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lobby - Page 2030

  • La question de l’avortement n’est pas une question de droite ou de gauche

    Ainsi que le constate L'Homme Nouveau :

    "En Équateur, c’est le président – de gauche – Rafael Correa qui s’oppose clairement à l’avortement et au pseudo mariage homosexuel. « Moi, je n’autoriserai jamais la dépénalisation de l’avortement », a ainsi déclaré en octobre dernier Rafael Correa, au pouvoir depuis 2007 et dont le mandat s’achèvera en 2017. Il s’est prononcé également contre ceux qui « essayent d’imposer leurs croyances à tous », à savoir « qu’il n’existe pas d’homme et de femme naturelle, que le sexe biologique ne détermine pas l’homme et la femme, mais que ce sont les conditions sociales qui le déterminent », affirmant également :

    « Je crois en la famille et je crois que cette idéologie du Genre et ces nouveautés détruisent la famille traditionnelle, qui reste et qui restera la base de notre société ».

    Rafael Correa se déclare progressiste au plan économique et conservateur en ce qui concerne les valeurs morales.

    En Australie, c’est un libéral, le sénateur Bernardi, qui vient de jeter le pavé dans la mare. Au plan économique, il est à l’opposé du Président de l’Équateur. [...] Cependant, il vient de voir la gauche monter au créneau contre lui, non sur les questions économiques, mais sur la famille et l’avortement. Cory Bernardi est, en effet, un opposant farouche à l’avortement, ce qu’il rappelle dans son livre The Conservative Revolution (La Révolution conservatrice). Toujours selon Radio Australia :

    « “L’industrie de la mort tue entre 80 000 et 100 000 fœtus chaque année”, dénonce-t-il dans son chapitre sur les mœurs. Un chiffre qui pourrait être surestimé. La sécurité sociale australienne a remboursé un peu plus de 60 000 avortements entre juillet 2012 et juillet 2013. Mais Cory Bernardi défend ses chiffres et insiste : “C’est énorme, et je ne connais personne dans ce pays qui veuille plus d’avortement, je sais que la plupart des gens souhaiteraient qu’il y ait moins d’avortement.” »

    [...] De l’Équateur en Australie, en passant par la France, l’Europe ou les États-Unis, la question de la famille et de l’avortement n’est pas une question de droite ou de gauche. Car, la famille n’est ni de droite, ni de gauche, simple évidence que la confrontation idéologique a fini par gommer. La famille est une réalité fondamentalement humaine. [...]"

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les 13 événements qui ont marqué la France en 2013

    La rédaction de Voxnr a jugé bon de faire savoir au lectorat ce qu'un journal conformiste avait retenu de l'année 2013. On remarquera par exemple l'absence de faits marquants concernant la diplomatie, aux dépens d'une actualité de type "people" ( mort de Stéphane Hessel ou de Clément Méric par exemple. ). Quid du conflit syrien et de la victoire écrasante de Poutine qui marquera l'avenir, y compris pour la France ?
    De l'affaire Cahuzac au vote du mariage homosexuel, des « bonnets rouges » aux promesses brisées de François Hollande, retour sur les 13 évènements de 2013 en France.

    La signature de l'accord sur la sécurisation de l'emploi
    Conclu le 11 janvier avec la CFDT et FO, l'accord sur la sécurisation de l'emploi est une première victoire politique pour Hollande, au début de l'année 2013. On est loin de l'accord historique voulu par le chef de l'Etat – la CGT a notamment refusé de signer – mais la méthode Hollande, qui passe par la concertation et le dialogue, semble validée. Le texte sera ensuite voté à l'Assemblée nationale, non sans déclencher la colère d'une partie de l'aile gauche du PS, les amendements ayant été verrouillés par le gouvernement.
    Lire : L'accord sur l'emploi, une bouffée d'oxygène pour Hollande
    La mort de l'indigné Stéphane Hessel
    Avec la mort de Stéphane Hessel, c'est l'un des derniers cadres de la Résistance qui s'éteint en 2013. L'ancien diplomate, devenu écrivain et militant politique est mort dans la nuit du 26 au 27 février à l'âge de 95 ans. Il aura connu un succès phénoménal avec son livre Indignez-vous !, paru en 2010 et publié dans le monde entier. Enthousiaste comme à 20 ans, il se réjouissait que son message recueille le soutien des jeunes en Espagne ou en Grèce, où beaucoup de protestataires brandissaient son ouvrage. Ce succès foudroyant « est encore un étonnement pour moi, mais cela s'explique par un moment historique. Les sociétés sont perdues, se demandent comment faire pour s'en sortir et cherchent un sens à l'aventure humaine », confiait-il en mars 2012, à l'AFP.
    Le scandale de la viande de cheval
    La direction de Spanghero estime que la responsabilité du scandale de la viande de cheval se situe "en amont" dans la chaîne d'approvisionnement.
    Onze mois après la découverte de viande de cheval dans des lasagnes et la chute de l'entreprise Spanghero à Castelnaudary (Aude), les enquêteurs ont découvert qu'un véritable réseau avait été tissé pour fabriquer des faux dossiers, faire abattre des animaux théoriquement impropres à la consommation et les revendre dans des boucheries du sud de la France, d'Espagne et peut-être d'Italie. Vingt et une personnes ont été interpellées le 16 décembre dans le cadre d'une information judiciaire sur un trafic de viande en gros. Les animaux, achetés à bas prix, provenaient de centres équestres, de particuliers ou encore du laboratoire pharmaceutique Sanofi.
    L'affaire Cahuzac
    La nouvelle tombe comme une bombe le 2 avril. Après des mois de démentis face aux accusations de Mediapart, Jérôme Cahuzac finit par avouer dans une lettre aux juges, et dans un billet sur son blog, avoir été le détenteur d'un compte en Suisse pendant des années. L'ancien ministre du budget – il a démissionné le 19 mars – provoque une crise gouvernementale. L'opposition réclame des éclaircissements sur ce que savaient François Hollande et le gouvernement. L'exécutif nie avoir eu connaissance de l'existence de ce compte en banque et lance une réflexion sur la moralisation de la vie politique, qui aboutira à la publication du patrimoine de tous les ministres et trois projets de loi sur la transparence.
    Le vote du mariage pour tous
    L'épilogue du débat sur le mariage pour tous intervient le 29 mai quand est célébrée, à Montpellier, la première union homosexuelle en France. Auparavant, le gouvernement aura dû batailler ferme à l'Assemblée où plus de 5 000 amendements ont été déposés par l'opposition. Mais surtout, la majorité aura dû faire face à une énorme mobilisation dans la rue des antis mariage pour tous. Réunis dans le collectif de La Manif pour tous, ils défilent à plusieurs reprises et mobilisent plusieurs centaines de milliers de personnes. Une partie du mouvement se radicalise et se regroupe sous l'appellation du « Printemps français ». Mais le gouvernement tient le cap et l'Assemblée nationale vote le texte au mois de mai.
    Clément Méric, l'antifa tué lors d'une altercation

