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lobby - Page 2078

  • Affaire Léon Bloy : un bonnet d’âne pour la LICRA

    Défense de Léon Bloy (Lu dans Le Figaro)

    Publié il y a 121 ans, maintes fois réédité, « Le Salut par les Juifs » est aujourd’hui censuré par une décision de justice. Son arrière-petit-fils, Alexis Galpérine, réagit.

    À la suite d’une plainte de la Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra), le juge des référés de Bobigny a ordonné, mercredi 13 novembre, la censure partielle du Salut par les Juifs de Léon Bloy. Une décision étonnante, lorsqu’on sait que ce livre a été régulièrement réédité depuis sa parution au Mercure de France en 1892. Il est disponible chez différents ­éditeurs. C’est sa présence au catalogue d’une maison d’édition (Kontre Kulture) occupée à remettre en circulation plusieurs textes antisémites, dont La France juive, d’Édouard Drumont, le livre qui a motivé la colère que laisse éclater Léon Bloy dans Le Salut par les Juifs, qui semble avoir troublé le discernement des avocats de la ­Licra et des juges de Bobigny. Léon Bloy, qui qualifie à plusieurs reprises l’antisémitisme de « crime » dans son Journal (collection « Bouquins », Laffont), ne peut aucunement être confondu avec Édouard Drumont. Nous avons reçu cette mise au point d’Alexis Galpérine, violoniste, professeur au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et arrière-petit-fils de Léon Bloy.

    PAR ALEXIS GALPÉRINE : Devant le jugement rendu en référé par le tribunal de Bobigny, qui censure Le Salut par les Juifs, la famille de Léon Bloy se doit de réagir, non pas sur le ton d’une vertueuse indignation, mais pour rétablir certains faits incontes­tables et aisément vérifiables. Voir le nom de Bloy associé à celui d’Édouard Drumont et autres colporteurs de la propagande antisémite n’est pas seulement pé­nible, et même extrêmement douloureux, c’est à l’évidence un contresens énorme, et non innocent, qui ne peut manquer de faire bondir les connaisseurs de l’œuvre bloyenne.

    Il ne peut être question ici, dans le cadre d’une tribune, d’entrer dans le détail de la pensée de Bloy, de portée essentiellement théologique, et qui appellerait d’amples développements. Cela a été fait cent fois par des personnalités venues d’horizons différents et dont l’autorité morale ne saurait être mise en doute. [...]
    La suite sur Le Figaro

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Affaire-Leon-Bloy-un-bonnet-d-ane

  • Masculin, féminin : construction sociale ou évidence biologique ?

    Réponses d'une sociologue, spécialiste-promotrice de la théorie du genre, et de Michel Boyancé, doyen de l'IPC, auteur de "Masculin, féminin : quel avenir?"

    Le discours caricatural des promoteurs de la théorie du genre, selon qui le masculin et le féminin sont de pures constructions sociales :

    http://www.dailymotion.com/video/x17oxjp_theorie-du-genre-comment-definit-on-le-feminin-et-le-masculin_news

    "On peut dire que le masculin et le féminin ne sont pas évidences biologiques, ce sont des constructions sociologiques qui participent d'une ritualisation, d'un rappel à l'ordre bien avant la naissance et jusqu'à la mort. (...) Avant même que l'on naisse, la première question que l'on pose à des parents c'est : "Est-ce un garçon ou une fille ?" C'est déjà une manière de prédisposer la marque du genre et à partir de là, on fait présupposer des attentes et on va assigner des codes différents. (...) On confond sexe et genre, c'est-à-dire qu'on confond l'idée d'une anatomie et l'idée d'un corps social. [C'est l'idée que] l'alterité ne pourrait se définir que par cette binarité masculin / féminin, qu'une société ne peut se définir que par cette alterité-là et qu'elle reste une règle fondamentale."

    La réponse bien plus complète et nuancée de Michel Boyancé, pour qui le féminin et le masculin ne peuvent se définir sans l'anatomie et l'expérience de l'alterité homme-femme, qui fonde la société :

    "Une chose est de constater que le masculin et le féminin relèvent d’une réalité psychique et culturelle, une autre d’affirmer que le biologique n’a aucun sens, que le corps sexué ne dit rien de l’identité de la personne humaine, comme si l’identité sexuelle était construite au gré des désirs.

