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lobby - Page 2055

  • EELV pour la dissolution de la France et des nations d'Europe

    La bobo écolo gaucho Emmanuelle Cosse d’EELV souhaite la dissolution de la France et des nations européennes. Les euro-mondialistes immigrationistes ne se cachent plus. Nous voyons le vrai visage au grand jour, ils veulent faire disparaitre les peuples européens et leurs cultures enracinées dans un grand Maelstrom décadent.
    http://www.youtube.com/watch?v=4_NdzyBw_RQ

  • Laurent Brayard: « La grande majorité des médias français sont contrôlés »


    Laurent Brayard,Français habitant en Russie et rédacteur pendant un moment à la Voix la Russie, raconte sur son blog (1) une histoire assez étonnante qui lui est arrivée avec un journaliste français. Intrigué, nous avons voulu en savoir plus et il a bien voulu répondre à nos questions tout en nous offrant un panorama de la presse russe par la même occasion.



    1) Laurent Brayard, pourriez-vous d’abord brièvement vous présenter aux lecteurs ?

    Bonjour à vous, je suis un journaliste indépendant mais aussi un historien et un écrivain. Je vis en Russie, à Moscou depuis quatre ans, j’ai 41 ans. J’ai longtemps vécu en Bourgogne, ma terre de cœur mais les hasards de la vie et une grande histoire d’amour m’ont conduit vers la Russie.



    2) Sur votre blog, vous racontez une histoire vraiment étonnante. Un journaliste français, que vous connaissiez depuis longtemps, vous a avoué récemment vous avoir retiré de ses contacts twitter parce que ce que vous écriviez n’était pas dans ligne des rédactions françaises et que son rédacteur en chef lui avait fait le reproche d’être en contact avec vous. Pourriez-vous nous en dire plus ?

    Je suis en France depuis quelques semaines, à cause d’un grave accident qui a manqué de me coûter la vie. Ce séjour forcé m’a fait penser un moment que je pourrais vivre à nouveau en France avec ma compagne. J’ai donc cherché du travail et j’ai écumé tous les médias nationaux et les régionaux proches de ma région. Ayant travaillé pour La Voix de la Russie, média public russe, je savais déjà que je porterais à vie une sorte d’étiquette du genre « Kremlin » sur le front ! Mais j’ai vite compris que cela serait pire encore que ce que j’imaginais. Je n’ai pas qu’un ami qui travaille dans le journalisme. J’ai été surpris de l’absence de solidarité, par les silences ennuyés à la fois de mes amis et des rédactions. L’ami dont je parle, est un ami d’enfance, il travaille pour un très grand journal régional, l’un des plus importants de notre pays. Je ne peux pas, sans lui créer des ennuis, le citer, au moins par fidélité à notre amitié et par principe, je peux seulement ajouter que le journal en question est Sud-Ouest… une très grosse boutique, le 2e quotidien régional français. La conversation que j’évoque a eu lieu dans un cadre privé, des retrouvailles entre vieux amis. Ma surprise fut grande d’entendre mon camarade pendant la moitié de notre rencontre, me marteler que je devais, supprimer mes réseaux sociaux, disparaître de la toile si je voulais un jour travailler dans le journalisme en France et vendre des livres… L’histoire que je raconte est vraie, il a été sermonné par sa rédaction pour m’avoir dans ses contacts Twitter et a dû rendre des comptes. Pendant les quelques heures de notre conversation, il a vainement tenté de m’expliquer qu’il fallait absolument que je reste dans la rédaction d’articles dans une ligne modérée centriste, le plus neutre possible et en évitant d’écrire contre la gauche et en particulier ce qui pourrait froisser les milieux gays, de gauche ou des pouvoirs en place.

    Marie -Madeleine Courtial Lire la suite.... =>http://medias-presse.info/laurent-brayard-la-grande-majorite-des-medias-francais-sont-controles/4166

    1) http://laurentbrayard.blogspot.fr/

  • « Religion et partage »