    Clément Méric, jeune militant antifasciste, trouve la mort le 6 juin au cours d'une rixe avec une bande de skinheads. Esteban Morillo, membre des Jeunesses nationalistes révolutionnaires, un groupuscule d'extrême droite, est mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Le décès de Clément Méric provoque des manifestations pour dénoncer le climat de radicalisation d'une partie de l'opinion. Le ministre de l'intérieur prend la décision de dissoudre plusieurs groupuscules d'extrême droite.
    Le déraillement mortel d'un train à Brétigny
    Parti de Paris pour rejoindre Limoges, un train a déraillé en entrant en gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne), vendredi 12 juillet, faisant au moins sept morts et "plusieurs dizaines de blessés". En cause, une éclisse, pièce d'acier d'environ 10 kg, retrouvée coincée dans un aiguillage, deux jours après le déraillement du train.
    Le 12 juillet, le train Teoz Intercités Paris-Limoges n°3657 percute le quai de la gare de Brétigny-sur-Orge (Essonne) à 137 km/h. Sept personnes sont tuées et plusieurs dizaines de personnes sont blessées dans cet accident d'une violence terrible. En cause, une éclisse, petite pièce de métal qui relie deux rails entre eux, qui aurait basculé et fait dérailler le train. Douze jours après le drame, une information judiciaire pour homicides et blessures involontaires est ouverte par le parquet d'Evry. Plusieurs mois après, et ce malgré la publication d'un rapport et des fuites sur l'enquête en cours, les raisons du basculement de cette éclisse et du déraillement du train demeurent obscures.
    A Trappes, un contrôle policier vire à l'émeute
    Un rassemblement a été organisé devant le commissariat, vendredi soir à Trappes, pour protester contre l'arrestation d'un homme dont l'épouse avait été contrôlée par la police parce qu'elle portait un niqab.
    Au cœur du mois de juillet, un contrôle policier visant une femme portant un niqab dégénère, à Trappes dans les Yvelines, en violences urbaines. Deux nuits durant, des affrontemements opposent les jeunes et la police. C'est un premier accroc pour Manuel Valls qui, accusé de manquer de fermeté, fait le déplacement à Trappes et se fait interpeller par des habitants. Au centre de la polémique, la loi interdisant le port du voile intégral dans l'espace public, jugée stigmatisante par certains habitants. Mickaël Khiri, le mari de la femme à l'origine de l'altercation, a écopé de trois mois de prison avec sursis. La décision concernant sa compagne a été reportée à début janvier 2014. Un des émeutiers a été condamné à huit mois de prison ferme.
    Rythmes scolaires : la rentrée agitée de Vincent Peillon

    C'est une promesse du candidat François Hollande en 2012 que le ministre de l'éducation nationale, Vincent Peillon, a mise en place dès 2013. Un décret, publié le 26 janvier, modifie l'organisation de la semaine de classe pour les élèves des écoles maternelles et élémentaires, dès 2013 ou en 2014. Précipitée pour certains, la mise en place de la réforme des rythmes scolaires, et le passage à la semaine de quatre jours et demi, a provoqué des remous au sein de l'école et dans certaines mairies. En cause, le coût de sa mise en place pour les communes et les modalités de son application, notamment pour ce qui concerne les activités périscolaires.
    Le gouvernement empêtré dans l'affaire Leonarda

    Léonarda Dibrani, une Rom sans papiers de 15 ans, ici, le 20 octobre à Mitrovica, à été expulsée au Kososvo, après avoir été interpellée lors d'une sortie scolaire. L'affaire à provoqué des manifestations lycéennes et une certaine indignation d'une partie de la gauche.
    L'expulsion de la famille Dibrani, installée à Pontarlier (Doubs), et l'arrestation de leur fille Leonarda, une collégienne de 15 ans, lors d'une sortie scolaire, a provoqué à la mi-octobre des manifestations lycéennes et des polémiques au sein de la gauche et jusqu'au plus haut niveau de l'Etat. François Hollande a tenté d'éteindre lui-même l'incendie politique opposant les tenants de la fermeté et les partisans de l'humanisme scandalisés par le « manque de discernement » qu'avait pointé un rapport de l'inspection générale de l'administration (IGA). Lors d'une intervention télévisée, le 19 octobre, le président de la République a tenté de répondre à toutes les critiques en faisant un rappel à la loi et à la « fermeté », en promettant une circulaire pour « sanctuariser » les temps scolaires, et en faisant un « geste » à l'égard de Leonarda : il propose à la collégienne de revenir en France sans sa famille, ce qu'elle a refusé.
    Les « bonnets rouges » font tomber l'écotaxe

    Dans la foulée des « pigeons », plusieurs mouvements ont émergé en 2013 pour protester contre des mesures fiscales. Celui des « bonnnets rouges » est apparu en Bretagne en octobre lors du démontage d'un portique écotaxe. Il a obtenu du gouvernement la suspension de cette taxe sur les poids lourds et, après deux manifestations organisées par le collectif « Vivre, décider et travailler en Bretagne », – rassemblant chacune plusieurs dizaines de millers de personnes –, un plan d'aide pour la Bretagne (le « pacte d'avenir »), mobilisant 2 milliards d'euros d'aides pour la région et des engagements en faveur d'un approfondissement de la décentralisation. Ce mouvement hétéroclite, qui rassemble notamment des patrons hostiles à l'écotaxe et aux « carcans administratifs », et des salariés touchés par la crise du modèle agroalimentaire breton, tente de trouver un second souffle. Alors que des divisions apparaissent régulièrement entre ses membres, des comités locaux sont constitués dans le but de préparer des Etats généraux de la Bretagne début 2014.
    La traque du tireur de Paris

    Image d'Abdelhakim Dekhar prise en 1994, diffusée par l'émission "Faites entrer l'accusé".
    La traque aura duré deux jours. Abdelhakim Dekhar a été mis en examen fin novembre pour tentatives d'assassinat, enlèvement et séquestration. Il est soupçonné d'avoir pénétré dans les locaux de BFM TV, le 15 novembre, armé d'un fusil à pompe, et d'avoir blessé grièvement un assistant photographe à Libération le 18 novembre avant de tirer des coups de feu devant la Société Générale à La Défense. Il est également soupçonné d'avoir brièvement pris en otage un automobiliste jusqu'à Paris. L'homme de 48 ans avait déjà été condamné à quatre ans de prison pour « association de malfaiteurs » en 1998 au procès de l'équipée sanglante de Florence Rey et d'Audry Maupin.
    Chômage, la promesse non tenue de Hollande

    Après l'annonce des chiffres du chômage, jeudi 26 décembre, le service après-vente de l'exécutif s'avère malaisé à assurer.
    Pour Hollande, l'année 2013 se termine sur un pari perdu. Celui de l'inversion de la courbe du chômage. La promesse, formulée pour la première fois à l'automne 2012, ne sera pas tenue. Après un répit fin novembre, les chiffres publiés fin décembre confirment une progression du nombre de chômeurs. Malgré une politique de l'emploi volontariste, avec les contrats de génération et les emplois d'avenir, la France est toujours dans une situation critique. Mais, et ce malgré des prévisions de croissance encore trop faibles, le chef de l'Etat veut encore croire que la situation va s'améliorer dans les mois à venir, et continue d'affirmer que l'inversion est bel et bien là.