    En y regardant de près, on s’aperçoit qu’il est quasiment impossible de définir de manière précise le masculin et le féminin, si ce n’est à travers le corps. Mais c’est insuffisant. Dire que l’homme et la femme sont mâle et femelle est un peu court. La femme a des organes sexuels différents de l’homme certes, mais l’homme et la femme se développent et se construisent de façons diverses en fonction des époques et des cultures. Nous sommes face à une part d’indétermination que voient bien les études sur le genre. Cependant il ne faut pas en faire de cette indétermination un absolu.

    Autant certaines choses peuvent se conceptualiser : la différence entre l’homme et l’animal, l’existence dans la nature d’un moteur premier, l’existence d’un créateur ; autant les notions de masculin et du féminin renvoient essentiellement à des différences individuelles qu’on ne peut que décrire. Elles nous font plonger dans des réalités de l’ordre de l’expérience, de la constatation et non pas de la démonstration ou de la définition. Par exemple, assurément, la femme est plus mère, l’homme est plus père, mais qu’est-ce que c’est qu’une mère ou qu’un père ? Pas facile de répondre. Il y a tellement de façons de l’être. L’homme et la femme ne se comprennent que par l’expérience qu’ils ont d’eux-mêmes, de l’autre. L’expérience de la relation à l’autre me permet de comprendre ce que je suis : homme par rapport à la femme, femme par rapport à l’homme. Ceci dans le couple, bien sûr, mais aussi dans toute la société."

    Interview complète : 1e partie http://www.famillechretienne.fr/societe/droit-de-la-famille/masculin-feminin-l-alterite-sexuelle-au-coeur-du-projet-de-dieu-55865/masculin-feminin-un-mystere-a-dechiffrer/masculin-feminin-l-indefinissable-a-experimenter-1-2-53208
    et
    2e partie. http://www.famillechretienne.fr/societe/droit-de-la-famille/masculin-feminin-l-alterite-sexuelle-au-coeur-du-projet-de-dieu-55865/masculin-feminin-un-mystere-a-dechiffrer/masculin-feminin-l-indefinissable-a-experimenter-2-2-53209

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Mort de Lucien Neuwirth : un concert de louanges unanimes

    Alors que le vieux politicard Neuwirth – à l’origine de la loi autorisant la contraception orale en 67 – est allé rejoindre le maître qu’il a servi toute sa vie, c’est un concert de louanges de tous côtés pour ce triste sire… Journalistes, show-bizz, politiciens de gauche, de droite, etc.

    Même le FN ne se distingue pas des autres partis. Interrogée sur le décès de Lucien Neuwirth, le député FN Marion Maréchal – Le Pen, que certains veulent voir comme le pendant catholique à sa tante Marine – estime que Lucien Neuwirth a « participé à l’avancement du droit des femmes« , avec la légalisation de la pilule. Elle estime même que la pilule est un acquis que personne ne remet en cause.

    Pourtant, si, il y a encore un peu de monde pour remettre en cause ce poison !

    Sans même s’attarder sur la question morale (selon la morale catholique de base, l’utilisation de la pilule n’est jamais justifiable), il faut rappeler que ce produit (basé sur le bouleversement de l’équilibre hormonal) a des effets dramatiques :

    - sur la santé des femmes chez qui il multiplie les maladies, voire provoque la mort, entraîne la stérilité, etc.
    - sur la santé des hommes qui, en consommant l’eau courante où aboutissent les hormones contenues dans la pilule, ont à leur tour leur équilibre hormonal perturbé et se retrouvent « féminisés ».
    - sur l’image et le rôle de la femme réduite encore davantage à un objet sexuel, de consommation.
    - sur la banalisation d’un acte qui est tout sauf anodin et la déresponsabilisation des gens à son endroit.
    Enfin, rappelons que la « pilule du lendemain », selon la date de son ingurgitation, empêche l’embryon de s’implanter dans l’utérus et entraîne son expulsion. Ce qui s’appelle un avortement.