    La bourgeoisie "catholique" française a détruit la France rurale et le catholicisme populaire, a chassé les braves gens (les ringards, ceux qui aimaient les belles cérémonies) des églises en transformant la religion catholique en une secte scientiste d'adorateurs des embryons et des cellules embryonnaires, autorisant ainsi une inflation dans l'hypocrisie et l'affecté dans précédent dans l'histoire. Le monde peut crever, mais que vivent leurs larves, réelles ou fantasmées !
    Or cette bourgeoisie qui a déstructuré des milliers de villages, réduit à la pauvreté des millions de salariés, introduit l'horreur de l'élevage industriel, cette bourgeoisie qui utilise la religion comme radotage permettant de distancer et occulter les malheurs et les souffrances des hommes et des bêtes mais qui s'épanche et se pâme sur ses embryons, cette bourgeoisie d'une méchanceté innommable, gâteuse et radoteuse s'aperçoit soudain un beau jour de haine (c'est a dire un jour comme les autres) que certains homosexuels revendiquent le "droit au mariage" et peuvent devenir des concurrents sérieux pour l'accumulation et la transmission du capital.
    "Alerte, branle-bas de combat ! La civilisation est en danger ! Les pédés vont se marier, ils vont connaître toutes les ficelles et les magouilles de la transmission des héritages ! Ils vont avoir leurs notaires, leurs conseillers, il va falloir partager le terrain des magouilles avec des tapettes qui ne sont pas toutes du clan !
    En plus, tous ces branchés font énormément de fric dans les domaines où on l'on est hors jeu : mode, publicité, médias. Ça va être la fin du monde ! Alerte ! "
    Il ne s'agissait que d'un combat entre deux fractions de la bourgeoisie : l'une agonisante et vitrifiée s'égosille en crachant ses dernières méchancetés, l'autre en pleine ascension, plutôt rigolote finalement, vivante en tous cas et parfois politiquement intelligente.
    Que des braves gens aient été trompés et embrigadés par de tels faux-culs, je veux dire la bourgeoisie "catholique" adoratrice de l'argent d'abord, des embryons ensuite, c'est simplement triste.
    Mais le plus triste, c'est que cette mobilisation lamentable et grotesque d'une caste d'une cruauté inimaginable ait pu interférer avec les préoccupations des rares personnes qui cherchent sérieusement à comprendre notre déclin et à le contrer.
    Jacques-Yves Rossignol

  • 2.000 milliards d’euros de dette : de la folie furieuse…

    Que représente cette dette ? Près de 50 milliards d’intérêts à rembourser par an... plus que ne rapporte l’impôt sur le revenu !

    Le PIB et la dette, je confesse que je n’y pense pas tous les matins en me rasant, mais assez souvent quand même, notamment lorsque les contributeurs de Boulevard Voltaire nous signalent un nouveau gaspillage des deniers publics. Comme, par exemple, le papier de Marie Delarue qui nous révélait l’autre jour le coût de la dernière foucade de Fabius : « Il a décidé d’envoyer à l’autre bout de la planète [en Chine] la très symbolique Liberté guidant le peuple d’Eugène Delacroix, mais le tableau est en mauvais état. Fabius s’en bat l’œil… Il a donc fallu concevoir un cylindre métallique adapté tant à l’avion qu’à la caisse, doté des instruments destinés à mesurer la pression… Soit une facture de quelques millions d’euros… »

    Après l’avoir lu, j’ai évidemment repensé à la relation PIB-dette. Pour mémoire, le PIB est le produit intérieur brut. En gros, il correspond à la production de richesse de la France : environ 1.800 milliards par an en 2012.

    Paul Veglio - lire la suite.... =>

  • Les associations qui soutiennent la Marche pour la vie

    Après les évêques, voici les membres de la société civile qui soutiennent la Marche pour la vie du 19 janvier :

