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lobby - Page 1603

  • Affaire des présumées fiches de Béziers : tout ça pour ça !

    Lu ici :

    "Le parquet de Béziers a annoncé jeudi avoir classé sans suite l'enquête ouverte en mai sur de présumés fichiers illégaux de la mairie de Béziers, portant sur un décompte d'élèves musulmans.

    "Il n'y a rien qui permette de prouver quoi que ce soit. Je classe l'affaire sans suite", a déclaré le procureur de Béziers, Yvon Calvet, qui avait ouvert une enquête préliminaire pour "tenue illégale de fichiers en raison de l'origine ethnique".

    Nos excellents et impartiaux journalistes français vont-ils consacrer autant de temps à cette nouvelle qu'au moment où elle a éclaté ?

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • L’épouvantail de la « théorie du complot »

    Une véritable campagne d’intimidation se déploie – à coups d’émissions TV, de dossiers de presse, d’accusations infâmantes, de « listes noires »,  d’interdictions de parler etc… – à l’encontre de « complotistes » et de « confusionnistes » où l’on fait figurer, pêle-mêle, des critiques surtout dérangeants des politiques des Etats-Unis, d’Israël, de l’Union Européenne etc… (curieusement, il s’agit toujours de ceux-là !)  et les « populistes » « antisémites » « conspirationnistes délirants » auxquels les précédents sont abusivement amalgamés.

    Les procédés de cette « chasse aux sorcières », couverte par certains intellectuels français, sont de type policier et rappellent les méthodes de l’extrême-droite « organisée », y compris des menaces physiques à l’encontre d’organisateurs de débats « conspirationnistes ».

    Cela frise la terreur intellectuelle, vu que les « accusés » sont quasiment mis en demeure de se taire ou, de facto, réduits au silence par des médias (journalistes) eux-mêmes effrayés d’être vus en sulfureuse compagnie.

    Difficile de savoir « qui tire les ficelles » de ce…complot médiatique auquel prend également part une certaine « gauche » bienpensante. Il faudrait IDENTIFIER les sources, en particulier les soi-disant « antifas » qui se chargent de cette basse besogne.

    A titre d’information, le « journal antiproductiviste » KAIROS publie cette critique cinglante de…

    Le 4 janvier dernier, le New-York Times ouvre un débat dans ses colonnes avec une courte série d’articles sur les théories du complot. Après les attentats parisiens du 7 janvier paraissent également dans les journaux français de nombreux articles sur ce thème – avec des titres explicites trahissant l’objectif poursuivi. On peut lire par exemple : « Les jeunes plus exposés à la théorie du complot », « Comment naissent les théories du complot », «   La théorie du complot, l’arme politique du faible », « Les rouages de la machine complotiste » ou encore « Pourquoi les enfants sont tentés par la théorie du complot ? ».

    Tous ces articles évoquent les théories du complot sans qu’aucun d’eux n’ose préciser ce que ce vocable, hors de toute conviction, de toute réalité et de toute opinion, peut objectivement désigner. A leur lecture, apparaît pourtant le seul dénominateur commun de tous ces points de vue : la perte de confiance d’une partie de la population face à la présentation officielle d’évènements (ou à leurs analyses), c’est-à-dire émanant du pouvoir, grands médias ou institutions politiques. Cette défiance – justifiée  ou non – vis-à-vis des thèses officielles porte de plus en plus de gens à accorder leur confiance à des sources non officielles présentant des versions des faits sensiblement différentes. Dès lors, si l’on imagine que ce phénomène peut se généraliser à une part importante de la société, on comprend mieux l’inquiétude des pouvoirs, et plus généralement de nos élites. Car que resterait-il de notre système si les populations ne croyaient plus ce que leur disent les élites  politiques et médiatiques qui les dirigent ?

    L’objectif de tous ces articles apparaît sans ambiguïté : décrédibiliser toute personne mettant en doute les thèses officielles, c’est-à-dire la vérité telle que la conçoit le pouvoir. A ce titre, toutes les vieilles méthodes sont employées, à commencer par l’emploi de néologismes suggestifs, comme « les conspirationnistes  » évoquant sans détour l’image de gens à moitié fous s’imaginant que des comploteurs masqués se réunissent en secret la nuit dans les caves pour nuire à la communauté tout entière.