    Évidemment, Lucien Neuwirth n’a pas été seul à porter le projet, et si ce n’avait été lui sur le devant de la scène, c’eut été un autre.
    Mais les louanges dont il est l’objet sont bien sûr d’abord une célébration de l’avènement de l’ère de la « pilule ».
    46 ans après cette loi, il serait temps que tous les Français sincères s’accordent sur son bilan effroyable !

    http://www.contre-info.com/

  • Meeting à la Mutualité – L’antiracisme, cette vieille rengaine usée pour tenter de sauver le PS du naufrage

    Hier soir, la Mutualité a été le théâtre d’un spectacle sans surprise. Puisque la gauche est au plus mal et puisque la colère des Français à l’encontre de ce gouvernement se manifeste avec de plus en plus de virulence dans tous les départements et dans toutes les catégories sociales, le parti socialiste a ressorti le scénario éculé : la mobilisation antiraciste.

    Il faut reconnaître à Christiane Taubira un indéniable talent d’actrice. La garde des Sceaux qui toise si souvent ceux qui l’entourent d’un regard hautain peut à l’approche des médias afficher selon les besoins le sourire qui la ferait passer pour quelqu’un d’aimable ou la mine de victime d’horribles bourreaux réactionnaires. Au vu des circonstances catastrophiques pour le PS, les conseillers en stratégie et communication ont opté depuis quelques semaines pour la tactique de la victimisation, un classique qui a toujours son petit succès.

    A son arrivée dans la salle de meeting, les ténors du parti (Manuel Valls, Vincent Peillon, Harlem Désir, Anne Hidalgo…) l’ont fait ovationner par les quelques centaines de militants venus «défendre la République contre les extrémismes» selon la formule consacrée. Le discours était lui aussi cousu de fil blanc – si l’on peut se permettre cette expression – et a fait appel à tous les poncifs : le danger venu des racistes, des antisémites et des xénophobes… Car la meilleure façon pour la gauche d’éviter d’assumer ses responsabilités, c’est de prétendre que ceux qui la critiquent se résument à « ces égoïstes compulsifs », « ces obsédés de l’ennemi », selon les mots de Taubira.

    La suite : http://medias-presse.info/meeting-a-la-mutualite-lantiracisme-cette-vieille-rengaine-usee-pour-tenter-de-sauver-le-ps-du-naufrage/3061

  • La dictature c'est maintenant

    Pas besoin de goulag pour instaurer une dictature dans nos démocraties modernes. Il suffit que la police de la pensée décide ce que vous devez penser et qui peut parler. Ainsi, invité hier par l’association Europeans Now à participer à un débat sur l’Europe à Sciences-Po Paris, en présence des représentants des autres partis politiques, Florian Philippot a appris que cet événement a été annulé en raison de sa présence :

    "Florian Philippot condamne les pressions scandaleuses exercées sur les organisateurs par certains syndicats de gauche non-représentatifs des étudiants de Sciences-Po, associés à l’extême-gauche la plus radicale et ultraviolente, en vue d’empêcher la tenue d’un débat démocratique."

    Rameutés en masse par l'Unef et consorts, des militants d'extrême-gauche venus des universités parisiennes ont réussi à faire annuler au dernier moment le débat, impliquant notamment Florian Philippot, Pierre Laurent (PCF), Danielle Auroi (EELV), Emmanuel Maurel (PS), Jean Arthuis (UDI), Jean Leonetti (UMP).

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Les veilleurs contre les extrémistes de gauche : la vidéo

    Après le post de Michel, voici le récit en vidéo de la soirée des veilleurs, qui ont formé un choeur hier soir devant la Mutualité, où se tenait une réunion socialiste contre la menace-extrémiste-sauf-quand-elle-est-de-gauche-et-armée-d'un-fusil. Première intervention des CRS à 2'40'' :

    http://www.youtube.com/watch?v=nEnsyXF0aio

    Pendant ce temps, à l'intérieur de la Mutualité, que du "beau monde". Tiens, le soit-disant passant lambda qui s'était fait remarquer le 11 novembre puis surnommer par l'Huma : "l'homme du sursaut citoyen face aux fachos"... Le voilà cette fois assis entre Caroline Fourest et Robert Hue :

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Ordonnances de la loi Taubira : le mensonge pour tous

    Le délai pour prendre les ordonnances qui devaient permettre d'adapter les codes législatifs à la loi Taubira - notamment en remplaçant les mots "père" et "mère - n'est pas seulement dépassé... Le gouvernement semble bel et bien y avoir renoncé  :

    "Un projet d'ordonnance, adressé au Conseil d'État, a mystérieusement disparu, quelques jours seulement avant l'échéance. (...) Interrogée, la Chancellerie explique que «le gouvernement s'est aperçu que l'article 6-1 du code civil, qui prévoit que «Le mariage et la filiation adoptive emportent les mêmes effets, droits et obligations reconnus par les lois, (…) que les époux ou les parents soient de sexe différent ou de même sexe», est suffisant»: «pas la peine, poursuit-on place Vendôme, de s'embarquer dans des ordonnances compliquées, chaque ministère se chargera lui-même de faire le toilettage nécessaire»."