    Florence Allard, auteur de « Le traumatisme post avortement », Gynécologue
    Jean Christophe André Dumont président de Jurivie ( Belgique)
    Jean Paul André Dumont président de Pro Vita (Belgique)
    Bernard Antony président de l'AGRIF
    Jean Philippe Audouy président de l'Association Familiale Louis et Zélie Martin
    Rémy Bague président de la Life Parade
    Henri Blocher, Professeur & Doyen honoraire à la Faculté de Théologie évangélique de Vaux sur Seine
    Bourcier de Carbon, Démographe
    Béatrice Bourges présidente du Collectif pour l'Enfant
    Elisabeth Bourgois, Infirmière et écrivain
    Antony Burckhardt, porte-parole de la Marche pour la Vie de Bruxelles
    Carlo Casini, Président du Mouvement pour la Vie Italien et Député Européen
    Le Comité d'accueil de l'enfant et d'aide aux Futures Mères
    La Confédération Nationale des Associations familiales Catholiques
    Jean-Pierre Dickès, Président de l'association catholique des Infirmières (A.C.I.M.) et éditeur des Cahiers Saint Raphael
    Jacques Dupaquier, Membre de l'Institut, Historien
    Alain Escada, président du Collectif "Papa, maman et moi" (Belgique)
    Fédération Nationale de la famille Française
    Femina Europa
    Les Femmes et les enfants d'abord
    Secours aux futures
    Fondation Jérôme Lejeune
    François Foucart, journaliste à France Inter puis à Radio Notre-Dame
    Pierre Gastal, Femmes enceintes en difficulté
    Christophe Geffroy, Directeur de la Rédaction de La Nef
    Astrid Ghislain, Jeunes pour la vie
    Ivan Gobry, Professeur des facultés
    Pierre Goube de Laforest, Président du Centre d’Etudes sur la Reconnaissance de la Personne Humaine
    Alain Guillo, UNEC
    Yves Guyomar, Œuvre Chrétienne de la Cité Vivante
    Joël Hautebert, Président de l'association Objection, Professeur des Universités
    Jacques Hindermeyer, Institut national de réadaptation (fondateur) Professeur de médecine des facultés
    Bernard Huck Faculté de Théologie évangélique de Vaux sur Seine Doyen
    Institut d'études politiques Léon Harmel (IPLH)
    Wilbert Kreiss Professeur de théologie Luthérienne en retraite
    Henri Lafont Président de l'Association des Médecins pour le Respect de la Vie
    Jean Legrand, Association pour le développement démographique
    Birthe Lejeune, Vice-présidente de la Fondation Jérôme Lejeune
    Jean Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme Lejeune
    Denis Lensel Journaliste & écrivain
    Angela de Malherbe Centre d'Education pluridisciplinaire de la Personnalité Teen Star
    Patrice Martineau Auteur compositeur
    Roger Martineau Auteur compositeur
    Philippe Maxence, Rédacteur en chef du bimensuel L’Homme Nouveau et écrivain
    Rosny Minvielle, Professeur des facultés de droit
    Elisabeth Montfort, Conseil Régional d'Auvergne; Ancien député européen, Conseillère régionale
    Association Notre Dame de Kabylie
    Papa Maman et Nous
    Piero Pirovano, Président de Solidarité (Italie)
    Samuel Potier Président de Fidelis Santé
    Promouvoir
    Reconquète
    Michel Rouche, Professeur émérite à La Sorbonne
    Jeanne Smits, directeur de Présent
    SOS la Vie
    Liliane Stevenson, Union Mondiale des Organisations Féminines Catholiques
    Denis Sureau, Directeur de la Publication de « L'Homme Nouveau », « Chrétiens dans la Cité », « Transmettre »
    Anne Sophie Tampe, Jeunes témoins de la Vie Humaine
    Jean de Taurier, président du Pèlerinage Notre Dame de Chrétienté
    Jean Louis Thes, Institut de Politique Familiale
    Alain Toulza, Comité d'initiative pour la Dignité Humaine
    La Trêve de Dieu
    Union pour la Vie
    Paul Wells, Faculté de Théologie réformée d'Aix en Provence
    J C Willke, Président International Right To Life Federation
    Gero Winkelmann, Doctors for Life (Allemagne)

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Instinct de mort socialiste (suite) : le fanatisme des avortueurs contre la liberté d’expression et d’information

    COMMUNIQUÉ DE LA FONDATION JÉRÔME LEJEUNE

    Avortement banalisé au Parlement : il faut dire NON !

    Des modifications cruciales votées en catimini

    Des évolutions législatives relatives à l’avortement sont en cours au Parlement. Ces modifications, enfouies dans un projet de loi qui ne concerne pas le sujet (Egalité Femmes/Hommes), interviennent sans débat. Des amendements qui banalisent l’avortement viennent d’être votés en commission (avant le débat en séance publique prévu le 20 janvier) :

    En supprimant la notion de « détresse de la femme », l’avortement va devenir un droit (alors qu’il est aujourd’hui une dérogation). Cet acte contraire au respect de la vie, dépénalisé dans certaines circonstances, va devenir un acte comme un autre. Pour le constitutionnaliste Bertrand Mathieu « sur le plan des principes, c’est un véritable bouleversement » (voir l’interview intégrale sur le site de La Croix, et les principaux extraits ci-dessous*) Le délit d’entrave de l’avortement est étendu au domaine de l’information. Cela aura pour effet de risquer d’interdire les plateformes d’écoute des femmes enceintes et les sites internet qui avertiraient des dangers de cette pratique. [...]

