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lobby - Page 2078

  • Parlement européen : Appel au rejet du Projet de Résolution Estrela

    Communiqué de Grégor Puppinck, président du Comité européen de l’Initiative citoyenne « Un de Nous » :

    "Mardi le 10 décembre, le Parlement européen pourrait voter une nouvelle fois sur le projet de Résolution Estrela. Ce texte avait été rejeté une première fois le 22 octobre dernier et renvoyé en Commission pour un nouvel examen.  La tenue d’un vote le 10 décembre prochain reste incertaine car la régularité de la procédure au sein de la Commission est mise en cause, notamment par le service juridique du Parlement européen. En effet, afin d’accélérer la procédure, les députés ont été privés du droit de soumettre des amendements au texte lors de son réexamen en Commission.

    Ce texte radicaldemeure absolument inacceptable ; il porte atteinte notamment :

    • au droit à la vie et à la dignité de tout être humain, car il recommande à l’Union européenne de financer l’avortement à travers le monde ainsi que la recherche destructrice sur les embryons humains en Europe ;
    • à la liberté de conscience des personnels de santé, dont il veut réduire le droit fondamental à l’objection de conscience ;
    • aux droits éducatifs des parents et des enfants, car il veut imposer l’enseignement obligatoire de l’idéologie du genre à tous les enfants ;
    • aux compétences nationales, car l’avortement ne relève pas de la compétence européenne (voir ici) ;
    • et au droit européen, qui d’une part reconnaît que l’embryon humain mérite protection au titre du respect dû à la dignité humaine (arrêt Brustle c Greenpeace), et d’autre part énonce clairement qu’il n’existe pas de « droit de l’homme » à l’avortement (voir ici, ici et ici).

    En outre, ce projet de Résolution vise à faire barrage à l'Initiative Citoyenne « Un de Nous » portée par près de deux millions d’européens. La procédure d'Initiative Citoyenne européenne a été instituée pour démocratiser les institutions européennes en permettant à la population de partager l’initiative législative. L’initiative « Un de Nous » est celle qui à ce jour a obtenu à travers l’Europe le plus grand succès ; elle demande l’arrêt du financement public européen de l’avortement et de la destruction d’embryons humains.

    Les promoteurs de la Résolution Estrela, en essayant de faire obstruction à une Initiative Citoyenne Européenne, manifestent ainsi leur mépris de la démocratie participative et des citoyens européens qui y participent. Si la résolution Estrela devait être adoptée, elle porterait également pour cette raison un discrédit au Parlement européen et à la procédure même d’Initiative Citoyenne Européenne.

    Grégor Puppinck, Président du Comité européen de l’Initiative « Un de Nous », demande en conséquence au Président et aux membres du Parlement européen de rejeter ce projet de Résolution, tant pour ces motifs de fond que de procédure. Il leur demande de respecter le mécanisme d’Initiative Citoyenne Européenne qu’ils ont eux-mêmes adopté en réservant le débat parlementaire sur le financement public de l’avortement et de la recherche destructrice sur l’embryon pour l’examen prochain de l’initiative « Un de Nous ».

    Quelle que soit l’issue de ce vote, la proposition législative de l’Initiative Citoyenne « Un de Nous » sera soumise à la Commission européenne puis au Parlement européen, et ce après les prochaines élections européennes. Contrairement à la Résolution Estrela qui a une portée politique et non pas directement juridique, la proposition législative « Un de Nous » a une portée juridique contraignante.

    Grégor Puppinck invite les signataires de l’Initiative « Un de Nous » à contacter par téléphone et courriel leurs députés (coordonnées ici)  pour leur demander de rejeter le projet de Résolution Estrela, et éventuellement, d’adopter l’une ou l’autre des deux résolutions alternatives proposées par les groupes EFD et PPE."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • Éducation nationale : et si on revenait aux fondamentaux rétro ?