    Article du journal "Le Monde"

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EFllAkAZpZbZSyRIXG.shtml

  • L’avocat des Femen : un extrémiste juif

    Chouchouté par les médias, ancien président de l’Union des Etudiants Juifs de France, dorénavant vice-président de SOS-Racisme, élu du Parti socialiste, proche du grand patron capitaliste Loïk Le Floch-Prigent, avocat de l’extrémiste Caroline Fourest ou du gourou va-t-en-guerre Bernard-Henri Lévy, Patrick Klugman se révèle aussi être l’avocat des prostituées antichrétiennes Femen.
    On le voit dans la video ci-dessous, d’où ressort d’ailleurs bien l’odieuse mentalité de cet individu.

    SOS Racisme, par le biais de son avocat Patrick Klugman, a indiqué dimanche qu’elle poursuivra désormais les « quenelles », car manquant de respect pour le judaïsme.
    En revanche, les agressions antichrétiennes des Femen, méritent d’être défendue, selon Klugman…
  • Valls et sa troupe en tournée

    Les éléments de langage chargés de décrire et d’expliquer au bon peuple la signification de la geste dieudonnesque avaient été rappelés par le président du Crif, Roger Cukierman, à François Hollande lors de sa réception à l’Elysée pour le 70éme anniversaire de cette structure communautaire. L’interdiction faite à l’humoriste d’exercer son métier est à l’étude. Aurélie Filippetti, paraît-il ministre de la Culture, a expliqué dans les colonnes du Parisien qu’elle «ne (mettrait) aucun veto a priori» à la fermeture du Théâtre de la main d’or appartenant à Dieudonné. L’annulation par les préfets des spectacles de l’humoriste en province est souhaitée par le pouvoir, à commencer par le ministre de l’Intérieur Manuel Valls qui, à défaut de juguler une insécurité galopante malgré les statistiques truquées, est très en pointe dans ce dossier. L’ex magistrat Philippe Bilger le note sur son blog, «une circulaire sera adressée aux préfets pour les inciter sans doute à présumer ou à exagérer le trouble qui, paradoxalement, n’a jamais été plus menaçant que depuis que le gouvernement s’est constitué en justicier superfétatoire »…Troubles et agitations qu’entendent créer aux abords des spectacles de l’humoriste, des agents communautaires, notamment à l’appel du Crif, de la famille Klarsfeld, de «l’inénarrable Arno Klarsfeld, personnalité discutable et avocat médiocre.»

     Invité de LCP, le vice-président du FN, Louis Aliot, a rappelé face au porte-parole du PS, David Assouline, la condamnation par le Front National de «tous les antisémitismes », mais aussi son attachement à la «liberté d’expression». Il a relevé que «le plus bel impresario de Dieudonné aujourd’hui, (c’est) Valls. Il a démultiplié les facteurs de promotion du spectacle de Dieudonné de la manière la plus bête qui soit. Mais c’est son affaire, ce n’est pas la nôtre.»

     Cet écran de fumée, cette pièce de théâtre pour masquer aux yeux de l’opinion les échecs de la politique euromondialiste du PS  qui ruinent la France et les Français, est aussi dérisoire qu’est scandaleux cet arbitraire d’un Système aux abois.

     C’est bien pourquoi, les dirigeants du FN, au travers du cas Dieudonné, lequel par ailleurs se défend d’être antisémite, réitère leur  conviction de  la dangerosité pour la démocratie de toute restriction insensée de la liberté de parole, même si celle-ci peut apparaître outrancière, scandaleuse et/ou blessante. Après tout, personne ne vous force à lire Charlie-Hebdo, à voir les spectacles de Dieudonné ou de Patrick Timsit.  Cela ressort de la liberté de chacun.

     Or, il faut bien le dire, des millions de Français sont aussi quotidiennement attaqués, blessés ou vilipendés dans leur foi, leurs idées, leurs valeurs, par les émissions, de toute nature, qui se déversent sur les antennes des grandes chaînes de radio ou de télévision, notamment celles du service public

     Philippe Bilger cité plus haut, notait avec raison et cet avis est partagé par Bruno Gollnisch, que « le commun des citoyens et des juristes plus pulsionnels que raisonnables ont tendance à assimiler ce que l’éthique réprouve à ce que le droit interdit. Ce n’est pas toujours vrai et il faut s’en féliciter. Car c’est cet écart, cette distance qui permettent la liberté et empêchent qu’une chape de plomb totale et étouffante pèse sur nous, nos pensées, nos écrits, nos paroles et nos actes. Notre société.»

     « Il est plus important, en ce sens, de respecter à toute force, en se défendant de la moindre entorse, l’état de droit, les armes dont il dispose et les limites qu’il pose, que de s’abandonner à la volupté sombre de tout pénaliser au risque de violer non seulement des droits individuels mais l’esprit même de notre République

     D’ailleurs, malgré le matraquage, le sondage RTL d’hier indiquait que six Français sur dix sont opposés à l’interdiction des spectacles de Dieudonné, tandis que l’enquête d’opinion réalisée par BVA et publiée la veille indiquait que  71% des Français ont une « mauvaise opinion » de François Hollande.  

     La réaction la plus cohérente et la plus intelligente émanant des rangs du Crif (il est membre de son comité directeur), est venu comme souvent du très droitier avocat Gilles-William Goldnadel, président de l’association France-Israël.

     Dans un article repris sur le site communautaire dreuz info, Me Goldnadel ne sombre pas dans l’invective comme le militant communautaire Guy Millière. Rassurons nous, la grande majorité de nos compatriotes juifs ne sont pas dupes et d’ailleurs ne connaissent même pas l’existence de ce dernier.

     Mais M. Millière, au nom de son obsession antinationale coutumière, estime sur ce même site  que «les propos des dirigeants du Front National sur le sujet (la défense par les frontistes de la liberté d’expression dans cette affaire Dieudonné, NDLR) suffisent à montrer que décidément, le Front National continue à entretenir un rapport aux Juifs, au judaïsme et à Israël couvert de moisissures. » Cet ultralibéral qui conspue la gauche à longueur d’éditoriaux se retrouve ainsi une nouvelle fois par ses outrances haineuses sur la même longueur d’onde que l’extrême-gauche.

