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lobby - Page 2129

  • 70 000 jeunes filles seraient menacées de mariages forcés en France

    Pourquoi la France serait-elle désormais à l'abri de ce fléau ?

    "Sauvée in extremis d'un mariage forcé au Mali par une crise de paludisme : tout s'est bien terminé pour cette jeune fille, mais des milliers d'autres en France restent menacées d'unions arrangées qui peuvent compromettre leur éducation et bouleverser leur vie. À 19 ans, cette Française qui habitait dans les Yvelines s'est rendue pour la première fois "au pays" pendant les vacances, dans une zone rurale de l'ouest du Mali, officiellement pour voir sa grand-mère. "Ma cousine avait entendu que c'était pour me marier, mais je disais ce n'est pas possible, ma mère ne peut pas me faire ça", témoigne cette jeune femme aujourd'hui âgée de 27 ans, qui a requis l'anonymat (...)

    Une étude Ined/Insee publiée en 2011 estimait que le phénomène, qui concerne principalement les immigrées originaires de Turquie, du Maghreb et d'Afrique sahélienne, tend à diminuer. "Les familles ont de plus en plus intégré le fait que, depuis la loi du 4 avril 2006, l'âge du mariage civil, pour filles et garçons, est de 18 ans", selon Isabelle Gillette-Faye, directrice générale du Gams. Mais cela n'empêche pas les mariages coutumiers. "Les communautés originaire d'Afrique subsaharienne pratiquent des unions précoces d'enfants parfois très jeunes", poursuit Isabelle Gillette-Faye, saisie l'an dernier du cas d'une fillette de 6 ans dans une famille originaire du Mali. "L'idée est d'attendre qu'elles soient pubères pour qu'il y ait consommation du mariage."

    "Ces unions peuvent être faites parfois même en l'absence des intéressés, au domicile des familles en France, car ce qui compte est l'accord des représentants de la jeune fille et du jeune homme".

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/

  • Réchauffement climatique dû à l’homme : une grande escroquerie ?

    Dans ses interventions au Parlement européen comme dans d’autres assemblées, Bruno Gollnisch a souvent pointé les arrières-pensées, pas toujours très avouables, des tenants de l’hypothèse catastrophiste dans le domaine du réchauffement climatique imputé aux activités humaines. Un dogme  s’appuyant  sur certaines conclusions, prévisions et suppositions  - qui ne font pas l’unanimité de la communauté scientifique nous allons le voir-  de membres du Giec, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, organisme créé à la fin des années 80 sous l’égide de l’ONU. 

    Le cinquième rapport du  Giec,  dont une partie des travaux a été dévoilée  fin septembre, a été instrumentalisé par de nombreux médias occidentaux. Il apporterait la preuve définitive  de cette marche vers l’abîme générée par les égoïsmes et les aveuglements des nations développées ou émergentes,  que seule une instance supranationale,  mieux encore un gouvernement mondial  imposant ses règles à tous pourrait juguler…

    Un Giec qui n’évoque d’ailleurs pas une question aussi déterminante que la disparition des forêts, non pas tant imputable aux industries  qu’à l’explosion démographique mondiale, qui a débouché sur la conversion de forêts tropicales, en particulier en Amérique du Sud et en Afrique, en surfaces agricoles cultivables. Quant à  l’augmentation du niveau de vie des pays émergents, elle  induit également d’autres modes de consommation alimentaire, indirectement responsables de cette déforestation, notamment avec l’augmentation des cheptels de bêtes à viande.

    Pour autant, les médias relayent  le même message que résumait à sa façon le quotidien de la gauche libérale britannique The Guardian: « Oubliez le changement climatique, c’est à un effondrement catastrophique du climat que nous devons nous préparer ».

    En résumé le rapport du GIEC prouverait que l’homme est indubitablement  responsable du réchauffement climatique, avec comme conséquences une augmentation  des températures de de 0,3 à 4,8°C d’ici la fin du siècle, générant des tornades, des ouragans et des inondations;  la fonte accélérée de la banquise qui verra  l’océan Arctique quasiment libre de glace avant le milieu du siècle; une augmentation du niveau des océans de 26 à 82 cm d’ici la fin du siècle par rapport à la moyenne de 1986-2005;  des émissions de gaz à effet de serre (GES) dont les effets se feront sentir pendant des siècles…

