d’une moralité dévoyée de plonger cette nation dans une effroyable guerre civile, communautaire et religieuse. Le régime laïc baasiste réussissait, malgré ce qu’en disent ses détracteurs actuels, à faire vivre ensemble des communautés très différentes les unes des autres.
    Dans un pays à majorité musulmane, il réalisait la prouesse d’assurer les mêmes droits à tous les citoyens syriens quelque soit leur confession. Avec l’Irak de Saddam Hussein, c’était la nation proche orientale dans laquelle les chrétiens pouvaient vivre leur foi dans la plus grande sécurité. Le grand malheur du régime de Bachar El-Assad fut d’être un allié inconditionnel de l’Iran face à l’Arabie saoudite et de préférer la Russie de Poutine à l’Amérique de Bush et d’Obama.
    Depuis la Guerre froide, la Syrie fut un point d’appui pour l’ancienne Union soviétique et ce rapport privilégié entre Damas et Moscou ne s’est jamais effrité avec le temps. Désormais, la Russie, pour défendre ses intérêts, intervient énergiquement contre les islamistes en Syrie et les Occidentaux ont fait mine, pendant quelques jours, d’être scandalisés par les actions militaires russes !
    Ceci démontre une incapacité chronique à ne pas voir le monde tel qu’il est.

    Comment pouvions-nous croire que la Russie renoncerait à sauver un allié de poids en grande difficulté ? Comment pouvions-nous penser que la Russie laisserait la situation se dégrader en Syrie alors que le risque de voir le Caucase à nouveau s’enflammer est réel ? À présent que la Russie retrouve une capacité d’intervention sur la scène internationale, il était stupide de penser qu’elle s’effacerait docilement sur notre simple demande. Les Occidentaux ont pris le risque énorme de miser aveuglément sur les pays du Golfe persique, sur le sunnisme contre les chiites, mais aussi contre l’Iran, proche des intérêts russes dans le Caucase pour éradiquer entre autres les mouvements islamistes sunnites capables de mener des guérillas meurtrières comme ce fut le cas en Tchétchénie.L’intervention aérienne russe en Syrie contrarie les plans de Washington de déstabilisation de la région via des groupes sunnites extrémistes.
    Sous le couvert des droits de l’homme, de la moralité humaniste, juste bonne à être servie comme propagande aux opinions publiques, l’Occident n’hésite pas à soutenir fidèlement des régimes religieux autoritaires comme ceux de l’Arabie saoudite en légitimant, la main sur le cœur, son action contre le régime syrien du fait que celui-ci soit une dictature !
    Pour atteindre leurs objectifs, il n’hésite pas, comme ce fut le cas en Afghanistan, en Irak et en Libye, à entraîner, à armer et à financer des groupes islamistes sunnites. En Syrie, au nom des libertés individuelles, l’Occident, aligné en ordre de bataille derrière les États-Unis, a soutenu, dans le plus grand silence médiatique, le Front Al-Nosra, branche d’Al-Qaida au Proche Orient, contre l’armée officielle syrienne. Pour soi-disant lutter contre l’état islamique de Daech, nous avons équipé leurs congénères d’Al-Qaida !
    Ceci paraît incroyable, mais ce fut jusqu’il y a peu la solution occidentale pour la Syrie. Visiblement, la fin justifiait les moyens et le justifie encore si l’on écoute la voix de la France représentée par celle du soldat Hollande. Derrière cet islamisme sunnite intransigeant, intolérant, liberticide, capable de massacrer des populations entières et de commettre les crimes les plus abominables, tout en ayant aujourd’hui la capacité de fragiliser nos sociétés européennes, nous avons systématiquement, en soutien logistique et financier, l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie, c’est-à-dire les principaux alliés de l’Occident au Proche Orient.

    Ce jeu dangereux que nous menons avec ces groupes islamistes et ces pays, soi-disant alliés, car membres de l’OTAN ou bien alors partenaires privilégiés de nos économies, nous renvoie à notre incapacité à nommer objectivement nos ennemis, mais aussi à notre incapacité d’exister fièrement en tant que civilisation dans le monde contemporain.
    Dans la plus grande indifférence médiatique, l’Occident ouvre toute grande sa confiance et ses portes à des gens qui ne nous veulent pas que du bien.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/194747/fiasco-syrien/#more-194747

  • Ces maires qui disent « non » à l’accueil des réfugiés

    Il faut être soi-même bien loin de son propre devoir d’État - journaliste ayant cessé d’informer, gouvernants ayant cessé de gouverner, politiques ayant cessé de penser aux Français - pour songer à le leur reprocher.
    « Deux communes de Lorraine ne veulent pas des migrants de Calais », titre, lapidaire, L’Express.
    La presse tend des micros réprobateurs aux deux maires concernés – celui d’Étival-Clairefontaine, dans les Vosges, 2.600 habitants, et celui de Pexonne, en Meurthe-et-Moselle, 380 âmes -, qui expliquent avec leurs mots simples pourquoi ils s’opposent à l’accueil sur leur commune de plusieurs dizaines de migrants de la jungle de Calais. « C’est une inquiétude d’un maire qui doit gérer de potentiels heurts entre des gens », dit l’un d’eux. « C’est à l’État d’assumer ses responsabilités et non pas au maire. Qu’on me prouve qu’on saura maîtriser la situation, j’ai beaucoup de doutes », confie l’autre. Ils affirment tous deux avoir été mis devant le fait accompli par le préfet qui les a sommés « d’accueillir », le gouvernement ayant décidé de désengorger Calais en procédant à un saupoudrage à travers le territoire. Les deux maires ont dit non. Non, non et non. Personne ne connaît mieux qu’eux leur commune. « On ne règle pas la misère avec de la misère. »