     Sa prose n’est pas en effet sans rappeler celle de l’écolo-gauchiste (pro-palestinien ?) Yves Paccalet, conseiller régional de Rhône-Alpes, qui affirme sur le site du Nouvel Obs que «pour Bruno Gollnisch, Jean-Marie Le Pen et les autres leaders du Front National, l’esprit loge bel et bien dans le cerveau. Mais dans une aire spéciale de cet organe, dédiée à la haine d’autrui, au nationalisme le plus intolérant et au désir d’exclusion repeint aux tristes nuances du brun. »

     Non, Gilles-William Goldnadel s’essaye lui à prendre de la hauteur et surtout assume ses engagements. Certes, ce proche de Nicolas Sarkozy donne « raison » à M. Valls «  de reprocher au parti de Mme Le Pen et plus encore de son président d’honneur sa délicate modération et même son inquiétante ambiguïté (sic) à l’égard de l’homme de la Main d’or. »

     «  Mais le ministre de l’intérieur socialiste ajoute-t-il, eût été, lui aussi, plus crédible dans son intransigeance, si il avait condamné symétriquement les menées de ses alliés communistes à Bagnolet qui viennent de faire citoyen d’honneur (Georges-)Ibrahim Abdallah, l’assassin de deux diplomates américain et israélien, qui purge sa peine dans une prison de la république. Pas davantage, Mme Taubira, qui vient de se réveiller de son profond sommeil après avoir été secouée cette semaine par le Canard enchaîné pour son inaction envers le comique quenellier, n’a cru devoir demander à son parquet de poursuivre le maire de Bagnolet pour apologie du crime. Enfin, il y a quelques mois, la France enterrait en grande pompe un faux rédacteur de la déclaration des droits de l’homme (Stephan Hessel, voir l’article publié sur notre blog, NDLR) qui, deux ans auparavant, avait déclaré au Frankfurter Allgemeine Zeitung, qu’en comparaison avec l’occupation israélienne, l’occupation nazie avait été inoffensive.  »

     Laissons le mot de la fin à un dessinateur dont le très vipérin engagement antifrontiste ne fait aucun doute, le soixante-huitard Willem, exerçant ses « talents » à Libération, membre de l’équipe de Charlie-Hebdo et  futur  président du festival de BD d’Angoulême.

     Interrogé par Le Parisien sur la circulaire anti Dieudonné pondu par Valls, Willem explique: «A mon avis, c’est totalement contre-productif. Au final, ça lui fait juste un peu plus de publicité. Et puis quand on commence à interdire des spectacles, il est difficile de savoir où on va s’arrêter La solution face aux propos de Dieudonné ? Willem en propose deux : Soit il ne faut pas en parler. Soit il faut être plus fort que lui, plus drôle...».

     Plus fort, plus drôle ? Avec un peu de chance,  Arthur et Cyril Hanouna vont relever le défi et la république sera sauvée !

    http://gollnisch.com/2014/01/07/valls-et-sa-troupe-en-tournee/

  • La garde à vue est bien plus courte pour la Femen Eloïse Bouton que pour les militants catholiques

    La presse l’a signalé : Eloïse Bouton a été placée en garde à vue mardi matin. Pas longtemps, rassurez-vous. La pauvre a été libérée 8 heures plus tard. On est loin des gardes à vue infligées aux catholiques qui avaient interrompus le spectacle antichrétien Sur le concept du visage du fils de Dieu. Eux ont fait entre 24 et 48 heures de garde à vue selon les cas. Pourtant, la plupart n’avait jamais connu d’interpellation par la police, jamais causé aucun délit.

    Eloïse Bouton, elle, a été placé quelques heures en garde à vue pour l’action de profanation qu’elle a commise, au nom des FEMEN, le 20 décembre dernier dans l’église de la Madeleine. Elle avait fait irruption, dépoitraillée, debout sur l’autel de l’église. Sur son ventre, l’inscription « 344e salope » faisait référence au « manifeste des 343 salopes » pro-avortement publié en 1971. Dans son dos, il y avait une autre inscription : « Christmas is canceled » (« Noël est annulé »). Le père Bruno Horaist a porté plainte et l’a notamment accusée d’avoir uriné sur les marches menant à l’autel.

    Lire la suite ....

  • Le faux passeport d'Inna Schevchenko la Femen

    Lu sur l'Observatoire de la christianophobie :

    "Dans un tweet du 7 janvier 2014, Inna Schevchenko trompette : « Après une longue bataille, j’ai obtenu mon passeport ! Fière d’y voir écrit République française. Bonne journée les fascistes:) ». Inna Schevchenko ment ! Il ne s’agit pas d’un “passeport” mais d’un « Document de voyage pour réfugié, apatride et autres bénéficiaires de protection », accordé pour deux ans et qui permet à un réfugié en France de voyager dans certains pays étrangers.

    En observant les images mises en lignes, on s’aperçoit d’abord que la couverture dudit “passeport” ne signale pas qu’il s’agit précisément d’un “passeport” puisque le mot « Passeport » suivi de l’icône indiquant qu’il s’agit d’un document biométrique, ne sont pas visibles (et pour cause…). En observant le bout de page intérieur de ce document, mis en ligne par l’intéressée, on peut lire que ce document a été délivré par la Préfecture de Police le 4 décembre 2013 et qu’il expirera le 3 décembre 2015. La validité d’un “passeport” n’est évidemment pas de deux ans ! [...]"

    Michel Janva

  • Mgr Aillet nous invite à marcher pour la vie le 19 janvier

    Communiqué de Mgr Aillet :

    "1.       Année 2013, année de la « manif pour tous »

    2013 restera gravée dans les mémoires comme l’année d’une mobilisation citoyenne sans précédent autour des questions sociétales relatives à la vie et à la famille. Près de deux millions de pétitions signées, dont 100 000 de France, dans le cadre de l’initiative citoyenne européenne « one of us », pour la protection de l’embryon. 700 000 pétitions déposées au CESE contre le projet de loi de « mariage pour tous ». Des centaines de milliers, voire des millions de manifestants à Paris les 13 janvier, 24 mars et 26 mai contre la loi Taubira et pour la famille fondée sur l’union stable d’un homme et d’une femme, garante de la filiation. Sans doute, on peut à bon droit être frustré devant l’inefficacité apparente de cette mobilisation : pétitions déclarées irrecevables, manifestants traités par le mépris, violences policières, gouvernement sourd au cri de tout un peuple ! On pourrait même être tenté de se démobiliser, d’autant que l’on annonce la discussion prochaine d’un projet de loi sur la fin de vie, incluant la promotion du suicide assisté, sur la base d’une consultation populaire reposant sur un panel de … 18 citoyens triés sur le volet !

    Pourtant, les résultats ne manquent pas : la PMA et la GPA ont été retirés du projet … mais pour combien de temps ? La pétition « one of us » a permis la mise en échec de la résolution Estrela au parlement européen… Le plus important demeurant le sursaut des consciences : quand le bon sens est offusqué, il se réveille et se manifeste. Et on a gardé une attitude pacifique, on ne s’est pas laissé aller à la stigmatisation de quiconque, on n’a pas revendiqué pour des intérêts particuliers, on a manifesté pour le Bien commun, ce Bien que l’on doit rechercher en commun et qui garantit la dignité de toute personne humaine sans exception, à commencer par la plus faible et la plus fragile : l’enfant à naître ou déjà né, la personne porteuse d’un handicap ou en fin de vie.

    On s’est surtout mobilisé pour la famille et l’on doit continuer à se mobiliser, tant les enjeux demeurent entiers en 2014, avec la discussion prochaine d’un projet de loi famille aux conséquences funestes annoncées.