    Ainsi, le gouvernement aura menti à la fois aux opposants à la loi Taubira... :

    "«L'un des griefs invoqués par les députés et sénateurs lors de leur saisine du Conseil constitutionnel, rappelle Cédric du Rieu, secrétaire général du collectif [des juristes de la Manif pour tous], a été rejeté justement au motif que des ordonnances allaient être prises. Si elles n'avaient pas été prévues, la loi aurait pu être censurée par le Conseil constitutionnel et le débat aurait été à nouveau ouvert, renvoyé au Parlement. Avec encore des mois de contestation de notre part…»"

    ... et à ses partisans :

    "Concrètement, (...) le fait que le code général des impôts ou celui de l'action sociale et des familles ne soient pas encore mis en conformité avec la nouvelle loi n'empêche pas les couples homosexuels de se marier, mais crée pour eux une insécurité juridique. «On a un droit qui n'est plus intelligible, précise Cédric du Rieu. C'est une source de rupture d'égalité du justiciable devant la Loi, puisque cela va laisser aux juges un pouvoir d'appréciation considérable."
    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/11/ordonnances-de-la-loi-taubira-le-mensonge-pour-tous.html
  • Le temps des grands bouleversements

    N’hésitons pas à désigner l’ennemi : les « remplacistes » et les « effacistes ».
    Voici des extraits de la conclusion de Jean-Yves Le Gallou à la XXIXe Université annuelle du Club de l’Horloge consacré au « Cosmopolitisme, idéologie dominante mondiale ». Il souligne l’épuisement de cycles historiques centennaux et décennaux ; il montre la montée des dissidences numériques, intellectuelles, sociétales et électorales. Pour l’auteur la tectonique des plaques de l’histoire est en marche. La plaque française sera probablement la première concernée car la France reste un pays idéologique, c’est-à-dire un pays qui donne du sens.
    Polémia
    François Hollande bat tous les records d’impopularité pour un président de la Ve République.
    Il y a plusieurs explications à cela :
        - sa personnalité ;
        - la situation dont il a hérité : un déficit budgétaire qui ne peut plus être financé seulement par la dette et qui doit l’être aussi par l’impôt ; d’où la révolte fiscale ;
        - son comportement sectaire et le comportement sectaire de ses ministres sur l’impôt, sur la famille, sur l’école, sur les libertés, qui accroît l’exaspération de l’opinion.
    Mais l’essentiel n’est pas là.
    L’essentiel c’est que Hollande est parvenu au pouvoir alors qu’une série de cycles historiques arrivent à leur terme. Son attitude sectaire apparaît d’autant plus insupportable qu’elle s’appuie sur des tendances en voie d’épuisement.
    Epuisement de cycles historiques décennaux et centennaux
    Nous assistons en effet à l’épuisement de cycles historiques décennaux et centennaux :
        -épuisement du cycle d’alternance politique classique, né en 1980, entre RPR devenu UMP et PS ;
        -épuisement du cycle de révolution sociétale de 1968 car un peu de « chienlit » (De Gaulle), ça va, 45 ans de chienlit, ça lasse ;
        -épuisement du cycle de mondialisation et de libre-échange ouvert en 1962 car, à part les très riches, plus personne ne croit à la « mondialisation heureuse » ;
        -épuisement du cycle de culpabilisation engagé en 1945 et qui conduit à un mea culpa permanent de plus en plus lassant, sur la « Shoah », la colonisation, l’esclavage ;
        -épuisement du cycle de l’Etat-providence quand l’impôt ne rentre plus ;
        -épuisement du cycle de 1914 alors que la crédibilité militaire et financière du mondialisme anglo-saxon (dernier survivant des idéologies nées des ruines de la première guerre mondiale) est mise en doute ;
        -épuisement du cycle des Lumières né au XVIIIe siècle alors que l’arraisonnement utilitaire du monde à la technique et à l’argent rencontre ses limites et que les préoccupations de retour aux sources et à la nature reviennent en force.
    La montée des dissidences numériques, intellectuelles, sociétales, électorales
    La dissidence numérique : La révolution technologique a multiplié les centres de recueil et de diffusion de l’information. La parole unique des médias de l’oligarchie est ainsi battue en brèche par l’explosion de la réinfosphère : sites internet dissidents, blogs, réseaux sociaux sont devenus des acteurs majeurs d’information, de réinformation et de contestation.
    La dissidence intellectuelle : Face aux « experts » des médias dominants qui portent la parole officielle, des intellectuels renâclent et osent prendre en compte les faits et les opinions discordantes. Des philosophes repartent à la quête du sens. Des penseurs annoncent le grand retour des frontières. Des sociologues et des géographes portent un regard critique sur l’immigration. Des économistes réhabilitent le protectionnisme. Les géopoliticiens signent leur grand retour. Le dévoilement de l’art « contemporain », de plus en plus perçu comme un « non-art » progresse. La dénonciation des oligarchies atteint tous les courants intellectuels, des libéraux aux anticapitalistes. Les neurosciences démasquent les méfaits de la télévision et des « pédagogies nouvelles ».