    Retour aux fondamentaux, oui ! Mais va falloir apprendre à causer français dans les chaumières…

    Le mammouth de Claude Allègre aura découragé tous les ministres en charge contemporains de tenter de maîtriser la bête. Au nom de la modernité, elle a été nourrie, gavée d’aliments transgéniquement modifiés par des pédagogues fous, avec quelques rations d’ERS (Établissement de réinsertion scolaire) pour des menus diététiques adaptés. Au nom de l’égalité, avec le collège unique, elle a abaissé le plancher en dessous du seuil de cohérence intellectuelle en faisant briller la même chance pour tous…

    L’échec est patent ! Le monstre grossit et accouche de progénitures de plus en plus faméliques et décervelées. Les plus résistantes fuient vers l’enseignement privé.

    Bon, cette fois, je vais m’afficher franchement réac avec quelque souvenir nostalgique ! Néo-con, comme dirait certain média ? J’opte plutôt pour néo-conscient !

    Je me souviens de cette école rurale des années 50, avec l’instituteur en blouse grise consciencieusement ceinturée, un stylo planté dans la poche extérieure, prêt à gratifier un exercice écrit d’une mention corrective ou encourageante, mais toujours objective. Il était respecté autant par les élèves que par les parents parce que respectable. La classe regroupait des niveaux différents mais la distribution de cours différents, comme la discipline étaient dominées, ce qui justifiait totalement son qualificatif de Maître !

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  • Au cabinet de Christiane Taubira et chez le lobby homosexuel, c’est la panique !

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    C’est la panique au cabinet de Christiane Taubira et dans les permanences des associations LGBT ! Le gouvernement a laissé filé les délais légaux pour prendre les ordonnances qui devaient suivre la promulgation de la loi autorisant le mariage de personnes de même sexe.

    Selon l’article 14 de la loi du 17 mai 2013 ouvrant le mariage et l’adoption à tous les couples, le gouvernement disposait de six mois à compter de la promulgation pour prendre des ordonnances concernant l’adaptation de certaines dispositions législatives. Cela concernait notamment le remplacement des termes «mari et femme» et «père et mère» par «époux» et «parents» dans différents codes, ainsi que les adaptations nécessaires à l’application de la loi dans les Dom Tom. Mais arrivé au 18 novembre dernier, aucune de ces ordonnances n’avait été prise par le gouvernement.

    Maintenant que le délai de six mois est dépassé, «L’habilitation donnée par le législateur au gouvernement ne vaut plus », a rappelé Dominique Rousseau, professeur de droit à l’Université de Paris Panthéon-Sorbonne.

    Le gouvernement est donc forcé de redemander au législateur l’autorisation de prendre les ordonnances qu’il souhaite.

    Mercredi 4 décembre, lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale. Jean-Frédéric Poisson, député des Yvelines et président du Parti chrétien-démocrate, a interpellé le ministre de la Justice Christiane Taubira

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  • Les largesses du gouvernement pour ses copains de l'Humanité

    Le gouvernement efface, par un amendement au projet de loi de finances rectificative pour 2013, la dette du journal L'Humanité, soit plus de 4 millions d'euros. Explication :

    "la Société nouvelle du journal L’Humanité ne peut faire face au remboursement de sa dette contractée auprès de l’État (...), sur le capital et les intérêts, parce que ses résultats financiers sont très faibles et qu’elle ne possède plus d’actifs. Par conséquent, il est nécessaire d’abandonner cette créance détenue par l’État sur cette société."

    Curieusement, les créanciers de la France ne s'approprient pas ce genre de raisonnement.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/12/les-largesses-du-gouvernement-pour-ses-copains-de-lhumanit%C3%A9.html

  • Taubira : "Ce ne sont pas anti-mariage, ce sont des antidémocrates et des antirépublicains"

    Invitée de Guillaume Durand, ce matin, Christiane Taubira a expliqué qu'elle n'avait "rien à dire" à ceux qui s'opposent à la dénaturation du mariage :

    Christiane Taubira n'aimant visiblement pas la contradiction, elle y exclut un autre interlocuteur, le Figaro (qui a annoncé qu'elle voulait dépénaliser l'usage du cannabis) :

    "Je ne veux pas commenter un journal qui a rompu avec l'information. Et qui se veut organe de propagande."