    Tout cela est-il parole d’évangile? Sur le site Boulevard Voltaire, Aristide Leucate relevait le 27 septembre que « la climatologie est une science à peu près aussi rigoureuse et incontestable que la divination de foire (…). Poser comme postulat indiscutable l’origine anthropique du dérèglement climatique est une attitude des plus ascientifiques. Ici, l’axiome relève d’un pur acte de foi, le GIEC se muant, pour l’occasion, en synode quasi conciliaire pour prêcher, urbi et orbi, le nouvel Évangile droit-de-l’hommard du climat unique ! Mais on n’a que faire de la science en cette affaire, pourtant sérieuse, puisque la moraline moralisatrice de ses dispendieux rapports est couverte par l’onction d’un hallucinant prix Nobel décerné à l’institution en 2007. »

    Pourtant comme  le souligne Marcel Leroux, professeur émérite de climatologie, membre du CNRS, « aucune relation causale, physiquement fondée, prouvée et quantifiée, n’a été établie entre l’évolution de la température (hausse, mais aussi baisse) et la variation de l’effet de serre par le CO2. A fortiori, aucune relation n’est démontrée entre les activités humaines et le climat : l’homme n’est en aucune façon responsable du changement climatique. »

    « (…) Pour sa part, l’historien Emmanuel Le Roy Ladurie a justement démontré que le climat a toujours été objet de fluctuations dans la longue histoire de l’humanité, plusieurs fois entrecoupée de périodes plus ou moins glaciales, plus ou moins tempérées. »

     Sur ce même site le 2 octobre le collectif  La révolution des jonquilles enfonçait le clou: « Outre que nous avons la mémoire bien courte quant aux affaires qui ont entaché le GIEC (démission, il y a trois ans, de membres scientifiques éminents qui dénonçaient une dérive politique, le scandale du climategate), nous avons aussi oublié que nous sommes, d’après les spécialistes, dans une ère interglaciaire, donc pas particulièrement chaude en règle générale. »

    « Nous avons oublié qu’en l’an mil de notre ère, on faisait pousser des vignes en Écosse et pâturer les vaches dans la vallée blanche. Nous avons donc encore un peu de marge en matière de hausse des températures, hausse qui serait plutôt une bonne nouvelle : des températures plus élevées = des économies d’énergie pour les ménages = moins de CO2 dans l’atmosphère. »

    Bruno Gollnisch évoquait  incidemment le scandale du climategate  évoqué plus haut  lors d’une intervention au Parlement européen: « Aucun démenti sérieux et étayé, ou en tout cas irréfragable, n’a été apporté aux nombreux savants qui pensent que la fameuse courbe exponentielle du réchauffement climatique en forme de crosse de hockey est en réalité une fabrication graphique. Contrairement aux affirmations du GIEC, les glaciers ne fondent pas partout. « 

    « En tout cas, contrairement à ce que le GIEC avait annoncé, ils ne fondent pas dans l’Himalaya. Le niveau de l’eau n’est pas près de surmonter le Bangladesh, au contraire. Le delta du Gange augmente sous l’effet des alluvions. Les ours blancs que l’on dit en voie de disparition n’ont jamais été aussi nombreux qu’aujourd’hui. L’alternance de périodes chaudes et de périodes froides s’est produite à plusieurs reprises dans notre histoire, y compris tout récemment, en-dehors de toute activité humaine. Elle a sans doute des causes astronomiques et non les gaz prétendus à effet de serre… »

    « Tant qu’il ne sera pas répondu à ces questions, on pensera forcément qu’il y a peut-être là un dogme idéologique magnifique de nature à justifier l’avènement d’un gouvernement mondial » notait encore  le député européen FN.

    Invité de RTL le 26 septembre, le physicien François Gervais a lancé un pavé dans la mare à l’occasion de la sortie de son livre « L’innocence du carbone » (l’effet de serre remis en question) réponse cinglante mais polie  et étayée aux  diagnostics sentencieux  de certains Diafoirus du GIEC.

      Le Co2 d’origine humaine dit-il  » est peu responsable du réchauffement climatique »  et « une concentration plus importante sera  sans influence notable sur la température.  Depuis 17 ans les températures au sol n’ont pas augmenté alors que dans cette période là on a envoyé un tiers de tout le CO2 émis dans l’atmosphère depuis le début de l’ère industrielle au XIX ème siècle »!

    Et  François Gervais de poursuivre:  » la  cause du réchauffement climatique est d’origine naturelle c’est la conjonction de plusieurs phénomènes », « un  petit réchauffement qui restera inférieur aux fameux deux degrés qui sont discutés dans toutes les conférences internationales ».