    2.       La dignité de la vie humaine

    Mais la question de la dignité et de l’inviolabilité de la vie humaine revient sur le devant de la scène, avec un projet de loi qui sera présenté au Parlement à partir du 20 janvier : il s’agit, sous prétexte d’égalité entre les hommes et les femmes, de faciliter coûte que coûte le recours à l’avortement. Preuve de la crainte de certains organismes et lobbies devant la défection croissante de personnels de santé et de médecins, mais aussi devant la prise de conscience qui s’exprime davantage dans l’opinion publique face à l’augmentation alarmante des avortements chez les mineures ou à la multiplication des traumatismes post-avortement…   Tandis que la loi Veil prévoyait de dépénaliser l’interruption volontaire de grossesse, pour cause de « détresse de la femme », on propose aujourd’hui de remplacer cette clause par la reconnaissance d’un véritable droit de la femme à recourir à l’avortement si « elle ne veut pas poursuivre sa grossesse ». En outre le projet de loi prévoit une extension du délit d’entrave à l’avortement, en particulier quant à l’information, déjà votée au Sénat le 17 septembre dernier en catimini ; c’est aussi la liberté d’expression qui est une fois de plus gravement remise en question : toute déclaration publique dénonçant le drame de l’avortement pourrait faire l’objet d’une sanction pénale.

    Nous vivons un véritable tournant culturel, et par la détermination idéologique de ce gouvernement, et par la nouvelle prise de conscience qui se fait jour autour de la dignité de la vie humaine. Les évêques de France ne viennent-ils pas de se saisir de la question en constituant un groupe de travail sur « le phénomène social de l’avortement et ses conséquences pour l’éducation des jeunes » ? Et Mgr Georges Pontier, archevêque de Marseille et Président de la Conférence des évêques de France, n’a-t-il pas alerté l’opinion publique dans son message de Noël et du Nouvel an en affirmant : « Je pense encore à ce projet de modification de la loi sur l'interruption volontaire de grossesse qui loin de permettre aux femmes en détresse d'être laissées moins seules devant leur responsabilité face à la vie naissante sont quasiment incitées à ne se poser aucune question quant à l'élimination de l'être qu'elles portent en leur chair » ?

    Le contexte est d’autant plus favorable à la poursuite de la mobilisation que l’Espagne est en train de revenir sur la loi légalisant l’avortement et que les mouvements Pro-Vie récoltent aux Etats-Unis les premiers fruits de leur combat de trente ans, à travers le revirement sensible de l’opinion publique ! La culture de mort est un colosse aux pieds d’argile qui commence à vaciller !

    3.       La marche pour la vie 2014

    C’est la raison pour laquelle, pour ma part, je donne la priorité à la Marche pour la vie du 19 janvier. J’y serai et j’invite tous ceux qui le décideront en conscience à se mobiliser pour cette manifestation prévue de longue date et qui s’était effacée, en 2013, devant la Manif pour tous, pour faire droit à l’urgence du moment. Je ne doute pas que beaucoup de ceux qui ont marché pour la famille en 2013 saisiront l’occasion de marcher pour la vie, le 19 janvier prochain.

    Marcher pour la vie, c’est défendre les enfants à naître, qui sont les plus sans défense et innocents de tous. Le Pape François l’a rappelé avec force dans son exhortation apostolique La joie de l’Evangile : « On veut (leur) nier aujourd’hui la dignité humaine afin de pouvoir en faire ce que l’on veut, en leur retirant la vie et en promouvant des législations qui font que personne ne peut l’empêcher. Fréquemment, pour ridiculiser allègrement la défense que l’Église fait des enfants à naître, on fait en sorte de présenter sa position comme quelque chose d’idéologique, d’obscurantiste et de conservateur. Et pourtant cette défense de la vie à naître est intimement liée à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement. Elle est une fin en soi, et jamais un moyen pour résoudre d’autres difficultés » (n. 213). Et d’ajouter : « Précisément parce qu’il s’agit d’une question qui regarde la cohérence interne de notre message sur la valeur de la personne humaine, on ne doit pas s’attendre à ce que l’Église change de position sur cette question. Je veux être tout à fait honnête à cet égard. Cette question n’est pas sujette à de prétendues réformes ou à des “modernisations”. Ce n’est pas un progrès de prétendre résoudre les problèmes en éliminant une vie humaine » (n. 214).

    Marcher pour la vie, c’est aussi prendre le parti des femmes qui sont souvent mise contre leur gré dans l’obligation de mettre fin à la vie de leur bébé, sous la pression du milieu et parce qu’il leur semble, vu leur contexte humain et social, impossible d’accueillir leur enfant. Selon un sondage IFOP-Alliance Vita de février 2010, pour 61% des Françaises, « il y a trop d'avortements dans notre pays » ; pour 83%, « l'avortement laisse des traces psychologiques difficiles à vivre pour les femmes » ; pour 60%, « la société devrait davantage aider les femmes à éviter le recours à l'IVG ». Nous ne pouvons pas ignorer ces situations de détresse et nous devons tout mettre en œuvre pour offrir aux femmes confrontées à ce drame un accompagnement humain et spirituel digne de ce nom.

    Je confie au Seigneur, par l’intercession de Notre Dame de la Vie, cette grande cause nationale et implore sa bénédiction sur tous ceux qui participeront à la Marche pour la Vie du 19 janvier 2014."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • L’affaire Dieudonné : l’arbre qui cache la forêt de l’offensive contre Internet

    « Car, si personne ne bouge, c’est la pensée (…) qui sera étouffée ».

    Que Manuel Valls, qui aura passé toute la trêve des confiseurs à ostraciser Dieudonné, s’affirme, « par [s]a femme, lié de manière éternelle à la communauté juive et à Israël » et qu’il soit « fier de faire partie d’un gouvernement qui veut bâtir une amitié forte avec Israël », nul ne le contestera puisqu’il l’a maintes fois affirmé, par exemple le 22 juillet 2012 à Strasbourg. Qu’il espère supplanter Jean-Marc Ayrault à Matignon à la faveur de ses dernières gesticulations, très médiatiques mais dérisoires au regard de sa défaite contre la criminalité et de son triste bilan de la Saint-Sylvestre (trois personnes assassinées à l’arme blanche et 1067 véhicules incendiés malgré le déploiement de 53.000 gendarmes et policiers) est une évidence. Mais le ministre de l’Intérieur réussira-t-il, grâce à sa circulaire du 6 janvier, à faire interdire par les préfets les spectacles de celui qu’il qualifie de « petit entrepreneur de la haine », « raciste et antisémite », obsédé par la « haine du juif » jusqu’à faire « l’apologie de la Shoah » ?