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  • Eric Zemmour : " Rien ne m’empêchera de continuer à dire ce que je crois"

    Extrait de la déclaration prononcée par Eric Zemmour devant le tribunal suite àsa mise en cause pour "provocation à la haine envers les musulmans" :

    "(...) Le grand Bainville ne savait pas qu’on pouvait être attaqué pour des mots qu’on n’avait pas prononcés, qu’on n’avait même pas entendus. Il ne savait pas qu’on pouvait être renvoyé par un de ses employeurs, en l’occurrence i>Télé, parce que des propos prononcés dans un journal italien n’avaient pas l’heur de plaire ni à la directrice de l’antenne ni à la rédaction. Il ne savait pas que l’expression liberté d’opinion ne valait que pour les dessinateurs de Charlie Hebdo. Il ne connaissait pas les beautés cachées de la loi Pleven, des délices et poisons de l’incitation à la discrimination et à la haine raciale. Il ne savait pas, l’heureux homme qui vivait dans une République qui respectait encore les libertés fondamentales, qu’on pouvait être traité comme un délinquant parce que ses idées ne plaisaient pas au pouvoir.

    Il ne savait pas que la gauche, la gauche bien-pensante, la gauche humaniste, si bienveillante et pacifique, si laïcarde et anticléricale, avait rétabli subrepticement le délit de blasphème, qui avait été aboli à la Révolution. Oui, le délit de blasphème ! (...) il s’agit de condamner quiconque n’ôterait pas respectueusement son chapeau devant la nouvelle religion, la nouvelle doxa antiraciste, celle de l’identité heureuse, comme dit un ancien Premier ministre, celle du pas d’amalgame, celle de l’islam modéré, religion d’amour et de paix, celle de l’intégration harmonieuse dans le respect des différences.

    Oui, tous ceux qui ne croient pas en cette nouvelle religion, tous ceux qui n’ont pas la foi doivent se taire ou être condamnés.

    Ou plutôt, pour que la masse continue à se taire, il faut que certains soient condamnés. J’ai l’honneur, je dis bien l’honneur, d’être devenu une cible privilégiée. La cible privilégiée parce que mes livres ont beaucoup de succès, parce que mes interventions sont regardées, écoutées. Mes adversaires croient que je suis un danger parce que je convaincrais les Français alors que ce sont les Français qui reconnaissent en moi ce qu’ils pensent tout bas. Illusions du nominalisme ! (...)

    Il y a quelques mois, lors d’un autre procès – puisque je passe, désormais, une partie de ma vie au palais de justice -, la représentante du parquet me demandait si ma première condamnation, il y a quatre ans, m’avait conduit à changer mes méthodes de travail. Je lui renverrai aujourd’hui sa question : est-ce que la relaxe dont j’ai bénéficié dans une récente affaire a conduit le parquet à changer ses méthodes de travail ? Est-ce que le parquet s’est remis en cause ? Est-ce qu’il a décidé de ne plus se mêler de la vie des idées en France ? Est-ce qu’il a enfin décidé de ne plus instrumentaliser une loi pleine de belles intentions pour en faire une arme politique ? Est-ce qu’il a enfin compris que son rôle était non pas de criminaliser les opinions dissidentes mais de protéger les citoyens contre les voyous, et accessoirement de respecter la liberté de pensée et d’opinion en France, un de nos acquis les plus précieux hérités des générations précédentes ? Est-ce que ces messieurs-dames du parquet ont admis, enfin, qu’ils n’étaient pas là pour imposer l’idéologie politique de leur ministre, aussi charismatique soit-elle, de leur syndicat, aussi impérieux soit-il, ou plus prosaïquement leurs propres convictions politiques, aussi légitimes soient-elles ? (...)

    Quand le parquet cessera-t-il de servir de relais à des lobbys antiracistes qui vivent du racisme, ou du prétendu racisme (...) ? Jusqu’à quand le parquet alimentera-t-il une logique liberticide qui rappelle les régimes totalitaires communistes, qui permet à n’importe quelle association de signaler à la police des opinions dissidentes, afin que le parquet, au nom de la défense de l’État et de la société, ne poursuive les affreux dissidents ?