    La dissidence sociétale : En ouverture de son université consacrée au cosmopolitisme idéologie dominante, le Club de l’Horloge posait les bonnes questions : A-t-on le droit de refuser l’immigration ? A-t-on le droit de refuser les excès du libre-échange ? A-t-on le droit de refuser d’admirer le non-art contemporain ? A-t-on le droit de refuser la dénaturation du mariage ? A-t-on le droit de refuser l’excès fiscal et les délires de l’assistanat ? La dissidence sociétale répond oui. Les luttes se multiplient : Manif pour tous contre la loi Taubira, Printemps français contre les excès idéologiques du pouvoir, Pigeons, Bonnets rouges et Bonnets oranges contre le trop-plein fiscal, contestations des délires du non-art contemporain.
    Face à une répression puissante ces manifestants inventent de nouvelles formes d’action, non violentes mais transgressives rendant les déplacements des autorités politiques de plus en plus malaisés.
    La dissidence électorale : Les partis politiques attachés à la bienséance médiatique – Front National compris, parfois – sont très en arrière de la main de ces dissidences numériques, intellectuelles et sociétales. Cela s’explique : ils cherchent à conquérir le maximum d’électeurs et restent donc tributaires pour leur image et leur notoriété des médias traditionnels encore dominants. Ils sont donc, comme eux, un peu dépassés par les événements.
    Pour autant le champ électoral va traduire avec décalage et retard les évolutions en profondeur de la société.
    L’alpha et l’oméga du système c’est l’ouverture des frontières de l’Europe à l’immigration et le transfert de la souveraineté des peuples vers les oligarques de Bruxelles. La dissidence électorale c’est le vote pour une formation politique refusant l’un ou l’autre de ces postulats, souvent les deux.
    Cette situation se rencontre en Norvège, en Suède, en Finlande, au Danemark, en Pologne, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en France, en Italie, en Grèce, en Suisse, en Autriche, en Hongrie.
    La tectonique des plaques de l’histoire est en marche
    Reste que le temps des grands bouleversements arrive. Et que cela ne sera pas une « alternance » à la petite semaine ! La perte de crédit de François Hollande n’est que le début d’un processus. L’extension du domaine de la lutte est à l’ordre du jour. La tectonique des plaques de l’histoire est en marche. La plaque française sera probablement la première concernée car la France reste un pays idéologique, c’est-à-dire un pays qui donne du sens.
    Cinq raisons me font croire que le temps des grands changements arrive :
    1-Deux forces se livrent bataille sur le champ de l’opinion : les médias oligarchiques traditionnels, qui défendent le cosmopolitisme, et les médias alternatifs numériques, qui contestent la vue du monde dominante. Les premiers sont encore plus forts que les seconds mais ils déclinent et perdent en crédit, alors que les seconds gagnent chaque année en audience et en qualité de l’information. Les journalistes officiels peuvent encore filtrer les faits mais c’est Twitter et les blogues qui les recensent. Alors, si les médias traditionnels baissent et que les médias alternatifs progressent, ils vont bien finir par se croiser dans l’escalier et, ce jour-là, les pouvoirs établis perdront leur principal support.
    2-Carburants du Politiquement Correct, les impôts rentrent de moins en moins bien.
    -Or les impôts servent socialement à panser les plaies de la mondialisation ;
    -Et ils servent politiquement à nourrir les clientèles associatives et électorales des partis au pouvoir.
    Quand la révolte fiscale gronde, le système politique et idéologique dominant est fragilisé.
    3-Nous assistons à une convergence des mécontentements par-delà les clivages politiques et sociaux. Et c’est toujours par une coagulation de « non » que commencent les grands mouvements historiques.
    4-Les mouvements de contestation sont telluriques, ils viennent des profondeurs. La protestation contre la loi Taubira (et la théorie du genre) repose non seulement sur des fondements religieux mais, au-delà, sur des fondements civilisationnels. La révolte des Bonnets rouges s’enracine dans la longue histoire de la Bretagne. La critique de l’immigration puise sa force dans le refus de plus en plus conscientisé du « grand remplacement ».
    5-Aujourd’hui, contestataire rime avec identitaire. La convergence des mécontentements est donc possible.
    Certes, à coups de manœuvres et d’opérations de diabolisation, le gouvernement tente de diviser ces oppositions. Mais celles-ci pourraient bien converger dimanche 26 janvier, anniversaire de la première grande manifestation contre la loi Taubira, et proclamé « Jour de colère » !
    N’hésitons pas à désigner l’ennemi : les « remplacistes » et les « effacistes ». Ceux qui veulent changer de peuple et ceux qui veulent le priver de sa mémoire sont d’ailleurs les mêmes.
    Face à la superclasse mondiale qui nous impose le cosmopolitisme comme idéologie dominante, luttons pour nos libertés et nos identités, défendons  notre patrie et nos terroirs et retrouvons notre mémoire et nos traditions.
    Jean-Yves Le Gallou, 24/11/2013
    L’intégralité de la communication de Jean-Yves Le Gallou en PDF : cliquer ICI
    http://www.polemia.com/le-temps-des-grands-bouleversements/