    Pas impossible si les nervis de la Ligue de défense juive provoquaient des troubles à l’ordre public susceptibles de faire annuler la tournée de Dieudonné en province. Rappelons que la LDJ est une organisation interdite aux Etats-Unis et même en Israël pour son extrémisme mais qu’elle est protégée chez nous en haut lieu et par la gens Klarsfeld qui, à l’abri de ses Légions d’honneur (Madame est Grand-Croix et Monsieur Grand Officier), doit cornaquer ce mercredi à Nantes une manifestation hostile. (CG)

    Un prétexte à la « normalisation » du Web

    Encore qu’il s’agirait, si M. Valls parvenait à ses fins, d’une scandaleuse atteinte à la liberté d’expression doublée d’une atteinte encore plus monstrueuse à la liberté du travail – en application servile de la loi nationale-socialiste sur le Berufsverbot ou disqualification professionnelle, loi jugée scélérate à l’époque –, la question est peut-être secondaire et va bien au-delà du cas du seul Dieudonné M’Bala M’Bala – dont on peut penser ce qu’on veut, y compris du mal.

    C’est la liberté d’expression de millions d’internautes français qui est menacée.

    Le conflit s’était envenimé au fil des mois entre le journaliste Patrick Cohen, anchorman des matinales de France Inter qui avait dressé en mars une liste noire des individus nauséabonds, dont Dieudonné, à ne jamais inviter sur les antennes du service public, et l’humoriste ; ce dernier avait lancé en décembre, dans son théâtre parisien de La Main d’Or, une phrase provocatrice mais étrangement ambiguë : « Quand je l’entends parler, Patrick Cohen, j’me dis, tu vois, les chambres à gaz… Dommage. » Voulait-il dire par là « dommage que les chambres à gaz n’aient jamais existé » ou, au contraire – ce qui prouverait du moins que cet « antisémite » n’est nullement révisionniste, « dommage qu’elles n’existent plus » ?

    Peu importe. Dès lors, la machine s’emballa et d’autant plus que, simultanément, le footeux antillais Nicolas Anelka, dont les multiples incartades verbales et le refus obstiné de chanter La Marseillaise quand il jouait d’aventure en équipe de France ne gênaient personne, célébrait d’une « quenelle », posture prétendument néo-nazie, le but qu’il venait de marquer outre-Manche pour son nouveau club de West Bromwich Albion. La photo blasphématoire, dédiée à « [son] ami Dieudonné », ayant fait le tour du monde (et des cités ethniques), le prétexte était tout trouvé pour passer aux choses sérieuses.

    Soit, sovietico more, la « normalisation* » d’Internet, cet insupportable espace de liberté où peuvent s’étaler toutes les opinions et, plus grave, toutes les contestations des dogmes les mieux établis.

    Une répression « légitime »

    Car cette offensive couvait depuis plusieurs mois et, dès le 26 septembre dernier, sur le site Boulevard Voltaire, Jean-Yves Le Gallou avait accusé l’Union des étudiants juifs de France (UEJF), « bras armé du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) », de revêtir « l’habit du censeur » en se plaçant « en tête des tentatives de censure d’Internet : poursuites de blogs, poursuites de commentateurs, poursuites de réseaux sociaux ».

    Comme pour donner raison au fondateur de Polémia, le CRIF publiait le 13 octobre contre la « Fachosphère du Net » une philippique de son spécialiste des médias Marc Knobel qui déplorait : « Certes, des associations antiracistes ont engagé des procédures afin de s’opposer à ces marchands de haine ; toutefois, pourquoi s’en remet-on en ce domaine au seul dévouement (sic) de ces associations ? La lutte contre le racisme et l’antisémitisme sur Internet n’incombe-t-elle pas AUSSI aux pouvoirs publics ? »

    Le 17 octobre, toujours sur le site du CRIF, le même exhortait donc le gouvernement à appliquer dans toute sa rigueur la législation muselant « l’Internet de la haine », car « les restrictions à la liberté d’expression peuvent être considérées comme légitimes pour lutter contre le racisme », y compris dans les « nouveaux médias ». « Si le droit à la liberté vaut pour Internet, les restrictions à celle-ci s’appliquent également. Internet n’étant qu’un instrument et non un but en soi, il ne peut être tenu pour affranchi des lois nationales et internationales », théorisait M. Knobel.

    Un président et un gouvernement aux ordres…

    Message reçu. Accueillant le 16 décembre à l’Elysée Roger Cukierman, président du CRIF, à l’occasion du septantième anniversaire de ce lobby, le chef de l’Etat lui déclarait notamment : « Quand vous avez des choses à dire, Monsieur le Président, vous les dites et vous les dites librement, franchement, sincèrement, bruyamment et nous vous écoutons**. »

    Rien d’étonnant, dans ces conditions, si, deux jours plus tard, les députés saisis d’une proposition de loi inspirée des préconisations de la pourtant très institutionnelle Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) sur la nécessité d’étendre aux blogueurs la protection dont bénéficient les sources des journalistes, rejetaient ce texte ; et si, dans la foulée, la « Dieudosphère », considérée à tort ou à raison comme le fer de lance de la « Fachosphère », se retrouvait sous la mitraille qui, prenons-en le pari, ne s’arrêtera pas à cette seule cible.

    « Haine sur Internet : la guerre est déclarée », triomphait donc le 3 janvier Daniel Makonnen, responsable de la communication de la LICRA, ravi de l’imminente mise au pas du Web.

    Car, si « la Toile » s’est aussitôt enflammée devant la menace d’asservissement et d’épuration, on n’a noté du côté des humanistes homologués ni réserves ni scrupules mais au contraire une acceptation béate de la machine de guerre gouvernementale, un lâche soulagement devant le « courage » de l’équipe Ayrault qui s’apprête à faire voter un projet de loi étendant les possibilités de capter les données numériques, véritable « Patriot Act » à la française instaurant une sourcilleuse censure et incitant à la délation.

    …et une Intelligentsia complice des éradicateurs

    Défenseur des démocrates ukrainiens en lutte contre le tyran Poutine comme il l’avait été des honorables républicains libyens contre l’immonde Kadhafi, Bernard-Henri Lévy tresse ainsi des lauriers au petit Jdanov de la Place Beauvau, initiateur de la nouvelle « ligne générale » :

    « Il y a un moment où […] il est du devoir de la parole publique de dire. Valls l’a fait, Valls a eu raison. Il n’y a rien de commun, rien, entre le travail d’un humoriste dont la liberté d’expression et donc de provocation est effectivement sacrée, et l’entreprise d’un agitateur néonazi qui fait ouvertement campagne sur des thèmes qui ne sont pas des opinions mais des délits. »

    Cette opinion est partagée par Bertrand Delanoë qui, abandonnant la mairie de Paris dans l’espoir d’un maroquin ministériel, doit donner des gages. Dieudonné étant pour lui « quelqu’un qui fait l’apologie de crimes contre l’Humanité et qui par ses propos porte atteinte à la dignité humaine, il doit être combattu avec toutes les rigueurs de la loi ». Et surtout avec la force injuste de la loi.