    La seconde méthode, qui était fréquemment pratiquée par l’URSS et la Chine de Mao, consiste à disqualifier la parole des gens qui doutent des versions officielles en leur collant sur le dos une pathologie certifiée par des spécialistes. Ainsi, toute parole dissonante ou dissidente sera considérée comme un comportement déviant qu’il faut soigner. Comme le disait très sérieusement une journaliste de France 2 : « il faut repérer et traiter tous ceux qui ne sont pas Charlie  ». Dans la demi-douzaine d’articles du NYT, un supposé spécialiste du phénomène dénonce la nature « paranoïaque » des conspirationnistes, un autre y voit le symptôme d’une anxiété « de masse » (on notera le choix du terme soulignant la nature peu instruite ou éduquée des conspirationnistes qui appartiennent à « la masse  »), un autre encore évoque les croyances populaires aidant le peuple à admettre ce qu’il ne comprend pas.  Le portrait est dressé : celui qui émet un doute sur les thèses présentées par le pouvoir s’appelle un conspirationniste, c’est un malade mental généralement peu instruit appartenant à la masse et sujet à des croyances populaires car il ne comprend pas le monde. Dans les articles français, on trouve l’utilisation de la même méthode, puisque l’on parle de « vulnérabilité »  au conspirationnisme  comme à une maladie, vulnérabilité accrue avec la jeunesse : l’idée est de faire passer la remise en cause des thèses officielles pour de l’adolescence attardée. Les conspirationnistes sont donc des victimes – immatures dans la totalité des cas – et les journalistes se demandent comment leur venir en aide. L’un des articles va d’ailleurs plus loin que la simple référence à l’adolescence puisqu’il parle des enfants tentés par la théorie du complot. Ainsi, si un doute naît dans votre esprit sur ce qui vous est présenté officiellement, cela signifie que vous êtes retombés en enfance. Dans le même esprit, on notera également l’intervention dans les colonnes du NYT d’une professeure de psychologie qui use d’une bienveillance maternelle avec une extrême condescendance jugeant ces théories risibles et inoffensives pour la plupart.

    « Qui veut tuer son chien l’accuse de la rage  », c’est la troisième méthode destinée à neutraliser toute idée contraire aux thèses officielles. Pour cela, on va associer au conspirationnisme des thèses parfois indéfendables ou saugrenues, ou encore poursuivies par la loi. Ainsi, en lisant les articles cités plus haut, on pensera que les conspirationnistes ne croient pas aux premiers pas sur la lune en 1969, qu’ils sont convaincus que les extra-terrestres ont débarqué sur terre il y a longtemps (mais que les gouvernements nous le cachent), et enfin, que ce sont des négationnistes. Sachez donc que si vous doutez de certaines informations ou analyses exposées dans les grands médias, cela signifie que vous pensez que les extra-terrestres sont parmi nous et que vous niez l’existence des chambres à gaz. Cette méthode est d’une efficacité redoutable puisque, en ces temps terrifiants de procès pour pensée, de dénonciation calomnieuse d’intention ou de non-charlisme, chacun redoute, et c’est bien légitime, d’être soupçonné de la sorte et lynché.

    Le portrait-robot du conspirationniste ayant été tracé, que ce soit sous les traits de la naïve victime de son incompréhension du monde, ou sous ceux du délire paranoïaque du malade mental, il faut aussi en citer des exemples et le situer sur un échiquier politique infréquentable. On lira alors dans Le Figaro : « le conspirationnisme était le propre de l’extrême droite. Depuis les attentats du 11 septembre, on le trouve aussi chez certains courants de la gauche radicale ». Le message est clair : extrême droite et extrême gauche se rejoignent dans la déraison  ; seuls des extrémistes peuvent douter des versions officielles. Quant aux exemples, ils sont explicites : Alain Soral, l’humoriste Dieudonné ou Jean-Marie Le Pen sont cités. Une fois toutes ces précautions prises, on peut alors qualifier certaines analyses de conspirationnistes pour les discréditer. On apprend ainsi, par de supposés experts censés « démonter les mécanismes complotistes », que le conspirationnisme est très répandu en Russie. En effet, toujours dans le même article, d’après « l’expert » interrogé, « les télévisions du Kremlin décrivent (…) les révolutions de couleur comme des complots occidentaux ». Cette fois, si vous pensez que certains renversements de régime ont été organisés ou soutenus par des agences américaines, c’est que vous êtes victime de la propagande du Kremlin passé maître dans l’art du conspirationnisme. Dans Le Monde, on peut lire le même type de discours, tout aussi accusateur quand, à propos de l’assassinat de Boris Nemtsov, le journal écrit : « La théorie du complot prend de l’ampleur à Moscou (…) et le pouvoir russe n’hésite pas à désigner son commanditaire : l’Occident ». L’objectif est ici, à l’aide de disqualification par théorie du complot, d’écarter toute explication autre que celle de l’assassinat de Nemtsov par le Kremlin.