  • Entretien secret entre Peres et 29 responsables arabes pour faire face à leur ennemi commun, l’Iran

    Encore une preuve de la connivence entre islam et occident.
    Le président israélien Shimon Peres s'est exprimé via vidéo-conférence devant 29 ministres des Affaires étrangères et hauts dignitaires des pays du Golfe lors d'une conférence organisée à Abu Dabi sur la sécurité et le terrorisme. Au cœur du débat, le nucléaire iranien.
    Le président israélien aurait été invité à s'exprimer par le gouvernement des Emirats lors d'une conférence sur la sécurité en présence de nombreux dirigeants et spécialistes musulmans et arabes, originaires des pays du Golfe.
    Cette apparition jugée «historique» et tenue secrète a été révélée lundi 2 décembre par la presse israélienne, deux semaines après l'évènement.
    Selon le quotidien israélien «Yediot Ahronot», l'ambassadeur américain en charge des négociations israélo-palestiniennes, Martin Indyk, et Terje Roed Larsen, l'expert de l'ONU pour le Moyen-Orient, auraient arrangé l'entretien selon les conditions des Emirats qui souhaitent que les médias soient tenus à l'écart.
    Installé dans sa résidence d'al-Qods occupée (Jérusalem), Peres a été interviewé en direct par Larsen. Ses paroles étaient retransmises par vidéo-conférence
    « Les deux parties étaient très enthousiastes, selon un responsable anonyme cité dans le Yediot. Tout le monde a compris qu'il s'agissait d'un évènement historique ».
    Les participants à la conférence auraient attentivement écouté Peres et personne n'aurait quitté la salle. Le Yediot Ahronot précise que les paroles du président israélien auraient même été applaudies par les officiels présents.
    Aucun média n'avait relaté l'évènement jusqu'à lundi à l'exception du chroniqueur Thomas Friedman pour le New-York Times qui en avait brièvement fait état dans un article du 19 novembre.
    « La coopération tacite entre Israël et les arabes sunnites est fondée sur la tradition selon laquelle l'ennemi de mon ennemi est mon ami - et l'ennemi est l'Iran, qui a établi les bases nécessaire à la fabrication de l'arme nucléaire », avait-il expliqué.

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EFlypZuuEEzVbJHFkD.shtml

    Note :

    Source : i24news, édité par french.alahednews.com

  • "C'est une illusion de croire qu'on peut contenir l'euthanasie"

    Extraits d'interview d'Etienne Montero, docteur en droit, professeur et doyen de l'Université de Namur (Belgique) et auteur en 2013 d'un livre intitulé : « Rendez-vous avec la mort : dix ans d’euthanasie légale en Belgique ».

    "Ses partisans déclarent que le cadre légal empêche toute dérive [de l'euthanasie], est-ce la réalité sur le terrain ? Quel est le bilan réel après dix ans de légalisation d’euthanasie en Belgique ?

    Mon analyse est qu’il n’est pas possible de baliser l’euthanasie et d’en contrôler la pratique. L’euthanasie était envisagée comme une exception pour des cas limites et à des conditions très strictes. Aujourd’hui, on constate que les conditions sont appréciées très souplement par la Commission de contrôle. Là où est exigée une maladie grave et incurable, on se contente de « pathologies multiples », généralement liées au grand âge et dont aucune n’est en soi grave et incurable. La condition de souffrance physique ou psychique insupportable ne fait pas l’objet d’un vrai contrôle car, estime la Commission, la souffrance est une notion subjective. Dans les travaux préparatoires de la loi, on excluait l’euthanasie des malades psychiatriques, dépressifs et déments, alors que des euthanasies sont régulièrement avalisées par la Commission de contrôle dans de tels cas. On accepte que répond à la notion de souffrance, l’anticipation d’une souffrance future. On pourrait multiplier les exemples."

    "Les derniers chiffres révélaient que le nombre de déclarations anticipées d’euthanasie avaient augmenté, n’y a-t-il pas un danger à faire une telle déclaration ?

    Aujourd’hui, une telle déclaration anticipée, qui a une durée de validité de cinq ans, ne peut être exécutée que si le patient, devenu incapable, est affecté d’une maladie grave et incurable et est en situation de coma irréversible. Le législateur avait été prudent, pour ainsi dire. Mais il y a des projets de loi visant à conférer une validité illimitée à  la déclaration anticipée et à permettre qu’elle soit appliquée à des personnes démentes, qui perdent progressivement leurs facultés cognitives ou la conscience de soi. Cela signifie qu’on laisse à d’autres une importante faculté d’appréciation, ce qui est une manière de s’orienter vers la possibilité de demander l’euthanasie d’autrui. Sérieux glissement en perspective."