    LA SUITE ICI => http://hfo.r.mailjet.com/nl/0uiy/x178i.html?a=6aHj4T&b=78b688a0&c=0uiy&d=92749dbc&e=8eb1c70b&email=fmarcilhac%40netcourrier.com

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Instinct-de-mort-socialiste-suite

  • Pourquoi l’Occident adore Mandela ? L’icônisation et la sanctification d’un conciliateur et pacificateur utile

    L’unanimisme est suspect. Statufié de son vivant, l’homme politique Mandela fut et reste toujours très utile aux puissants et aux puissances d’Occident depuis les années 1990. Ceci explique son Prix Nobel de la Paix –prix bien décrépit et discrédité on le sait- décerné en 1993. Les propos répétés à l’occasion de son décès par les médias et les dirigeants occidentaux, comme incantations universelles, disent, ressassent, répètent que ce fut l’homme de la paix, de la réconciliation et du pardon. Un prêt-à-penser, un vaccin anti-1789, un kit idéologique en papier cadeau faisant fonction d’antidote définitif contre cette fâcheuse tendance des peuples opprimés, des classes sociales opprimées, des gueux de partout dans notre planète, à résister et essayer de s’émanciper y compris violemment, à lutter avec touts les moyens possibles, à se battre radicalement, à se révolter et à faire des révolutions pour tourner pour de vrai les pages et périodes sombres de l’histoire, de leur histoire.

    Le dernier Mandela, non-violent, pacifique, conciliateur, indulgent et « pardonneur », amnistiant les oppresseurs, les bourreaux et les criminels, est proposé comme une voie unique à suivre, la voie par excellence, en réalité comme un antidote idéologique contre les luttes de libération nationale et les luttes des classes opprimées, où ceux d’en bas se rebiffent, en concrétisant des processus qui ne sont pas des dîners de gala. Le message des puissants du monde, du monde occidental tout au moins, est subliminal. Résignez-vous, patientez, acceptez l’ordre injuste du monde, ordre « naturel » et si par hasard vous gagnez une guerre sociale, si vous réussissez une révolution émancipatrice, si vous menez à son terme une guerre de libération nationale faites comme Mandela, épargnez-nous, pardonnez-nous, décrétez l’amnistie au nom de la paix et de la réconciliation. Pour l’heure nous restons impitoyables, nos guerres –économiques et sociales contre les dominés à l’intérieur des frontières ou internationales, colonialistes, néocolonialistes, impérialistes, de caractère économique ou militaire à l’extérieur de nos frontières- sont sans quartier mais que voulez vous, c’est plus fort que nous. Pour les classes et castes dominantes, pour les pays impérialistes, colonisateurs et néo colonisateurs, la pensée Mandela est une police d’assurance pour survivre et même reprendre le pouvoir en cas de défaite.

    Les prises de position de Mandela sur le devenir du monde restaient sans trop d’incidence sur le cours des choses, et sans coûts personnels ni trop de risques pour lui. Il aurait pu par contre influencer profondément le devenir de son pays dans les années 1980-90 pour obtenir une transformation radicale, de fond en comble, mais il ne le fit pas, en agissant par contre de sorte que l’appareil économique de l’apartheid réussisse à survivre entièrement ou presque et que les criminels de ce système abominable soient amnistiés, pardonnés.

    Béatification et canonisation de son vivant

    Avant Mandela rien, pendant Mandela ce seul soleil brillait, après Mandela ce serait l’angoisse et peut-être le chaos ! Cette vision des choses, cet imaginaire construit patiemment, imaginaire ahistorique, déraciné des réalités sociales, des réalités concrètes, d’une Histoire complète et complexe, a et eut une utilité, une finalité bien concrète mais pas toujours facile à déceler. Au-delà des desseins, ambitions et projets personnels du personnage Mandela, une dialectique fut alimentée des deux côtés par lui-même et par ses ennemis et geôliers. Mandela n’était pas bien sûr exempt d’ambitions personnelles et dès le milieu des années 1980 les tenants de l’Etat d’apartheid qui le choisirent comme interlocuteur privilégié et quasiment unique surent alimenter le mythe de sa personne et flatter l’homme, sa personne physique. Leur pari ne fut pas erroné, ne fut pas vain. Mandela prit la tête d’une transition politique où les racistes et ségrégationnistes sud-africains eurent une sortie honorable, en bon ordre mais de la scène visible seulement, avec la fin de leur modèle politique, de leur abomination de modèle. Ce fut une fausse sortie, un faux départ car ils choisirent seulement de se faire plus discrets voire très discrets, de passer à une semi pénombre pour mieux conserver le cœur du pouvoir, à savoir l’appareil, la machine économique, le vrai pouvoir et garder aussi toujours le contrôle presque direct de l’armée et des polices. La médiation politique fut laissé fondamentalement aux autochtones africains, qui devinrent gestionnaires, fondés de pouvoir, fusibles bien visibles garants de l’ordre social et de la pérennité du système économique toujours dans les mains des Blancs, dominé par eux.