    Plus intéressante encore, et infiniment plus inquiétante, la description des conspirationnistes faite par la fondation Jean-Jaurès, le fameux think tank du parti socialiste auquel le président Hollande a commandé un rapport en janvier. Voici ce que le laboratoire d’idées, réputé siège de l’élite des intellectuels du parti gouvernemental, écrit  dans son rapport lorsqu’il entreprend de décrire  ceux qui doutent des thèses officielles : « (…) mouvance hétéroclite, fortement imbriquée avec la mouvance négationniste, et où se côtoient admirateurs de Hugo Chavez et inconditionnels de Vladimir Poutine. Un milieu interlope que composent d’anciens militants (…) d’extrême gauche,(…), souverainistes, nationaux-révolutionnaires, ultra-nationalistes, nostalgiques du IIIème Reich, militants anti-vaccination, partisans du tirage au sort, révisionnistes du 11 septembre, antisionistes, adeptes des médecines alternatives, agents d’influence du régime iranien, bacharistes, (…)  ». De cet odieux inventaire à la Prévert destiné à rendre compte du conspirationnisme tel que l’entend le pouvoir, c’est le mépris et l’intolérance, voire la haine et l’insulte qui émergent de ces associations infâmes, mêlant sans honte les adeptes de la médecine douce avec les admirateurs de nazis et de Hugo Chavez (à propos de ce dernier, rappelons qu’il a été le président de gauche du Venezuela, régulièrement élu quatre fois consécutives, et qu’il s’est illustré au plan international par son refus de se plier à la domination américaine  ; son alliance avec Morales en Bolivie, Correa en Equateur ou Castro à Cuba en font un acteur majeur de la vague socialiste en Amérique latine, vague qui vient de faire plier Obama il y a quelques jours, contraint de lever l’embargo sur Cuba). D’après le Parti Socialiste français, approuver le socialisme de Chavez, c’est être un paria, tout comme refuser d’alimenter la guerre civile en Syrie, ou faire partie d’un milieu interlope, ou être antisioniste, ou être un nostalgique du IIIème Reich, c’est appartenir à une mouvance où se côtoient tous les infréquentables, tous les sorciers qu’il faut combattre. Notons d’ailleurs qu’à cette liste noire, la fondation Jean Jaurès ose ajouter, déshonorant ainsi le nom qu’elle porte, celui d’Etienne Chouard, simple citoyen blogueur devenu célèbre en 2005 pour avoir lancé une campagne pour le « Non » au référendum sur la Constitution européenne, et revendiquant aujourd’hui une position radicale sur la nécessité de repenser la démocratie.

    A la lecture de cette description pitoyable – dont il faut répéter qu’elle est réalisée par l’élite du parti au pouvoir – on comprend aisément que sont estampillés conspirationnistes tous ceux qui ne pensent pas comme le veulent nos élites. Ainsi, le problème « complotiste » n’est plus de distinguer le vrai du faux, le vraisemblable de la fable ou le délire de la raison, non, le problème est de penser ou non comme le suggère le pouvoir. Il faut donc condamner tous ceux qui, finalement, « ne sont pas Charlie ».

    Ce mois de janvier 2015 s’achève par un texte étonnant :

    «  Pour combattre un ennemi, il faut d’abord le connaître et le nommer (…) c’est toujours le complot, le soupçon, la falsification (…). Les théories du complot se diffusent sans limites et ont, dans le passé, déjà conduit au pire. Alors face à ces menaces, il nous faut des réponses, des réponses fortes, des réponses adaptées. (…) Il faut prendre conscience que les thèses complotistes prennent leur diffusion par internet et les réseaux sociaux (…). Nous devons agir au niveau international pour qu’un cadre juridique puisse être défini, et que les plateformes qui gèrent les réseaux sociaux soient mises devant leurs responsabilités et que des sanctions soient prononcées en cas de manquement. »

    Ces quelques lignes ne sont pas extraites d’un manuscrit d’Orwell qui n’aurait pas encore été publé, mais du discours de François Hollande prononcé le 27 janvier dernier à propos de l’antisémitisme. Deux semaines après ce discours, est publié le décret d’application du blocage de sites internet sans juge pour suspicion d’apologie d’actes terroristes, ce qu’Amnesty International dénonce comme un concept flou dans un article où l’on apprend le 18 mars que cinq sites ont déjà été bloqués sans procédure de justice.

    Le 19 mars est présenté en Conseil des ministres le projet de Loi Renseignement, prévoyant de renforcer les données liées aux connexions internet : l’idée majeure est d’installer des boîtes noires chez les fournisseurs d’accès internet contrôlant et vérifiant tous les transits de données. L’argument est de les équiper d’algorithmes destinés à déceler des comportements proches d’éventuels terroristes, et de contrôler les personnes en contact avec les personnes déjà suspectées. De plus, la conservation des données est étendue de un à cinq ans et tous les opérateurs devront fournir les éléments permettant le déchiffrement des données. Le quotidien   Le Monde précise : « La France n’est pas seule à se pencher sur la question du chiffrement : le sujet est aussi à l’origine d’un bras de fer entre le FBI, Apple et Google. (…) Le premier ministre britannique, David Cameron, a quant à lui menacé ces derniers mois de rendre illégaux les systèmes de chiffrement dont les créateurs n’auront pas fourni les « clefs » aux autorités. »

    Enfin, le 9 avril, les principaux hébergeurs de sites internet réagissent en lançant un signal d’alerte dans un communiqué adressé au Premier Ministre. Outre dresser un tableau noir des conséquences économiques qu’aurait l’adoption d’une telle loi (perte de plusieurs milliers d’emplois et déménagement vers l’étranger de toutes leurs plateformes), ils s’opposent à la « captation en temps réel des données de connexion » par les boîtes noires aux  contours flous, et déclarent :   « [40% de clients étrangers] viennent parce qu’il n’y a pas de Patriot Act en France, que la protection des données des entreprises et des personnes est considérée comme importante. Si cela n’est plus le cas demain en raison de ces fameuses « boîtes noires », il leur faudra entre 10 minutes et quelques jours pour quitter leur hébergeur français. » (…)   «   En effet, nous ne sommes pas les États-Unis, nous n’avons pas de NSA, dont les activités de surveillance opaques ont poussé nombre d’entreprises et de particuliers du monde entier à devenir clients de la France : une démocratie plus transparente et respectueuse des droits de ses citoyens. »

    Ainsi pourraient se dessiner les contours d’un nouveau monde, bien étrange, un monde dans lequel de grosses entreprises viennent au secours de nos libertés en nous protégeant du pouvoir politique.