    "Les politiques belges s’apprêtent à l’étendre pour que les mineurs puissent y avoir accès, n’est-ce pas une pente glissante et dangereuse ?

    C’est très inquiétant. L’on sait que les douleurs physiques peuvent être adéquatement soulagées et rendues supportables aujourd’hui.  L’euthanasie est presque toujours demandée pour une souffrance d’ordre psychologique : lassitude de vivre, absence de perspectives… Croyez-vous vraiment que ce sont là des motivations d’un mineur ? S’il est correctement soigné, soutenu, accompagné, je ne crois pas qu’un mineur songe à demander qu’on le fasse mourir. Sauf à lui suggérer pareille issue. Je crains que l’offre crée la demande."

    "Alors qu’en France, on tente de lancer le débat sur l’euthanasie et qu’on parle de suicide assisté, l’exemple belge ne devrait-il pas faire réfléchir ?

    Certainement, entrouvrir une porte, c’est accepter l’idée qu’elle s’ouvrira toujours davantage, que l’on ira d’élargissement en élargissement. C’est une illusion de penser qu’on peut contenir l’euthanasie ou le suicide assisté dans des limites très strictes et en contrôler efficacement la pratique."

    http://www.lesalonbeige.blogs.com/

  • Taubira souhaite inciter l'usage des drogues

    Le garde des Sceaux, Christiane Taubira, envisage d'assouplir la législation sur le cannabis. De quoi encourager les vendeurs à étendre leur commerce. Il s'agirait de déclasser la consommation en simple contravention. L'infraction resterait alors dans le champ pénal mais ne serait plus un délit passible de prison. Christophe Régnard, président de l'Union syndicale des magistrats (USM), rappelle :

    « La pénalisation de la consommation de cannabis avait une vertu, celle de permettre de remonter les filières de la drogue grâce aux consommateurs qui étaient placés en garde à vue ».

    Demain, il sera plus grave de porter un sweat LMPT que de fumer de la drogue.

    Michel Janva

  • La France déclinante, moisie des Bedos et du PS est-elle une fatalité ?

    Après le fils, le père. En janvier 2012, dans les colonnes de Marianne,   Nicolas Bedos,  bien   avant la  bataille du rail l’opposant actuellement à  Frédéric Beigbeder dans les lieux festifs et branchés de la capitale,  avait traité  Marine Le Pen de  « salope fascisante ». Comme c’est drôle, fin et intelligent.  Lundi dernier, en marge d’un tristounet gala contre le racisme organisé dans les beaux quartiers de Paris, au théâtre du Rond-Point, loin, très loin  de ses salauds de Français d’en bas  qui votent FN,   c’est Guy Bedos cette fois qui  en a remis une couche. Dans un petit entretien vidéo,  il  ne s’est pas contenté, thème récurrent chez lui,  de fustiger une nouvelle fois ses parents, traités  de sombres  « racistes ». Guy Bedos a tenu à affirmer que la présidente du FN « (faisait) la campagne de Hitler », qu’elle avait «remplacé les juifs par les arabes et les nègres» et faisait croire aux Français que «si on fout les arabes et les noirs à la mer, ils auront du travail». Marine a chargé Wallerand de Saint-Just  d’étudier l’engagement d’une procédure à l’encontre de ce vieux militant de la  gauche aigrie et moisie.

     Une gauche qui perd pied et qui  retrouve assez logiquement, cela fait partie de son logiciel, ses vieilles pulsions éradicatrices et totalitaires, « pas de liberté pour les ennemis de la liberté »…. Ce même Guy Bedos réaffirmait lundi son souhait d’un « permis de vote » qui serait bien évidemment délivré uniquement…à ceux qui  votent « bien ». Les nostalgiques des  soviets et des khmers rouges ne sont pas encore tous morts et enterrés.