    Signe de cette partialité des médias dans l’exposé de cette question, il note encore significativement que « sur les 2000 publications scientifiques » qui traitent  de ce fameux réchauffement, « il y en a   1000 qui vont dans le sens (de ses conclusions)  » raportait encore M Gervais.  Mais  ce sont  ces 1000 là qui sont quasi systématiquement tus par « nos » médias…

    Bref, nous sommes en droit de légitimement   douter des affirmations  des propagandistes  de la pensée unique dans ce domaine, sans être pour autant un ahuri, un suppôt du grand capital, un misérable ayant vendu son âme aux lobbies des industriels pollueurs.

    Citons dans ce cas de figure Sami Solanki, spécialiste de physique solaire, le météorologiste Henrik Svensmark, Gerd Wendler, directeur du Centre de recherche climatique de l’université d’Alaska, qui réfutent certaines positions du GIEC , le  mathématicien Benoît Rittaud  dans son ouvrage « Le mythe climatique », celui du géochimiste, membre de l’Académie des sciences française et de la National Academy of  Sciences Claude Allégre « L’imposture climatique », ou encore « CO2, un mythe planétaire » du polytechnicien Christian Gerondeau …

    http://aemn.eu/fr/2013/10/07/rechauffeuet/

  • France Télévision à la recherche de ses spectateurs perdus

    Cela reste encore à prouver. Le groupe audiovisuel public, qui a déjà commencé à dégraisser, annonce un plan de départs visant 361 postes. Il faut dire que l'ardoise prévue pour 2013 devrait atteindre 133 millions d'euros.

    Réduire les dépenses, c'est bien. Retrouver ses spectateurs, et les recettes publicitaires qui vont avec, c'est autre chose. A ce sujet, motus pour l'instant. Fin août, France Télévision a sérieusement revu ses prétentions à la baisse : 100 millions d'euros de recettes publicitaires de moins que prévu d'ici 2015. Et encore, en tablant sur un rebond miraculeux à partir de 2014, grâce, notamment, à Sophia Aram. Sauf que son 'émission, "Jusqu'ici tout va bien", tient plus du bide que du miracle, à tel point qu'elle pourrait disparaître des écrans en novembre.

    Pour ne parler que d'elle, en septembre, France 2 devait se contenter de 13,5% de parts d'audience, loin derrière les 23,4% de TF1, et en chute continue par rapport aux années précédentes.

    France Télévision, la télé bientôt sans public ?

    Louise Tudy

  • Marseille : la ministre battue par le communautarisme – Désaveu et vote ethnique interpellent le PS

    Franchement Samia Ghali (photo) passe mieux que Marie-Arlette Carloti. C’est comme ça. On peut même dire que les marseillais connaissaient plus celle qui veut faire appel à l’armée que la très discrète ministre des handicapés.

    Ce vote des militants dans une primaire prouve deux choses. Le rejet de l’étiquette gouvernementale concerne même les militants du parti. Pas seulement les électeurs, les militants ! Le vote communautariste est plus que jamais incontournable et fait la différence. Le PS est otage de la communauté immigrée. C’est indiscutable et cela doit tout de même en interpeller plus d’un dans la gauche républicaine et laïque.

    Les propos de la très désabusée madame Carloti sont tout de même assez surprenant sur un sujet tabou au Ps. « Nous avons assisté tout au cours de la journée à un fonctionnement à plein régime du clientélisme. Personne n’avait vu ce système fonctionner avec une telle puissance, avec un tel sentiment d’impunité, à la vue de tous, avec des dizaines de minibus qui sillonnent la ville, avec des échanges d’argent, des intimidations, le tout avec une organisation que je qualifierais de quasi militaire », s’est insurgée Marie-Arlette Carlotti, en début de soirée. La ministre a même demandé à la Haute Autorité le recueil des comptes de campagne de chaque candidat pour constater si le plafond de dépenses, 20 000 euros, n’a pas été dépassé. « Les moyens déployés interrogent sur un contournement possible des règles de financement », a-t-elle ajouté.

    Et Le Figaro de préciser : « ce qui a particulièrement suscité les commentaires des candidats et affolé la twittosphère, c’est le système de covoiturage en minibus loués pour l’occasion par la sénatrice pour amener les électeurs à voter. Les abords de la Maison communale de la Calade, dans le XVe arrondissement, étaient particulièrement embouteillés et une foule bigarrée avait envahi les bureaux dans une ambiance plutôt festive ». Bigarrée ! Ça ne tombe pas sous le coup de la loi ça ?

    En tout cas la nouvelle « bonne mère « de Marseille, Samia Ghali n’y va pas non plus avec le dos de la cuillère à bouillabaisse et couscous, puisqu’elle demande la démission du gouvernement de sa rivale éliminée de la primaire. « Tricheuse », « casse-toi »…. Décidément la féminisation de la vie politique apaise les mœurs.