    - Source : Michel Segal
  • Les chiffres des Manifs pour Tous ont été volontairement diminués

    Nous le savions déjà mais c'est confirmé par le secrétaire général CGT Police – Renseignement territorial :

    "[...] pour la Manif pour Tous, les services de renseignement, en tout les cas sur le 78, avaient annoncé un chiffre de manifestants qui allaient se déplacer sur Paris, ça a été corrigé par la hiérarchie qui estimait que ça faisait trop de monde à envoyer sur Paris pour le 78, qui est pourtant un département favorable à la Manif pour Tous en général, et du coup ils ont baissé les chiffres. Le lendemain, Le Figaro titrait en gros ‘Erreur, le renseignement territorial s’est trompé sur les chiffres des manifs. (…) Le gouvernement minimise les chiffres’.

    Il minimise les chiffres pour éviter que la plèbe prenne conscience de l’ampleur de tel ou tel type de mouvement ?

    Je ne pourrais pas parler à la place des politiques. Dans l’idée qu’on a, nous, en tant que collègues sur le terrain, c’est plus pour faire de l’accompagnement de la politique du gouvernement (sic), pour transformer les chiffres dans ce qu’on veut plutôt que de dire la vérité aux gens. C’est pour ça aussi que les RG ont parfois été malvenus, l’idée qu’on s’est fait pourquoi ils ont été cassés, c’est parce qu’ils n’avaient pas leur langue dans leur poche et disaient ce qu’il se passait plutôt que ce que les politiques voulaient entendre."

    Michel Janva

  • 8 organisations criminelles sur 10 détectées en France sont étrangères !

    Éric Zemmour serait toujours en deçà de la réalité.

    « Mon métier, c’est de dire la vérité ! » Le 24 juin, Éric Zemmour répondait, tout en gouaille, devant la XVIIe chambre du tribunal correctionnel de Paris à des accusations « d’incitation à la haine raciale » après une chronique sur RTL. Le procureur a requis 5.000 euros d’amende contre le journaliste. Pour mémoire, ce dernier s’était borné à expliquer que « les grandes invasions d’après la chute de Rome sont désormais remplacées par des bandes de Tchétchènes, de Roms, de Kosovars, de Maghrébins, d’Africains qui dévalisent, violentent ou dépouillent ».

    Alors, simple lubie d’un cuistre aigri ayant la prétention de paraître « plus goy que goy », comme l’a prétendu si pitoyablement Léa Salamé, ou analyse lucide d’un journaliste digne de ce nom ?

    Lire la suite

  • L’Arabie, le Qatar et la Turquie ont conclu une entente contre la Syrie

    Lu ici :

    "Le site lanceur d’alerte WikiLeaks annonce que des documents ayant fuité des ministères saoudiens révèlent que l’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie ont conclu une entente secrète il y a trois ans pour renverser le gouvernement syrien.

    Le fondateur de WikiLeaks Julian Assange a déclaré ce dimanche à la chaîne de télévision russe Rossiya-1 que les États-Unis, la France, et la Grande-Bretagne ont également été impliqués dans l’accord secret en 2012.

    Il a ajouté que des alliés de Washington au Moyen-Orient, tels que Riyad, ont agi de manière plus agressive, allant même à l’encontre des directives des États-Unis.

    WikiLeaks a commencé début Juin à publier des centaines de milliers de documents diplomatiques et gouvernementaux, parmi lesquels des rapports internes des organisations et des communications du gouvernement saoudien entre les ambassades du pays à travers le monde. [...]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Immigration sauvage, islamo-terrorisme, le gouvernement répond par… plus de laxisme à l’égard des étrangers !

    Bonne idée : en pleine crise migratoire et montée de l’islam-terrorisme, le gouvernement défend de nouveaux droits pour les étrangers en France. Le sens de l’à propos poussé à son paroxysme.

    Le texte dormait place Beauveau depuis un an, le gouvernement attendant sans doute le bon moment pour sortir sa loi accordant de nouveaux droits aux étrangers qui entrent légalement ou illégalement en France. On parle un tout petit peu moins des vagues de clandestins qui arrivent de Méditerranée, attentats obligent ? Allez hop, un bon texte de préférence étrangère !

    Concernant les immigrés légalement installés en France, le message gravé dans la loi est sans équivoque: «Les étrangers vont bénéficier d’un cadre administratif moins contraignant.» Ainsi, le gouvernement compte remplacer la carte de séjour annuelle par une carte valable quatre ans, après la première année de séjour. « À l’issue de cette carte, l’étranger aura accès à une carte de résident de dix ans. »
    Et comme si nous n’avions pas assez de candidats à l’installation en France, Bernard Cazeneuve compte faire passer le nombre de titres de séjour « Mobilité des talents » de 300 délivrances annuelles à 10 000 ! La mesure vise en principe les jeunes diplômés, chercheurs, investisseurs, travailleurs hautement qualifiés, artistes…

    Pour tous les étrangers en situation irrégulière d’où qu’ils viennent, il fait de l’assignation à résidence (domicile dont le clandestin peut entrer et sortir à sa guise) la règle et de la rétention administrative l’exception, traduisant ainsi fidèlement la «directive retour» des instances européennes qui trouvent les règles françaises actuelles trop attentatoires aux libertés.