    Ce qui tombe bien puisque, tout aussi acharnée, Mme le Ministre délégué à l’Economie numérique Fleur Pellerin – Coréenne naguère adoptée par un couple français, cas également du camarade Jean-Vincent Placé, le gourou des Verts – s’est félicité de la possibilité « de faire condamner toute personne propageant des propos racistes sur les réseaux sociaux » : « Aujourd’hui, la Justice a les moyens techniques de faire appliquer les décisions et c’est ce qu’il faut faire, y compris dans le cas de Dieudonné », déclarait-elle le 31 décembre, sûre que sa collègue à la Justice Christiane Taubira, si indulgente aux FEMEN profanatrices de tant de nos églises et aux auteurs de crimes crapuleux, se montrera intransigeante à l’encontre des déviants idéologiques.

    Un modèle démocratique : la Chine populaire !

    Mais la palme de l’inconscience ou, si l’on préfère, du cynisme, revient sans doute à l’éthéré dandy qui sert de directeur à L’Express. Participant aux Grandes Gueules sur RMC le 3 janvier, Christophe Barbier proclamait ainsi : « Internet n’est pas un no man’s land. Internet est un champ d’impunité, mais ça se régule aussi, Internet. Entre nous, hein, les Chinois y arrivent bien. Si les dictatures y arrivent, il faut que les démocraties y arrivent aussi ! »

    Quatre-vingts ans après le pamphlet de Paul Nizan, Les Chiens de garde (de l’ordre établi), sortait en 2012 un documentaire politique, Les Nouveaux Chiens de garde inspiré du livre éponyme de Serge Halimi. Christophe Barbier y était durement étrillé pour sa défense de la « mondialisation heureuse » et de l’idéologie dominante. On aurait pu croire qu’après son ode, digne d’un Garde rouge, à la répression, le personnage serait durablement tricard des plateaux. Tout au contraire, il était deux jours plus tard l’invité d’honneur du 19/20 de France 3 où il exalta l’ardente obligation d’une « pédagogie mémorielle » car « on ne peut pas rire de tout », proclame celui qui se présente comme « un esprit libre ».

    Détail savoureux : M. Barbier, normalien controversé car, recalé au concours d’entrée rue d’Ulm, il n’en aurait suivi les cours qu’en auditeur libre et ne possède d’ailleurs qu’une maîtrise d’histoire, a tourné dans Doutes, un film de son épouse, Yamini Kumar-Cohen (elle-même directrice de la communication chez Hermès), censé fustiger le… « Politiquement Correct » ! Ce qui l’autorisait évidemment à réclamer, il y a deux ans déjà dans L’Express, « un droit mondial du Web ».

    Un tel droit, également exigé par Ariel Wizman, son confrère de Canal+, qui réclamait le 28 novembre la création d’une « police du Net », selon lui « égout de la pensée », mène, on le sait, à l’alignement déjà observé par les « médias en servitude » et heureux de l’être, mais furieux de voir leurs certitudes, leurs oukases et leur magistère battus en brèche par de simples citoyens.

    En 1984, la suspension de la nouvelle radio NRJ, dont la puissance d’émission brouillait toutes les antennes voisines, avait jeté dans la rue trois cent mille jeunes et forcé le pouvoir socialiste à reculer. L’enjeu est aujourd’hui bien plus important. Car, si personne ne bouge, c’est la pensée, dont a si peur M. Wizman, qui sera étouffée.

    Notes :

    (*) « Normalisation » : tel avait été l’euphémisme choisi en août 1968 par Michel Debré, alors ministre des Affaires étrangères de Charles De Gaulle, pour qualifier l’envoi des blindés soviétiques ayant pour mission de mater le « printemps de Prague ».
    (**) Souligné par nous

    POLEMIA

  • Les faux prophètes guidant le peuple (suite et fin)