    Le culte de la personnalité et le mythe de l’homme providentiel restent des dérives de du politique que les medias et les intellectuels d’Occident décrient s’agissant des pays et des régimes combattus, désignés comme ennemis ou rivaux détestés à l’Est, en Orient ou au Sud. Dérives, et que cela soit dit au passage, qu’ils ne dénoncent guère ou pas du tout dans ses propres rangs s’agissant de ses rois, princes, monarques et caudillos modernes, y compris ceux des régimes « républicains ». Par contre s’agissant de Mandela le culte de la personnalité ne fut pas, ne l’est absolument pas, critiqué ni même repéré ou soupçonné. La force du mythe est énorme. La mystification construite patiemment est trop puissante.

    Personnage humain –licence de pléonasme à la main- avec ses vertus et ses défauts, Mandela ne fut guère présenté, tout au moins en dehors des frontières de l’Afrique du Sud, comme un personnage complexe et contrasté, avec ses zones de lumière mais aussi ses zones d’ombre par ses thuriféraires sud-africains et les médias du monde occidental. Les médias occidentaux essayaient de se racheter une image de probité en misant sur l’amnésie collective après des décennies de mépris et d’intoxication médiatique qu’ils avaient organisé contre les combattants anti-apartheid sud-africains. La radicalité atteinte par Mandela, son intransigeance de la fin des années 1950 et début des années 1960 s’estompa après plus de deux décennies de prison. Il devint ensuite, fatigué, vieilli, amoindri et malade, l’homme des dialogues personnels avec l’Etat de l’apartheid, des compromis et compromissions, fini par ne revendiquer en synthèse que le droit de vote des Noirs et l’abolition de l’appareil, de l’édifice législatif ségrégationniste. Enfonçant des portes déjà grandes ouvertes.

    La démocratie formelle, la fiction démocratique, pas moins mais fondamentalement pas plus pour clore une période très sombre de l’histoire de cette partie de l’extrême méridional de l’Afrique, de l’Azanie. Une période trop longue et meurtrière qui ne survécut que grâce à la grand cruauté des colons européens racistes et aux complicités et lâchetés de l’Occident blanc et de ses sous-fifres qui soutirent ce terrible système colonial, cette abomination contemporaine, presque jusqu’à l’avant-veille de sa chute. Ce minimalisme « mandeliste » donna le résultat que l’on connaît à présent, à savoir un pays très clivé, très polarisé socialement et économiquement, champion mondial de l’inégalité, avec une énorme violence social, un système économique intracolonial, crypto-ségrégationniste, fondamentalement inchangé. La colonialité interne dans ce pays, dans cette partie du monde, reste inchangée et elle est toujours le pilier de l’ordre toujours en vigueur. Les classes dominantes sud-africaines à présent sont, comme en Amérique latine ou aux USA, héritières et petites-filles directes des colons envahisseurs, conquérants spoliateurs, créolisés entre temps, ayant rompu les amarres avec les métropoles coloniales pour essayer de pérenniser une colonialité interne et ayant accepté un aggiornamento.

    Mandela fut cependant exigent et radical dans ses prises de position sur la politique internationale, critiquant voire conspuant parfois les USA et Israël. Cette dualité nous rappelle la schizophrénie mexicaine en vigueur pendant sept décennies à l’époque du parti quasi unique, le social-démocrate PRI –Partido Revolucionario Institucional- ce fils indigne de la Révolution mexicaine des années 1910, avec une politique étrangère plutôt progressiste mais à l’intérieur des frontières nationales mexicaines restant extrêmement réactionnaire et répressif.

    L’apartheid est mort, vive le néo-apartheid !