    Reconnaissons à M. Cazeneuve une certaine cohérence entre son action et ses propos : c’est le même homme qui encourageait il y a peu les clandestins de Calais à demander l’asile en France plutôt que d’essayer de passer en Angleterre et qui allait en accueillir d’autres comme des VIP dans un centre d’hébergement parisien, structures qu’il s’engage d’ailleurs à multiplier.

    http://fr.novopress.info/

  • D’où vient la crise grecque ?

    Quatre ans d'appauvrissement provoqués en grande partie par des politiciens sans scrupules et soumis de e complice aux ordres conjoints de Bruxelles, de La BCE et du FMI ont eu pour effet politique l'éviction du condominium politique de la Nouvelle Démocratie et du PASOK socialiste qui se partageaient le pouvoir depuis la chute du « Régime des Colonels » en 1974. Au grand dam de Bruxelles, le parti gauchiste Syriza a gagné les élections de février 2015 bien que l'oligarchie européiste se soit sûrement mieux accommodée de cette mauvaise surprise que d'une éventuelle victoire d'Aube Dorée. Et pour cause : l'extrême gauche fait partie du système mondialiste. Il fut un très court temps où elle se désignait comme « anti-mondialiste » ; mais très vite, comme terrifiée par cette qualification qui la présentait comme un ennemi du mondialisme, elle se redéfinit comme « altermondialiste », autrement dit mondialiste, mais d'une autre manière, à savoir socialisante et "trostkisante ». En effet, l'extrême gauche adhère à ces principes de base du mondialisme qui consistent à placer l'homme au centre de toutes choses et à nier la nature culturelle, enracinée des hommes. D'ailleurs, l'expérience montre que gauchistes et mondialistes s'entendent fort bien, le dévoiement et la subversion des mœurs allant de pair avec la recherche de l'accumulation de richesses financières et matérielles. Rien n'est changé.

    D’où vient la crise grecque ?

    En octobre 2009, alors que le déficit grec officiellement publié était de l'ordre de 6 % du PIB, le gouvernement de Georges Papandreou décida de dévoiler la venté dissimulée par ses prédécesseurs un déficit public de 12,9 % et une dette publique équivalente à 115 % du PIB. Il s'engagea à ramener le déficit public à 8,7 % à la fin 2010. Puis, livré à lui-même, incapable d'assurer le service de la dette, le gouvernement grec demanda l'aide de l'U.E. et annonça un plan d'austérité drastique. En février 2010 le Spiegel et le New York Times firent savoir que Goldman Sachs aurait aidé la Grèce à "maquiller" ses comptes, notamment par une levée de fonds hors bilan et par le biais d'instruments financiers mis au point par ses soins, et aurait joué un rôle de conseil jusqu'en 2009, date à laquelle le gouvernement grec aurait refusé un outil financier permettant de repousser à une date plus lointaine le poids de la dette. Malgré d'importantes manifestations populaires, le gouvernement adopta en mai 2010 — sous la contrainte de la « Troïka » constituée par l'UE., la BCE et le FMI - un plan d'aide de 110 milliards d'euros sur 3 ans, cette somme devant lui permettre de faire face à ses obligations, les Etats de la zone euro contribuant à hauteur de 80 milliards d'euros, dont 30 milliards d'euros au cours de 2010, à un taux moyen de 5 %. Dès la première année, la Grèce perçut 45 milliards d'euros de prêts. En contrepartie, Athènes dut adopter un plan de rigueur aux lourdes conséquences pour la population réduction du déficit public de 30 milliards d'euros à l'horizon 2014 pour retrouver les « sacro-saints 3 % de déficit autorises par VUE., (retraites diminuées, baisse des salaires des fonctionnaires, hausse de la TVA, lutte contre l'évasion fiscale) en contrepartie d'une aide financière de 110. milliards sur trois ans, de la part de l'U.E. et du FMI. Toutefois, en dépit de ces mesures qui réduisirent le déficit à 103 % du PIB, la situation du pays continua de se dégrader. Le FMI exigea notamment comme préalable à une nouvelle tranche de prêt de 12 milliards d'euros en juillet qu'Athènes adoptât de nouvelles mesures d'austérité (privatisation à hauteur de 50 milliards d'euros d'ici 2015).

    En janvier 2012, plus de 80 000 personnes défilèrent contre l'austérité à Athènes. Les États-membres de la zone euro s'entendirent sur un nouveau plan de sauvetage de 237 milliards d'euros au total dont 130 milliards d'euros de prêts jusqu'en 2014, tandis que l'on effaçait 107 milliards de dettes.

    Pendant ce temps, la situation économique s'est dégradée : le taux de chômage, qui était de 9 % en 2010, dépassait 15 % en décembre 2011 ; il est de plus de 25 % en 2015, tandis qu'il est supérieur à 50 % chez les jeunes ; nombre de Grecs sont réduits à la misère par la diminution des prestations sociales et la diminution des salaires tandis que les impôts augmentent, que les hôpitaux sont exsangues financièrement.