  • Une Marche (un marché) qui sent la rose…

    « En 1983, dans une France en proie à l’intolérance et aux actes de violence raciale, trois jeunes adolescents et le curé des Minguettes lancent une grande Marche pacifique pour l’égalité et contre le racisme, de plus de 1000 km entre Marseille et Paris. Malgré les difficultés et les résistances rencontrées, leur mouvement va faire naître un véritable élan d’espoir à la manière de Gandhi et Martin Luther King. Ils uniront à leur arrivée plus de 100 000 personnes venues de tous horizons, et donneront à la France son nouveau visage ». Tel est le synopsis du film La Marche  réalisé par le belge Nabil Ben Yadir.  Coproduit par Canal+,  il sortait hier sur nos écrans, forcément  à grand renfort de publicité. Un vrai  bide  cependant avec à peine 550 spectateurs lors de sa première journée d’exploitation à Paris!  Même échec du meeting organisé par le PS contre l’extrémisme  et en soutien  à Christiane Taubira hier soir à la Mutualité. Il n’a attiré que les militants parisiens du PS venus entendre notamment  Harlem Désir enfiler les poncifs haineux contre le  FN  et Marine Le Pen.

    A l’issue de cette Marche de 1983,  requalifiée par les médias de Marche des beurs  et entourée de la mythologie sirupeuse de circonstance, François Mitterrand autorisa la fameuse carte de séjour de dix ans renouvelable. 

     Une Marche (un marché)  récupérée alors  par le milliardaire rose Pierre Bergé qui, avec l’aide de ces parangons d’honnêtes hommes,  issus de la  mouvance trotskyste, que sont   Harlem Désir et Julien Dray, fonda un an plus tard SOS racisme. Une coquille vide ultra-médiatisée mais  largement vomie dans les banlieues.

    Dans son Histoire secrète de SOS Racisme, relate la page wikipedia consacrée à cette officine, «Serge Malik, l’un des fondateurs du mouvement, (dénoncera) une instrumentalisation politique de l’antiracisme à travers SOS racisme, une surreprésentation de membres de l’Union des étudiants juifs de France (UEJF, autre pseudopode du PS, NDLR) et une marginalisation des  beurs ».