     Mercredi, c’était le Parti Socialiste qui consacrait un (énième) débat à  l’opposition nationale, à l’occasion de la sortie du dernier numéro de la Revue socialiste, intitulé « Le FN passé au crible ».

     Un débat qui fut présenté par  Alain Bergounioux, conseiller auprès de Harlem Désir avec les revues et les fondations et directeur de la rédaction de la Revue socialiste, et conclu par Delphine Mayrargue, secrétaire nationale du PS à la formation. Le corps des interventions a été fourni  par les « analyses » du sociologue Gaël Brustier et de Sarah Proust, secrétaire nationale du PS à la riposte et auteur de « Le FN : le hussard brun contre la République » (sic).

     Ces derniers  ont donc tenu à  expliquer que les valeurs  défendues par le Front National, celles d’une République enracinée dans notre histoire, celle d’un pays qui n’a pas commencé en 1789,   s’inscrivant dans une filiation politique remontant à l’antiquité romaine, s’opposait à la république universelle, mondialiste, tiers-mondisée et hors-sol qui a les faveurs de la gauche, mais aussi d’une très large partie de l’aile droite du Système.

     Significativement, à l’occasion de ce débat, Sarah Proust a commis naïvement( ?)  un tweet qui en dit long sur ce totalitarisme inhérent à la gauche, qui interdit à ses adversaires le droit à la réflexion et à la confrontations d’idées : «  Il ne faut pas faire proposition contre proposition contre le FN, car nous ne nous basons pas sur les mêmes valeurs ». Merci de cet aveu  Mme Proust !

     Cet aveuglement d’un PS replié sur lui-même, incapable de sentir les aspirations du peuple  français, est certes un constat que l’on peut étendre aux autres partis du Système.  Selon un sondage réalisé par l’institut CSA publié  mardi, trois Français sur quatre (73%)  estiment que la France est actuellement en «déclin», une proportion encore plus grande (77%) considère que les «  inégalités sociales » se sont «aggravées» ces dernières années.

     88% des sondés  pensent ainsi que «les gouvernements, qu’ils soient de droite ou de gauche, ne se préoccupent pas des gens comme eux». Logiquement nos compatriotes ont donc majoritairement une image négative d’institutions qui ne sont pas représentatives de leurs idées, de leurs aspirations que ce soit « les médias » (49%), « le Parlement » (50%), « les syndicats » (52%)   et les «  partis politiques » au pouvoir (75%).

     Autre pierre dans le jardin de l’UMPS, les Français interrogés ici sont beaucoup plus nombreux à plébisciter la position du FN en faveur de plus de  « protection » (47%) face à la mondialisation, puisqu’à  peine plus d’un Français sur quatre (28%) souhaite au contraire  plus « d’ouverture ».

     La preuve est aussi apportée par cette enquête que cette défiance, bien légitime des Français contre les «élites »  et ses dogmes,   est un refus global du Système qui tue notre pays  car nos compatriotes restent très majoritairement attachés (à 94%) à la France et à des valeurs comme  la famille et le travail. Rendons la conduite de la  France au peuple français affirme Bruno Gollnisch et tout redevient possible.  C’est ce message d’espoir et d’optimisme qu’il faut aussi être capable de décrypter à la lecture de cette enquête.

    http://www.gollnisch.com/2013/12/05/la-france-declinante-moisie-des-bedos-et-du-ps-est-elle-une-fatalite/

  • Christophe Guilluy, géographe : « La France périphérique représente 60% de la population, mais elle est invisible aux yeux des élites »

    Reçu début octobre à l’Elysée par François Hollande pour évoquer les “Fractures françaises” (sujet de son ouvrage paru en 2010), Christophe Guilly revient pour nous sur cette “France fragile” éloignée des grandes villes et victime de la mondialisation.

    Courrierdesmaires.fr. Vous travaillez sur la géographie sociale et, en particulier les classes populaires. Quel est votre constat ?

    Christophe Guilluy. Pour la première fois de l’histoire, les classes populaires ne sont pas intégrées au projet économique et social des dirigeants. Contrairement à ce qui a prévalu jusque-là, elles ne résident plus dans les territoires où se crée la richesse, mais dans une France périphérique, à l’écart des grandes métropoles. Celle des territoires ruraux, des petites villes moyennes, et d’une partie du périurbain. Ouvriers, employés, les jeunes et les retraités issus de ces catégories, les petits paysans constituent ce qu’on peut appeler les nouvelles classes populaires. Elles habitent désormais dans des territoires éloignées du marché de l’emploi. La France périphérique représente 60 % de la population, mais elle est invisible aux yeux des élites.