    Pour sa part, la dette qui devait être résorbée atteint 150 % du PIB en 2012 et 175 % en 2015, soit 320 milliards d'euros, dont 70 % sont détenus par des organismes publics : le FESF (Fonds européen de stabilité financière), dépendant de la BCE, pour 142 milliards ; les États européens pour 53 milliards de crédits ; le FMI pour 32 milliards. Nous pouvons nous demander à quoi servent des «plans de redressements » qui accroissent le mal, à savoir l’endettement ! Notons aussi que les actuelles négociations entre Bruxelles et Amènes portent » sur la capacité d'Athènes à rembourser ses emprunts précédents... pour qu'elle puisse obtenir de nouveaux prêts ! De qui se moque-ton ?

    Mais il y a plus : selon une étude de la fondation allemande Hans Böckler, ce qu'il faut appeler le « plan de redressement mondialiste » a eu des effets sociaux désastreux : le revenu des 10 % des foyers les plus modestes a chuté de 86 % entre 2008 et 2012, tandis que les 30 % les plus riches ont "seulement" perdu 20 % de leurs revenus, les fonctionnaires ne perdant que 8 % de leurs salaires ; et les 50 % des Grecs les moins riches ont vu la pression fiscale subie augmenter de... 337 % ! Il est aisé de comprendre la réaction de rejet des Grecs face à l'inanité scandaleuse de cette politique qui fait reposer sur les plus faibles le poids des erreurs de politiciens véreux, les turpitudes de bangsters sans scrupule et de la rigidité allemande. Évidemment, le travail « au noir » se développe, atteignant le tiers de l'activité économique grecque, amputant les rentrées fiscales espérées de 20 %.

    Le particularisme grec

    L'importance prise par la crise grecque se nourrit des doutes qu'ont les créanciers de la Grèce sur sa capacité à rembourser sa dette publique et à en payer les intérêts. La Grèce a été déclarée coupable de négligence et clouée au pilori. Le cas de la Grèce se différencie de celui des autres pays endettés de la zone euro par l'ampleur de ses problèmes structurels relativement aux "normes" occidentales en vigueur, notamment par sa difficulté relative à lever les impôts. Toujours traumatisés par les taxes qu'ils payaient au seul bénéfice des Ottomans durant quatre siècles d'occupation, les Grecs considèrent les impôts comme une charge qui n'influence en rien leur bien-être quotidien et ne voient donc pas l'intérêt de s'en acquitter, attitude somme toute saine lorsque Ton voit comment les Etats occidentaux comme la France pressurent leurs nationaux pour des résultats douteux du point de vue dû bien commun. La corruption de l'État les encourage à persister dans cette attitude, le refus de l'impôt étant alors considéré comme une juste compensation.

    Bruxelles en a tiré prétexte pour ne pas apporter les aides appropriées et a préféré « donner une leçon » à la Grèce qui ne consentait pas à se soumettre perinde ad cadaver aux règles communes de l'U.E., au risque de laisser la crise dégénérer en gangrène mortelle. L'UE. a ainsi imposé à la Grèce la présence de hauts fonctionnaires au service du système, la "troïka" pour contrôler les réformes de l'État grec dans ces domaines, les tranches de prêts à la Grèce n'étant débloquées qu'après que celle-ci eut estimé que le pays respectait ses engagements. Ce n'est d'ailleurs pas la première fois de son histoire que la Grèce connaît la crise financière, car elle a été en défaut pendant de nombreuses années depuis son indépendance, avec mise sous tutelle de puissances étrangères.

    Il ne s'agit pas d'ignorer les causes propres à la Grèce. Le clientélisme étatique est une entrave à l'efficience économique. Or il vient des origines de la Grèce moderne, dès son indépendance en 1830. Les principales institutions de l'organisation administrative de l'État grec ont été créées de force, sans concertation, par les conseillers bavarois du premier roi de Grèce, Othon, arrivé en 1833. Ils instituèrent un système administratif extrêmement centralisé, toute décision remontant au roi. Cette organisation, qui est restée inchangée jusqu'aux années 1980, rompait avec une organisation séculaire de la vie politique sociale et culturelle établie autour d'une communauté rurale ou urbaine.

    Pour la maîtriser et parvenir à se concilier les notables grecs, Othon les incita à s'installer à Athènes pour faire partie de sa cour et de son administration, les utilisant comme instrument de contrôle entre le centre et les provinces. S'est mis alors en place un système de clientélisme qui constitue la trame de la vie politique de la Grèce. Le notable doit son pouvoir à sa clientèle locale qui, en contrepartie, attend de lui des faveurs, tels des postes dans l'administration.

    Cette situation va gonfler anormalement le poids du secteur public dont l'efficience sera d'autant diminuée. On comptait en 2010 plus de 1,1 million de fonctionnaires pour une population de 11 millions d'habitants. Nombre de services manquent d'efficacité et de qualité ; des fonctionnaires mal payés et frustrés par le manque de perspectives professionnelles résistent mal aux tentations de la corruption...

    L'entrée de la Grèce dans l’U.E. et plus encore dans la zone euro a rendu ces travers insupportables car elle nécessite une « mise à niveau » de la société grecque qui, nonobstant les réserves que suscite l'optique d'exploitation des peuples voulue par le mondialisme, est nécessaire pour assurer un fonctionnement efficient de l'État grec. De ce point de vue, les demandes de la "troïka" de réformes Qu'État en contrepartie d'une aide financière sont donc fondées.