    L’apartheid était un système mourant, il allait tomber plus tôt que plus tard. Le Etat d’apartheid cherchait une transition pour sauver les meubles, mais aussi les immeubles, les mines, les terres, les ressources… tout sauver in fine et ne pas seulement la peau de leurs dirigeants. Et ils l’obtinrent ! Ils ne furent ni jugés et emprisonnés, ni jetés à la mer, ni dépossédés. Leur crainte était de se voir quittant massivement le pays comme les Pieds Noirs français d’Algérie en 1962. Ils changèrent tout, l’apartheid politique fut aboli, un nouveau régime avec une constitution acceptable, dans les standards occidentaux, fut votée, un Président noir fut alors élu dans le personne de Mandela et d’autres présidents noirs, Mbeki et Zuma, suivirent avec l’ANC incrustée à vie, devenue parti-Etat, gérant les affaires et garantissant l’ordre social. Et vingt ans après 1994, en faisant le bilan nous pouvons constater l’état pas réjouissant des majorités noires et « de couleur » dans le domaine économique et social.

    Tout changea pour que pas grande chose ou rien ne change, comme disait l’autre dans Le Guépard. L’apartheid était mourant, mis en échec par l’impasse économique, social et politique, mais aussi militaire de la fin des années 1980. S’agissant de ce dernier volet il ne faut pas, surtout pas, oublier l’impasse des troupes sud-africaines de l’apartheid face aux combattants cubains, angolais et namibiens à la fin des années 1980 où elles furent mises en échec et contraintes à quitter l’Angola et à reconnaître l’indépendance de la Namibie en évacuant aussi ses troupes d’occupation de ce pays. On ne reconnaît pas, surtout pas assez, et l’on occulte même, le rôle capital de Cuba dans les luttes anticoloniales en Afrique lusophone et la mise en déroute des troupes de l’apartheid.

    Mandela préempta, s’appropria, des rapports et négociations avec l’Etat blanc raciste pour négocier seul ou presque, biaiser et brader une lutte profonde et ancienne contre l’apartheid. Les questions à poser, impertinentes, iconoclastes, seraient : Mais quand Mandela capitula ou fut retourné ? ; Ce fut un processus conscient et voulu ou le résultat de l’addition des compromissions et renonciations pas toujours très visibles mais qui rassemblées donnèrent le résultat que l’on peut constater de nos jours ? Il faut pour cela un regard très critique, exigeant et dépourvu de complaisances et révérences.

    Brader la lutte contre l’apartheid pour un plat de lentilles : le droit de vote des Noirs ou l’illusion démocratique… pour aller voter pour Mandela ! Pour que Mandela soit élu président comme son épouse Winnie le proclamait haut et fort comme un objectif pas négociable, une échéance inéluctable, au moins une dizaine d’années avant qu’il ne soit formellement libéré. Et il fut élu et alors ? En échange Mandela mit son poids pour assurer l’amnistie pour les assassins, tortionnaires et responsables étatiques, militaires, civiles et économiques de l’apartheid. Et aussi pour que l’appareil économique des Blancs soit maintenu intact : terres, mines, industries, immobilier urbain… etcetera. C’est ainsi que l’Afrique du Sud put rester une pays avec une économie et une société toujours dominée par les Blancs. Les terres et les ressources naturelles du sol et du sous-sol arrachées, confisquées, expropriées par le colonialisme anglo-néerlandais, ne furent jamais rendues … jusqu’aujourd’hui. Grâce à la garantie Mandela obtenue en 1994.

    Le modèle choisi pour entretenir l’illusion d’un « post-apartheid » fut le clientélisme vorace et le favoritisme envers les tenants de l’ANC –comme le social-démocrate PNR-PRI déjà cité, parti post-révolutionnaire au Mexique dès 1929 qui garda le pouvoir soixante-dix ans- avec la « discrimination positive » et l’encouragement et financement de l’émergence d’une bourgeoisie noire et des « personnes de couleur », d’un capitalisme noir sensé être la revanche de l’apartheid. Une question se pose ou est à poser aux autochtones africains : Le capitalisme des Noirs est plus doux et moins cruel que le capitalisme anglo-afrikaner ? La voie choisie par le modèle Mandela fut la « réconciliation », le pardon, l’oubli, le réformisme, la continuation du capitalisme néocolonial, intracolonial, l’encouragement d’une bourgeoisie noire naissante, avec l’éclosion des « diamants noirs », ces nouveaux entrepreneurs noirs sensés aller ensuite conquérir le reste du continent africain.