     La Marche, si  l’on sait lire entre les lignes des différentes critiques publiées sur ce film dont le sujet impose d’en dire du bien, semble être un épouvantable navet. Avec les précautions d’usage, le site   Ecran large le confesse plus franchement que ses confrères : «  une histoire de rédemption, des bons sentiments à la pelle, des violons, et le triomphe final attendu. Rien de répréhensible en soi, mais une simplification des enjeux et une émotion quelque peu forcée qui handicapent le film plus qu’ils ne le servent (…). On se vautre quand même pas mal dans le consensuel et la tolérance d’hypermarché, et le métrage a cela d’énervant qu’il nous assène son propos comme un cours d’éducation civique renforcé pendant quasiment 2 heures. Alors oui, on a compris que le racisme c’est mal, qu’un homme qui n’aime pas les étrangers est un homme qui se trompe de colère et que les fils d’immigrés sont des français comme les autres… ».

     En promotion pour ce film dans lequel  il tient un petit rôle, Jamel Debbouze, passé en  quelques années, des HLM de  Trappes à  l’île Saint-Louis,  répète cette évidence à savoir que  s’« il y a du racisme en France » principalement un racisme antifrançais largement tabou dans les médias, NDLR) , «  la France n’est pas raciste ». Ce film, à l’image de la Marche de 1983 affirme-t-il , « est un message d’amour adressé à la France et aux Français ». «J’espère que cette histoire, (La Marche, NDLR) souvent méconnue, soit diffusée dans les écoles (…) qu’elle aura le même écho que le film Indigènes (dans lequel il jouait un rôle phare, NDLR)  et qu’elle figurera un jour dans les livres d’histoire. »

     Un exemple particulièrement mal choisi puisque Indigènes, réalisé par Rachid Bouchareb, largement financé par l’exécutif francilien, retraçant l’engagement des maghrébins sous l’uniforme français pour combattre l’Allemagne nazie, distillait un révisionnisme pour le moins problématique. Si les acteurs d’Indigènes se virent  décerner au Festival de Cannes en 2006  un prix d’interprétation masculine collectif –une première-  ce film est en effet  plus une œuvre de propagande qu’un témoignage fidèle d’une réalité historique.

     Actuel vice-président du Front National chargé des affaires juridiques, Jean-François Jalkh relevait il y a sept ans que   « distinguer les acteurs de ce film, pour honorer les soldats maghrébins et africains qui se sont battus sous l’uniforme tricolore, afin de nous laisser croire que les Français, parait-il inaptes à construire des logements et des autoroutes, n’auraient pas été plus capables de libérer leur territoire sans la contribution militaire décisive de grand papa Debouzze a quelque chose d’hilarant ».

     « Loin de nous l’idée de méconnaître les sacrifices parfois immenses faits par les troupes coloniales pour permettre à notre pays de retrouver son indépendance et sa liberté », précisait Jean-François Jalkh. Mais si le film de M. Bouchareb « se fixe comme objectif d’entretenir l’indispensable devoir de mémoire », « devait-il à ce point nous donner une vision manichéenne, presque enfantine, d’une réalité autrement plus complexe ? ».

     Une critique encore plus applicable à  Hors-la-loi,  un autre film de M.  Bouchareb  paru en 2010,  dans lequel jouait  également M. Debbouze.   Une insulte à notre pays et aux populations chrétiennes, juives et musulmanes d’Algérie qui ont perdu des milliers des leurs  sous les couteaux des égorgeurs du FLN.

     Un film « laborieux » notait  Laurent Dandrieu,  qui débute par « un tableau de la colonisation (qui)  se résume à une expropriation, celle de la famille des trois héros du film, dont le père est chassé de ses terres, sur présentation d’un simple papier des autorités, au profit d’un colon français. La colonisation, c’est tout ce qu’on en verra dans le film : pas de dispensaires, pas d’écoles, pas d’hôpitaux, pas de routes, pas de missionnaires : juste une spoliation » et des  « populations indigènes » présentées comme «  des esclaves, taillables et corvéables à merci, puis qu’on extermine quand ils deviennent gênants ».

     Cette parenthèse étant fermée, avouons aussi qu’il est assez hilarant de voir l’hebdomadaire pour adulescents,   Charlie Hebdo,  dans le rôle de la pleureuse  agressée par les « jeunes ».  Dans un communiqué de la rédaction, pondu  par  Stéphane Charbonnier alias Charb,  ce dernier fait part de son « effarement »  en découvrant la « violence »  à son égard des paroles d’une chanson de la BO du film La Marche.