    (...) Je préfère prévenir respectueusement le parquet et la cour : rien ne m’empêchera de continuer à dire ce que je crois, même si j’ai bien compris que rien n’arrêtera le ministère public dans sa volonté de me faire taire. J’ai bien conscience aussi d’être le pot de terre contre le pot de fer. Mais un jour, j’en suis convaincu, l’Histoire donnera raison au pot de terre, comme elle l’a donné au grand Bainville, et le pot de fer aura honte. Mais il sera trop tard."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • II - Droits de l'Homme : l'usurpation démocratique

    Du délit de penser au crime d’être. Basée sur une hypertrophie du droit subjectif, la police de la pensée bénéficie de l’indifférence de la plupart de ceux qui la subissent et d’un effet de routine chez ceux qui l’imposent. Dans une totale confusion du moral et du politique, avec toujours plus d’intensité depuis le siècle des « Lumières » et le procès de Nuremberg, à l’histoire qui faisait le droit se sont substituées les lois qui disent l’histoire.
    Je n’entrerai pas dans les détails normatifs de la pyramide du germanophone Hans Kelsen (1) ; un système moniste supranational voué à l’unité morale du genre humain. Ces normes visent à établir la paix perpétuelle. Qui a priori avouerait ne pas vouloir atteindre ce niveau ultime, se démarquer d’une telle noblesse humaniste, qui a fortiori oserait demander à qui elle profite ? A moins de vraiment vouloir connaître la réponse à coups de bombes sur le râble.
    Sachons que cette théorie - dont en 1948 la Déclaration universelle des droits de l’homme ne fut qu’une étape supplémentaire - est la transcription de l’utopie wilsonienne, la super lex mercata, plus que jamais d’autorité.
    Elle eut notamment pour adversaire le philosophe et juriste allemand Carl Schmitt (2) qui, s’appuyant sur le jus publicum europaeum et le rôle de l’Etat pour la souveraineté des peuples, en prédisait la caducité technique car, contradictoire de son énoncé, elle subordonne des intérêts étatiques particuliers à une éthique universelle autoritaire que l’on peut résumer par, « la liberté, oui, mais seulement pour les amis de la liberté ! ».
    La liberté, équilibre de notions mystérieuses, inscrite désormais dans un droit artificiel messianique, dont on sait qu’elle peut être imposée transnationalement par les démocraties qui en sont exclusivement détentrices. Aux risques de la mutilation, de la mort, de l’anéantissement, de sa privation pour ceux qui la refuseraient ! En dépit des principes de réalité, transcrits par les droits romain ou germain, coutumier ou organique, suivant les époques, voire canonique que l’Eglise par réaction sécularisa dans sa doctrine sociale. Quant aux amis, ils seront traités comme de tous temps en fonction de facteurs relevant de la capacité de maîtrise de la puissance (faire et refuser de faire) et ceux relevant de sa capacité d'action sur autrui (faire faire et empêcher de faire).
    Pour les autres, les ennemis, lorsqu’ils seront économiquement, puis militairement contraignables, au nom « des droits de l’homme » ce sera le bellum justum, ce pivot de la légitimation d’ingérence agressivement défendue, entres autres ardents thuriféraires du dogmatisme kelsénien qu’Habermas (3) perfectionna, par le nouveau ministre des Affaires étrangères (quasi intégrées) français, Bernard Kouchner. Ce dernier y rajoutant le vocable humanitaire qui vaut son pesant de riz.
    Notons au passage qu’en droit international la guerre n’a désormais aucune chance de ne pas être juste, car elle a fini logiquement par se doter de son argument préemptif . Et non pas préventif… La préemption s’affirmant au delà de la prévention : elle est de priorité légale quand la seconde doit se parer de légitimité. Invasion et guerre font donc l’objet d’une préemption comme si elles étaient de vulgaires terrains communaux. Résultat : expropriations à l’échelle mondiale par décret d’intérêt général supposé ou fabriqué.
    Flagrant exemple que la Serbie !

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  • Politique migratoire de l’Europe, conférence sur le climat : à l’Assemblée Nationale, Bruno Gollnisch met les points sur les i.

    La commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale se réunissait ce mardi 3 novembre 2015 avec celle du Sénat, associant à ses travaux des parlementaires européens français. Deux thèmes étaient abordés : politique migratoire de l’Union européenne et préparation de la conférence sur « COP 21 ».

    Les prises de paroles de Bruno Gollnisch sur ces deux sujets, firent l’objet de commentaires négatifs par la présidente de séance Mme Danielle Auroi, député écologiste du Puy-de-Dôme, s’autorisant à déclarer, contre toute évidence, que ces interventions étaient « hors sujet »… sans doute parce qu’elles ne lui convenaient pas, et interdisant de façon péremptoire à Bruno Gollnisch de lui répondre, serait-ce d’une phrase. Étrange conception du débat et des usages de la bienséance « républicaine » dont on nous rebat généralement les oreilles…

    Peut-on sérieusement prétendre par exemple que la liberté (menacée) de discuter les travaux du GIEC soit sans pertinence dans un débat sur la fameuse Conférence « COP 21 » qui s’annonce, quand on sait que TOUTE cette conférence est fondée sur l’acceptation intégrale desdits travaux ? Jugez par vous-mêmes…