    Eh oui, à force de féminiser artificiellement la politique pour l’objectif de la parité par les quotas et autres stratagèmes, on en arrive partout (attendons Paris) à des batailles de dames, et qui ne sait que dans certaines circonstances les femmes sont bien pires que les hommes… mais a-t-on le droit d’écrire encore un propos qui ne soit pas « féministe » ?

    Heureusement certaines luttent pour la tolérance et l’égalité, comme par exemple la compagne de l’actuel président qui en Afrique du sud a trouvé une mission à la “hauteur de son rôle”. Alors que le chef de l’Etat se rend lundi en Afrique du Sud pour une visite officielle, Valérie Trierweiler et Christiane Taubira rencontreront en parallèle un couple de lesbiennes à Johannesburg, a révélé Le Parisien dimanche.

    Une visite qui permettra, précise le journal, de réaffirmer l’engagement de la France sur le terrain de la cause homosexuelle, alors que Christiane Taubira a porté la loi sur le mariage pour tous votée en mai dernier. Avant cette rencontre, la Première dame s’entretiendra, de son côté, avec des représentants d’associations de femmes et de défense des droits LGBT (Lesbiennes, gays, bi et trans), lors d’un déjeuner.

    Depuis 1996, la Constitution sud-africaine garantit les droits des minorités sexuelles et le pays a ouvert en 2006 le mariage aux personnes de même sexe, qui peuvent également adopter. Une exception sur un continent où l’homosexualité est passible de peine de mort dans certains pays, comme le Soudan ou la Mauritanie. Mais dans les faits, de nombreuses lesbiennes des townships – les bidonvilles sud-africains – sont persécutées. Certaines d’entre elles sont ainsi victimes d’agressions et de viols “correctifs” dans le but de les “guérir” de leur homosexualité.

    Valérie Trierweiler a encore du boulot.

    Raoul Fougax 

    Source : Metamag.

    http://fr.novopress.info/142165/marseille-la-ministre-battue-par-le-communautarisme-desaveu-et-vote-ethnique-interpellent-le-ps/#more-142165

  • Le bal des faux-culs...

    C’était un dimanche électoral sans de grands enjeux mais les médias lui ont accordé une intérêt tout particulier, au point d’en faire des « éditions spéciales » tout au long de la soirée et de montrer, sans doute à leur corps défendant, quelques travers de la politique contemporaine : la République n’en sort pas grandie, et je ne parle pas ici électoralement mais bien politiquement et, d’une certaine manière, moralement…

    D’abord, l’élection cantonale de Brignoles, dans le Var, remporté par le candidat du Front national : ce qui n’était qu’une élection partielle dans le Var s’est avérée riche d’enseignements sur la montée des mécontentements et la déception de ceux qui, en 2012, avaient espéré en François Hollande et ses promesses d’en finir avec la crise économique et, surtout, de rétablir une certaine justice sociale. De plus, il est intéressant de constater que, en définitive, la hausse de la participation électorale ne désavantage pas forcément le Front national qui, au contraire, joue sur la « mobilisation anti-FN » dénommée « Front républicain » (comme si le FN ne se prétendait pas et n’était pas, lui-même, républicain à travers son programme…). Quant aux partis dits de gouvernement, ils semblent jouer à se faire peur quand, en fait, la montée du Front national arrange bien les affaires d’un François Hollande qui se verrait bien réélu grâce à un deuxième tour d’élection présidentielle qui l’opposerait à Marine Le Pen (les discours en ce cas de figure pour 2017 sont déjà prêts comme l’a incidemment avoué le porte-parole du Parti socialiste David Assouline lors d’un récent entretien…) et que les partisans de l’UMP croient y trouver un « réservoir de voix » pour de prochaines élections « sérieuses » (c’est-à-dire, selon eux, autres que les européennes ou les cantonales…). En somme, les cris d’orfraie des grands partis politiciens me semblent bien hypocrites, tout comme me semblent bien vaines (mais l’hypocrisie en moins !)  les illusions des militants du Front national qui oublient combien les précédentes ascensions électorales de leur parti préféré se sont toutes terminées par des scissions qui réduisaient à néant tous leurs espoirs immédiats ou par des « récupérations » qui les laissaient Gros-Jean comme devant, comme l’a montré l’habile campagne en ce sens de Nicolas Sarkozy en 2007… La politique est cruelle, et l’histoire encore plus !