     La chanson incriminée a été composée et  interprétée par une dizaine de rappeurs, dont Akhenaton, Disiz, Kool Shen et Nekfeu.  Dans un couplet on peut ainsi entendre :« D’t'façon y a pas plus ringard que le raciste / Ces théoristes (sic) veulent faire taire l’islam / Quel est le vrai danger : le terrorisme ou le taylorisme ? / Les miens se lèvent tôt, j’ai vu mes potos taffer / Je réclame un autodafé pour ces chiens de ‘Charlie Hebdo ».

     Charlie bobo, dont les ventes n’en finissent pas de s’effondrer,  paye ici sa très mauvaise image  auprès des jeunes de banlieues depuis les  caricatures de Mahomet qui y ont été publiées.  Et plus largement  le procès en  sionisme qui lui est fait,  son soutien   aux croisades américaines défendues  en leur temps par son directeur, le neocon Philippe Val.

     « S’il leur manque un couplet, nous précisons aux auteurs de la chanson que le journal numérique Inspire, édité par Al-Qaida, a condamné à mort Charb en mars dernier », affirme  le communiqué de Charlie Hebdo. « Nous avons l’habitude de ces appels à la haine, de nous faire traiter de chiens d’infidèles. (…) Nous sommes juste très surpris que le réalisateur d’un film clairement antiraciste, qui rend hommage à un événement majeur dans l’histoire de la lutte pour l’égalité des droits, ait choisi de l’illustrer par une chanson en totale opposition avec son œuvre ».  Sortez vos mouchoirs!

     C’est pourtant aussi en totale opposition avec l’esprit libertaire originel de ce journal,   rapporte de son côté Delfeil de Ton dans le Nouvel obs,  que Philippe Val entrepris de virer de son journal en 2008  la vieille baderne Siné.  Il fut accusé de propos antisémites lorsqu’il commenta le mariage entre un fils de Nicolas Sarkozy avec l’héritière de l’empire Darty, Jessica Sebaoun. Siné a depuis créé Siné Hebdo, devenu Siné Mensuel, lui aussi en proie à de graves difficultés  financières.  Et le dernier clip en date  de la rédaction,  autour d’une chanson  de Sanseverino ne devrait pas inverser la tendance…

     « L’inanité des accusations contre Siné, commente  Delfeil de Ton,  était apparue à tous les yeux car chacun avait compris qu’à l’origine elles avaient été portées par le directeur de Charlie Hebdo pour complaire à Nicolas Sarkozy dont Siné avait égratigné le cadet dans son journal. Tout le monde avait constaté que ce directeur de Charlie Hebdo se trouvait à ce moment, sans que personne n’en sût rien, sur le point d’être porté par le président de la République à la direction de France-Inter. »

     Le chroniqueur du Nouvel obs pointe, à notre avis avec justesse, l’acharnement délirant de la Licra de Me Alain Jakubowicz contre Siné, que son antifrontisme rabique n’a pas protégé des foudres de cette officine dite antiraciste. La Licra a perdu tous ses procès contre Siné avant  enfin de jeter l’éponge après un tout récent  troisième acquittement de ce dernier.

     «  S’acharner contre un particulier dans une affaire qui ne tient pas debout, le ruiner en frais de justice, est-ce digne de cette association ? » fait mine de s’interroger Delfeil.  «Annonçant donc son renoncement à l’affaire, (la Licra)  s’adonne à un dernier tour. Voici l’intitulé de son communiqué : Affaire Siné : la Cour de Cassation valide la poursuite initiée par la Licra. C’est laisser entendre que finalement elle a gagné contre Siné. Alors qu’en réalité Siné a gagné sur toute la ligne et à tous les coups. Singulier manque d’élégance. »

     Elégance,  constate Bruno Gollnisch, qui fut un temps attachée à l’image de notre pays et dont  les officines, figures et œuvres citées plus haut sont en effet singulièrement dépourvues, au-delà même des méthodes indignes  et/ou des  idées fausses, nauséabondes  qu’elles professent.

    http://www.gollnisch.com/2013/11/28/une-marche-un-marche-qui-sent-la-rose/