    Pour illustrer la générosité à sens unique et le refus du modèle Mandela de rendre justice aux victimes de l’apartheid rappelons par exemple l’assassinat du leader noir anti-apartheid Steve Bantu Biko, en septembre 1977. Le célèbre film Cry freedom relate ce crime. Le scandale international provoqua deux résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU cette même année (résolutions 417 et 418) condamnant le régime raciste et décrétant un embargo sur les ventes d’armes à destination de Pretoria, bien sûr contourné par l’Occident. Les policiers coupables furent seulement blâmes à l’époque et la police en tant qu’institution reconnut, avoua, le crime devant la « Commission vérité et réconciliation » à la fin des années 1990. Malgré tout cela la justice « arc-en-ciel » sud-africaine décida en octobre 2003 de renoncer à poursuivre les cinq policiers responsables pour « manque de preuves et absence de témoins ».

    Mais que célèbre-t-on dans l’Afrique du Sud en 2013 à la mort de Mandela? Une révolution émancipatrice ? Une libération nationale ? Une libération sociale ? Toutes les trois ? Quel est le bilan de ces processus de transition que Mandela conduisit ? La « réconciliation » et la « paix » rendirent service aux colons blancs créolisés. La « réconciliation » des races probablement mais cela reste à prouver, mais surtout la volonté forcenée de conciliation de classes, pour noyer et invisibiliser les luttes des classes dominées, dans un pays néocolonial, pour garantir le continuité de cet impitoyable capitalisme d’anciens colons, des Britanniques et Boers, toujours au pouvoir, le vrai pouvoir, le pouvoir économique, foncier, minier, industriel et financier.

    « Il n’y a plus des races en Afrique du Sud ! » disait devant la télévision française un naïf et enthousiaste adolescent noir devant la maison d’un Mandela tout juste décédé, « Nous sommes une nation arc-en-ciel ! ». Il aurait pu dans la foulée décréter aussi que les classes sociales n’existent plus en Azanie, que tous les hommes dans son pays sont frères, que tout le monde est beau et que tout le monde est gentille. L’Etat blanc d’apartheid fut détruit ou seulement transformé politiquement de fond en comble ? L’apartheid disparut des textes juridiques mais tout changea pour que rien ne change … et que tout continue.

    Luis Basurto, Paris, 10 décembre 2013

    http://www.mondialisation.ca/pourquoi-loccident-adore-mandela-liconisation-et-la-sanctification-dun-conciliateur-et-pacificateur-utile/5361299

  • L'Union Européenne va financer une armée de "trolls" pour contrer les eurosceptiques

    http://www.youtube.com/watch?v=4TFlLhhARhc

  • “Libération” bientôt en Seine-Saint-Denis ?

    PARIS (NOVOpress) - Rien ne va plus pour Libération, qui accuse sur l’année 2013 une perte d’un million et demi d’euros et une vertigineuse chute des ventes en kiosque de 30%. Le quotidien emblématique de la gauche bobo, dont les ventes n’ont cessé de dégringoler depuis l’arrivée de Nicolas Demorand (directeur de la rédaction de mars 2011 à juin 2013 et président du conseil de surveillance) doit trouver le moyen d’économiser trois millions d’euros. Rappelons au passage que le titre survit en partie grâce aux généreuses subventions de l’État : en 2010, pas moins de 14 millions lui ont été versés.

    Plusieurs pistes sont à l’étude, telles qu’une diminution de la masse salariale, mais aussi un déménagement en Seine-Saint Denis. On chuchote que l’équipe serait très réfractaire à l’idée de quitter ses vastes locaux du 3ème arrondissement, situés à deux pas du quartier très privilégié du Marais, pour aller dans un immeuble de Bagnolet surplombant le périphérique. La rédaction devrait pourtant se réjouir à la perspective d’intégrer un secteur cosmopolite, propice au multiculturalisme et au vivre-ensemble qui lui sont chers.

    http://fr.novopress.info/

  • Pitié ! Un homme, un vrai, pour la Manif pour Tous !


    J’ai été le premier à reconnaître le travail de Frigide Barjot. Cependant elle a échoué. Elle a réussi à mobiliser des millions de personnes sans obtenir quoi que ce soit en matière législative en France. La situation pitoyable dans laquelle nous nous trouvons quant aux lois familiales a servi seule de repoussoir à tous les autres pays européens. Cela ne règle pas notre problème interne, un problème de législation, de mentalités, de médias.