    Ce qui est certain c’est que la République des partis ne fait guère le jeu de la France et aurait même tendance à la desservir : quand on ne pense qu’au Pouvoir, on perd souvent de vue le Bien commun… Dans la soirée d’hier, j’ai entendu plus de plaintes et de grondements que de propositions concrètes de la part des représentants d’un Pays légal aux abois ! Or, l’électeur qui est aussi un contribuable ou un travailleur, de plus en plus souvent sans emploi, attend des paroles de réconfort et des actes forts de la part de ceux qui gouvernent, et non des menaces contre ceux qui sont encore bien loin des allées du Pouvoir. En paraphrasant le baron Louis, on pourrait dire aux soutiens (é)perdus du gouvernement Ayrault : « Faîtes de bonne politique, vous aurez de bonnes élections »… On en est loin, là aussi !

    Autre fait, tout aussi révélateur : la primaire socialiste de Marseille et la colère de cette ministre arrogante qui semblait ne pas comprendre et encore moins accepter que les électeurs aient pu la renvoyer à ses activités ministérielles parisiennes sans trop d’égards ! Son discours si peu mesuré contre l’une de ses concurrentes plus heureuse était de ceux que l’on réserve d’ordinaire à ses ennemis et non à ses collègues de parti : mais la victoire (provisoire, car il y a un second tour dimanche prochain) de la sénatrice Samia Ghali sonnait aussi et peut-être surtout comme un désaveu cinglant de la politique gouvernementale, de moins en moins comprise et appréciée de ceux qui, il y a un an et demi, ont voté pour François Hollande et qui ne se retrouvent pas dans sa politique d’aujourd’hui.

    Lui aussi incarnait les valeurs de la République... Lui aussi était ministre... Lui aussi avait la confiance de M. Hollande...

    J’avoue avoir été particulièrement choqué par l’attitude de la ministre incapable de reconnaître sa défaite (ce qui n’enlève rien aux possibilités de quelques « arrangements » de la part de la gagnante du soir…) et de se plier à ce qu’elle et ses collègues ne cessent d’ordinaire de vanter tout en s’en réclamant, c’est-à-dire la démocratie électorale… Ne sont-ce pas les mêmes d’ailleurs qui, sur les plateaux de télévision, ce même dimanche soir, en appelaient aux « valeurs républicaines » à Brignoles et pour le reste de la France ? A voir le décalage entre leurs grands discours et leurs attitudes si peu honorables de « mauvais perdants », je me dis que, décidément, je ne serai jamais assez hypocrite pour être républicain…

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1098:le-bal-des-faux-culs&catid=47:2013&Itemid=58

  • Banque Postale : on cherche un haut-fonctionnaire "de gauche"

    Si on avait dit chercher un haut-fonctionnaire de droite, la presse aurait fait un tollé. Mais un "de gauche", c'est normal :

    "L'affaire commence à faire tousser les uns et glousser les autres. La succession de Philippe Wahl à la tête de La Banque Postale tourne en effet au casse-tête politique et les tenants d'un processus de recrutement inattaquable en viennent à perdre la foi. Après un mois de recherches intensives confiées au cabinet de chasseurs de têtes Russel Reynolds Associates, quatre finalistes ont été auditionnés fin septembre par le comité de nomination et de rémunération du conseil de surveillance de La Banque Postale. Las ! Les pouvoirs publics sont restés sur leur faim.

    «  Philippe Wahl les a agacés en leur donnant l'impression qu'il avait fait sa sélection et qu'il ne restait plus qu'à la valider, décrypte une source bien informée. Du coup, Emmanuel Macron à l'Elysée et Franck Silvent à la Caisse des Dépôts (actionnaire à 26 % de La Poste) sont à la manœuvre pour trouver le haut fonctionnaire de gauche ayant eu une expérience de financier en entreprise et qui sera capable de tenir tête au nouveau patron de La Poste », conclut-elle."

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2013/10/banque-postale-on-cherche-un-haut-fonctionnaire-de-gauche.html

  • Accueil de Christiane Taubira à Aix en Provence

    Malgré un changement d’horaire de dernière minute (12h45 au lieu de 14 heures), ils n’étaient pas loin de deux cent pour rappeler au Ministre de la « Justice » leur opposition au mariage des paires homosexuelles et à ses conséquences, la PMA, la GPA, c'est-à-dire la marchandisation du corps humain et de sa sexualité. Quand à 13h20, son cortège arriva toutes sirènes hurlantes, son véhicule fut entouré par des militants de la famille armés de leur sourire, de leurs slogans ponctués par un opérateur de mégaphone à l’ardeur sans faille, de leurs sifflets et autres casseroles et cuillère de bois (vidéo).