    Pourquoi cette invisibilité ?

    C. G. Elles le sont d’une part parce qu’on a abandonné « la question sociale » dans les années 80, mais aussi parce que ces catégories vivent dans cette France périphérique éloignée des métropoles d’où proviennent les élites.

    Loin de Paris, mais aussi des grandes villes qui sont les premières bénéficiaires de l’économie mondialisée et d’une société ouverte. Mécaniquement, les politiques publiques se sont de plus en plus concentrées sur les grandes villes, qui rassemblent désormais 40 % de la population, en délaissant la nouvelle question sociale naissante dans la France périphérique.

    Outre son invisibilité, quelles sont les caractéristiques de cette population ?

    C. G. On ne peut pas dire qu’elle ait une conscience de classe. Mais cette France périphérique représente désormais un continuum socioculturel où les nouvelles classes populaires sont surreprésentées. Elles ont en commun d’être des victimes de la mondialisation. Elles habitent loin des territoires qui comptent et qui produisent le PIB national. Si les ouvriers étaient au cœur du système productif et donc dans les villes, aujourd’hui, les nouvelles classes populaires sont au cœur d’un système redistributif de moins en moins performant.

    Dans vos travaux, vous parlez de France intégrée et de France fragile. La crise que traverse la Bretagne peut-elle s’expliquer à l’aune des deux France ?

    C. G. Oui. Regardez, la crise en Bretagne ne se déroule pas à Rennes, Brest, ou Nantes, ce que j’appelle la France intégrée. Mais bien dans les périphéries, dans les petites villes, les zones rurales où se cumulent les effets de la récession mais aussi la raréfaction de l’argent public.

    Cette crise en Bretagne rend visible cette nouvelle classe populaire où les ouvriers, les employés, les petits patrons se retrouvent ensemble à manifester

    Dans cette France fragile, il n’y a pas de création d’emploi. On comprend bien la rage de ces manifestants face à la fermeture des entreprises. D’autant que les personnes dans ces territoires ne sont pas mobiles, ne serait-ce que pour des questions de logement. Cette crise en Bretagne rend visible cette nouvelle classe populaire où les ouvriers, les employés, les petits patrons se retrouvent ensemble à manifester. C’est d’autant plus déstabilisant que cela se déroule en Bretagne, une région qui a priori va bien – contrairement au Nord-Pas-de-Calais par exemple.

    Cela aura-t-il des conséquences pour les élections municipales de mars 2014 ?

    C. G. La défiance des classes populaires vis-à-vis des responsables politiques gagne maintenant les maires, qui sont considérés comme impuissants face au délitement du territoire et eux-mêmes victimes des décisions et des représentations portées par les élites.

    Politiquement, ces nouvelles classes populaires sont désormais très éloignées des grands partis, c’est pourquoi elles constituent l’essentiel des abstentionnistes et des électeurs du Front national.

    Une partie de la France fragile vit également dans les métropoles, et notamment dans les banlieues. Vous écrivez que la société est « sur le chemin d’un modèle communautaire »…

    C. G. Oui, bien que les élus refusent de l’admettre publiquement, les grandes métropoles sont les territoires les plus inégalitaires où cohabitent des classes populaires immigrées et des classes supérieures dominantes. La diversité culturelle participe au brouillage des différences entre classes. La lutte des classes pour l’égalité sociale laisse ainsi la place à un combat pour la diversité qui quelque part légitime les inégalités.

    La question sociale se déplace vers la question ethnoculturelle sans être toutefois assumée par les élus qui ont tendance à laisser aux fonctionnaires de terrain le soin de gérer les tensions communautaires.

    Le Courrier des maires et des élus locaux

    http://fortune.fdesouche.com/336869-christophe-guilluy-geographe-la-france-peripherique-represente-60-de-la-population-mais-elle-est-invisible-aux-yeux-des-elites#more-336869