    Rupture avec le système 
    Etre radical signifie remettre en cause ce système en tenant ensemble ses quatre dimensions économique, technologique, culturelle et politique. Mais pour être radicale, la critique doit aussi envisager une remise en cause approfondie qui entraîne une véritable rupture avec ce système. C’est précisément ce que ne font pas les intellectuels contestataires à la mode actuellement. Selon eux, le capitalisme engendre des formes de vie plus riches et des rapports sociaux plus libres parce qu’il arrache les individus aux traditions à la morale ancienne et à la culture classique (censées être intrinsèquement et uniquement porteuses de tares : bourgeoises, masculines, occidentales, blanches, hétérosexuelles, etc.), et parce qu’il produit en outre les outils technologiques qui serviront les mouvements de résistance et d’émancipation, pourvu que les opprimés s’en emparent. 
         Il y a de ce point de vue une réelle continuité, de Gilles Deleuze et Félix Guattari proposant « d’aller encore plus loin dans le mouvement du marché, du décodage et de la déterritorialisation », jusqu’à Toni Negri et Michael Hardt donnant aux multitudes la tâche de faire advenir le cyborg, être posthumain artificiel construit « à la frontière ambiguë entre homme, animal et machine », « sur le terrain souple et modulable des nouvelles technologies biologiques, mécaniques et de communication ». S’inscrivent dans la même ligne les propos de Bernard Stiegler suggérant récemment de mettre le numérique et « l’augmentation de la valeur esprit au centre de l’économie libidinale » d’un « nouveau modèle industriel », ou ceux d’Alain Badiou, assénant avec l’assurance de la bêtise : « Tant d’aventures majeures piétinent, ou relèvent du ‘la vie est trop lente’, voyez l’exploration des planètes, l’énergie par fusion thermonucléaire, l’engin volant pour tous, les images en relief dans l’espace, etc. [...] Pas assez de technique, une technique encore très fruste, telle est la vraie situation : le règne du capital bride et simplifie la technique, dont les virtualités sont infinies. » 
         Il n’est finalement pas excessif de parler de « libéralisme libertaire » à propos de toutes ces pensées soi-disant critiques, qui « sont parvenues à faire admettre quasi unanimement leur méthode d’analyse à une très large partie de la gauche et de l’extrême gauche, sans que cette méthode renforce un système d’exploitation que jusqu’alors elle prétendait combattre ». Déjà l’apologie des réseaux qui faisaient fureur chez les penseurs postmodernes des années 1970, concordait assez bien sur le plan idéologique avec l’irruption simultanée du capitalisme connexionniste, tout en faisant le lien avec les thématiques du gauchisme soixante-huitard. 
    Sens de la limite 
    Mais si tous ces penseurs à la mode ne sont pas réellement radicaux, alors que sont-ils ? Jean-Claude Michéa a formulé sur ce point une remarque assez éclairante : « Il conviendrait, une fois pour toutes, de bien distinguer une position radicale d’une posture extrémiste (ou « extrême » - au sens où l’on parle, par exemple, d’un sport extrême). On appellera ainsi critique radicale toute critique qui s’avère capable d’identifier un mal à sa racine et qui est donc en mesure de proposer un traitement approprié. Une posture extrémiste, au contraire, renvoie essentiellement à cette configuration psychologique bien connue (et généralement d’origine oedipienne) qui oblige un sujet – afin de maintenir désespérément une image positive de lui-même – à dépasser sans cesse les limites existantes (la surenchère mimétique perpétuelle constituant, de ce fait, le rituel extrémiste par excellence). [...] Le fait d’appartenir à une gauche extrême ne garantit donc en rien que cette gauche soit radicale. » Cette remarque prend un sens particulier dans le contexte actuel, dans la mesure où la volonté d’en finir avec toute limite est au cœur du projet technolibéral contemporain. La plupart des penseurs actuellement à la mode sont en fait solidaires, qu’ils le veuillent ou non, d’un processus de modernisation qui sape concrètement et méthodiquement les bases possibles d’une vie digne d’être vécue, qui combinerait liberté individuelle, égalité des conditions matérielles, autonomie collective et relation apaisée aux milieux naturels. 
         Ce faisant, ils relèvent aussi d’une autre distinction, qu’avait élaborée Dwight Macdonald dans l’après-guerre lorsqu’il avait clairement séparé les intellectuels progressistes des intellectuels radicaux. Les premiers sont convaincus que la fin du capitalisme, miné par sa surproductivité, signifiera nécessairement le passage à une société d’abondance communiste – ce qui est une autre manière d’accepter la métaphysique du progrès selon laquelle le bonheur viendra « des avancées de la science et de la maîtrise croissante des humains sur la nature ». Les seconds considèrent au contraire « qu’au cours de ces deux derniers siècles, le progrès technologique, l’organisation de la vie humaine par le haut (que Max Weber appelle la rationalisation), la confiance excessive en la méthode scientifique – tout ceci nous a menés, littéralement, dans l’impasse ». La modération est la vertu des radicaux, concluait Dwight Macdonald. « Intellectuellement, la meilleure façon d’aborder la question socialiste est peut-être, tout simplement, de ne jamais oublier que l’humain est mortel et imparfait [...] et donc qu’il ne faut pas aller trop loin. » 
         Il nous semble aujourd’hui les termes du débat sont plus clairs encore. Revendiquer la poursuite extrême de la déterritorialisation, de la désaffiliation et de la déconstruction ne peut que faire le jeu du système qui détruit le monde et nous détruit avec lui. La vraie radicalité, à l’heure où prospère l’artificialisation des êtres, doit consister à retrouver une limite sur laquelle le processus butera, et à partir de laquelle nous pourrons trouver les ressources pour renverser le rapport de forces. 
    De nouveaux horizons 
    Comme beaucoup nous nous sommes nourris des écrits des penseurs absents des bibliographies prédigérées destinées aux apprentis révolutionnaires et aux nouveaux activistes. Leurs noms circulaient par le bouche à oreille, étaient mentionnés dans un débat, précieusement notés en attendant de pouvoir se plonger dans leurs œuvres, ou encore cités dans un livre – une lecture en amenant une autre. Plusieurs d’entre eux se réfèrent d’ailleurs les uns aux autres et, sans pour autant constituer une véritable famille de pensée, dessinent ainsi un certain horizon politique. Tous ces auteurs, qui ont fait notre éducation et chez qui nous trouvons encore matière à penser, ne se caractérisent pas forcément, comme d’autres, par la virulence des propos, les déclarations excessives, les appels à la violence ou à l’insurrection. Contrairement à leurs adversaires, qui estiment que la morale est par essence réactionnaire et qu’on ne discute pas des goûts et des couleurs, ils n’hésitent pas à adopter une approche éthique et esthétique pour critiquer les traits les plus sinistres des sociétés contemporaines. Leur radicalité n’en est que plus consistante. 
         En les intégrant à notre réflexion, nous voulons défendre avant tout la nécessité d’une rupture intellectuelle visant à recomposer les termes de l’affrontement politique contemporain, et défricher de nouvelles voies pour les luttes sociales à venir. Plutôt que de continuer à fantasmer des oppositions en partie éculées et en tout cas de plus en plus inaptes à analyser les bouleversements en cours (progrès/réaction, réforme/révolution, etc.), il nous semble urgent de prendre conscience que beaucoup d’orientations prétendument subversives mènent en fait droit à l’abîme. La tâche pourrait donc être décrite de la manière suivante : redéfinir les conditions nécessaires à la formulation d’un autre futur sans tomber pour autant dans l’idéologie du progrès, creuser le sillon libertaire sans devenir libéral. Le premier pas en ce sens consiste à découvrir ou redécouvrir tous les penseurs qui posent de manière originale la question du devenir collectif, question devenue plus grave que jamais à l’heure de la vie liquide, précaire et numérisée – la vie sans qualités. 

    La Décroissance N°105

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/les-faux-prophetes-guidant-le-peuple_8.html

  • "Les policiers grecs rejoignent le peuple"

    Le principal syndicat de policiers en Grèce menace de réclamer des mandats d’arrêt contre les émissaires de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI) imposant la mise en oeuvre de mesures d’austérité fortement impopulaires.
    Dans une lettre dont Reuters a eu connaissance vendredi, la Fédération de la police grecque accuse ces représentants des bailleurs de fonds internationaux de la Grèce de "chantage, tentatives de subrepticement abolir ou ronger la démocratie et la souveraineté nationale".
    Cette lettre précise que l’une des personnalités visées est Poul Thomsen, le principal représentant du FMI en Grèce. La missive a aussi été adressée à Klaus Masuch, chef de la délégation de la Banque centrale européenne (BCE), et à Servaas Deroos, ancien inspecteur en chef de la Commission européenne en Grèce.
    Cette menace est essentiellement symbolique puisque, soulignent des experts des questions juridiques, un mandat d’arrêt doit d’abord être émis par un juge. Cette initiative illustre cependant l’ampleur de la colère de la population grecque face aux baisses de salaires et aux coupes claires dans les budgets de l’Etat exigées par les créanciers internationaux de la Grèce. 
    "Comme vous poursuivez cette politique destructrice, nous vous prévenons que vous ne pouvez nous contraindre à nous battre contre nos frères. Nous refusons de nous élever face à nos parents, nos frères, nos enfants ou tout citoyen manifestant ou exigeant un changement de politique", souligne le syndicat, qui représente plus de deux tiers des effectifs policiers de la Grèce.
    "Nous vous prévenons que, en tant que représentants légaux des policiers grecs, nous allons émettre des mandats d’arrêts pour une série d’infractions légales (...) telles que chantage, tentatives de subrepticement abolir ou ronger la démocratie et la souveraineté nationale."
    Un responsable syndical a cependant souligné que cette lettre constituait une manifestation symbolique de solidarité avec la population et que les policiers continueraient de lutter contre les débordements lors des manifestations.
    Les policiers sont directement confrontés à la colère populaire qui se manifeste régulièrement à l’occasion de rassemblements devant le parlement à Athènes. Le slogan "Policiers, porcs, assassins" est régulièrement scandé ou inscrit sauvagement sur les murs.
    Plusieurs milliers de personnes se sont à nouveau rassemblées vendredi à Athènes pour manifester contre de nouvelles mesures d’austérité entérinées par le gouvernement sous la pression des créanciers internationaux.

    Source

    http://www.oragesdacier.info/2014/01/les-policiers-grecs-rejoignent-le-peuple.html