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    Michel Janva

  • 17 octobre 1961 : les responsabilités du F.L.N.

    Le 17 octobre 2012, la « France » par la voix du président de la République reconnaissait officiellement la « répression sanglante » de la manifestation organisée, cinquante-et-un ans auparavant, par le Front de libération nationale algérien (F.L.N.) sur le pavé parisien. Cette décision a reçu un accueil mitigé de l’opinion publique, renforçant même, peut-être, les clivages politiques et communautaires. Si la connaissance historique a indéniablement progressé, en particulier concernant les mécanismes administratifs ayant conduit une dure répression du nationalisme algérien en France, et à Paris en particulier. Les buts réels de la fédération de France du F.L.N. dans le déclenchement des manifestations d’octobre 1961 apparaît moins clairement.
    Pour comprendre, récapitulons brièvement les faits. 1961 était une année cruciale; la guerre d’Algérie approchait de son dénouement et les protagonistes civils et militaires espéraient encore une victoire militaire et politique. Au printemps, le terrorisme algérien s’était déchaîné contre les forces de l’ordre parisiennes. Après la rupture du cessez-le-feu par des éléments incontrôlés du F.L.N. (août 1961), le préfet de police, Maurice Papon, décrète un nouveau couvre-feu (5 octobre 1961) pour faciliter l’action des unités antiterroristes et paralyser les actions clandestines nocturnes du F.L.N. Rapidement, les groupes paramilitaires du F.L.N. seront rapidement désorganisés et les principaux décideurs de la direction parisienne de la fédération de France arrêtés par la Direction de la sûreté du territoire (les 4 – 10 novembre 1961). Face au resserrement d’un tel étau, le F.L.N. prend l’initiative d’anticiper la traditionnelle manifestation du 1er novembre et, même, de lui donner une ampleur sans précédent. Cette initiative spontanée, prise sans l’assentiment du Gouvernement provisoire de la République algérienne (G.P.R.A.), résulterait aussi des tensions internes et des intrigues pour le pouvoir qui déchire le F.L.N. pour la prise de contrôle politique après l’obtention de l’indépendance. Le comité fédéral aurait joué cette carte dans l’optique de rappeler au G.P.R.A. son poids politique et mettre en évidence le soutien (notamment financier) qu’il reçoit des immigrés algériens de Métropole. C’est pour ces raisons que Mohamed Zouaoui et ses trois adjoints, représentant du comité fédéral en France, décident, le 7 octobre 1961, d’organiser une manifestation de masse dans Paris pour protester contre le couvre-feu et de lancer plus de vingt mille manifestants vers des lieux symboliques de la capitale. Pour parvenir à ces fins, la fédération de France a pris soin de « médiatiser » l’événement pour mettre en évidence son orientation politique, d’une part, et sensibiliser les membres de l’O.N.U. sur le conflit en cours en montrant les violences de la police, d’autre part. Le soir du 17 octobre, outre les hommes de main du Front présents dans les cortèges pour contraindre à la participation et encadrer les manifestants, se trouvait également le photographe Élie Kagan, officieusement chargé de couvrir la manifestation. Ses vues seront insérées dans une plaquette qui sera très rapidement éditée par le G.P.R.A. Il est inutile ici de revenir sur la polémique concernant ses événements (et sur le nombre des victimes).
    Une question se pose cependant, celle de la responsabilité de la fédération de France. Si la manifestation du 17 octobre 1961 était pacifique sur la forme, elle ne l’était pas sur le fond. Il s’agissait d’une action de guerre subversive et, peut-être, criminelle visant à provoquer la mort d’innocents sous les coups de la police. L’historienne Linda Amiri cite des rapports internes du F.L.N. (différents de ceux conservés aux archives de la Préfecture de police – note 1 -), antérieurs à la manifestation, qui soulignent la connaissance par les hauts responsables nationalistes de l’État d’exaspération des forces de l’ordre. Sur le pont de Neuilly, principal point de contact entre policiers et manifestants, l’historien Jean-Paul Brunet, a constaté que les hommes du cortège ont délibérément évités d’atteindre les forces de l’ordre pour les provoquer et les pousser à la faute par un tir de riposte sur les manifestants sans armes (2). Il ne peut faire aucun doute sur la volonté du F.L.N. de confronter la population algérienne (qu’elle contrôle et théoriquement protège) aux unités de police : des cortèges visant des lieux symboliques, une organisation nocturne, une mobilisation massive et inédite, autant de facteurs favorables pour un résultat, peut-être, espéré par les organisateurs. La fédération de France du F.L.N., sur les renseignements fournis par le comité fédéral parisien, ne pouvait ignorer l’état d’exaspération des policiers et de sa base militante à l’automne 1961, et d’ailleurs « pressentait » la virulence de la répression. Penser le contraire serait pure « naïveté (3) ». L’absence même de preuves archivistiques, renforcerait cette hypothèse. La