    A cela s'ajoute une charge supplémentaire que supporte la Grèce par rapport aux autres Etats de l’U.E. : l'importance des dépenses militaires (4 % du PIB, contre 2,4 % en France) dues à la position de la Grèce face à la Turquie qui, en dépit des suavités diplomatiques, demeure l'ennemi pluricentenaire. Et il est à observer que la réduction des dépenses militaires grecques n'a jamais été demandée par les gouvernements européens dans le cadre des plans de rigueur, d'autant plus que dans le cadre de l'espace Schengen, la Grèce doit assurer à ses frais la protection de son importante frontière orientale soumise à la pression de l'immigration extra-européenne venue d'Orient.

    André Gandillon, Président des Amis de Rivarol.

     

    Rivarol du 28 mai 2015

  • GPA : la fin du mythe des « fantômes de la République »

    Communiqué de La Manif Pour Tous :

    "La Cour de cassation doit rendre ce vendredi un avis très attendu sur la reconnaissance des GPA réalisées à l’étranger pour des ressortissants français. L’argumentation des partisans de la légalisation de la GPA et de son business abject repose sur l’existence supposée des « fantômes de la République », ces enfants nés de GPA à l’étranger mais non reconnus par la France.« C’est un mensonge : il faut mettre fin à ce mythe des « fantômes de la République » s’indigne Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous. A la veille de manifestations de grande ampleur organisées en octobre dernier par La Manif Pour Tous, le Premier Ministre lui-même le rappelait dans une interview accordée au journal La Croix : « Il ne faut pas laisser dire non plus que ces enfants sont sans filiation ni identité. Ils ont une filiation et une identité, mais établies à l’étranger. »

    Cet argument fallacieux se retrouve une nouvelle fois au cœur d’une décision de justice. Il est clair que les militants pro-GPA cherchent à détourner le regard d’une opinion publique de plus en plus choquée par la réalité sordide d’une pratique qui conduit à  l’arrachement volontaire et programmé de l’enfant à sa mère dès sa naissance et à l’asservissement des femmes réduites à la valeur de leur utérus. Chaque jour, de nouvelles vois s’élèvent pour appeler à mettre un terme à cette pratique odieuse de la GPA qui utilise et exploite la misère humaine comme une matière première.

    Les partisans de la légalisation de la GPA sont devenus ces spécialistes pour transformer des inexactitudes voire des mensonges en vérité auto-proclamée. Ainsi, contrairement à ce qu’ils affirment, la CEDH n’a jamais condamné la France pour refus de retranscrire à l’état civil français des enfants nés de GPA à l’étranger. La CEDH s’est contenté de demander que la vie privée de ces enfants soit respectée par la République française.« Personne ne sait exactement ce que cela signifie concrètement et les juristes s’arrachent les cheveux pour essayer d’analyser cette décision dont les conclusions ont été manipulées par des groupes de pression en faveur de la GPA »dénonce Ludovine de La Rochère.

    Alors que l’avis de la Cour de cassation sera rendu ce vendredi, La Manif Pour Tous tient à rappeler les risques des conséquences des recommandations du Procureur général. Si, conformément au souhait de Jean-Claude Marin, l’état civil mentionne le lien de filiation biologique de l’enfant à l’égard de son père, rien ne s’opposera à ce que le conjoint du père engage une procédure d’adoption qu’il soit hétérosexuel ou homosexuel (grâce à la loi Taubira) qui aura pour résultat la reconnaissance totale par la France des GPA réalisées à l’étranger.« Il y a un choix de société qui s’impose à la conscience collective. Toute forme de reconnaissance de la GPA est incompatible avec les valeurs de la République » conclue Ludovince de La Rochère."

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • « N’est-ce pas ? »

    Hier,   la rallonge financière  demandée par la Grèce  l’UE  n’a pas été obtenue et , premier pays industrialisé dans ce cas, a  fait  défaut de sa dette de 1,5 milliards d’euros vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI) …. En toute hypothèse, ce défaut  de paiement  pourrait être signifié à Athènes seulement  au bout d’un délai d’un  mois. Sans l’argent de la troïka FMI-BCE-UE   le pays est au bord de « l’asphyxie financière »  explique nos médias. Les plus optimistes  militent encore   pour des négociations de la dernière chance; après tout il est vrai que  depuis six ans, ce pays n’a connu « que »  huit  plans d’austérité…Barack Obama a fait savoir mardi son souhait que la Grèce reste arrimée à la zone euro, avertissant Bruxelles de « l’impact significatif » de cette crise sur « la croissance européenne »…quelle croissance européenne ?