    Nous avons besoin de prendre une mâle direction. Or j’écris en apprenant que cette direction nous la cherchons toujours. Nous allons manifester le 2 février 2014, juste après la « journée de colère » du 26 janvier. Pourquoi pas ensemble ? Par peur de l’inconnu, par manque d’assurance, par calcul, par irresponsabilité.

    D’autres mouvements beaucoup plus efficaces que nous, ont obtenu presque tout ce qu’ils désiraient en quelques jours, à quelques dizaines de milliers de personnes, je veux parler des bonnets rouges, parce qu’ils ont su montrer leur conviction à ce gouvernement de lâches. Nous avons regroupé plusieurs millions de manifestants, nous n’avons rien obtenu. Et cela ne devrait pas nous faire réfléchir quant aux moyens que nous employons ? Oui, je sais, la violence c’est pas bien, ça ne mène à rien… Cependant, il semble qu’a contrario, un peu de virilité ait une vertu thérapeutique contre le mal. Il semble que la force des convictions doivent, à un moment donné ou à un autre, s’inscrire dans des actes forts.

    Comment être présent sans tomber dans l’anarchie ?

    Gandhi, dans sa défense contre ses juges, parlait de l’appareil d’État anglais féminisé. La féminisation prend trois formes : le laisser-aller, l’empêchement d’agir puis le chaos. La France actuelle navigue entre ces trois pôles. Les Français se laissent aller depuis des décennies. L’État français bloque toute expression de virilité dans notre pays (refus de lois contre l’immigration, découragement des entrepreneurs, extension du système d’allocations familiales). Et au final, des tendances chaotiques sont apparues dans notre société. Face à cela, la Manif pour Tous, a décidé de respecter les lois, bien gentiment. Cependant face à l’échec, un homme s’adapte, il fait preuve d’efficacité, il ne continue pas à se rouler dans sa médiocrité. Or point de remise en question de notre bord… Nous subissons la féminisation dont nous dénonçons les effets par ailleurs.

    Oui, il faut manifester avec d’autres mouvements, qui sont tentés par le chaos. Il faut prendre ce risque. C’est cela, une mâle décision. En nous moquant d’être assimilés à des casseurs, en n’ayant pas peur que notre message soit dévoyé (ne l’a-t-il pas été systématiquement depuis plus d’un an ?), nous montrerions ainsi notre ferme détermination. La vie est risquée, la prise de décision l’est aussi. Il faut confier cela à des personnes qui savent prendre des risques, à des hommes. Jeanne d’Arc a mené la France dans un coup de folie, dans un coup de génie, en faisant honte aux hommes de notre pays, et en allant vers un Roi. Tel est le rôle que doivent avoir les femmes dans notre mouvement. Si aucun homme moderne français ne semble capable d’assumer une quelconque forme de virilité, et surtout, si tout un pays se montre incapable d’accepter un chef qui aurait ce genre de qualité, des femmes doivent se lever et remettre les hommes dans leur fonction, non pour défendre une forme de féminisation qui est partout mais pour couronner le retour d’une autorité masculine qui saura les protéger de manière juste.

    Oui, il est trop tôt. Nous n’avons pas de programme. Nous n’avons pas d’organisation politique structurée et intelligente. Nous ne sommes pas prêts. Nous sommes féminisés. Nous n’assumons pas nos discours. Nous ne nous assumons pas. Cependant, un acte d’autorité se moque bien de telles considérations. Cet acte d’autorité nous fera avancer un peu plus loin. Donnons-nous le droit à l’erreur. Ne restons pas dans des rapports maternels, où nous ne risquons rien, où nous ne perdons rien, mais où nous ne gagnons rien.

    Je demande donc aux organisateurs de la Manif pour Tous d’avoir l’humilité de rejoindre la manifestation du 26 janvier 2014, de se départir des militants les plus féminisés, nous n’avons pas besoin de leur lâcheté, et d’enfin oser prendre des risques. Ce n’est pas en fonctionnant de manière lâche que nous combattrons la lâcheté qui est au fondement des problèmes que notre pays rencontre actuellement. Soyons des combattants intelligents, le monde a autant besoin d’amour que d’efficacité.

    Nouvelles de France
    http://www.oragesdacier.info/2013/12/pitie-un-homme-un-vrai-pour-la-manif.html