clandestinité impose précisément l’usage de consignes orales, sans consignation écrite, des décisions secrètes d’une portée stratégique (et surtout, dans ce cas précis peut-être de décisions cyniques dont les conséquences seraient en contradiction flagrante avec la mission historique de la fédération de France). En outre, Me de Felice m’a déclaré au cours d’un entretien (juillet 2007), que le choix des méthodes non violentes été défendu par le collectif des avocats du F.L.N., et le modèle indépendantiste indien montré en exemple : or, même dans ce cas, la tactique de Gandhi était claire : pousser le gouvernement britannique à la répression pour le discréditer aux yeux de l’opinion internationale. Cette décision, si elle a été prise, se situerait dans la continuité des violences de la guerre civile, conduite et gagnée par le F.L.N. (4).
    Si l’occultation d’un fait historique par les gouvernements français est déontologiquement inacceptable (bien que politiquement légitime), nous en sommes actuellement au point de nous interroger sur les responsabilités du F.L.N. L’histoire a démontré que lorsqu’une structure clandestine et autoritaire prend le pouvoir sur un terreau politique vierge de toute expérience de la démocratie (l’exemple soviétique, mais pas seulement), elle se mue en un appareil étatique dictatorial. On a souvent argué des responsabilités de Maurice Papon, mais nous nous posons la question de celle d’une personnalité, fréquemment citée dans les publications sur l’Algérie contemporaine, à savoir M. Ali Haroun, membre de l’exécutif de la fédération de France du F.L.N. et, selon l’historien Gilbert Meynier, décisionnaire du lancement de la guerre civile algérienne en métropole (5). Rappelons également que de l’autre côté de la Méditerranée, la « guerre de libération » reste probablement l’unique source de légitimité du gouvernement dictatorial algérien à bout de souffle (peut-être ?). En 1991, année cruciale en Algérie, le mouvement de grève initié par le Front islamique du salut (F.I.S.) est sévèrement réprimé par le gouvernement et bon nombre des manifestants sont envoyés dans des centres d’internement dans le désert saharien. La concomitance entre la parution de l’ouvrage de Jean-Luc Einaudi (qui reprend d’ailleurs l’ossature et les photographies produites par le F.L.N. en novembre 1961), et la répression de juin 1991 à Alger est pour le moins troublante… Il convient par ailleurs de signaler que le responsable de l’application du respect des « droits de l’homme » (en Algérie, le sens est malheureusement différent du nôtre) au bénéfice des manifestants détenus dans les camps a été confiée à un ministre chargé spécifiquement de ces questions : toujours Ali Haroun. L’indéniable collusion entre l’avocat et la dictature militaire en Algérie a été développée dans l’ouvrage de Lounis Aggoun et Jean-Baptiste Rivoire, Francalgérie. Crimes et mensonges d’État (6). Enfin, membre de la fédération de France du F.L.N. à son sommet, il a été très probablement partie prenante dans la décision du lancement des manifestations d’octobre 1961, avec pour désir d’aboutir à une répression féroce…
    Rémy Valat http://www.europemaxima.com/?p=3304
    Notes
    1 : Linda Amiri, Les fantômes du 17 octobre 1961, Éditions Mémoire-Génériques, 2001, pp. 22 – 28.
    2 :  Jean-Paul Brunet, Police contre F.L.N. Le drame d’octobre 1961, Flammarion, 1999, p. 191.
    3 : Jean-Marc Berlière a émis quelques réserves sur les fondements de cette décision. « Une organisation – quelle que puisse être la légitimité de ses revendications – qui alterne terrorisme (au nom de la cause qu’elle défend) et manifestation au nom des principes démocratiques, joue un jeu ambigu dont il faut, la encore, une singulière naïveté pour oublier les risques et les conséquences calculés et voulus dans la logique d’une guerre révolutionnaire. » Cf. Jean-Marc Berlière, « Archives de police / historiens policés ? » sur http://www.cairn.info/revue-d-histoire-moderne-et-contemporaine-2001-5-page-57.htm
    4 : Au total, la guerre civile algérienne aurait entraîné entre le 1er janvier 1956 et le 23 janvier 1962, trois mille neuf cent cinquante-sept décès et sept mille sept cent quarante-cinq blessés, pour un total de dix mille deux cent vingt-trois agressions contre des Algériens. En région parisienne, entre le 23 octobre 1958 et le 31 décembre 1961, la guerre fît six cent quatre-vingt trois tués (dont cinq cent quatre-vingt dix-huit Algériens) et huit cent vingt blessés (dont cinq cent quarante sept Algériens). Les formes de cette guerre civile sont marquées par son degré élevé de violence et sa cruauté pour le châtiment des « traîtres ». Cette guerre est un conflit de basse intensité. Et le panel des procédés terroristes vont des menaces à l’exécution sommaire, souvent précédée de tortures, en passant par les attaques à mains armées contre les lieux de réunion du camp adverse.
    5 : Gilbert Meynier, Histoire intérieure du F.L.N. (1954 – 1962), Fayard, 2002, p. 265.
    6 : Cf. Lounis Aggoun et Jean-Baptiste Rivoire, Francalgérie. Crimes et mensonges d’État, La Découverte, 2004.