     Dans cette affaire l’idéologie a prévalu sur le bon sens. C’est   l’imprégnation des esprits bruxellois par la  doxa euromondialiste, qui a conduit à faire entrer la Grèce, mais pas seulement elle, dans une zone euro aux économies extrêmement dissemblables,  ce qui laissait présager dès le départ de sérieux doutes sur la viabilité de ce système. Le FN l’avait dit d’ailleurs, à l’instar de  certains   économistes,  dés la création  de la zone euro, vox clamentis in deserto…  Une opposition nationale  accusée alors, comme  d’habitude note Bruno Gollnisch, de n’avoir rien compris et de  jouer  sur les peurs…

    Sur L’AURORE.overblog.fr,  Manuel Gomez l’affirmait comme beaucoup d’autres le 26 juin, « l’intérêt de l’Europe, l’intérêt de la Grèce même, serait qu’elle quitte l’euro (…) la Grèce dépense moins aujourd’hui que les impôts et taxes qu’elle encaisse. Donc elle ne pourra que remonter la pente avec des sacrifices moins contraignants que l’austérité que l’Europe veut lui imposer, notamment sur les retraites et la TVA. La dévaluation de sa monnaie relancera les 33% de ses exportations et les 14% de son tourisme (…).  Evidemment la grande peur de l’Union européenne est l’effet domino que cette sortie de la Grèce pourrait accélérer : il est tout au aussi certain que ni le Portugal, ni l’Espagne, ni l’Italie ni, bien entendu la France, ne rembourseront jamais leur dettes. La crainte est également qu’en sortant de l’euro la Grèce se relève doucettement, ce qui donnerait des idées à d’autres nations…n’est-ce pas ? »

    Si les banques grecques resteront fermées jusqu’au 6 juillet,  d’autres fermetures, définitives celles-là ( ?), ont été  annoncées, concernant en France des  mosquées suspectes de propager le fondamentalisme djihadiste a affirmé Manuel Valls lors de la séance des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Aprés l’attentat commis en Isère vendredi,  « le ministre de l’Intérieur agit et agira avec d’abord les armes du droit (…) pour fermer les mosquées quand il faut les fermer, s’attaquer aux commerces qui alimentent financièrement ce terrorisme », a affirmé M Valls.  Invité du « Grand Rendez-Vous » iTélé-Europe 1- Le Monde ce dimanche, le Premier ministre a estimé « entre 10 000 et 15 000 » le nombre de « salafistes » implantés sur notre territoire. Avec un peu de chance le chiffre que M Valls nous indique est moins bidouillé que ceux des demandeurs d’emploi…

    Ce qui est certain c’est que par rapport aux 4, 5, 6, 7, 8( ?) millions de Musulmans vivant en France – M. Valls est incapable de nous le dire ou ne  souhaite pas le faire- il s’agirait d’une très petite minorité.   Ce dont peuvent parfois douter les Français vivant dans des quartiers pluriels et qui nous font part de leurs témoignages. 

    Reste que la pseudo fermeté affichée par M. Valls achoppe sur l’angélisme multiculturaliste, immigrationniste,   de la gauche, dont  il est aussi un prosélyte. Lors de son discours  en clôture de la réunion de l’Instance de dialogue avec le culte musulman, le 15 juin, le  ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve nous a refait le coup de Jacques Chirac sur les « racines  musulmanes » de la France et de l’Europe. Il a voulu comme  preuve de cette «vieille histoire que celle de la présence des musulmans en France », l’implantation  de  petites communautés mahométanes  prés de Bordeaux, de Bayonne,  en Provence, « jusqu’au XIIe siècle».  

    Passons par charité (chrétienne)  sur la pertinence  de cet argument pour nous arrêter sur  l’essentiel,  à savoir la lutte renforcée  contre l’explosion, paraît-il,  des actes et des agressions islamophobes,  en y consacrant  de nouveaux  moyens financiers pour et pédagogiques. Il a été promis pareillement  d’accélérer la construction de lieux de culte, via les « collectivités locales », par la « mise à disposition des terrains dans le cadre de baux emphytéotiques », la garantie  « des emprunts », « en contribuant au financement de la partie culturelle de projets immobiliers à caractère mixte ».

    «  L’Etat veillera scrupuleusement » à ce « que les musulmans de France puissent bénéficier de lieux de culte irréprochables sur le plan de l’architecture et de la sécurité (…)  je n’accepterai jamais que des projets de construction de lieux de culte soient bloqués par des élus au mépris du droit, ou en utilisant le droit de l’urbanisme comme un prétexte, par calcul politique » a encore déclaré M. Cazeneuve.

    Bref,  pas un mot du ministre  sur le problème de  la formation des imams, le  financement des mosquées par des pays et des officines  étrangères extrémistes,  l’entrisme salafiste dans des mosquées, la radicalisation d’une partie de la jeunesse mahométane  vivant  sur notre  sol…

    C’est cette politique de l’autruche matinée de  clientélisme  qui indigne nos compatriotes.  Français qui  ont été plus de 500 000 à visionner dernièrement  une vidéo publiée par l’association Contribuables Associés montrant Angelo, jeune père de famille français mis à la rue avec sa famille suite à la perte de son emploi et  réduit à la mendicité. Toutes les structures vers lesquelles il s’est tourné lui ont  adressé une fin de non recevoir. Il explique :  « Si j’avais été demandeur d’asile ou personne en situation irrégulière, on m’a dit qu’il y aurait eu une solution pour un hôtel, mais qui n’héberge que des immigrés ».

    Aveuglement européiste, lâcheté  immigrationniste, préférence étrangère… oui, les Français en ont  vraiment le ras-le-bol!

    http://gollnisch.com/2015/07/01/nest-ce-pas/