  • Les promesses de campagne

    Voici encore un phénomène bien français dont il faut parler et dont l'analyse va réserver bien des surprises. Ce sont les contre-coups de la campagne électorale de 2 012 que nous payons douloureusement à présent. Il ne va pas être question du coût financier qui est pourtant incalculable et repose sur de l'argent volé aux citoyens par la force fiscale. Ce coût financier s'envolera de plus en plus car il s'auto-alimente tout seul. L'élection comme le plus souvent s'est jouée à la marge et la course à l'argent s'est accélérée. Les diverses affaires en cours vont peut-être réservé des surprises.
    Nous allons analyser les promesses de campagne. Ce fut de part et d'autres un feu d'artifice verbal faisant le pendant du feu d'artifice financier.
    Un inventaire impossible
    Limitons-nous au candidat Hollande puisque c'est lui qui a gagné le gros lot, mais les remarques seraient les mêmes concernant Sarko son challenger.
    Au compteur François Hollande a fait 500 promesses. Voici un rappel très court de quelques-unes
    d'entre elles.
    Suppression des cumuls intolérables et scandaleux, mariage pour tous, arrêt du matraquage fiscal, manipulations pour sauver à n'importe quel prix la retraite par répartition jugée à tort comme seule valable, renforcement de l'Europe avec une gouvernance économique bien affirmée, équilibre du budget, inversion rapide et programmée de la courbe du chômage, loi de type Florange pour maintenir de la sidérurgie en Lorraine, équilibre des comptes de la sécu qui par nature n'est pas gérée ni gérable depuis ses origines lointaines, retour de la croissance que pourtant l'idéologie socialiste détruit, salut à la compétitivité alors que l'idéologie socialiste la détruit aussi, etc.
    La grande calamité des promesses
    Bien que moins visibles que les coûts financiers de l'élection déjà signalés, ces promesses forment en tant que telles de vraies calamités. D'abord, le comptage lui-même. Personne ne cache qu'à l'Elysée, voire ailleurs, des fonctionnaires font le comptage à nos frais. Ils les classent en catégories : promesses tenues, en voie de l'être, abandonnées, etc. Le tout alimente les discours du Président et, le cas échéant, les papiers de la grosse presse si solidaire. Il s'ajoute un déluge de lois. Ce n'est pas nouveau, mais la farce ruineuse de ce déluge se trouve renforcée. Bien évidemment, chaque promesse est un engagement de créer une usine à gaz, s'ajoutant aux véritables galaxie que nous connaissons déjà.
    Comment expliquer cette calamité
    Le feu d'artifice verbal est rempli de contradictions. Une promesse lancée à la légère annule l'autre : dire que l'on va stimuler la croissance alors que le matraquage fiscal continue est un non-sens. S'engager sur le chômage en faisant l'apologie des emplois d'avenir est une gentille farce.
    Le nombre des ministres est largement en cause. Chacun pur justifier son statut et sa richesse voudra légiférer écrabouillant l'économie au passage. Que dire de la règle absurde de la parité vraie verrue dans le paysage ?
    Les innombrables députés et sénateurs s'agitent aussi pour leur part. La république sondagère n'est pas non plus étrangère à ce mic-mac. Nous sommes en quelque sorte dans un monarchie républicaine et ceux qui la détiennent sont de faux démocrates bien qu'ils s'en défendraient hautement.
    Michel de poncins http://libeco.net/Libeco_806.htm